SELON une nouvelle étude, au Royaume-Uni, un grand nombre d’enseignants de primaire s’inquiètent de la mauvaise forme physique des élèves. Ils s’alarment du fait que les élèves sont de moins en moins actifs, et 52 % des enseignants interrogés lors d’un récent sondage estiment qu’un grand nombre de leurs élèves peineraient à courir un mile (1,6 km). Cette étude a été menée en amont d’une campagne télévisée nationale invitant tous les enfants britanniques à participer au Daily Mile. Une initiative simple, soutenue par INEOS et dont il est prouvé scientifiquement qu’elle améliore la forme physique et la concentration en classe. Selon Gordon Banks, le directeur mondial de la Daily Mile Foundation, « les bienfaits de l’activité physique chez les enfants ne font pas le moindre doute. Les enfants actifs sont en meilleure santé et plus heureux, ce qui se traduit par de meilleurs résultats à l’école ». Plus de cinq millions d’enfants issus de 98 pays participent régulièrement au Daily Mile, une invitation à marcher ou courir l’équivalent d’un mile (1,6 km) chaque jour.
« Le succès du Daily Mile n’est plus à faire. Il montre que ça ne coûte pas cher de développer des habitudes de vie saines, que ce n’est pas forcément compliqué et que tout le monde peut participer » a déclaré Elaine Wyllie, à l’origine de cette initiative en 2012, lorsqu’elle était proviseure d’une école primaire en Écosse.
La nouvelle étude a été menée par la Daily Mile Foundation. Sur les 501 enseignants sondés, beaucoup (73 %) s’inquiètent de voir que de nombreux élèves évitent autant que possible tout effort physique, même pendant les récréations, car ces mêmes élèves sont plus susceptibles de perturber les cours.
Le bilan est différent du côté des établissements ayant adopté le Daily Mile : leurs enseignants font état d’une amélioration des comportements et de la concentration.
« L’impact d’une hausse de l’activité physique est déjà visible dans les établissements qui participent au Daily Mile » affirme Wyllie. Selon une récente étude de Sport England, un mode de vie actif contribue aussi à prévenir l’apparition de maladies une fois adulte.
« Ce rapport tombe à point nommé pour nous rappeler tous les bienfaits du sport et de l’activité physique, ainsi que son rôle unique dans la création de lien social » souligne Gordon Banks. Mais le rapport explique aussi que les communautés les plus pauvres souffrent de problèmes d’accès aux installations sportives.
« Pour certains enfants, notamment ceux de communautés défavorisées, le milieu scolaire est la seule occasion pour eux de se dépenser, poursuit Gordon. C’est là qu’entre en jeu le Daily Mile. »
Une étude précédente a montré que le Daily Mile fonctionne particulièrement bien auprès des populations scolaires défavorisées vivant en zone urbaine, avec de fortes inégalités sur le plan de la santé.
Selon Banks, « cela fait du Daily Mile l’outil parfait pour transformer des enfants inactifs en participants actifs, ce qui n’est pas une mince affaire ».
Il y a peu, la députée britannique Kim Leadbeater a participé au Daily Mile aux côtés d’enfants de Liverpool. Pour elle, il est primordial que le gouvernement britannique réfléchisse à des mesures bon marché et concrètes à promouvoir sans attendre. Elle estime que « le Daily Mile en est un formidable exemple ».
Une étude qui donne matière à réfléchir
UNE étude destinée à évaluer si le régime des enfants en pleine croissance est suffisamment riche en vitamine D est en
cours en Italie, avec le soutien et l’aide financière d’INEOS. Des élèves de deux établissements du secondaire et un groupe de jeunes footballeurs se sont vu demander de consigner chaque jour ce qu’ils mangeaient pendant deux semaines.
À présent, des chercheurs analysent les résultats pour vérifier si l’alimentation de ces 260 adolescent(e)s âgés de 13 et 14 ans contient suffisamment de vitamine D.
« Ce projet fait écho à la culture d’INEOS, qui promeut un mode de vie sain, et témoigne de notre engagement en faveur de la nouvelle génération » explique Annalisa Lo lacono, qui travaille au service des RH d’INEOS Inovyn à Rosignano.
Les enfants en pleine croissance ont besoin de vitamine D pour bien grandir, avoir un corps en bonne santé et des os solides. Un déficit en vitamine D peut entraîner divers symptômes : fatigue, dépression, perte d’appétit, douleurs osseuses. Or, la cause la plus courante de ce déficit est un régime inadapté.
Au début du projet, des employés d’INEOS, qui parraine le club de football de Rosignano Solvay, se sont entretenus avec des enseignants et des parents pour leur présenter le programme de parrainage de certaines des meilleures équipes sportives au monde que mène INEOS, et leur expliquer pourquoi il est si important que les enfants aient un régime sain et équilibré.
Les résultats du questionnaire sont en cours d’analyse par un professeur d’université et un biologiste de la nutrition. Ils seront transmis dans le courant de l’année aux parents, aux enseignants et aux acteurs du projet.
« Les parents sont ravis car, à partir des questionnaires, les experts en nutrition pourront leur donner des informations qui les aideront à corriger le régime de leurs enfants, et à rectifier le déficit en vitamine D » souligne Juna Cavallini, responsable des RH et de la communication chez INEOS à Rosignano.