DES EFFORTS SANS RELÂCHE POUR AIDER LES ENFANTS DANS LE BESOIN
INEOS adopte une approche radicale face à un éternel problème
Des enfants usés par la pauvreté et le manque d’opportunité commencent à rayonner, et des chefs d’établissement britanniques pensent que l’approche radicale d’INEOS pour lutter contre la pauvreté touchant les enfants est au coeur de ce changement. INEOS a lancé l’initiative Forgotten 40 avec la conviction qu’elle changerait la donne pour les plus démunis. Mais ce n’était qu’une intuition.
Aujourd’hui, l’impact du don annuel de £20 000 de l’entreprise à chacune des 100 écoles des zones les plus défavorisées du Royaume-Uni porte ses fruits.
« Je n’ai pas les mots pour décrire l’impact de l’aide financière d’INEOS sur nos enfants et leurs familles » dit Claire Higgins, directrice de l’école primaire Holy Cross Catholic Primary School à Birkenhead, dans le Wirral.
« Cela nous a permis d’offrir des opportunités et des expériences extraordinaires aux enfants, ce qui était hors de notre portée avec le budget de l’école. »
L’espoir est qu’un esprit élargi par de nouvelles expériences ne reviendra jamais à ses anciennes dimensions.
C’est ce que pensait le médecin américain Oliver Wendell Holmes. Il en va de même pour INEOS.
Au cours des 18 derniers mois, les écoles ont utilisé le don d’INEOS pour emmener les enfants au zoo, à la plage, au parc, à Lake District (parc national) et au théâtre, des endroits qu’ils ont enfin pu découvrir de leurs yeux. Les écoles ont aussi investi dans des banques alimentaires, des cours de cuisine pour les parents et des chiens de thérapie.
INEOS finance l’initiative, mais a placé sa confiance dans cinq enseignants à la retraite qui échangent régulièrement avec chaque chef d’établissement.
Brian Padgett, un ancien directeur adjoint qui a également officié comme inspecteur pour l’Ofsted (une agence publique) pendant 15 ans, fait partie de l’équipe Forgotten 40.
« Depuis la fin des années 1970, les gouvernements britanniques successifs et de tous les bords politiques ont blâmé les enseignants et les écoles pour les mauvais résultats des enfants et des jeunes issus de milieux défavorisés » explique-t-il.
« Mais ils ont sciemment ignoré la montagne d’obstacles auxquels les enfants, leurs parents et leurs communautés locales font face. »
« Si l’intervention d’INEOS porte ses fruits, la preuve de son succès incitera peut-être les décideurs politiques à l’échelle nationale à réinvestir dans le « local », en donnant la capacité aux chefs d’établissement de gérer les ressources selon le besoin local. »
Tous les chefs d’établissement d’INEOS rencontrent des problèmes similaires.
Au pays de Galles, une école de la cité la plus défavorisée de toute la vallée de Rhondda a récemment acheté un lit et de la literie pour une petite fille, si reconnaissante qu’elle est venue frapper à la porte d’Andrew Williams pour remercier l’école.
« C’est dans de tels moments que l’on sait que le don d’INEOS est utilisé de la meilleure manière possible » dit-il.
INEOS fait confiance aux enseignants pour dépenser l’argent là où le besoin s’en fait sentir.
« Les personnes qui vous soutiennent doivent comprendre que vous avez donné aux responsables des écoles le pouvoir de véritablement créer la différence, là où il le faut vraiment » affirme Louise Hill, directrice de l’école primaire Grimes Dyke à Leeds.
« Nous recevons effectivement des fonds publics, mais ils s’accompagnent de lourdes contraintes administratives et nous devons justifier le moindre penny dépensé. De plus, ces fonds sont liés aux résultats académiques. »
« L’argent que nous avons obtenu via le projet Forgotten 40 nous a donné une vraie bouffée d’oxygène.
C’est formidable, en tant que chef d’établissement, de sentir que l’on vous fait confiance pour savoir ce dont les enfants et leurs familles ont besoin. »
1851 TRUST
INEOS a toujours aimé explorer de nouveaux horizons. Une telle opportunité est apparue, de manière aussi agréable qu’inattendue, lorsque l’entreprise a accepté de sponsoriser l’équipe britannique pour remporter la 36e Coupe de l’America.
Car en coulisses, le skipper Sir Ben Ainslie dirigeait également 1851 Trust, une organisation caritative s’appuyant sur le sport et des athlètes sources d’inspiration pour élargir les horizons des enfants et mettre en avant d’éventuels choix de carrière.
Cette approche a conquis INEOS.
Jo Grindley fait partie des fiduciaires de 1851 Trust. « INEOS a soutenu plusieurs de nos projets au fil des ans » déclare-t-elle.
« Et énormément de jeunes ont été concernés par nos ressources et nos événements, renforçant ainsi leurs connaissances en STEM et leur confiance en eux. »
STEM Crew, une ressource pédagogique gratuite en ligne pour les enseignants du secondaire, est l’un de ces projets.
Il tire parti de son lien avec la Coupe de l’America pour aider les enseignants à inspirer les jeunes de 11 à 16 ans vis-à-vis des STEM et de leurs opportunités professionnelles, sur les flots comme sur la terre ferme.
« Il faut que l’expérience ait du sens par rapport à leur quotidien » explique Jo.
INEOS a aussi soutenu Rebels Crew, un projet grâce auquel des enfants de 11 à 14 ans issus de milieux défavorisés de tout le Royaume-Uni, pas seulement près de la base du fonds à Portsmouth, ont l’opportunité de faire de la voile pour la toute première fois.
Michael O’Donnell, enseignant de l’établissement Bo’ness Academy à Falkirk, en Écosse, a décrit le projet comme une expérience extrêmement gratifiante pour ses élèves.
« Non seulement ils ont développé de nouvelles compétences, mais ils ont aussi renforcé leur résilience et leur confiance en eux » se réjouit-il.
Plus récemment INEOS a soutenu le lancement de Go Humans Academy, un programme d’un an destiné aux élèves du secondaire.
Le programme, qui reçoit l’appui d’athlètes de renommée mondiale et d’experts, vise à montrer aux élèves comment vivre mieux et plus longtemps, et faire face aux épreuves de la vie.
Prendre soin de soi, avoir confiance en soi, mais aussi le bien-être et l’activité physique sont autant de sujets couverts par l’équipe.
« Ces ressources, qui seront partagées avec des établissements secondaires de tout le pays, visent à motiver les jeunes à découvrir les aspects scientifiques de la santé physique et mentale, tout en leur donnant les outils nécessaires pour se préparer à toutes les éventualités » précise Jo.
THE DAILY MILE
En matière d’initiatives, The Daily Mile rencontre un franc succès. À ce jour, près de 5 millions d’enfants de plus de 90 pays bénéficient de l’initiative, toute simple, fondée par Elaine Wyllie dans son école primaire de Stirling, en Écosse. « Son ampleur est stupéfiante » déclare Lord Sebastian Coe, un ambassadeur de Daily Mile qui a remporté quatre médailles olympiques dans les années 1980.
D’après le personnel de l’école primaire Morgans, dans le Hertfordshire, l’initiative a radicalement changé les enfants sur le plan de la santé et du bien-être.
« Maintenant, ils sont plus enjoués et leur confiance en eux, leur concentration et leur attention en classe se sont améliorées » déclare un membre du personnel. « De plus, nous avons remarqué que pendant la course, les enfants partagent des choses avec leurs enseignants qu’ils n’auraient pas révélées dans d’autres circonstances. »
Le groupe INEOS avait déjà lancé l’organisation caritative pour enfants GO Run For Fun, axée sur la course, lorsqu’il a entendu parler de la vision d’Elaine pour améliorer la condition physique de ses élèves.
Le président, Sir Jim Ratcliffe, qui a toujours aimé courir, a organisé une rencontre avec Elaine pour déterminer si INEOS pouvait l’aider financièrement à mettre en place son programme.
Cette rencontre a eu un effet boule de neige.
« Parfois, j’ai encore du mal à y croire » reconnaît Elaine.
Par ailleurs, la Daily Mile Foundation travaille étroitement avec INEOS Sport, s’appuyant sur ses athlètes de classe mondiale pour inspirer les enfants.
Lorsque Eliud Kipchoge s’est rendu récemment dans une école du centre-ville de Tower Hamlets, à Londres, il a dirigé The Daily Mile dans la cour de récréation, puis une séance de questions-réponses, racontant aux enfants comment, quand il était petit, il courait trois kilomètres par jour pour aller à l’école.