Inch Magazine

La sécurité avant tout

5
min
2019

INEOS considère la santé et la sécurité comme une priorité absolue. Mais il n'est pas toujours facile d'en faire un sujet vivant et intéressant. Pour remédier au problème, INEOS O&P aux états unis a fait appel à un homme peu ordinaire : Rhys Jones, qui a fait la conquête de l'Everest.

CHAQUE année, des centaines de personnes s'aventurent dans la « zone de la mort » du mont Everest. Une poignée d'entre eux sont prêts à regarder la mort dans les yeux. D'autres sont prêts à sacrifier des doigts et des orteils aux engelures pour conquérir le plus haut sommet du monde.

« C'est peut-être un prix qu'ils sont prêts à payer pour réussir », dit Rhys Jones, qui s'est tenu au sommet de l'Everest, à 8 848 mètres d'altitude, le jour de son 20e anniversaire. « Mais ce n'est pas mon cas. »

Aujourd'hui, Rhys dirige une agence spécialisée dans les voyages d'aventure, qui guide ses clients dans certains des environnements les plus hostiles de la planète. Il est prêt à prendre des risques. Mais seulement des risques calculés.

Et comme il a déjà fait face à des dangers que nous aurions peine à imaginer, il est bien placé pour nous parler de l'importance de la sécurité, des risques et du travail d'équipe.

« Il y a de nombreux parallèles entre ce qui se passe au sein d'une entreprise comme INEOS et sur les flancs d'une montagne », explique-t-il. « Mais les employés travaillent tous les jours dans un endroit dangereux. Alors que moi, je ne cours de risques qu'en montagne. »

Rhys, qui a maintenant 33 ans, a récemment été invité à contribuer à la formation de sécurité organisée chaque année par INEOS O&P USA, sur le site de Chocolate Bayou au Texas.

« Lorsque nous préparons l'événement, nous encourageons chacun à se montrer plus créatif pour faire passer le message sur la sécurité », explique Michael Brocato, ingénieur environnemental. « Nous pensons qu'en adoptant une approche originale, nous pouvons faire de la sécurité un sujet que les employés prennent vraiment à coeur. Au final, que ce soit dans une usine INEOS ou au sommet de l'Everest, la sécurité est une question d'état d'esprit. »

Lorsqu'il s'est adressé à l'équipe américaine, Rhys a exploré les différentes attitudes que l'on peut adopter face au risque et il a souligné l'importance de la sécurité, qui doit toujours être la priorité n°1.

« J'ai toujours cru qu'en alpinisme, une expédition vraiment réussie est une expédition dont personne ne revient blessé », a-t-il expliqué. « Mais pour que tout fonctionne correctement, chaque membre de l'équipe doit partager cette conviction. Chaque équipe doit définir sa propre mesure du succès », a-t-il dit. « La mienne, comme celle d'INEOS, est zéro blessure. »

Rhys a aussi pris pour exemple l'une des expéditions qu'il avait récemment guidées sur l'Everest.

« Notre objectif était d'aller le plus haut possible sans que personne ne soit blessé ou ne souffre d'engelures. Nous étions prêts à faire demi-tour si nécessaire, et c'est justement ce qu'a fait la moitié de l'équipe. »

Une autre expédition, qui voulait aussi atteindre le sommet ce jour-là, ne partageait pas ce point de vue. Dans ce groupe, il y avait un chirurgien qui s'était déclaré prêt à perdre des doigts et des orteils pour se tenir sur le toit du monde. Ce groupe a atteint le sommet, mais deux tiers des participants sont revenus avec des engelures et l'un des alpinistes a perdu tous ses orteils.

« L'Everest peut pousser des gens intelligents à prendre des risques idiots », explique Rhys.

Lors d'une autre expédition, cette foisci sur l'Aconcagua, le plus haut sommet d'Afrique du sud, les yeux d'un alpiniste ont commencé à geler parce qu'il avait oublié de mettre ses lunettes au lever du soleil. « Il s'agissait d'une blessure évitable, et l'incident est vite devenu un problème majeur pour la victime et le reste de son équipe. Pourtant, l'un de ses coéquipiers aurait pu intervenir tout de suite et lui dire de mettre ses lunettes. Le travail d'équipe fait toute la différence » conclut-il.

Chez INEOS, veiller à la sécurité et au bien-être des autres membres de l'équipe est essentiel. C'est une pratique que nous avons baptisée « Brother’s Keeper » (« tous frères, tous alertes »). Et selon Rhys, qui évolue dans un monde de cordes, de crampons et de piolets, complaisance et sécurité ne font pas bon ménage :

« Quand on débute en alpinisme, on vérifie sans arrêt son harnais. Mais quand on a fait ce geste des milliers de fois, le vrai danger, c'est l'excès de confiance en soi, qui conduit très vite au laisser-aller. En matière de sécurité, le secret, c'est de traiter chaque jour comme si c'était le tout premier. »

L'équipe d'INEOS O&P USA s'est sentie inspirée et stimulée par les conseils de Rhys, comme l'explique Michael :

« Nous répétons souvent qu'à nos yeux, un projet réussi est avant tout un projet où personne n'est blessé. Les objectifs commerciaux n'arrivent qu'en second. Rhys a parfaitement exprimé ce sentiment. »

Il a également dit que plusieurs membres du personnel avaient été émus d'apprendre que c'est le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, qui avait sponsorisé Rhys en 2006 pour l'aider à devenir le plus jeune alpiniste au monde à conquérir le plus haut sommet de chaque continent.

Rhys Jones

L'alpiniste anglais est la plus jeune personne à avoir atteint le sommet de la plus haute montagne sur chacun des sept continents. Il a planté le drapeau de la victoire au sommet de l'Everest, dernière montagne qu'il lui restait à affronter, le jour de ses 20 ans en 2006. Avec son associé, il dirige maintenant Monix Adventures, agence spécialisée dans les voyages d'aventure de luxe.

monixadventures.com

More from INCH Magazine
ENGLISH-1366x768.jpg

Un 4x4 sur mesure - un véhicule tout terrain sans compromis, conçu pour le monde moderne

Alors qu'INEOS s'apprête à lancer la construction de son nouveau 4x4 au royaume-uni, les ingénieurs mettent le grenadier à l'essai Le nouveau 4x4 d'INEOS, véhicule qui se veut simple, sobre et efficace, sera construit en Grande-Bretagne et portera le nom du pub londonien où l'idée de sa conception a d'abord germé. Cette annonce très attendue conclut plusieurs mois de recherches pour le site de construction idéal. « Nous avons évalué tous les candidats possibles pour la fabrication du Grenadier, examinant différents sites dans le monde entier », explique Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS. Mais c'est Bridgend, au sud du pays de Galles, qui a finalement été retenu. « Le choix d'un site britannique témoigne de la confiance que nous vouons à l'industrie manufacturière du Royaume-Uni, et c'est une décision qui reflète toutes les valeurs chères à INEOS », ajoute Jim. Alors que ce numéro d'INCH partait chez l'imprimeur, la construction de l'usine de production et de montage allait déjà bon train dans le petit bourg gallois. Le ministre de l'Économie et du Transport Ken Skates a expliqué que le gouvernement gallois avait travaillé en étroite collaboration avec INEOS pour faire de ce projet une réalité. « C'est une fantastique nouvelle pour le pays de Galles », a-t-il déclaré. « L'industrie manufacturière de Bridgend est depuis longtemps synonyme d'expertise et de savoir-faire. » La nouvelle usine, actuellement en construction, sera située sur un terrain de 5,6 hectares, à proximité de l'usine Ford de Bridgend, qui fermera en 2020 après 40 ans d'activité, entraînant la perte de 1 700 emplois. La production du Grenadier, ainsi baptisé par les followers d'INEOS Automotive après un vote en ligne, devrait commencer en 2021 et créer jusqu'à 500 emplois. Différents composants essentiels du 4x4, notamment la carrosserie et le châssis, seront fabriqués dans une seconde usine de sous-assemblage à Estarreja au Portugal, avant d'être expédiés à Bridgend pour le montage final. BMW fournira les moteurs, alors qu'une autre entreprise allemande, MBTech, ancienne filiale de Mercedes Benz, a été choisie pour la partie ingénierie. Le Grenadier fait déjà figure d'héritier spirituel du fameux Land Rover Defender, dont la production a cessé en janvier 2016. « La disparition du Defender a laissé un vide important sur le marché, et nous allons maintenant y remédier », explique Jim. Le Grenadier sera robuste, performant, durable et pratique. Il sera également facile à réparer sur le terrain, n'importe quel terrain. « Ce 4x4 sera un outil fonctionnel, conçu pour permettre à l'utilisateur de faire ce qu'il a à faire », explique Dirk Heilmann, PDG d'INEOS Automotive. « Simplicité. Effi - cacité. Pas de fioritures. » Repousser les limites... jusqu'à l'extrême LE Grenadier est conçu pour faire face aux conditions les plus extrêmes. Au cours des 12 derniers mois, l'équipe du développement a fait subir maintes épreuves au châssis et à la suspension du véhicule pour tester la résistance ce ces composants critiques. Jusqu'à présent, les résultats sont très encourageants. Et l'équipe déploie de grands efforts d'inventivité pour identifier les points faibles du Grenadier, en vain, et depuis déjà plusieurs mois. « Croyez-moi, nous les cherchons vraiment », affi rme Alex. En réalité, l'équipe a poussé le Grenadier, nouveau 4 x 4 « sans fioritures » d'INEOS, jusqu'à l'extrême. Le véhicule a déjà parcouru des milliers de kilomètres, sur route et hors route. La plupart des tests ont été conduits sur les pistes et surfaces d'essai de Graz Magna en Autriche, lieu où de nombreux camions militaires et chars d'assaut sont testés. « C'était l'environnement idéal pour nous, car nous avons pu pousser le véhicule jusqu'à l'extrême, bien au-delà des limites prévues », explique-t-il. Le prototype a également été mis à l'épreuve sur la piste d'essai de Boxberg en Allemagne, où tous les grands constructeurs automobiles européens testent leurs véhicules. Mais le dernier essai en date a eu lieu à 1 400 mètres d'altitude, au sommet du mont Schoeckl en Autriche, lieu où les 4x4 peuvent vraiment montrer de quoi ils sont capables, lors d'une ascension périlleuse qui les oblige à franchir des formations calcaires aux arêtes acérées. « C'est là que Daimler avait testé son G-Class », explique Alex. « Mais le Grenadier s'en est très bien sorti » Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ineosgrenadier.com

4 min read
eliud-inch18.jpg

Nous Sommes Entrés Dans L'histoire

Pas de place pour les second(e)s 26 petites secondes séparaient Eliud Kipchoge d'une place d'honneur dans l'histoire sportive. Mais au final, le plus grand marathonien de tous les temps n'en a pas eu besoin. Maîtrisant sa course avec une remarquable aisance, Eliud a parcouru 42,19 km en 1 heure, 59 minutes et 40 secondes, battant de 45 secondes son propre record personnel pour devenir le premier homme au monde à terminer un marathon en moins de deux heures. Après avoir franchi la ligne d'arrivée à Vienne, il a déclaré : « Nous sommes tous entrés dans l'histoire aujourd'hui. » Le Kényan de 34 ans faisait référence à l'équipe soutenue par INEOS qui avait travaillé 24h/24, loin des regards, pour mettre toutes les chances du côté de l'athlète. L'équipe se composait de scientifiques, de chercheurs, de l'entraîneur d'Eliud, de son manager, de son nutritionniste, de son kinésithérapeute, du chauffeur de la voiture électrique utilisée pour contrôler la vitesse de la course, sans oublier bien sûr les 41 lièvres qui avaient pour tâche de protéger le champion du vent. « Le héros du jour, c'est clairement Eliud, mais tout le monde peut se joindre à lui et célébrer la victoire », commente le double médaillé olympique Lopez Lomo, qui était l'un des lièvres du marathon. « Nous avons tous notre place dans l'histoire. C'est la communauté de coureurs que nous formons ensemble qui a rendu un tel exploit possible. » Mais ils ne sont pas les seuls à avoir répondu à l'appel. Tout au long de l'itinéraire, plus de 120 000 spectateurs bordaient la route pour encourager Eliud, y compris Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS et sportif chevronné comptant plus de 30 marathons à son actif. « Sur les derniers 500 mètres, Eliud semblait voler, on aurait dit que ses pieds ne touchaient même plus la route », se souvient Jim. « Il avait l'air si calme et si paisible. » L'équipe gagnante avait pris toutes les mesures et précautions imaginables pour qu'aucun obstacle ne se mette en travers du chemin et du rêve d'Eliud. La performance qu'il a offerte le jour du marathon reflète exactement l'homme qui se cache derrière l'athlète : calme, constant, patient et totalement imperturbable. Et dans la foule se trouvait aussi sa femme Grace, venue le voir courir pour la première fois en compagnie de leurs trois enfants. Elle lui avait téléphoné en fin de soirée, la veille du marathon, pour lui donner quelques conseils. « Je lui ai simplement dit de rester détendu », nous confie-t-elle. L'homme et les machines en parfaite harmonie La voiture Une voiture électrique contrôlait le rythme de la course pour assurer qu'Eliud coure à la même vitesse sur toute la distance du marathon. Mais pendant les essais, l'équipe s'est aperçue que les régulateurs de vitesse automobiles ne sont pas 100 % exacts. Pour faire simple, le calcul montrait que si la voiture roulait à 0,1 km/h de moins que prévu, Eliud terminerait le marathon avec un temps de 2:00:34.3. L'équipe a donc fait appel au groupe RML, entreprise britannique d'ingénierie automobile haute performance, pour éviter un tel scénario. Lasers La voiture était aussi équipée de lasers qui projetaient un motif continu au sol pour aider les lièvres à rester en formation – sans oublier le panneau LED numérique qui permettait aux coureurs de garder l'oeil sur l'heure, ou plutôt les secondes. Transpondeur Les coureurs et la voiture portaient une puce électronique appelée transpondeur, qui était lue à chaque borne kilométrique pour fournir des informations ultra précises sur les temps intermédiaires et la vitesse. La foule Eliud Kipchoge souhaitait que les spectateurs viennent nombreux car les encouragements de la foule ont un réel impact sur ses performances sportives. Près de 120 000 spectateurs bordaient la route plantée d'arbres pour acclamer Eliud. L'homme à moto Valentijn Trouw, le manager d'Eliud, était chargé de donner à son protégé une bouteille de 215 ml de la boisson énergétique Maurten tous les 5 km. La deuxième voiture Pour ne rien laisser au hasard, une seconde voiture, équipée du même logiciel que la première, était prête à prendre le relais en cas de problème. Les lièvres Les lièvres d'Eliud avaient pour mission principale de le protéger le plus possible du vent. Courant selon une formation jusqu'alors inédite, leurs positions permettaient de créer une petite poche d'air autour du champion. Après quelques kilomètres, une nouvelle équipe de lièvres prenait le relais, car aucun autre athlète au monde ne peut courir au même rythme qu'Eliud sans faire de pause. Vienne Vienne a été choisie pour accueillir le Challenge 1:59 d'INEOS pour plusieurs raisons : il n'y avait que trois heures de différence entre son fuseau horaire et celui du camp d'entraînement d'Eliud au Kenya, le marathon pouvait suivre un long itinéraire plat et abrité, avec suffisamment d'espace pour les spectateurs, et enfin, la météo promettait d'être clémente. Sous les yeux du monde entier INEOS 1:59 Le challenge en chiffres 120 000 spectateurs bordaient l'itinéraire du marathon dans les rues de vienne Plus de 500 millions de téléspectateurs ont regardé le challenge sur les chaînes de télévision du monde entier et en ligne sur YouTube 12 500 articles sur les sites d'actualités en ligne 2,9 milliards de lecteurs au total 17 milliards d'impressions sur l'ensemble des réseaux sociaux No Human Is Limited - La campagne en chiffres 850 000 followers à l'échelle mondiale - #nohumanislimited était le troisième sujet le plus populaire sur Twitter le jour du Challenge 1:59 d'INEOS (après deux autres hashtags eux aussi en rapport avec Le Challenge 1:59) 8 remarquables personnalités - nos 8 ambassadeurs ont tous triomphé de leurs propres obstacles pour accomplir l'incroyable :  Chris Froome Patrick Vieira Sir Ben Ainslie Hermann Maier Abdi Nageeye Elaine Wyllie Robby Ketchell Dame Tanni Grey-Thompson #No Human Is Limited ELIUD Kipchoge ne voulait pas seulement entrer dans l'histoire sur le bitume des rues de Vienne. En terminant un marathon en moins deux heures, il voulait transmettre un message au monde entier. #No Human Is Limited : il n'y a pas limite à ce que chacun d'entre nous peut accomplir. Après avoir franchi la ligne d'arrivée en 1:59:40, il a déclaré : « Après les événements d'aujourd'hui, je suis sûr que d'autres athlètes abattront le mur des deux heures, partout dans le monde. » Depuis des années, les experts affirmaient que le corps humain n'était tout simplement pas capable de couvrir une distance de 42,19 km en moins de deux heures. Mais ils s'étaient déjà trompés avant. Et notamment au sujet de la fameuse « four-minute mile » (une mille, soit 1,6 km, en moins de 4 minutes). Dans les années 40, une telle performance était non seulement considérée comme impossible, mais on pensait aussi qu'elle était dangereuse. Pourtant, le 4 mai 1954, Roger Bannister était convaincu qu'il y arriverait, tout comme Eliud savait, le 12 octobre 2019, qu'il était capable de finir un marathon en moins de deux heures, même si personne ne l'avait encore jamais fait. Soixante-cinq années séparent ces deux événements historiques, mais les deux hommes ont pris leur propre destin en mains en visualisant la victoire. Malheureusement, Roger Bannister n'était plus en vie pour assister à l'incroyable exploit d'Eliud en Autriche. Il a succombé à la maladie de Parkinson en mars 2018, à l'âge de 88 ans. Et Eliud, qui n'a que 34 ans, n'était pas encore né lorsque Roger Bannister, alors âgé de 25 ans, a couru la distance d'une mille en 3:59.4 sur la piste d'Iffley Road à Oxford. Mais un lien très particulier les unit. Pour ces deux hommes, aucune limite n'est infranchissable. Eliud, et toute l'équipe qui a contribué à l'organisation du Challenge 1:59 d'INEOS, espèrent aujourd'hui que l'événement aura inspiré d'autres personnes à repousser les limites du possible, à oser et à relever de nouveaux défis. « Chaque être humain est capable d'aller au-delà de ses limites », affirme Eliud. « Chaque être humain est capable de vaincre les pensées qui le limitent. Il faut surtout croire en soi. » Roger Bannister n'a conservé son record que pendant 46 jours. Au cours des 50 dernières années, plus de 1 000 athlètes ont couvert la distance d'une mille en moins de quatre minutes. « Les coureurs du passé étaient limités par leur état d'esprit, puisqu'ils étaient convaincus qu'ils ne parviendraient pas à couvrir une mille en moins de quatre minutes », explique Bill Taylor, auteur de Simply Brilliant: How Great Organisations Do Ordinary Things in Extraordinary Ways. Si Eliud est sûr de laisser son nom dans l'histoire, il travaille maintenant sur une campagne pour inspirer le reste du monde. Sa campagne « No Human Is Limited » connaît déjà un succès phénoménal et bénéficie du soutien de grands noms du sport et du monde des affaires. Parmi eux, on trouve notamment Chris Froome, quatre fois vainqueur du Tour de France. « Voir Eliud battre le record des deux heures a prouvé que les limites peuvent toujours être repoussées, ou plutôt que la notion même de limite n'a pas sa place dans le monde du sport », a-t-il déclaré.

8 min read
ENGLISH-1366x7683.jpg

Rule Britannia

Le challenger Britannique pour La Coupe de l'Amérique se tourne vers le passé pour mieux forger l'avenir SELON Eleanor Roosevelt, l'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. À Portsmouth, base de l'équipe INEOS UK, ces rêves, qui ont d'abord pris forme sur le papier il y a environ 18 mois, viennent tout juste de devenir réalité. Depuis le début, la participation d'INEOS à la Coupe de l'Amérique promettait d'être spectaculaire. Et l'entreprise a tenu sa promesse. Sous la forme d'un voilier de course futuriste qui peut « voler ». « Personne n'a jamais vu rien de semblable sur l'eau », explique Nick Holroyd, le concepteur en chef. Le bateau, avec sa coque en forme de torpille, a été baptisé Britannia en l'honneur du célèbre voilier de la famille royale qui, pendant ses années de service, a réussi à décrocher 231 victoires. À l'époque, le Britannia, construit pour le Roi Edward en 1893, régnait incontestablement sur l'océan. Le bateau INEOS, le premier de l'équipe, a été officiellement présenté en octobre. Sir Ben Ainslie, qui espère mener l’équipe britannique à sa première victoire des 168 ans d'histoire de la Coupe de l'Amérique, a adressé ces quelques mots au fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, et à sa fille Julia, à qui le nouveau Britannia doit son nom : « Même s'il m'est difficile de rester impartial, je pense que le Britannia marque le point d'orgue de notre longue histoire maritime. » L'AC75 de 22,7 mètres fait maintenant ses preuves sur les eaux du Solent, le détroit qui sépare l'île de Wight de l'Angleterre. Il naviguera ensuite vers l'Italie pour profiter des vents et conditions météorologiques plus favorables en hiver au large de la Sardaigne. Ses performances en mer permettront d'identifier les changements à apporter au second bateau, qui sera lancé en février 2020. « Nous en sommes vraiment à un point critique de la campagne », explique Ben. « Les conclusions que nous tirerons au terme de cet essai en mer détermineront le design final du second bateau, celui qui entrera en compétition pour la Coupe de l'Amérique en 2021. » Malgré de nombreuses tentatives, aucun équipage britannique n'a encore réussi à décrocher le trophée le plus convoité du monde de la voile. « Notre soif de victoire a nécessité une approche inédite, une nouvelle stratégie et le soutien constant d'INEOS, sans lequel nous n'aurions pas pu consacrer tous nos efforts et notre énergie à cette mission », ajoute Ben. L'équipe britannique pourra, pour la première fois, comparer les performances de son nouveau bateau à celles de ses quatre grands rivaux en avril 2020, à Cagliari en Sardaigne, lorsque tous les voiliers participeront à la première série de régates de la Coupe de l'Amérique. La confrontation finale pour le trophée, « l'America's Cup Match », aura lieu en mars 2021. Même si l'équipage a pu se faire une « idée raisonnable » des performances et du comportement de son AC75 en mer, grâce aux simulateurs utilisés à quai par les équipes de conception et de navigation, les dynamiques restent difficiles à prédire. « L'équipage aura sûrement plusieurs défis inattendus à relever », prévient Ben. L'ÉQUIPAGE qui tentera de réécrire l'histoire en 2021 tire déjà de précieuses leçons des essais en mer. Leur nature exacte relève encore du secret absolu, mais le design du second bateau de l'équipe INEOS Team UK sera peaufiné comme il se doit. « Nous avons beaucoup appris, et il y a déjà plusieurs choses que nous ferons différemment sur le second bateau », confie le PDG Grant Simmer. Le compte à rebours a bel et bien commencé pour toutes les équipes qui entreront en compétition dans l'espoir de soulever la prestigieuse Coupe de l'Amérique. Grant explique que l'équipage britannique de Sir Ben Ainslie avait demandé à tester un premier bateau très tôt : « Notre premier bateau test, le T5, a joué un rôle précieux : il nous a permis d'élaborer un calendrier et un projet structuré dès le début de la campagne. » « L'équipe à terre et l'équipe de navigation ont pu travailler ensemble, ce qui s'est avéré très utile pour mettre plusieurs systèmes en place. Nous avons beaucoup appris en sortant en mer et en navigant ensemble dans cette configuration. » À présent, l'équipage a pour mission d'optimiser son temps à bord du premier AC75, le Britannia, et d'étudier le design des bateaux concurrents. « Ces deux aspects nous permettront d'aboutir au design final du second AC75 », ajoute-t-il. Il leur avait jusqu'alors été impossible d'étudier la performance en mer de l'un des bateaux rivaux, celui d'Emirates Team New Zealand, puisque l'équipe néo zélandaise avait décidé de lancer immédiatement son programme AC75, sans construire de bateau test. « Depuis la dernière Coupe de l'Amérique, les néo zélandais, comme toutes les autres équipes, ont surtout travaillé avec leur simulateur. Mais leur stratégie n'est pas aussi risquée qu'elle en a l'air », explique Grant. Grant nous a aussi confié que l'agencement du pont du voilier néo-zélandais était très simple, et mettait principalement l'accent sur la production d'énergie. Mais avec des vitesses dépassant potentiellement 50 noeuds, rien n'est joué d'avance. « On ne peut pas exclure l'éventualité de retournements catastrophiques : ces bateaux sont tellement légers qu'ils peuvent facilement chavirer », ajoute-t-il. « Un problème structurel majeur à l'approche de la Coupe pourrait définitivement sonner la défaite pour n'importe laquelle des équipes. » AC75 Britannia Travail de construction : plus de 50 000 heures Travail de design : plus de 90 000 heures Travail avec machine cnc : plus de 45 000 heures Pièces individuelles : 25 000 Vitesse maximum estimée : 50 noeuds 57,5 mph 92,6 km/h Longueur : 22,76 m avec beaupré (20,7 m sans le beaupré) Largeur maximale : 5 m Poids : 6 450 tonnes Construction de la coque et du gréement : fibre de carbone Gréement : aile souple à double paroi Équipage : 11 Poids de l'équipage : 990 kg maximum #ThereIsNoSecond | www.ineosteamuk.com

6 min read
ENGLISH-1366x7684.jpg

Fier d'être British

BELSTAFF crée les tenues que portera l'équipe britannique sur la terre ferme, dévoilant une collection unique en son genre. L'entreprise s'est inspirée des vêtements portés par les différentes équipes de la Coupe de l'Amérique, tout au long de ses 168 ans d'histoire. « Je suis fier de porter le logo Belstaff : c'est une marque britannique iconique qui incarne l'esprit d'aventure et repousse les limites du possible depuis de nombreuses années », a déclaré Sir Ben Ainslie. La collection de 23 pièces, qui associe des designs Belstaff emblématiques à des matériaux haute performance conçus pour durer, sera commercialisée auprès du grand public au mois d'avril de l'année prochaine. INEOS a fait l'acquisition de Belstaff en octobre 2017.

1 min read
ENGLISH-1366x7685.jpg

Belstaff

Loin Des Sentiers Battus - Une série de podcasts inédits BELSTAFF a toujours eu un penchant pour ceux qui aiment prendre des risques, qui ont le goût de l'aventure et n'ont pas peur de quitter les sentiers battus. C'est aussi le cas d'INEOS. Et comme on dit, les grands esprits se rencontrent ! INEOS, qui a racheté la marque de vêtements britannique iconique en 2017, et Belstaff se comprennent parfaitement. Aujourd'hui, Belstaff propose au public une série de podcasts originale, créée pour explorer la vie de cinq talents : ces personnalités ont toutes choisi de s'écarter de la voie qui semblait toute tracée pour elles, remettant en question leur propre identité et les conventions établies. Les invités évoquent leur parcours dans la série de podcasts intitulée « Loin des sentiers battus » qui, si l'on en croit GQ magazine, est le parfait antidote à la monotonie des trajets quotidiens dans les transports en commun. Dans la première série, le présentateur Reggie Yates (qui a lui aussi travaillé dur pour poursuivre ses rêves) reçoit les acteurs Stanley Tucci (Le diable s'habille en Prada), Raleigh Ritchie (Game of Thrones), Naomie Harris (Moonlight), Andrew Scott (Fleabag) and Emma Mackey (Sex Education). Présenté par Reggie Yates ÉPISODE UN STANLEY TUCCI Dans cet épisode, Stanley Tucci, acteur, scénariste et réalisateur, évoque le parcours créatif qui l'a conduit du milieu ouvrier de New York jusqu'aux plus grands studios de cinéma, et de sa timide apparition dans Frasier où l'on entendait sa voix à la radio jusqu'à sa nomination aux Oscars pour son rôle dans le film Spotlight, largement salué par la critique. Les expériences personnelles de Stanley, les personnages qu'il a incarnés et les histoires qu'il a racontées sont autant de facettes qui reflètent sa propre vie et son remarquable parcours - éléments aujourd'hui essentiels à son processus créatif. ÉPISODE DEUX RALEIGH RITCHIE Dans cet épisode, nous rencontrons l'acteur et musicien Jacob Anderson, aussi connu sous le nom de Raleigh Ritchie. Raleigh a quitté sa maison familiale de Bristol pour vivre dans un foyer à Londres, où il auditionnait le jour et enregistrait son prochain album la nuit, avant de décrocher le rôle qui allait le propulsait dans la sphère très privée des grandes stars hollywoodiennes : celui de « Ver gris » dans Game of Thrones. Raleigh s'est débattu avec les questions identitaires qu'ont soulevé sa soudaine célébrité et son héritage mixte, mais ces difficultés personnelles lui ont donné une vision unique du monde et le poussent aujourd'hui à rester authentique, que ce soit à l'écran, derrière le micro ou dans la vie. ÉPISODE TROIS NAOMIE HARRIS Dans cet épisode, nous faisons plus ample connaissance avec Naomie Harris, actrice plusieurs fois primée et star de Moonlight, film oscarisé. Naomie évoque notamment la petite école de théâtre qu'elle fréquentait dans le nord de Londres et son passage par l'université de Cambridge où elle représentait une minorité très marginale, mais c'est sa volonté de se démarquer et de sortir des normes imposées par sa culture qui lui a finalement permis de s'imposer au cinéma. Naomie, qui a incarné plusieurs femmes de poigne à l'écran, de Miss Moneypenny à Winnie Mandela, redéfinit la perception même de l'histoire et prête un nouveau degré d'humanité, de complexité et d'individualité aux grandes icônes de la culture populaire. ÉPISODE QUATRE ANDREW SCOTT Dans cet épisode, nous accueillons Andrew Scott qui nous parle de son coming-out en Irlande catholique, du pardon qu'il a finalement accordé à l'église et de son dernier rôle dans la série Fleabag, comédie largement saluée par la critique qui selon l'acteur, pourrait bien changer la façon dont les prêtres sont aujourd'hui perçus en Grande-Bretagne. Andrew a toujours été fasciné par la nature humaine, son humour, ses insécurités ou encore sa soif de succès, et l'amour profond qu'il porte à ses semblables a considérablement influencé l'homme, l'ami et l'acteur, que l'on reconnaît immédiatement pour ses rôles mémorables dans Spectre et Sherlock. ÉPISODE CINQ EMMA MACKEY Dans cet épisode, nous recevons Emma Mackey, actrice et star de la série Netflix, Sex Education. Emma nous parle de son enfance en France rurale, de ses expériences au lycée où elle essayait d'être acceptée par ses pairs, et des particularités propres au tournage de scènes érotiques. Les traits de caractère d'Emma, et ceux du personnage qui l'a rendue célèbre, témoignent d'une forte individualité, un atout qui, selon la star, ne manque jamais de séduire dans notre société moderne. WWW.BELSTAFF.CO.UK/PODCAST-AW19.HTML Pendaison de crémaillère Belstaff n'a jamais aimé la routine, ce qu'elle prouve une fois de plus avec un petit déménagement : sa boutique flagship de Londres change d'adresse pour élire domicile sur un nouveau site encore plus attractif. BELSTAFF poursuit son aventure dans les rues commerçantes de la capitale britannique. Depuis le rachat de la marque de vêtements iconique par INEOS en octobre 2017, Belstaff a rouvert et relocalisé plusieurs points de vente. La dernière décision a conduit à l'ouverture d'une nouvelle boutique flagship dans la célèbre Regent Street de Londres : abritant un mélange éclectique de grandes marques britanniques et internationales, cette rue commerçante attire plus de 50 millions de visiteurs par an. La boutique flagship Belstaff était située sur New Bond Street depuis six ans. Mais comme la marque souhaitait moderniser le design de son point de vente tout en adoptant une nouvelle approche communautaire et sociale, elle a décidé qu'un changement d'adresse s'imposait. Le nouveau site est à deux pas de Soho, l'un des quartiers les plus dynamiques de Londres, ce qui sera étroitement reflété par le design de la boutique. « L'espace est complètement modulaire : la surface de vente peut facilement se transformer en lieu d'activité et d'échange pour la communauté, car toutes les installations sont montées sur des roulettes », a expliqué Helen Wright, PDG. Et c'est justement ce que souhaite faire Belstaff. La marque a l'intention d'organiser une série continue d'événements avec invités d'honneur, projections spéciales, panels de discussion et enregistrements de podcasts. D'ailleurs, plusieurs personnalités de la communauté de Soho ont participé à l'inauguration officielle de la boutique, se chargeant du menu, de la musique et des divertissements proposés lors de l'événement. Comme dans la plupart des points de vente Belstaff récemment modernisés, il y a toute la place nécessaire pour permettre aux clients de savourer un café ou un verre de gin pendant que leurs vieux manteaux sont remis à neuf par le personnel de la station de cirage intégrée. Des cours seront aussi proposés aux clients pour leur montrer comment prendre de soin de leurs vestes en cuir et en coton huilé Belstaff. Les cours seront filmés puis diffusés sur les chaînes Belstaff. « Ils nous permettront également de souligner l'importance des produits conçus dans une optique durable, pour toute une vie », ajoute Helen. Depuis plus de 100 ans, Belstaff équipe certains des aventuriers les plus intrépides au monde, tels que l'aviatrice Amy Johnson, l'explorateur TE Lawrence ou encore Che Guavara, grande figure révolutionnaire. « Les vestes qu'ils portaient sont toujours fabriquées par Belstaff aujourd'hui », explique Helen. Pour Belstaff, c'est décidément une période faste. En mars, INEOS a rouvert sa boutique de Spitalfields à Londres. En mai, sa boutique de Munich a changé d'adresse pour s'installer en plein coeur de la ville, sur Residenzstrasse, rue particulièrement animée. Et en juillet, le point de vente de Belstaff à Glasgow a quitté Princes Square pour investir un site beaucoup plus grand sur Ingram Street. Mais une chose ne changera jamais : chez Belstaff, le client est roi.

7 min read
ENGLISH-1366x7686.jpg

Innovateurs, pas imitateurs

  L'innovation au service du développement durable INEOS investit actuellement dans des centaines de projets sur le carbone, l'hydrogène, le chauffage et l'électricité, les énergies renouvelables, la gestion des ressources et le traitement des déchets Les matières premières renouvelables, issues de sources durables (déchets à base de bois) sont maintenant utilisées pour remplacer les matières premières traditionnelles, dérivées des hydrocarbures. Ainsi fabriqués, les produits polymères d'INEOS contribuent à une réduction mesurable des émissions de gaz à effet de serre. Innover, ce n'est pas seulement avoir de nouvelles idées. C'est aussi savoir les concrétiser. THOMAS Edison, probablement le plus grand inventeur de tous les temps, ne manquait pas de sagesse : « La valeur d'une idée, disait-il, réside dans son application concrète. » Justement, INEOS est une entreprise qui excelle lorsqu'il s'agit de faire avancer les choses dans la bonne direction. Et elle le fait tous les jours. Pete Williams, directeur technologique pour INEOS Group, n'en doute pas une seconde : « INEOS continue d'optimiser ses pratiques de développement durable, et ses produits améliorent déjà la durabilité de nombreux articles et objets que nous utilisons sans y penser au quotidien. Nous voulons proposer des produits de valeur à nos clients dès aujourd'hui, mais aussi dans 10, 20, 30 ans et au-delà. Alors que partout dans le monde, l'objectif « bilan carbone neutre » commence à s'imposer comme une nécessité, INEOS s'adaptera et évoluera avec son temps pour répondre aux besoins communs, surmonter les difficultés et saisir de nouvelles opportunités. » Pour y parvenir, l'innovation est essentielle. Chez INEOS, innovation et développement durable sont indissociables. Les produits d'INEOS contribuent déjà largement à la construction d'un monde plus durable. Grâce à eux, un large éventail d'options est maintenant à disposition d'industries diverses et variées, notamment le secteur automobile, les soins de santé, l'aérospatial, les technologies renouvelables, le BTP, l'électronique, les produits électriques et ménagers, sans oublier les emballages. Selon des rapports indépendants, si la majorité des polymères étaient remplacés par d'autres solutions aux propriétés similaires, les émissions de gaz à effet de serre doubleraient, voire plus. « Nous restons tournés vers l'avenir et continuons d'innover pour avoir un impact encore plus positif », déclare Pete. L'entreprise consacre des efforts quotidiens à l'amélioration de l'efficacité et à la réduction des émissions sur ses différents sites. Des usines au fonctionnement plus efficace ne permettent pas seulement d'épargner l'environnement, mais elles sont également sources d'économies qui peuvent ensuite être investies ailleurs. Les polymères produits par INEOS sont principalement composés de carbone. « À nos yeux, notre travail consiste à gérer le carbone », explique Pete. « Notre tâche consiste à l'utiliser aussi efficacement que possible, et en réutiliser les plus grandes quantités possibles. » INEOS a déjà lancé une nouvelle gamme de polymères contenant du plastique recyclé. L'entreprise cherche aussi à utiliser du carbone d'origine biologique, c'est-àdire du carbone issu de sources naturelles plutôt que du pétrole et du gaz, et a lancé de nouveaux bioproduits comme Biovyn. « Toutes ces initiatives contribuent à une réduction toujours plus importante des émissions », conclut Pete. Mais pour être véritablement durable, INEOS doit générer suffisamment de bénéfices pour réinvestir ces fonds dans des techniques et des équipements à la pointe de la modernité. « Pour faire une simple analogie, il nous faut aujourd'hui remplacer la vieille voiture obsolète d'il y a 30 ans par un nouveau modèle, beaucoup plus efficace », explique Pete. Et c'est ce qu'INEOS est en train de faire. Cette année en janvier, INEOS a annoncé son intention de dépenser 3 milliards d'euros sur un nouveau complexe de craquage et de déshydrogénation du propane à Anvers. Comme l'a souligné notre président Sir Jim Ratcliffe, personne n'avait réalisé un tel investissement en Europe depuis plus d'une génération, et le projet donnera un véritable coup d'accélérateur au processus de réduction des émissions associées à la fabrication des oléfines, matière intermédiaire essentielle à de nombreux produits utilisés dans le secteur automobile, le BTP, les transports et les applications médicales. En résumé, INEOS a la ferme intention de rester durable et de surmonter, grâce à l'innovation, les défis posés par un environnement en constante évolution. Et peu importe d'où viennent les idées. « Les bonnes idées peuvent venir de partout », dit Pete. « De nos employés, de nos clients, de nos fournisseurs. » Ces idées peuvent être rapidement partagées via des réseaux bien gérés, tels que le Carbon and Energy Network. Greet Van Eetvelde, directeur des politiques énergétiques et de l'innovation chez INEOS, a confirmé que le groupe était déjà impliqué dans des centaines de projets actifs sur le carbone, l'hydrogène, le chauffage et l'électricité, les énergies renouvelables, la gestion des ressources et le traitement des déchets. « Il s'agit souvent de projets d'innovation connectés à des universités ou à d'autres organisations, ce qui nous donne accès à l'expertise unique de leurs spécialistes et nous permet de travailler avec des entreprises trans-sectorielles pour disséminer les résultats positifs de nos recherches et en faire profiter d'autres industries », explique- t-elle. Les experts ont bien conscience de tout ce que l'industrie chimique a fait pour rendre les voitures et les avions plus légers et moins gourmands en carburant. Ils savent très bien que sans l'industrie chimique, il n'y aurait pas d'éoliennes ou de panneaux solaires. Ils savent que l'industrie chimique a joué un rôle important pour alimenter en eau potable certaines des régions les plus pauvres du monde. « Nous savons ce que nous avons déjà fait, ce que nous sommes en train de faire, et ce qu'il nous reste encore à faire pour instaurer une nouvelle économie à faible empreinte carbone », affirme Pete. « Mais comme toujours, la principale difficulté est de changer la perception du public. » Innovation dans le recyclage du plastique Grâce à son approche visionnaire et dynamique, INEOS a donné naissance à de nombreux produits novateurs Nouvelle méthode de production du pvc plus écologique ? Merci INOVYN ! DEPUIS son invention il y a plus de 100 ans, le PVC est principalement fabriqué à partir de combustibles fossiles. Certains pays, comme le Brésil, utilisent du sucre comme matériau de base, mais cette méthode a elle aussi soulevé la controverse. « Quand des terres sont utilisées pour des cultures qui ne sont pas destinées à l'alimentation, l'Europe désapprouve tout de suite », explique le Dr Jason Leadbitter, responsable du développement durable et de la responsabilité sociale chez INOVYN. Mais les temps changent – et INOVYN est au coeur d'un changement monumental. Au lieu de recourir exclusivement au gaz et au pétrole, cette entreprise du groupe INEOS a commencé à utiliser la biomasse pour fabriquer un PVC nouvelle génération. Et cerise sur le gâteau, cette matière première est non seulement renouvelable, mais elle ne fait pas concurrence à la chaîne de production alimentaire. « Personne ne l'avait encore jamais fait », déclare Filipe Constant, directeur de l'exploitation chez INOVYN. « C'est une première mondiale, et ce procédé permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles. » Le nouveau produit, baptisé BIOVYN ™, suscite déjà un vif intérêt aux quatre coins du monde, y compris en Australie, en Amérique et en Turquie. « Nous avons reçu une avalanche de demandes et avons été contactés par de nombreux secteurs différents, notamment l'industrie automobile, les fournisseurs médicaux et les fabricants de fenêtres et de tuyaux », explique Inna Jeschke, responsable marketing pour la division Vinyles généralistes d'INOVYN. Le PVC dérivé de la biomasse permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles Mais pour arriver à ce résultat, la route n'a pas été simple. INEOS O&P, basé à Cologne en Allemagne, a d'abord joué un rôle primordial pour obtenir la biomasse et assurer qu'elle pourrait être correctement convertie en bioéthylène. La seconde étape, la conversion du bioéthylène en BIOVYN, a ensuite nécessité le déploiement d'un nouveau procédé robuste et transparent, développé par la Table ronde sur les biomatériaux durables (Roundtable for Sustainable Biomaterials ou RSB), organisation de réputation mondiale. Toutes les pièces du puzzle étaient en place, mais encore fallait-il qu'INOVYN trouve des clients. « Fabriquer un produit est une chose, mais il vous faut aussi trouver des clients qui sont prêts à l'acheter, même s'il est plus cher », explique Inna. Tarkett, entreprise multinationale spécialisée dans les revêtements au sol, a immédiatement été séduite. « Nous avons tout intérêt à oeuvrer ensemble pour le bien de tous », explique son président, Fabrice Barthélémy. « Si nous voulons préserver les ressources limitées de la Terre, nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre : nous devons adopter dès maintenant de nouveaux modèles. » Tarkett a l'intention d'utiliser BIOVYN™ pour fabriquer une nouvelle ligne de revêtements au sol qui sera commercialisée en Europe l'année prochaine. « Nous devons beaucoup aux pays scandinaves, qui sont vraiment passés aux commandes du développement durable », ajoute Inna. La matière première dérivée de la biomasse est transportée par bateau jusqu'à l'usine d'INEOS O&P à Cologne, où elle est convertie en bioéthylène dans l'unité de craquage du site. Le bioéthylène est ensuite directement acheminé par pipeline jusqu'à l'usine d'INOVYN, à Rheinberg en Allemagne. « Nous ne pouvons pas dire que BIOVYN est un bioproduit car le bioéthylène sera mélangé à de l'éthylène issu de combustibles fossiles », explique Jason. « Mais c'est là que le procédé développé par la RSB joue un rôle fondamental, en assurant que le bioéthylène est attribué au produit BIOVYN. » Pour INOVYN, c'est un pas de géant dans la direction du développement durable. « BIOVYN montre clairement que nous nous efforçons de développer des solutions innovantes, capables de répondre aux besoins les plus pressants de la société », explique- t-il. Un nouveau départ pour le plastique recyclé LES déchets plastiques, autrefois destinés à l'enfouissement ou aux fourneaux, sont aujourd'hui recyclés en nouveaux plastiques de haute qualité. INEOS a investi beaucoup d'argent dans la recherche pour identifier des moyens de réutiliser ces plastiques recyclés avec ses clients. « Nous préférons garder profil bas tant que nous ne sommes pas sûrs de tenir quelque chose », explique David Kirkwood, directeur de la division Polymères. « Mais utiliser 50 % de plastique recyclé ou plus dans nos produits est une vraie victoire. » INEOS espère que ses accords à long terme avec des entreprises de recyclage comme Viridor montreront au public que le plastique est une précieuse ressource qui devrait être exploitée, au lieu d'être jetée après une seule utilisation. Et les deux entreprises ont développé le programme qui leur permettra de concrétiser cette ambition. Les déchets ménagers sont collectés, triés et nettoyés avant d'être transformés en granules de plastique recyclé, qu'INEOS n'a plus qu'à traiter avec un plastique de qualité supérieure dans ses propres usines pour fabriquer un produit aussi performant que l'original. « INEOS s'est appuyé sur une expertise considérable, combinant sciences des matériaux et gestion des processus, pour concevoir et produire cette gamme novatrice », a déclaré le PDG Rob Ingram. Les clients d'INEOS ont accueilli très favorablement la nouvelle gamme de produits Recycl-IN. Dans le passé, les propriétaires de marque et les consommateurs se méfiaient du plastique recyclé, qui perdait en qualité durant le processus de recyclage et ne permettait pas de proposer un produit fini aussi performant. Mais Recycl-IN a surmonté cet obstacle. Recycl-IN peut s'utiliser pour fabriquer n'importe quel produit ménager, exactement comme les plastiques traditionnels. « Si, par exemple, vous achetiez une bouteille de lessive, vous ne feriez pas la différence », affirme David. Pour que la production se poursuive sans heurt, INEOS a besoin d'un approvisionnement continu en granules de plastique, et pour répondre à cette demande, Viridor va ouvrir une usine de recyclage à la pointe de la technologie à Avonmouth, l'année prochaine. Utiliser 50 % de plastique recyclé ou plus dans nos produits est une vraie victoire « C'est la difficulté que rencontre INEOS : nous sommes dépendants des autres maillons de la chaîne de valeur pour l'approvisionnement en matières brutes, et cette chaîne commence dans chaque foyer, avec chaque personne qui prend la peine de recycler ses déchets plastiques », déclare Gabriella Isidro, responsable du développement commercial. « Tous les maillons de la chaîne de valeur doivent travailler ensemble. Nous ne sommes que l'un des rouages d'une vaste machine. » Comme avec tous les processus, le résultat final dépend des ingrédients que l'on utilise au début. « Donc si vous commencez avec beaucoup de couleurs différentes, le produit final sera gris », explique Gabriella. Comme l'industrie ne peut contrôler ou garantir à 100 % la façon dont le plastique était utilisé avant son recyclage, l'Union européenne a décrété que les nouveaux produits ne devaient pas entrer en contact avec les aliments. Mais selon Liz Rittweger, chef de l'exploitation pour INEOS Oléfines & Polymères, recycler le plastique ne sert à rien si les consommateurs ne peuvent pas utiliser les produits recyclés. « Il ne s'agit pas d'un exercice de relations publiques », insiste-t-elle. « Recycl- IN fournit d'excellentes opportunités d'utilisation pour de grandes quantités de plastique recyclé. » Les grands esprits se rencontrent DEUX entreprises innovantes, avec une vision commune de l'économie circulaire, produisent aujourd'hui des plastiques commerciaux de haute qualité, contenant jusqu'à 70 % de matériaux recyclés. INEOS Styrolution et Bage Plastic, entreprise autrichienne de recyclage, ont développé plusieurs processus qui permettent aujourd'hui de produire les premiers polymères ABS recyclés offrant une performance égale à ceux fabriqués à partir de combustibles fossiles. « Ce partenariat combine les technologies de triage et de recyclage supérieures de Bage à notre expertise et à nos capacités d'innovation uniques en termes de fabrication », a déclaré le porte-parole d'INEOS Styrolution. INEOS Styrolution utilisera des déchets électriques et électroniques recyclés pour produire le nouveau matériau, baptisé TERLURAN® ECO GP-22. « Cette collaboration nous rapproche encore un peu plus de notre objectif, qui consiste à incorporer au moins 325 kilotonnes de matières recyclées dans nos produits », explique Sven Riechers, vice-président et directeur de l'exploitation pour la division Produits standard EMEA d'INEOS. Jusqu'à 70 % de matériaux recyclés sont maintenant utilisés pour produire des plastiques de haute qualité Bage Plastics, qui convertit le plastique post-consommateur en composés et granules de plastique à forte valeur, a confirmé que les deux entreprises souhaitaient récupérer et recycler le plus grand nombre de matériaux possible. « Nos deux organisations veulent lutter contre le gaspillage et réduire l'impact de la société sur l'environnement », explique le directeur général Philipp Baum. INEOS Styrolution emploie près de 3 500 personnes et gère 20 sites de production dans 10 pays. Vision Mondiale - Action Mondiale L'innovation est une machine en constant mouvement chez INEOS, qui en récolte déjà les fruits Des carburants plus propres La North West Hydrogen Alliance cherche actuellement à exploiter des fonds mis de côté pour décarboniser le Royaume-Uni. INOVYN, entreprise du groupe INEOS, travaille avec le gouvernement britannique pour convaincre les pouvoirs publics que l'hydrogène est la clé d'un avenir sans carbone. INOVYN, qui génère de l'hydrogène depuis plus de 100 ans sous forme de coproduit, se dit prête à investir si le gouvernement central, le gouvernement local et d'autres entreprises se joignent au projet et aident à développer l'infrastructure. Symbiose industrielle Les dernières retouches sont aujourd'hui apportées à un projet piloté par INEOS pour permettre aux différentes industries de Hull, au Royaume-Uni, de partager les ressources. En partageant les ressources, les entreprises participantes pourront réduire les émissions de carbone d'environ 4 100 tonnes par an. Prévu sur quatre ans avec le financement de l'UE, le projet EPOS a exploré les différentes options qui permettraient à cinq industries énergivores (l'industrie chimique, l'acier, le ciment, les minéraux et l'ingénierie) d'améliorer l'efficacité, de faire baisser les coûts et de réduire les émissions de carbone. Partenariats INEOS utilise aujourd'hui 50 % de plastique recyclé ou plus pour produire une nouvelle gamme de polymères répondant à de strictes spécifications. Pour assurer le flux constant des déchets plastiques nécessaires à la production de la gamme Recycl-IN, le groupe a signé des accords à long terme avec plusieurs entreprises de recyclage, dont Viridor. Ensemble, les deux entreprises espèrent montrer au public que le plastique est une précieuse ressource qui devrait être exploitée, au lieu d'être jetée après une seule utilisation. Prix de la chimie durable INEOS encourage l'innovation chez la prochaine génération d'ingénieurs via le programme de récompense « Sustainable Innovation Awards » (Prix de l'innovation durable). Exploitant son réseau de contacts et les partenariats crées avec les universités, INEOS a lancé un programme de récompense destiné aux étudiants en master d'ingénierie. Bon nombre des lauréats finissent par travailler pour INEOS. La biomasse INOVYN a commencé à utiliser la biomasse, en plus du gaz et du pétrole, pour produire un PVC nouvelle génération. Personne ne l'a encore jamais fait. C'est une première mondiale, et ce procédé permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles. Le nouveau produit, baptisé BIOVYN™, suscite déjà un vif intérêt aux quatre coins du monde. Networking Le réseau d'INEOS, CEN (Carbon & Energy Network), qui englobe toutes les entreprises du groupe, soutient les bonnes pratiques adoptées sur les différents sites, explore les nouvelles opportunités commerciales et stimule constamment l'innovation. Lâchez la vapeur! Dans le cadre d'un projet baptisé ECLUSE, INEOS Phenol a contribué au financement d'un pipeline de 5 km pour aider d'autres entreprises à Anvers. INEOS pouvait déjà acheminer la vapeur jusqu'à son propre site depuis la centrale de production d'énergie et de gestion des déchets INDAVER/SLECO de Doel, ce qui n'était pas le cas des autres entreprises chimiques de la région. Elles peuvent désormais le faire grâce au niveau pipeline, qui les connecte toutes à INDAVER/SLECO. Le pipeline entraînera aussi une réduction de 100 000 tonnes par an des émissions de gaz à effet de serre. Investissement La décision révolutionnaire d'INEOS d'importer du gaz des États-Unis en Europe a ouvert la voie à un nouveau programme d'investissements dans des infrastructures plus modernes, plus écologiques et plus rentables à Anvers. Vision Mondiale - Promesses Mondiales Dans le cadre de son propre engagement en faveur d'une nouvelle économie circulaire, INEOS s'est fixé quatre objectifs ambitieux à atteindre d'ici 2025. 325,000 - INEOS souhaite incorporer au moins 325 000 tonnes de matériaux recyclés dans ses produits 30% - L'entreprise souhaite utiliser en moyenne 30 % de contenu recyclé dans les produits destinés aux emballages en polystyrène en Europe 50% - INEOS veut proposer une gamme de produits en polyoléfine destinés à des applications de conditionnement en Europe contenant au moins 50 % de matières recyclées 100% - Garantir que 100 % de nos produits polymères puissent être recyclés Pour en savoir plus sur les innovations et initiatives de développement durable sur lesquelles travaille actuellement INEOS, rendez-vous sur: www.ineos.com/sustainability

14 min read
ENGLISH-1366x7687.jpg

Formule Chimique, Formule Magique

APRÈS 20 ans d'investissement et d'innovation continus, INEOS a réussi à se hisser parmi les géants de l'industrie chimique et pétrolière, tout en soutenant les valeurs essentielles au bien-être et au potentiel des futures générations, telles que l'économie circulaire, la réduction des déchets plastiques, ou encore l'adoption systématique des bonnes pratiques. Grâce à de nouveaux processus, technologies et partenariats, INEOS a connu une croissance exponentielle qui lui a permis d'acquérir des entreprises en manque d'amour, de construire des usines de pointe et de donner un nouveau souffle de vie à des infrastructures vieillissantes. Ces quelques dernières années, INEOS a redoublé d'audace en sortant de ses marchés traditionnels pour faire ses débuts dans le secteur automobile, prendre la tête de grandes équipes sportives et encourager les jeunes talents à exploiter leur potentiel. La détermination d'INEOS, son engagement actif et son esprit d'équipe sont les ingrédients d'une stratégie gagnante et continueront de former les piliers de l'entreprise à l'avenir.

4 min read
ENGLISH-1366x7688.jpg

Six rivers project

L'Islande. Sauvage. Majestueuse. Intacte. C'est aussi l'un des derniers endroits où le saumon de l'Atlantique peut encore trouver refuge. Mais la population de saumons a connu un déclin prononcé au cours des quelques dernières années, et le poisson pourrait bientôt figurer sur la liste des espèces menacées. Au lieu de baisser les bras, un petit groupe fait tout son possible pour inverser la tendance avant qu'il ne soit trop tard : basés en Islande, où l'espèce est encore très présente, ces passionnés consacrent aujourd'hui leur temps et leur argent à la sauvegarde du saumon. Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS, lui-même amateur de pêche, est fier de compter parmi eux. Des chercheurs d'Islande et du Royaume- Uni mettent aujourd'hui leur expertise au service d'un plan de grande envergure pour sauver le saumon de l'Atlantique. Les équipes de l'Imperial College de Londres et de l'Institut de recherche islandais en biologie marine et d'eau douce ont été réunies par le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe. Au cours des quatre ans à venir, ces chercheurs consacreront leur temps et leur énergie à identifier les menaces qui pèsent sur les saumons une fois qu'ils quittent les eaux des rivières Selá, Hofsa, Miðfjarðará et Sunnudalsá en Islande pour rejoindre l'océan. « La cause de leur déclin, qui s'observe à l'échelle mondiale, est encore mal comprise », explique le professeur Guy Woodward, qui dirige l'équipe universitaire du projet. Selon Olivia Morris, doctorante sponsorisée par INEOS qui analysera les nouvelles données et les données historiques avec l'aide d'un étudiant islandais, plusieurs facteurs pourraient être en cause, notamment le changement climatique, la pollution et la destruction des habitats du poisson. Toutefois, elle explique qu'en Islande, le développement de la pisciculture et la pêche pélagique sont probablement les principaux coupables. « En Islande, les populations sont encore relativement saines parce que la plupart des problèmes qui menacent le saumon ailleurs n'ont pas la même ampleur sur l'île scandinave », explique Guy. « Cela signifie aussi que les causes probables seront plus faciles à identifier en Islande. Nous pourrons alors nous en servir pour créer des modèles et prédire les changements futurs avant même qu'ils ne surviennent. » Le club de pêche Strengur, qui a récemment commencé à délivrer des permis de pêche sur les rivières Miðfjarðará et Sunnudalsá, protège les eaux de la Selá et de la Hofsa depuis plusieurs décennies. En 2004, le club a imposé des restrictions au type de matériel que les pêcheurs pouvaient utiliser, et en 2012, il a introduit un programme de pêche no-kill. Plus récemment, l'utilisation de hameçons de gros calibre a été interdite sur la rivière Selá. Au fil des ans, des échelles à saumon ont aussi été construites pour permettre aux poissons d'atteindre de nouvelles frayères, plus en amont. La plus récente, l'échelle Miðfjarðará, est entrée en service en 2017 grâce à un investissement de Sir Jim. « Nous n'aurions pas pu le faire sans lui », affirme le directeur du club, Gísli Ásgeirsson, qui a aussi annoncé que deux échelles à saumon supplémentaires étaient actuellement en projet. Mais il faut faire plus. Les dernières recherches de l'Imperial College et l'institut islandais développeront le travail déjà effectué par Strengur et permettront d'orienter les efforts de préservation dans la bonne direction. Pour l'instant, les botanistes du projet ont planté des mélèzes, des bouleaux et des saules pour enrichir le sol à proximité des rivières. « Le projet n'en est qu'à ses débuts, et ces méthodes n'ont encore jamais été essayées en Islande », explique la botaniste Else Muller. « Mais une végétation plus saine sur les rives permet de créer un environnement aquatique plus sain pour les organismes des rivières. Tout est connecté. » Jusqu'à un million d'oeufs de poissons indigènes seront aussi déposés en amont, sur le cours de cinq rivières. Les premiers oeufs ont été enfouis dans le gravier à une température de moins 10°C. « En déposant des oeufs dans la rivière, nous espérons voir la population gagner en nombre et en vigueur dans les 5 à 10 prochaines années », explique Jon Magnus Siguroarson, président de l'Association de la rivière Hofsa. L'équipe a également utilisé un dispositif de marquage sur 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) pour suivre leurs mouvements. Ensemble, les équipes scientifiques et universitaires essaieront de comprendre pourquoi les populations de saumons sont en déclin et quelles mesures permettront d’inverser la tendance. Guðni Guðbergsson, chef de la division eau douce de l'Institut de biologie marine et d'eau douce, a déclaré que le projet de recherche financé par INEOS apporterait une aide précieuse aux saumons du nord-est de l'Islande. « Nous surveillons déjà les rivières du nord-est de l'Islande depuis 40 ans, et nous continuerons de le faire en parallèle à ce projet, ce qui nous permettra d'analyser plus en détail les données historiques et les nouvelles données recueillies », ajoute-t-il. Un poisson miraculeux Ceux qui sont impliqués dans le projet ont tous un point commun : une admiration sans borne pour le saumon de l'Atlantique, et les épreuves qu'il doit franchir. Au cours de leur vie, ces incroyables poissons parcourent des milliers de kilomètres pour retourner frayer dans la rivière où ils sont nés. « Parfois, ils passent deux ans dans l'océan avant d'atteindre la maturité sexuelle, mais ils utilisent leur odorat pour retrouver leur chemin », explique le professeur Guy Woodward de l'Imperial College de Londres. Ils peuvent non seulement nager très vite, mais ils peuvent aussi sauter jusqu'à 3,6 m. Quand Jim s'en mêle En collaboration avec le club de pêche Strengur, qui propose les meilleures expériences de pêche à la mouche au monde, le président d'INEOS Sir Jim Ratcliffe a lancé une série d'investissements pour protéger les terres, les rivières et le saumon du nord-est de l'Islande. Dépôt d'oeufs Les oeufs ont été enfouis dans le gravier des cours d'eau, plus en amont, pour donner naissance à une population plus saine et plus dense. Les saumons passeront la première partie de leur vie dans les rivières d'eau douce avant de partir pour l'océan. Après quelques années, ils reviendront frayer à l'endroit où ils sont nés. Plantation végétale Les botanistes ont planté des mélèzes, des bouleaux et des saules pour enrichir le sol à proximité des rivières. Une végétation plus saine sur les rives conduira à un environnement aquatique plus sain pour les organismes des rivières. Smolts 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) ont été équipés de dispositifs de marquage qui permettront aux scientifiques de suivre leurs déplacements et de surveiller leur comportement. Échelles à saumons Jusqu'à présent, trois échelles à saumons ont été construites pour permettre aux poissons d'atteindre de nouvelles frayères, en amont des rivières. La construction de deux échelles supplémentaires est prévue. L'objectif à long terme de la pêche au saumon en islande RÉPUTÉES dans le monde entier pour la pêche au saumon, les rivières d'Islande attirent les passionnés des quatre coins du monde. L'ancien président des États-Unis, George Bush, qui est mort il y a un an, comptait parmi ceux qui venaient pêcher sur la Selá. « Pêcher sur la Selá est une expérience inoubliable », a-t-il dit. « C'est une rivière absolument magnifique. Les poissons, qui arrivent tout juste de l'océan, sont superbes et très combattifs. » Mais si les saumons d'Islande disparaissent au même rythme que ceux de la Norvège, de l'Écosse et de l'Irlande, les pisciculteurs qui vivent dans les régions isolées du nord-est islandais, pourraient vite manquer d'argent. Car la pêche sportive, si elle est pratiquée dans le respect de la nature et des règles (tous les poissons doivent être soigneusement remis à l'eau), est une excellente source de revenus pour eux. Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS et pêcheur à la mouche expérimenté, travaille en collaboration avec le club de pêche Strengur, qui fournit les expériences de pêche à la mouche de la plus haute qualité au monde depuis de nombreuses années. Les deux partenaires espèrent que les revenus générés par une pêche au saumon de classe mondiale viendront gonfler les coffres du club pour permettre à Strengur de développer ses activités, et de financer plus de projets de sauvegarde.

8 min read
ENGLISH-1366x7689.jpg

Droit au but pour l'OGC

L'UN des plus vieux clubs de l'histoire du football français est passé aux mains d'INEOS. INEOS Football a acheté l'OGC Nice, l'un des membres fondateurs de la ligue de football française. « C'est un très bon club de football qui a tous les atouts que nous recherchions », a déclaré le PDG Bob Ratcliffe. « De bons joueurs. Une bonne équipe. Un réel enthousiasme. Et si nous ajoutons les valeurs d'INEOS à cette liste, nous avons une combinaison gagnante. » Avec quatre titres de champion à son palmarès, le club a aussi une riche histoire. Mais son dernier triomphe remonte à 1997. INEOS tâchera de communiquer sa détermination et son énergie caractéristiques à l'équipe pour la faire évoluer une nouvelle fois au niveau européen. « Nous avons évalué de nombreux clubs comme nous l'aurions fait avec des entreprises, en regardant la valeur et le potentiel, et Nice répondait parfaitement à ces deux critères », affirme le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe. Selon Solange Claude, présidente du CDS 1947 (club des supporters de Nice), l'équipe de football fait partie intégrante de l'identité de la ville qui nourrit aujourd'hui de nouveaux espoirs de victoire suite à son rachat par INEOS. « Nous sommes pleins d'espoir pour la saison », confie-t-elle. « Même si les premiers matchs ont été décevants, nous savons qu'avec INEOS aux commandes, nous parviendrons, petit à petit, à surmonter les obstacles jusqu'à la victoire. » Et si l'on en croit Jean-Pierre Rivere, président de l'OGC Nice, le sentiment d'optimisme est général. « Ce qui nous arrive est tout simplement incroyable », a déclaré l'entraîneur assistant, Frédéric Gioria. « Jamais je n'aurais cru qu'un jour notre club porterait la bannière d'INEOS. » Patrick Vieira, qui entraîne le club depuis la dernière saison, sait quelque chose du succès. Il a joué pour la Juventus, l'Inter Milan, Manchester City et Arsenal. L'arrivée d'INEOS est un pas de géant pour notre club, et pour toute la Ligue française de football », a-t-il déclaré. « INEOS est une entreprise tellement célèbre. Nous allons redoubler d'ambition. Et nous bénéficions du soutien d'individus expérimentés, qui ont su assurer la réussite de leur entreprise. » Fondé en 1904, l'OGC joue actuellement en Ligue 1, soit au niveau le plus élevé du football français. Son stade à la pointe de la modernité, l'Allianz Rivieria, peut accueillir 35 000 spectateurs. Plusieurs matchs de la Coupe de monde de football féminin FIFA s'y sont déroulés plus tôt cette année. La décision d'acheter l'OGC Nice fait suite à l'acquisition du club de football suisse Lausanne Sports en novembre 2017. « Nous avons commis quelques erreurs à Lausanne, mais nous apprenons vite », explique Jim. « Nous avons corrigé ces erreurs, et nous observons déjà des résultats positifs. » Selon lui, pour réussir, les clubs ne doivent pas seulement adopter une stratégie gagnante sur le terrain, mais dans tous les domaines : « L'OGC Nice ne fera pas exception. Nous avons un plan en place, et nous comptons bien le suivre. » Patrick Vieira Entraîneur en chef de l'OGC Nice, il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de sa génération. Il a remporté des victoires majeures pour ses clubs comme pour son pays. Arsenal: 3 x Premier League 3 x FA Cup 3x FA Community Shield Inter Milan: 4 x Siere A 2 x Supercoppa Italiana Manchester City: 1 x FA Cup France: 1 x Coupe du monde FIFA 1 x Championnat européen UEFA 1 x Coupe des confédérations FIFA

5 min read
ENGLISH-1366x76810.jpg

Tour de France challenge

Plus de 1 300 employés d'INEOS du monde entier ont parcouru 625 387 km à vélo – collectant 104 000 € pour tout un éventail de bonnes causes. Leurs efforts collectifs pour le challenge du Tour de France organisé par l'entreprise ont totalisé une distance équivalente à plus de 15 fois le tour de la Terre. Pour récompenser ces efforts, INEOS a fait don de 2 000 € aux associations caritatives locales choisies par chacune des 52 équipes. Chaque équipe avait pour tâche de couvrir la distance de chaque étape du prestigieux Tour de France, en pédalant avant, pendant ou après les heures de travail. 625,387 km parcourus 15 x fois le tour de la Terre Plus de 1 300 participants répartis en 52 équipes Don de 2 000 € par équipe

2 min read
ENGLISH-1366x76811.jpg

La sécurité avant tout

INEOS considère la santé et la sécurité comme une priorité absolue. Mais il n'est pas toujours facile d'en faire un sujet vivant et intéressant. Pour remédier au problème, INEOS O&P aux états unis a fait appel à un homme peu ordinaire : Rhys Jones, qui a fait la conquête de l'Everest. CHAQUE année, des centaines de personnes s'aventurent dans la « zone de la mort » du mont Everest. Une poignée d'entre eux sont prêts à regarder la mort dans les yeux. D'autres sont prêts à sacrifier des doigts et des orteils aux engelures pour conquérir le plus haut sommet du monde. « C'est peut-être un prix qu'ils sont prêts à payer pour réussir », dit Rhys Jones, qui s'est tenu au sommet de l'Everest, à 8 848 mètres d'altitude, le jour de son 20e anniversaire. « Mais ce n'est pas mon cas. » Aujourd'hui, Rhys dirige une agence spécialisée dans les voyages d'aventure, qui guide ses clients dans certains des environnements les plus hostiles de la planète. Il est prêt à prendre des risques. Mais seulement des risques calculés. Et comme il a déjà fait face à des dangers que nous aurions peine à imaginer, il est bien placé pour nous parler de l'importance de la sécurité, des risques et du travail d'équipe. « Il y a de nombreux parallèles entre ce qui se passe au sein d'une entreprise comme INEOS et sur les flancs d'une montagne », explique-t-il. « Mais les employés travaillent tous les jours dans un endroit dangereux. Alors que moi, je ne cours de risques qu'en montagne. » Rhys, qui a maintenant 33 ans, a récemment été invité à contribuer à la formation de sécurité organisée chaque année par INEOS O&P USA, sur le site de Chocolate Bayou au Texas. « Lorsque nous préparons l'événement, nous encourageons chacun à se montrer plus créatif pour faire passer le message sur la sécurité », explique Michael Brocato, ingénieur environnemental. « Nous pensons qu'en adoptant une approche originale, nous pouvons faire de la sécurité un sujet que les employés prennent vraiment à coeur. Au final, que ce soit dans une usine INEOS ou au sommet de l'Everest, la sécurité est une question d'état d'esprit. » Lorsqu'il s'est adressé à l'équipe américaine, Rhys a exploré les différentes attitudes que l'on peut adopter face au risque et il a souligné l'importance de la sécurité, qui doit toujours être la priorité n°1. « J'ai toujours cru qu'en alpinisme, une expédition vraiment réussie est une expédition dont personne ne revient blessé », a-t-il expliqué. « Mais pour que tout fonctionne correctement, chaque membre de l'équipe doit partager cette conviction. Chaque équipe doit définir sa propre mesure du succès », a-t-il dit. « La mienne, comme celle d'INEOS, est zéro blessure. » Rhys a aussi pris pour exemple l'une des expéditions qu'il avait récemment guidées sur l'Everest. « Notre objectif était d'aller le plus haut possible sans que personne ne soit blessé ou ne souffre d'engelures. Nous étions prêts à faire demi-tour si nécessaire, et c'est justement ce qu'a fait la moitié de l'équipe. » Une autre expédition, qui voulait aussi atteindre le sommet ce jour-là, ne partageait pas ce point de vue. Dans ce groupe, il y avait un chirurgien qui s'était déclaré prêt à perdre des doigts et des orteils pour se tenir sur le toit du monde. Ce groupe a atteint le sommet, mais deux tiers des participants sont revenus avec des engelures et l'un des alpinistes a perdu tous ses orteils. « L'Everest peut pousser des gens intelligents à prendre des risques idiots », explique Rhys. Lors d'une autre expédition, cette foisci sur l'Aconcagua, le plus haut sommet d'Afrique du sud, les yeux d'un alpiniste ont commencé à geler parce qu'il avait oublié de mettre ses lunettes au lever du soleil. « Il s'agissait d'une blessure évitable, et l'incident est vite devenu un problème majeur pour la victime et le reste de son équipe. Pourtant, l'un de ses coéquipiers aurait pu intervenir tout de suite et lui dire de mettre ses lunettes. Le travail d'équipe fait toute la différence » conclut-il. Chez INEOS, veiller à la sécurité et au bien-être des autres membres de l'équipe est essentiel. C'est une pratique que nous avons baptisée « Brother’s Keeper » (« tous frères, tous alertes »). Et selon Rhys, qui évolue dans un monde de cordes, de crampons et de piolets, complaisance et sécurité ne font pas bon ménage : « Quand on débute en alpinisme, on vérifie sans arrêt son harnais. Mais quand on a fait ce geste des milliers de fois, le vrai danger, c'est l'excès de confiance en soi, qui conduit très vite au laisser-aller. En matière de sécurité, le secret, c'est de traiter chaque jour comme si c'était le tout premier. » L'équipe d'INEOS O&P USA s'est sentie inspirée et stimulée par les conseils de Rhys, comme l'explique Michael : « Nous répétons souvent qu'à nos yeux, un projet réussi est avant tout un projet où personne n'est blessé. Les objectifs commerciaux n'arrivent qu'en second. Rhys a parfaitement exprimé ce sentiment. » Il a également dit que plusieurs membres du personnel avaient été émus d'apprendre que c'est le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, qui avait sponsorisé Rhys en 2006 pour l'aider à devenir le plus jeune alpiniste au monde à conquérir le plus haut sommet de chaque continent. Rhys Jones L'alpiniste anglais est la plus jeune personne à avoir atteint le sommet de la plus haute montagne sur chacun des sept continents. Il a planté le drapeau de la victoire au sommet de l'Everest, dernière montagne qu'il lui restait à affronter, le jour de ses 20 ans en 2006. Avec son associé, il dirige maintenant Monix Adventures, agence spécialisée dans les voyages d'aventure de luxe. monixadventures.com

5 min read
ENGLISH-1366x76812.jpg

Trash-4-Treats

Les enfants étaient invités à s'attaquer à un problème très immédiat dans leur quartier, pour gagner des friandises et des prix en récompense. INEOS lancé un défi de taille aux enfants de 10 écoles primaires du Cap- Occidental : ramasser le plus de plastique, de verre, de canettes et de papier pour une chance de gagner près de 3 000 €. « L'idée était de transformer ce qui est habituellement une corvée en jeu amusant, pour aider les enfants à prendre de bonnes habitudes », explique Caroline Hugues, porte-parole d'INEOS SA. « Et nous voulions également montrer aux enfants que les déchets ont de la valeur. » Les écoles initialement choisies pour participer au concours Trash-4-Treats ont d'abord reçu la visite de Waste Want, l'entreprise de recyclage locale chargée d'aider à peser et à collecter les déchets. Et pour lancer la compétition, INEOS a organisé une journée de collecte des déchets dans chaque école. Des kits ont été distribués aux enfants pour leur apprendre à différencier les déchets qui peuvent être recyclés de ceux qui ne le peuvent pas. Chaque élève a également reçu quatre sacs poubelle de couleur différente pour trier les déchets. À l'issue de la compétition, les 13 094 enfants participants avaient ramassé 5 328 kg de déchets, dont 1 110 kg de plastique, en seulement sept semaines. Mais pour Caroline et l'équipe d'INEOS, le résultat le plus positif est un véritable changement d'attitude. « La plupart d'entre eux ne voyaient même pas pourquoi les déchets posaient problème », explique Caroline. « Maintenant qu'ils comprennent les bienfaits environnementaux et économiques du recyclage, nous espérons vivement que ces enfants continueront à préserver les rues de leurs quartiers. » L'école Mitchells Heights Primary a remporté la compétition en collectant 1 519 kg de déchets recyclables. « On peut déjà constater une grosse différence dans le comportement des élèves, depuis le début du projet Trash 4 Treats », affirme un instituteur. « Ils sont fiers de leur cours de récréation maintenant qu'elle est propre, et ils réprimandent tout de suite ceux qui jettent quelque chose par terre. Voir le nouvel intérêt que ces enfants portent à leur environnement fait tout simplement chaud au coeur. C'est le début d'une véritable révolution antipollution à Mitchells. » Toutes les écoles ont maintenant l'intention de poursuivre leur collaboration avec le centre de recyclage, qui leur achète les déchets. Caroline explique qu'il y a une forte demande pour le plastique recyclé dans la région : « La plupart des enseignants et des enfants étaient stupéfaits d'apprendre ce que deviennent les bouteilles en plastique qui sont recyclées. » INEOS prévoit déjà de répéter l'expérience l'année prochaine : le projet Trash 4 Treats sera lancé dans d'autres écoles d'Afrique du Sud, sous l'oeil vigilant de Trashy, sa mascotte très populaire. Trashy Avec une nouvelle mascotte pour inspirer les enfants, l'avenir s'annonce prometteur. 1519 kg L'école Mitchells Heights Primary a remporté la compétition en collectant 1 519 kg de déchets recyclables. 3,75 Rhinocéros noirs À l'issue de la compétition, les 13 094 enfants participants avaient ramassé 5 328 kg de déchets, dont 1 110 kg de plastique, en seulement sept semaines. C'est l'équivalent de 3,75 rhinocéros noirs ! Pour plus de détails, connectez-vous à : trashfortreats.webtestsite.co.za

3 min read
tdm-ENGLISH-1366x768.jpg

Deux millions d'enfants

L'INITIATIVE Daily Mile, créée pour donner des habitudes saines aux enfants pour le reste de leur vie, a fait un pas de géant depuis son lancement en 2012. The Daily Mile a maintenant été adoptée par 10 000 écoles dans 71 pays, et ces nombres ne font qu'augmenter. « Les enfants adorent The Daily Mile, c'est pour ça que ça marche », déclare la fondatrice du projet, Elaine Wyllie. C'est à sa passion pour la santé et le bien-être des enfants que la campagne doit son succès aujourd'hui mondial. En octobre, le mouvement a accueilli sa 10 000e école, faisant passer le nombre total d'enfants qui courent ou marchent à présent pendant 15 minutes par jour, à plus de deux millions. L'année prochaine, le principal objectif de la Fondation Daily Mile, qui est financée par INEOS, sera d'augmenter le nombre d'écoles participantes aux États-Unis. « À l'heure actuelle, au moins une école est inscrite dans la moitié des États, ce qui représente une centaine d'écoles pour l'ensemble du pays », explique John Mayock, directeur du projet Daily Mile. Bill Russell, l'un des membres de la fondation, dirige la campagne américaine depuis les bureaux d'INEOS O&P à Houston. Son but est de trouver des partenaires qui pourront l'aider à déployer le programme dans les écoles de tout le pays. « Nous avons déjà un précieux partenaire avec l'Institut sportif de l'Université de l'État de Washington, à Seattle », dit-il. La Fondation Daily Mile travaille aussi avec un ambassadeur surhumain : Eliud Kipchoge, qui est entré dans l'histoire en bouclant un marathon en moins de deux heures dans les rues de Vienne. La fondation compte sur lui pour faire passer le message au Kenya, où il vit et s'entraîne. « La plupart des lièvres qui l'ont aidé pendant le marathon sont aussi ambassadeurs de The Daily Mile, et s'ils pouvaient soutenir l'initiative dans leurs pays respectifs, ce serait tout simplement fabuleux », ajoute John. Et lorsque tous les regards seront tournés vers la Nouvelle-Zélande pour la Coupe de l'Amérique en 2021, au moment même où la Grande-Bretagne essaiera de gagner son premier trophée dans l'histoire de la compétition avec le soutien financier d'INEOS, la fondation cherchera à remporter un autre type de victoire, en convertissant les écoles d'Australie et de Nouvelle- Zélande au projet Daily Mile. « L'année s'annonce chargée », prévient John. « Nous ne nous arrêterons pas avant d'avoir conquis le monde entier. »

3 min read
grff-ENGLISH-1366x7682.jpg

330 629 Enfants. 11 Pays

QUATRE nouveaux pays organiseront des événements GO Run For Fun en 2020. L'Espagne, le Danemark, la Suède et le Brésil se feront tous champions de la campagne INEOS lancée par Sir Jim Ratcliffe pour encourager la santé et l'activité des enfants. Depuis 2013, plus de 330 629 enfants de 11 pays ont participé à 439 événements- phares. « Nous applaudissons chaque enfant qui participe, qu'il finisse premier, dernier ou entre les deux », déclare Amy Tayler, responsable du projet INEOS GO Run For Fun. Elle ajoute également que les événements ne pourraient pas avoir lieu sans l'aide des nombreux bénévoles qui retroussent leurs manches pour les organiser. Sir Jim, lui-même passionné de course à pied, pense qu'il n'a jamais été aussi important d'encourager les enfants à faire plus d'exercice et à manger équilibré. Selon les chiffres publiés en 2016 par Organisation mondiale de la santé, 41 millions d'enfants âgés de 0 à 5 ans sont déjà en surpoids ou obèses. « À l'échelle mondiale, c'est 32 millions d'enfants de plus qu'en 1990 », a dit un porte-parole. Au moins six nouveaux événements Go Run For Fun seront organisés à de nouveaux endroits l’année prochaine, à proximité de sites INEOS.

3 min read
inovyn-ENGLISH-1366x7683.jpg

Sortir du moule

INEOS célèbre l'innovation, d'où qu'elle vienne. Tous les trois ans, INOVYN, entreprise du groupe INEOS, récompense ceux qui repoussent les limites du vinyle, et les candidats ne manquent pas : entreprises, architectes, universitaires, instituts de recherche et étudiants du monde entier rivalisent pour remporter le titre très convoité. Tous les records ont été battus cette année puisque 93 projets, issus de 19 pays différents, sont entrés en compétition pour les prix INOVYN Awards 2019, organisés à Düsseldorf pour coïncider avec le « K2019 », salon professionnel international du plastique qui attire tous les leaders de l'industrie. Les quatre juges indépendants devaient évaluer les projets sur quatre critères d'excellence : durabilité, design, processus et nouveauté du produit. Et ils n'ont pas été déçus. « Les projets qui ont été retenus cette année se démarquent par leur esprit d'innovation exemplaire : ils changent vraiment la donne dans l'univers du vinyle », déclare Leanne Taylor, juge des INOVYN Awards. Le projet de recyclage des emballages pharmaceutiques, présenté par AGPU, Bilcare Research et Perlen Packaging, a remporté la médaille d'or pour la catégorie Développement durable. Coperion compte lui aussi parmi les grands gagnants, grâce à un processus capable de réduire considérablement la poussière produite lors du découpage des pastilles de PVC. L'Instituto Brasiliero do PVC décroche l'or dans la catégorie Design pour la conception de meubles ultra légers, tels que des chaises de douche, des déambulateurs et des tables, destinés aux enfants et aux personnes souffrant de maladies neuromotrices. Eurocell a aussi remporté l'or pour le développement d'un nouveau système de revêtement hautement durable, conçu pour résister aux conditions météorologiques particulières auxquelles sont exposées les propriétés littorales. Le produit est 100 % recyclable et ne nécessite qu'un entretien minime. « Tous ces produits ont des avantages considérables », ajoute Leanne. Pour Filipe Constant, directeur de l'exploitation chez INOVYN, l'innovation est le coeur battant de l'industrie du vinyle : « Je souhaite féliciter tous les participants qui continuent à repousser les limites du possible pour le vinyle et ses applications. C'est grâce à de telles innovations que le vinyle reste l'un des produits les plus polyvalents du monde moderne. » Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site web d'INOVYN Awards : www.inovynawards.com

4 min read
eliud-ENGLISH-1366x7685.jpg

Mon rêve ? Un monde où tout le monde court

CROIRE EN SOI : c'est le secret d'Eliud Kipchoge. C'est là qu’il puise sa force intérieure. « Si vous voulez réussir, commencez par vous convaincre que c'est possible. Si vous conditionnez correctement votre esprit, c'est lui qui vous guidera tout seul vers la victoire », affirme-t-il. Eliud n'avait que 16 ans lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure qui allait faire de lui le plus grand marathonien de tous les temps. Son entraîneur, Patrick Sang, se souvient encore du jeune garçon qui avait soif d'apprendre : « Je ne savais même pas comment il s'appelait. Mais il venait tout le temps me voir pour me demander des programmes d'entraînement. » Aujourd'hui, on ne présente plus Eliud. Mais l'athlète n'a jamais été motivé par des promesses de gloire ou de fortune. Il veut simplement utiliser sa notoriété pour encourager les autres à courir. « Mon rêve ? Un monde où tout le monde court ». « Un monde où on court est un monde sain. Un monde où on court est un monde riche. Un monde où on court est un monde en paix. Un monde où on court est un monde heureux. » En terminant un marathon en moins de deux heures, exploit que l'on avait toujours cru impossible, Eliud veut prouver au reste du monde qu'il n'y a pas de limites à ce que chacun peut accomplir. Quand on croit en soi, tout est possible. Avant le Challenge 1:59 d'INEOS, Eliud avait déclaré qu'il espérait inspirer au moins trois milliards de gens. C'est la moitié de la population mondiale. Et comment en vouloir à ses proches si, à ce moment-là, ils pensaient tout bas qu'Eliud était beaucoup trop ambitieux ! Pourtant, lorsque les chiffres d'audience ont été révélés le jour de son marathon historique dans les rues de Vienne, il n'était déjà pas très loin du but. Le challenge a même inspiré une femme du Kenya à baptiser la fille qu'elle venait de mettre au monde... INEOS.

3 min read
challenge-ENGLISH-1366x7686.jpg

1:59 Employee Challenge

Au cours des quelques semaines précédant le Challenge 1:59 d'INEOS à Vienne, les employés d'INEOS ont participé à leur propre challenge 1:59. Des équipes de huit coureurs devaient parcourir une distance collective d'au moins 42 km par jour, pendant huit jours. Et voici leurs résultats. 2419 Marathons parcourus 2,5 fois le tour de la Terre 1405 participants répartis en 192 équipes 8 jours 142 équipes sur 192 ont relevé avec succès Le Challenge 1:59 d'INEOS Équipes qui: ont parcouru 150 km ou plus 92% ont parcouru 250 km ou plus 89% ont parcouru 350 km ou plus 86% ont parcouru 500 km ou plus 63% Les 10 meilleures équipes (par distance parcourue): Lavera Double M – 1233km ALTAMIRA 1 – 1128km Lavera Reliability Team 917km ALTAMIRA 5 – 913km Trading & Shipping 1 – 868km INEOS Compounds 2 – 863km GAS/SPEC – 860km Rolle One – 846km ALTAMIRA 8 – 811km Köln u5 - 794km Gagnante Du Prix Inspiration Eliud Kipchoge Pour Le Challenge 1:59 - Cindy Gutierrez - Altamira 1, Mexico Membres du Club 2:50 Pieter Verhees (2:40) Antwerp Weston Caceres (2:45) Chocolate Bayou Matt Robinson (2:45) ITUK, Portsmouth Florian Zunino (2:48) Lavera Fabio Robbiati (2:50) Rolle Gagnant du mini-challenge dénivelé Sebastien Fontaine - Lavera 1.672km Statistiques Du Challenge Courses 6296 Hommes 953 Distance moyenne 531km Nombre de pas 89,196,319 Femmes 452 Dénivelé 374,156m Énergie 7,252,151,578 KCAL Brûlées

3 min read