Des PLANS D’ACTION sont maintenant élaborés sur tous les sites d’INEOS. Les entreprises peuvent ¨prévoir des chemins différents pour parvenir à la neutralité carbone. Mais l’objectif final reste le même : réduire drastiquement les émissions de CO2 d’ici 2030 et 2050. « Notre but est d’établir des plans d’action réalistes et de fixer des objectifs réalisables, fondés sur les informations de chaque entreprise » explique Greet Van Eetvelde, responsable internationale de l’énergie et de l’innovation chez INEOS.
Les plans d’action, qui déboucheront sur des plans d’investissement commerciaux, aideront chaque entreprise à identifier les axes d’amélioration et seront régulièrement mis à jour.
La plupart des sites d’INEOS, même s’ils consomment beaucoup d’énergie, sont déjà très performants.
Par conséquent, se focaliser uniquement sur les performances n’apportera rien de vraiment significatif à l’entreprise ou à l’environnement.
Mais changer de carburant, utiliser des matières premières renouvelables ou recyclées, ou investir dans le captage et le stockage du carbone, oui.
« Avoir une méthode fiable, fondée sur des données scientifiques, pour dessiner des pistes de réduction des émissions et en dernière instance; fixer des objectifs réalisables en la matière, c’est ce qui caractérise le fonctionnement d’INEOS » explique Hür Bütün, responsable des données environnementales chez INEOS, qui a travaillé sur les empreintes carbone de chaque site et les plans d’action.
« C’est ce qui guide notre transition vers une économie sans impact sur le climat et les ressources. »
Les installations d’INEOS dans le port d’Anvers ont été les premières à adopter un plan d’action.
Leur objectif est d’aller au-delà des engagements climatiques de l'UE, dans le cadre de la transition vers une économie neutre en carbone.
« Il s’agit d’un document dynamique » explique Greet.
Le plan d’action d’Anvers, mis au point à l’aide de Matthias Schnellmann, prévoit l’approvisionnement en énergie verte, le captage du CO2 en vue de son utilisation, l’optimisation des processus, le choix de sources de chaleur extérieures et plus propres, et l’investissement dans l'électrification.
D’autres entreprises d’INEOS avancent elles aussi et élaborent leur propre plan d’action, qui convient le mieux à leur configuration.
« Nous savons qu’une approche universelle ne peut pas marcher », explique Greet. « Mais nous avons des îlots d'excellence, ce qui nous permet de partager les meilleures pratiques. »
INEOS O&P a déjà commencé à réduire sa dépendance au gaz et au pétrole, en utilisant des déchets plastiques pour fabriquer une nouvelle gamme de plastiques, qui ont été salués comme révolutionnaires.
Et certains de ses sites énergivores en Belgique sont maintenant alimentés par de l’électricité verte au lieu d’énergies fossiles. Une évolution qui va permettre à INEOS de réduire ses émissions de CO2 de 1,9 million de tonnes par an.
INEOS Phenol à Anvers pense avoir le potentiel de diviser par deux ses émissions d’ici 2030, par rapport à 2019, en s’approvisionnant en énergie verte, en utilisant plus d’hydrogène et de vapeur, et en trouvant un client pour les résidus que l’entreprise brûle habituellement.
Chaque entreprise utilise les ressources scientifiques d’INEOS pour calculer ses émissions actuelles et définir les réductions à venir.
En dernière instance, la compagnie travaillera avec l'initiative Science Based Targets (SBTi) pour valider les objectifs de réduction des émissions fondés sur la science.
« Ces objectifs donnent aux entreprises une marche à suivre claire, pour réduire leurs émissions, conformément aux objectifs de l’accord de Paris », explique le porte-parole de Science Based Targets.