Inch Magazine

L'attrait de l’Orient

Les employés d'INEOS découvrent que Shanghai est pleine de surprises lorsqu'ils commencent à travailler en Chine
4
min
2024

SHANGHAI est la plus grande ville de Chine. Elle abrite plus de 26 millions d'habitants, le plus haut bâtiment de Chine, le train le plus rapide du monde, le plus long réseau de métro et la plus grande station de ski couverte. Elle accueille également de plus en plus d'employés d'INEOS qui s'installent en Chine à la suite des accords d'investissement et de joint-venture conclus par INEOS avec l'entreprise publique SINOPEC. David Thompson est l’un d’eux. Il est aujourd'hui PDG d'INEOS Olefins & Polymers Asia.

Il s'est installé à Shanghai à l'été 2023 avec sa femme et espère que d'autres suivront son exemple.

Mel Smythe, John Archer, Dirk Heilman et Ghislain Decadt font également partie des personnes qui occupent de nouveaux postes en Chine.

« On se fait très vite à la vie ici », déclare John Archer, directeur général de la chaîne d'approvisionnement pour Shanghai SECCO Petrochemical Company Ltd. « Ce n'est pas un endroit difficile à vivre, c'est juste différent. »

Mel Smythe, qui travaille pour INEOS depuis plus de 20 ans, a récemment déménagé à Tianjin après avoir été nommée directrice commerciale PEHD chez INEOS SINOPEC Tianjin Petrochemicals Ltd.

Elle a été chargée de la mise en place des activités.

« Il est très rare, dans ce secteur, d'avoir l'occasion de participer à la mise en place d'une organisation et d'une entreprise dans son ensemble, de la base au sommet, et c'est passionnant », affirme-t-elle. « C'est une opportunité qui ne se présente qu'une fois dans une carrière. »

Grande voyageuse, fascinée par les différentes cultures, elle déclare qu'elle ne pouvait pas résister à l'opportunité d'expérimenter la vie en Chine.

« J'avais quelques idées préconçues sur ce que ce serait, mais j'ai été agréablement surprise », déclare-t-elle.

« Les choses sont différentes, mais ce n'est pas toujours négatif. Il suffit de venir avec l'esprit ouvert. »

Ghislain Decadt, 67 ans, a quitté sa retraite pour s'installer en Chine après qu'on lui a demandé de partager son expérience considérable en tant que directeur des opérations chez INEOS afin d'améliorer la sécurité, les performances et la fiabilité des opérations à SECCO.

Mais David Thompson espère que de jeunes diplômés ou d'autres jeunes cadres saisiront également l'opportunité de venir en Chine et de contribuer au développement de l'entreprise.

« Si vous voulez venir ici, nous sommes impatients de vous rencontrer, car nous avons beaucoup d'opportunités », déclare-t-il.

« Shanghai est un endroit merveilleux. C'est une ville prospère, dynamique et très sûre, car il n'y a pas de criminalité. Les gens travaillent dur, mais ils savent aussi s’amuser ».

John Archer, qui se rendait régulièrement en Chine lorsqu'il travaillait pour INEOS Trading & Shipping, s'est finalement installé à Shanghai avec sa femme Alexandra et leur chien Wilma après avoir accepté un nouveau poste au sein de l'entreprise.

« Le soutien d'INEOS a été très précieux, car c’est un grand changement », déclare-t-il.

Il précise que la langue constitue parfois un obstacle, mais que des interprètes sont présents sur place.

« C'est différent », ajoute-t-il. « Les modes de communication et de gestion sont différents et nous devons nous y adapter, mais on ne peut pas remettre en question l'éthique de travail de mes collègues chinois. Ils sont très, très dévoués. »

Il encourage lui aussi ses collègues à saisir les opportunités en Chine.

« Venez parler aux personnes qui ont travaillé ici », enjoint-il. « Je l'ai fait et personne ne l'a décrit comme une expérience négative. Tous ont dit que c'était l’un des endroits les plus sympas où ils aient vécu à l’étranger. »

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Contrats avec la Chine

Au cours des 40 dernières années, la Chine a changé plus rapidement que n'importe quel autre pays du monde. Cette nation autrefois pauvre et isolée, qui compte plus de 1,3 milliard d'habitants, est aujourd'hui la deuxième économie mondiale. En 1980, elle ne produisait que 2 % des biens économiques mondiaux ; aujourd'hui, elle en produit près de 30 %. Et bien que l'économie chinoise ralentisse, elle continue de croître. « Tout est relatif », a déclaré Tom Crotty, directeur de la communication d'INEOS. « La croissance pourrait être ramenée à 3 ou 4 %, mais nous, en Occident, serions prêts à tout pour cela. » Cependant, de nombreux Occidentaux continuent de se méfier de la Chine et la considèrent comme une menace en raison de ses ambitions de devenir une superpuissance technologique et économique mondiale. Ce point de vue contrarie David Thompson, qui s'est installé en Chine après avoir été nommé PDG d'INEOS Olefins & Polymers Asia. « La vie ici est tellement différente de ce que racontent les médias occidentaux », constate-t-il. « Même s'il s'agit d'un régime communiste et que les choses sont contrôlées, elles le sont avec le soutien de la population, qui voit les avantages qui en découlent. » Et il y a des opportunités pour tous. « Si vous êtes un jeune ingénieur qui cherche à acquérirrapidement la meilleure des expériences, il n'y a rien de mieux qu'INEOS en Chine », affirme David Thompson. « Tous ceux qui nous rejoignent ont la possibilité de participer à la construction de quelques-unes des usines d'ingénierie les plus avancées au monde sur le plan technologique. » Environ 40 % de l'industrie chimique mondiale est aujourd'hui basée en Chine. INEOS est présent, tout comme Dow et BASF. « Si vous voulez jouer un rôle important sur le marché mondial, vous devez investir en Chine, sinon vous n'aurez pas d'avenir », affirme Tom Crotty. « Certaines entreprises restent en retrait et je suis sûr que certains nous considèrent comme naïfs, mais notre approche est différente. » Elle repose sur la confiance. « Il faut du temps pour établir la confiance », déclare Tom Crotty. « Mais, comme dans toute relation, il faut avoir confiance, sinon autant s’en aller. » En 2014, cette confiance a été mise à l'épreuve lorsqu'INEOS a poursuivi la société pétrolière et pétrochimique publique chinoise SINOPEC et certaines de ses entreprises associées pour avoir prétendument violé des brevets. Le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a déclaré dans un communiqué à l'époque : « Nous sommes disposés à apporter nos meilleures technologies à la Chine, mais nous avons besoin de savoir qu'elles seront protégées. » INEOS, qui entretenait par ailleurs d'excellentes relations avec SINOPEC et la Chine, a gagné le procès et, selon Tom Crotty, le respect de SINOPEC. Depuis lors, les deux entreprises ont renforcé leurs liens. En 2021, INEOS a créé des joint-ventures avec la plus grande entreprise pétrochimique de Chine après avoir racheté les activités mondiales de BP dans le domaine des acétyles et des aromatiques pour un montant de 5 milliards de dollars. L'année suivante, INEOS a signé avec SINOPEC trois contrats consécutifs d'une valeur totale de 7 milliards de dollars. INEOS possède désormais 50 % de deux énormes complexes pétrochimiques - l'un à Shanghai, l'autre à Tianjin - et a investi dans deux instituts de recherche et de développement. Les dernières joint-ventures avec SINOPEC permettront d'augmenter la production de polyéthylène haute densité (PEHD) et d'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) afin de répondre aux besoins du marché intérieur chinois en pleine expansion. « Nous ne venons pas d'entrer sur le marché », déclare David Thompson. « Nous sommes entrés sur le marché de façon importante. Et c'est un gros investissement pour les deux parties. » Au total, les deux entreprises exploiteront conjointement trois unités d’ABS, qui produiront plus d'un million de kilotonnes d'acrylonitrile-butadiène-styrène par an. L'une des usines d'ABS a déjà été construite par INEOS Styrolution à Ningbo, et elle constitue maintenant une autre des joint-ventures avec SINOPEC. Une deuxième est en cours de construction à Tianjin, dotée des technologies les plus récentes, et elle sera l'une des usines les plus performantes au monde. L'emplacement de la troisième usine d'ABS, qui s'appuiera également sur la technologie de pointe d'INEOS, n'a pas encore été arrêté. INEOS et SINOPEC construiront également une nouvelle usine à Tianjin pour fabriquer du polyéthylène haute densité, et deux autres sont prévues. « La Chine est un pays qui ne cesse de croître », déclare Andrea Vittone, vice-président chargé du PEDH chez INEOS SINOPEC Tianjin Petrochemicals Ltd. « Elle construit de nouvelles villes et de nouvelles infrastructures et remplace les anciennes canalisations par de nouvelles, fabriquées en PEHD. » INEOS est présente en Chine - sous une forme ou une autre - depuis des années. En 2011, elle a commencé à resserrer ses liens en acceptant de vendre à PetroChina 50 % de son entreprise de raffinage à Grangemouth, en Écosse, et à Lavéra, en France. « L'intérêt d'INEOS pour la Chine existe depuis le début », déclare David Thompson. En 2005, lorsqu'INEOS a acheté les actifs chimiques de BP pour 9 milliards de dollars - une opération qui a transformé les activités d'INEOS du jour au lendemain -, elle espérait que BP vendrait également sa participation de 50 %dans SECCO. Mais bien qu'INEOS ait acquis un bureau de vente à Shanghai dans le cadre de cet accord, BP a conservé sa part de 50 %. « Nous avons été déçus de ne pas pouvoir l’acquérir, mais BP n'a pas voulu nous le vendre », confie Tom Crotty. Douze ans plus tard, BP l'a vendu - à SINOPEC - pour 1,7 milliard de dollars. INEOS affirme qu'elle continuera à rechercher des opportunités en Chine. « L'entreprise dans son ensemble est constamment à l'affût d'opportunités », affirme David Thompson. 40 % Environ 40 % de l'industrie chimique mondiale est aujourd'hui basée en Chine NINGBO Usine de fabrication d'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) d'envergure mondiale INEOS Styrolution, leader mondial des produits de styrène, a construit une usine d'ABS d’envergure mondiale à Ningbo. La Chine est le plus grand marché au monde pour l’ABS et l nouvelle usine d'INEOS produira 600 000 tonnes d'ABS par an. TIANJIN Craqueur d’éthane d’une capacité de 1,2 million de tonnes INEOS a pris une participation de 50 % dans le projet d'éthylène Tianjin Nangang de SINOPEC en vue de construire un craqueur d'éthane d'une capacité de 1,2 million de tonnes. Usine de fabrication d'acrylonitrilebutadiène-styrène (ABS) Les deux entreprises ont également signé un accord de joint-venture pour la construction d'une nouvelle usine d'acrylonitrile-butadiène-styrène sur le site. La nouvelle usine d'ABS pourra produire 300 000 ktpa. Usine de production de polyéthylène haute densité (PEHD) Elles prévoient de créer une troisième joint-venture à parts égales pour construire une nouvelle usine de production de PEHD (polyéthylène haute densité) d’une capacité de 500 ktpa à Tianjin. SHANGHAI SECCO Petrochemical Company Limited INEOS a acquis 50 % de Shanghai SECCO Petrochemical Company Limited. SECCO a une capacité de 4,2 millions de tonnes de produits pétrochimiques, dont l'éthylène, le propylène, le polyéthylène, le polypropylène, le styrène, le polystyrène, l'acrylonitrile, le butadiène, le benzène et le toluène. LES ENTREPRISES MANUFACTURIÈRES D’INEOS EN CHINE INEOS O&P Asia INEOS Styrolution INEOS Acetyls INEOS Aromatics INEOS Composites LES ENTREPRISES NON-MANUFACTURIÈRES D’INEOS EN CHINE INEOS Electrochemical Solutions INEOS Oxide INEOS Polyolefin Catalyst INEOS Trading and Shipping INEOS Inovyn INEOS Automotive

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L'attrait de l’Orient

SHANGHAI est la plus grande ville de Chine. Elle abrite plus de 26 millions d'habitants, le plus haut bâtiment de Chine, le train le plus rapide du monde, le plus long réseau de métro et la plus grande station de ski couverte. Elle accueille également de plus en plus d'employés d'INEOS qui s'installent en Chine à la suite des accords d'investissement et de joint-venture conclus par INEOS avec l'entreprise publique SINOPEC. David Thompson est l’un d’eux. Il est aujourd'hui PDG d'INEOS Olefins & Polymers Asia. Il s'est installé à Shanghai à l'été 2023 avec sa femme et espère que d'autres suivront son exemple. Mel Smythe, John Archer, Dirk Heilman et Ghislain Decadt font également partie des personnes qui occupent de nouveaux postes en Chine. « On se fait très vite à la vie ici », déclare John Archer, directeur général de la chaîne d'approvisionnement pour Shanghai SECCO Petrochemical Company Ltd. « Ce n'est pas un endroit difficile à vivre, c'est juste différent. » Mel Smythe, qui travaille pour INEOS depuis plus de 20 ans, a récemment déménagé à Tianjin après avoir été nommée directrice commerciale PEHD chez INEOS SINOPEC Tianjin Petrochemicals Ltd. Elle a été chargée de la mise en place des activités. « Il est très rare, dans ce secteur, d'avoir l'occasion de participer à la mise en place d'une organisation et d'une entreprise dans son ensemble, de la base au sommet, et c'est passionnant », affirme-t-elle. « C'est une opportunité qui ne se présente qu'une fois dans une carrière. » Grande voyageuse, fascinée par les différentes cultures, elle déclare qu'elle ne pouvait pas résister à l'opportunité d'expérimenter la vie en Chine. « J'avais quelques idées préconçues sur ce que ce serait, mais j'ai été agréablement surprise », déclare-t-elle. « Les choses sont différentes, mais ce n'est pas toujours négatif. Il suffit de venir avec l'esprit ouvert. » Ghislain Decadt, 67 ans, a quitté sa retraite pour s'installer en Chine après qu'on lui a demandé de partager son expérience considérable en tant que directeur des opérations chez INEOS afin d'améliorer la sécurité, les performances et la fiabilité des opérations à SECCO. Mais David Thompson espère que de jeunes diplômés ou d'autres jeunes cadres saisiront également l'opportunité de venir en Chine et de contribuer au développement de l'entreprise. « Si vous voulez venir ici, nous sommes impatients de vous rencontrer, car nous avons beaucoup d'opportunités », déclare-t-il. « Shanghai est un endroit merveilleux. C'est une ville prospère, dynamique et très sûre, car il n'y a pas de criminalité. Les gens travaillent dur, mais ils savent aussi s’amuser ». John Archer, qui se rendait régulièrement en Chine lorsqu'il travaillait pour INEOS Trading & Shipping, s'est finalement installé à Shanghai avec sa femme Alexandra et leur chien Wilma après avoir accepté un nouveau poste au sein de l'entreprise. « Le soutien d'INEOS a été très précieux, car c’est un grand changement », déclare-t-il. Il précise que la langue constitue parfois un obstacle, mais que des interprètes sont présents sur place. « C'est différent », ajoute-t-il. « Les modes de communication et de gestion sont différents et nous devons nous y adapter, mais on ne peut pas remettre en question l'éthique de travail de mes collègues chinois. Ils sont très, très dévoués. » Il encourage lui aussi ses collègues à saisir les opportunités en Chine. « Venez parler aux personnes qui ont travaillé ici », enjoint-il. « Je l'ai fait et personne ne l'a décrit comme une expérience négative. Tous ont dit que c'était l’un des endroits les plus sympas où ils aient vécu à l’étranger. »

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L'Europe avance en somnambule vers un cauchemar

Il est nécessaire de prendre des mesures URGENTES pour empêcher l'Europe d’avancer en somnambule vers la délocalisation de son industrie chimique, de ses emplois et de ses investissements. Le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a prévenu que si la Commission européenne ne s'attaquait pas à la flambée des coûts de l'énergie, aux lourdes taxes carbone et n'encourageait pas l'investissement dans de nouvelles usines chimiques, il ne resterait plus grand-chose d'une industrie qui revêt une importance stratégique pour la sécurité de l'Europe. « La pétrochimie européenne a longtemps été laissée pour compte par les États-Unis, la Chine et le Moyen-Orient parce qu'elle a du mal à être compétitive », a-t-il déclaré aux dirigeants du secteur réunis lors d'un sommet de l'industrie européenne à Anvers. L'industrie chimique européenne était autrefois la plus importante au monde. Bien qu'elle ait perdu du terrain au fil des ans au profit de la Chine, des États-Unis et du Moyen-Orient, elle reste l'un des secteurs les plus importants d'Europe, avec un chiffre d'affaires de mille milliards d'euros et 20 millions d'emplois. Mais Sir Jim Ratcliffe craint que cela ne change très facilement si la Commission européenne ne comprend pas ce qui est en jeu. « L'industrie chimique produit un grand nombre de matières premières extrêmement importantes pour toutes les entreprises manufacturières d'Europe », a-t-il affirmé. « Elle assure une sécurité d'approvisionnement dont l'importance stratégique pour l'Europe va bien au-delà de la simple taille du secteur de la chimie ». Lors du récent sommet, il a mis en lumière les problèmes auxquels l'industrie est confrontée et a fait part de son expérience directe des difficultés rencontrées pour obtenir le feu vert à un investissement de 4 milliards d'euros dans une usine de produits chimiques de qualité supérieure utilisant les meilleures technologies. Il s’agit de Project One, l’un des plus gros investissements dans le secteur chimique européen depuis une génération. Mais un an après le début des travaux, alors que 10 000 personnes étaient employées dans le monde entier pour ce projet, le permis a été retiré en raison des émissions d'azote de l'usine. « Les émissions équivalaient à un barbecue familial dans une réserve naturelle une fois par an », a-t-il affirmé. Sir Jim Ratcliffe a déclaré que les coûts élevés de l'énergie et les taxes carbone tuaient l'industrie et faisaient fuir les investissements hors d'Europe. Ni l'un ni l'autre n'ont de sens, a-t-il dit. « Les taxes carbone ne s'appliquent pas à 95 % des importations », a-t-il précisé. « Nous ne rendons donc pas service à la planète si nous remplaçons une production de relativement bonne qualité en Europe, en termes d'émissions, par une production de moindre qualité et moins réglementée dans d'autres parties du monde. » INEOS paie actuellement environ 150 millions d'euros de taxe carbone. La facture devrait toutefois atteindre 2 milliards d'euros d'ici à 2030. « Ce n'est tout simplement pas viable », a-t-il affirmé. Mais le coût de l'énergie, dû au rejet par l'Europe du pétrole et du gaz on-shore ainsi que de l'énergie nucléaire, est sans aucun doute le plus grand casse-tête auquel fait face l'industrie chimique. « Le coût du gaz en Europe est cinq fois plus élevé qu'en Amérique », a déclaré Sir Jim Ratcliffe. « L'Amérique a une énergie bon marché, nous avons une énergiechère. Les États-Unis sont aujourd'hui autosuffisants en matière d'énergie. Nous ne le sommes pas Ce n'est pas la première fois que Sir Jim Ratcliffe s'inquiète de l'avenir de l'industrie chimique européenne. En mai 2014, il a écrit une lettre ouverte à José Manuel Barroso, alors président de l'Union européenne. « Malheureusement, nombre de mes craintes se sont avérées exactes par la suite, puisque le secteur se trouve dans la situation actuelle », a-t-il déclaré. Le sommet, qui s'est tenu dans l'usine de produits chimiques qu'INEOS partage avec BASF à Anvers, s'est achevé sur un appel à l'aide des industries qui souhaitent une réduction des coûts énergétiques et un allègement de la bureaucratie afin de revitaliser le paysage industriel européen. Tous ont ensuite signé « l’Accord industriel européen » qu'ils souhaitent que Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, présente au sommet, intègre dans l'Agenda stratégique européen 2024-2029.

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Les investissements d’INEOS en Europe

Participation de 50 % dans le complexe pétrochimique de TotalEnergies  INEOS a racheté la participation de 50 % de TotalEnergies dans le complexe pétrochimique français de Lavéra, malgré la baisse de la demande de produits chimiques en Europe. INEOS possède maintenant la part de 50 % que détenait la compagnie multiénergies française dans Naphtachimie (vapocraqueur de 720 ktpa), Appryl (entreprise de production de polypropylène de 300 ktpa), Gexaro (entreprise d’extraction des aromatiques de 270 ktpa) et 3TC (stockage de naphta). « Toutes ces activités étaient des jointventures entre les deux entreprises depuis l’acquisition par INEOS du site de Lavéra en 2005 », a déclaré Xavi Cros, PDG d'INEOS O&P South. L'opération comprenait également un certain nombre d'autres actifs d'infrastructure, notamment une partie du réseau de pipelines d'éthylène de TotalEnergies en France, qui va de Lavéra au site de Sarralbe d'INEOS, situé sur les rives de la Sarre, près de l'Allemagne. INEOS O&P South est désormais seul responsable de l'exploitation du vapocraqueur de naphta de Lavéra - et a la possibilité d'améliorer sa compétitivité et de préserver son avenir en veillant à ce qu'il soit adapté au XXIe siècle sur le plan écologique. « Nous pensons que c'est dans l'intérêt de nos clients, de nos employés et d'INEOS, car cela nous permet d'apporter les améliorations nécessaires », a ajouté Xavi Cros. « Cet investissement, malgré les difficultés actuelles du secteur chimique européen, nous permettra également d'être dans une position plus forte lorsque nous sortirons de cette nouvelle crise. » Il a décrit l'acquisition des activités de TotalEnergie dans le domaine du polypropylène et des aromatiques comme des actifs stratégiques de grande valeur. « Ces entreprises viendront enrichir notre portefeuille », a déclaré Xavi Cros. « Un million de tonnes de capacité supplémentaire signifie un million de tonnes de demande supplémentaire de la part des clients. » Pour Xavi Cros, la décision d'INEOS de racheter son partenaire JV représente un grand pas en avant pour les activités d'INEOS en France et en Europe du Sud. C’est logique, a-t-il commenté. « INEOS peut désormais optimiser pleinement le potentiel de ces unités et dispose de beaucoup plus d'actifs dans le sud, alors que les intérêts TotalEnergies sont très présents dans le nord de la France. » Le craqueur est l'un des plus grands d'Europe et peut produire 720 000 tonnes d'éthylène par an. Il produit également du propylène, du butadiène et d'autres produits à base d'oléfines. « L'acquisition nous permettra d'intégrer pleinement ces actifs, » a-t-il déclaré. « Mais nous prévoyons également de continuer à investir dans ces domaines, notamment dans la réduction des émissions de CO2 afin de respecter l'engagement d'INEOS de parvenir à un bilan net nul en 2050. » PART 50/50 Naphtachimie – vapocraqueur de 720 ktpa Appryl – entreprise de production de polypropylène 300 ktpa Gexaro – entreprise d’extraction des aromatiques de 270 ktpa et 3TC, entreprise de stockage de naphta

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Les initiatives en matière de développement durable d’INEOS Inovyn

Cette entreprise d'INEOS, qui a marqué l'histoire en commençant à vendre du PVC fabriqué à partir de pulpe de bois au lieu de combustibles purement fossiles, a fait de nouveaux progrès. Après le succès de BIOVYNTM, Inovyn vient de lancer deux autres produits en PVC, tout aussi durables. « Les produits du futur sont en fait déjà disponibles aujourd'hui », affirme Audrey Debande, responsable du développement commercial en matière de développement durable, basée en Belgique. BIOVYNTM, NEOVYNTM et RECOVYNTM sont désormais commercialisés avec succès auprès des clients qui souhaitent réduire les émissions de gaz à effet de serre ou les déchets plastiques. « Nous savons que c’est ce que nos clients veulent et attendent », déclare Audrey Debande. Lorsqu'Inovyn a lancé BIOVYNTM en 2019, elle n'était pas sûre de la réaction du marché face à un produit qui, bien que réduisant les émissions de CO2 de plus de 90 %, était nettement plus cher que le PVC produit de manière conventionnelle. Mais la demande était là, et cela signifiait qu'Inovyn pouvait continuer à faire ce qu'elle fait le mieux : innover. « Cela a vraiment préparé le terrain pour le développement de nos futurs produits durables », déclare Audrey Debande. Depuis son lancement, BIOVYNTM a été utilisé dans un large éventail d'applications, notamment les voitures, les vêtements, les tapis et les revêtements de sol, les bâtiments et la construction, ainsi que les prothèses, et, à long terme, il sera l'option zéro émission nette d'Inovyn. Pour répondre à l'évolution des besoins des clients, Inovyn a lancé NEOVYNTM, un produit innovant et moins coûteux destiné aux clients qui souhaitent réduire leur empreinte carbone à court terme et proposer eux-mêmes des produits à faible empreinte carbone sur leur marché. NEOVYNTM apporte un changement radical dans l'empreinte carbone avec une réduction de 37 % par rapport à la moyenne de l'industrie européenne pour le PVC en suspension. « NEOVYNTM a représenté un plus grand défi, car nous devions trouver le moyen le plus économique de réduire notre empreinte carbone sans porter atteinte à nos critères de crédibilité », a déclaré Audrey. Il a fallu pour cela investir dans l'utilisation d'hydrogène renouvelable et d'autres formes d'énergie verte au cours du processus de production, deux éléments essentiels pour aider Inovyn à se décarboner. Le troisième produit, RECOVYNTM, est fabriqué uniquement à partir de déchets plastiques qui ne peuvent actuellement être recyclés nulle part ailleurs. « Il est conçu pour les clients qui souhaitent augmenter leur contenu recyclé et répondre à des exigences techniques, réglementaires et de qualité élevées », a déclaré Arnaud Valenduc, directeur commercial d'INEOS Inovyn. Et si Inovyn peut continuer à accéder aux déchets plastiques recyclés, qui sont en fait sa nouvelle matière première, l'entreprise est convaincue qu'elle pourra continuer à fournir à la société ce dont elle a besoin. Les trois produits ont également été certifiés selon les exigences mondiales les plus strictes dans ce domaine, notamment par RSB (Table ronde sur les biomatériaux durables) et par ISCC (Certification internationale de la durabilité et du carbone) PLUS. Selon Geir Tuft, PDG d'INEOS Inovyn, le développement durable est l'un des défis les plus importants et les plus pressants de la société moderne et Inovyn, en tant que leader influent de l'industrie et producteur de PVC d’envergure mondiale, avait un rôle vital à jouer dans le développement de nouvelles solutions et dans le soutien de la transition verte. « Notre monde est en constante évolution, et nous aussi », déclare-t-il. « L'objectif est clair. Les Nations Unies ont lancé le plus grand défi de notre génération : atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 ». Énergie écologique Les produits de chlore-alcali à très faible teneur en carbone sont désormais disponibles sur les sites d'Inovyn à Rafnes, en Norvège, et à Anvers, en Belgique, grâce à l'énergie renouvelable produite par l'eau et le vent. « Il s'agit d'une étape cruciale pour aider nos clients à réduire leur empreinte carbone et à accélérer la transition vers une économie zéro émission nette », selon Arnaud Valenduc, directeur commercial d'INEOS Inovyn. Les produits chimiques chlore-alcali sont une matière première essentielle pour la fabrication de toutes sortes de produits, de la purification de l'eau aux engrais en passant par les savons, les détergents et les produits pharmaceutiques. Les produits chlore-alcali standards d'Inovyn, qui sont utilisés pour fabriquer de la soude caustique, de la potasse caustique et du chlore, offrent déjà des émissions de CO2 inférieures de 30 % à la moyenne de l'industrie européenne. Le lancement de sa nouvelle gamme, certifiée selon le schéma de la Certification internationale de durabilité et de carbone PLUS, permet de réduire les émissions de CO2 de 70 % pour la soude caustique. Le site norvégien utilise l'énergie hydroélectrique locale pour faire fonctionner son usine de production. Les éoliennes de la mer du Nord alimentent le site de Belgique. Le projet Circularité INEOS Inovyn investit en vue de parvenir à recycler tout le PVC. Le PVC est l'un des plastiques les plus utilisés au monde. On le trouve dans les cadres de fenêtres, les tuyaux, les revêtements de sol, les câbles, les équipements sportifs et les équipements médicaux permettant de sauver des vies. C'est également l'un des polymères les plus recyclés en Europe par le biais du recyclage mécanique. Grâce à l'initiative VinylPlus®, menée depuis 20 ans, près d'un tiers des déchets PVC européens ont été recyclés mécaniquement en 2022, mais atteindre une circularité totale reste un défi complexe pour le secteur. En effet, lorsque le PVC est mélangé à d'autres plastiques et substances, le recyclage mécanique a ses limites. INEOS Inovyn est cependant à l'avant-garde des nouvelles technologies de pointe pour recycler les déchets complexes afin que le PVC difficile à recycler puisse être retransformé en sa matière première d'origine, ce qui est l'objectif du projet Circularité. « Il s'agit d'une entreprise ambitieuse », indique Paul Daniels, directeur des opérations. « Mais nous faisons déjà des progrès significatifs vers une industrie plastique plus durable et véritablement circulaire. » L'équipe du projet Circularité étudie actuellement trois technologies de recyclage avancées possibles, à savoir la dissolution, la pyrolyse et la gazéification, qui permettraient également d'éliminer les additifs nocifs utilisés par le passé, tels que le plomb, le cadmium et certains phtalates. Mais Inovyn ne peut pas - et ne veut pas - travailler de manière isolée. « L'ensemble de la chaîne d'approvisionnement doit être intégré dans la structure industrielle », souligne Paul Daniels. « C'est pourquoi nous avons formé des consortiums avec des clients, des collecteurs de déchets et des trieurs. « Cela garantira une approche globale du recyclage des déchets PVC qui permettra des synergies avec des tiers et l'adoption généralisée de la technologie pour une industrie du PVC durable. » Inovyn franchit une étape importante dans cette voie en mettant en service deux nouvelles installations pilotes dans son centre de recherche et développement de Jemeppe-sur-Sambre, en Belgique. La première unité industrielle de recyclage des déchets PVC, capable de traiter jusqu'à 40 000 tonnes de déchets PVC par an, devrait être opérationnelle d'ici 2030. « Cet effort symbolise un changement de paradigme dans l'industrie du PVC et une avancée remarquable vers un avenir plus durable », affirme Paul Daniels. « Il s'agit d'une entreprise ambitieuse, mais nous réalisons déjà des progrès significatifs vers une industrie plastique plus durable et véritablement circulaire. » L'énergie du soleil INEOS Inovyn ne s'appuiera pas uniquement sur l'eau et le vent pour alimenter ses usines. En juillet de cette année, le soleil jouera un rôle essentiel lorsque 90 000 panneaux solaires commenceront à produire de l'électricité renouvelable exclusivement pour le site d'INEOS à Jemeppe , l'une des plus grandes usines de production de PVC en Europe. « Pour que le secteur du PVC se développe, il est essentiel que nous ayons le soutien et l'accès à une énergie renouvelable compétitive », estime le PDG Geir Tuft. Le parc solaire est l'un des plus grands de Belgique, couvrant une surface équivalente à 56 terrains de football, et sera capable de produire 60 MW d'électricité renouvelable et compétitive. Il permettra de réduire les émissions de CO2 de 14 000 tonnes par an. Dans le cadre d'un accord avec ses partenaires Perpetum Energy et Green4Power, Inovyn achètera toute l'électricité verte produite à Jemeppe-sur-Sambre au cours des 15 prochaines années. « Nous sommes fiers de contribuer aux objectifs environnementaux d'INEOS Inovyn », a déclaré Luc Leenknegt, PDG et fondateur de Perpetum Energy. Les plastiques européens sont confrontés à un déficit de compétitivité par rapport aux États-Unis et à la Chine, en raison des coûts élevés de l’énergie, d'un accès plus limité aux matières premières et d'un contexte réglementaire compliqué. « Des mesures sont nécessaires pour préserver la compétitivité de notre industrie et éviter que l'Europe ne devienne dépendante des importations en provenance de l'étranger », indique Geir Tuft. « Les dispositifs de soutien qui permettent l'accès aux énergies renouvelables sont essentiels pour un avenir durable. »

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Fusilier INEOS

INEOS a franchi une nouvelle étape dans ses efforts pour produire les meilleurs 4x4 du marché. La preuve en était garée devant le pub The Grenadier à Londres, alors que les journalistes se pressaient à l'intérieur de ce minuscule ancien mess des officiers pour interroger le fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, et le responsable du design du groupe, Toby Ecuyer, sur le véhicule électrique à batterie de l'entreprise, l'INEOS Fusilier. Pour marquer l'événement, qui a été retransmis en direct, le pub The Grenadier a été temporairement rebaptisé The Fusilier. Alors que Sir Jim Ratcliffe et Toby Ecuyer répondaient aux questions de Richard Hammond, l’ancien présentateur de Top Gear, ils ont révélé qu’INEOS avait, une fois de plus, choisi la voie la moins courante en optant pour l’ajout d’un prolongateur d'autonomie dans un 4x4 entièrement électrique. Lorsqu'on lui a demandé la raison de ce choix, alors que tant d'autres au Royaume-Uni et en Europe ont rejeté cette technologie, Sir Jim Ratcliffe a répondu : « Il est essentiel dans le monde des affaires de se poser des questions, plutôt que de se contenter de suivre comme des moutons. » Il a décrit l'industrie automobile comme étant en pleine mutation, consciente de la nécessité de réduire les émissions de CO2, sans trop savoir comment y parvenir au mieux. « Si vous êtes un constructeur automobile en Europe, vous devez proposer une offre verte, il en va de votre survie en raison des réglementations », a-t-il déclaré. « Nous devons proposer cette offre, que cela nous plaise ou non. Cela nous plaît, parce que c'est bon pour la planète. Nous avons beaucoup travaillé et progressé dans cette voie mais nous avons fait une pause il y a quelques mois. » Pendant cette pause, INEOS a décidé de construire deux versions de son nouveau 4x4 électrique. L'une avec un prolongateur d'autonomie pour ceux qui veulent aller d'un point A à un point B sans se soucier de savoir où se trouve la borne de recharge électrique la plus proche, et l'autre sans prolongateur d'autonomie. Un petit moteur à essence sera installé à l'intérieur du Fusilier, qui est doté du prolongateur d'autonomie. Et ce moteur chargera la batterie électrique en cas de besoin. « Le moteur fonctionne comme un générateur », a expliqué Sir Jim Ratcliffe. L'INEOS Fusilier a été conçu avec l'aide de Magna Steyr, une entreprise qui a une grande expérience des véhicules tout-terrain et qui fabrique la Mercedes Classe G ainsi que la Toyota GR Supra dans son usine de Graz, en Autriche - où le Fusilier sera également construit. Il est plus petit que le premier 4x4 sans concession d'INEOS, le Grenadier, qui a récemment été choisi par le Nith Inshore Rescue comme nouveau véhicule de recherche et de sauvetage. Peter Bryden, responsable de l'équipe de sauvetage basée en Écosse, a déclaré que le Grenadier « cochait toutes les cases » d'un véhicule destiné à faire face à des situations de vie ou de mort, à des conditions météorologiques très difficiles et à un terrain exigeant. « Nous comptons sur lui pour être au service de notre équipe pendant les 40 prochaines années », a-t-il ajouté. Plus récemment, il a également été utilisé comme véhicule de commandement opérationnel par le Service départemental d'incendie et de secours de Grenoble. INEOS avait annoncé son intention de construire un 4x4 entièrement électrique en mai 2022. La même année, elle a commencé à développer un Grenadier à hydrogène, qu'elle a dévoilé au Festival de vitesse de Goodwood en juillet 2023 pour prouver que l'hydrogène était également un carburant clé de l'avenir. Lynn Calder, PDG d'INEOS Automotive, l'a décrit comme un véhicule extraordinaire. « Il est capable de faire tout ce qu'un Grenadier à propulsion conventionnelle peut faire, mais sans aucune émission, » a-t-elle déclaré. INEOS Automotive croit fermement qu'il est nécessaire de disposer d’un ensemble de groupes motopropulseurs - électriques, à hydrogène, hybrides et prolongateurs d'autonomie - dotés de différentes technologies adaptées à différentes utilisations. Les batteries électriques sont idéales pour les centres-villes et les trajets courts, mais ne conviennent pas au transport de marchandises et aux transports publics en raison de leur poids, de leur temps de chargeet de leur autonomie. Le remplissage d'une voiture ou d'un camion avec de l'hydrogène, en revanche, est rapide et facile. Le problème ? Il n'y a tout simplement pas assez de stations de ravitaillement en hydrogène, en particulier au Royaume-Uni. « Notre modèle de démonstration prouve que la technologie d'un 4x4 à hydrogène est possible », a déclaré Lynn Calder. « Mais l'infrastructure de ravitaillement en carburant doit être mise en place pour que le produit soit commercialement viable. » Selon elle, le lancement de l'INEOS Fusilier, qui subira des tests rigoureux dans la montagne autrichienne Schöckl avant d'être commercialisé en 2027, est un signe de l'engagement à long terme d'INEOS dans la construction automobile. « Cela montre que nous sommes là pour le long terme », a-t-elle déclaré. L'INTERVIEW Sir Jim Ratcliffe et Toby Ecuyer ont répondu aux questions de l'ancien présentateur de Top Gear, Richard Hammond Q : Pourquoi avez-vous mis au point un prolongateur d'autonomie alors que tant d'autres constructeurs automobiles ont renoncé à cette technologie ? R : Il est essentiel dans le monde des affaires de se poser des questions, plutôt que de se contenter de suivre les moutons. L'industrie automobile est en pleine mutation. Elle est consciente de la nécessité de réduire ses émissions de CO2, mais ne sait pas comment y parvenir. INEOS Fusilier - un véhicule, deux groupes motopropulseurs PROLONGATEUR D’AUTONOMIE Le prolongateur d’autonomie électrique à faibles émissions est en cours de développement pour permettre à l'INEOS Fusilier de satisfaire les besoins les plus divers des consommateurs à l’échelle mondiale, tout en progressant sur la voie de la décarbonation. L'option prolongateur d'autonomie est constituée d'un petit moteur à essence qui alimente un générateur afin de maintenir le niveau de charge de la batterie lorsque la recharge externe n'est pas disponible. ENTIÈREMENT ÉLECTRIQUE L'INEOS Fusilier entièrement électrique est plus petit que le premier 4x4 d'INEOS, le Grenadier.

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Un club de rêve

SIR JIM Ratcliffe est aujourd'hui copropriétaire de Manchester United, l'équipe de football la plus populaire au monde. Pour Sir Jim Ratcliffe, il s'agit d'un rêve d'enfant, puisqu'il a grandi dans l'ombre d'Old Trafford et qu'il a toujours été un supporter passionné du club. « Devenir copropriétaire de Manchester United est un grand honneur et s'accompagne d'une grande responsabilité », a-t-il déclaré. « Cela marque la finalisation de la transaction, mais ce n'est que le début de notre aventure pour ramener Manchester United au sommet du football anglais, européen et mondial. Je veux voir Manchester United renouer avec le succès et être au sommet de son art. » Après la conclusion de l'accord de 1,25 milliard de livres sterling avec la famille américaine Glazer, le président et fondateur d'INEOS s'est entretenu avec Helen Evans, de Manchester United TV, au sujet de ses projets sur et en dehors du terrain. Il a déclaré qu'INEOS avait toujours été désireuse d'ajouter un club de "Premier League" à son portefeuille sportif, qui comprend certaines des meilleures équipes de cyclisme, de Formule 1, de voile, de rugby et de course à pied. Sur le terrain, son seul objectif est désormais, a-t-il dit, de voir les Diables rouges renouer avec leurs heures de gloire. « C'est la vocation de Manchester United », a-t-il déclaré. « Le club devrait toujours être en compétition pour le titre de champion et la ligue des champions. Toujours. » En dehors du terrain, l'accent sera mis sur les valeurs fédératrices de ce grand club de football naguère glorieux. « Nous devons créer la bonne structure organisationnelle, la doter des bonnes personnes au sommet de leur art et créer l'atmosphère adéquate », a-t-il déclaré. Sir Jim, qui est désormais responsable des opérations footballistiques, a déclaré qu'il y avait deux questions clés urgentes : les performances sur le terrain et l'état du stade, qui a accueilli son premier match en 1910. « Il n'est pas tout à fait à la hauteur de ce que l'on attend de Manchester United, c'est pourquoi nous devons envisager le réaménagement du stade », a-t-il déclaré. « Une des possibilités serait de rénover le stade existant, l’autre d'en construire un nouveau. » Le directeur sportif d'INEOS, Sir Dave Brailsford, qui a été le maître d'oeuvre de sept victoires au Tour de France, est actuellement en immersion dans le club pour comprendre le problème de performance. Sir Alex Ferguson est l'une des personnes auxquelles Sir Jim Ratcliffe s’est adressé. L'Écossais a pris sa retraite en 2013 après 27 ans en tant que manager. Sous le règne de Sir Alex Ferguson, Manchester United a remporté 13 titres de champion d'Angleterre et 25 autres trophées nationaux et internationaux. « Il est l'entraîneur le plus emblématique du monde et fait partie intégrante de l'histoire de Manchester United », a déclaré Sir Jim Ratcliffe. Les deux hommes se sont rencontrés à plusieurs reprises depuis l'annonce de l'accord passé avec INEOS la veille de Noël. Sir Jim Ratcliffe prévoit également de déjeuner avec Eric Cantona, qui a connu la gloire sur la pelouse où George Best - un autre des joueurs préférés de Sir Jim Ratcliffe - s'était si brillamment illustré 20 ans auparavant. « On adore voir certains joueurs récupérer le ballon parce que l'on ne sait pas ce qu'ils vont en faire », a-t-il déclaré. Le Français Jean-Claude Blanc, nommé au conseil d'administration, travaillera aux côtés de Sir Dave Brailsford et l’aidera à superviser le développement du club. « United est le plus grand club du monde, il devrait donc jouer le plus grand football du monde », a déclaré Sir Jim Ratcliffe. « Mais les supporters doivent comprendre que cela prendra du temps. Cela ne se fera pas en un claquement de doigts. Ils ne peuvent pas jouer au niveau du Real Madrid, alors qu’ils n’y sont plus depuis 11 ans. » Sir Jim Ratcliffe a déclaré que les valeurs fondamentales d'INEOS, à savoir le courage, la rigueur et l'humour, qui ont fait d'INEOS l'une des plus grandes entreprises chimiques du monde, s'appliquaient également au football. « Les bonnes manières et la loyauté sont également importantes », a-t-il déclaré.

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Le changement de mentalité de la Norvège

L'industrie norvégienne bénéficie d'une société qui croit depuis longtemps à l'importance du travail des femmes dans des environnements traditionnellement dominés par les hommes. Alors que d'autres pays ont pu éloigner les femmes des emplois techniques, les écoles norvégiennes les encouragent activement à étudier l'ingénierie et les sciences à l'université, car elles souhaitent que cette diversité de pensée soit présente sur le lieu de travail. L'usine INEOS de Rafnes, où 36 % des opérateurs de production sont désormais des femmes, témoigne des avantages de la présence d’hommes travaillant aux côtés de femmes dans la même fonction. « Il est difficile d'expliquer en quoi cela profite à l'entreprise, mais c'est le cas », estime Eirik Gusfre, directeur des opérations à Rafnes, en Norvège. « Il est impossible de faire la différence entre les hommes et les femmes sur le plan technique, mais la différence se ressent dans l'environnement de travail. On constate à quel point nos équipes travaillent bien ensemble. » Heidi Faukald, qui travaille depuis 33 ans sur le site de Bamble AS d'INEOS à Rafnes, et sa collègue Kirsti Falck le ressentent également. Toutes deux estiment que la présence des femmes a amélioré l'environnement de travail au sein d'INEOS. « C’est compliqué de dire que les femmes n'ont pas une ambition aussi féroce que les hommes », avance Heidi, responsable de la logistique. « J'ai presque peur de le dire. Mais peut-être que certaines femmes sont un peu plus faciles à vivre. Il y a peut-être un peu plus de douceur et d’humanité. » Quoi qu'il en soit, cela a abouti non seulement à un environnement de travail plus diversifié, mais aussi plus dynamique. « Les femmes abordent les choses sous un angle différent », déclare Kirsti, directrice d'usine. « Nous avons des idées différentes et une façon différente d'aborder un problème. Et cela peut conduire à la meilleure solution. » Ce qui a également aidé les femmes en Norvège, c'est le congé parental accordé par le gouvernement pour les deux sexes. « Les parents ont droit à 49 semaines de congé parental, dont 15 semaines sont réservées à chacun d'entre eux », explique Wenche Jansen, qui a commencé comme opératrice chez Rafnes il y a 30 ans et qui est aujourd'hui consultante en ressources humaines. « Le reste peut être réparti comme ils le veulent. » Il en résulte que les entreprises sont moins susceptibles de discriminer les femmes, car il n'y a guère de différence entre l'embauche d'un homme ou d'une femme si l'un ou l'autre choisit de fonder une famille. « Lorsque nous recrutons de nouveaux opérateurs, nous ne tenons pas compte de leur sexe », déclare Eirik, « nous voulons simplement les meilleurs opérateurs et les femmes sont aussi compétentes que les hommes. » L'approche de la Norvège ne montre pas seulement la voie aux sites d'INEOS, mais à l'ensemble du secteur pétrochimique. « En Norvège, il y a eu une forte volonté de rendre les choses égales, afin que nous ayons les mêmes opportunités », a déclaré Kirsti. Et les femmes saisissent ces opportunités au sein d'INEOS. Maren Jakobsen, 31 ans et mère de deux enfants, travaille sur le site de Rafnes en tant qu'opératrice de processus. Lorsqu'elle est tombée enceinte, elle n'a pas été autorisée à travailler la nuit ou en extérieur à l'usine, en raison des dangers potentiels tels que le bruit et les vibrations, mais elle a simplement dirigé l'usine depuis la salle de contrôle. « Il est possible d'avoir une famille et une carrière réussie », affirme Kirsti. « Heidi et moi en sommes des exemples. » Les deux femmes, qui ont étudié l'ingénierie à l'université norvégienne des sciences et technologies de Trondheim, font partie de l'équipe de direction. « C’est compliqué d’occuper un travail posté lorsqu’on a un nouveau-né, », confie Kirsti. « Mais nous essayons de faciliter le retour au travail de la femme en modifiant, par exemple, ses horaires de travail. » Toutefois, il peut également être difficile pour l'équipe de gérer le travail posté lorsqu'un homme prend son congé de paternité obligatoire de 15 semaines. « Cela peut poser problème, mais cela rend les choses bien plus équitable. », déclare Heidi. « C'est le prix à payer si nous voulons que les gens aient des enfants car le pays a besoin d'enfants. »

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Nos 100 premières années

BELSTAFF, l'une des plus grandes marques britanniques, fête ses 100 ans cette année. À l'occasion de son centenaire, elle a publié un livre qui retrace, pour la première fois, son histoire et son succès, à partir de documents, de publicités et de témoignages personnels. « Belstaff a connu de nombreux rebondissements, en un siècle d’existence, mais atteindre le cap des 100 ans est assez impressionnant, » souligne Doug Gunn, copropriétaire du Vintage Showroom, près de Portobello Road, à Londres. « C'est un véritable symbole ». INEOS, qui a racheté l'entreprise en difficulté en 2017, a toujours considéré Belstaff comme une marque sympathique et emblématique, car elle était synonyme de défi et d'aventure. Conçue pour ceux qui souhaitent repousser les limites de ce qui est humainement possible. Elle a racheté la marque à la société italienne JAB Luxury GmbH, alors qu'elle perdait 25 millions de livres sterling par an. Au fil du temps, il est devenu de plus en plus évident que si INEOS voulait redresser l'entreprise, comme elle l'a fait avec tant d'autres, elle avait besoin d’une personne qui, elle aussi, savait garder son sang-froid en temps de crise. Cette personne, c'était Fran Millar. Ce n’est pas d'une femme issue du monde de la mode, mais un membre fondateur de l'une des équipes cyclistes professionnelles les plus performantes de l'histoire. « À part le fait que j'achète des vêtements, je ne connaissais rien au secteur de la mode », déclare-t-elle. « Mais je croyais - et je crois toujours - en la marque Belstaff. C'est une marque incroyable avec une histoire incroyable et le produit est incroyable. » Depuis qu'elle a été nommée PDG d'INEOS Belstaff en 2020, en pleine pandémie de COVID, elle a redressé l'entreprise, offrant un avenir radieux à une société britannique fière de son passé prestigieux. « Nous avons complètement modifié l'infrastructure, le modèle opérationnel, le personnel, la base de coûts, l'orientation stratégique et le positionnement de la marque », précise-t-elle. Aujourd'hui, elle atteint presque le seuil de rentabilité grâce à sa nouvelle stratégie et à sa nouvelle culture d'entreprise. Elle représente l'indépendance, le courage et l’originalité. « Nous savons maintenant qui sont nos concurrents, qui sont nos clients, et nous nous mettons à l'oeuvre comme si nous voulions gagner une course cycliste, » affirme Fran. Elle-même a aussi changé sa façon de s’habiller. « Avant, je me contentais d’un legging, d’un sweat-shirt et de baskets », confie-t-elle. « Mais aujourd'hui, j'essaie de représenter la quintessence de la femme Belstaff : classique, chic, mais avec une touche d'originalité. » Belstaff a été fondée en 1924 à Stoke-on-Trent, dans le Staffordshire, par des immigrants juifs, Eli Belovitch et son gendre Harry Grosberg. Pendant les quatre premières années, ils ont vendu des capes imperméables, des sacs à dos et des chemises de l'armée. Leur objectif était simplement de garder leurs clients au sec. La Grande-Bretagne a dû attendre le Trialmaster, le produit le plus emblématique de Belstaff, une veste en coton ciré à quatre poches, d'allure militaire, dont le succès ne s’est jamais démenti. « Ce n'était pas une simple veste », souligne Peter Howarth de Boat International. « C'était une pièce d'ingénierie classique. » Sammy Miller, le légendaire pilote de moto trial qui a joué un rôle essentiel dans son évolution au cours des années 1950, peut en témoigner. Il portait une veste Belstaff lors de sa première participation aux Six Jours d’Écosse de trial en 1954. « J'ai mieux piloté parce que j'étais au sec », déclaret- il. « Les autres concurrents étaient trempés comme des rats. J'avais l'habitude de prier pour qu'il pleuve, car cela les affaiblissait et ils étaient plus facile à battre ». Sir Chris Bonington portait des vêtements de protection Belstaff lorsqu'il est devenu, avec Doug Scott, le premier alpiniste à atteindre le sommet de l'Ogre à 7285 mètres, en juillet 1977 au Pakistan. Bien que l'héritage motocycliste de Belstaff reste le volet le plus connu de son histoire, ses vêtements ont été portés par certaines des âmes les plus audacieuses que le monde ait jamais connues. Mais c'est peut-être à l'acteur hollywoodien Steve McQueen, aujourd'hui décédé, que revient le mérite d'avoir popularisé Belstaff en 1963, lorsqu'il a porté une veste Belstaff dans la scène la plus célèbre de La grande évasion, où il tente de sauter une clôture de barbelés à moto. McQueen était un fan de Belstaff, à l'écran comme en dehors, et la rumeur veut qu'il ait annulé un rendez-vous avec sa petite amie de l'époque, Ali MacGraw, pour rester à la maison et cirer sa veste Belstaff. Au fil des ans, Belstaff a changé plusieurs fois de propriétaire, mais ses clients lui sont restés fidèles. « Je ne veux pas que cela change », affirme Fran. « Hors de question que Belstaff cesse de proposer des vestes en coton ciré classiques et de belle qualité, car elles sont au coeur de notre identité ». « Mais lorsque j'ai pris mes fonctions, j’étais convaincue que ce qui avait permis à Belstaff d'arriver là où elle était ne lui suffirait pas pour affronter l’avenir. » Depuis qu'elle a pris les commandes - avec un mandat très clair du fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe - l'entreprise n'a pas seulement survécu, elle a prospéré. « C'est une marque plutôt rebelle avec un esprit rebelle », déclare-t-elle. « Lorsque les gens choisissent Belstaff plutôt que Barbour, cela en dit long sur eux. » Aujourd'hui, l'entreprise a été complètement remaniée. Les magasins ont été rénovés et la marque a été repositionnée sans perdre ses clients existants, loyaux et passionnés. « Nous l'avons réinventée en éliminant tout le superflu et en allant à l'essence même de ce qu'est  a marque et de ce qu'elle représente », affirme Fran. Le Gore-Tex a été réintroduit dans la gamme et les vêtements Belstaff sont désormais disponibles dans toute une gamme de couleurs, et non plus seulement en marine, marron ou noir. L'entreprise a également lancé une collection pour célébrer le 100ème anniversaire de Belstaff. « Il s'agit de classiques de la marque qui ont été revisités », précise Fran, qui dirige une équipe de 180 personnes. Quant à l'avenir, elle a la conviction que bien d’autres choses suivront. « Nous pouvons créer une expérience, une histoire et un récit que d'autres marques ne parviendraient pas à proposer, » affirme-t-elle. « Je suis convaincue que Belstaff peut devenir une supermarque d’envergure mondiale avec un chiffre d'affaires à trois chiffres et un excédent brut d'exploitation à deux chiffres d'ici quelques années. » 1924 FONDÉE EN 1924 À STOKE-ONTRENT, DANS LE STAFFORDSHIRE, PAR DES IMMIGRANTS JUIFS, ELI BELOVITCH (PHOTO) ET SON GENDRE HARRY GROSBERG 1948 LE TRIALMASTER A ÉTÉ CRÉÉ À LA DEMANDE DE SAMMY MILLER, MOTARD PROFESSIONNEL DE TRIAL DE NATIONALITÉ IRLANDAISE 1956 UNE DES PREMIÈRES PUBLICITÉS DE BELSTAFF. À L'ÉPOQUE DÉJÀ, LA MARQUE SÉDUISAIT LES AVENTURIERS DANS L’ÂME 1977 SIR CHRIS BONINGTON PORTAIT DES VÊTEMENTS DE PROTECTION BELSTAFF LORSQU'IL EST DEVENU, AVEC DOUG SCOTT, LE PREMIER ALPINISTE À ATTEINDRE LE SOMMET DE L'OGRE À 7285 MÈTRES, AU PAKISTAN 2017 INEOS RACHÈTE L'ENTREPRISE EN DIFFICULTÉ À L'ITALIEN JAB LUXURY GMBH, BIEN QUE CELLE-CI PERDE 25 MILLIONS DE LIVRES STERLING PAR AN 2020 INEOS NOMME FRAN MILLAR AU POSTE DE PDG. CE N'EST PAS UNE FEMME ISSUE DU MONDE DE LA MODE, MAIS UN MEMBRE FONDATEUR DE L'UNE DES ÉQUIPES CYCLISTES LES PLUS PERFORMANTES DE L'HISTOIRE 2024 POUR CÉLÉBRER SON 100E ANNIVERSAIRE, BELSTAFF A LANCÉ UNE COLLECTION CENTENAIRE POUR CÉLÉBRER SON 100ÈME ANNIVERSAIRE, BELSTAFF A LANCÉ UN NOUVEAU PROGRAMME DE RECHERCHE DE TALENTS, EN PARTENARIAT AVEC HYPEBEAST ET L'INSTITUT DE LA MODE DE MANCHESTER. SIX ÉTUDIANTS ONT ÉTÉ CHARGÉS DE RÉINVENTER CE À QUOI LA MODE BELSTAFF POURRAIT RESSEMBLER À L'AVENIR. DEPUIS QU'ILS ONT ÉTÉ CHOISIS, LES FINALISTES DU BELSTAFF CLOUDMASTER TRAVAILLENT SUR LEURS CONCEPTS À L'UNIVERSITÉ MÉTROPOLITAINE DE MANCHESTER.

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Chase Zero

Sur l'eau, INEOS Britannia, l'équipe représentant la Grande-Bretagne, espère entrer dans l'histoire cette année en remportant la Coupe de l'America pour la première fois. Hors de l'eau, une organisation caritative à vocation éducative, fondée par le skipper de l'équipe, Sir Ben Ainslie, espère montrer aux élèves des écoles secondaires du Royaume-Uni ce qui se passe en coulisses pour tenter de remporter cette course. L'organisation caritative 1851 Trust prévoit d'utiliser une subvention de 25 000 livres sterling de l'INEOS Community Fund pour créer davantage de supports pédagogiques en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) que les enseignants pourront utiliser en classe afin de susciter le goût des sciences et de la technologie et d'aider à sensibiliser les élèves à l'importance de l'hydrogène pour parvenir à la neutralité carbone. « L'un des plus grands obstacles à l’atteinte de nos objectifs climatiques planétaires est de ne pas avoir suffisamment de futurs innovateurs formés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques », déclare Jo Grindley, PDG par intérim du 1851 Trust. STEM Crew est l'un des programmes éducatifs phares du trust et il utilise le sport pour rendre ces matières scientifiques et techniques plus vivantes dans le but de créer une génération capable de résoudre les problèmes très réels auxquels la planète est confrontée. « Le gouvernement britannique a identifié un changement structurel dans l'économie, et prévoit 440 000 emplois verts en 2030 », estime Jo Grindley. « Le 1851 Trust est convaincu qu'en réunissant le sport, l'éducation et les entreprises, nous pouvons contribuer à combler le déficit de formation dans les matières scientifiques et techniques et inspirer les innovateurs de demain. » Les ressources pédagogiques les plus récentes, disponibles dans toutes les écoles à partir du mois d'avril, se concentrent sur le travail effectué par l'équipe d'INEOS Britannia pour concevoir et construire un bateau de poursuite à foil fonctionnant à l'hydrogène. Toutes les équipes participant à la course de cette année ont été informées qu'elles devaient construire deux bateaux de poursuite à foil fonctionnant à l'hydrogène dans le cadre de leur campagne pour remporter la Coupe de l'America. « Compte tenu des investissements considérables réalisés dans le domaine de l'hydrogène à travers le monde, le passage à des bateaux de poursuite à foil propulsés à l'hydrogène pourrait bien s'avérer être une solution durable et pratique pour l'avenir de l'industrie maritime », affirme Sir Ben Ainslie. Chaque bateau doit mesurer au moins 10 mètres de long, atteindre une vitesse maximale de 50 noeuds afin de pouvoir suivre les AC75, et avoir une autonomie de 180 milles. Les champions en titre, Emirates Team New Zealand, ont mis leur bateau à l'eau en mars 2022 pour prouver que c'était possible. Une semaine plus tard, le prototype de 10 mètres, Chase Zero, naviguait sur son foil dans le port de Waitematā à Auckland. INEOS Britannia a l'intention de mettre à l'eau au printemps son bateau de poursuite, qui est actuellement en cours de construction en Chine. Le matériel pédagogique, que l'équipe est en train de développer grâce au Fonds communautaire d'INEOS, s'inscrira parfaitement dans le programme de physique des écoles britanniques. INEOS estime que l'hydrogène pourrait jouer un rôle majeur dans la décarbonation de l'industrie maritime, qui est responsable d'environ 3 % des émissions mondiales de CO2. Pour souligner l'importance de l'hydrogène, qui ne produit aucune émission de carbone, INEOS prévoit également d'organiser un événement sur les carburants du futur lors de la mise à l'eau du bateau à Barcelone. La ville espagnole, qui compte environ 1,6 million d'habitants, devrait en accueillir des milliers d'autres lors de l'organisation de la 37e édition de la Coupe de l'America, plus tard dans l'année. La première course aura lieu le 29 août. Cinq équipes se disputeront le trophée le plus convoité du yachting, dont le tenant du titre, Emirates Team New Zealand, et le challenger, INEOS Britannia. 37ème Coupe de l’America La Coupe de l’America est autant une course technologique qu'une régate de voile. Au fil des ans, elle a repoussé les limites de l'innovation dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques. Le rôle du bateau de poursuite est de suivre les voiliers de course. À bord du bateau de poursuite se trouvent des membres de l'équipe qui recueillent des données et assurent la sécurité de l'équipage à bord du voilier de course. Dans le passé, les bateaux de poursuite étaient propulsés par des combustibles fossiles. Cette année, les règles stipulent qu'il doit s'agir d'un bateau de poursuite à foil fonctionnant à l'hydrogène. Chase Zero est le bateau d'INEOS Britannia. Financement social Le fonds communautaire d'INEOS, doté d'un million de livres sterling, a été créé en mars 2020 pour aider dans un premier temps les personnes qui luttent contre les effets de la pandémie de COVID-19. Rien que cette année-là, 159 organisations ont reçu de l'argent. Le fonds fonctionne toujours et, tout au long de l'année, INEOS reçoit d'innombrables demandes d'aide financière. STEMCREW Avec le soutien de nos partenaires INEOS Britannia, nous créons des expériences d'apprentissage qui montrent la science en action et donnent vie aux domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Notre plateforme éducative numérique gratuite et primée utilise le sport professionnel pour intéresser les jeunes aux matières scientifiques et technologiques et aux opportunités de carrière qui en découlent. Toutes les ressources sont disponibles sur le site Internet. STEMCREW.ORG/RESOURCES

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8 millions de kilomètres chaque jour

Les enseignants ne tarissent pas d'éloges sur la façon dont le programme The  Daily Mile (1,6 km par jour) a contribué à améliorer la joie de vivre, la forme physique, le comportement et la capacité de concentration de leurs élèves en classe. Nombreux sont ceux qui affirment que les 15 minutes de pause entre les cours constituent désormais un élément essentiel de la journée scolaire. « Je crois en la nécessité de prendre de bonnes habitudes qui vous accompagnent toute la vie », déclare Marianne Wheeler, responsable de la santé mentale au collège Crabtree Junior School dans le Hertfordshire. « Le Daily Mile est une routine simple pour nos enfants à l'école, mais elle pourrait être le point de départ de toute une vie d'activité physique » Au moment où INCH est mis sous presse, près de cinq millions d'enfants de 96 pays courent, roulent à vélo ou marchent régulièrement dans le cadre du programme The Daily Mile. L'Angleterre est en tête du classement avec 8357 écoles inscrites, soit 47 % des écoles primaires. L'Écosse, où tout a commencé, compte 1348 écoles inscrites, soit 53 % des écoles primaires. Gordon Banks, directeur mondial de la fondation The Daily Mile, a récemment visité deux écoles britanniques dans le cadre de la semaine de la santé mentale des enfants. « Nous savons que les enfants qui pratiquent une activité physique régulière ont une meilleure santé mentale », a-t-il déclaré. « Mais comme un enfant ou un jeune sur cinq souffre d'un trouble probable de la santé mentale, que beaucoup garderont à l'âge adulte, il est essentiel que nous agissions dès maintenant pour que chaque enfant puisse profiter des bienfaits d'une activité physique régulière. »

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