Dans le monde compétitif d’aujourd’hui, pour toute organisation recherchant la croissance et la prospérité, il est essentiel de trouver ceux qui comprendront la philosophie de l’entreprise. Mais ce n’est pas toujours aussi facile que ça en a l’air. toutefois, ineos traite toujours les problèmes comme des occasions de s’améliorer, et c’est pour cette raison que, très tôt, elle recherche les meilleurs.
Ce sont les gens qui font – ou défont – une organisation ou une situation.
Il suffit de prendre l’exemple de l’incident du Costa Concordia. Après avoir fait échouer et chavirer son paquebot contre des rochers au large de la côte italienne, le capitaine aurait abandonné son navire et laissé les passagers et l’équipage se débrouiller seuls.
C’est pourquoi il est vital de trouver ceux qui, non seulement comprennent la philosophie de votre entreprise, mais donnent également l’exemple en la mettant en pratique.
C’est ce qui pousse INEOS à prendre constamment des mesures pour s’assurer les services continus de salariés hautement qualifiés, très disciplinés et très motivés, qui reconnaissent leurs responsabilités et sont prêts à ne rien laisser au hasard.
Et notre quête commence tôt. Dans les écoles primaires. Dans les collèges et les lycées. Dans les forums scientifiques.
« Nous sommes continuellement à la recherche de nouveaux candidats et nous formons sans cesse nos propres employés », explique Patrick Giefers, Directeur de site à INEOS Cologne.
Et ce pour une simple raison: INEOS sait que cela est rentable d’investir dans les meilleurs éléments. C’est une démarche que comprennent les candidats potentiels de Cologne et de ses environs.
Andreas Hain, responsable de la formation des apprentis sur le site allemand, explique que, tous les ans, 2000 jeunes gens postulent à une soixantaine de postes.
« Notre programme d’apprentissage a beaucoup de succès et nous n’avons aucun problème à pourvoir ces postes avec des personnes de qualité », dit-il.
« Nous pouvons nous concentrer sur nos besoins, sur les professions qu’il nous faut et sur les types de personnalité que nous aimerions avoir dans l’entreprise », explique-t-il.
En Allemagne, cela fonctionne bien.
Toutefois, au Royaume-Uni, il n’y a pas assez de jeunes gens disposant des qualifications voulues et ayant le désir de faire carrière dans l’industrie pétrochimique.
« Nous ne manquons jamais de candidatures à des places d’apprentissage dans les villes où INEOS est implanté », explique Tom Crotty, Directeur du groupe INEOS.
« Les choses sont très simples. Des familles ont grandi dans ces villes, en travaillant pour nous, et ells savent que nous représentons une société solide, offrant une bonne source de revenus, et c’est pour cela que nous sommes submergés de demandes. »
Le problème – qu’a récemment identifié Hans Niederberger, qui dirigeait autrefois l’usine de Cologne – est le calibre des étudiants britanniques.
« Il a découvert une différence de taille au niveau des compétences des jeunes ingénieurs », explique Tom.
« Du point de vue théorique, ils étaient capables, mais il leur manquait des compétences pratiques nécessaires à un emploi dans notre société, »
Pour combler cette lacune – et pour satisfaire la demande de jeunes travailleurs qualifiés à la raffinerie de Grangemouth en Écosse – INEOS, Forth Valley College et Heriot watt University ont uni leurs forces.
Ensemble, ils ont lancé un programme d’apprentissage moderne, d’une durée de cinq ans, appelé ‘Ingénieurs d’avenir’, qui garantit à chaque étudiant un enseignement universitaire complet et, ce qui est plus important, l’expérience professionnelle adéquate.
« L’étudiant est formé et prêt à travailler lorsqu’il quitte l’université, contrairement à ce qui se passe traditionnellement, où le véritable apprentissage commence le premier jour de travail », explique Gordon Grant, Chef des Services Supports d’INEOS Grangemouth.
Il explique que l’écart au niveau des compétences (qu’INEOS a identifié) n’était pas propre à INEOS.
« C’est une lacune que nous observons dans toute l’industrie pétrochimique et, en réalité, dans les industries technologiques de tout le Royaume-Uni », explique-t-il.
Il précise qu’il a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement écossais et avec l’agence pour le développement des compétences afin de promouvoir le modèle d’INEOS.
« Ils devraient prendre ce modèle en considération pour d’autres industries et en promouvoir les avantages », dit-il.
« Car, en combinant l’enseignement à l’université et dans les grandes écoles avec une expérience sur le lieu de travail, ce modèle offre des avantages à tous ceux qui sont impliqués. »
Bien entendu, le concept des stages professionnels en entreprise n’est pas nouveau dans le cadre d’un enseignement universitaire.
Mais la différence est la philosophie qui se cache derrière ce modèle.
« Prendre le temps de réfléchir à l’expérience qu’acquiert une personne, puis établir un lien direct entre cette expérience et l’apprentissage théorique tout au long du programme est quelque chose d’assez innovant », précise Robin Westacott, directeur du programme « Ingénieurs d’avenir ».
Forth Valley College gère deux programmes. L’un porte sur la formation professionnelle, l’autre est académique.
Par ailleurs, les enseignants du collège accordent également de l’importance aux valeurs d’INEOS, et particulièrement à celles liées à la sécurité.
« Nous voulons qu’ils comprennent la culture d’INEOS. De cette façon, quand ils se rendront sur place pour leur stage pratique, ils auront déjà intégré cette culture », indique Kenny MacInnes, directeur adjoint de la faculté d’ingénierie de Forth Valley College.
Quand il est question de ce programme, les étudiants sont tout aussi enthousiastes qu’INEOS:
« Nous sommes rémunérés pour notre travail, nous pouvons acquérir des compétences pratiques que nous ne pouvons pas acquérir à l’université et nous disposons d’une expérience sur le terrain », explique l’un d’entre eux.
Un autre adore le fait qu’il a déjà un avantage sur ses pairs, avant même d’avoir son diplôme.
« Vous en savez beaucoup plus qu’un diplômé classique », explique-t-il.
Et c’est bien cela le but.
« Nous espérons que de telles initiatives vont se multiplier, qu’elles seront mises en place pour les industries technologiques et qu’elles nous permettront, à l’avenir, de disposer de travailleurs de grande qualité », déclare Gordon.