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Faire descendre

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    Aperçu de nos investissements à travers le monde

    Mais l’origine de cette énergie varie d’un pays à l’autre. Dans cet article, Brian Gilvary explique pourquoi INEOS Energy privilégie les investissements aux États-Unis et sur d’autres marchés stables, plutôt qu’au Royaume-Uni et en Europe où le coût de l’énergie est élevé et le climat politique incertain.

    L’énergie est le cœur de métier d’INEOS. Nous ne pouvons survivre sans ; pas plus que le reste du monde. Nous en avons besoin pour alimenter nos usines du monde entier, et c’est une matière première pour fabriquer les produits dont dépendent les sociétés modernes. Il est donc vital d’investir dans des pays qui en comprennent la nécessité, comme les États-Unis.

    INEOS Energy vient d’annoncer l’acquisition des activités de CNOOC Energy Holdings U.S.A. Inc. dans le Golfe du Mexique. Cette transaction fait suite à la décision de racheter, l’an dernier, une part importante des actifs pétroliers et gaziers de Chesapeake Energy à Eagle Ford (Texas), et à un accord d’achat de 1,4 million de tonnes de GNL par an auprès de Sempra Infrastructure à Port Arthur (Texas), signé en décembre 2022.

    « Nous en sommes à trois accords en trois ans, et aucun n’aurait été viable économiquement au Royaume-Uni » affirme Brian Gilvary, président d’INEOS Energy. Aux États-Unis, les dépenses de capital dans les actifs énergétiques dépassent les 3 milliards de dollars, ce qui fait de ce pays un excellent tremplin pour notre croissance future.

    « Les États-Unis sont un marché attractif pour les investissements dans l’énergie, et ça ne date pas d’hier, poursuit Gilvary. Cela s’explique par la stabilité de son régime fiscal entretenue par les gouvernements successifs, conscients de l’importance d’une sécurité énergétique abordable sur la durée. »

    En 2011, pour la première fois depuis les années 1950, les États-Unis ont cessé d’être un importateur net d’énergie, grâce à cette stabilité et à leurs investissements importants dans l’huile et le gaz de schiste.

    Actuellement, les États-Unis bénéficient de prix de l’énergie parmi les plus bas au monde, ce qui permet à leur industrie de rester compétitive à l’échelle mondiale.

    « C’est l’endroit parfait pour lancer la transition énergétique, car le gaz sera le combustible de cette transition en remplaçant le charbon, ajoute Gilvary. D’autant que sa santé économique est propice aux investissements dans le captage du carbone et les EnR, grâce à la loi Inflation Reduction Act. »

    Les pays asiatiques en plein essor ont eux aussi compris l’importance, pour leur économie, de l’énergie et de la sécurité énergétique.

    Certes, la Chine développe rapidement des sources d’énergie renouvelable et « propre », mais elle continue d’investir fortement dans de nouvelles usines à charbon pour assurer son approvisionnement, et totalise plus de 1 150 usines opérationnelles.

    D’après l’Agence internationale de l’énergie, la Chine, l’Inde et l’Indonésie représentent dorénavant 70 % de la production mondiale de charbon, qui a atteint un record de 8,9 milliards de tonnes l’an dernier.

    Le charbon représente actuellement 53 % de la production énergétique chinoise.

    « Il n’échappera pas aux décideurs du monde entier qui s’efforcent d’amener leur économie vers la neutralité carbone en mettant l’accent sur les énergies renouvelables, qu’il est ironique d’utiliser du charbon pour alimenter le marché des véhicules électriques en plein boom » insiste Gilvary. Mais d’après lui, ce message a du mal à passer :

    « Les économies asiatiques en plein essor misent sur l’énergie à bas coût pour créer des emplois et de la croissance. De leur côté, les Européens se focalisent sur la "neutralité carbone", à tout prix semble-t-il. »

    Il souligne que les investissements dans de nouvelles capacités énergétiques ne sont pas viables sans subventions, au risque de générer de l’inflation et de faire exploser la dette. Selon lui, il y a une limite au rythme qui peut être atteint.

    « L’Allemagne est un cas emblématique : sa politique énergétique est bancale car elle repose sur un programme vert élaboré sur plusieurs décennies sans comprendre l’importance de la sécurité de l’approvisionnement et de l’énergie de base » explique-t-il.

    L’Allemagne a fermé la plupart de ses centrales nucléaires suite à l’accident de Fukushima (Japon), en 2011, préférant dépendre des importations de charbon pour compléter le gaz russe. Mais, ajoute Gilvary, « la guerre en Ukraine a contraint l’Allemagne à accroître sa production de charbon, ce qui a fortement alourdi ses émissions de CO2 ».

    Un rapport récent du Baker Institute a épinglé la « politique énergétique malavisée » de l’Allemagne.

    On peut y lire que, l’énergie étant cruciale pour la prospérité d’un pays, les implications de la politique énergétique malavisée de l’Allemagne sont tentaculaires.

    « L’Allemagne est devenue l’un des plus mauvais élèves parmi les grosses économies développées » assène Gilvary. Actuellement, les prix de l’électricité en Europe et au Royaume-Uni sont parmi les plus élevés au monde.

    Cependant, Gilvary estime que la situation pourrait s’améliorer au Royaume-Uni si le nouvel organisme public Great British Energy suit l’exemple américain et chinois, en mettant à profit toutes les énergies à sa portée.

    « Pour qu’une stratégie énergétique équilibrée fonctionne, elle doit accompagner la transition énergétique en aidant l’industrie à rester compétitive, en évitant une hausse du coût de l’énergie et en garantissant des rentrées stables dans les caisses publiques » affirme-t-il.

    La plupart des organismes sectoriels jugent que le pétrole et le gaz resteront nécessaires pendant plusieurs décennies ; pourtant, les investissements britanniques dans le pétrole et le gaz de la mer du Nord sont en baisse.

    « L’industrie a fortement pâti de l’instabilité du régime fiscal au fil des décennies. Les gouvernements successifs n’ont cessé de
    modifier la fiscalité des revenus des produits du pétrole.

    La dernière hausse à 78 %, motivée par les cours élevés du pétrole, a eu un effet de repoussoir sur les investisseurs » poursuit Gilvary. Cette hausse « exceptionnelle » à 78 % s’explique par les cours élevés dans la foulée du Covid (jusqu’à 120 $ le baril) et par les énormes profits des grandes majors internationales.

    Depuis, les prix ont baissé de près de moitié, mais la contribution exceptionnelle demeure, si bien que la mer du Nord a été délaissée par les investisseurs, au bénéfice d’autres régions.

    « Le gouvernement précédent s’est montré hâtif avec cette taxe, encouragé par une frénésie médiatique, sans prévoir de filet de sécurité ou de palier pour une baisse des taxes en cas de prix bas, comme aujourd’hui » explique Gilvary.

    Dans le régime actuel, c’est comme si le gouvernement possédait 78 % des actifs pétroliers et gaziers offshore du Royaume-uni.

    « Le ministère des Finances va vite constater la dégradation de la valeur de ces actifs, car les entreprises à qui il ne reste que 22 % rechigneront à faire de gros investissements pour maintenir leur production et leur valeur. »

    « Au final, un régime fiscal trop strict finit par tarir le robinet fiscal sur le moyen à long terme.

    C’est un choix fait par le gouvernement à un instant T, mais les entreprises réagissent aux signaux qu’il envoie » affirme Gilvary. En revanche, INEOS Energy se réjouit que le gouvernement britannique ait promis 22 milliards de livres pour des projets de captage et de stockage des émissions de CO2 liées à l’énergie, l’industrie et la production d’hydrogène pour contribuer à ses objectifs climatiques.

    « L’Agence internationale de l’énergie a bien précisé qu’il fallait supprimer les émissions des énergies fossiles, pas les énergies elles-mêmes, ajoute Gilvary. Or, grâce à ces investissements, nous utiliserons des énergies fossiles pour créer de l’énergie et gérer durablement les émissions de CO2 qui les accompagnent. »

    Il espère toutefois que Great British Energy, dans sa volonté d’atteindre la neutralité carbone, n’en comprend pas moins
    l’importance d’une énergie fiable pour répondre à la demande de base.

    « L’éolien et le photovoltaïque ne pourront servir d’énergies de baseload tant que nous n’aurons pas résolu le problème du stockage de l’électricité. Quant à l’hydrogène vert, il ne sera pas viable économiquement avant plusieurs décennies. Sans une énergie de baseload fiable, les coupures de courant et les tensions sur le réseau sont inévitables. »

    Dans tous les cas, INEOS Energy continuera d’importer du GNL américain au Royaume-Uni. « Toutes les taxes liées à la production de GNL seront versées aux États-Unis, souligne Gilvary. Et le ministère britannique des Finances va s’apercevoir qu’il aurait pu récolter ces taxes si ces molécules de gaz avaient été produites au Royaume-Uni. »

     

    3 minutes de lecture Numéro 28
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    INEOS Nitriles investit de l’argent pour aider les animaux en voie de disparition

    INEOS Nitriles a aidé un petit zoo qui s’occupe d’espèces menacées, dans l’espoir de les remettre un jour dans la nature. Le site de Green Lake a fait don de 10 000 $ au Texas Zoo pour l’achat d’un nouveau véhicule de sensibilisation à la conservation, afin que les éducateurs du zoo puissent aller à la rencontre des personnes qui ne viennent pas à eux.

    « Le Texas Zoo est le seul zoo entre Houston et l’extrémité sud du Texas, soit 560 km, explique Bill Baker, directeur du zoo. Si nous pouvons amener le zoo jusqu’à ces gens, nous pourrons mieux les sensibiliser à la conservation. »

    Le Texas Zoo abrite quelques espèces très rares, dont deux des 300 loups rouges restants dans le monde. L’an dernier, il a accueilli 5 400 élèves en sortie pédagogique. Ses spécialistes ont visité 23 autres établissements pour présenter à des milliers d’autres élèves les animaux emblématiques du zoo, ainsi que ses programmes de conservation.

    INEOS Nitriles a voulu aider le zoo car son site de Green Lake emploie des habitants de toute la région. « Le Texas Zoo permet à des enfants d’interagir avec la nature, de se renseigner sur la conservation et de voir et toucher des animaux du monde entier, explique David Spacek, le directeur du site. Nous avons voulu aider le zoo car l’éducation et la conservation font partie des valeurs d’INEOS. »

    Les fonds ont été levés lors d’un concours de pêche à Port Lavaca, dont la pêche en mer jouit d’une réputation mondiale.

    L’événement inaugural a permis de lever 33 000 $, grâce à la contribution de plusieurs sous-traitants d’INEOS Nitriles. L’INEOS ICAN Foundation a également apporté sa pierre à l’édifice en apportant un soutien logistique, financier et comptable, ainsi qu’un accompagnement sur le plan du design et du marketing.

    « La fondation permet aussi aux donateurs de bénéficier de crédits d’impôt, précise Kathryn Shuler, sa directrice. Nous sommes ravis d’avoir apporté notre aide. » Les fonds levés lors du concours ont permis de financer d’autres initiatives, dont une bourse de deux ans pour les technologies de traitement à Victoria College, ainsi que la participation d’un enseignant local à une conférence nationale de formation professionnelle.

    Des cyclistes motivés lèvent des fonds pour des associations

    DES employés motivés travaillant sur plusieurs de nos sites à travers le monde ont parcouru plus d’un million de kilomètres à vélo en 21 jours, afin de récolter des fonds pour diverses associations. Parmi elles figure une fondation créée par Marc Herremans, un
    triathlète belge de renom paralysé à la suite d’un accident à vélo, alors qu’il s’entraînait pour les Championnats du monde d'Ironman.

    La To Walk Again Foundation vise à aider les athlètes handicapés à rester en forme dans l’espoir d’un éventuel remède à la paraplégie. Marc Herremans a commencé à s’entraîner en fauteuil roulant seulement trois mois après son accident. Il est devenu l’un des conférenciers motivateurs les plus sollicités dans le monde. L’équipe d’INEOS O&P Lillo a donné plusieurs milliers d’euros à la fondation d’Herremans. Au total, cette année, 2 540 employés de 32 pays ont participé au Tour de France Challenge annuel d’INEOS.

    En parallèle au « vrai » Tour de France, les 117 équipes ont fait travailler leurs jambes en calant des sorties avant, pendant et après le travail. Le Royaume-Uni a totalisé le plus de kilomètres (279 516), mais c’est l’équipe Lavera Blanc de France qui a été désignée grande vainqueuse. INEOS organise ce défi cycliste depuis 2017.

    Un site d’INEOS cherche à inspirer la génération à venir

    DES employés ont donné de leur temps et de leur énergie pour assurer le recrutement futur de nouveaux talents chez INEOS Acetyls, à Hull. Ils savent que l’entreprise a tout à gagner à recruter les meilleurs des meilleurs, et combien il est important de préparer la génération d’ingénieurs et de scientifiques de demain. C’est pourquoi ils participent régulièrement à des événements pour encourager les jeunes à s’orienter vers les disciplines STEM. « INEOS est un employeur important dans la région, et nous voulons montrer toute la diversité des opportunités professionnelles passionnantes que nous proposons » explique Ellie Westwood, responsable de la communication.

    Dans le passé, le personnel d’INEOS Acetyls, le plus gros producteur d’acide acétique, d’anhydride acétique et d’acétate d’éthyle d’Europe a participé à l’Humber STEM Event et à l’Humber Science Festival. Il a également soutenu le Women in Manufacturing and Engineering, un programme basé à Humber qui vise à donner envie aux jeunes filles et aux femmes de faire carrière dans le secteur de la fabrication et de l’ingénierie.

    Le site britannique s’est également associé à Hull & East Yorkshire Children’s University pour faire rêver les enfants de certains des quartiers les plus défavorisés de la ville.

    « Notre collaboration avec l’université est cruciale, car c’est pour nous l’occasion de contribuer à élargir les horizons des enfants des environs » affirme Westwood.

    2 minutes de lecture Numéro 28
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    Faire rêver

    DES enfants issus de foyers parmi les plus défavorisés du Royaume-Uni se voient offrir l’opportunité d’apprendre, de s’épanouir et d’acquérir des compétences qui leur auraient été inaccessibles. Ils participent à des sorties, assistent à des spectacles, apprennent le ballet, le basket ou le tennis, le piano ou le violon. Et les résultats sont époustouflants. Les proviseurs des 100 établissements participant à Forgotten 40, un projet novateur porté par INEOS, affirment que leurs élèves ont gagné en estime de soi, en résilience et en confiance, et sont plus enclins à apprendre.

    « Une sortie bowling n’a rien d’extravagant pour un enfant d’un foyer plus aisé, mais pour nos élèves, cela vaut tout l’or du monde » affirme Andrew Williams, proviseur de l’école primaire de Penrhys dans la vallée de Rhondda, au Pays de Galles.

    Le projet Forgotten 40 en est à sa quatrième année, sur un total prévu de sept ans. Une initiative lancée par INEOS, dont le président Sir Jim Ratcliffe a grandi dans un logement social à Failsworth, dans la banlieue de Manchester.

    En 2020, il a sollicité l’aide d’une équipe d’experts chevronnés après lecture de rapports troublants sur l’augmentation de la pauvreté chez les enfants britanniques Ces trois dernières années, les 100 établissements sélectionnés par INEOS ont chacun reçu plus de 60 000 £, dont l’utilisation est laissée à la sage appréciation des proviseurs, dans l’objectif d’améliorer le quotidien de leurs élèves par le biais de projets scolaires.

    Ces fonds ont ainsi permis d’investir dans des séances de thérapie particulière pour les élèves en difficulté, des petits-déjeuners pour tous, des cours de boxe pour évacuer le stress lié aux examens, ou encore des boutiques vendant des aliments et des articles domestiques à prix réduit. Ils ont aussi servi à financer des lits et des parures de lit pour des enfants qui n’en avaient pas.

    Comme l’explique Andrew, « si un enfant est fatigué parce qu’il a mal dormi ou n’a pas mangé, comment pourrait-il bien apprendre à l’école ? ». Les enseignants ont également pris conscience de l’intérêt d’impliquer les parents, en proposant des cours de cuisine en fin de journée, pour les aider à comprendre l’importance d’un régime sain et équilibré.

    L’école primaire de Bridge Hill, à Stockport, est l’un des établissements accompagnés par Forgotten 40.

    C’est là qu’a été scolarisée Angela Rayner, la VicePremière ministre du Royaume-Uni. Il n’était pas rare qu’elle aille à l’école le ventre vide.

    Bien que l’initiative soit financée par INEOS, elle est pilotée par une équipe de spécialistes bien au fait des difficultés auxquelles les proviseurs d’écoles primaires sont aujourd’hui confrontés.

    De leur expérience, Elaine et John Wyllie, Brian Padgett, Sheila Loughlin et Elaine Crotty savent que le quotidien d’un enfant peut entraver ses résultats scolaires.

    « La pauvreté infantile n’est pas un phénomène nouveau, explique Padgett, ex-proviseur et inspecteur de l’Ofsted [le service britannique d’inspection des écoles]. Cela a été et c’est encore une priorité des gouvernements qui se succèdent depuis 70 ans. »

    Il souligne néanmoins que les tentatives de s’attaquer au problème se sont concentrées sur ce qui se passe à l’école.

    « Personne ne s’en est pris aux causes profondes, à savoir ce qui se passe en dehors de l’école, affirme-t-il. Le quotidien des enfants à la maison a une influence sur tout le reste. Par exemple, si un parent est malade, a des soucis d’argent ou du mal à nourrir sa famille, son enfant sera lui aussi inquiet et ne sera pas dans de bonnes dispositions pour apprendre. »

    La démarche de l’équipe de Forgotten 40 est inédite. « En aidant les familles à vivre mieux au quotidien, nous aidons les enfants » explique Elaine Wyllie, qui a créé le Daily Mile lorsqu’elle était proviseure d’une école primaire de Stirling, en Écosse. Aujourd’hui, cette initiative simple soutenue par INEOS aide cinq millions d’enfants issus de 96 pays à garder la forme en courant régulièrement. Wyllie estime que la lutte contre les inégalités pourrait aider à combler les écarts de réussite à l’école. Pour elle, « s’attaquer uniquement aux écarts de réussite, c’est un peu comme allumer un feu sous un radiateur au lieu d’allumer la chaudière ».

    L’ex-député conservateur Seb Coe a déclaré que la logique de Forgotten 40 tombait sous le sens, car les proviseurs ont un lien fort avec leur communauté. D’après lui, « ils sont particulièrement bien placés pour identifier les obstacles à l’apprentissage, et œuvrer à les surmonter ».

    Le but du projet Forgotten 40 n’est pas d’envoyer des enfants à l’autre bout du monde pour effectuer des expéditions grandioses. L’objectif est de leur ouvrir les yeux sur le monde qui les entoure, et de leur montrer ce qui est à deux pas de chez eux.

    « Cela peut être une visite au musée du coin ou dans une galerie d’art où ils ne sont jamais allés, explique Padgett. En les y emmenant, nous leur montrons que ces endroits ne s’adressent pas qu’aux enfants fortunés. »  Au Royaume-Uni, les écoles les plus défavorisées se trouvent souvent dans d’anciennes régions industrielles au riche patrimoine.

    « Si ces enfants en prennent conscience, nous pourrons les aider à être fiers de leur communauté » poursuit-il.

    Chaque année, les proviseurs participant au projet se réunissent à Londres pour discuter de ce qui a fonctionné, ou non.

    « On ne s’attend pas à ce que toutes les initiatives portent leurs fruits, précise Elaine Crotty. Ce que nous voulons, c’est encourager les enseignants à prendre des risques, à tenter des choses. »

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    Les élèves inactifs : une préoccupation croissante pour les enseignants

    SELON une nouvelle étude, au Royaume-Uni, un grand nombre d’enseignants de primaire s’inquiètent de la mauvaise forme physique des élèves. Ils s’alarment du fait que les élèves sont de moins en moins actifs, et 52 % des enseignants interrogés lors d’un récent sondage estiment qu’un grand nombre de leurs élèves peineraient à courir un mile (1,6 km). Cette étude a été menée en amont d’une campagne télévisée nationale invitant tous les enfants britanniques à participer au Daily Mile. Une initiative simple, soutenue par INEOS et dont il est prouvé scientifiquement qu’elle améliore la forme physique et la concentration en classe. Selon Gordon Banks, le directeur mondial de la Daily Mile Foundation, « les bienfaits de l’activité physique chez les enfants ne font pas le moindre doute. Les enfants actifs sont en meilleure santé et plus heureux, ce qui se traduit par de meilleurs résultats à l’école ». Plus de cinq millions d’enfants issus de 98 pays participent régulièrement au Daily Mile, une invitation à marcher ou courir l’équivalent d’un mile (1,6 km) chaque jour.

    « Le succès du Daily Mile n’est plus à faire. Il montre que ça ne coûte pas cher de développer des habitudes de vie saines, que ce n’est pas forcément compliqué et que tout le monde peut participer » a déclaré Elaine Wyllie, à l’origine de cette initiative en 2012, lorsqu’elle était proviseure d’une école primaire en Écosse.

    La nouvelle étude a été menée par la Daily Mile Foundation. Sur les 501 enseignants sondés, beaucoup (73 %) s’inquiètent de voir que de nombreux élèves évitent autant que possible tout effort physique, même pendant les récréations, car ces mêmes élèves sont plus susceptibles de perturber les cours.

    Le bilan est différent du côté des établissements ayant adopté le Daily Mile : leurs enseignants font état d’une amélioration des comportements et de la concentration.

    « L’impact d’une hausse de l’activité physique est déjà visible dans les établissements qui participent au Daily Mile » affirme Wyllie. Selon une récente étude de Sport England, un mode de vie actif contribue aussi à prévenir l’apparition de maladies une fois adulte.

    « Ce rapport tombe à point nommé pour nous rappeler tous les bienfaits du sport et de l’activité physique, ainsi que son rôle unique dans la création de lien social » souligne Gordon Banks. Mais le rapport explique aussi que les communautés les plus pauvres souffrent de problèmes d’accès aux installations sportives.

    « Pour certains enfants, notamment ceux de communautés défavorisées, le milieu scolaire est la seule occasion pour eux de se dépenser, poursuit Gordon. C’est là qu’entre en jeu le Daily Mile. »

    Une étude précédente a montré que le Daily Mile fonctionne particulièrement bien auprès des populations scolaires défavorisées vivant en zone urbaine, avec de fortes inégalités sur le plan de la santé.

    Selon Banks, « cela fait du Daily Mile l’outil parfait pour transformer des enfants inactifs en participants actifs, ce qui n’est pas une mince affaire ».

    Il y a peu, la députée britannique Kim Leadbeater a participé au Daily Mile aux côtés d’enfants de Liverpool. Pour elle, il est primordial que le gouvernement britannique réfléchisse à des mesures bon marché et concrètes à promouvoir sans attendre. Elle estime que « le Daily Mile en est un formidable exemple ».

    Une étude qui donne matière à réfléchir

    UNE étude destinée à évaluer si le régime des enfants en pleine croissance est suffisamment riche en vitamine D est en
    cours en Italie, avec le soutien et l’aide financière d’INEOS. Des élèves de deux établissements du secondaire et un groupe de jeunes footballeurs se sont vu demander de consigner chaque jour ce qu’ils mangeaient pendant deux semaines.

    À présent, des chercheurs analysent les résultats pour vérifier si l’alimentation de ces 260 adolescent(e)s âgés de 13 et 14 ans contient suffisamment de vitamine D.

    « Ce projet fait écho à la culture d’INEOS, qui promeut un mode de vie sain, et témoigne de notre engagement en faveur de la nouvelle génération » explique Annalisa Lo lacono, qui travaille au service des RH d’INEOS Inovyn à Rosignano.

    Les enfants en pleine croissance ont besoin de vitamine D pour bien grandir, avoir un corps en bonne santé et des os solides. Un déficit en vitamine D peut entraîner divers symptômes : fatigue, dépression, perte d’appétit, douleurs osseuses. Or, la cause la plus courante de ce déficit est un régime inadapté.

    Au début du projet, des employés d’INEOS, qui parraine le club de football de Rosignano Solvay, se sont entretenus avec des enseignants et des parents pour leur présenter le programme de parrainage de certaines des meilleures équipes sportives au monde que mène INEOS, et leur expliquer pourquoi il est si important que les enfants aient un régime sain et équilibré.

    Les résultats du questionnaire sont en cours d’analyse par un professeur d’université et un biologiste de la nutrition. Ils seront transmis dans le courant de l’année aux parents, aux enseignants et aux acteurs du projet.

    « Les parents sont ravis car, à partir des questionnaires, les experts en nutrition pourront leur donner des informations qui les aideront à corriger le régime de leurs enfants, et à rectifier le déficit en vitamine D » souligne Juna Cavallini, responsable des RH et de la communication chez INEOS à Rosignano.

    2 minutes de lecture Numéro 28
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    Victoire à la Coupe Louis Vuitton

    LA Grande-Bretagne est désormais le Challenger of Record officiel pour la 38e Coupe de l’America. Le Royal New Zealand Yacht Squadron a accepté le défi du Royal Yacht Squadron, peu après qu’Emirates Team New Zealand a défendu avec brio son titre lors de la 37e Coupe de l’America à Barcelone. Car l’équipage d’INEOS Britannia n’a pas dit son dernier mot. Sa mission a toujours été (et reste) de gagner la Coupe de l’America pour la Grande-Bretagne.

    Il s’agissait de la deuxième fois qu’INEOS soutenait une campagne de la Coupe de l’America. En 2021, INEOS Britannia avait perdu contre Luna Rossa lors de la finale de la Prada Cup, ce qui a permis aux Italiens d’aller défier Emirates Team New Zealand pour la 36e Coupe de l’America à Auckland, en Nouvelle-Zélande.

    Mais cette année, c’est INEOS Britannia qui l’a emporté 7-4 face aux Italiens, décrochant ainsi la Louis Vuitton Cup, et le droit d’aller défier les Kiwis lors de la 37e Coupe de l’America à Barcelone.

    Bien qu’ils soient passés à côté l’Auld Mug tant convoité, les membres de l’équipage n’ont rien perdu de leur détermination.

    « C’est un fait, il y a eu des hauts et des bas, concède Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS.

    Mais le chemin de la réussite n’est jamais linéaire, encore moins facile. Il demande du temps, de la patience et de l’opiniâtreté. » Le Britannia est le fruit de la collaboration entre INEOS et l’écurie de Formule 1 MercedesAMG Petronas, qui a aidé à concevoir et développer ce voilier de 6,2 t dans un hangar à avions de l’aérodrome de Turweston, à Brackley, dans le Northamptonshire.

    Ce voilier est constitué de plus de 100 000 composants, tous modélisés et fabriqués individuellement. Après chaque course, l’équipe d’INEOS Britannia a épluché les données, optimisé ses technologies et affiné ses stratégies de navigation pour faire encore mieux.

    « Les progrès accomplis témoignent de la détermination sans faille de tous les membres de l’équipe » se félicite Sir Jim Ratcliffe.

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    Quelle bataille. Quel tournoi. Et ensuite ?

    À Barcelone, la Grande-Bretagne a dû renoncer à ses espoirs de remporter la Coupe de l’America pour la première fois depuis 173 ans. Les vaillants Néo-Zélandais, surnommés les All Blacks de la navigation, l’ont emporté 7-2 contre l’INEOS Britannia sur une mer d’huile, conservant ainsi l’Auld Mug et devenant la première équipe de l’histoire contemporaine à gagner trois fois d’affilée. « Nous savions qu’il serait difficile de les battre, mais je pense qu’ils ne s’attendaient pas à ce que nous ayons tant progressé » a déclaré Dylan Fletcher, le cotimonier pour la Grande-Bretagne.

    C’était la première fois en 60 ans qu’un yacht britannique participait à un duel lors de la Coupe de l’America, la première fois en 90 ans qu’un équipage britannique marquait des points lors de ce duel, et de la première fois qu’un équipage britannique remportait une Challenger Series.

    « Toutes ces premières montrent que cet équipage est la nouvelle référence de la navigation britannique » s’est félicité Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS.

    Le defender, Emirates Team New Zealand, a démarré en trombe en remportant les quatre premières courses (sur un maximum de treize).

    Puis le vent a semblé tourner lorsqu’INEOS (le Challenger of Record officiel) a remporté deux courses de suite pour remonter à 4-2. De l’avis du skipper Sir Ben Ainslie, « au vu des conditions difficiles, on ne peut qu’applaudir l’équipage pour ces deux victoires ».

    Lors de la première de ces deux courses, les Néo-Zélandais ont abaissé leurs foils puis peiné à les relever. La moindre erreur de la part de l’équipage britannique aurait changé l’issue de la course, mais INEOS Britannia a fait preuve d’une belle maîtrise et a su maintenir le cap grâce à des manœuvres irréprochables. Les Britanniques ont ainsi franchi la ligne d’arrivée une minute et dixhuit secondes avant leurs adversaires.

    La course suivante s’est jouée au coude à coude, mais les Britanniques ont pris la tête au départ et ont fini par franchir la ligne d’arrivée sept secondes avant les Kiwis.

    Après la course, Leigh McMillan, régleur de voiles d’INEOS Britannia, a déclaré : « Nous avons hâte de reprendre la mer, de maintenir la pression et de continuer sur cette lancée ». Malheureusement, l’équipage d’Emirates Team New Zealand s’est montré impeccable dans son exécution et a remporté les deux courses suivantes avec un vent favorable, creusant l’écart à 6-2.

    Pour les Kiwis, c’était la balle de match. Pour les Britanniques, c’était quitte ou double. Georgie Ainslie a rappelé à son mari Ben l’épisode de San Francisco, en 2013 : le tacticien avait alors aidé l’Oracle Team USA à renverser la vapeur malgré un écart de 8 à 1, et à remporter la Coupe de l’America. L’une des plus belles remontées de l’histoire du sport. Contre la Nouvelle-Zélande.

    Mais cette fois-ci, il n’en fut rien. Malgré un départ tonitruant pour les Britanniques, les Néo-Zélandais ont vite inversé la tendance et pris une avance de 200 m dès le premier virage.

    Ainslie avait promis que son équipage se battrait jusqu’au bout, si bien que sur le troisième tronçon INEOS Britannia avait réduit l’écart à un petit mètre. Mais l’équipage n’a réussi à reprendre le dessus et à dépasser les Kiwis, se contentant de les talonner.

    « Lors de la finale, nous avons réussi quelques beaux coups, mais c’est le meilleur équipage qui a fini par l’emporter » concède Ainslie.

    Lors de la cérémonie de remise des prix, Bernard Arnault, PDG de Louis Vuitton, a déclaré qu’INEOS Britannia s’était vaillamment battu.

    « Vous avez repoussé les limites et fait preuve de résilience. Vous n’avez jamais cessé d’y croire, à nous de nous en inspirer » a-t-il dit. Selon ses mots, la Coupe de l’America, créée en 1851 au Royaume-Uni, est une incarnation de l’ingéniosité humaine et du travail d’équipe, une source d’inspiration pour les futurs marins. « C’est bien plus qu’une simple course » a-t-il affirmé.

    « La Coupe de l’America est la définition même du sport d’équipe, et je suis extrêmement fier que l’équipage ait été aussi proche de son but. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de nous. » – Sir Ben Ainslie

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    INEOS réalise des investissements stratégiques pour doper l’approvisionnement en gaz du Royaume-uni et accompagner la transition énergétique

    LA production du champ de gaz de Breagh, exploité par INEOS en mer du Nord, a atteint un record. Cette hausse de la production
    va permettre d’assurer l’approvisionnement domestique en gaz des foyers et de l’industrie britanniques pendant des années, et de stabiliser les prix. Elle fait suite à la décision d’INEOS d’investir dans un compresseur à alimentation électrique à l’usine de traitement du gaz de Teesside. Pour David Bucknall, PDG d’INEOS Energy, « nous sommes dans une période critique pour l’approvisionnement en gaz du Royaume-Uni, car l’hiver approche ».

    Cet investissement est également crucial pour la transition énergétique, car un compresseur à alimentation électrique est plus respectueux de l’environnement.

    « À l’origine, nous comptions installer un compresseur au gaz, mais après analyse de l’impact carbone, nous avons opté pour un modèle à alimentation électrique » explique Bucknall.

    Ce compresseur, qui tourne désormais nonstop, a déjà permis une hausse de la production

    « Il joue le rôle de pompe pour diminuer la pression dans le pipeline et extraire plus de gaz du champ de Breagh. Le rythme de production quotidien a plus que doublé par rapport à avant » confie Bucknall. Le gaz issu du champ de Breagh est transporté par un pipeline de 110 km jusqu’à l’usine de Teesside à Seal Sands, où il est traité puis injecté dans le système national de transmission.

    « Ce projet est un bel exemple de ce qui est possible quand les acteurs du secteur de l’énergie collaborent » a déclaré Sayma Cox, PDG de North Sea Midstream Partners, propriétaire et exploitant
    de l’usine de traitement. Et d’ajouter : « Je tiens à remercier INEOS qui nous a permis de contribuer à une forte hausse de l’approvisionnement du Royaume-Uni en gaz domestique. »

    INEOS est devenue propriétaire du champ de gaz de Breagh lorsqu’elle a racheté les champs de gaz dans la partie britannique de la mer du Nord qui appartenaient à la société allemande DEA

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    INEOS Acetyls signe un accord non contraignant avec une entreprise indienne, qui pourrait déboucher sur une hausse de la production de produits chimiques vitaux

    INEOS Acetyls envisage de construire une nouvelle usine d’envergure mondiale en Inde pour augmenter la production d’un produit chimique utilisé pour la cuisson, le nettoyage, les médicaments et l’alimentation. Cette usine d’acide acétique serait construite en partenariat avec Gujarat Narmada Valley Fertilizers & Chemicals Ltd sur son site de Bharuch, dans l’État du Gujarat.

    Un partenariat technologique lie les deux entreprises depuis près de 30 ans. Elles viennent de signer un accord non contraignant pour réfléchir à la construction de cette nouvelle usine, et ont créé une coentreprise pour atteindre cet objectif d’ici 2028.

    « Nous sommes ravis de travailler sur ce nouveau projet avec notre partenaire GNFC, a déclaré David Brooks, PDG d’INEOS Acetyls. L’Inde est un marché à fort potentiel de croissance pour nos produits sur les années à venir ».

    L’usine produirait chaque année 600 000 t d’acide acétique, et aiderait l’Inde à réduire sa dépendance aux importations.

    « À l’heure actuelle, nous importons 85 % de l’acide acétique dont nous avons besoin » explique Pankaj Joshi, directeur général de GNFC, qui est actuellement le seul producteur d’acide acétique en Inde.

    La hausse de la production d’acide acétique permettrait à l’Inde d’étiqueter davantage de produits « Made in India ».

    Brooks souligne que les investissements d’INEOS augmenteraient la production locale d’acide acétique dont le pays a tant besoin.

    INEOS Acetyls est le premier producteur mondial d’acide acétique. L’entreprise compte huit sites de production en Europe, aux États-Unis et en Asie. Son site de Saltend Chemicals Park à Hull, au Royaume-Uni, est le plus gros producteur d’acide acétique, d’anhydride acétique et d’acétate d’éthyle d’Europe. INEOS Acetyls America est également un fournisseur majeur d’acide acétique et d’anhydride acétique en Amérique du Nord et du Sud, et ce depuis plus de 45 ans.

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    À Lavéra, les investissements stratégiques d’INEOS vont dans le sens de la compétitivité et de la durabilité

    VOILÀ des années que des employés travaillent sur le complexe pétrochimique de Lavéra (France), lieu d’une collaboration entre INEOS et TotalEnergies. Vingt-deux ans, dans le cas de Laure Huyghues des Etages. Désormais, elle travaille exclusivement pour INEOS O&P South, depuis qu’INEOS a fait l’acquisition, cette année, des parts de TotalEnergies dans la coentreprise.

    Pour Xavi Cros, le PDG, le rachat de la participation à 50 % du géant français de l’énergie dans les activités de vapocraquage, de polypropylène, de produits aromatiques et de stockage du naphta était une évolution logique de la stratégie d’INEOS, malgré la baisse de la demande en produits chimiques en Europe.

    « Nous sommes convaincus que c'est dans l'intérêt de nos clients, de nos employés et d'INEOS, car cela nous permet d'apporter les améliorations nécessaires » a-t-il déclaré.

    En revanche, la transition n’a pas été évidente pour le personnel.

    « J’étais inquiète, confie Laure. Jusque-là, j’étais vraiment dans ma zone de confort ». Mais depuis la fin de la coentreprise, ses craintes se sont envolées.

    « Techniquement, mon travail n’a pas changé, explique-t-elle. Ce qui a changé, c’est la manière dont INEOS aborde les problèmes. Il y a une vraie cohésion, une volonté de trouver des solutions ». Elle apprécie également la transparence dont fait preuve INEOS dans la prise de décisions.

    « J’ai une meilleure vue d’ensemble des opérations, ce qui me donne le sentiment d’être impliquée dans quelque chose de très grand » affirme-t-elle.

    Les deux entreprises avaient monté une coentreprise en 2005 lorsqu’INEOS avait racheté le site de Lavéra à BP.

    Mais dorénavant, INEOS O&P South est le seul responsable de la gestion des activités de stockage de naphta, de vapocraquage, de polypropylène et des produits aromatiques, ainsi que d’autres infrastructures sur le site de Lavéra, dont le réseau de transport d’éthylène de TotalEnergies en France. C’est une belle opportunité, et l’occasion d'améliorer notre compétitivité et d’assurer notre avenir en veillant à ce que nos activités soient adaptées au XXIe siècle sur le plan écologique.

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    INEOS Inovyn investit fortement dans la transition vers une industrie durable en produisant du PVC avec de l’énergie photovoltaïque

    INEOS Inovyn investit fortement dans la transition vers une industrie durable en produisant du PVC avec de l’énergie photovoltaïque

    L’ÉNERGIE issue du soleil sert désormais à produire une partie du PVC de l’usine d’INEOS à Jemeppe, en Belgique. Cette électricité provient d’un des plus grands parcs éoliens du pays, construit par PerPetum Energy et Green4Power pour la consommation d’INEOS Inovyn. « Ce projet est bien plus qu’un simple investissement dans des infrastructures durables, a déclaré

    Cécile Neven, ministre régionale de l'Énergie et du Plan Air-Climat du gouvernement wallon. Il incarne la détermination d’INEOS Inovyn, un acteur majeur de l’industrie chimique, à faire tout son possible pour atteindre nos objectifs climatiques. »

    Les 90 000 panneaux photovoltaïques en Wallonie couvrent une superficie équivalente à 56 terrains de football et peuvent produire 60 MW d’électricité renouvelable.

    Les nouvelles gammes de chlore-alcali ultra bas carbone et de PVC NEOVYNTM bas carbone d’INEOS Inovyn seront produites à partir d’énergie photovoltaïque, afin de créer des produits à base de PVC à l’empreinte carbone 37 % inférieure à la moyenne du secteur en Europe, et jusqu’à 70 % pour la soude caustique. Geir Tuft, PDG de l’entreprise, a déclaré qu’INEOS Inovyn réduirait ainsi ses propres émissions de CO2  de 14 000 t, en plus d’aider ses clients à remplir leurs objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, en proposant une solution bas carbone à leurs marchés.

    Plus de 100 personnes ont assisté à l’inauguration officielle du parc éolien, dont la viceprésidente du Parlement européen, Sophie Wilmès. Selon Tuft, « les programmes d’accompagnement qui stimulent les investissements dans une énergie propre, abondante et compétitive sont indispensables pour la pérennisation de l’industrie européenne ».

    Les plastiques européens sont confrontés à un déficit de compétitivité par rapport aux États-Unis et à la Chine, en raison des coûts élevés de l’énergie, de matières premières moins compétitives et d'un contexte réglementaire compliqué.

    « Des mesures sont nécessaires pour préserver la compétitivité de notre industrie et éviter que l'Europe ne devienne dépendante des importations en provenance de l'étranger », indique Geir Tuft. Il ajoute : « Notre nouveau parc éolien témoigne de l’importance, pour l’indispensable transition européenne vers la neutralité carbone, des partenariats entre le secteur privé et les pouvoirs publics. »

    Le nouveau parc éolien fait appel à des panneaux nouvelle génération au rendement accru. Il est relié à l’usine de Jemeppe par une ligne électrique enterrée, et ne passe donc pas par le réseau électrique public pour transporter l’électricité.

    « À travers ce projet, INEOS Inovyn confirme sa position de leader du secteur » affirme Philippe Taranti, directeur du site de Jemeppe pour INEOS Inovyn.

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    Feu vert pour Greensand

    INEOS et ses partenaires visionnaires ont créé une nouvelle industrie, née de la nécessité d’atténuer les effets du changement climatique. Ensemble, Harbour Energy, Nordsøfonden et INEOS, l’exploitant au quotidien, ont adopté une décision d’investissement définitive qui a fait entrer le projet « Greensand Future » dans sa phase commerciale. Cette décision ouvre la voie aux investissements dans la chaîne de valeur de ce projet de captage et de stockage de carbone, qui devraient dépasser les 150 millions de dollars.

    « C’est un tournant pour le captage et le stockage du carbone, a déclaré Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS. Le stockage du carbone est un bien meilleur moyen de décarboner l’Europe que la désindustrialisation, qui ne fait que déplacer le problème sans le régler et détruit des emplois. Nos investissements dans Greensand vont contribuer à ancrer la planète et l’économie dans la durabilité. »

    Les premières livraisons de CO2 sur la plateforme Nini, gérée par INEOS, sont attendues d’ici fin 2025. Là, elles seront injectées dans un gisement de pétrole tari, 1 800 m sous le plancher océanique. Dans un premier temps, 400 000 t de CO2 par an (issues principalement de producteurs de biométhane) seront stockées sous terre en permanence, avec un potentiel de huit millions de
    tonnes par an d’ici 2030.

    « Nous avons une longue liste de clients intéressés » a déclaré Mads Gade, responsable d’INEOS Danemark et directeur commercial d’INEOS Energy, l’exploitant et partenaire principal de Greensand. Le CO2 de la première phase de Greensand Future sera capté et liquéfié dans des usines danoises de production de biométhane, acheminé vers le port d’Esbjerg puis transporté par Royal Wagenborg jusqu’à la plateforme d’INEOS, dans la partie danoise de la mer du Nord.

    « Il s’agit de gaz qui aurait été libéré dans l’atmosphère » indique Gade. Selon la Commission européenne, si l’UE veut atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, elle doit porter ses capacités de stockage du carbone à 250 millions de tonnes de CO2 par an d’ici 2040.

    « Avec Greensand Future et la création de toute une chaîne de valeur, nous envoyons un message fort aux émetteurs danois et européens qui s’intéressent aux projets de captage à grande échelle : oui, c’est possible » a déclaré David Bucknall, PDG d’INEOS Energy. L’an dernier, INEOS a prouvé qu’il était possible de capter, transporter et stocker du CO2 en pleine mer : une première mondiale.

    « Le Danemark est passé dans le peloton de tête du CSC lorsque nous avons stocké ce CO2 en mer du Nord » souligne Gade. Entreprises danoises et internationales, instituts de recherche, universités et start-ups : au total, vingt-trois partenaires composent le consortium qui a travaillé sur le projet Greensand, sous l’égide d’INEOS.

    Tous en ont retiré un précieux savoir sur le captage et le stockage du carbone.

    « Greensand Future capitalise sur les enseignements tirés du projet pilote Greensand, affirme Knuckall. Et il prépare le terrain pour que le captage et le stockage du carbone contribuent de façon viable et cruciale à la neutralité carbone au Danemark, en Europe et au-delà. »

    Pour Greensand, une part d’un gâteau de 4,8 milliards d’euros

    L’UE va investir pas moins de 4,8 milliards d’euros dans des projets innovants de réduction des émissions. Et le projet de captage et de stockage du carbone de Greensand en fait partie. En octobre, ce projet danois pionnier, porté par INEOS, a été retenu par le Fonds pour l’innovation européen.

    « C’est une excellente nouvelle. Cela montre que l’UE a conscience de l’aspect novateur et pionnier de notre projet » s’est félicité Mads Gade, responsable d’INEOS Danemark et directeur commercial d’INEOS Energy, le partenaire principal du projet Greensand.

    Sur plus de 300 projets soumis, l’UE a accepté d’en financer 85 (un record) dans 18 pays. Au total, ils devraient réduire les émissions de CO2 d’environ 476 millions de tonnes sur leurs dix premières années d’exploitation. La signature de l’accord de subvention entre le projet Greensand et l’Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l’environnement est prévue pour les mois qui viennent.

    Deux rois assistent à un moment historique

    DES navires vont être spécialement construits pour transporter de grandes quantités de CO2 indésirable jusqu’à la plateforme Nini d’INEOS, dans la partie danoise de la mer du Nord. Ces navires, construits par Royal Wagenborg, propriété de la famille royale néerlandaise, joueront un rôle crucial dans l’industrialisation du CSC. Pour David Bucknall, PDG d’INEOS Energy,

    « le manque de transporteurs spécialisés dans le CO2 a freiné le développement de projets de CSC en Europe. Cette collaboration entre INEOS et Royal Wagenborg est un tournant majeur pour les objectifs climatiques de l’UE ».

    L’accord historique entre les deux entreprises a été signé sous les auspices du roi du Danemark et du roi Willem-Alexander des Pays-Bas.

    « Cet accord témoigne de l’importance qu’accordent INEOS, Royal Wagenborg et les gouvernements néerlandais et danois à un avenir durable et bas carbone » affirme Bucknall.

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  • Dans les manchettes

    Fabriqué à Stoke

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