INEOS et ses partenaires visionnaires ont créé une nouvelle industrie, née de la nécessité d’atténuer les effets du changement climatique. Ensemble, Harbour Energy, Nordsøfonden et INEOS, l’exploitant au quotidien, ont adopté une décision d’investissement définitive qui a fait entrer le projet « Greensand Future » dans sa phase commerciale. Cette décision ouvre la voie aux investissements dans la chaîne de valeur de ce projet de captage et de stockage de carbone, qui devraient dépasser les 150 millions de dollars.
« C’est un tournant pour le captage et le stockage du carbone, a déclaré Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS. Le stockage du carbone est un bien meilleur moyen de décarboner l’Europe que la désindustrialisation, qui ne fait que déplacer le problème sans le régler et détruit des emplois. Nos investissements dans Greensand vont contribuer à ancrer la planète et l’économie dans la durabilité. »
Les premières livraisons de CO2 sur la plateforme Nini, gérée par INEOS, sont attendues d’ici fin 2025. Là, elles seront injectées dans un gisement de pétrole tari, 1 800 m sous le plancher océanique. Dans un premier temps, 400 000 t de CO2 par an (issues principalement de producteurs de biométhane) seront stockées sous terre en permanence, avec un potentiel de huit millions de
tonnes par an d’ici 2030.
« Nous avons une longue liste de clients intéressés » a déclaré Mads Gade, responsable d’INEOS Danemark et directeur commercial d’INEOS Energy, l’exploitant et partenaire principal de Greensand. Le CO2 de la première phase de Greensand Future sera capté et liquéfié dans des usines danoises de production de biométhane, acheminé vers le port d’Esbjerg puis transporté par Royal Wagenborg jusqu’à la plateforme d’INEOS, dans la partie danoise de la mer du Nord.
« Il s’agit de gaz qui aurait été libéré dans l’atmosphère » indique Gade. Selon la Commission européenne, si l’UE veut atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, elle doit porter ses capacités de stockage du carbone à 250 millions de tonnes de CO2 par an d’ici 2040.
« Avec Greensand Future et la création de toute une chaîne de valeur, nous envoyons un message fort aux émetteurs danois et européens qui s’intéressent aux projets de captage à grande échelle : oui, c’est possible » a déclaré David Bucknall, PDG d’INEOS Energy. L’an dernier, INEOS a prouvé qu’il était possible de capter, transporter et stocker du CO2 en pleine mer : une première mondiale.
« Le Danemark est passé dans le peloton de tête du CSC lorsque nous avons stocké ce CO2 en mer du Nord » souligne Gade. Entreprises danoises et internationales, instituts de recherche, universités et start-ups : au total, vingt-trois partenaires composent le consortium qui a travaillé sur le projet Greensand, sous l’égide d’INEOS.
Tous en ont retiré un précieux savoir sur le captage et le stockage du carbone.
« Greensand Future capitalise sur les enseignements tirés du projet pilote Greensand, affirme Knuckall. Et il prépare le terrain pour que le captage et le stockage du carbone contribuent de façon viable et cruciale à la neutralité carbone au Danemark, en Europe et au-delà. »
Pour Greensand, une part d’un gâteau de 4,8 milliards d’euros
L’UE va investir pas moins de 4,8 milliards d’euros dans des projets innovants de réduction des émissions. Et le projet de captage et de stockage du carbone de Greensand en fait partie. En octobre, ce projet danois pionnier, porté par INEOS, a été retenu par le Fonds pour l’innovation européen.
« C’est une excellente nouvelle. Cela montre que l’UE a conscience de l’aspect novateur et pionnier de notre projet » s’est félicité Mads Gade, responsable d’INEOS Danemark et directeur commercial d’INEOS Energy, le partenaire principal du projet Greensand.
Sur plus de 300 projets soumis, l’UE a accepté d’en financer 85 (un record) dans 18 pays. Au total, ils devraient réduire les émissions de CO2 d’environ 476 millions de tonnes sur leurs dix premières années d’exploitation. La signature de l’accord de subvention entre le projet Greensand et l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement est prévue pour les mois qui viennent.
Deux rois assistent à un moment historique
DES navires vont être spécialement construits pour transporter de grandes quantités de CO2 indésirable jusqu’à la plateforme Nini d’INEOS, dans la partie danoise de la mer du Nord. Ces navires, construits par Royal Wagenborg, propriété de la famille royale néerlandaise, joueront un rôle crucial dans l’industrialisation du CSC. Pour David Bucknall, PDG d’INEOS Energy,
« le manque de transporteurs spécialisés dans le CO2 a freiné le développement de projets de CSC en Europe. Cette collaboration entre INEOS et Royal Wagenborg est un tournant majeur pour les objectifs climatiques de l’UE ».
L’accord historique entre les deux entreprises a été signé sous les auspices du roi du Danemark et du roi Willem-Alexander des Pays-Bas.
« Cet accord témoigne de l’importance qu’accordent INEOS, Royal Wagenborg et les gouvernements néerlandais et danois à un avenir durable et bas carbone » affirme Bucknall.