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    Un combat de titans

    Après des années de conception et de développement, INEOS Britannia se prépare à la 37e Coupe de l’America, qui déterminera quel équipage règnera en maître sur les flots, et à peut-être devenir la première équipe britannique à remporter le plus ancien trophée sportif international au monde.

    LE jour du jugement approche pour INEOS Britannia. Fin octobre, le Challenger of Record de la 37e Coupe de l’America saura s’il a remporté le trophée de voile le plus convoité au monde pour la première fois de ses 173 ans d’existence.

    Mais ne nous emballons pas, car il reste beaucoup à faire, ne serait-ce que pour atteindre le défi. « Remporter la Coupe de l’America est l’une des choses les plus difficiles à accomplir dans l’univers du sport et c’est notre motivation, en tant qu’équipe » explique Sir Ben Ainslie, qui espère mener son équipe vers la victoire cet été. « Nous savons que ce sera un défi particulièrement ardu, mais nous sommes prêts. »

    Lors de la dernière édition, les concurrents se sont affrontés dans le golfe intérieur de Hauraki, en Nouvelle-Zélande, près d’Auckland. Cette fois, la bataille se déroulera dans la Méditerranée, au large de Barcelone. « Notre bateau est très différent de celui de l’édition précédente » déclare Sir Ben. Sir Ben, quatre fois médaillé d’or aux Jeux olympiques, s’exprime alors après le baptême officiel du nouveau voilier de course d’INEOS Britannia, 20,7 m d’audace, qui prend la mer pour la première fois. « C’était incroyable d’enfin naviguer après des années de conception et de développement, et de mettre en pratique tout ce que nous avons appris » dit-il.

    Le Britannia est le fruit de la collaboration entre INEOS et l’écurie de Formule 1 Mercedes-AMG Petronas, qui a aidé à concevoir et développer ce voilier de 6,2 tonnes dans un hangar à avions de l’aérodrome de Turweston, à Brackley, dans le Northamptonshire.

    « Il est difficile d’expliquer à quel point ces bateaux sont complexes » ajoute Sir Ben. « Vous avez là plus de 100 000 composants, tous modélisés et fabriqués individuellement. Si on considère le défi technique, disons que c’est de la Formule 1 sous stéroïdes. »

    Le bateau a d’abord été construit à Carrington Boats, à Hythe, dans le Hampshire. Puis, il a passé des essais structurels et de chargement à Turweston. Martin Fischer est concepteur en chef chez INEOS Britannia. « Je crois fermement qu’examiner un problème sous plusieurs angles peut aider à trouver de nouvelles, voire de meilleures solutions » affirme-t-il. « À Brackley, travailler avec l’équipe de F1 de Mercedes a donné lieu à des échanges particulièrement constructifs entre les concepteurs de voiliers et ceux des voitures de course, échanges concrétisés par un bateau dont l’aspect a surpris les observateurs et qui, nous l’espérons, surprendra aussi agréablement lors de la compétition. »

    INEOS Britannia a également consulté d’autres équipes d’élite d’INEOS Sport, notamment l’équipe de cyclisme INEOS Grenadiers, qui a entraîné nos huit marins cyclistes, nos cyclors, pendant la majeure partie des deux dernières années pour les préparer à la Coupe.

    Quatre de ces cyclors sont d’anciens rameurs olympiques et trois d’entre eux n’avaient jamais posé le pied sur un voilier à foils avant son lancement officiel. Matt Gotrel et Freddie Carr font partie de ces cyclors. Matt a décroché l’or olympique avec l’équipe masculine britannique d’aviron à huit, en 2016 à Rio. Quant à Freddie, il côtoie la Coupe de l’America depuis 20 ans, avec des bateaux dont la vitesse moyenne atteignait 15 km/h.

    « Désormais, ils volent au-dessus de l’eau à plus de 95 km/h » explique-t-il. En vue du 22 août, jour du début de la compétition, tout le monde se concentre à présent sur les tests des capacités du Britannia avant la régate préliminaire de Barcelone, lors de laquelle les six AC75 concourront pour la première fois. Les cinq challengers s’affronteront pour remporter la Coupe Louis-Vuitton et le droit de se mesurer aux champions en titre, l’équipe Emirates Team New Zealand.

    « Nous nous attaquons à un immense défi, mais je sais que l’équipe le relèvera avec ténacité et détermination » confie Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS. La Coupe de l’America remonte à 1851, où la Grande-Bretagne affronte l’Amérique en duel sur une course de 80 km autour de l’île de Wight. La Grande-Bretagne s’incline et, malgré de nombreuses tentatives depuis, n’a toujours pas réussi à l'emporter. Pour l’équipe britannique, réunissant aujourd’hui plus de 200 personnes, c’est cette chance d’écrire l’histoire qui entretient la motivation.

    « C’est le meilleur voilier de course britannique qui ait jamais été construit » dit Freddie. « En comparaison, les fusées qui se posent sur la Lune ont l’air basique. C’est une œuvre d’art. »

    CHANGEMENT DE CAP 

    Les nouvelles règles du combat de titans de cette année ont été établies quelques mois après la victoire des Kiwis, lors de la 36e Coupe de l’America à Auckland, en mars 2021. Elles ont fait l’objet de plusieurs mois de négociations entre les Defenders, Emirates Team New Zealand, et le Challenger of Record, INEOS Britannia.

    Nous vous présentons ici certaines de ces nouvelles règles, les principales, avec lesquelles les équipes de la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Amérique, la France et la Suisse devront composer.

    AC75 DEUXIÈME GÉNÉRATION L’AC75

    était un concept nouveau (et extrêmement coûteux) pour la 36e Coupe de l’America, donc il reste en vigueur afin de réduire les
    coûts et de rendre la Coupe plus inclusive. De plus, les équipes n’ont eu le droit de construire qu’un seul nouvel AC75.

    MISSION DE RECONNAISSANCE COMMUNE

    Par le passé, les coulisses de la course ont été très mouvementées et opaques. À présent, le voile est levé grâce à un programme de reconnaissance commune, visant à empêcher l’espionnage (un jour, une équipe a surpris un plongeur, plus précisément un caméraman, en train de photographier la quille d’un bateau d’une équipe adverse) et à faire découvrir aux fans de la Coupe de l’America les coulisses des tests et du développement sur les flots, avec toutes les équipes.

    NOMBRE Seulement huit marins, et non 11, sont autorisés à bord pendant une course, et seules quatre personnes peuvent propulser le bateau.

    POIDS Le poids total a été réduit pour aider les bateaux à se soulever plus tôt et nettement améliorer leurs performances en cas de vents faibles, un aspect qui avait suscité des problèmes lors de la 36e Coupe de l’America. De plus, la taille des foils a été augmentée pour que les bateaux puissent voler plus vite.

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    L’ère du cyclor

    L’équipage d’INEOS Britannia s’est préparé à la bataille des flots de cet été. Sur terre. Il s’est entraîné avec INEOS Grenadiers, l’une des équipes de cyclisme les plus performantes au monde. En effet, ce sont les jambes et non les bras qui propulseront les monocoques au-dessus des flots lors de la course de cette année pour remporter la 37e Coupe de l’America.

    « Fournir la puissance hydraulique nécessaire pour propulser un bateau se déplaçant à haute vitesse n’est pas une mince affaire » explique le skipper Sir Ben Ainslie.

    En tout, huit marins cyclistes, les cyclors, ont été choisis pour aider à propulser le voilier. Mais seuls quatre d’entre eux seront à bord pour chaque course. L’équipe britannique compte quatre anciens rameurs de niveau mondial : Matt Gotrel (champion olympique à Rio en 2016), Matt Rossiter, Ryan Todhunter et Harry Leask (médaillé d’argent aux JO de Tokyo 2020).

    La tâche des cyclors consiste à fournir la puissance hydraulique requise pour régler les voiles en pédalant sur des vélos statiques fixés dans la coque de 20,7 m en fibre de carbone. Leur objectif ? Produire des watts plus vite que les autres équipes. Ce qui signifie, si le Britannia veut atteindre les vitesses les plus élevées, qu’ils doivent maintenir jusqu’à 500 W sur leurs vélos pendant des périodes de 20 minutes avec des sprints atteignant jusqu’à 1 800 W.

    Lors de la 36e Coupe de l’America, ce sont les « grinders » qui ont assumé ce rôle crucial à bord. Plus ils généraient de puissance, tournant des manivelles à la main, plus il était possible de régler précisément la grand-voile et la voile d’avant. « Nous avons atteint un niveau assez élevé avec nos bras et nous nous sommes entraînés dur pour cela, pendant l’essentiel des six ou sept dernières années en préparation des deux dernières éditions de la Coupe » déclare Matt. « Donc ç’a été un certain choc pour l’organisme de devoir, à la place, apprendre à pomper l’oxygène vers les jambes. » Toutefois, des sorties à vélo de six heures en pleine campagne avec les meilleurs cyclistes d’INEOS Grenadiers ont fait des merveilles pour leur forme physique. Ils sont prêts. « Cette année, vous ne verrez pas beaucoup de têtes bouger ici et là sur le voilier » ajoute Matt. « Vous verrez des épaules dissimulées à l’abri du vent. » Prologo a été chargé de s’assurer que les cyclors puissent rester sur leur selle, peu importe à quel point les flots deviennent houleux.

    Chaque selle a été conçue pour réduire la fatigue musculaire, améliorer l’adhérence et absorber les vibrations. Le guidon est fixé par du ruban Onetouch 3D de Prologo, là aussi pour contribuer à absorber les vibrations. « Après avoir concouru et gagné sur la route avec sept équipes du World Tour et en tout-terrain avec plus de 10 équipes de VTT soutenues, c’était très enthousiasmant de s’attaquer à un nouveau défi, ambitieux : la mer » dit Salvatore Truglio, directeur de marque chez Prologo.

    À chaque course, les cyclors devront composer avec la houle qui agite le large de la côte espagnole. « Disons que ça peut secouer » explique Matt. « Ce n’est pas comme faire du vélo sur une route. Mais plutôt comme rouler sur une piste de VTT truffée de cailloux avec un vélo de route. C’est comme faire simultanément du vélo et participer à un match de rugby. »

    Le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, qui soutient l’équipe britannique dans ses efforts pour marquer l’histoire, comptait parmi les plus désireux de tester l’équipement à bord. Il est monté à bord du Britannia peu de temps après le baptême de l’AC75, se joignant à trois autres cyclors et impressionnant Sir Ben par sa ténacité, sa rigueur et son humour. « Cette devise d’INEOS sous-tend tout le travail d’INEOS Britannia et Sir Jim a indéniablement démontré ces trois qualités en embarquant et en nous aidant à propulser le Britannia » indique-t-il. 

    Histoire de la Coupe de l’America

    REMPORTER la Coupe de l’America est l’une des choses les plus difficiles à accomplir dans le sport mondial. Cela exige de la ténacité, de la détermination, du savoir-faire, de la passion et la capacité de prendre des décisions en une fraction de seconde.

    C’est peut-être la plus ancienne compétition sportive au monde, antérieure même aux Jeux olympiques modernes, mais c’est aussi la plus innovante, moderne et techniquement avancée sur la planète. Chaque nation participant aux séries de cet été souhaite s’imposer, justement parce que c’est si difficile à faire.

    Mais c’est aussi un peu personnel pour les Britanniques, car pour eux, tout a commencé au large de la Grande-Bretagne le 22 août 1851. Les Britanniques, avec 14 bateaux, ont défié l’Amérique, qui n’en avait qu’un, dans une course à la voile autour de l’île de Wight. Et ont perdu.

    L’Amérique est rentrée aux États-Unis avec le trophée et l’a conservé pendant 132 ans, défendant son titre avec succès à 24 reprises jusqu’en 1983, lorsque les Australiens mettent fin à cette série de victoires. Au fil des ans, seules quatre nations, les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Suisse, ont remporté le trophée. Bien que la Grande-Bretagne figure parmi les Challengers les plus fréquents, elle ne l’a jamais gagné.

    Bateau de poursuite propulsé à l’hydrogène

    L’HISTOIRE a déjà été écrite lors de la Coupe de l’America de cette année. En effet, pour concourir, chaque équipe a accepté de construire un bateau de poursuite à foils propulsé à l’hydrogène.

    Les champions en titre, Emirates Team New Zealand, ont mis leur bateau à l'eau en mars 2022 pour prouver que c'était possible. Une semaine plus tard, le prototype de 10 mètres, Chase Zero, naviguait sur son foil dans le port de Waitematā à Auckland.

    L’espoir est qu’en faisant découvrir ces bateaux au monde entier, ils pourraient complètement bouleverser la philosophie de l’industrie maritime. Le secteur est responsable d’environ 3 % des émissions globales de CO2. Mais l’hydrogène, qui ne produit aucune émission lorsqu’il est utilisé comme carburant, pourrait jouer un rôle prépondérant dans sa décarbonation.

    Chaque bateau de poursuite doit mesurer au moins 10 m de long, avec une autonomie de 180 milles, et être en mesure de tenir le rythme des AC75, qui voguent à 50 nœuds. Le modèle de 13 m d’INEOS Britannia décolle et s’appuie pleinement sur les foils à 19 nœuds.

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    Second souffle

    DES vents faibles ont complètement balayé les espoirs britanniques de se mesurer aux Defenders néozélandais pour la 36e Coupe de l’America. Lors de sa confrontation en duel avec l’Italie, le Britannia n’a pu opposer aucune résistance au Luna Rossa, qui a gagné la Coupe

    Prada 7 à 1, ainsi qu’une place en finale de la Coupe de l’America. Et tout s’est joué sur la bien meilleure manœuvrabilité des Italiens en situation de vents légers. « Ils disposaient d’un meilleur ensemble pour gérer l’ensemble des conditions relatives au vent et ils méritaient cette place en finale » a déclaré Sir Ben Ainslie à l’époque.

    Mais alors que les Britanniques viennent de trouver un second souffle et sont désormais prêt pour ce challenge estival, les voiles en fibre de carbone du Britannia ont été utilisées à bon escient et sont aujourd’hui vendues comme housses d’ordinateur portables, sacs, pochettes et trousses de toilette grâce à Ocean Republic.

    « Ça n’a pas été un tissu facile à manier, parce qu’il est extrêmement résistant et n’apprécie pas vraiment qu’on lui demande d’être autre chose que la voile la plus efficace jamais créée par l’homme » explique le fondateur d’Ocean Republic, Rory McKellar.

    Mais cela n’a pas découragé Rory et son équipe d’accepter un partenariat avec INEOS Britannia pour métamorphoser les voiles en une gamme de produits tendance et robustes, en édition limitée.

    « Ce fut un véritable honneur de travailler avec l’équipe » dit Rory. « Son professionnalisme et sa gentillesse en ont fait une formidable expérience. » Lui et son équipe Ocean Republic ont récupéré les voiles désormais indésirables de l’équipe britannique, après que la Nouvelle-Zélande a remporté, pour la quatrième fois, le plus ancien trophée sportif international au monde l’année dernière.

    « Ils n’avaient qu’un seul ensemble de voiles, que nous avons récupérées » révèle-t-il. Chaque produit est fabriqué à la main dans des voileries de la côte sud de l’Angleterre et 10 % des bénéfices reviennent à l’organisation caritative de Sir Ben Ainslie pour l’éducation des jeunes, 1851 Trust. Ils ont reçu l’aide de Pablo, qui fabrique des voiles depuis 15 ans. « Il a mis au point de superbes designs, bien que ce soit un matériau réputé difficile » déclare Rory.

    « La voile était peut-être au crépuscule de sa vie, mais nous lui en avons donné une seconde en la transformant en quelque chose d’autre. »

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    Coupe de l’America féminine à Barcelone

    BARCELONE va également accueillir la toute première Coupe de l’America féminine. Et parmi les marins britanniques qui souhaitent écrire l’histoire, citons Hannah Mills et Saskia Clark, qui ont décroché l’or à l’épreuve de 470 aux JO de Rio en 2016. « Concourir pour son pays sur une scène internationale, c’est absolument unique.

    Et contribuer à soutenir la jeunesse pour qu’elle libère tout son potentiel, c’est vraiment un défi très cool » se réjouit Hannah. « Nous sommes là pour gagner, à 100 %. » Hannah est la directrice d’équipe des catégories féminine et jeunesse d’Athena Pathway pour la Grande- Bretagne. Elle sera le skipper de l’équipe féminine britannique lors de la Coupe de l’America.

    Le programme Athena Pathway a été créé en août 2022 par Hannah et le skipper d’INEOS Britannia, Sir Ben Ainslie, pour soutenir les marins prometteurs et accroître la diversité dans leur discipline. « Nous ne pourrions être plus fiers de ce qu’Athena Pathway représente » dit Ben. « Nous avons sélectionné une équipe de grande qualité et savoir que quelqu’un comme Hannah les guide, sur terre et en mer, est extrêmement inspirant. Nous aurons des attentes très élevées, sans aucun doute. »

    Plus de 300 marins ont été candidats pour rejoindre l’équipe qui voguera avec l’AC40, un nouveau concept de monocoque à foils de 12 m, monotype, basé sur l’AC75 et conçu par Emirates Team New Zealand.

    Les six nations concourant à l’occasion de la 37e Coupe de l’America aligneront des équipes en catégories féminine et jeunesse et devront aussi faire face à d’autres concurrents d’Espagne, des Pays-Bas, du Canada, d’Allemagne, de Suède et d’Australie.

    Chaque AC40 embarquera un équipage de quatre personnes, deux barreurs et deux régleurs, toute l’énergie provenant des batteries. « L’inclusion d’un événement féminin pour la première fois dans l’histoire de cette compétition vieille de 173 ans traduit d’énormes progrès vers l’égalité entre les genres dans la voile de haut niveau » déclare Ben.

    Si l’équipe britannique féminine, Hannah, Saskia, Freya Black et Ellie Aldridge chercheront à marquer l’histoire, celle des jeunes s’attachera à défendre son titre, ayant gagné la Coupe de l’America des jeunes lors de la série de la 35e Coupe de l’America, aux Bermudes en 2017.

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    Durabilité

    La durabilité est ancrée dans toute réflexion commerciale, elle est au centre des décisions, et elle porte l’innovation, même en période d’incertitude.

    Marc de Jong est un associé principal du cabinet McKinsey & Company, qui aide les organisations à innover plus durablement. « Pendant les périodes d’incertitude, les organisations qui investissent dans l’innovation plutôt que de, par exemple, se préparer au pire, ont plus de chances de gagner une longueur d’avance sur la concurrence » explique-t-il.

    Récemment, des événements mondiaux ont engendré un environnement économique difficile pour les fabricants énergivores tels qu’INEOS. La crise énergétique, la guerre en Ukraine et les pressions subies par l’industrie ont perturbé les chaînes d’approvisionnement, étouffé la demande et fait flamber les coûts des matières premières, de la main-d’œuvre et de l’énergie.

    Mais même ce contexte n’a pas ébranlé la volonté d’INEOS de se placer à l’avant-garde de la transition vers une économie plus écologique, car l’entreprise sait bien que la vraie durabilité tient compte de la société, de l’environnement et de l’économie comme un tout indissociable. Elle sait ce qui doit être fait et est là pour le long terme. L’entreprise a publié récemment son rapport 2023 sur la durabilité. Il révèle une baisse de 22 % des émissions de CO2 par rapport à 2019, principalement due à la baisse de 10 % de la consommation énergétique.

    En outre, le rapport souligne le rôle majeur d’INEOS dans le projet Greensand, visant à capturer en toute sécurité le CO2 et à le stocker définitivement sous le fond marin. Ce processus est jugé d’une importance vitale pour contribuer à décarboner l’énergie mondiale et à lutter contre le changement climatique. Le rapport de 2023, épais de 158 pages et préparé conformément aux normes de la Global Reporting Initiative (GRI), détaille aussi les avancées d’INEOS pour aider à créer une économie circulaire et biosourcée.

    « L’industrie chimique est essentielle à l’existence moderne, mais elle est confrontée à des défis sans précédents » dit Francesco Lasagna, responsable de la durabilité chez INEOS Inovyn. Malgré cela, il a fait part de son enthousiasme à la perspective d’aider à façonner la stratégie de durabilité d’une entreprise ayant l’opportunité d’assumer un rôle majeur dans l’avancée vers une industrie chimique plus verte.

    Améliorer la durabilité de son activité et de ses opérations est au cœur de la façon dont INEOS travaille, parce que c’est important pour le personnel, les clients et les communautés où l’entreprise est présente, mais aussi
    ses investisseurs.

    « Chez INEOS, nous ne nous contentons pas d’accumuler des chiffres » indique Erwin Alcasid, spécialiste en données de durabilité et environnementales chez INEOS Styrolution. « Nous les faisons parler pour dynamiser les performances. »

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    Innovation leads the way

    Une alliance pour tester une première mondiale

    INEOS Nitriles a accepté d’accueillir la prochaine phase du développement de la technologie révolutionnaire d’une entreprise concernant l’acrylonitrile. Si cela s’avère concluant, l’usine texane d’INEOS pourra commencer à produire de l’acrylonitrile durable grâce à des matières premières d’origine végétale dès l’année prochaine, et réduire nettement les émissions de CO2 par la même occasion. Pour INEOS, c’est une chance de participer à une autre première mondiale.

    Et pour Trillium Renewable Chemicals, une entreprise fondée dans un garage il y a environ 10 ans, c’est une chance de présenter sa technologie éprouvée et brevetée à un marché mondial cherchant désespérément des matières premières plus écologiques et biosourcées.

    « Faire la preuve de la technologie de Trillium à plus grande échelle permettra à nos clients de confirmer la qualité produit, là aussi à grande échelle » affirme le président de Trillium, Erik Scher. « Ce sera une étape clé de nos efforts pour devenir un producteur majeur de produits chimiques renouvelables. »

    L’usine de démonstration pour la production d’acrylonitrile à partir de glycérine végétale sera construite sur le site de Green Lake d’INEOS Nitriles, qui accueille déjà l’une des unités de production d’acrylonitrile les plus vastes et avancées au monde.

    « Notre soutien envers ce projet, qui s’inscrit dans notre stratégie plus globale de durabilité, souligne notre engagement, en tant que plus grand producteur au monde d’acrylonitrile, à réduire le bilan carbone de l’industrie » déclare Hans Casier, PDG d’INEOS Nitriles.

    L’acrylonitrile et ses coproduits sont de précieuses matières premières, utilisées pour un éventail singulier de produits, des pièces structurelles des avions et des voitures aux pulls et aux jouets en fibre acrylique.

    Trillium sait que sa technologie fonctionne et des enseignements essentiels ont été tirés de son usine pilote, qui restera en activité pour fournir des échantillons de produits aux clients.

    Premier processus de capture et de stockage du carbone sur la terre ferme

    SEULEMENT quelques mois après avoir prouvé au monde qu’il est possible de capturer, de transporter par-delà les frontières, d’injecter et de stocker en toute sécurité du CO2 1,8 km sous le fond marin, INEOS a obtenu l’autorisation d’étudier un stockage sécurisé, profondément sous la terre ferme. INEOS, qui dirige le révolutionnaire projet Greensand, coopèrera désormais étroitement avec ses deux partenaires pour établir si la formation de Gassum, dans le Jutland au Danemark, convient également au stockage du CO2.

    « Gassum présente un grand potentiel pour un stockage sécurisé » indique Mads Weng Gade, responsable d’INEOS Energy au Danemark, « mais maintenant, nous devons mener les études nécessaires en nous appuyant sur les enseignements majeurs de Greensand, afin de démontrer qu’un stockage sûr et efficace est aussi possible à Gassum. »

    Le Danemark souhaite ouvrir la voie vers une nouvelle industrie, viable sur le plan commercial, de capture et de stockage du carbone en Europe. Sa décision d’accorder sa toute première licence de capture et de stockage du carbone sur la terre ferme à INEOS Energy Danemark, Wintershall Dea et Nordsøfonden est considérée comme une avancée vers cet objectif.

    « Établir des sites en mer et sur terre pour le stockage permanent du CO2 sera crucial si l’UE souhaite atteindre ses objectifs vis-à-vis du climat et pour soutenir un marché solide de capture et de stockage du carbone » déclare David Bucknall, PDG d’INEOS Energy. La géologie danoise présente un potentiel considérable pour le stockage du CO2. Selon des analyses de la Commission
    écologique du Danemark et du Groenland (GEUS), la capacité de stockage est comprise entre 12 et 22 milliards de tonnes de
    CO2 dans le sous-sol danois, soit 700 fois les émissions annuelles de CO2 du Danemark. Si tout se passe bien, les trois partenaires espèrent commencer à pomper le CO2 vers deux formations géologiques distinctes du Jutland en 2029.

    INEOS ouvre la porte à l’innovation

    INEOS est aujourd’hui le premier fabricant de plastique au monde à investir dans une technologie susceptible d’empêcher qu’un million de tonnes de déchets s’entasse dans des décharges chaque année. INEOS O&P invite désormais les fabricants, très intéressés par le développement d’emballages en plastique recyclable, à tester cette technologie dans son centre de R&D à Bruxelles.

    « Les films d’emballage souples jouent un rôle essentiel dans notre société, mais nous avons conscience de l’inquiétude des populations à l’égard des déchets plastiques, et la partageons » déclare Rob Ingram, PDG.

    « C’est pourquoi les films entièrement recyclables marquent un développement considérable. » Les clients d’INEOS pourront tester la nouvelle ligne de film soufflé multicouche dans les locaux d’INEOS, sans impact sur la production de leurs propres sites de fabrication.

    Et ils sont nombreux à vouloir le faire. Les emballages en plastique gardent les aliments plus frais, plus longtemps. Sans eux, bien des produits de nos étagères de supermarché ne résisteraient pas au transport jusqu’au magasin. Et conserver des aliments frais réduit le gaspillage alimentaire, autre facteur de taille du changement climatique.

    Toutefois, le recyclage des emballages en plastique est un problème, car ils contiennent beaucoup de polymères différents, et tous les plastiques ne fondent pas à la même température.

    « Fabriquer des films plus simples, offrant les mêmes performances, permettra de recycler plus facilement les nouveaux emballages » explique Rob. La technologie de pointe fournie par Hosokawa Alpine chauffe et étire les films polymères pour améliorer leur qualité. INEOS fera appel à la nouvelle ligne pilote et à son propre savoir-faire concernant les polymères pour développer de nouveaux films d’emballage à partir de polyéthylène et de polypropylène.

    INEOS répond à l’appel pour de l’ammoniac plus écologique

    LA population mondiale augmente et la demande d’ammoniac aussi, car il est beaucoup utilisé comme engrais pour favoriser des cultures saines et constitue une matière première importante pour la fibre acrylique et de carbone. Et aujourd’hui, le monde demande de l’ammoniac plus écologique, plus que toute autre chose. Pour répondre à cette demande croissante, INEOS Nitriles et Hanwha Corporation envisagent de construire en Amérique une usine d’ammoniac à faibles émissions de CO2. L’usine pourrait produire plus d’un million de tonnes d’ammoniac par an et aiderait les deux entreprises à consolider leur position sur le marché mondial de l’ammoniac. L’hydrogène servant à fabriquer l’ammoniac serait produit à partir de gaz naturel, les émissions nuisibles de CO2 alors capturées et définitivement stockées.

    Plus grand producteur d’acrylonitrile au monde, INEOS utilisera cet ammoniac sobre en carbone pour fabriquer de l’acrylonitrile et aider à réduire les émissions sur les marchés entièrement dépendants de l’acrylonitrile, de la purification de l’eau à une énergie écologique, et du secteur pharmaceutique à ceux des jouets et de la construction.

    Même si la décision d’investissement finale dans l’usine ne sera prise qu’en 2026, les deux entreprises sont très enthousiasmées par les bénéfices environnementaux potentiels.

    « Ce projet pourrait apporter une contribution majeure aux objectifs de réduction des émissions carbone d’INEOS Nitriles d'ici 2030 et de neutralité carbone d’ici 2050 » révèle Hans Casier, PDG d’INEOS Nitriles. Kiwon Yang, PDG de Hanwha Corporation, en Corée du Sud, estime que ce pourrait être un véritable tournant dans la vision de son entreprise d’un avenir durable. Environ 80 % de l’ammoniac produit par l’industrie sont utilisés comme engrais pour l’agriculture, la Chine étant considérée comme le plus grand producteur mondial. L’emplacement de l’éventuelle future usine américaine n’a pas encore été déterminé.

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    L’hydrogène prend la route

    « Nous sommes très heureux de soutenir ces essais clients de pile à combustible. L’hydrogène est une source d’énergie révolutionnaire qui va transformer la technologie des camions et nous aider à atteindre la neutralité carbone. À la fois utilisateur et producteur d’hydrogène, INEOS occupe une position unique pour soutenir cette transition. » - Wouter Bleukx, directeur commercial pour l’hydrogène chez INEOS Inovyn

    DES camions fonctionnant entièrement à l’hydrogène liquide commenceront bientôt à transporter des marchandises en Allemagne dans le cadre d’un essai d’un an. Vervaeke, qui transportera jusqu’à 25 tonnes de PVC pour INEOS Inovyn, compte parmi les cinq entreprises ayant accepté de tester le prototype du camion GenH2 de Mercedes-Benz, un camion qui a parcouru 1 047 km avec un seul plein d’hydrogène liquide en 2023.

    Si les derniers essais se révèlent fructueux, ils pourraient encourager le secteur du transport routier à passer des véhicules diesel à des camions alimentés par hydrogène et ne rejetant aucune émission. « Le marché se montrant encore hésitant, nous voulons démontrer que c’est possible, parce que l’hydrogène est une source d’énergie révolutionnaire qui nous aidera à atteindre les objectifs de neutralité carbone de l’Europe et à réduire le CO2 » affirme Wouter Bleukx, directeur commercial de l’hydrogène chez INEOS.

    L’année dernière, INEOS Inovyn est devenue la première entreprise en Europe à utiliser un camion à hydrogène pour transporter du PVC de son usine de production à Tavaux jusqu’à l’usine de composés en PVC de Benvic à Dijon. Geir Tuft, PDG d’INEOS Inovyn, a décrit cet événement comme un moment historique pour INEOS. « L’utilisation de camions à hydrogène pour transporter des produits est un aspect essentiel de notre feuille de route pour la durabilité, visant à réduire considérablement notre bilan de CO2 des prochaines années » déclare-t-il.

    INEOS Inovyn est l’un des plus grands exploitants de l’électrolyse industrielle, technologie nécessaire pour produire de l’hydrogène renouvelable, et produit 60 000 tonnes par an d’hydrogène sobre en carbone sur divers sites. À la fois utilisateur et producteur d’hydrogène, INEOS occupe une position unique pour mener la transition vers une économie alimentée par l’hydrogène. INEOS Inovyn travaille depuis des années avec Vervaeke. « Nos deux entreprises partagent la même vision » explique Frédéric Derumeaux, PDG de Vervaeke. « Nous sommes donc très heureux qu’ils nous fassent confiance pour une collaboration sur un projet révolutionnaire en faveur de la durabilité. »

    Pendant l’essai de 12 mois avec Daimler Truck AG, les poids lourds feront le plein dans des stations à hydrogène liquide publiques désignées, à Wörth am Rhein et dans la région de Duisbourg. Mais beaucoup estiment que l’hydrogène ne deviendra le carburant de prédilection des bus et des poids lourds que si davantage de pays investissent dans les infrastructures. Actuellement, le Japon est en tête avec environ 170 stations à hydrogène, contre 96 en Allemagne, 21 en France et neuf au Royaume-Uni.

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    Un aperçu de l’avenir

    INEOS Automotive fait un détour pour dévoiler cinq prototypes de son 4x4 Grenadier au plus grand salon de l’automobile de la planète

    INEOS Automotive a pris la route avec un ensemble éclectique de futurs Grenadier potentiels, notamment sa toute première voiture de rallye, dotée de toutes les spécifications pour la course, y compris une suspension modifiée, les freins, des sièges baquets et un arceau de sécurité intégral. Les cinq prototypes ont été dévoilés à l’occasion du Festival de vitesse de Goodwood 2024, la garden party estivale incontournable du sport automobile au Royaume-Uni. Ils ont prouvé, si c’était nécessaire, l’adaptabilité du Grenadier.

    « La carrosserie sur châssis du Grenadier a déjà démontré son incroyable polyvalence, donc nous voulons continuer à innover » déclare Lynn Calder, PDG d’INEOS Automotive. « Notre nouvelle campagne de marque indique que le Grenadier est construit pour plus de performances, Built For More. Donc ces prochaines années, nous nous emploierons à montrer ce que cela signifie. » Outre la voiture de rallye, conçue pour concourir lors du Championnat du monde de rallye-raid 2025, ont été présentés le Grenadier Quartermaster et un tout-terrain équipé d’un châssis surélevé et de grands pneus tout-terrain, une version plus compacte de son pick-up Quartermaster et pick-up Quartermaster transformé pour offrir huit places, l’idéal pour les safaris.

    Lors du Festival de vitesse de Goodwood, durant cinq jours et organisé près de Chichester dans le Sussex de l’Ouest, les spectateurs ont eu un aperçu de ces cinq modèles. Mais ce ne fut pas tout. INEOS a aussi choisi le festival, qui se décrit lui-même comme le meilleur salon de l’automobile au monde, pour mettre en avant son partenariat avec la Royal National Lifeboat Institution et officiellement lancer un Grenadier en édition limitée, le Detour.

    Seulement 200 Detour seront fabriqués. Les passionnés pourront repérer le Detour grâce à ses jantes forgées uniques en alliage, de 45,7 cm, et sa calandre spécialement conçue, équipée d’encadrements de phares. De plus, le 4x4 sera disponible dans quatre couleurs exclusives. « Ce sera un niveau de personnalisation sans pareil sur le marché des 4x4 » explique George Ratcliffe, directeur commercial chez INEOS Automotive.

    Le Detour est le premier véhicule en édition limitée produit par la nouvelle division d’INEOS Automotive, Arcane Works, qui créera des Grenadier personnalisés et finis à la main. En parallèle, dans le cadre de son partenariat de cinq ans avec la RNLI, INEOS a accepté de déployer 20 tout-terrain Grenadier sur divers sites du Royaume-Uni et de l’Irlande. Les Grenadier serviront principalement à aider les équipages à lancer leur canot de sauvetage pneumatique de catégorie D, l’outil de travail de l’organisation caritative ces 60 dernières années.

    « C’est une formidable marque d’approbation à l’égard de la capacité du Grenadier à respecter les normes strictes indispensables pour un travail de première ligne si vital » déclare Lynn. Depuis sa création en 1824, la RNLI a sauvé plus de 140 000 vies.

    « Un tel soutien d’INEOS Automotive nous permet de continuer à sauver des vies en mer et met entre les mains de nos bénévoles le meilleur équipement disponible » dit Jamie Chestnutt, directeur de l’ingénierie et de l’approvisionnement pour RNLI.

    « Ce n’est qu’en travaillant en véritables partenaires avec le secteur que nous pouvons maintenir notre service de sauvetage pour notre 200e année. »

    2 minutes de lecture Numéro 27
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    Menace sur le socle de la médecine moderne

    Les scientifiques et les chercheurs de l’Ineos Oxford Institute (IOI) pour la recherche sur les antimicrobiens découvrent de nouvelles solutions pour éviter la prochaine pandémie mondiale

    « C’est une menace mondiale qui pèse sur chacun de nous et exige une réponse collective mondiale » déclare M. David Sweetnam, président du conseil consultatif de l’IOI. « Les opérations de routine, les accouchements, des infections banales et les maladies sexuellement transmissibles, comme la gonorrhée, pourraient un jour devenir mortels. » En raison du manque d’investissement dans la recherche, le monde n’a pas découvert de nouvelle classe d’antibiotiques depuis près de 40 ans.

    Le don de £100 millions d’INEOS à l’université d’Oxford a permis aux chercheurs d’entreprendre des travaux scientifiques pour trouver de nouveaux antibiotiques, mais aussi comprendre comment la résistance à ces médicaments vitaux s’étend dans le monde entier.

    La priorité principale de l’institut est de protéger les antibiotiques de dernier recours, comme le méropénem, utilisés dans les hôpitaux pour traiter des infections graves, par exemple une septicémie.

    « Un monde sans antibiotiques se révèlerait très effrayant et nous toucherait tous » explique le Dr Alistair Farley, responsable scientifique à l’institut. « Nous devons développer de nouveaux médicaments pour contrer la résistance aux antimicrobiens (RAM), mais il nous faut aussi une gestion plus efficace des médicaments, existants et nouveaux. »

    Le travail de l’IOI est guidé par ses programmes de surveillance mondiale dans les pays les plus concernés par la menace de la RAM. Aujourd’hui, l’institut travaille sur plus de 28 sites dans 13 pays pour soutenir et renforcer les systèmes et les laboratoires de surveillance, en particulier dans les pays les plus pauvres.

    « Plus vite nous comprendrons la situation globale, plus vite nous pourrons agir » affirme le Dr Kirsty Sands, responsable scientifique à l’institut.

    « Vous ne pouvez pas résoudre un problème sans données exploitables » déclare le professeur Tim Walsh, directeur de la biologie à l’IOI. « Nous devons impérativement comprendre comment les antibiotiques sont utilisés à travers le monde pour comprendre toute la situation. »

    Au niveau national, ces données génomiques très détaillées aideront à influer sur les politiques de santé et les réponses aux urgences sanitaires. À l’échelle mondiale, elles peuvent donner des signes avant-coureurs de menaces émergentes et aider à identifier les tendances à long terme.

    Ces données mondiales éclairent le travail des scientifiques de l’institut dans la conception de nouveaux antibiotiques et les tests de nouvelles combinaisons d’antibiotiques, afin de contrer les superbactéries.

    « Au 20e siècle, la recherche a permis de découvrir des antibiotiques faciles à utiliser, d’une valeur inestimable. Mais cela ne signifie pas que tout a été découvert » déclare le professeur Chris Schofield, directeur de la chimie à l’IOI.

    Des scientifiques ont découvert qu’il est possible de restaurer l’efficacité du méropénem en le combinant avec un autre antibiotique et un inhibiteur pour empêcher la bactérie de détruire l’antibiotique avant que celui-ci ait le temps d’agir. Par ailleurs, le professeur Schofield dirige une équipe menant des travaux révolutionnaires en chimie organique de synthèse, créant de nouveaux composés qu’ils espèrent faire progresser jusqu’à des essais cliniques précoces. Les premiers travaux in vivo sont très encourageants.

    « Ces recherches précliniques initiales sont vitales pour découvrir un éventuel successeur à nos antibiotiques actuels, de moins en moins nombreux à être efficaces » déclare M. Sweetnam. Découvrir de nouveaux antibiotiques est une tâche difficile, longue et coûteuse. Terminer tous les essais de sécurité avant la commercialisation peut coûter jusqu’à $1 milliard et durer jusqu’à 10 ans.

    Sans source de revenus garantie à la fin du processus, on ne peut réellement s’étonner que quasiment toutes les grandes sociétés pharmaceutiques aient délaissé ce secteur vital de la recherche en faveur d’autres domaines plus lucratifs, par exemple des médicaments de style de vie pour lutter contre l’obésité.

    Et c’est bien le nœud du problème. Il n’existe aucune incitation financière pour le travail sur les antibiotiques. « Même si vous avez un antibiotique très efficace, il ne faut pas trop l’utiliser, car alors la résistance augmente inévitablement » explique le Dr Farley. Il ajoute que la RAM, qui a tué 1,27 million de personnes en 2019, soit davantage que le VIH ou la malaria, est un problème complexe, similaire au défi du changement climatique.

    « Ce n’est qu’en travaillant avec l’industrie, le gouvernement et les décideurs politiques que nous pourrons surmonter cela, ensemble » dit-il. INEOS travaille avec l’équipe de l’IOI, partageant son sens des affaires et son expérience pour faire face à cet immense défi.

    « C’était formidable de recevoir un tel don sans précédent. Mais à mon avis, l’aide et l’accompagnement d’INEOS, dans ce rôle consultatif, le rendent d’autant plus spécial » déclare M. Sweetnam.

    En septembre, des responsables de gouvernement, de l’industrie, d’institutions financières et d’organisations scientifiques se rencontreront à New York pour discuter de la menace imminente que la RAM fait planer sur la santé et la sécurité alimentaire mondiales.

    « C’est une excellente occasion pour les dirigeants mondiaux de s’unir afin de surmonter l’un des plus grands défis sanitaires auxquels notre société est aujourd’hui confrontée » ajoute M. Sweetnam.

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    Six Rivers

    Si l’Islande et la Tanzanie sont littéralement aux antipodes l’une de l’autre, l’implication d’INEOS dans ces deux pays vise le même objectif : la préservation. En Islande, la mission de la fondation Six Rivers est d’enrayer le déclin du saumon atlantique sauvage. En Tanzanie, elle cherche à comprendre et à protéger les marais non cartographiés et les anciennes zones de chasse.

    L’espoir naît de l’Afrique

    Une nouvelle piste a été construite pour aider les patrouilleurs à surveiller et à protéger l’un des plus importants marais de la planète

    DEPUIS le ciel, elle peut disparaître dans le vaste paysage. Mais au sol, construire une piste dans l’une des zones les plus reculées d’Afrique n’est pas seulement un accomplissement notable, c’est aussi extrêmement important. En effet, elle permettra à de petits aéronefs de patrouiller régulièrement au-dessus des marais d’Usangu, la source de la rivière Ruaha et un refuge pour de nombreuses espèces sauvages.

    « Ce sera un réel tournant pour la protection des marais » déclare Brandon Kemp, PDG de Six Rivers Afrique. « Usangu est une zone fragile, qui a besoin de toute l’aide possible. » Le marais d’Ihefu se situe au cœur des marais d’Usangu, une vaste étendue sauvage et préservée au sud de la Tanzanie. Cette zone abrite des éléphants, des buffles, des lions, des léopards, des lycaons et des poissons-tigres. Et auparavant, l’on ne pouvait atteindre le parc qu’à pied.

    En 2019, une route a été construite dans la savane boisée et dense du Miombo. Désormais, Ikoga dispose d’une piste d’atterrissage. À l’ouverture de la nouvelle piste de 1,4 km, Glenn Turner, président de Six Rivers Afrique, a remercié le gouvernement et le peuple tanzaniens pour leur confiance envers l’organisation caritative soutenue par INEOS et investissant dans des projets qui contribueront à protéger certaines des plus belles zones sauvages d’Afrique.

    « Ensemble, nous pouvons améliorer la situation » a-t-il déclaré. Il a fallu six mois pour construire la nouvelle piste et la base de protection attenante, où les habitants seront formés à effectuer des recherches et des patrouilles contre le braconnage. Les 16 « patrouilleurs » vivront également là. Même si elle n’est actuellement utilisée que par l’Autorité des parcs nationaux de Tanzanie et l’équipe de Six Rivers, l’espoir est qu’un jour la piste permette à des touristes d’accéder plus facilement à cette zone reculée d’Afrique. La piste a été construite grâce à des fonds fournis par le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, qui a créé Six Rivers Afrique face aux inquiétudes liées à la destruction de la savane africaine.

    Il a passé beaucoup de temps en Afrique et estime que le développement d’un tourisme durable dans le sud de la Tanzanie d’une part sensibilisera à la beauté et à l’importance de la région, et d’autre part créera des emplois à long terme pour les habitants. « Quand une communauté locale tire parti d’emplois de haute qualité associés au tourisme, le braconnage disparaît au
    profit de la protection, afin de préserver les emplois » dit-il.

    Depuis neuf ans, Six Rivers Afrique coopère étroitement avec Asilia Africa, l’une des principales entreprises de safaris du pays. Le tout dernier camp s’est ouvert à Usangu, où les touristes ont aidé à effectuer des recherches et à pister les animaux sauvages. L’autre mission du camp est de contribuer à décourager les braconniers. Et il semblerait que la stratégie porte ses fruits.

    « Depuis son ouverture, le braconnage illégal a très nettement chuté » révèle Glenn. « Maintenant, nous voyons des troupeaux de centaines de buffles et d’antilopes noires, ainsi que des dizaines d’éléphants accompagnés de jeunes, revenir dans ces marais emblématiques. » Mais ce n’est pas tout.

    Des meutes de lions ont elles aussi investi les marais, sans oublier les léopards et les hyènes. Chris Fallows, photographe animalier professionnel, est resté un moment dans le camp d’expédition d’Usangu en fin d’année dernière. Le travail accompli par l’équipe l’a ébloui.

    « Toutes les personnes impliquées dans ce projet ont été stupéfaites par la vitesse à laquelle les changements sont survenus, et de l’avis général, le potentiel de rétablissement est immense » déclare-t-il.

    2019
    Une route a été construite dans la savane boisée et dense du Miombo. Auparavant, il n’était possible d’atteindre le parc national de Ruaha qu’à pied.

    6 mois
    Il a fallu six mois pour construire la nouvelle piste et la base de protection attenante, où les habitants seront formés à effectuer des recherches et des patrouilles contre le braconnage.

    9 ans
    Six Rivers Afrique coopère étroitement avec Asilia Africa, l’une des principales entreprises de safaris du pays, depuis neuf ans.

    L’Islande s’appuie sur des bases solides

    Les efforts de préservation ont été intensifiés pour aider à sauver le saumon islandais

    LES investissements continuent à affluer vers l’Islande pour aider à enrayer le déclin spectaculaire du saumon atlantique sauvage. Six Rivers Islande prévoit d’ouvrir davantage de camps de pêche de classe mondiale le long de rivières du nord-est de l’Islande pour contribuer à lever des fonds essentiels à la poursuite de la recherche et à la préservation.

    « Ces dernières années, la pêche a subi l’impact de la guerre en Ukraine, de la récession dans certains pays et du fait que les Américains sont plus hésitants depuis l’éruption du Sundhnúkur » explique Gísli Ásgeirsson, PDG de Six Rivers Islande. « Mais plus nous vendons de permis de pêche, plus nous pouvons générer de revenus, tous investis dans nos recherches. »

    Un nouveau camp de pêche haut de gamme a ouvert environ 2 km en amont de l’ancien camp de pêche de la rivière Miðfjarðará, qui serpente dans un paysage spectaculaire et préservé.

    « C’est vraiment une zone très reculée de l’Islande, même pour nous » confie Glenn Turner, président de Six Rivers Islande. D’autres camps doivent ouvrir près des rivières Hafralónsá et Hofsá. Le camp de pêche actuel de Hofsá a été construit dans les années 1970, comptant le roi Charles, alors prince, parmi ses premiers clients réguliers. Le bassin de pêche du prince de Galles, sur la rivière Hofsá, reste l’un des spots de pêche les plus mythiques au monde.

    Une fois sortis de terre, tous les camps de pêche demeureront disponibles après la saison de la pêche, qui dure trois mois.

    « Nous pensons qu’ils peuvent attirer les personnes qui ont envie de faire du kayak ou du ski, d’aller observer les baleines ou de faire du VTT » explique Gísli. Le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, grand amateur de pêche à la mouche, a fondé Six Rivers Islande en 2019, après avoir appris que le légendaire saumon atlantique sauvage était menacé.

    Il a découvert que le club de pêche Strengur faisait tout son possible pour protéger l’espèce, mais avait besoin d’une aide financière pour renforcer son action. Depuis, des échelles à saumon ont été installées afin d’élargir la zone de reproduction de ce poisson, qui dépose ses œufs dans l’eau avant de partir vers l’océan.

    Des arbres ont été plantés pour enrichir le sol à proximité des rivières et assainir ces dernières. Des saumoneaux ont été marqués pour permettre aux scientifiques de les suivre et de surveiller leur comportement. Et des centaines de milliers d’œufs de saumon ont été déposés dans les galets de rivières plus en amont pour là aussi étendre les lieux de reproduction.

    « La vitesse à laquelle le projet s’est élargi est réellement impressionnante » déclare Glenn. Depuis 2019, environ 10 000 jeunes arbres ont été plantés chaque année. En 2023, ce nombre s’élevait à plus de 90 000, et bien d’autres doivent être plantés cette année. D’ici 2028, l’objectif est de planter un million d’arbres par an.

    « Nous avons atteint d’excellents chiffres dès que nous avons commencé à planter les arbres, mais nous avons toujours voulu viser plus haut » dit Glenn. « Et cette croissance accélérée peut être attribuée à une combinaison de facteurs, notamment une planification minutieuse, des objectifs clairs et un superbe travail d’équipe. »

    Toutes les données rassemblées par les scientifiques aideront les chercheurs et les défenseurs de l’environnement à comprendre pourquoi le saumon atlantique décline et comment agir pour inverser cette tendance. Plus tôt cette année, plusieurs experts d’Islande, du Royaume-Uni et de Norvège se sont rencontrés à Vopnafjörður, près des rivières, pour échanger sur leurs découvertes et les potentielles menaces pesant sur l’existence des saumons.

    « Il est important que nous échangions avec la communauté locale pour nous assurer qu’elle sait ce que nous faisons et pourquoi » indique le Dr Rasmus Lauridsen, directeur scientifique de Six Rivers Islande, qui a une nouvelle fois animé l’événement. Il a évoqué la menace potentielle des élevages de saumon en enclos ouverts.

    « Il est difficile d’estimer à quel point l’élevage de saumon en enclos ouverts menace l’Islande, mais en Norvège, il a été démontré que les saumons adultes revenant pour frayer sont 10 % moins nombreux, uniquement à cause de l’augmentation des poux de mer provoquée par les fermes piscicoles » explique-t-il. De plus, il a souligné que les saumons s’échappant des enclos ouverts ne disposent pas d’un patrimoine génétique adapté aux rivières islandaises.

    « Lorsqu’ils s’échappent des enclos à l’occasion de violentes tempêtes, fréquentes, ils se mélangent et se reproduisent avec les saumons sauvages et leurs gènes diluent ceux de l’espèce sauvage, adaptés aux conditions locales. Et cela peut réduire considérablement le niveau d’adaptation des populations sauvages » ajoute-t-il.

    « Les saumons d’élevage sont sélectionnés pour grandir rapidement dans une ferme où ils n’ont pas à se méfier des prédateurs. »

    Le saumon atlantique sauvage est un poisson aux capacités d’adaptation incroyables. En quelques minutes, il peut passer de l’eau salée à l’eau douce. Mais il pâtit à la fois de la surpêche, du braconnage et du réchauffement des océans et des rivières. Dans les années 1980, on dénombrait six millions de saumons sauvages dans l’Atlantique Nord. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux millions.

    La récente augmentation rapide de populations de saumon rose non autochtones dans l’Atlantique Nord préoccupe aussi les scientifiques. En effet, ils craignent que le saumon rose du Pacifique constitue une concurrence plus agressive pour la nourriture et le territoire. Mais il y a une bonne nouvelle : désormais, Six Rivers Islande constate que le nombre de saumons dans les rivières gérées par la fondation ne baisse plus. 

    2019
    Des défenseurs de l’environnement ont commencé à planter des milliers d’arbres pour enrichir le sol à proximité des rivières et assainir ces dernières.

    2 millions
    Dans les années 1980, on dénombrait six millions de saumons sauvages dans l’Atlantique Nord. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux millions.

    1970s
    Le camp de pêche de Hofsá a été construit dans les années 1970, comptant le roi Charles, alors prince, parmi ses premiers visiteurs réguliers. Le bassin de pêche du prince de Galles, sur la rivière Hofsá, reste l’un des spots de pêche les plus mythiques au monde.

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    Dans leur élément

    UN ANCIEN professeur de sciences s’est fixé une mission : faire courir tous les écoliers d’Amérique lors de The Daily Mile. Bill Russell, directeur de programme de Daily Mile USA, initiative soutenue par INEOS, estime que c’est le meilleur moyen d’améliorer la condition physique et que cela permet d’avoir des enfants en meilleure santé et plus heureux. « Si les enfants et les enseignants se sentent mieux physiquement, ils seront plus performants mentalement » dit-il. « Nous aurons de meilleurs enseignants et de meilleurs élèves. »

    Mais il confie qu’il existe une autre raison, encore plus importante, pour laquelle chacun doit faire une pause de 15 minutes hors de la salle de classe.

    « Au fond, ce qui compte, c’est l’humain » déclare-t- il. « L’important est de créer des moments magiques, où l’on peut apprendre à découvrir l’autre et établir un lien de confiance. »

    The Daily Mile USA a été lancée en 2019.

    Depuis, l’équipe a créé des liens et de la confiance avec les écoles, lors de conférences ou de forums en ligne pour les enseignants.

    Et plus de 4 000 écoles des États-Unis ont adopté cette initiative simple grâce à cette approche. Mais pour la première fois, une entreprise INEOS américaine s’est occupée du travail sur le terrain et a établi The Daily Mile dans des écoles proches.

    « Ils ont accompli un travail incroyable, non seulement dans l’amélioration des relations entre les enfants et les enseignants, mais aussi entre INEOS et la communauté locale » déclare Kathryn Shuler, directrice de la fondation

    INEOS ICAN.

    Elle explique qu’en règle générale, les entreprises chimiques suscitent la méfiance aux États-Unis, mais que d’une part, INEOS Nitriles avait réussi à changer la perception du public quant à son fonctionnement, et d’autre part avait prouvé à ses propres employés qu’elle se soucie réellement de la communauté.

    « Cela a vraiment contribué à faire connaître l’entreprise de manière positive au sein de la communauté, ce qui aide à recruter et à fidéliser les employés, car la population nous connaît et sait ce que nous faisons » révèle Sara Bassett, responsable des ressources humaines.

    À présent, chaque école du district de Shawnee, à Lima, dans l’Ohio, participe à The Daily Mile. Et chaque année, c’est l’occasion pour les quatre écoles de réunir la communauté, avec en fin d’année une célébration de cette relation pour les enseignants, les élèves, les membres du conseil scolaire, les parents, les bénévoles d’INEOS, la police locale, les pompiers et la garde nationale.

    Cette année, INEOS Nitriles a fait don de fonds pour participer à la construction d’une nouvelle piste Daily Mile, qui sera accessible à tous hors des heures d’école.

    L’école primaire d'Elmwood a ete la premiere des quatre écoles du district de Shawnee à introduire The Daily Mile. Récemment retraité d’INEOS Nitriles, le père de Heather Davis-Kohli, enseignante, lui en a parlé après avoir appris qu’elle tenait un club de course matinal pour ses élèves « hyperactifs ».

    « Certains de mes élèves n’arrivaient pas à rester assis très longtemps, un signe qu’ils ne se dépensaient pas assez physiquement. Donc j’ai voulu tester quelque chose de nouveau » explique-t-elle. « Et ces courses matinales ont fonctionné. Après une séance de course, ce n’étaient plus les mêmes enfants. » Mais elle ne pouvait pas accueillir beaucoup d’enfants et a pensé, par ailleurs, que les enseignants aussi pouvaient bénéficier de cette activité.

    Lorsqu’elle a découvert The Daily Mile, elle en a parlé à Bill et à Sara, qui ont aidé à convaincre le chef d’établissement. « Cet échange avec Heather a eu un effet domino : en quelques mois son petit club de course a gagné toute l’école, qui participe maintenant à The Daily Mile » dit Sara. D’autres sites américains d’INEOS souhaitent reproduire ce qu’INEOS Nitriles a accompli. Le conseil de Sara ? Trouver dans l’école une personne passionnée par la santé, le bien-être, l’activité physique ou la course. « Avec une telle personne, la passion sera le moteur du programme » confie-t-elle.

    The Daily Mile aide aussi les enseignants

    Comment INEOS Nitriles a suscité l’intérêt envers The Daily Mile et rassemblé toute une communauté

    DES enseignants américains, éprouvés par leur travail, redécouvrent eux aussi leur amour de la vie en salle de classe grâce à The Daily Mile. Beaucoup ont indiqué se sentir plus dynamiques et en meilleure condition pour enseigner depuis qu’ils se sont inscrits à cette initiative simple, lancée au Royaume- Uni en 2012 pour aider les enfants à améliorer leur condition physique. « 

    The Daily Mile m’a aidée mentalement et physiquement » déclare Rhonda Conrad-Jaufre, enseignante à St Michael Special School, à la Nouvelle-Orléans. « Je me sens vraiment bien. J’ai bien plus d’énergie et je dors beaucoup mieux. »

    Une étude récente menée auprès d’enseignants américains a révélé que beaucoup envisageaient de quitter la profession en raison de la difficulté à gérer le stress lié à leur travail.

    L’étude Rand sur la situation de l’enseignant américain a mis en cause le comportement des élèves, les faibles salaires et le travail administratif à effectuer hors de l’école.

    Mais certains ont pu évacuer ce stress grâce à The Daily Mile, en prenant la pause dont ils avaient bien besoin pendant la journée d’école.

    « Aujourd’hui, les enseignants ressentent une forte pression » explique Leigh Daily, directrice de l’école primaire d’Elmwood à Lima, dans l’Ohio. « Mais ils savent que c’est le moment de la journée où ils n’ont pas à parler de données ou de plans de cours, mais peuvent simplement sortir, mieux connaître les enfants et profiter de ces moments avec eux. » Bill Russell a travaillé comme enseignant, coach et administrateur scolaire pendant des années. Il a vu beaucoup de ses collègues terrassés par le stress.

    « D’excellents enseignants s’en vont et cela m’inquiète, parce que nous n’avons pas énormément de candidats pour les remplacer » révèle-t-il. « Parfois, il n’y a même aucun candidat. Mais si nous n’avons pas d’excellents professeurs face aux élèves, alors ceux-ci en pâtissent. » Bien qu’il se considère toujours enseignant, il est désormais directeur de programme pour The Daily Mile USA et souhaite que chaque école des États-Unis l’adopte, pour le bien de tous.

    « Les personnes du secteur de l’éducation en ont besoin, maintenant » déclare-t-il. « C’est un petit bol d’air frais, un petit coup de pouce et une petite dose d’énergie.

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    Contrats avec la Chine

    Au cours des 40 dernières années, la Chine a changé plus rapidement que n'importe quel autre pays du monde. Cette nation autrefois pauvre et isolée, qui compte plus de 1,3 milliard d'habitants, est aujourd'hui la deuxième économie mondiale. En 1980, elle ne produisait que 2 % des biens économiques mondiaux ; aujourd'hui, elle en produit près de 30 %. Et bien que l'économie chinoise ralentisse, elle continue de croître.

    « Tout est relatif », a déclaré Tom Crotty, directeur de la communication d'INEOS.

    « La croissance pourrait être ramenée à 3 ou 4 %, mais nous, en Occident, serions prêts à tout pour cela. »

    Cependant, de nombreux Occidentaux continuent de se méfier de la Chine et la considèrent comme une menace en raison de ses ambitions de devenir une superpuissance technologique et économique mondiale.

    Ce point de vue contrarie David Thompson, qui s'est installé en Chine après avoir été nommé PDG d'INEOS Olefins & Polymers Asia.

    « La vie ici est tellement différente de ce que racontent les médias occidentaux », constate-t-il. « Même s'il s'agit d'un régime communiste et que les choses sont contrôlées, elles le sont avec le soutien de la population, qui voit les avantages qui en découlent. »

    Et il y a des opportunités pour tous.

    « Si vous êtes un jeune ingénieur qui cherche à acquérir
    rapidement la meilleure des expériences, il n'y a rien de mieux qu'INEOS en Chine », affirme David Thompson. « Tous ceux qui nous rejoignent ont la possibilité de participer à la construction de quelques-unes des usines d'ingénierie les plus avancées au monde sur le plan technologique. »

    Environ 40 % de l'industrie chimique mondiale est aujourd'hui basée en Chine.

    INEOS est présent, tout comme Dow et BASF.

    « Si vous voulez jouer un rôle important sur le marché mondial, vous devez investir en Chine, sinon vous n'aurez pas d'avenir », affirme Tom Crotty. « Certaines entreprises restent en retrait et je suis sûr que certains nous considèrent comme naïfs, mais notre approche est différente. »

    Elle repose sur la confiance.

    « Il faut du temps pour établir la confiance », déclare Tom Crotty. « Mais, comme dans toute relation, il faut avoir confiance, sinon autant s’en aller. »

    En 2014, cette confiance a été mise à l'épreuve lorsqu'INEOS a poursuivi la société pétrolière et pétrochimique publique chinoise SINOPEC et certaines de ses entreprises associées pour avoir prétendument violé des brevets.

    Le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a déclaré dans un communiqué à l'époque : « Nous sommes disposés à apporter nos meilleures technologies à la Chine, mais nous avons besoin de savoir qu'elles seront protégées. »

    INEOS, qui entretenait par ailleurs d'excellentes relations avec SINOPEC et la Chine, a gagné le procès et, selon Tom Crotty, le respect de SINOPEC.

    Depuis lors, les deux entreprises ont renforcé leurs liens.

    En 2021, INEOS a créé des joint-ventures avec la plus grande entreprise pétrochimique de Chine après avoir racheté les activités mondiales de BP dans le domaine des acétyles et des aromatiques pour un montant de 5 milliards de dollars.

    L'année suivante, INEOS a signé avec SINOPEC trois contrats consécutifs d'une valeur totale de 7 milliards de dollars.

    INEOS possède désormais 50 % de deux énormes complexes pétrochimiques - l'un à Shanghai, l'autre à Tianjin - et a investi dans deux instituts de recherche et de développement.

    Les dernières joint-ventures avec SINOPEC permettront d'augmenter la production de polyéthylène haute densité (PEHD) et d'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) afin de répondre aux besoins du marché intérieur chinois en pleine expansion.

    « Nous ne venons pas d'entrer sur le marché », déclare David Thompson. « Nous sommes entrés sur le marché de façon importante. Et c'est un gros investissement pour les deux parties. »

    Au total, les deux entreprises exploiteront conjointement trois unités d’ABS, qui produiront plus d'un million de kilotonnes d'acrylonitrile-butadiène-styrène par an.

    L'une des usines d'ABS a déjà été construite par INEOS Styrolution à Ningbo, et elle constitue maintenant une autre des joint-ventures avec SINOPEC.

    Une deuxième est en cours de construction à Tianjin, dotée des technologies les plus récentes, et elle sera l'une des usines les plus performantes au monde.

    L'emplacement de la troisième usine d'ABS, qui s'appuiera également sur la technologie de pointe d'INEOS, n'a pas encore été arrêté.

    INEOS et SINOPEC construiront également une nouvelle usine à Tianjin pour fabriquer du polyéthylène haute densité, et deux autres sont prévues.

    « La Chine est un pays qui ne cesse de croître », déclare Andrea Vittone, vice-président chargé du PEDH chez INEOS SINOPEC Tianjin Petrochemicals Ltd.

    « Elle construit de nouvelles villes et de nouvelles infrastructures et remplace les anciennes canalisations par de nouvelles, fabriquées en PEHD. »

    INEOS est présente en Chine - sous une forme ou une autre - depuis des années.

    En 2011, elle a commencé à resserrer ses liens en acceptant de vendre à PetroChina 50 % de son entreprise de raffinage à Grangemouth, en Écosse, et à Lavéra, en France.

    « L'intérêt d'INEOS pour la Chine existe depuis le début », déclare David Thompson.

    En 2005, lorsqu'INEOS a acheté les actifs chimiques de BP pour 9 milliards de dollars - une opération qui a transformé les activités d'INEOS du jour au lendemain -, elle espérait que BP vendrait également sa participation de 50 %
    dans SECCO.

    Mais bien qu'INEOS ait acquis un bureau de vente à Shanghai dans le cadre de cet accord, BP a conservé sa part de 50 %.

    « Nous avons été déçus de ne pas pouvoir l’acquérir, mais BP n'a pas voulu nous le vendre », confie Tom Crotty.

    Douze ans plus tard, BP l'a vendu - à SINOPEC - pour 1,7 milliard de dollars.

    INEOS affirme qu'elle continuera à rechercher des opportunités en Chine.

    « L'entreprise dans son ensemble est constamment à l'affût d'opportunités », affirme David Thompson.


    40 % Environ 40 % de l'industrie chimique mondiale est aujourd'hui basée en Chine

    NINGBO

    Usine de fabrication d'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS) d'envergure mondiale INEOS Styrolution, leader mondial des produits de styrène, a construit une usine d'ABS d’envergure mondiale à Ningbo. La Chine est le plus grand marché au monde pour l’ABS et l nouvelle usine d'INEOS produira 600 000 tonnes d'ABS par an.

    TIANJIN

    Craqueur d’éthane d’une capacité de 1,2 million de tonnes

    INEOS a pris une participation de 50 % dans le projet d'éthylène Tianjin Nangang de SINOPEC en vue de construire un craqueur d'éthane d'une capacité de 1,2 million de tonnes.

    Usine de fabrication d'acrylonitrilebutadiène-styrène (ABS)

    Les deux entreprises ont également signé un accord de joint-venture pour la construction d'une nouvelle usine d'acrylonitrile-butadiène-styrène sur le site. La nouvelle usine d'ABS pourra produire 300 000 ktpa.

    Usine de production de polyéthylène haute densité (PEHD)

    Elles prévoient de créer une troisième joint-venture à parts égales pour construire une nouvelle usine de production de PEHD (polyéthylène haute densité) d’une capacité de 500 ktpa à Tianjin.

    SHANGHAI

    SECCO Petrochemical Company Limited

    INEOS a acquis 50 % de Shanghai SECCO Petrochemical Company Limited. SECCO a une capacité de 4,2 millions de tonnes de produits pétrochimiques, dont l'éthylène, le propylène, le polyéthylène, le polypropylène, le styrène, le polystyrène, l'acrylonitrile, le butadiène, le benzène et le toluène.


    LES ENTREPRISES MANUFACTURIÈRES D’INEOS EN CHINE

    • INEOS O&P Asia
    • INEOS Styrolution
    • INEOS Acetyls
    • INEOS Aromatics
    • INEOS Composites

    LES ENTREPRISES NON-MANUFACTURIÈRES D’INEOS EN CHINE

    • INEOS Electrochemical Solutions
    • INEOS Oxide
    • INEOS Polyolefin Catalyst
    • INEOS Trading and Shipping
    • INEOS Inovyn
    • INEOS Automotive

    5 minutes de lecture Numéro 26
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    L'attrait de l’Orient

    SHANGHAI est la plus grande ville de Chine. Elle abrite plus de 26 millions d'habitants, le plus haut bâtiment de Chine, le train le plus rapide du monde, le plus long réseau de métro et la plus grande station de ski couverte. Elle accueille également de plus en plus d'employés d'INEOS qui s'installent en Chine à la suite des accords d'investissement et de joint-venture conclus par INEOS avec l'entreprise publique SINOPEC. David Thompson est l’un d’eux. Il est aujourd'hui PDG d'INEOS Olefins & Polymers Asia.

    Il s'est installé à Shanghai à l'été 2023 avec sa femme et espère que d'autres suivront son exemple.

    Mel Smythe, John Archer, Dirk Heilman et Ghislain Decadt font également partie des personnes qui occupent de nouveaux postes en Chine.

    « On se fait très vite à la vie ici », déclare John Archer, directeur général de la chaîne d'approvisionnement pour Shanghai SECCO Petrochemical Company Ltd. « Ce n'est pas un endroit difficile à vivre, c'est juste différent. »

    Mel Smythe, qui travaille pour INEOS depuis plus de 20 ans, a récemment déménagé à Tianjin après avoir été nommée directrice commerciale PEHD chez INEOS SINOPEC Tianjin Petrochemicals Ltd.

    Elle a été chargée de la mise en place des activités.

    « Il est très rare, dans ce secteur, d'avoir l'occasion de participer à la mise en place d'une organisation et d'une entreprise dans son ensemble, de la base au sommet, et c'est passionnant », affirme-t-elle. « C'est une opportunité qui ne se présente qu'une fois dans une carrière. »

    Grande voyageuse, fascinée par les différentes cultures, elle déclare qu'elle ne pouvait pas résister à l'opportunité d'expérimenter la vie en Chine.

    « J'avais quelques idées préconçues sur ce que ce serait, mais j'ai été agréablement surprise », déclare-t-elle.

    « Les choses sont différentes, mais ce n'est pas toujours négatif. Il suffit de venir avec l'esprit ouvert. »

    Ghislain Decadt, 67 ans, a quitté sa retraite pour s'installer en Chine après qu'on lui a demandé de partager son expérience considérable en tant que directeur des opérations chez INEOS afin d'améliorer la sécurité, les performances et la fiabilité des opérations à SECCO.

    Mais David Thompson espère que de jeunes diplômés ou d'autres jeunes cadres saisiront également l'opportunité de venir en Chine et de contribuer au développement de l'entreprise.

    « Si vous voulez venir ici, nous sommes impatients de vous rencontrer, car nous avons beaucoup d'opportunités », déclare-t-il.

    « Shanghai est un endroit merveilleux. C'est une ville prospère, dynamique et très sûre, car il n'y a pas de criminalité. Les gens travaillent dur, mais ils savent aussi s’amuser ».

    John Archer, qui se rendait régulièrement en Chine lorsqu'il travaillait pour INEOS Trading & Shipping, s'est finalement installé à Shanghai avec sa femme Alexandra et leur chien Wilma après avoir accepté un nouveau poste au sein de l'entreprise.

    « Le soutien d'INEOS a été très précieux, car c’est un grand changement », déclare-t-il.

    Il précise que la langue constitue parfois un obstacle, mais que des interprètes sont présents sur place.

    « C'est différent », ajoute-t-il. « Les modes de communication et de gestion sont différents et nous devons nous y adapter, mais on ne peut pas remettre en question l'éthique de travail de mes collègues chinois. Ils sont très, très dévoués. »

    Il encourage lui aussi ses collègues à saisir les opportunités en Chine.

    « Venez parler aux personnes qui ont travaillé ici », enjoint-il. « Je l'ai fait et personne ne l'a décrit comme une expérience négative. Tous ont dit que c'était l’un des endroits les plus sympas où ils aient vécu à l’étranger. »

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    L'Europe avance en somnambule vers un cauchemar

    Il est nécessaire de prendre des mesures URGENTES pour empêcher l'Europe d’avancer en somnambule vers la délocalisation de son industrie chimique, de ses emplois et de ses investissements. Le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a prévenu que si la Commission européenne ne s'attaquait pas à la flambée des coûts de l'énergie, aux lourdes taxes carbone et n'encourageait pas l'investissement dans de nouvelles usines chimiques, il ne resterait plus grand-chose d'une industrie qui revêt une importance stratégique pour la sécurité de l'Europe.

    « La pétrochimie européenne a longtemps été laissée pour compte par les États-Unis, la Chine et le Moyen-Orient parce qu'elle a du mal à être compétitive », a-t-il déclaré aux dirigeants du secteur réunis lors d'un sommet de l'industrie européenne à Anvers.

    L'industrie chimique européenne était autrefois la plus importante au monde.

    Bien qu'elle ait perdu du terrain au fil des ans au profit de la Chine, des États-Unis et du Moyen-Orient, elle reste l'un des secteurs les plus importants d'Europe, avec un chiffre d'affaires de mille milliards d'euros et 20 millions d'emplois.

    Mais Sir Jim Ratcliffe craint que cela ne change très facilement si la Commission européenne ne comprend pas ce qui est en jeu.

    « L'industrie chimique produit un grand nombre de matières premières extrêmement importantes pour toutes les entreprises manufacturières d'Europe », a-t-il affirmé. « Elle assure une sécurité d'approvisionnement dont l'importance stratégique pour l'Europe va bien au-delà de la simple taille du secteur de la chimie ».

    Lors du récent sommet, il a mis en lumière les problèmes auxquels l'industrie est confrontée et a fait part de son expérience directe des difficultés rencontrées pour obtenir le feu vert à un investissement de 4 milliards d'euros dans une usine de produits chimiques de qualité supérieure utilisant les meilleures technologies.

    Il s’agit de Project One, l’un des plus gros investissements dans le secteur chimique européen depuis une génération.

    Mais un an après le début des travaux, alors que 10 000 personnes étaient employées dans le monde entier pour ce projet, le permis a été retiré en raison des émissions d'azote de l'usine. « Les émissions équivalaient à un barbecue familial dans une réserve naturelle une fois par an », a-t-il affirmé.

    Sir Jim Ratcliffe a déclaré que les coûts élevés de l'énergie et les taxes carbone tuaient l'industrie et faisaient fuir les investissements hors d'Europe.

    Ni l'un ni l'autre n'ont de sens, a-t-il dit.

    « Les taxes carbone ne s'appliquent pas à 95 % des importations », a-t-il précisé.

    « Nous ne rendons donc pas service à la planète si nous remplaçons une production de relativement bonne qualité en Europe, en termes d'émissions, par une production de moindre qualité et moins réglementée dans d'autres parties du monde. »

    INEOS paie actuellement environ 150 millions d'euros de taxe carbone. La facture devrait toutefois atteindre 2 milliards d'euros d'ici à 2030.

    « Ce n'est tout simplement pas viable », a-t-il affirmé.

    Mais le coût de l'énergie, dû au rejet par l'Europe du pétrole et du gaz on-shore ainsi que de l'énergie nucléaire, est sans aucun doute le plus grand casse-tête auquel fait face l'industrie chimique.

    « Le coût du gaz en Europe est cinq fois plus élevé qu'en Amérique », a déclaré Sir Jim Ratcliffe. « L'Amérique a une énergie bon marché, nous avons une énergie
    chère. Les États-Unis sont aujourd'hui autosuffisants en matière d'énergie. Nous ne le sommes pas

    Ce n'est pas la première fois que Sir Jim Ratcliffe s'inquiète de l'avenir de l'industrie chimique européenne.

    En mai 2014, il a écrit une lettre ouverte à José Manuel Barroso, alors président de l'Union européenne.

    « Malheureusement, nombre de mes craintes se sont avérées exactes par la suite, puisque le secteur se trouve dans la situation actuelle », a-t-il déclaré.

    Le sommet, qui s'est tenu dans l'usine de produits chimiques qu'INEOS partage avec BASF à Anvers, s'est achevé sur un appel à l'aide des industries qui souhaitent une réduction des coûts énergétiques et un allègement de la bureaucratie afin de revitaliser le paysage industriel européen.

    Tous ont ensuite signé « l’Accord industriel européen » qu'ils souhaitent que Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, présente au sommet, intègre dans l'Agenda stratégique européen 2024-2029.

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    Les investissements d’INEOS en Europe

    Participation de 50 % dans le complexe pétrochimique de TotalEnergies 

    INEOS a racheté la participation de 50 % de TotalEnergies dans le complexe pétrochimique français de Lavéra, malgré la baisse de la demande de produits chimiques en Europe.

    INEOS possède maintenant la part de 50 % que détenait la compagnie multiénergies française dans Naphtachimie (vapocraqueur de 720 ktpa), Appryl (entreprise de production de polypropylène de 300 ktpa), Gexaro (entreprise d’extraction des aromatiques de 270 ktpa) et 3TC (stockage de naphta).

    « Toutes ces activités étaient des jointventures entre les deux entreprises depuis l’acquisition par INEOS du site de Lavéra en 2005 », a déclaré Xavi Cros, PDG d'INEOS O&P South.

    L'opération comprenait également un certain nombre d'autres actifs d'infrastructure, notamment une partie du réseau de pipelines d'éthylène de TotalEnergies en France, qui va de Lavéra au site de Sarralbe d'INEOS, situé sur les rives de la Sarre, près de l'Allemagne.

    INEOS O&P South est désormais seul responsable de l'exploitation du vapocraqueur de naphta de Lavéra - et a la possibilité d'améliorer sa compétitivité et de préserver son avenir en veillant à ce qu'il soit adapté au XXIe siècle sur le plan écologique.

    « Nous pensons que c'est dans l'intérêt de nos clients, de nos employés et d'INEOS, car cela nous permet d'apporter les améliorations nécessaires », a ajouté Xavi Cros.

    « Cet investissement, malgré les difficultés actuelles du secteur chimique européen, nous permettra également d'être dans une position plus forte lorsque nous sortirons de cette nouvelle crise. »

    Il a décrit l'acquisition des activités de TotalEnergie dans le domaine du polypropylène et des aromatiques comme des actifs stratégiques de grande valeur.

    « Ces entreprises viendront enrichir notre portefeuille », a déclaré Xavi Cros. « Un million de tonnes de capacité supplémentaire signifie un million de tonnes de demande supplémentaire de la part des clients. »

    Pour Xavi Cros, la décision d'INEOS de racheter son partenaire JV représente un grand pas en avant pour les activités d'INEOS en France et en Europe du Sud.

    C’est logique, a-t-il commenté. « INEOS peut désormais optimiser pleinement le potentiel de ces unités et dispose de beaucoup plus d'actifs dans le sud, alors que les intérêts TotalEnergies sont très présents dans le nord de la France. »

    Le craqueur est l'un des plus grands d'Europe et peut produire 720 000 tonnes d'éthylène par an. Il produit également du propylène, du butadiène et d'autres produits à base d'oléfines.

    « L'acquisition nous permettra d'intégrer pleinement ces actifs, » a-t-il déclaré. « Mais nous prévoyons également de continuer à investir dans ces domaines, notamment dans la réduction des émissions de CO2 afin de respecter l'engagement d'INEOS de parvenir à un bilan net nul en 2050. »


    PART 50/50

    Naphtachimie – vapocraqueur de 720 ktpa

    Appryl – entreprise de production de polypropylène 300 ktpa

    Gexaro – entreprise d’extraction des aromatiques de 270 ktpa et 3TC, entreprise de stockage de naphta

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    Les initiatives en matière de développement durable d’INEOS Inovyn

    Cette entreprise d'INEOS, qui a marqué l'histoire en commençant à vendre du PVC fabriqué à partir de pulpe de bois au lieu de combustibles purement fossiles, a fait de nouveaux progrès. Après le succès de BIOVYNTM, Inovyn vient de lancer deux autres produits en PVC, tout aussi durables.

    « Les produits du futur sont en fait déjà disponibles aujourd'hui », affirme Audrey Debande, responsable du développement commercial en matière de développement durable, basée en Belgique.

    BIOVYNTM, NEOVYNTM et RECOVYNTM sont désormais commercialisés avec succès auprès des clients qui souhaitent réduire les émissions de gaz à effet de serre ou les déchets plastiques.

    « Nous savons que c’est ce que nos clients veulent et attendent », déclare Audrey Debande.

    Lorsqu'Inovyn a lancé BIOVYNTM en 2019, elle n'était pas sûre de la réaction du marché face à un produit qui, bien que réduisant les émissions de CO2 de plus de 90 %, était nettement plus cher que le PVC produit de manière conventionnelle.

    Mais la demande était là, et cela signifiait qu'Inovyn pouvait continuer à faire ce qu'elle fait le mieux : innover.

    « Cela a vraiment préparé le terrain pour le développement de nos futurs produits durables », déclare Audrey Debande.

    Depuis son lancement, BIOVYNTM a été utilisé dans un large éventail d'applications, notamment les voitures, les vêtements, les tapis et les revêtements de sol, les bâtiments et la construction, ainsi que les prothèses, et, à long terme, il sera l'option zéro émission nette d'Inovyn.

    Pour répondre à l'évolution des besoins des clients, Inovyn a lancé NEOVYNTM, un produit innovant et moins coûteux destiné aux clients qui souhaitent réduire leur empreinte carbone à court terme et proposer eux-mêmes des produits à faible empreinte carbone sur leur marché.

    NEOVYNTM apporte un changement radical dans l'empreinte carbone avec une réduction de 37 % par rapport à la moyenne de l'industrie européenne pour le PVC en suspension.

    « NEOVYNTM a représenté un plus grand défi, car nous devions trouver le moyen le plus économique de réduire notre empreinte carbone sans porter atteinte à nos critères de crédibilité », a déclaré Audrey.

    Il a fallu pour cela investir dans l'utilisation d'hydrogène renouvelable et d'autres formes d'énergie verte au cours du processus de production, deux éléments essentiels pour aider Inovyn à se décarboner.

    Le troisième produit, RECOVYNTM, est fabriqué uniquement à partir de déchets plastiques qui ne peuvent actuellement être recyclés nulle part ailleurs.

    « Il est conçu pour les clients qui souhaitent augmenter leur contenu recyclé et répondre à des exigences techniques, réglementaires et de qualité élevées », a déclaré Arnaud Valenduc, directeur commercial d'INEOS Inovyn.

    Et si Inovyn peut continuer à accéder aux déchets plastiques recyclés, qui sont en fait sa nouvelle matière première, l'entreprise est convaincue qu'elle pourra continuer à fournir à la société ce dont elle a besoin.

    Les trois produits ont également été certifiés selon les exigences mondiales les plus strictes dans ce domaine, notamment par RSB (Table ronde sur les biomatériaux durables) et par ISCC (Certification internationale de la durabilité et du carbone) PLUS.

    Selon Geir Tuft, PDG d'INEOS Inovyn, le développement durable est l'un des défis les plus importants et les plus pressants de la société moderne et Inovyn, en tant que leader influent de l'industrie et producteur de PVC d’envergure mondiale, avait un rôle vital à jouer dans le développement de nouvelles solutions et dans le soutien de la transition verte.

    « Notre monde est en constante évolution, et nous aussi », déclare-t-il. « L'objectif est clair. Les Nations Unies ont lancé le plus grand défi de notre génération : atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 ».

    Énergie écologique

    Les produits de chlore-alcali à très faible teneur en carbone sont désormais disponibles sur les sites d'Inovyn à Rafnes, en Norvège, et à Anvers, en Belgique, grâce à l'énergie renouvelable produite par l'eau et le vent. « Il s'agit d'une étape cruciale pour aider nos clients à réduire leur empreinte carbone et à accélérer la transition vers une économie zéro émission nette », selon Arnaud Valenduc, directeur commercial d'INEOS Inovyn.

    Les produits chimiques chlore-alcali sont une matière première essentielle pour la fabrication de toutes sortes de produits, de la purification de l'eau aux engrais en passant par les savons, les détergents et les produits pharmaceutiques.

    Les produits chlore-alcali standards d'Inovyn, qui sont utilisés pour fabriquer de la soude caustique, de la potasse caustique et du chlore, offrent déjà des émissions de CO2 inférieures de 30 % à la moyenne de l'industrie européenne.

    Le lancement de sa nouvelle gamme, certifiée selon le schéma de la Certification internationale de durabilité et de carbone PLUS, permet de réduire les émissions de CO2 de 70 % pour la soude caustique.

    Le site norvégien utilise l'énergie hydroélectrique locale pour faire fonctionner son usine de production.

    Les éoliennes de la mer du Nord alimentent le site de Belgique.

    Le projet Circularité

    INEOS Inovyn investit en vue de parvenir à recycler tout le PVC. Le PVC est l'un des plastiques les plus utilisés au monde. On le trouve dans les cadres de fenêtres, les tuyaux, les revêtements de sol, les câbles, les équipements sportifs et les équipements médicaux permettant de sauver des vies.

    C'est également l'un des polymères les plus recyclés en Europe par le biais du recyclage mécanique. Grâce à l'initiative VinylPlus®, menée depuis 20 ans, près d'un tiers des déchets PVC européens ont été recyclés mécaniquement en 2022, mais atteindre une circularité totale reste un défi complexe pour le secteur.

    En effet, lorsque le PVC est mélangé à d'autres plastiques et substances, le recyclage mécanique a ses limites.

    INEOS Inovyn est cependant à l'avant-garde des nouvelles technologies de pointe pour recycler les déchets complexes afin que le PVC difficile à recycler puisse être retransformé en sa matière première d'origine, ce qui est l'objectif du projet Circularité.

    « Il s'agit d'une entreprise ambitieuse », indique Paul Daniels, directeur des opérations. « Mais nous faisons déjà des progrès significatifs vers une industrie plastique plus durable et véritablement circulaire. »

    L'équipe du projet Circularité étudie actuellement trois technologies de recyclage avancées possibles, à savoir la dissolution, la pyrolyse et la gazéification, qui permettraient également d'éliminer les additifs nocifs utilisés par le passé, tels que le plomb, le cadmium et certains phtalates.

    Mais Inovyn ne peut pas - et ne veut pas - travailler de manière isolée.

    « L'ensemble de la chaîne d'approvisionnement doit être intégré dans la structure industrielle », souligne Paul Daniels.

    « C'est pourquoi nous avons formé des consortiums avec des clients, des collecteurs de déchets et des trieurs.

    « Cela garantira une approche globale du recyclage des déchets PVC qui permettra des synergies avec des tiers et l'adoption généralisée de la technologie pour une industrie du PVC durable. »

    Inovyn franchit une étape importante dans cette voie en mettant en service deux nouvelles installations pilotes dans son centre de recherche et développement de Jemeppe-sur-Sambre, en Belgique.

    La première unité industrielle de recyclage des déchets PVC, capable de traiter jusqu'à 40 000 tonnes de déchets PVC par an, devrait être opérationnelle d'ici 2030.

    « Cet effort symbolise un changement de paradigme dans l'industrie du PVC et une avancée remarquable vers un avenir plus durable », affirme Paul Daniels.

    « Il s'agit d'une entreprise ambitieuse, mais nous réalisons déjà des progrès significatifs vers une industrie plastique plus durable et véritablement circulaire. »

    L'énergie du soleil

    INEOS Inovyn ne s'appuiera pas uniquement sur l'eau et le vent pour alimenter ses usines. En juillet de cette année, le soleil jouera un rôle essentiel lorsque 90 000 panneaux solaires commenceront à produire de l'électricité renouvelable exclusivement pour le site d'INEOS à Jemeppe , l'une des plus grandes usines de production de PVC en Europe.

    « Pour que le secteur du PVC se développe, il est essentiel que nous ayons le soutien et l'accès à une énergie renouvelable compétitive », estime le PDG Geir Tuft.

    Le parc solaire est l'un des plus grands de Belgique, couvrant une surface équivalente à 56 terrains de football, et sera capable de produire 60 MW d'électricité renouvelable et compétitive.

    Il permettra de réduire les émissions de CO2 de 14 000 tonnes par an.

    Dans le cadre d'un accord avec ses partenaires Perpetum Energy et Green4Power, Inovyn achètera toute l'électricité verte produite à Jemeppe-sur-Sambre au cours des 15 prochaines années.

    « Nous sommes fiers de contribuer aux objectifs environnementaux d'INEOS Inovyn », a déclaré Luc Leenknegt, PDG et fondateur de Perpetum Energy.

    Les plastiques européens sont confrontés à un déficit de compétitivité par rapport aux États-Unis et à la Chine, en raison des coûts élevés de l’énergie, d'un accès plus limité aux matières premières et d'un contexte réglementaire compliqué.

    « Des mesures sont nécessaires pour préserver la compétitivité de notre industrie et éviter que l'Europe ne devienne dépendante des importations en provenance de l'étranger », indique Geir Tuft.

    « Les dispositifs de soutien qui permettent l'accès aux énergies renouvelables sont essentiels pour un avenir durable. »

    9 minutes de lecture Numéro 26
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    Fusilier INEOS

    INEOS a franchi une nouvelle étape dans ses efforts pour produire les meilleurs 4x4 du marché. La preuve en était garée devant le pub The Grenadier à Londres, alors que les journalistes se pressaient à l'intérieur de ce minuscule ancien mess des officiers pour interroger le fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, et le responsable du design du groupe, Toby Ecuyer, sur le véhicule électrique à batterie de l'entreprise, l'INEOS Fusilier.

    Pour marquer l'événement, qui a été retransmis en direct, le pub The Grenadier a été temporairement rebaptisé The Fusilier.

    Alors que Sir Jim Ratcliffe et Toby Ecuyer répondaient aux questions de Richard Hammond, l’ancien présentateur de Top Gear, ils ont révélé qu’INEOS avait, une fois de plus, choisi la voie la moins courante en optant pour l’ajout d’un prolongateur d'autonomie dans un 4x4 entièrement électrique.

    Lorsqu'on lui a demandé la raison de ce choix, alors que tant d'autres au Royaume-Uni et en Europe ont rejeté cette technologie, Sir Jim Ratcliffe a répondu : « Il est essentiel dans le monde des affaires de se poser des questions, plutôt que de se contenter de suivre comme des moutons. »

    Il a décrit l'industrie automobile comme étant en pleine mutation, consciente de la nécessité de réduire les émissions de CO2, sans trop savoir comment y parvenir au mieux.

    « Si vous êtes un constructeur automobile en Europe, vous devez proposer une offre verte, il en va de votre survie en raison des réglementations », a-t-il déclaré. « Nous devons proposer cette offre, que cela nous plaise ou non.

    Cela nous plaît, parce que c'est bon pour la planète. Nous avons beaucoup travaillé et progressé dans cette voie mais nous avons fait une pause il y a quelques mois. »

    Pendant cette pause, INEOS a décidé de construire deux versions de son nouveau 4x4 électrique. L'une avec un prolongateur d'autonomie pour ceux qui veulent aller d'un point A à un point B sans se soucier de savoir où se trouve la borne de recharge électrique la plus proche, et l'autre sans prolongateur d'autonomie.

    Un petit moteur à essence sera installé à l'intérieur du Fusilier, qui est doté du prolongateur d'autonomie.

    Et ce moteur chargera la batterie électrique en cas de besoin.

    « Le moteur fonctionne comme un générateur », a expliqué Sir Jim Ratcliffe.

    L'INEOS Fusilier a été conçu avec l'aide de Magna Steyr, une entreprise qui a une grande expérience des véhicules tout-terrain et qui fabrique la Mercedes Classe G ainsi que la Toyota GR Supra dans son usine de Graz, en Autriche - où le Fusilier sera également construit.

    Il est plus petit que le premier 4x4 sans concession d'INEOS, le Grenadier, qui a récemment été choisi par le Nith Inshore Rescue comme nouveau véhicule de recherche et de sauvetage.

    Peter Bryden, responsable de l'équipe de sauvetage basée en Écosse, a déclaré que le Grenadier « cochait toutes les cases » d'un véhicule destiné à faire face à des situations de vie ou de mort, à des conditions météorologiques très difficiles et à un terrain exigeant.

    « Nous comptons sur lui pour être au service de notre équipe pendant les 40 prochaines années », a-t-il ajouté.

    Plus récemment, il a également été utilisé comme véhicule de commandement opérationnel par le Service départemental d'incendie et de secours de Grenoble.

    INEOS avait annoncé son intention de construire un 4x4 entièrement électrique en mai 2022.

    La même année, elle a commencé à développer un Grenadier à hydrogène, qu'elle a dévoilé au Festival de vitesse de Goodwood en juillet 2023 pour prouver que l'hydrogène était également un carburant clé de l'avenir.

    Lynn Calder, PDG d'INEOS Automotive, l'a décrit comme un véhicule extraordinaire.

    « Il est capable de faire tout ce qu'un Grenadier à propulsion conventionnelle peut faire, mais sans aucune émission, » a-t-elle déclaré.

    INEOS Automotive croit fermement qu'il est nécessaire de disposer d’un ensemble de groupes motopropulseurs - électriques, à hydrogène, hybrides et prolongateurs d'autonomie - dotés de différentes technologies adaptées à différentes utilisations.

    Les batteries électriques sont idéales pour les centres-villes et les trajets courts, mais ne conviennent pas au transport de marchandises et aux transports publics en raison de leur poids, de leur temps de charge
    et de leur autonomie.

    Le remplissage d'une voiture ou d'un camion avec de l'hydrogène, en revanche, est rapide et facile.

    Le problème ? Il n'y a tout simplement pas assez de stations de ravitaillement en hydrogène, en particulier au Royaume-Uni.

    « Notre modèle de démonstration prouve que la technologie d'un 4x4 à hydrogène est possible », a déclaré Lynn Calder. « Mais l'infrastructure de ravitaillement en carburant doit être mise en place pour que le produit soit commercialement viable. »

    Selon elle, le lancement de l'INEOS Fusilier, qui subira des tests rigoureux dans la montagne autrichienne Schöckl avant d'être commercialisé en 2027, est un signe de l'engagement à long terme d'INEOS dans la construction automobile.

    « Cela montre que nous sommes là pour le long terme », a-t-elle déclaré.


    L'INTERVIEW

    Sir Jim Ratcliffe et Toby Ecuyer ont répondu aux questions de l'ancien présentateur de Top Gear, Richard Hammond

    Q : Pourquoi avez-vous mis au point un prolongateur d'autonomie alors que tant d'autres constructeurs automobiles ont renoncé à cette technologie ?

    R : Il est essentiel dans le monde des affaires de se poser des questions, plutôt que de se contenter de suivre les moutons. L'industrie automobile est en pleine mutation. Elle est consciente de la nécessité de réduire ses émissions de CO2, mais ne sait pas comment y parvenir.


    INEOS Fusilier - un véhicule, deux groupes motopropulseurs

    PROLONGATEUR D’AUTONOMIE

    Le prolongateur d’autonomie électrique à faibles émissions est en cours de développement pour permettre à l'INEOS Fusilier de satisfaire les besoins les plus divers des consommateurs à l’échelle mondiale, tout en progressant sur la voie de la décarbonation. L'option prolongateur d'autonomie est constituée d'un petit moteur à essence qui alimente un générateur afin de maintenir le niveau de charge de la batterie lorsque la recharge externe n'est pas disponible.

    ENTIÈREMENT ÉLECTRIQUE

    L'INEOS Fusilier entièrement électrique est plus petit que le premier 4x4 d'INEOS, le Grenadier.

    6 minutes de lecture Numéro 26
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    Un club de rêve

    SIR JIM Ratcliffe est aujourd'hui copropriétaire de Manchester United, l'équipe de football la plus populaire au monde. Pour Sir Jim Ratcliffe, il s'agit d'un rêve d'enfant, puisqu'il a grandi dans l'ombre d'Old Trafford et qu'il a toujours été un supporter passionné du club. « Devenir copropriétaire de Manchester United est un grand honneur et s'accompagne d'une grande responsabilité », a-t-il déclaré.

    « Cela marque la finalisation de la transaction, mais ce n'est que le début de notre aventure pour ramener Manchester United au sommet du football anglais, européen et mondial.

    Je veux voir Manchester United renouer avec le succès et être au sommet de son art. »

    Après la conclusion de l'accord de 1,25 milliard de livres sterling avec la famille américaine Glazer, le président et fondateur d'INEOS s'est entretenu avec Helen Evans, de Manchester United TV, au sujet de ses projets sur et en dehors du terrain.

    Il a déclaré qu'INEOS avait toujours été désireuse d'ajouter un club de "Premier League" à son portefeuille sportif, qui comprend certaines des meilleures équipes de cyclisme, de Formule 1, de voile, de rugby et de course à pied.

    Sur le terrain, son seul objectif est désormais, a-t-il dit, de voir les Diables rouges renouer avec leurs heures de gloire.

    « C'est la vocation de Manchester United », a-t-il déclaré. « Le club devrait toujours être en compétition pour le titre de champion et la ligue des champions. Toujours. »

    En dehors du terrain, l'accent sera mis sur les valeurs fédératrices de ce grand club de football naguère glorieux.

    « Nous devons créer la bonne structure organisationnelle, la doter des bonnes personnes au sommet de leur art et créer l'atmosphère adéquate », a-t-il déclaré.

    Sir Jim, qui est désormais responsable des opérations footballistiques, a déclaré qu'il y avait deux questions clés urgentes : les performances sur le terrain et l'état du stade, qui a accueilli son premier match en 1910.

    « Il n'est pas tout à fait à la hauteur de ce que l'on attend de Manchester United, c'est pourquoi nous devons envisager le réaménagement du stade », a-t-il déclaré. « Une des possibilités serait de rénover le stade existant, l’autre d'en construire un nouveau. »

    Le directeur sportif d'INEOS, Sir Dave Brailsford, qui a été le maître d'oeuvre de sept victoires au Tour de France, est actuellement en immersion dans le club pour comprendre le problème de performance.

    Sir Alex Ferguson est l'une des personnes auxquelles Sir Jim Ratcliffe s’est adressé. L'Écossais a pris sa retraite en 2013 après 27 ans en tant que manager. Sous le règne de Sir Alex Ferguson, Manchester United a remporté 13 titres de champion d'Angleterre et 25 autres trophées nationaux et internationaux.

    « Il est l'entraîneur le plus emblématique du monde et fait partie intégrante de l'histoire de Manchester United », a déclaré Sir Jim Ratcliffe.

    Les deux hommes se sont rencontrés à plusieurs reprises depuis l'annonce de l'accord passé avec INEOS la veille de Noël.

    Sir Jim Ratcliffe prévoit également de déjeuner avec Eric Cantona, qui a connu la gloire sur la pelouse où George Best - un autre des joueurs préférés de Sir Jim Ratcliffe - s'était si brillamment illustré 20 ans auparavant.

    « On adore voir certains joueurs récupérer le ballon parce que l'on ne sait pas ce qu'ils vont en faire », a-t-il déclaré.

    Le Français Jean-Claude Blanc, nommé au conseil d'administration, travaillera aux côtés de Sir Dave Brailsford et l’aidera à superviser le développement du club.

    « United est le plus grand club du monde, il devrait donc jouer le plus grand football du monde », a déclaré Sir Jim Ratcliffe.

    « Mais les supporters doivent comprendre que cela prendra du temps. Cela ne se fera pas en un claquement de doigts. Ils ne peuvent pas jouer au niveau du Real Madrid, alors qu’ils n’y sont plus depuis 11 ans. »

    Sir Jim Ratcliffe a déclaré que les valeurs fondamentales d'INEOS, à savoir le courage, la rigueur et l'humour, qui ont fait d'INEOS l'une des plus grandes entreprises chimiques du monde, s'appliquaient également au football.

    « Les bonnes manières et la loyauté sont également importantes », a-t-il déclaré.

    5 minutes de lecture Numéro 26
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    Le changement de mentalité de la Norvège

    L'industrie norvégienne bénéficie d'une société qui croit depuis longtemps à l'importance du travail des femmes dans des environnements traditionnellement dominés par les hommes.

    Alors que d'autres pays ont pu éloigner les femmes des emplois techniques, les écoles norvégiennes les encouragent activement à étudier l'ingénierie et les sciences à l'université, car elles souhaitent que cette diversité de pensée soit présente sur le lieu de travail.

    L'usine INEOS de Rafnes, où 36 % des opérateurs de production sont désormais des femmes, témoigne des avantages de la présence d’hommes travaillant aux côtés de femmes dans la même fonction.

    « Il est difficile d'expliquer en quoi cela profite à l'entreprise, mais c'est le cas », estime Eirik Gusfre, directeur des opérations à Rafnes, en Norvège.

    « Il est impossible de faire la différence entre les hommes et les femmes sur le plan technique, mais la différence se ressent dans l'environnement de travail. On constate à quel point nos équipes travaillent bien ensemble. »

    Heidi Faukald, qui travaille depuis 33 ans sur le site de Bamble AS d'INEOS à Rafnes, et sa collègue Kirsti Falck le ressentent également.

    Toutes deux estiment que la présence des femmes a amélioré l'environnement de travail au sein d'INEOS.

    « C’est compliqué de dire que les femmes n'ont pas une ambition aussi féroce que les hommes », avance Heidi, responsable de la logistique. « J'ai presque peur de le dire.

    Mais peut-être que certaines femmes sont un peu plus faciles à vivre. Il y a peut-être un peu plus de douceur et d’humanité. »

    Quoi qu'il en soit, cela a abouti non seulement à un environnement de travail plus diversifié, mais aussi plus dynamique.

    « Les femmes abordent les choses sous un angle différent », déclare Kirsti, directrice d'usine. « Nous avons des idées différentes et une façon différente d'aborder un problème. Et cela peut conduire à la meilleure solution. »

    Ce qui a également aidé les femmes en Norvège, c'est

    le congé parental accordé par le gouvernement pour les deux sexes.

    « Les parents ont droit à 49 semaines de congé parental, dont 15 semaines sont réservées à chacun d'entre eux », explique Wenche Jansen, qui a commencé comme opératrice chez Rafnes il y a 30 ans et qui est aujourd'hui consultante en ressources humaines. « Le reste peut être réparti comme ils le veulent. »

    Il en résulte que les entreprises sont moins susceptibles de discriminer les femmes, car il n'y a guère de différence entre l'embauche d'un homme ou d'une femme si l'un ou l'autre choisit de fonder une famille.

    « Lorsque nous recrutons de nouveaux opérateurs, nous ne tenons pas compte de leur sexe », déclare Eirik, « nous voulons simplement les meilleurs opérateurs et les femmes sont aussi compétentes que les hommes. »

    L'approche de la Norvège ne montre pas seulement la voie aux sites d'INEOS, mais à l'ensemble du secteur pétrochimique.

    « En Norvège, il y a eu une forte volonté de rendre les choses égales, afin que nous ayons les mêmes opportunités », a déclaré Kirsti.

    Et les femmes saisissent ces opportunités au sein d'INEOS.

    Maren Jakobsen, 31 ans et mère de deux enfants, travaille sur le site de Rafnes en tant qu'opératrice de processus.

    Lorsqu'elle est tombée enceinte, elle n'a pas été autorisée à travailler la nuit ou en extérieur à l'usine, en raison des dangers potentiels tels que le bruit et les vibrations, mais elle a simplement dirigé l'usine depuis la salle de contrôle.

    « Il est possible d'avoir une famille et une carrière réussie », affirme Kirsti. « Heidi et moi en sommes des exemples. »

    Les deux femmes, qui ont étudié l'ingénierie à l'université norvégienne des sciences et technologies de Trondheim, font partie de l'équipe de direction.

    « C’est compliqué d’occuper un travail posté lorsqu’on a un nouveau-né, », confie Kirsti. « Mais nous essayons de faciliter le retour au travail de la femme en modifiant, par exemple, ses horaires de travail. »

    Toutefois, il peut également être difficile pour l'équipe de gérer le travail posté lorsqu'un homme prend son congé de paternité obligatoire de 15 semaines.

    « Cela peut poser problème, mais cela rend les choses bien plus équitable. », déclare Heidi. « C'est le prix à payer si nous voulons que les gens aient des enfants car le pays a besoin d'enfants. »

    5 minutes de lecture Numéro 26
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    Nos 100 premières années

    BELSTAFF, l'une des plus grandes marques britanniques, fête ses 100 ans cette année. À l'occasion de son centenaire, elle a publié un livre qui retrace, pour la première fois, son histoire et son succès, à partir de documents, de publicités et de témoignages personnels.

    « Belstaff a connu de nombreux rebondissements, en un siècle d’existence, mais atteindre le cap des 100 ans est assez impressionnant, » souligne Doug Gunn, copropriétaire du Vintage Showroom, près de Portobello Road, à Londres. « C'est un véritable symbole ».

    INEOS, qui a racheté l'entreprise en difficulté en 2017, a toujours considéré Belstaff comme une marque sympathique et emblématique, car elle était synonyme de défi et d'aventure.

    Conçue pour ceux qui souhaitent repousser les limites de ce qui est humainement possible.

    Elle a racheté la marque à la société italienne JAB Luxury GmbH, alors qu'elle perdait 25 millions de livres sterling par an.

    Au fil du temps, il est devenu de plus en plus évident que si INEOS voulait redresser l'entreprise, comme elle l'a fait avec tant d'autres, elle avait besoin d’une personne qui, elle aussi, savait garder son sang-froid en temps de crise.

    Cette personne, c'était Fran Millar. Ce n’est pas d'une femme issue du monde de la mode, mais un membre fondateur de l'une des équipes cyclistes professionnelles les plus performantes de l'histoire.

    « À part le fait que j'achète des vêtements, je ne connaissais rien au secteur de la mode », déclare-t-elle.

    « Mais je croyais - et je crois toujours - en la marque Belstaff. C'est une marque incroyable avec une histoire incroyable et le produit est incroyable. »

    Depuis qu'elle a été nommée PDG d'INEOS Belstaff en 2020, en pleine pandémie de COVID, elle a redressé l'entreprise, offrant un avenir radieux à une société britannique fière de son passé prestigieux.

    « Nous avons complètement modifié l'infrastructure, le modèle opérationnel, le personnel, la base de coûts, l'orientation stratégique et le positionnement de la marque », précise-t-elle.

    Aujourd'hui, elle atteint presque le seuil de rentabilité grâce à sa nouvelle stratégie et à sa nouvelle culture d'entreprise. Elle représente l'indépendance, le courage et l’originalité.

    « Nous savons maintenant qui sont nos concurrents, qui sont nos clients, et nous nous mettons à l'oeuvre comme si nous voulions gagner une course cycliste, » affirme Fran.

    Elle-même a aussi changé sa façon de s’habiller.

    « Avant, je me contentais d’un legging, d’un sweat-shirt et de baskets », confie-t-elle. « Mais aujourd'hui, j'essaie de représenter la quintessence de la femme Belstaff : classique, chic, mais avec une touche d'originalité. »

    Belstaff a été fondée en 1924 à Stoke-on-Trent, dans le Staffordshire, par des immigrants juifs, Eli Belovitch et son gendre Harry Grosberg.

    Pendant les quatre premières années, ils ont vendu des capes imperméables, des sacs à dos et des chemises de l'armée. Leur objectif était simplement de garder leurs clients au sec.

    La Grande-Bretagne a dû attendre le Trialmaster, le produit le plus emblématique de Belstaff, une veste en coton ciré à quatre poches, d'allure militaire, dont le succès ne s’est jamais démenti.

    « Ce n'était pas une simple veste », souligne Peter Howarth de Boat International. « C'était une pièce d'ingénierie classique. »

    Sammy Miller, le légendaire pilote de moto trial qui a joué un rôle essentiel dans son évolution au cours des années 1950, peut en témoigner.

    Il portait une veste Belstaff lors de sa première participation aux Six Jours d’Écosse de trial en 1954.

    « J'ai mieux piloté parce que j'étais au sec », déclaret- il. « Les autres concurrents étaient trempés comme des rats. J'avais l'habitude de prier pour qu'il pleuve, car cela les affaiblissait et ils étaient plus facile à battre ».

    Sir Chris Bonington portait des vêtements de protection Belstaff lorsqu'il est devenu, avec Doug Scott, le premier alpiniste à atteindre le sommet de l'Ogre à 7285 mètres, en juillet 1977 au Pakistan.

    Bien que l'héritage motocycliste de Belstaff reste le volet le plus connu de son histoire, ses vêtements ont été portés par certaines des âmes les plus audacieuses que le monde ait jamais connues.

    Mais c'est peut-être à l'acteur hollywoodien Steve McQueen, aujourd'hui décédé, que revient le mérite d'avoir popularisé Belstaff en 1963, lorsqu'il a porté une veste Belstaff dans la scène la plus célèbre de La grande évasion, où il tente de sauter une clôture de barbelés à moto.

    McQueen était un fan de Belstaff, à l'écran comme en dehors, et la rumeur veut qu'il ait annulé un rendez-vous avec sa petite amie de l'époque, Ali MacGraw, pour rester à la maison et cirer sa veste Belstaff.

    Au fil des ans, Belstaff a changé plusieurs fois de propriétaire, mais ses clients lui sont restés fidèles.

    « Je ne veux pas que cela change », affirme Fran. « Hors de question que Belstaff cesse de proposer des vestes en coton ciré classiques et de belle qualité, car elles sont au coeur de notre identité ».

    « Mais lorsque j'ai pris mes fonctions, j’étais convaincue que ce qui avait permis à Belstaff d'arriver là où elle était ne lui suffirait pas pour affronter l’avenir. »

    Depuis qu'elle a pris les commandes - avec un mandat très clair du fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe - l'entreprise n'a pas seulement survécu, elle a prospéré.

    « C'est une marque plutôt rebelle avec un esprit rebelle », déclare-t-elle. « Lorsque les gens choisissent Belstaff plutôt que Barbour, cela en dit long sur eux. »

    Aujourd'hui, l'entreprise a été complètement remaniée. Les magasins ont été rénovés et la marque a été repositionnée sans perdre ses clients existants, loyaux et passionnés.

    « Nous l'avons réinventée en éliminant tout le superflu et en allant à l'essence même de ce qu'est  a marque et de ce qu'elle représente », affirme Fran.

    Le Gore-Tex a été réintroduit dans la gamme et les vêtements Belstaff sont désormais disponibles dans toute une gamme de couleurs, et non plus seulement en marine, marron ou noir.

    L'entreprise a également lancé une collection pour célébrer le 100ème anniversaire de Belstaff.

    « Il s'agit de classiques de la marque qui ont été revisités », précise Fran, qui dirige une équipe de 180 personnes.

    Quant à l'avenir, elle a la conviction que bien d’autres choses suivront.

    « Nous pouvons créer une expérience, une histoire et un récit que d'autres marques ne parviendraient pas à proposer, » affirme-t-elle. « Je suis convaincue que Belstaff peut devenir une supermarque d’envergure mondiale avec un chiffre d'affaires à trois chiffres et un excédent brut d'exploitation à deux chiffres d'ici quelques années. »


    1924

    FONDÉE EN 1924 À STOKE-ONTRENT, DANS LE STAFFORDSHIRE, PAR DES IMMIGRANTS JUIFS, ELI BELOVITCH (PHOTO) ET SON GENDRE HARRY GROSBERG

    1948

    LE TRIALMASTER A ÉTÉ CRÉÉ À LA DEMANDE DE SAMMY MILLER, MOTARD PROFESSIONNEL DE TRIAL DE NATIONALITÉ IRLANDAISE

    1956

    UNE DES PREMIÈRES PUBLICITÉS DE BELSTAFF. À L'ÉPOQUE DÉJÀ, LA MARQUE SÉDUISAIT LES AVENTURIERS DANS L’ÂME

    1977

    SIR CHRIS BONINGTON PORTAIT DES VÊTEMENTS DE PROTECTION BELSTAFF LORSQU'IL EST DEVENU, AVEC DOUG SCOTT, LE PREMIER ALPINISTE À ATTEINDRE LE SOMMET DE L'OGRE À 7285 MÈTRES, AU PAKISTAN

    2017

    INEOS RACHÈTE L'ENTREPRISE EN DIFFICULTÉ À L'ITALIEN JAB LUXURY GMBH, BIEN QUE CELLE-CI PERDE 25 MILLIONS DE LIVRES STERLING PAR AN

    2020

    INEOS NOMME FRAN MILLAR AU POSTE DE PDG. CE N'EST PAS UNE FEMME ISSUE DU MONDE DE LA MODE, MAIS UN MEMBRE FONDATEUR DE L'UNE DES ÉQUIPES CYCLISTES LES PLUS PERFORMANTES DE L'HISTOIRE

    2024

    POUR CÉLÉBRER SON 100E ANNIVERSAIRE, BELSTAFF A LANCÉ UNE COLLECTION CENTENAIRE


    POUR CÉLÉBRER SON 100ÈME ANNIVERSAIRE, BELSTAFF A LANCÉ UN NOUVEAU PROGRAMME DE RECHERCHE DE TALENTS, EN PARTENARIAT AVEC HYPEBEAST ET L'INSTITUT DE LA MODE DE MANCHESTER. SIX ÉTUDIANTS ONT ÉTÉ CHARGÉS DE RÉINVENTER CE À QUOI LA MODE BELSTAFF POURRAIT RESSEMBLER À L'AVENIR. DEPUIS QU'ILS ONT ÉTÉ CHOISIS, LES FINALISTES DU BELSTAFF CLOUDMASTER TRAVAILLENT SUR LEURS CONCEPTS À L'UNIVERSITÉ MÉTROPOLITAINE DE MANCHESTER.

    7 minutes de lecture Numéro 26
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    Chase Zero

    Sur l'eau, INEOS Britannia, l'équipe représentant la Grande-Bretagne, espère entrer dans l'histoire cette année en remportant la Coupe de l'America pour la première fois. Hors de l'eau, une organisation caritative à vocation éducative, fondée par le skipper de l'équipe, Sir Ben Ainslie, espère montrer aux élèves des écoles secondaires du Royaume-Uni ce qui se passe en coulisses pour tenter de remporter cette course.

    L'organisation caritative 1851 Trust prévoit d'utiliser une subvention de 25 000 livres sterling de l'INEOS Community Fund pour créer davantage de supports pédagogiques en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) que les enseignants pourront utiliser en classe afin de susciter le goût des sciences et de la technologie et d'aider à sensibiliser les élèves à l'importance de l'hydrogène pour parvenir à la neutralité carbone.

    « L'un des plus grands obstacles à l’atteinte de nos objectifs climatiques planétaires est de ne pas avoir suffisamment de futurs innovateurs formés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques », déclare Jo Grindley, PDG par intérim du 1851 Trust.

    STEM Crew est l'un des programmes éducatifs phares du trust et il utilise le sport pour rendre ces matières scientifiques et techniques plus vivantes dans le but de créer une génération capable de résoudre les problèmes très réels auxquels la planète est confrontée.

    « Le gouvernement britannique a identifié un changement structurel dans l'économie, et prévoit 440 000 emplois verts en 2030 », estime Jo Grindley. « Le 1851 Trust est convaincu qu'en réunissant le sport, l'éducation et les entreprises, nous pouvons contribuer à combler le déficit de formation dans les matières scientifiques et techniques et inspirer les innovateurs de demain. »

    Les ressources pédagogiques les plus récentes, disponibles dans toutes les écoles à partir du mois d'avril, se concentrent sur le travail effectué par l'équipe d'INEOS Britannia pour concevoir et construire un bateau de poursuite à foil fonctionnant à l'hydrogène.

    Toutes les équipes participant à la course de cette année ont été informées qu'elles devaient construire deux bateaux de poursuite à foil fonctionnant à l'hydrogène dans le cadre de leur campagne pour remporter la Coupe de l'America.

    « Compte tenu des investissements considérables réalisés dans le domaine de l'hydrogène à travers le monde, le passage à des bateaux de poursuite à foil propulsés à l'hydrogène pourrait bien s'avérer être une solution durable et pratique pour l'avenir de l'industrie maritime », affirme Sir Ben Ainslie.

    Chaque bateau doit mesurer au moins 10 mètres de long, atteindre une vitesse maximale de 50 noeuds afin de pouvoir suivre les AC75, et avoir une autonomie de 180 milles.

    Les champions en titre, Emirates Team New Zealand, ont mis leur bateau à l'eau en mars 2022 pour prouver que c'était possible. Une semaine plus tard, le prototype de 10 mètres, Chase Zero, naviguait sur son foil dans le port de Waitematā à Auckland.

    INEOS Britannia a l'intention de mettre à l'eau au printemps son bateau de poursuite, qui est actuellement en cours de construction en Chine.

    Le matériel pédagogique, que l'équipe est en train de développer grâce au Fonds communautaire d'INEOS, s'inscrira parfaitement dans le programme de physique des écoles britanniques.

    INEOS estime que l'hydrogène pourrait jouer un rôle majeur dans la décarbonation de l'industrie maritime, qui est responsable d'environ 3 % des émissions mondiales de CO2.

    Pour souligner l'importance de l'hydrogène, qui ne produit aucune émission de carbone, INEOS prévoit également d'organiser un événement sur les carburants du futur lors de la mise à l'eau du bateau à Barcelone.

    La ville espagnole, qui compte environ 1,6 million d'habitants, devrait en accueillir des milliers d'autres lors de l'organisation de la 37e édition de la Coupe de l'America, plus tard dans l'année.

    La première course aura lieu le 29 août.

    Cinq équipes se disputeront le trophée le plus convoité du yachting, dont le tenant du titre, Emirates Team New Zealand, et le challenger, INEOS Britannia.

    37ème Coupe de l’America

    La Coupe de l’America est autant une course technologique qu'une régate de voile. Au fil des ans, elle a repoussé les limites de l'innovation dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques. Le rôle du bateau de poursuite est de suivre les voiliers de course.

    À bord du bateau de poursuite se trouvent des membres de l'équipe qui recueillent des données et assurent la sécurité de l'équipage à bord du voilier de course. Dans le passé, les bateaux de poursuite étaient propulsés par des combustibles fossiles. Cette année, les règles stipulent qu'il doit s'agir d'un bateau de poursuite à foil fonctionnant à l'hydrogène.

    Chase Zero est le bateau d'INEOS Britannia.

    Financement social

    Le fonds communautaire d'INEOS, doté d'un million de livres sterling, a été créé en mars 2020 pour aider dans un premier temps les personnes qui luttent contre les effets de la pandémie de COVID-19.

    Rien que cette année-là, 159 organisations ont reçu de l'argent.

    Le fonds fonctionne toujours et, tout au long de l'année, INEOS reçoit d'innombrables demandes d'aide financière.


    STEMCREW

    Avec le soutien de nos partenaires INEOS Britannia, nous créons des expériences d'apprentissage qui montrent la science en action et donnent vie aux domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Notre plateforme éducative numérique gratuite et primée utilise le sport professionnel pour intéresser les jeunes aux matières scientifiques et technologiques et aux opportunités de carrière qui en découlent.

    Toutes les ressources sont disponibles sur le site Internet.

    STEMCREW.ORG/RESOURCES

    4 minutes de lecture Numéro 26
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    8 millions de kilomètres chaque jour

    Les enseignants ne tarissent pas d'éloges sur la façon dont le programme The  Daily Mile (1,6 km par jour) a contribué à améliorer la joie de vivre, la forme physique, le comportement et la capacité de concentration de leurs élèves en classe.

    Nombreux sont ceux qui affirment que les 15 minutes de pause entre les cours constituent désormais un élément essentiel de la journée scolaire.

    « Je crois en la nécessité de prendre de bonnes habitudes qui vous accompagnent toute la vie », déclare Marianne Wheeler, responsable de la santé mentale au collège Crabtree Junior School dans le Hertfordshire.

    « Le Daily Mile est une routine simple pour nos enfants à l'école, mais elle pourrait être le point de départ de toute une vie d'activité physique »

    Au moment où INCH est mis sous presse, près de cinq millions d'enfants de 96 pays courent, roulent à vélo ou marchent régulièrement dans le cadre du programme The Daily Mile.

    L'Angleterre est en tête du classement avec 8357 écoles inscrites, soit 47 % des écoles primaires. L'Écosse, où tout a commencé, compte 1348 écoles inscrites, soit 53 % des écoles primaires.

    Gordon Banks, directeur mondial de la fondation The Daily Mile, a récemment visité deux écoles britanniques dans le cadre de la semaine de la santé mentale des enfants.

    « Nous savons que les enfants qui pratiquent une activité physique régulière ont une meilleure santé mentale », a-t-il déclaré.

    « Mais comme un enfant ou un jeune sur cinq souffre d'un trouble probable de la santé mentale, que beaucoup garderont à l'âge adulte, il est essentiel que nous agissions dès maintenant pour que chaque enfant puisse profiter des bienfaits d'une activité physique régulière. »

    2 minutes de lecture Numéro 26
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    25 ans déjà

    Le chemin parcouru est impressionnant, mais les propriétaires d’INEOS n’ont absolument pas l’intention de ralentir
    le rythme. Sir Jim Ratcliffe, John Reece et Andy Currie ont encore beaucoup à accomplir avant d’envisager de peut-être prendre leur retraite.

    « Ces 25 années se sont écoulées en un clin œil » déclare Jim, fondateur de l’entreprise en 1998. « Mais notre soif de défis est inextinguible et je crois que lors des cinq prochaines années, nous allons encore nous développer de 50 à 100 %. »
    Le formidable parcours d’INEOS commence en 1998, en Belgique, lorsque Jim rachète à BP la pleine propriété d’un de ses sites, à Anvers.

    Dès lors, sous la direction de Jim, John et Andy, l’entreprise s’est développée depuis cet unique site d’Anvers jusqu’à devenir l’une des plus grandes au monde, avec des ventes annuelles de $68 milliards, et comptant plus de 26 000 employés dans 31 pays.

    Tous trois partageaient une vision (et un état d’esprit similaire) et ont saisi des opportunités qui étaient passées inaperçues.
    C’est ainsi qu’ils dirigent leur entreprise depuis.

    « Je crois que nous n’avons jamais élaboré de plan stratégique sur cinq ans » déclare John.

    Ils ont plutôt façonné un lieu où l’on laisse libre cours aux idées, où la créativité peut s’exprimer, où l’on fait face aux défis sans les craindre et où le mot « impossible » n’existe pas.

    Steph McGovern, qui dirige désormais sa propre émission de débat au Royaume-Uni, était auparavant journaliste économique pour la BBC.

    « Le monde des affaires ne me surprend plus beaucoup, mais INEOS, oui » explique-t-elle.

    « L’entreprise n’a de cesse de repousser les limites du possible pour une entreprise internationale articulée autour de la pétrochimie. »

    Elle figure parmi les sept auteurs choisis pour commenter la réussite d’INEOS dans un nouveau livre, intitulé Grit, Rigour & Humour: The INEOS story, publié en juillet pour commémorer le 25e anniversaire de l’entreprise.

    Ces trois valeurs essentielles, la ténacité, la rigueur et l’humour, sont solidement ancrées dans les 36 entreprises d’INEOS et ont contribué à conclure 177 contrats ces 25 dernières années.

    « Dans un secteur parfois difficile, faire preuve de ténacité est indispensable » affirme Jim. « Et la rigueur est aux antipodes de l’improvisation. »

    L’humour parle de lui-même.

    Au début, Jim, John et Andy ont essentiellement développé l’entreprise via l’acquisition d’actifs peu prisés, voire indésirables, auprès d’entreprises comme BP et ICI.

    « Ça ne nous a pas coûté très cher, parce que peu de personnes les convoitaient » explique Jim.

    L’acquisition la plus importante a lieu en 2005 : en 30 jours, INEOS lève $9 milliards pour racheter Innovene à BP.

    « Ce fut immensément transformateur pour l’entreprise » déclare Andy.

    Du jour au lendemain, INEOS est devenue la quatrième plus grande entreprise chimique du monde.

    Si la pétrochimie reste au cœur de l’activité d’INEOS, et si c’est grâce à ses produits que le monde moderne se maintient, le groupe s’est aventuré dans les secteurs du sport, de la mode, des articles de consommation, de la préservation et des voitures.

    Par ailleurs, il a alloué de plus en plus de temps et d’argent pour aider à lutter contre l’obésité infantile et la pauvreté touchant les enfants, et contrer la résistance aux antimicrobiens, qui rend les antibiotiques inefficaces.

    En 2008, l’entreprise survit à la plus grande crise financière depuis la Grande dépression et, cinq ans plus tard, à un violent conflit social ayant failli entraîner la fermeture du plus important employeur manufacturier d’Écosse.

    « Très peu d’entreprises britanniques comptent de tels accomplissements en seulement un quart de siècle » déclare Mark Killick, un ancien producteur de la BBC travaillant étroitement avec INEOS depuis de nombreuses années.

    Bien qu’INEOS ait toutes les raisons de se féliciter des succès de ces 25 dernières années, le groupe ne s’attarde pas sur le passé.
    Aujourd’hui, l'entreprise a pleinement conscience d’évoluer dans un monde bien différent de celui de 1998.

    Le monde actuel exige que les entreprises énergivores changent pour contribuer à prévenir les effets les plus néfastes du changement climatique.

    INEOS a un plan. Un plan pour réduire radicalement les émissions de CO2. Un plan pour éviter que des tonnes et des tonnes de plastique finissent dans des décharges. Et un plan via son secteur énergétique pour maintenir ses activités pendant la transition vers les énergies bas carbone de demain.

    Et ce plan est déjà largement mis en œuvre.

    « INEOS vous pousse à penser autrement, à faire preuve de souplesse, à être direct et à travailler en dépassant les conventions » déclare le Dr. Anne-Gret Iturriaga-Abarzua, directrice de la communication d’entreprise chez INEOS Olefins & Polymers Europe du Nord à Cologne, en Allemagne.

    Le futur ne laisse pas la place à la pusillanimité ou au manque de vision. Heureusement, ces deux caractéristiques ne s’appliquent pas aux membres d’INEOS. 

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    L’alchimie d’INEOS

    Qui aurait pu imaginer qu’un jour, trois écoliers de certaines des villes les plus démunies du Royaume-Uni dirigeraient un géant industriel fort de 182 sites, dans 31 pays.

    Mais Sir Jim Ratcliffe, qui a grandi dans un logement social de Failsworth, John Reece et Andy Currie n’étaient pas des écoliers ordinaires. Dès l’enfance, leurs parents et leurs enseignants les ont encouragés à saisir chaque opportunité et à tirer le meilleur parti de leurs talents innés.

    Et c’est précisément ce qu’ils ont fait ces 25 dernières années, en pensant autrement, en se fiant à leur instinct et en abattant tout le travail nécessaire. Mais si tous trois tiennent la barre, ils sont portés par un océan d’employés débordants de talent, de passion et de motivation.

    De fait, il est ordinaire chez INEOS de croiser des personnes extraordinaires. « L’entreprise regorge d’esprits véritablement brillants » déclare Sean Keach, journaliste proéminent spécialisé dans les technologies. « Il y a tant de savoir et d’expertise chez INEOS que vous avez le sentiment que presque rien n’est insurmontable. »

    C’est aussi de cette façon qu’INEOS voit les choses : associer des personnes remarquables à des questions majeures donne des résultats extraordinaires. 

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    Les contrats majeurs

    Au cours des 25 années écoulées, INEOS a surmonté les limites, encore et encore. Le groupe a prouvé au monde que tout ne dépend pas des idées. Mais de leur concrétisation. Le personnel d’INEOS adore les défis.

    Sir Jim Ratcliffe, président, Andy Currie et John Reece savaient qu’après leur acquisition des actifs de BP dans le secteur chimique en 2005, tout allait changer.

    En effet, ce contrat colossal, pour lequel ils ont levé $9 milliards en 30 jours, a peut-être constitué le catalyseur de chaque défi relevé par INEOS. Parce qu’INEOS ne se demande pas « pourquoi ». Mais plutôt, « pourquoi pas ». Et l’entreprise prouve sans cesse que rien n’est impossible.

    Le contrat Innovene

    Du jour au lendemain, INEOS est devenue la quatrième plus grande entreprise chimique du monde

    En matière de contrat, on ne peut guère faire plus grand, ou mieux, que la décision d’INEOS de racheter l’activité chimique mondiale de BP en 2005. La pétrochimie n’avait plus la cote auprès des gros conglomérats tels que BP, qui souhaitait se retirer afin de s’axer sur les secteurs du pétrole et du gaz rapportant le plus d’argent. BP avait prévu d’introduire Innovene en bourse à Wall Street, mais les copropriétaires d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, Andy Currie et John Reece, ont convaincu le groupe de plutôt leur vendre l’entreprise. En seulement 30 jours, trois banques ont accepté de leur prêter $9 milliards, et ce bien qu’INEOS n’ait pas visité un seul des sites.

    « Je me rappelle que nous avons dû discuter avec la Banque d’Angleterre avant de transférer les $9 milliards à BP, parce $9 milliards, c’est tout de même une somme » se remémore John. Brian Gilvary, aujourd’hui président d’INEOS Energy, travaillait chez BP au moment du contrat.

    « Ce fut un coup de maître, » dit-il, « qui surprit beaucoup de monde. » John McNally, lui aussi employé de BP à l’époque, ne regrette pas qu’INEOS ait acheté son ancienne entreprise.

    « Chez BP, on finissait par ne plus savoir qui prenait les décisions » déclare-t-il.

    « Avec INEOS, tout est bien plus direct. Vous discutez avec les propriétaires et vous obtenez une décision. J’apprécie beaucoup cet aspect. Je l’ai toujours apprécié. »

    Rétrospectivement, Jim explique qu’INEOS n’aurait jamais dû être en mesure de conclure ce contrat, sachant qu’Innovene faisait trois fois la taille d’INEOS.

    « À présent, ça n’aurait plus aucune chance de se produire, parce que vous ne pourriez tout simplement pas obtenir de trois banques qu’elles déboursent chacune $3 milliards sur leur propre bilan » affirme-t-il.

    Mais le contrat fut transformateur, propulsant INEOS dans la sphère des entreprises pétrochimiques mondiales. « Dans cette histoire, c’est Jonas qui a avalé la baleine » dit Tom Crotty, directeur des communications chez INEOS. « Ça ne s’était jamais produit dans le secteur. » 

    Pétrole et gaz

    En 2015, INEOS repère dans la mer du Nord une nouvelle plateforme pour ses activités. Tandis que les entreprises pétrolières et gazières, poussées par l’augmentation des coûts et la chute des bénéfices, commencent à vendre, INEOS cherche à racheter les actifs devenus indésirables.

    « Il y a des années, nous avons récupéré des actifs très intéressants parce que la pétrochimie n’était plus populaire, plus à la mode » explique Sir Jim Ratcliffe, fondateur d’INEOS. « C’est la même situation actuellement pour le pétrole et le gaz, en raison de leur empreinte carbone. »

    « Mais le monde ne peut pas vivre sans pétrole ni gaz, du moins pas avant 30 ou 40 ans. À l’heure actuelle, nous avons besoin de 100 millions de barils de pétrole par jour. »

    INEOS a tout d'abord acheté tous les gisements de gaz britanniques de la mer du Nord appartenant au groupe DEA. Quelques jours plus tard, Fairfield Holdings Ltd vendait à INEOS ses intérêts de 25 % dans la plateforme de Clipper South.

    En 2017, INEOS achète l’ensemble des actifs pétroliers et gaziers en mer du Nord de DONG Energy, entreprise danoise de pétrole et de gaz naturel. Dans un accord distinct avec BP, INEOS acquiert aussi le réseau de pipelines Forties (Forties Pipeline System, FPS) de 380 km, qui fournit au Royaume-Uni 40 % de son pétrole et de son gaz.

    Ces acquisitions marquent un tournant et orientent l’entreprise en terre inconnue, mais plein de promesses.

    En outre, le contrat conclu avec DONG Energy, qui désirait se concentrer sur les énergies renouvelables, a conforté la position d’INEOS parmi les 10 producteurs majeurs de pétrole et de gaz dans la région à l’époque et a mené à la création d’INEOS Energy.

    « INEOS Energy englobe tous les actifs pétroliers et gaziers existants d’INEOS et nous permettra également de devenir une vraie puissance pour la future transition énergétique » déclare Brian Gilvary, un ancien cadre de BP devenu président d’INEOS Energy. 

    Les navires « Dragon Ships »

    L’arrivée des navires transportant de l’éthane américain marque le début de la renaissance des craqueurs de gaz européens d’INEOS, alors en difficulté. Les autres entreprises estimaient que le transport outre-Atlantique d’immenses quantités d’éthane liquéfié n’était tout bonnement pas viable.

    Mais INEOS a vu une opportunité et a osé penser l’impensable.

    D’autres ont depuis rejoint le mouvement, mais INEOS fut le premier. « Nous étions des pionniers » se remémore David Thompson, chargé de superviser le projet.

    « Nous nous occupions des pipelines, du fractionnement, des terminaux, de l’infrastructure et des navires.

    Nous devions tout gérer. » La Chemical Industries Association du Royaume-Uni a décrit le projet comme l’un des investissements les plus significatifs dans la production depuis dix ans.

    Cinq années furent nécessaires pour le concrétiser, sur trois continents, impliquant des milliers de personnes, à un coût de $2 milliards, et avec 10 000 emplois directs et indirects sauvés en Écosse.

    « Ce fut une vraie collaboration internationale et l’un des plus grands projets d’ingénierie au monde » dit David.

    À l’heure actuelle, la flotte croissante de navires multigaz d’INEOS, des navires tels que le monde n’en avait encore jamais vus, transporte régulièrement l’éthane à prix compétitif des États-Unis vers l’Europe.

    « Je pense qu’INEOS était l’une des rares entreprises au monde en mesure de réussir ce projet » déclare le fondateur d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe.

    Le Grenadier

    Certaines des idées les plus brillantes d’INEOS ont vu le jour dans un pub. C’est la genèse de son 4x4, conçu autour d’un gin tonic au pub The Grenadier, à Londres, près du siège de l’entreprise. Les spécialistes du secteur affirmaient que c’était impossible. Les entreprises chimiques ne construisent pas de voitures de A à Z, point. Mais INEOS ne se préoccupe pas de ce que pensent les autres. Pour preuve : le Grenadier est désormais disponible à la vente.

    « J’ai un respect infini pour ce qu’a accompli INEOS » déclare Quentin Willson, journaliste automobile primé, qui a aussi présenté Top Gear pendant une décennie.

    « Et à mon avis, n’importe qui dans l’industrie qui ne se voile pas la face vous dirait à quel point c’est impressionnant. »

    L’histoire du Grenadier INEOS est peut-être, en effet, du jamais vu.

    Mais c’était une opportunité de placer la barre encore plus haut à laquelle le fondateur d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, n’a pas pu résister.

    Après tout, pourquoi est-ce qu’INEOS ne pourrait pas construire l’héritier spirituel du Land Rover Defender, l’un des 4x4 les plus emblématiques au monde ?

    Lorsque Sir Jim Ratcliffe a quitté le pub ce soir-là, les rouages de son esprit tournaient déjà.

    INEOS Sport

    INEOS se prépare à racheter 25 % du club de football Manchester United. L’entreprise détient déjà l'intégralité de l’OGC Nice, club de Ligue 1 en France, l’intégralité du FC Lausanne-Sport, club de Super League suisse, et dispose d’un partenariat avec le Racing Club d’Abidjan, club de Ligue 1 en Côte d’Ivoire.

    INEOS n’excelle pas uniquement en affaires. Le groupe sait aussi montrer la voie, et bousculer les idées reçues, dans le monde du sport. Et ce dans plusieurs sports. Aujourd’hui, INEOS concourt sur la route, la pelouse, le circuit et l’eau, et aide son équipe d’athlètes de renommée internationale, que ce soit en course, dans le cyclisme, le rugby, le football, en Formule 1 ou dans la voile, à accomplir l’extraordinaire.

    Tout cela est absolument logique pour INEOS, qui a justement annoncé un accord avec Manchester United alors que cette publication INCH était mise sous presse.

    « Cet aspect nous aide beaucoup dans nos échanges avec de hauts dirigeants en Chine ou au Moyen-Orient, parce qu’INEOS ne leur est ainsi pas totalement inconnu » explique le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe.

    « Certains optent pour de la publicité à la télévision, mais nous avons préféré une approche un peu différente. »

    INEOS a commencé modestement en investissant dans des sports communautaires.

    « Ce fut l’un des postes assez amusants que j’ai occupés après la transition d’INEOS au siège suisse » raconte David Thompson, PDG d’INEOS Olefins & Polymers Asie, qui a été directeur du Lausanne Hockey Club de 2016 à 2021 et président de Lausanne-Sport entre 2017 et 2019.

    « On m’avait demandé de tisser des liens avec la communauté locale. »

    Depuis cet investissement dans le Lausanne Hockey Club en 2010, INEOS a établi des partenariats avec certaines des meilleures équipes du monde.

    Cependant, à l’image de tout ce qu’INEOS entreprend, le groupe a procédé, et continuera ainsi, différemment des autres.

    Toutes ses équipes, sous la direction de Sir Dave Brailsford, travaillent à résoudre les problèmes de performance courants en partageant les connaissances et les meilleures pratiques.

    C’est pourquoi la technologie qui maintient la voiture de l’équipe de F1 au sol permet de faire s’envoler le voilier d’INEOS Team UK, et aussi pourquoi l’équipe de cyclisme INEOS Grenadiers donne des conseils en nutrition à l’équipe de voile.

    Selon les mots de Clark Laidlaw, entraîneur en chef des All Blacks Sevens, le partenariat de performance conclu avec INEOS est unique.

    « Cela nous permet d’apprendre de certaines des équipes les plus performantes au monde, dans divers sports » explique-t-il.

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    Les défis majeurs

    Les défis sont incontournables et INEOS en a rencontré plus d’un ces 25 dernières années. Mais deux événements majeurs ont ébranlé INEOS, la crise financière de 2008 et un violent conflit social en Écosse en 2013.

    La crise financière fut la pire depuis la Grande dépression et reste, pour INEOS, l’une des périodes les plus sombres de l’histoire du groupe, appelant alors ses investisseurs au calme. Quant au litige de Grangemouth, il a failli se conclure par la fermeture du craqueur de gaz, non rentable.

    INEOS a non seulement survécu à ces deux événements, mais en est sorti plus forte. D’une part, INEOS a décidé de rencontrer régulièrement ses investisseurs, et d’autre part, l’investissement dans le site de Grangemouth a suscité une renaissance avec l’introduction du gaz de schiste en Écosse.

    En 2008, le monde affronte la pire crise financière depuis la Grande Dépression. Et INEOS n’échappe pas à la tourmente, la crise se propageant en très peu de temps au-delà de l’Atlantique. Trois ans plus tôt, John Reece, Andy Currie et Sir Jim Ratcliffe avaient conclu le contrat du siècle après avoir emprunté $9 milliards pour racheter la vaste activité chimique de BP. Mais avec la crise, les banques sont sur le point de tourner le dos à INEOS. « Ce fut indéniablement la période la plus sombre de notre histoire » déclare John.

    INEOS rencontre ses créanciers et parvient à obtenir une exemption temporaire du covenant avec les banques, acceptant en contrepartie de payer des intérêts plus élevés sur ses prêts.

    Mais la réunion s'avère pénible et difficile. Toutefois, elle a le mérite d’ouvrir les yeux à INEOS : il est temps de changer.

    Depuis des années, Jim, John et Andy se concentrent uniquement sur le développement de l’activité, négligeant les relations avec les investisseurs.

    « Nous avons pris conscience que maintenant que nous faisions face à un problème, nous n’avions aucun ami » se rappelle Jim.

    Ils quittent la réunion déterminés à organiser une journée des investisseurs une fois par an.

    Et c’est exactement ce qu’ils ont fait depuis. « À cette époque, les investisseurs ne nous comprenaient pas vraiment, mais désormais nous faisons tout pour leur expliquer au mieux les diverses activités » précise John.

    « Ainsi, lorsque nous demandons un financement, ils savent ce qu’est INEOS et nous n’avons plus qu’à gérer la transaction. »

    Litige avec les travailleurs de Grangemouth

    En 2013, le site de Grangemouth, en Écosse, est en proie à un violent conflit social. INEOS avait annoncé sa volonté d’investir £300 millions dans le cadre d’un plan de survie visant à faire venir du gaz de schiste américain, indispensable, à condition de parvenir à réduire les coûts de ce site déficitaire.

    Grangemouth n’avait plus obtenu de bons résultats après la crise de 2008 et était soutenu par d’autres entreprise du groupe INEOS.

    « Nous ne pouvions pas financer des pertes indéfiniment » indique John Reece.

    Quand le personnel refuse l’offre de l’entreprise, INEOS déclare vouloir fermer le craqueur de gaz, qui traite le pétrole et le gaz de la mer du Nord depuis plus de 50 ans.

    « Nous savions que c’était un sujet politique brûlant, mais nous étions déterminés » ajoute John. « Nous ne bluffions pas. »

    La décision laisse le syndicat stupéfait. Il accepte tous les changements requis pour garantir l’investissement de £300 millions.

    « La rapidité de ce revirement m’a assez surpris » reconnaît Declan Sealy, directeur commercial chez INEOS Acetyls. « C’était incroyable. »

    Le site, autrefois sur le point de disparaître, a connu une véritable renaissance.

    Et le gigantesque réservoir de gaz, construit pour stocker le gaz de schiste américain, se dresse aujourd’hui comme un symbole d’espoir.

    3 minutes de lecture Numéro 25
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    La question cruciale

    Une minorité bruyante vous répondrait oui. Nous disons non, car notre qualité de vie en dépend. Sans pétrole ni gaz, tout ce sur quoi la société s’appuie désormais disparaîtrait, purement et simplement : iPad, iPhone, vêtements, voitures, médicaments, shampooing, peintures, engrais et jouets, pour ne citer que quelques exemples. La vie telle que nous la connaissons n’existerait pas.

    Beaucoup ont conscience que c’est grâce au pétrole et au gaz que nous chauffons nos maisons et nos bureaux, que nous préparons nos repas et nous rendons d’un point A à un point B. Mais combien savent que le pétrole et le gaz sont également des matières brutes indispensables du secteur chimique ? Et que le secteur chimique utilise des particules disponibles dans le gaz pour fabriquer le large éventail de produits sous-tendant la société moderne ?

    Nous ne pouvons pas vivre sans pétrole ni gaz. Ils sont essentiels à notre quotidien et le resteront sans doute pendant encore des décennies, même après la transition vers le net zéro d’ici 2050.

    Pouvons-nous vivre sans pétrole ni gaz ?

    Les combustibles fossiles n’ont jamais autant échauffé les esprits. Partout sur le globe, des mouvements de protestation se font de plus en plus entendre, avertissant, par exemple comme Just Stop Oil, que de nouvelles extractions de gaz et de pétrole « précipiteront la chute de la civilisation humaine ». Le scénario qu’ils dépeignent fait froid dans le dos. Mais INEOS, l’une des nombreuses entreprises ciblées du fait de son recours au gaz et au pétrole, pense que l’éducation est la clé pour changer les mentalités.

    Le président exécutif d’INEOS Energy, Brian Gilvary, a déclaré qu’un débat franc et honnête s’imposait avec le public concernant l’énergie, en particulier le gaz et le pétrole.

    « Aujourd’hui, le pétrole et le gaz répondent à un besoin » dit-il. « Et très franchement, le monde ne pourrait pas s’en passer dès demain. Si nous arrêtions brutalement d’utiliser du pétrole et mettions fin aux nouveaux développements relatifs au pétrole et au gaz, de vastes parties du monde tomberaient dans la précarité énergétique. Voilà ce que le monde doit savoir. 

    La question n’est pas de se détourner du pétrole et du gaz. Il s’agit de les décarboner. Sans cela, nous n’avons aucun espoir de maintenir les températures bien en dessous des deux degrés. »

    Les secteurs chimiques, pétroliers et gaziers sont indissociables.

    INEOS, qui dirige ses propres activités pétrolières et gazières, utilise aussi d’immenses quantités de pétrole et de gaz pour faire fonctionner ses usines de fabrication de produits chimiques.

    Mais cela peut changer, et c’est d’ailleurs le cas, avec les millions investis par INEOS dans son approvisionnement en énergie issue de parcs éoliens et photovoltaïques.

    Toutefois, le secteur chimique exploite aussi le gaz et le pétrole comme matériaux bruts, transformant par exemple l’éthane en éthylène, pierre angulaire de la société moderne, des vêtements aux médicaments, en passant par les appareils électroniques et les voitures.

    « Nous ne pouvons pas tout remplacer par des bioénergies » explique Greet Van Eetvelde, Responsable mondiale climat, énergie et innovation chez INEOS.
    « Nous ne pouvons pas tout remplacer par des énergies renouvelables. »

    Nombre de produits d’INEOS, fabriqués à partir de gaz et de pétrole, servent aussi à fabriquer des éoliennes, des panneaux photovoltaïques et d’autres technologies du renouvelable.

    « Notre entreprise est très diversifiée » indique-t-elle.

    « Nous sommes partout. Vous ne verrez pas le nom d’INEOS sur votre dentifrice, mais nous sommes bien là. Il en va de même avec l’aspirine que vous prenez pour des maux de tête, par exemple. »

    « Ces manifestants, qui se collent aux murs, ne pourraient pas le faire sans les produits chimiques contenus dans la colle. Si vous voulez dissoudre cette colle, alors vous utilisez un dissolvant issu du secteur chimique, lui aussi. Voilà l’absurdité de la situation. »

    Pendant la pandémie de COVID-19, le groupe INEOS a été classé parmi les secteurs indispensables et a rejoint les acteurs permettant de maintenir la société en fonctionnement. Indispensable non seulement pour les masques, mais aussi pour la production de vaccins.

    Tom Crotty, directeur des communications du groupe INEOS, a déclaré que la demande en produits INEOS de santé et d’hygiène fut sans précédent.

    « Nous n’avions jamais rien connu de tel » dit-il.

    La production s’est intensifiée sur les sites d’INEOS afin de satisfaire la demande mondiale en produits chimiques pour ralentir la propagation de la maladie et aider à soigner les personnes infectées.

    Le groupe a détourné des ressources de secteurs non essentiels de sites basés en Amérique, en Europe continentale et au Royaume-Uni pour maintenir l’approvisionnement en produits chimiques essentiels vers les sites fabriquant du matériel médical, des désinfectants et des équipements vitaux.

    Et en l’espace de 10 jours, le groupe a construit trois nouvelles fabriques de gel hydroalcoolique pour produire, mettre en bouteille et distribuer directement chaque mois des millions de bouteilles de désinfectant pour les mains à destination des hôpitaux, gratuitement.

    INEOS ne détourne pas le regard des défis colossaux auxquels le monde est confronté.

    Cependant, l’entreprise est extrêmement optimiste.

    « Je crois que cette quatrième transition énergétique sera la plus passionnante de toutes » affirme Brian, qui a rejoint INEOS après avoir un moment envisagé de prendre sa retraite.

    « Nous voyons les technologies progresser à une telle vitesse que je pense qu’un jour, les sources d’énergie seront interconnectées. »

    D’après l’ancien directeur financier de BP, l’un des problèmes majeurs est que très peu de gouvernements dans le monde disposent de politiques énergétiques intégrées et communes.

    « La Chine dispose de telles politiques, parce qu’elle achète beaucoup d’énergie et n’a pas les mêmes ressources énergétiques que d’autres pays » explique-t-il.

    « C’est pourquoi elle développe des parcs éoliens et ravive d’anciennes mines de charbon. »

    « Elle sait qu’elle a besoin de diverses sources d’énergie et que les solutions devront se baser sur l’ensemble de ces sources. »

    Il a ajouté que c’est aussi la raison pour laquelle la Chine a fixé son objectif net zéro à 2060 et non 2050.

    D’après Brian, le monde doit traiter la question du CO2, le gaz largement tenu pour responsable du changement climatique.

    « Vous pouvez développer une activité pétrolière à condition de disposer en parallèle d’une activité viable de captage du carbone » détaille-t-il.

    C'est désormais le cas d’INEOS.

    Plus tôt dans l’année, le groupe a lancé le premier projet transfrontalier au monde de captage du carbone en mer, au Danemark.

    Le projet Greensand est une première mondiale. Une fois pleinement opérationnel, il pourrait permettre de stocker en permanence jusqu’à huit millions de tonnes de CO2 par an dans le sous-sol marin.

    Mais les ambitions d’INEOS ne s’arrêtent pas là.

    Le groupe investit massivement dans l’économie circulaire pour s’assurer que ses produits sont recyclables et ainsi fabriquer le plastique à partir de plastique plutôt que d’hydrocarbures.

    Il a créé une nouvelle entreprise pour contribuer à bâtir une économie soutenue par l’hydrogène, qui ne produit aucune émission lorsqu’il est utilisé comme carburant.

    « Nous ne pouvons pas appuyer sur un bouton et accomplir tous ces changements du jour au lendemain » explique le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe. « Il faut du temps et des investissements. »

    Elfie Méchaussie, qui a étudié le génie chimique, est spécialiste en carbone et en environnement pour la branche INEOS O&P Europe en Suisse.

    « INEOS a un rôle à jouer et c’est en travaillant de l’intérieur que je peux changer la donne » déclare-t-elle.

    Elle fait partie du groupe réseau de la jeunesse pour le climat et l’énergie (yCEN) d’INEOS, chargé de trouver des réponses à certaines des difficultés majeures auxquelles l’humanité fait face.

    Une tâche ardue, mais les membres du groupe yCEN sont portés par la perspective de la différence qu’ils peuvent faire.

    « Voilà pourquoi je travaille pour une entreprise pétrochimique » ajoute-t-elle.

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    Un futur durable

    Il peut paraître contre-intuitif que l’industrie des produits chimiques soit à l’avant-garde du développement durable. Mais INEOS a placé le développement durable et le mouvement vers le net zéro au cœur de sa stratégie.

    « Nous ne pourrons pas contrer le changement climatique sans le secteur chimique, car nous fournissons les piliers qui contribuent à bâtir des solutions d’avenir » affirme Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol.

    INEOS sait que transitionner vers le net zéro d’ici 2050 sera un cheminement compliqué pour une société si dépendante des ressources précieuses de la planète.

    Mais le groupe a fait de grands progrès, et restera sur cette voie, afin de continuer à fournir à la société moderne tout le nécessaire pour poursuivre son développement.

    Comment nous réduisons notre impact sur la planète

    INEOS est déterminé à atteindre le net zéro d’ici 2050 (2045 en Écosse et en Allemagne). C’est pourquoi le groupe a établi des feuilles de route l’aidant à comprendre et à planifier le processus à suivre.

    Les chemins divergent, mais l’objectif ne change pas : réduire les émissions de CO2 et maintenir nos activités, en fournissant des produits essentiels à la société.

    « Nous établissons les objectifs selon les informations de chaque secteur, parce que nous savons qu’une seule approche ne fonctionnera pas » explique Greet Van Eetvelde, responsable mondiale énergie et innovation chez INEOS.

    « Cela dit, nos secteurs d’excellence nous permettent de partager les meilleures pratiques. »

    Afin d’atteindre ces objectifs ambitieux mais réalistes, INEOS a identifié plusieurs secteurs clés où il est possible de réduire les émissions, tout en assurant la rentabilité et en anticipant l’évolution des réglementations.

    Une étape majeure : changer de source d’énergie pour ses opérations.

    Et INEOS a déjà lancé ce processus via des investissements dans l’énergie renouvelable issue de parcs éoliens et photovoltaïques.
    Mais ce n’est qu’un début.

    Le groupe contribue à mettre en avant l’économie circulaire, où rien ne se perd, en commercialisant de nouveaux produits fabriqués à partir de déchets et de matériaux biosourcés plutôt que de gaz et de pétrole.

    Il s’assure que chacune de ses actions est menée efficacement et en toute sécurité, et remplace ses anciennes usines par de nouvelles, plus efficaces.

    En outre, le groupe s’investit beaucoup dans les projets de captage et de stockage du carbone, qui permettront de stocker de manière sûre et permanente les émissions de CO2 des industries.

    « J’ai la conviction qu’INEOS fera partie intégrante de la solution à la transition écologique » déclare Geir Tuft, PDG d’INEOS Inovyn.

    « Mais cela impliquera des changements que nous, consommateurs, devons également intégrer à notre quotidien. Cette transition ne concerne pas que les entreprises comme INEOS Inovyn. La société doit agir, elle aussi. »

    D’après le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, INEOS « s’engage pleinement » à assumer un rôle prépondérant dans la transition vers le net zéro.
    « Nous prévoyons de dépenser plus de €6 milliards pour soutenir nos plans et toutes nos entreprises seront responsables de la concrétisation de ces feuilles de route » indique-t-il.

    Mais il ajoute que le net zéro n’est possible que si les gouvernements, l’industrie et les populations travaillent ensemble.
    Chez INEOS, réussir en faisant le bien n’est pas qu’un moteur d’innovation.

    C’est un aspect important pour ses employés, ses clients et ses investisseurs du monde entier.

    « Le développement durable est une facette fondamentale de notre façon de travailler explique Tobias Hannemann, PDG d’INEOS Oxide.

    Toutefois, la clé du succès durable d’INEOS est son socle entrepreneurial.

    « INEOS a réussi à instaurer une culture où tout est possible, où chacun participe et où l’on embrasse le changement » déclare Alison Mills, directrice des RH chez INEOS Acetyls & Nitriles.

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    Project ONE

    INEOS a l’intention de construire le craqueur de gaz le plus écologique d’Europe, voire du monde. C’est le Project ONE, l’un des plus gros investissements dans le secteur chimique européen depuis une génération. Le PDG, John McNally, a déclaré que la facture finale devrait s’élever à environ $4 milliards.

    Non seulement le nouveau craqueur d’éthane sera construit avec une technologie de pointe et présentera l’empreinte carbone la plus basse d’Europe, mais il poussera aussi les autres à remplacer leurs actifs européens vieillissants ou à les fermer.

    « Nous espérons que ce projet contribuera à redynamiser l’ensemble du secteur chimique européen » explique Jason Meers, directeur financier d’INEOS Project ONE.

    Par le passé, INEOS s’est développée en rachetant les actifs délaissés d’autres entreprises.

    « C’est une page qui se tourne pour INEOS, car c’est la première fois que nous construisons un actif sur-mesure pour répondre à nos demandes et besoins » dit John.

    La construction a déjà débuté dans le port d’Anvers. INEOS espère que le site sera fonctionnel dès fin 2026.

    L’importance de cet investissement n’a pas échappé aux employés les plus jeunes d’INEOS.

    Robin Stichelbaut, 25 ans, fait partie de l’équipe chargée des achats pour Project ONE. Il a rejoint INEOS il y a deux ans environ.

    « Après avoir terminé mes études, j’étais déterminé à trouver un travail où je pourrais changer la donne dans le secteur chimique » déclare-t-il. « INEOS est l’entreprise qui m’a offert cette chance. »

    Il décrit Project ONE comme un tournant pour le secteur chimique.

    « On m’a donné une opportunité unique de participer à un projet qui aidera le secteur chimique de ma ville natale, Anvers, à devenir durable et en définitive à transitionner vers la neutralité climatique en investissant dans les techniques les plus novatrices » explique-t-il.

    Dries De Keyser, 23 ans, est l’un des cinq opérateurs de procédés belges actuellement en formation à Cologne (Allemagne) pour se spécialiser dans le processus de craquage.

    « C’est pour moi une opportunité incroyable de pouvoir avoir un impact et une influence sur tout le secteur chimique européen » dit-il.

    L’usine sera construite avec la meilleure technologie d’aujourd’hui, sans perdre l’avenir de vue.

    « Elle est pensée pour nous permettre d’intégrer d’autres technologies dès que celles-ci seront disponibles » révèle John.

    Cela inclura le captage et le stockage du CO2, ainsi que l’utilisation d’hydrogène à 100 % comme carburant.

    L’année dernière, INEOS Olefins Belgique est devenue la première entreprise industrielle à signer un accord avec Fluxys pour participer à une étude de faisabilité sur le développement d’un réseau d’hydrogène en « libre accès » dans le port d’Anvers.

    Project ONE pourrait devenir l’un des clients les plus importants de Fluxys.

    « Nous pourrons répondre dès le premier jour à 60 % de la demande de chaleur grâce aux niveaux élevés d’hydrogène de notre processus de craquage » indique Ralf Gesthuisen, directeur technique.

    « Si à l’avenir nous accédons à davantage d’hydrogène à faible teneur en carbone, nous pourrons passer à 100 % et réduire les émissions de Project ONE au net zéro. »

    Raphaël De Winter, directeur commercial chez Fluxys, a déclaré que l’entreprise basée en Belgique était déterminée à développer rapidement un marché « performant » pour l’hydrogène.

    « Il nous faudra un réseau en libre accès auquel chacun pourra se connecter sur un pied d’égalité, de façon à trouver un point d’équilibre entre offre et demande » précise-t-il.

    « L’intérêt manifesté par INEOS Olefins Belgique est une étape essentielle du développement de l’infrastructure dont l’industrie a besoin. »

    La décision d’INEOS de construire un nouveau craqueur en Europe a été saluée et qualifiée de révolutionnaire lorsque le fondateur, Sir Jim Ratcliffe, l’a annoncée lors d’une conférence de presse en 2019.

    Durant des décennies, personne n’a investi une telle somme dans le secteur chimique européen, lui préférant les États-Unis, la Chine et d’autres régions d’Asie.

    L’espoir est que Project ONE aidera à inverser cette tendance et ce déclin.

    Le craqueur d’éthane, qui sera pour l’essentiel conçu, construit et transporté par bateau vers le site en parties distinctes, transformera l’éthane, gaz inodore et incolore, en éthylène, l’une des substances chimiques les plus utilisées au monde et indispensable à un large éventail de produits, notamment les vêtements et les médicaments.

    « L’éthylène est partout autour de nous » dit John.

    « Dans les produits que nous utilisons chez nous chaque jour, de l’isolation des murs à l’eau du robinet acheminée via des tuyaux en polyéthylène. »

    Environ 3 000 personnes travailleront à sa construction pour INEOS. Lorsque le site sera opérationnel, il emploiera à temps plein 450 personnes.

    L’usine produira moins de la moitié des émissions de CO2 des craqueurs les moins polluants d’Europe.

    « Project ONE est unique » déclare Michel Machielsen, représentant des opérations liées au craqueur pour Project ONE. « Nombre de ces projets sont mis en place sur un autre continent, mais INEOS veut concrétiser celui-ci en Europe. Par conséquent, il doit respecter des exigences bien plus strictes. »

    Il ajoute : « C’est audacieux, mais parfaitement aligné avec nos objectifs climatiques et de développement durable. »

    Joy Donné, PDG de Flanders Investment & Trade, a décrit Project ONE comme un projet d’exception, qui a remporté le trophée 2020 de l’investissement exceptionnel de l’année. « C’est un créateur de tendance » affirme-t-il.

    Changement climatique : Il n’est plus question d’attendre

    PROJECT-ONE.INEOS.COM

    4 minutes de lecture Numéro 25
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    Projet Greensand

    INEOS a contribué à prouver au monde qu’il est possible de capturer en toute sécurité et de stocker en permanence le CO2 dans le sous-sol marin. La tentative, couronnée de succès, de captage du CO2 à l’usine INEOS Oxide d’Anvers (Belgique), ensuite comprimé et expédié à 500 km, au-delà des frontières,vers la plateforme pétrolière offshore Nini de l’entreprise, dans la partie danoise de la mer du Nord, a été saluée comme un événement majeur pour la transition européenne vers une économie plus verte.

    « Vous avez prouvé que c’était possible » a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.

    « Vous avez prouvé que nous pouvions développer notre industrie grâce à l’innovation et à la concurrence, tout en éliminant les émissions carbone de l’atmosphère grâce à l’ingéniosité et à la coopération. »

    Étaient présents lors de ce moment historique le prince héritier Frederik du Danemark, le fondateur d’INEOS Sir Jim Ratcliffe et Hugo Dijkgraaf, directeur technique de Wintershall Dea, qui au côté d’INEOS, a dirigé le consortium de 23 organisations participant au Projet Greensand.

    « Ce projet démontre que le captage et le stockage du carbone offrent une méthode de stockage permanent viable des émissions de CO2 sous la mer du Nord » a déclaré Hugo.

    Après avoir été envoyé vers la plateforme Nini, le gaz liquéfié a été injecté, via un puits existant, dans un réservoir abandonné situé à environ 2 km de profondeur dans le sous-sol marin.

    « Il était hors de question d’échouer » explique Anne Steffensen, PDG de Danish Shipping, l’entreprise chargée du transport du CO2 vers la plateforme INEOS en mer du Nord.

    Pour une raison simple : le captage et le stockage du carbone sont considérés comme des aspects cruciaux de la décarbonation de l’énergie utilisée à travers le monde et de la lutte contre le changement climatique.

    Le consortium de 23 partenaires est dirigé conjointement par INEOS, qui collecte et stocke les résidus de CO2 dans son usine Oxide depuis 10 ans.

    Le projet Greensand, nommé ainsi en raison du grès du sous-sol marin, est la première activité englobant toute la chaîne de valeur, capturant le CO2 des usines pour ensuite le liquéfier et l’expédier en mer avant de l’injecter dans des puits de pétrole vides.

    Et tout cela vise uniquement à protéger l’environnement.

    « Chaque partie du processus avait été développée séparément et fonctionnait très bien ainsi » révèle David Bucknall, PDG d’INEOS Energy.

    « Le vrai défi résidait dans le raccord de ces diverses parties et la construction de l’infrastructure. »

    Désormais, après le succès de l’essai, le plan est de lancer l’exploitation commerciale en 2025.

    Une fois pleinement opérationnel, le site pourra stocker jusqu’à huit millions de tonnes de CO2 par an.

    Bien qu’INEOS accomplisse tout ceci sans aucune incitation économique, l’entreprise est extrêmement fière de participer à un projet si révolutionnaire.

    Mads Weng Gade, directeur commercial, responsable d’INEOS Energy Danemark, l’a décrit comme un formidable jalon de la lutte contre le changement climatique.

    « J’attends ce jour depuis si longtemps » avoue-t-il. « Nous avons tous fait preuve d’un véritable esprit avant-gardiste et travaillé dur pour atteindre ce résultat. »

    Plusieurs voix critiques ont avancé que le captage et le stockage du carbone constituent une méthode coûteuse, énergivore et non extensible.

    Mais David, autrefois cadre chez BP, répond que le projet s’appuie sur des technologies reconnues.

    « Les phases pilote et de développement se concentrent sur un fonctionnement d’ensemble efficace » explique-t-il.

    En décembre, le projet dirigé par INEOS a reçu £22 millions du gouvernement danois, la plus importante subvention unique jamais accordée au Danemark.

    « Le Danemark s’est fixé l’un des objectifs climatiques les plus ambitieux au monde et considère le captage et le stockage du carbone comme l’une des étapes vers la concrétisation de ses objectifs » ajoute David. « Ce projet apportera une contribution significative aux objectifs de réduction carbone du Danemark. »

    Par ailleurs, le projet assurera des emplois hautement qualifiés.

    « Il est logique que l’industrie pétrolière et gazière soit le moteur de ce nouveau secteur : elle bénéficie de nombreuses années d’expérience dans ce domaine » explique Mads.

    « Nous utiliserons la même infrastructure, la même géologie et les mêmes personnes, qui connaissent les subtilités de ces réservoirs. »

    Pourquoi ne pas réaffecter les plateformes pétrolières plutôt que de les démanteler ?

    Il suffira d’inverser le processus. À la place du gaz s’écoulant vers l’extérieur, le dioxyde de carbone sera envoyé dans les puits.

    L’objectif à long terme d’INEOS est de construire une flotte de navires et de sites terrestres de stockage du CO2, ainsi qu’un terminal où amarrer les navires et charger le CO2 dans des conteneurs avant de le transporter jusqu’à la plateforme.

    « Nous prévoyons que Greensand sera compétitif lorsque le marché commercial du CO2 sera opérationnel » dit David.


    D’ici 2030, le projet Greensand pourrait stocker jusqu’à 8 millions de tonnes de CO2 par an.

    23 entreprises partageant une même optique participent au consortium qui soutient ce projet pionnier.

    Le projet pourrait préserver les emplois de milliers de travailleurs hautement qualifiés.

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    Filière hydrogène

    Une économie net zéro d’ici 2050 sera impossible sans hydrogène. C’est pourquoi INEOS prévoit d’investir considérablement pour soutenir le développement d’un monde fonctionnant à l’hydrogène, un gaz qui ne produit aucune émission carbone lorsqu’il sert de combustible. Son activité hydrogène n’a qu’un seul but : réduire les émissions de CO2.

    Actuellement, cette branche construit sa première usine d’hydrogène vert à grande échelle à Rafnes, en Norvège.

    « L’hydrogène vert constitue l’une de nos meilleures chances de créer un monde plus durable et sobre en carbone » déclare Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS.

    « L’Europe appelle désespérément à davantage d’investissements dans l’hydrogène vert et nous sommes déterminés à jouer un rôle moteur à l’égard de ce nouveau carburant essentiel. »

    L’usine norvégienne participera à soutenir l’effort du pays pour économiser plus de gaz à effet de serre qu’il n’en génère d’ici 2040.

    Des usines pourraient aussi voir le jour en Allemagne et en Belgique, avec des investissements supplémentaires prévus au Royaume-Uni et en France.

    Sean Keach est un journaliste britannique spécialisé dans la technologie et les sciences.

    « INEOS s’est fixé une échéance précise et a élaboré des plans audacieux pour assurer sa viabilité commerciale tout en minimisant nettement ses impacts négatifs sur la planète » indique-t-il.

    « C’est tout un défi pour une entreprise spécialisée dans l’énergie et la pétrochimie. Mais heureusement, il semblerait qu’INEOS soit à la hauteur de la tâche. »


    INEOS investit pour développer un monde alimenté par l’hydrogène.

    L’hydrogène ne produit aucune émission lorsqu’il sert de combustible.

    L’Europe appelle désespérément à davantage d’investissements dans l’hydrogène vert.

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    Énergie renouvelable

    Le vent du changement souffle sur INEOS, porté par la nécessité de réduire sa dépendance au pétrole et au gaz pour alimenter ses usines et réduire les émissions de CO2. Désormais, les sites INEOS O&P Europe, Styrolution et INEOS Inovyn fonctionnent tous avec de l’électricité produite par des éoliennes grâce à des accords de long terme avec Eneco, ENGIE et RWE.

    Plus tôt dans l’année, INEOS O&P Europe a conclu un autre accord, en l’occurrence avec Skagerak Energitjenester, afin d’utiliser 100 % d’énergie verte dans ses usines de Rafnes et de Bamble, en Norvège.

    En parallèle, de l’autre côté de l’Atlantique, un parc photovoltaïque couvrant 10 km2 est en cours de construction à Houston, au Texas, exclusivement pour répondre aux besoins d’INEOS O&P USA.

    En principe, les 800 000 panneaux du parc photovoltaïque INEOS Hickerson produiront 730 000 mégawattheures d’énergie verte chaque année.

    Le parc sera géré par une filiale de NextEra Energy Resources, le plus grand fournisseur d’énergie renouvelable, issue de l’éolien et du solaire, au monde.

    « Nous saluons le rôle de leader qu’assume INEOS dans la décarbonation du secteur pétrochimique » déclare Matt Handel, vice-président senior du développement chez NextEra Energy Resources.


    Des accords majeurs sur l’énergie éolienne pour réduire les émissions de CO2.

    Un parc photovoltaïque capable de produire 730 000 MWh d’énergie propre par an.

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    Changer la donne, ça compte... pour INEOS

    Changer la donne, ça compte pour INEOS. Mais cette vision dépasse largement l’environnement professionnel. « Quand une entreprise atteint une certaine taille, elle acquiert la capacité de faire quelque chose de bon pour le monde » estime Sir Jim Ratcliffe, fondateur d’INEOS. « C’est précisément ce que nous essayons d’accomplir. Quelque chose d’utile, en accord avec notre identité. »

    Au fil des ans, INEOS a cherché à changer la donne pour la jeunesse via le programme The Daily Mile, et plus récemment, grâce à l’Ineos Oxford Institute et au projet The Forgotten 40. Le groupe investit dans des projets pour aider à sauver le saumon atlantique de l’extinction et créer des emplois durables en Tanzanie, une région d’une incroyable beauté naturelle, mais minée par le braconnage. Et il ne peut résister à l’envie d’aider d’autres passionnés animés par un esprit d’aventure, partageant les mêmes valeurs, à atteindre leurs objectifs.

    INEOS a la conviction que les entreprises doivent contribuer à l’ensemble de la société, que ce soit par un financement ou leur savoir-faire. Depuis des années, INEOS offre l’un et l’autre.

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    Changer la donne pour... les communautés

    INEOS DANS LA COMMUNAUTÉ

    INEOS croit fermement à l’importance d’agir en bon voisin, soutenant les communautés locales proches de ses sites et de ses activités. À la suite de la pandémie de COVID-19, INEOS a mis en place un fonds communautaire : une cagnotte de £1 million à répartir entre les organisations caritatives et les associations locales qui avaient le plus besoin d’un financement d’urgence.

    À l’époque, la réponse fut immense, le besoin le plus pressant venant des banques alimentaires, des refuges pour les victimes de violence domestique, des refuges pour les sans-abri, des hospices et des maisons de soins.

    En définitive, l’intégralité du fonds a été utilisée, avec plus de 67 sites répartis dans 15 pays ayant lancé un appel à l’aide au nom de leurs communautés.

    Désormais, le fonds communautaire INEOS est devenu une plus grande priorité pour l’entreprise. Il est examiné chaque année et alloué aux demandeurs répondant le mieux aux « critères de don ».

    En 2023, INEOS a fait des dons spéciaux en l’honneur de son 25e anniversaire. La toute dernière organisation caritative à en avoir bénéficié est « Bridge Communities », nommée par des membres de l’équipe INEOS Aromatics à Naperville, dans l’Illinois.

    Bridge Communities a reçu £25 000, un don qui aidera son équipe à soutenir les familles sans domicile fixe jusqu’à ce qu’elles retrouvent leur autonomie, en leur fournissant un accompagnement, un logement et des services d’assistance.

    « Nous sommes très reconnaissants à INEOS pour ce don généreux qui aidera des familles sans-abri du comté de DuPage » déclare Amy Van Polen, PDG.

    « Ce soutien nous permettra de mieux répondre à l’évolution des besoins des familles que nous aidons via le programme Bridge et à agir pour elles de façon significative et transformatrice. »


    SAUVER LE SAUMON ATLANTIQUE

    Le désir d’INEOS d’aider à protéger la terre et les rivières cristallines du nord-est de l’Islande ne vient pas seulement au secours du saumon atlantique, une espèce menacée. Il donne également l’espoir à Sveinn Björnsson et Stefán Hrafnsson qu’ils peuvent eux aussi changer la donne là où ils ont grandi. Actuellement, les deux hommes effectuent des recherches à Vopnafjör›ur dans le cadre du projet Six Rivers d’INEOS pour l’Islande, dont le seul objectif est de sauver le saumon atlantique de l’extinction.

    « INEOS m’a fourni tout le nécessaire pour me consacrer pleinement à la restauration des rivières » explique Sveinn.

    « Nous savons précisément ce que nous voulons faire avec toutes les rivières. »

    Mais il ne considère pas ces recherches comme un travail.

    « Les saumons et la nature font partie de ma vie depuis que je suis petit » révèle-t-il. « Ce n’est pas un travail, c’est un mode de vie. » Stefán, féru de pêche à la mouche, travaille avec Sveinn.

    Il nous apprend qu’INEOS a vraiment fait la différence en sensibilisant à la cause urgente du saumon.

    « Je me sens tellement privilégié de pouvoir travailler dans un domaine qui me passionne » ajoute-t-il.

    La pêche du saumon atlantique se pratique depuis des siècles dans le nord-est de l’Islande, mais pour les populations locales la disparition de l’espèce pourrait aussi sonner le glas de leur mode de vie.

    C’est inconcevable pour Sveinn et Stefán.

    Car c’est ce qu’ils ont toujours connu, tous deux encore employés comme guides à temps partiel sur les rivières, l’un des derniers havres de paix pour le saumon atlantique.

    Ils ont rencontré Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS et pêcheur à la mouche expérimenté, par le biais de leur emploi de guides.

    Jim savait que l’Islande abritait certains des meilleurs sites au monde pour pêcher le saumon à la mouche. Mais à l’époque, il ignorait que le saumon atlantique était une espèce menacée.

    Il a découvert que le club de pêche Strengur faisait tout son possible pour protéger l’espèce, mais avait besoin d’une aide financière pour renforcer son action.

    Avec le soutien de Jim, des échelles à saumon ont été installées afin d’élargir la zone de reproduction de ce poisson, qui dépose ses oeufs dans l’eau avant de partir vers l’océan.

    Des botanistes ont planté des arbres pour enrichir le sol autour des rivières. En effet, une végétation plus saine crée un environnement lui aussi plus sain pour les organismes qu’hébergent les rivières.

    Les smolts (les jeunes saumons) ont été marqués pour permettre aux scientifiques de les suivre et d’étudier leur comportement. En outre, des millions d’oeufs de saumon ont été déposés dans le fond caillouteux des rivières plus en amont pour favoriser le développement d’une population plus saine et plus forte.

    Toutes ces données aideront le club de pêche à comprendre pourquoi le saumon atlantique disparaît et ce qu’il faut faire pour empêcher cela.

    « Le saumon est une espèce fascinante et nous devons tout faire pour le protéger » déclare Stefán.

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    Changer la donne pour... les plus jeunes

    DES EFFORTS SANS RELÂCHE POUR AIDER LES ENFANTS DANS LE BESOIN

    INEOS adopte une approche radicale face à un éternel problème

    Des enfants usés par la pauvreté et le manque d’opportunité commencent à rayonner, et des chefs d’établissement britanniques pensent que l’approche radicale d’INEOS pour lutter contre la pauvreté touchant les enfants est au coeur de ce changement. INEOS a lancé l’initiative Forgotten 40 avec la conviction qu’elle changerait la donne pour les plus démunis. Mais ce n’était qu’une intuition.

    Aujourd’hui, l’impact du don annuel de £20 000 de l’entreprise à chacune des 100 écoles des zones les plus défavorisées du Royaume-Uni porte ses fruits.

    « Je n’ai pas les mots pour décrire l’impact de l’aide financière d’INEOS sur nos enfants et leurs familles » dit Claire Higgins, directrice de l’école primaire Holy Cross Catholic Primary School à Birkenhead, dans le Wirral.

    « Cela nous a permis d’offrir des opportunités et des expériences extraordinaires aux enfants, ce qui était hors de notre portée avec le budget de l’école. »

    L’espoir est qu’un esprit élargi par de nouvelles expériences ne reviendra jamais à ses anciennes dimensions.

    C’est ce que pensait le médecin américain Oliver Wendell Holmes. Il en va de même pour INEOS.

    Au cours des 18 derniers mois, les écoles ont utilisé le don d’INEOS pour emmener les enfants au zoo, à la plage, au parc, à Lake District (parc national) et au théâtre, des endroits qu’ils ont enfin pu découvrir de leurs yeux. Les écoles ont aussi investi dans des banques alimentaires, des cours de cuisine pour les parents et des chiens de thérapie.

    INEOS finance l’initiative, mais a placé sa confiance dans cinq enseignants à la retraite qui échangent régulièrement avec chaque chef d’établissement.

    Brian Padgett, un ancien directeur adjoint qui a également officié comme inspecteur pour l’Ofsted (une agence publique) pendant 15 ans, fait partie de l’équipe Forgotten 40.

    « Depuis la fin des années 1970, les gouvernements britanniques successifs et de tous les bords politiques ont blâmé les enseignants et les écoles pour les mauvais résultats des enfants et des jeunes issus de milieux défavorisés » explique-t-il.

    « Mais ils ont sciemment ignoré la montagne d’obstacles auxquels les enfants, leurs parents et leurs communautés locales font face. »

    « Si l’intervention d’INEOS porte ses fruits, la preuve de son succès incitera peut-être les décideurs politiques à l’échelle nationale à réinvestir dans le « local », en donnant la capacité aux chefs d’établissement de gérer les ressources selon le besoin local. »

    Tous les chefs d’établissement d’INEOS rencontrent des problèmes similaires.

    Au pays de Galles, une école de la cité la plus défavorisée de toute la vallée de Rhondda a récemment acheté un lit et de la literie pour une petite fille, si reconnaissante qu’elle est venue frapper à la porte d’Andrew Williams pour remercier l’école.

    « C’est dans de tels moments que l’on sait que le don d’INEOS est utilisé de la meilleure manière possible » dit-il.

    INEOS fait confiance aux enseignants pour dépenser l’argent là où le besoin s’en fait sentir.

    « Les personnes qui vous soutiennent doivent comprendre que vous avez donné aux responsables des écoles le pouvoir de véritablement créer la différence, là où il le faut vraiment » affirme Louise Hill, directrice de l’école primaire Grimes Dyke à Leeds.

    « Nous recevons effectivement des fonds publics, mais ils s’accompagnent de lourdes contraintes administratives et nous devons justifier le moindre penny dépensé. De plus, ces fonds sont liés aux résultats académiques. »

    « L’argent que nous avons obtenu via le projet Forgotten 40 nous a donné une vraie bouffée d’oxygène.

    C’est formidable, en tant que chef d’établissement, de sentir que l’on vous fait confiance pour savoir ce dont les enfants et leurs familles ont besoin. »


    1851 TRUST

    INEOS a toujours aimé explorer de nouveaux horizons. Une telle opportunité est apparue, de manière aussi agréable qu’inattendue, lorsque l’entreprise a accepté de sponsoriser l’équipe britannique pour remporter la 36e Coupe de l’America.

    Car en coulisses, le skipper Sir Ben Ainslie dirigeait également 1851 Trust, une organisation caritative s’appuyant sur le sport et des athlètes sources d’inspiration pour élargir les horizons des enfants et mettre en avant d’éventuels choix de carrière.

    Cette approche a conquis INEOS.

    Jo Grindley fait partie des fiduciaires de 1851 Trust. « INEOS a soutenu plusieurs de nos projets au fil des ans » déclare-t-elle.

    « Et énormément de jeunes ont été concernés par nos ressources et nos événements, renforçant ainsi leurs connaissances en STEM et leur confiance en eux. »

    STEM Crew, une ressource pédagogique gratuite en ligne pour les enseignants du secondaire, est l’un de ces projets.

    Il tire parti de son lien avec la Coupe de l’America pour aider les enseignants à inspirer les jeunes de 11 à 16 ans vis-à-vis des STEM et de leurs opportunités professionnelles, sur les flots comme sur la terre ferme.

    « Il faut que l’expérience ait du sens par rapport à leur quotidien » explique Jo.

    INEOS a aussi soutenu Rebels Crew, un projet grâce auquel des enfants de 11 à 14 ans issus de milieux défavorisés de tout le Royaume-Uni, pas seulement près de la base du fonds à Portsmouth, ont l’opportunité de faire de la voile pour la toute première fois.

    Michael O’Donnell, enseignant de l’établissement Bo’ness Academy à Falkirk, en Écosse, a décrit le projet comme une expérience extrêmement gratifiante pour ses élèves.

    « Non seulement ils ont développé de nouvelles compétences, mais ils ont aussi renforcé leur résilience et leur confiance en eux » se réjouit-il.

    Plus récemment INEOS a soutenu le lancement de Go Humans Academy, un programme d’un an destiné aux élèves du secondaire.

    Le programme, qui reçoit l’appui d’athlètes de renommée mondiale et d’experts, vise à montrer aux élèves comment vivre mieux et plus longtemps, et faire face aux épreuves de la vie.

    Prendre soin de soi, avoir confiance en soi, mais aussi le bien-être et l’activité physique sont autant de sujets couverts par l’équipe.

    « Ces ressources, qui seront partagées avec des établissements secondaires de tout le pays, visent à motiver les jeunes à découvrir les aspects scientifiques de la santé physique et mentale, tout en leur donnant les outils nécessaires pour se préparer à toutes les éventualités » précise Jo.


    THE DAILY MILE

    En matière d’initiatives, The Daily Mile rencontre un franc succès. À ce jour, près de 5 millions d’enfants de plus de 90 pays bénéficient de l’initiative, toute simple, fondée par Elaine Wyllie dans son école primaire de Stirling, en Écosse. « Son ampleur est stupéfiante » déclare Lord Sebastian Coe, un ambassadeur de Daily Mile qui a remporté quatre médailles olympiques dans les années 1980.

    D’après le personnel de l’école primaire Morgans, dans le Hertfordshire, l’initiative a radicalement changé les enfants sur le plan de la santé et du bien-être.

    « Maintenant, ils sont plus enjoués et leur confiance en eux, leur concentration et leur attention en classe se sont améliorées » déclare un membre du personnel. « De plus, nous avons remarqué que pendant la course, les enfants partagent des choses avec leurs enseignants qu’ils n’auraient pas révélées dans d’autres circonstances. »

    Le groupe INEOS avait déjà lancé l’organisation caritative pour enfants GO Run For Fun, axée sur la course, lorsqu’il a entendu parler de la vision d’Elaine pour améliorer la condition physique de ses élèves.

    Le président, Sir Jim Ratcliffe, qui a toujours aimé courir, a organisé une rencontre avec Elaine pour déterminer si INEOS pouvait l’aider financièrement à mettre en place son programme.

    Cette rencontre a eu un effet boule de neige.

    « Parfois, j’ai encore du mal à y croire » reconnaît Elaine.

    Par ailleurs, la Daily Mile Foundation travaille étroitement avec INEOS Sport, s’appuyant sur ses athlètes de classe mondiale pour inspirer les enfants.

    Lorsque Eliud Kipchoge s’est rendu récemment dans une école du centre-ville de Tower Hamlets, à Londres, il a dirigé The Daily Mile dans la cour de récréation, puis une séance de questions-réponses, racontant aux enfants comment, quand il était petit, il courait trois kilomètres par jour pour aller à l’école.

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    Changer la donne pour... les individus

    LE DÉFI D’UNE VIE

    Une aventure extrême a enseigné une précieuse leçon à Abi

    La vie est une succession de hauts et de bas. Mais depuis qu’Abi Longhurst est revenue des étendues sauvages namibiennes, particulièrement rigoureuses, elle ne considère plus cela comme une mauvaise chose. Et elle ne s’épuise plus à s’inquiéter de ce qui pourrait mal se passer. Elle a appris à accepter ces deux réalités grâce au défi IN-NAM d’INEOS, une aventure unique dans le désert.

    INEOS décrit le parcours de 320 km, alliant cyclisme, course et randonnée dans le désert namibien, comme une aventure transformatrice. La façon dont l’expérience a changé la vie d’Abi en est la preuve.

    « Les bas ont rendu les hauts d’autant plus exceptionnels » déclare-t-elle. « Pour moi, IN-NAM n’était que le début. J’ai hâte de me lancer dans d’autres challenges et de vivre les hauts, comme les bas, qui les accompagnent. Ce sont les extrêmes qui rendent la vie plus passionnante et excitante. »

    À 31 ans, Abi est ingénieure des procédés dans l’équipe de gestion des actifs soutenant le terminal Kinneil à Grangemouth, en Écosse.

    L’équipe s’assure que le site puisse fonctionner efficacement et en toute sécurité.

    Le défi IN-NAM a débuté en 2017.

    Chaque printemps, les diplômés de troisième année d’INEOS ont l’opportunité de tester leurs limites et de les dépasser.

    L’entreprise a la conviction qu’ainsi, ils libèreront tout leur potentiel. Tout est une question d’état d’esprit.

    « C’est un vrai test de caractère et une véritable aventure » dit Sir Jim Ratcliffe, le président. « C’est un défi très, très à part. Mais INEOS aussi est un peu à part. Notre entreprise a besoin de personnes tenaces et déterminées, avec du caractère. »

    Abi n’oubliera jamais ces six jours passés à courir, marcher et faire du vélo dans le plus vieux désert du monde, ni ce qu’elle a ressenti en observant le lever de soleil depuis le sommet du Brandberg, plus haute montagne de la Namibie avec ses 2 573 m.

    « À lui seul, ce moment valait tous les entraînements dans les froids hivers écossais » déclare-t-elle.

    Sa vie en a été bouleversée.

    « J’ai gardé de ce défi une excellente approche où je me dis, pourquoi pas ? », révèle Abi, désormais ambassadrice pour d’autres diplômés désirant marcher sur ses traces.

    « J’ai compris que l’on n’a pas besoin d’être le plus affûté ou le plus rapide pour relever un défi physique et que les marathons ne sont pas réservés qu'aux grands athlètes. »

    « Je viens de terminer mon sixième marathon, alors que je n’en avais jamais fait aucun avant le défi IN-NAM.

    J’ai prouvé ce dont mon corps est capable et j’ai hâte de repousser à nouveau mes limites.


    LA FOI TRIOMPHE DE TOUT

    L’épopée de Rhys sur l’Everest lui a ouvert des portes

    Sir Jim Ratcliffe, le président d’INEOS, a aidé Rhys Jones à graver son nom dans les livres d’histoire le 17 mai 2006. Cependant, Rhys, aujourd’hui âgé de 37 ans, n’est pas uniquement revenu de l’Everest comme étant la plus jeune personne à avoir gravi les plus hautes montagnes de chaque continent.

    C’est un autre homme qui est rentré, les conseils et les mots d’encouragement de Jim résonnant encore en lui.

    « Je me suis toujours vu comme quelqu’un d’optimiste et de pragmatique » explique-t-il. « Mais Jim m’a également appris que si vous croyez en votre objectif, vous pouvez insuffler cette conviction à d’autres. »

    En 2006, il souhaitait collecter £30 000 pour gravir le mont Everest et terminer le défi des sept sommets.

    Encore et encore, ses demandes d’aide financière sont restées ignorées. Toutefois, Jim était curieux de rencontrer l’adolescent prêt à se risquer dans l’un des endroits les plus hostiles et impitoyables du monde pour entrer dans l’histoire.

    « Je crois qu’il a vu quelqu’un animé d’une grande ambition, avec l’audace et les compétences pour la concrétiser » dit Rhys. « Et je lui en serai toujours reconnaissant. Pour Jim, ça n’a jamais été une question d’argent. »

    Un drapeau INEOS en poche, qu’il planterait au sommet, tout ce qu’il restait à faire à Rhys était de surmonter les éboulements, les déplacements de glaciers, le blizzard, le froid glacial et des vents violents pour atteindre le sommet, à 8 849 m de haut.

    « C’était le moins que je puisse faire pour remercier Jim d’avoir cru en moi » affirme-t-il.

    Rhys a réussi. Il a atteint le sommet le jour de son 20e anniversaire et est devenu la plus jeune personne à avoir jamais gravi les plus hautes montagnes sur sept continents.

    À présent, l’aventurier dans l’âme, qui a cofondé Monix Adventures, est marié et a une fille, nommée Phoebe. La famille vit dans les montagnes de Lake District, où Rhys organise des camps bushcraft pour les écoles avec Laura, son épouse.

    « Gravir l’Everest quand je l’ai fait, grâce à INEOS, m’a ouvert beaucoup de portes » dit-il. « Et aujourd’hui encore, cette expérience me donne une bonne perspective de ce qui est difficile ou non. »

    « Dans les moments difficiles, je me rappelle que tout finit par passer, peu importe à quel point la situation semble vertigineuse, compliquée ou pénible. »


    AIDER LES HÉROS

    INEOS a aidé le nouveau centre de réadaptation du Royaume-Uni, le Defence and Medical Rehabilitation Centre destiné aux soldats britanniques blessés, à ouvrir un nouvel établissement en remplacement de l’ancien centre de réadaptation du ministère de la Défense (MOD) à Headley Court, dans le Surrey.

    Désormais, l’aile d’INEOS destinée aux prothèses est synonyme d’espoir pour les militaires, hommes et femmes, ayant perdu un ou plusieurs membres.

    L’aile des prothèses d’INEOS du Defence Medical Rehabilitation Centre, dans le Nottinghamshire, est un lieu de refuge et d’espoir pour les militaires, hommes et femmes, ayant perdu un ou plusieurs membres. Car ceux qui y travaillent savent à quel point se remettre d’une blessure est dur et éprouvant.

    Dave Wilkinson et Craig Tait font partie des patients recevant un traitement régulier.

    « L’impact sur ma vie a été immense » explique Dave.

    « J’ai retrouvé mon indépendance, je peux conduire, je travaille, je fais du sport et je peux faire des choses avec mes amis et ma famille. »

    « D’autres choses me sont impossibles, mais me concentrer sur ce que je peux accomplir plutôt que sur ce qui est hors de ma portée m’aide énormément. »

    Il a pris la décision de se faire amputer d’une partie de sa jambe droite huit ans après s’être gravement blessé au pied pendant un entraînement physique en Irlande du Nord.

    Même avec une intervention chirurgicale, la guérison restait lente et terriblement douloureuse.

    « Après l’amputation, je me suis tout de suite senti soulagé » confie-t-il. « La douleur a considérablement diminué et je n’avais plus aussi bien dormi depuis huit ans. »

    Craig, maître-chien spécialisé, était en Afghanistan avec le 1st Military Working Dog Regiment lorsqu’il est tombé dans un ravin, se tordant gravement la cheville.

    « Le sol a cédé sous mon poids, c’est tout » se rappelle-t-il. « J’ai eu de la chance que notre médecin soit juste derrière moi. »

    Au début, il espérait sauver sa jambe, mais lui aussi souffrait de très vives douleurs causées par les lésions nerveuses. La décision fut donc prise d’amputer.

    « Le plus ardu fut de convaincre ma famille » déclaret- il. « Mais maintenant, la douleur n’a plus rien à voir avec l’intensité précédant l’amputation, et je suis plus mobile. »

    Néanmoins, les deux hommes ont eu du mal à accepter d’être démobilisés pour raisons médicales.

    « L’armée me manque presque tous les jours » admet Craig.

    Andy Reid, lui aussi démobilisé pour raisons de santé, a perdu ses deux jambes et son bras droit après avoir marché sur une mine terrestre en Afghanistan, en octobre 2009.

    Il est aujourd’hui un ambassadeur passionné du Defence Medical Rehabilitation Centre.

    « Mon expérience m’a appris à quel point il est important d’avoir les bons établissements, ainsi que le savoir-faire adapté pour aider les personnes tout au long de la réadaptation » dit-il.

    En mai 2019, il rencontre Sir Jim Ratcliffe après le don de £25,3 millions d’INEOS pour la nouvelle aile des prothèses, afin d’aider les personnes ayant été amputées à obtenir le meilleur traitement et le meilleur soutien possibles.

    « L’aile des prothèses d’INEOS a été spécifiquement conçue pour aider le patient à quitter son fauteuil roulant, à retrouver des jambes et à marcher » explique-t-il.


    SUR LE CHEMIN DE LA VICTOIRE

    L’ÊTRE HUMAIN N’A PAS DE LIMITES.

    Eliud souhaitait inspirer chacun à faire tomber ses propres barrières mentales et à croire que l’impossible est possible.

    Le nom d’Eliud Kipchoge est entré dans l’histoire lorsqu’il a foulé les rues de Vienne le 12 octobre 2019 et est devenu le premier être humain au monde à courir un marathon en moins de deux heures. Mais en coulisses, des centaines de personnes ont uni leurs forces, menées par Sir Dave Brailsford, tête pensante de l’équipe de cyclisme INEOS Grenadiers. Et Eliud en sera éternellement reconnaissant.

    « Les 100 % que j’ai donnés ne représentent rien par rapport à 1 % de toute l’équipe » affirme-t-il.

    En 2017, le Kényan de 34 ans avait manqué de peu de faire tomber la barrière des deux heures à Monza, en Italie.

    Il savait, dans son coeur et dans sa tête, que c’était possible. Il lui fallait seulement en convaincre les autres.

    Chez INEOS, une entreprise friande de défis, il a trouvé le compagnon de course idéal.

    « C’était un défi absolument magnifique, parce qu’il ne semblait pas humainement possible » déclare Sir Jim Ratcliffe, président d’INEOS, qui a lui-même participé à plus de 30 marathons. « Lorsqu’il a franchi la ligne d’arrivée, nous pleurions tous. L’émotion nous a submergés. »

    Mais l’INEOS 1:59 Challenge n’a pas seulement permis d’écrire un nouveau chapitre de l’aventure humaine.

    Le travail de l’équipe de performance INEOS 1:59, qui soutenait Eliud, a aussi créé une toute nouvelle manière de courir un marathon.

    L’un des éléments centraux fut la formation extraordinaire des 41 meneurs d’allure de premier ordre dont la tâche principale consistait à protéger Eliud du vent.

    « Personne n’avait jamais fait ça » révèle Dave.

    « Les coureurs n’avaient encore jamais adopté cette formation. »

    Tous les 5 km, une nouvelle équipe de meneurs d’allure prenait le relais, car aucun athlète au monde ne peut suivre le rythme d’Eliud sans faire de pause.

    C’est une voiture électrique qui déterminait l’allure, équipée d’un laser projetant un motif au sol pour que les coureurs puissent maintenir la formation.

    Mais l’équipe de soutien appuyée par INEOS comptait aussi des scientifiques, des chercheurs et des nutritionnistes s’assurant que tout, de la météo à l’heure du dernier repas d’Eliud, s’aligne parfaitement.

    « Ce fut un événement soigneusement géré et organisé » indique Jim. « Et le jour J, nous avons coché toutes les cases. »

    L’équipe n’a rien laissé au hasard dans ses efforts pour aider Eliud à atteindre son objectif.

    Et quand il a franchi la ligne d’arrivée après 1:59:40, Grace, son épouse, était là pour le serrer dans ses bras.

    C’était la première fois qu’elle le voyait pendant une course.

    5 minutes de lecture Numéro 25
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    Les femmes au travail

    L’INDUSTRIE chimique est un milieu traditionnellement masculin. Mais les choses sont en train de changer. Et les femmes qui travaillent dans le secteur depuis plusieurs dizaines d’années sont bien placées pour le confirmer. « Quand j’ai débuté ma carrière il y a 30 ans, j'acceptais beaucoup de choses comme « normales », simplement parce qu’il n’existait pas d’autre modèle », explique Kathryn Shuler, directrice générale de la Fondation INEOS ICAN. « Mais à présent, quand j’y repense, c’était tout sauf normal, et la façon dont on traitait les femmes était inacceptable. »

    Aujourd’hui, grâce à des efforts soutenus pour recruter plus de femmes, le nombre de femmes ingénieurs en chimie employées par INEOS n’a jamais été aussi élevé.

    « L’industrie chimique est encore dominée par les hommes, mais les choses sont en train de changer, ce qui est très positif », affirme Sharon Todd, PDG de la SCI (Society of Chemical Industry), un pôle d’innovation mondial fondé pour créer plus de passerelles entre la recherche scientifique et l’industrie, et mieux répondre aux besoins concrets de la société.

    « Le secteur a simplement besoin de changer plus vite. »

    INEOS fait tout son possible pour combler le fossé hommes-femmes, mais sait aussi qu’il y a encore beaucoup de travail à faire.

    Il y a quelques dizaines d’années, entrer dans un monde où très peu de femmes avaient déjà travaillé n’était pas sans difficulté.

    Anja Hilden, qui travaille pour INEOS à Cologne en Allemagne, se souvient qu'elle était souvent la seule femme de son service lorsqu’elle est devenue ingénieur en chimie il y a près de 30 ans.

    « Ce qui était difficile, c’est que je n’avais aucun modèle féminin pour me donner l’exemple à suivre », explique-t-elle.

    Les femmes devaient aussi surmonter des obstacles supplémentaires si elles décidaient de fonder une famille, parce que tout le monde partait du principe que ce serait principalement elles qui s’occuperaient de l’enfant.

    « Le problème ne concerne pas seulement INEOS », déclare Anne-Gret Iturriaga Abarzua, directrice de la communication à INEOS Cologne.

    « C’est toute la société qui doit changer. »

    Quantaze Watts, directeur mondial des talents pour INEOS Styrolution, pense que les stéréotypes sont encore enracinés dans l’inconscient collectif.

    « C’est comme quand on est enfant ! Si une petite fille veut un camion dans un magasin de jouets, combien de fois lui répondra-t-on que les camions, c’est pour les garçons ? », dit-il.

    « Nous devons aller vers toutes ces petites filles et leur dire que si c’est ce qu’elles ont envie de faire, elles peuvent le faire : l’ingénierie n'est pas réservée aux hommes. »

    La professeure Petra Skiebe-Corrette, directrice de NatLab, un laboratoire scientifique informel de la Freie Universität Berlin, pense que le problème commence dès qu’un enfant prend conscience
    de son identité sexuelle.

    « Il est important d’offrir aux filles une véritable expérience en STIM avant même qu’elles n’intègrent tous les stéréotypes liés au sexe, pour leur montrer qu'elles en sont capables et qu'elles peuvent y prendre plaisir », explique-t-elle.

    Depuis plus de 14 ans, INEOS participe à un programme allemand baptisé TuWas! L’entreprise est convaincue que promouvoir les sciences à l’école est essentiel pour éveiller l’intérêt des enfants – des garçons comme des filles – dans les carrières STIM. « De toutes les entreprises qui participent au projet TuWas! – et je crois qu’il y en a plus de 80 – INEOS est celle qui soutient le plus grand nombre d’écoles », ajoute Petra.

    Sharon, diplômée en chimie de l’université de Southampton en 1988, pense aussi que la diversité du personnel est un véritable atout.

    « Nos fondateurs étaient créatifs, inventifs et valorisaient la diversité », affirme-t-il. « Ils avaient compris que la diversité jouait un rôle important pour l’innovation. »

    Selon elle, le secteur tout entier a un problème d’image et ne sait pas se vendre auprès des jeunes gens, qu’ils soient hommes ou femmes.

    « Le secteur doit montrer qu’il offre aux jeunes gens l’opportunité unique de contribuer à la société et au changement positif grâce à l’innovation, dans un environnement de travail où les jeunes scientifiques et ingénieurs peuvent non seulement utiliser leurs compétences, mais aussi mener une carrière réellement gratifiante », ajoute-t-elle.

    À ses yeux, c’est un challenge d’importance capitale.

    « Nous avons besoin de ce flux de diversité », explique-t-elle. « Nous avons besoin de diversité à tous les niveaux : chez nos nouvelles recrues, aux échelons hiérarchiques intermédiaires et chez nos équipes dirigeantes. »

    Selon elle, les individus aux origines et parcours variés peuvent initier la nouvelle vague d’innovations scientifiques dont nous avons besoin pour relever les grands défis sociétaux du changement climatique et de la santé mondiale.

    « Les profits sont une chose, mais le secteur a aussi un vrai rôle d’intérêt général à jouer », dit-elle avant d’ajouter : « Si nous promouvions la diversité des opportunités d’emploi, la richesse des expériences que le secteur peut offrir, et sa capacité à influencer le changement positif, je pense que plus de femmes viendraient frapper à la porte. »

    LES femmes ont peut-être dominé les Grammy Awards de 1971, mais ailleurs, les opportunités restaient rares pour les Américaines – et plus particulièrement pour celles qui souhaitaient faire carrière dans des professions traditionnellement masculines. Kathryn Shuler en a gardé une conscience aiguë tout au long de sa scolarité.

    Même ses parents voulaient la dissuader de suivre un parcours scientifique. Les métiers techniques s’adressaient aux garçons. Pas aux filles.

    Pour apaiser ses parents, elle décida de faire des études de commerce à l’université. Mais l’attrait de la science était trop fort, et elle finit par changer de majeure pour étudier la chimie.

    Elle espérait aussi que la société américaine changerait après l’adoption de la loi Title IX en 1972, texte historique sur les droits civils interdisant la discrimination sexuelle dans les écoles et l’enseignement supérieur.

    « Avant l’adoption de cette loi, les universités étaient libres de refuser l’inscription des filles à certains cours », explique-t-elle.

    « On pouvait donc arbitrairement empêcher les femmes d’étudier l’ingénierie ou de suivre des cursus scientifiques. On supposait généralement qu’elles n’allaient à l’université que pour trouver un mari, et que si elles s'inscrivaient à des cours scientifiques ou techniques, c’était simplement pour mettre le grappin sur un homme à l’avenir prometteur. » Mais en dépit des changements législatifs, les attitudes n’évoluaient pas beaucoup.

    « Les femmes qui s’intéressaient aux sciences ou à l’ingénierie ne recevaient aucun encouragement », poursuit-elle.

    « Quand le professeur nous donnait du travail de groupe, mes camarades masculins préféraient ignorer mes idées, et parfois, ils se réunissaient même sans moi. »

    Mais Kathryn était bien décidée à terminer ses études, et en 1984, elle quitta l’université de Pittsburgh avec un diplôme de biochimie en poche.

    Elle fut d’abord embauchée par le petit laboratoire d’analyses d’une entreprise japonaise, où elle découvrit plus tard que les hommes touchaient 0,50 $ de plus par heure que les femmes.

    « À l’époque, c’était l’équivalent des mensualités à payer pour l’achat d'une voiture », se souvient-elle.

    Un an plus tard, elle travaillait comme laborantine dans le centre de recherches d’une entreprise métallurgique nationale, où elle était responsable de matériel d’analyse spécialisé.

    « J’étais très fière du travail que je faisais », confie-t-elle.

    Pour faire son travail, elle avait besoin d’un ensemble d’instruments spécialisés, qui n’arrêtaient pas de disparaître.

    « Un collègue m’a dit qu’il les avait prêtés à quelqu’un d’autre, mais qu’il ne se souvenait plus à qui », poursuit-elle. « J’en suis arrivée au point où je ne pouvais plus faire mon travail, parce que je n’avais plus d’instruments. »

    Heureusement, son patron s'est montré compréhensif, a remplacé les instruments, et a donné à Kathryn un endroit où les ranger sous clé.

    Elle se souvient avoir ressenti beaucoup de frustration à l’époque, mais aujourd’hui, elle comprend mieux où son collègue voulait en venir.

    « C’était juste un moyen très passif-agressif de me dire que je n'avais rien à faire ici ».

    En dépit de l’atmosphère négative dans laquelle elle baignait, elle n’a jamais envisagé de démissionner.

    « D’autres femmes partaient parce qu’elles n’étaient pas prêtes à faire face à cette résistance », se rappelle Kathryn. « Mais je n’ai jamais songé à baisser les bras, parce que j’aimais trop mon travail. »

    Par la suite, elle a co-inventé plusieurs brevets et a commencé à étudier pour un Master financé par l’entreprise, bien qu’on lui ait clairement signifié qu’elle ne serait jamais promue au rang de scientifique même si elle obtenait son diplôme.

    Au final, elle décida de partir et trouva un nouveau poste de chimiste chez un petit fabricant d’équipement d’analyse.

    « Nous étions en 1989, et c’était le premier endroit où on me traitait enfin avec le même respect que mes collègues masculins », dit-elle. Deux ans plus tard, elle déménageait à Houston et devenait chimiste chez Solvay.

    À l’époque, elle ne se rendait pas compte que ses idées et ses capacités étaient plus agressivement et plus fréquemment remises en cause que celles de ses collègues masculins. Elle pensait qu’il lui suffisait de faire du bon travail pour qu’on la traite comme une égale. Mais l’égalité n’était pas incluse dans les plans initiaux du bâtiment !

    « Si j'avais besoin d’aller aux toilettes, je devais sortir et aller jusqu’au bâtiment administratif, où se trouvaient les seules toilettes pour femmes », explique Kathryn.

    « Il me fallait marcher presque 10 minutes. » Heureusement, quand de plus en plus de femmes ont commencé à rejoindre l’entreprise, la direction a pris les devants, et une partie des toilettes pour hommes a été réattribuée aux femmes.

    « Mais certains ont vu cela d’un mauvais œil », dit-elle.

    Kathryn a ensuite rejoint le groupe Développement des produits et services techniques (TS&D).

    « À part moi, il n’y avait qu’une seule autre femme dans le service ».

    Pourtant, après quelques années, elle s’est retrouvée à la tête du groupe TS&D pour le polypropylène.

    Après l'acquisition des actifs de Solvay à Houston par BP en 2001, Kathryn a été mutée au centre de recherches de BP près de Chicago. Elle n’est ensuite retournée à Houston que lorsqu’INEOS a racheté la plupart des actifs chimiques de BP en 2005. Aujourd’hui, elle se sent épanouie à son poste chez INEOS, qui lui a donné toute l’autonomie dont elle avait besoin pour faire une vraie différence, année après année.

    « Au fil du temps, j’ai observé un changement d’attitude majeur dans le secteur », déclare-t-elle. « Certains des problèmes que les femmes rencontraient quand j’ai commencé ma carrière appartiennent désormais au passé. Tout n'est pas encore parfait, mais nous avons vraiment fait beaucoup de progrès. »

    Ce que Kathryn apprécie plus que tout aujourd’hui, c’est de voir des hommes et des femmes travailler ensemble – et en harmonie – à des postes d'ingénieurs ou d’opérateurs techniques.

    « Les hommes et les femmes sont désormais sur un pied d’égalité qui n'existait pas auparavant », dit-elle.
    Mais selon Kathryn, ce qui a vraiment changé la donne, c’est l’engagement d’INEOS pour la diversité.

    « C’est une approche qui est parfois mal interprétée », dit-elle. « Certains pensent qu’il s’agit d’une simple façade, mais les implications sont beaucoup plus profondes.

    Si vous embauchez des gens aux parcours différents, qui ne portent pas le même regard sur le monde et la vie, vous vous entourez d’un personnel aux idées plus riches et plus variées pour résoudre les problèmes. »

    Et selon Kathryn, c'est cela, le vrai pouvoir de la diversité.

    « Nous avons besoin de cette diversité de pensée », dit-elle. « Nous avons besoin de gens qui ont l’air différents et qui pensent différemment. La diversité devrait être cultivée sur le lieu de travail parce que c’est un véritable atout. »

    La composition de sa propre équipe reflète parfaitement cette approche.

    Elle travaille avec un ancien enseignant, un scientifique de l’effort, un concepteur graphique et un expert en RP.

    « Aucun d’entre eux ne vient du monde de l’entreprise, mais ce sont des gens fabuleux, aux compétences très spécialisées », dit-elle. Malgré cette évolution positive, Kathryn est convaincue que certaines choses ne changeront vraiment que lorsque les gens prendront conscience de leurs propres préjugés.

    « Nous portons tous un regard différent sur le monde qui nous entoure », déclare-t-elle. « Mais nous devons nous assurer que nous ne jugeons pas et ne limitons pas les autres de façon injuste, du fait de nos préjugés.

    Nous devons considérer chaque personne comme un individu.

    « Il y a encore du travail à faire, mais nous avons déjà fait beaucoup de progrès, et je sais que les futures générations continueront d’avancer dans la bonne direction. » 

    AUJOURD’HUI, Stacy Putman a une lourde responsabilité : elle développe les leaders de demain pour les entreprises américaines d’INEOS. L’avenir professionnel de plus de 300 personnes est entre ses mains.

    « C’est le poste le plus gratifiant que j'ai jamais occupé », confie-t-elle. « J’aide tous ces gens à acquérir les compétences qui leur permettront de diriger avec brio à l’avenir. » Et si elle sait à quel point il est important d’aider, de guider et de soutenir les employés, c’est parce que c’est précisément ce qui lui manquait quand elle a débuté sa propre carrière, il y a 40 ans. À l’époque, elle était entrée dans un monde exclusivement masculin.

    « J’avais étudié la chimie à l’école et j’adorais cette matière », explique-t-elle.

    « C’était un peu comme un mélange de formules magiques et de recettes de cuisine. » Mais après avoir obtenu une place à l’université des sciences et techniques du Texas, un conseiller d’orientation l’a prise à part.

    « Trouve-toi un mari rapidement, puis tu pourras choisir un cursus plus facile. Sinon tu peux aussi laisser tomber tout de suite »,
    lui a-t-il dit.

    « C’était tellement démoralisant.

    Nous étions au début des années 80, pas au milieu des années 40 ! », explique-t-elle. Si elle a effectivement rencontré son mari sur les bancs de la fac, elle n’a pas pour autant changé de cursus, et une fois son diplôme en poche, elle est entrée dans le monde du travail. Mais le chemin n’a pas été facile pour elle.

    « L’opinion générale, c’était : si tu n’aimes pas la façon dont on te traite, tu n’as qu’à partir », déclare-t-elle. « Il n’y avait pas d'autre choix. Si une femme arrivait à tenir le coup, peut-être aurait-elle enfin accès à de vraies opportunités. Ou peut-être pas. Les notions de communauté ou de networking n'existaient pas vraiment au travail, et les seuls réseaux de contacts étaient exclusivement masculins. » Stacy explique qu’on lui faisait systématiquement comprendre qu’en choisissant de travailler, « elle prenait la place d’un homme ».

    « À l’époque, nous acceptions beaucoup de choses que nous ne tolérerions certainement pas aujourd’hui », ajoute-t-elle.

    Il y a quelques années, sa carrière a pris un tour imprévu – et particulièrement réjouissant –lorsque le comité de direction d’INEOS O&P lui a demandé de prendre la tête d’une usine de polypropylène en Californie. Cette promotion impliquait un déménagement à « On m’invitait à passer aux commandes et à définir l'avenir de cette usine, à ma propre façon », poursuit-elle.

    Personne ne me demandait de suivre docilement l'exemple de mes prédécesseurs masculins. » presque 3 000 km de chez elle.

    « J’étais ravie qu’on m’offre une telle opportunité, même si elle représentait aussi un vrai challenge », confie-t-elle. « J’ai dit à mon responsable que j'avais déjà beaucoup appris en observant les directeurs d’autres sites. » Mais ce n'est pas ce qu’il voulait entendre.

    Il ne voulait pas qu’elle se contente d’imiter ses homologues masculins. Il voulait qu’elle forge sa propre voie. Qu’elle soit elle-même.

    « On m’invitait à passer aux commandes et à définir l'avenir de cette usine, à ma propre façon », poursuit-elle. « Personne ne me demandait de suivre docilement l'exemple de mes prédécesseurs masculins. »

    Elle s’est donc envolée pour la Californie.

    « C’était une expérience entièrement nouvelle pour moi », explique-t-elle. « Je prenais mes propres décisions et je dirigeais toute une équipe qui transmettait ensuite nos recommandations. Jamais je n'avais fait un travail aussi gratifiant de toute ma carrière. »

    Et selon Stacy, c’est grâce à l’équipe dirigeante d’INEOS.

    « Depuis quelque temps déjà, la direction a vraiment pris conscience de l’importance de la diversité au sein du personnel et du management », déclare-t-elle. « Et je pense que nous commençons tous à en récolter les fruits, quel que soit le site ou le poste occupé. »

    Mais elle pense que les femmes passent encore à côté de certaines opportunités parce qu’elles manquent simplement de confiance.

    « Ce n’est pas parce que vous n’avez encore jamais vu une femme à tel ou tel poste chez INEOS que vous ne devriez pas poser votre candidature ! », dit-elle.

    « Depuis le début de ma carrière, à chaque nouveau poste que j’ai obtenu, j’ai toujours remplacé un homme. Les femmes (et les hommes aussi d’ailleurs !) ne devraient jamais s’interdire une opportunité professionnelle parce qu’elles ne ressemblent pas à la dernière personne en poste. »

    « Alors, est-ce qu’une femme peut vraiment devenir responsable de maintenance ? Directrice commerciale ? Ou chef de brigade incendie ? Tout cela est déjà en train de se produire dans notre secteur aujourd’hui.

    Mais tant que ces femmes resteront l'exception qui confirme la règle, la société continuera de remettre en question les aptitudes des femmes pour certains postes. Alors, continuons sur la bonne voie, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de règle tacite. » 

    LES femmes étaient encore minoritaires lorsque Cassie Bradley s’est inscrite en licence d’ingénierie chimique à l’université d’Urbana-Champaign, dans l’Illinois, en 2012. Même si elle avait tout le soutien de ses amis et de sa famille, quand elle parlait de ses études, beaucoup de gens réagissaient avec surprise.

    « C’était plus ou moins la réaction par défaut », se souvient Cassie. « Et quand j’y repense, l’effet était plutôt négatif pour moi, parce que cela me donnait l’impression de ne pas être à ma place. » Mais depuis 2015, elle travaille pour INEOS, où son expérience est très positive.

    « INEOS est une excellente entreprise pour les femmes », déclare-t-elle.

    Mais elle pense qu’INEOS pourrait faire encore mieux, en dialoguant plus activement avec les groupes de femmes qui se sont maintenant créés dans l’entreprise.

    « INEOS a beaucoup à apprendre de l'expérience de ces femmes, qui pourraient aider l’entreprise à comprendre pourquoi les postes de haute direction sont encore essentiellement masculins, et plus important encore, à identifier les mesures à prendre pour combler le fossé », explique-t-elle.

    Cassie, qui travaillait initialement comme ingénieur de production dans l’usine de polystyrène de Channahon, a lancé Lean Into Success, un groupe de networking féminin chez INEOS Styrolution.

    Le groupe INEOS compte aujourd’hui plusieurs initiatives similaires.

    « Il est important que les femmes puissent faire partie de ce type d’organisations, qui leur permettent d’apprendre les unes des autres, et de trouver des mentors », déclare-t-elle.

    « Même si, au final, nous représentons encore une minorité, nous pouvons créer une vraie communauté et cultiver un précieux sentiment d’appartenance au sein de l’entreprise. »

    Selon Cassie, l’une des raisons pour lesquelles les femmes sont encore peu nombreuses dans la haute direction est le manque de visibilité.

    « Comme les femmes ne voient pas d’autres femmes dans ces rôles, elles ont du mal à s’imaginer à de tels postes, et ne poursuivent pas ces opportunités », explique-t-elle.

    Elle pense que les femmes pourraient s’entraider en apprenant à sortir de leur zone de confort et en prouvant qu’elles ont les aptitudes requises pour diriger.

    « Comme on donne rarement aux femmes le bénéfice du doute, il faut souvent qu’elles en fassent plus, plus tôt dans leur carrière, pour qu’on les considère comme de futures leaders », ajoute-t-elle.

    Mais Cassie, qui est aujourd’hui directrice commerciale du développement durable pour INEOS Styrolution, est optimiste pour l'avenir d’INEOS, et pour les femmes qui y travaillent. « Traditionnellement, les attentes ne sont pas les mêmes pour les hommes et les femmes, sur le lieu de travail comme à la maison », dit-elle. « Beaucoup de femmes ont un second emploi à temps plein à la maison, parce que ce sont elles qui font tout, mais les répercussions sont lourdes pour leur énergie physique et mentale.

    Heureusement, les choses sont en train de changer. Les hommes aussi veulent un meilleuréquilibre vie/travail. Nous voulons tous mener une vie épanouie, au travail comme à la maison. »

    FRAN Millar admet volontiers qu’autrefois, elle était autoritaire, brusque et agressive au travail. Elle pensait que c’était le seul moyen de fonctionner dans des environnements essentiellement masculins. « Avant, je fonçais simplement tête baissée », confie-t-elle. « Mais j’étais comme un éléphant dans un magasin de porcelaine : je détruisais tout et tout le monde sur mon passage. » Aujourd’hui, elle est PDG d’INEOS Belstaff et remercie tous ceux qui l’ont aidée à améliorer ses compétences en leadership, au début de sa carrière.

    « Ils m’ont aidée à redresser la barre », explique-t-elle. « J’ai eu beaucoup de chance. Ils m’ont montré comment agir et interagir plus habilement avec les gens, sans pour autant renier mes principes ou mon identité. »

    Fran a quitté l’école à 18 ans parce qu'elle ne voulait pas aller à l’université.

    Elle a d’abord travaillé comme assistante personnelle pour Anthony Boucher et Peter Worth, deux hommes d’affaires du secteur de l’événementiel et du sport, qui représentaient des athlètes d’élite tels que Björn Borg. Lorsque David, le frère de Fran, a remporté le maillot jaune dès la première étape de son premier Tour de France, Anthony a suggéré à Fran de devenir manager pour son frère.

    « Pour être honnête, j’étais plutôt lamentable comme assistante personnelle, mais Anthony pensait que j’avais exactement le profil qu’il fallait pour la gestion de talents », explique-t-elle.

    Elle a donc lancé sa propre agence de gestion de talents et d’événementiel, FACE Partnership.

    À peine deux ans plus tard, elle représentait déjà les plus grands cyclistes britanniques, y compris son frère, Mark Cavendish et Geraint Thomas.

    En 2003, elle est tombée sur un nouveau concept, qui proposait d’organiser un grand événement de cyclisme sur piste, réunissant les meilleurs cyclistes internationaux dans l’unique vélodrome britannique aux normes internationales, un samedi soir et dans un nouveau format intégrant des concerts et des divertissements au centre du circuit.

    « Tout le monde nous a dit que ce serait un flop, mais au final, le début de l’événement a dû être retardé, parce que la file d’attente à l’entrée était si longue que la sécurité n’arrivait pas à faire rentrer tous les spectateurs dans le vélodrome ! », poursuit-elle.

    Revolution est vite devenu l’un des événements de cyclisme sur piste les plus populaires du Royaume-Uni, à une époque où le cyclisme britannique connaissait un succès sans précédent, l’équipe piste dominant toutes les compétitions internationales.

    Sous l’égide de Dave Brailsford, le solide programme national produisait des athlètes d’élite dans toutes les disciplines du sport.

    En 2007, alors que le Tour de France partait de Londres, avec cinq cyclistes britanniques dans cinq équipes différentes, le moment de former une équipe britannique était clairement venu.

    Dave a fait appel à Fran pour ce nouveau projet, et après 18 mois de travail, Team Sky voyait le jour.

    Fran, qui avait pris en charge les activités de gestion de projet alors que Dave consacrait toute son attention aux Jeux olympiques de Pékin, a joué un rôle crucial pour mettre la nouvelle équipe cycliste sur pied.

    « Nous travaillions 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et faisions tout notre possible pour assurer le succès de cette grande entreprise », se souvient-elle.

    En seulement dix ans d'existence, Team Sky a remporté six Tours, avec quatre cyclistes différents.

    Quand Sky a décidé de se retirer du cyclisme, INEOS et Sir Jim Ratcliffe sont immédiatement passés à l’action pour reprendre les commandes de l’équipe, rebaptisée Team INEOS en mai 2019.

    INEOS a ensuite demandé à Dave et Fran de développer le concept du Challenge INEOS 1:59, de gérer tout le projet, puis d’organiser l’événement.

    « On nous demandait de faire ce que personne n'avait encore jamais été capable de faire », explique-t-elle.

    « La tâche était vraiment considérable. Mais cet exploit n’aurait jamais été possible sans Jim et sans INEOS. »

    Et c’est cet esprit INEOS – la conviction que rien n’est impossible – que Fran admire plus que tout.

    « Je crois en l’entreprise et en ses valeurs : la façon positive dont elle traite les gens et dont elle exerce ses activités », ajoute-t-elle.

    Peu après le marathon historique d’Eliud Kipchoge à Vienne, Fran s’est vu proposer un nouveau défi : devenir PDG de Belstaff, l’entreprise de mode d’INEOS.

    Sa vie entière a changé en seulement cinq jours : laissant Manchester derrière elle, elle est partie pour Londres et son nouveau poste à la tête de Belstaff.

    En dépit de sa brillante carrière, Fran sait que de nombreuses femmes, de nombreuses personnes de couleur, et de nombreuses personnes handicapées font encore face à des obstacles sur le plan professionnel.

    « Je n’ai reçu que des encouragements depuis que j’ai rejoint INEOS », déclare-t-elle.

    « Chez INEOS, homme ou femme, ça n’a pas vraiment d’importance. »

    Mais elle met un point d’honneur à aider là où elle peut.

    « Chez Belstaff, nous avons créé un panel de diversité, et veiller à l’équité est important quand on occupe un poste de direction », affirme-t-elle.

    « Mais recruter plus de femmes et plus de personnes de couleur pour créer une vraie diversité dans les entreprises commence beaucoup plus bas en aval.

    « C'est comme dans le sport. Vous n’aurez pas d’athlètes performants dans un sport particulier si vous ne les développez pas alors qu'ils sont encore débutants. » 

    ANUPRIYA Gupta vient d’une famille d'ingénieurs en chimie. Son père était ingénieur en chimie, son grand-père aussi, et tous deux ont soutenu son choix lorsqu’elle décide de marcher dans leurs pas. Anupriya travaille maintenant depuis trois chez INEOS O&P à Chocolate Bayou au Texas, dans un milieu essentiellement masculin.

    « Comme j’étais fréquemment la seule femme dans la pièce, je ne savais pas toujours quoi faire », dit-elle. « J’hésitais à faire entendre ma voix. J’avais peur que mes idées soient rejetées parce que j’avais une perspective différente.

    « En même temps, je me disais qu’il n’y avait qu’une seule façon de le savoir : prendre mon courage à deux mains, et me lancer. »

    Et c’est exactement ce qu’elle a fait, demandant d’abord à ses collègues d’apprendre à prononcer son nom correctement, au lieu de lui donner un surnom. « Mon nom est mon identité »,explique-t-elle. « C’est la personne que je suis. Si vous changez mon nom, vous changez mon identité. »

    En tant qu'ingénieur des processus, elle est responsable de la performance quotidienne de l’usine et de l'efficacité des opérations.

    « Il est arrivé qu’on me regarde bizarrement », dit-elle. « Mais la réaction négative que certaines de mes idées ont reçue a fait de moi un meilleur ingénieur. »

    Au cours des dernières années, elle a constaté que les attitudes commençaient à évoluer chez INEOS.

    « La transition est bien amorcée », déclare-t-elle. « INEOS avance vraiment dans la bonne direction en termes de diversité sur le lieu de travail. »

    Selon Anupriya, la diversité du personnel est un atout considérable.

    « Nous avons besoin de gens capables de regarder le même problème depuis différentes perspectives », explique-t-elle.

    « Si ce n’est pas le cas, et que tout le monde a la même approche, comment pourrons-nous innover et révolutionner le secteur ? » Anupriya a récemment participé à un salon de l’emploi avec une équipe d’ingénieurs d’INEOS, événement qu’elle a trouvé très encourageant.

    « Nous avons vraiment fait passer un message important, car l’équipe se composait principalement de femmes. »

    ON dit souvent que lorsqu’une femme veut réussir dans un secteur largement dominé par les hommes, l'assurance est aussi importante que les compétences. Et Gabriela de Gouveial, qui a rejoint INEOS Styrolution en Suisse en mai 2022, le confirme.

    « Dans ma carrière, j’ai parfois été victime de préjugés, en dehors de l’entreprise », confie-t-il. « Mais j’ai appris que pour bien gérer ces situations, il fallait garder confiance en soi. » Le problème est que, comparées aux hommes, les femmes manquent souvent d’assurance. Gabriela, qui est responsable commerciale des produits, gère l’offre et la demande pour toute une gamme de produits plastiques.

    En plus de fixer les prix et d’analyser le marché, elle joue le rôle d’intermédiaire entre l’équipe de vente et l’équipe supply chain. Elle trouve parfois difficile de travailler dans un milieu essentiellement masculin, mais ne tarit pas d’éloges sur l’approche d’INEOS envers les femmes sur le lieu de travail.

    « Les femmes sont généralement bien reçues, et on les encourage à s’améliorer et à se développer », déclare-t-elle.

    Elle espère cependant que plus de femmes chercheront à faire carrière dans l’industrie chimique.

    « Si de plus en plus de femmes choisissent cette filière et brisent les stéréotypes, elles seront de mieux en mieux acceptées dans le secteur », conclut-elle. 

    « Elle trouve parfois difficile de travailler dans un secteur essentiellement masculin, mais ne tarit pas d’éloges sur l’approche d’INEOS envers les femmes
    sur le lieu de travail. »

    LUCY Ineson avait toujours aimé les sciences à l’école, et pourtant, elle est devenue coiffeuse. Pendant deux ans, elle a appris le métier, mais le cœur n’y était pas. Elle avait besoin d’un défi un peu plus stimulant. Sans aucune certitude, elle est retournée à l’école pour étudier les maths, la chimie et la biologie à Wyke College, dans l’est du Yorkshire, au Royaume-Uni – et à peine un an plus tard, elle entrait en apprentissage comme opératrice de ligne au parc chimique Saltend d’INEOS Acetyls.

    « L’apprentissage m’a aidée à me faire une idée plus claire de l’industrie chimique », explique-t-elle. « J’ai beaucoup appris sur la communication, le travail d’équipe et la sécurité. »

    À 22 ans, elle est maintenant technicienne à temps plein dans l’usine.

    Son rôle consiste à surveiller l’usine, avec ses collègues, pour assurer la conformité des opérations aux stricts paramètres et consignes en vigueur.

    Le parc Saltend d’INEOS Acetyls est le plus grand fabricant européen d’acide acétique, d’anhydride acétique
    et d’acétate d'éthyle. Ces substances chimiques sont utilisées dans de nombreux produits de consommation courante, tels que la lessive, le paracétamol, la peinture ou le dissolvant pour vernis à ongles.

    L’usine de Hull emploie beaucoup d’opérateurs, mais peu d'opératrices.

    « J’étais un peu nerveuse à l’idée de travailler dans un environnement essentiellement masculin, mais dès que j’ai une question, mes collègues sont toujours prêts à m’aider », explique-t-elle. « L’atmosphère est fantastique et j’adore travailler ici. » 

    LISA Wiedenhaus travaille dans un milieu essentiellement masculin, et cela ne lui pose pas le moindre problème. Pourquoi ? Parce que chez INEOS, le fait que Lisa est une femme est sans importance. Tout le monde est traité avec le même respect. 

    « Parfois, je m’aperçois que je suis la seule femme dans la salle de réunion, mais personne ne me le fait sentir », dit-elle. « Personne n’y attache d’importance. Homme ou femme, tout le monde a accès aux mêmes opportunités, est écouté, apprécié et pris au sérieux. » Lisa a officiellement rejoint INEOS en octobre 2016, après avoir décroché son diplôme à l’Université européenne de sciences appliquées de Brühl, en Allemagne.

    Mais en réalité, elle travaillait déjà avec l’entreprise depuis trois ans, dans le cadre du programme d’études en alternance auquel elle s’était inscrite dès sa sortie du lycée, à 19 ans.

    « Ce programme m’a permis de travailler tout en faisant mes études », explique-t-elle.

    Aujourd’hui, elle est contrôleuse de la division énergie : elle est chargée d’examiner les résultats mensuels de l’entreprise Énergie de Cologne, et de fournir des analyses au directeur commercial pour l’aider à atteindre les objectifs fixés.

    Elle produit aussi des rapports de gestion qui sont ensuite utilisés pour prendre des décisions financières.

    Elle adore son travail. « Je n’arrive pas à penser à une seule situation ou à un seul un aspect du travail où être une femme pourrait être un désavantage », déclare-t-elle.

    « Même après un congé maternité, la plupart des femmes réintègrent leur poste, ou dans tous les cas,
    un poste très similaire, ce qui leur permet de reprendre facilement le travail. »

    Même si elle se sent confiante et soutenue au travail, avoir l’opportunité d’échanger avec d’autres collègues de sexe féminin reste très précieuse à ses yeux.

    « Nous pouvons partager nos expériences ou parler de nos problèmes. Mais il est tout aussi important de parler de nos victoires et de nos réussites », déclare-t-elle.

    UN CERCLE D’IDÉES LES FEMMES D’INEOS REJOIGNENT LEAN IN, RÉSEAU EN PLEINE CROISSANCE FONDÉ PAR L'ANCIENNE DIRECTRICE DE L’EXPLOITATION DE FACEBOOK

    L’ORGANISATION, fondée par l'ancienne directrice de l’exploitation de Facebook pour soutenir les femmes dans le monde du travail, continue de gagner en popularité. De plus en plus de femmes du monde entier créent aujourd’hui leurs propres Cercles Lean In pour parler des difficultés qu’elles rencontrent, prodiguer et recevoir des conseils, mais aussi célébrer leurs succès.

    « Écouter une autre femme parler des obstacles qu’elle a surmontés est tellement encourageant, et c’est aussi comme cela qu’on trouve de nouvelles idées », explique Cassie Bradley, directrice commerciale du développement durable, qui a elle aussi créé un Cercle Lean In pour ses collègues féminines d’INEOS Styrolution, dans l’Illinois, aux États-Unis. Aujourd’hui, le petit groupe de femmes se réunit fréquemment.

    « Les Cercles Lean In offrent de fantastiques opportunités de mentorat », ajoute-t-elle. « Nous partageons nos expériences, nos idées et notre feed-back, en cas d’échec comme en cas de victoire. »

    Lean In a été fondé par Sheryl Sandberg, diplômée d’Harvard et mère de cinq enfants, qui a quitté son poste de directrice de l’exploitation chez Facebook l’année dernière pour se consacrer à son travail philanthropique.

    En 2010, elle a donné une conférence TED dans laquelle elle exhortait les femmes à croire en elles et en leur propre avenir.

    « Les femmes sous-estiment systématiquement leurs propres aptitudes », affirme-telle. « Un homme qui réussit vous dira qu’il le doit à son propre talent. Mais les femmes vous diront qu'elles doivent leur succès à des facteurs externes, qu’on les a aidées, qu’elles ont eu beaucoup de chance et qu’elles ont travaillé dur. » INEOS Köln, en Allemagne, a aussi récemment créé un Cercle Lean In.

    « J’espère que cette initiative aidera vraiment mes collègues féminines à développer leurs compétences en communication et en leadership, et à défendre leurs besoins », déclare Anja Hilden, qui travaille dans l’industrie chimique depuis plus de 30 ans.

    « Comme j’étais très souvent la seule femme dans le service, je n’avais aucun modèle féminin pour me guider, et je devais constamment m’inventer.» 
    LEANIN.ORG

    20 minutes de lecture Numéro 24
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    Un vent oriental plein de promesses

    INEOS vient de signer quatre accords qui vont redéfinir – et consolider –sa présence en Chine de manière significative.

    Selon Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS, les nouvelles joint-ventures lancées avec l’entreprise publique SINOPEC permettront à INEOS d’affirmer sa présence en Chine « comme jamais auparavant ».

    « Les deux parties regardent vers l’avenir et savent qu’elles ont tout à gagner en collaborant plus étroitement dans divers domaines », déclare-t-il.

    SINOPEC a accepté de vendre à INEOS 50 % des parts de SECCO Petrochemical Company Limited. L’entreprise chinoise est actuellement capable de produire 4,2 millions de tonnes de matériaux bruts indispensables, tels que l’éthylène, le polystyrène et l’acrylonitrile.

    En outre, INEOS et SINOPEC ont décidé de former deux co-entreprises pour augmenter la production
    de polyéthylène haute densité (HDPE) et d’acrylonitrile butadiène styrène (ABS), et répondre à la hausse de la demande très rapide sur le marché national chinois. Dans le cadre de la co-entreprise d’ABS, SINOPEC achètera 50 % des parts de l’usine d’INEOS Styrolution à Ningbo, qui est actuellement en construction et entrera en activité l’année prochaine.

    « INEOS Styrolution, qui a elle aussi démarré sous forme de co-entreprise, a fait beaucoup de chemin depuis ses débuts », explique Steve Harrington, le PDG. « Après plusieurs acquisitions et investissements dans de nouveaux sites de production, lancer une joint-venture avec un partenaire chinois de haut calibre était la prochaine étape qui s’imposait pour la croissance de l’entreprise.

    « Cette collaboration avec SINOPEC assure notre développement continu en Chine, mais cette fois-ci, nous passons en mode turbo ! »

    INEOS Styrolution et SINOPEC prévoient par ailleurs de construire deux usines d’ABS supplémentaires,
    qui utiliseront les technologies sans égales d’INEOS. L’une d’entre elles sera située à Tianjin, où les deux entreprises ont aussi l’intention de construire une nouvelle usine HDPE pour fabriquer du polyéthylène haute densité. À long terme, elles espèrent également construire deux autres usines HDPE supplémentaires.

    INEOS et SINOPEC ont aussi annoncé une nouvelle joint-venture, pour laquelle INEOS achètera 50 % des parts du projet d’éthylène Tianjin Nangang de SINOPEC. À l’heure actuelle, le projet construit un craqueur d’éthane de 1,2 million de tonnes, qui devrait entrer en activité fin 2023, pour approvisionner les usines de Tianjin en aval.

    INEOS et SINOPEC travaillent déjà ensemble depuis plusieurs années.

    « Grâce à cette étroite collaboration, SINOPEC peut accéder, en aval, aux technologies les plus performantes qui soient, tandis qu’INEOS affirme sa présence en Chine, le marché à la croissance la plus rapide du monde », conclut Jim.

    En 2013, INEOS a lancé la construction de la plus grande usine de production d’acétone et de phénol de Chine, après la création d’une co-entreprise avec SINOPEC Yangzi Petrochemical Company.

    Et l’année dernière, INEOS a hérité d’une autre co-entreprise avec SINOPEC, lors de l'acquisition de la division mondiale Hydrocarbures aromatiques et Acétyles de BP, pour 5 milliards de livres sterling. 

    2 minutes de lecture Numéro 24
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    Gaz naturel liquéfié

    INEOS passe la vitesse supérieure pour aider l’Europe à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, combler le déficit laissé par l’abandon du gaz russe, et remédier aux problèmes énergétiques structurels de l’Europe. Le contrat signé avec Sempra, une compagnie d'infrastructure énergétique américaine, nous permettra d’exporter 1,4 million de tonnes par an d’énergie propre, fiable et bon marché pendant 20 ans, dès 2026.

    La décision d’exporter du gaz naturel liquéfié depuis le golfe du Mexique américain – et d’entrer sur le marché mondial du GNL – est une grande première pour INEOS, à l’heure où le secteur de l’énergie est en pleine mutation. « Nous sommes ravis de créer ce partenariat à long terme avec une entreprise qui, comme nous, souhaite assurer la sécurité énergétique du monde entier, tout en privilégiant des sources d’énergie à faible empreinte carbone », déclare Justin Bird, PDG de Sempra Infrastructure, qui développera les terminaux d’exportation.

    Brian Gilvary, président d’INEOS Energy, explique qu’INEOS a aussi l’intention d’entrer en partenariat avec d’autres utilisateurs commerciaux d’énergie européens, pour les aider à accéder aux mêmes sources d’énergie concurrentielles.

    « Nous serons les premiers à opérer de cette manière sur le marché depuis de nombreuses années », ajoute-t-il. Même si INEOS n'a encore jamais transporté de GNL, l’entreprise exporte déjà de l’éthane liquéfié américain vers l’Europe à des prix concurrentiels depuis 2015.

    Selon David Bucknall, PDG d’INEOS Energy, Sempra possède une expertise considérable en construction et en exploitation d’infrastructures GNL, et l’entreprise américaine partage la vision d’INEOS.

    « Cet accord est très important pour notre stratégie », déclare-t-il.

    Le GNL sera livré franco à bord, soit depuis le site de traitement et d'exportation de GNL dont la construction est proposée à Jefferson County, au Texas, soit depuis le projet GNL Cameron Phase 2 à Hackberry, en Louisiane.

    Quoiqu’il en soit, INEOS maintient son engagement pour l’objectif net zéro en 2050, sur l’ensemble de ses opérations.

    « L’entreprise travaille dur pour décarboner la supply chain grâce au captage et au stockage du carbone ainsi qu’au développement de sources d’énergie alternatives telles que l’hydrogène, solutions qui, à l’avenir, offriront une véritable gamme d’options pour les besoins en énergie du monde entier », explique David.

    Le contrat de Sempra avec INEOS est un accord préliminaire non contraignant, le développement des sites de Port Arthur et de Cameron étant soumis à l’obtention de tous les permis nécessaires, à la signature des contrats de conception et de construction, à l’obtention des financements requis et à une décision finale d’investissement.

    « Nous sommes ravis de créer ce partenariat à long terme avec une entreprise qui, comme nous, souhaite assurer la sécurité énergétique du monde entier, tout en privilégiant des sources d’énergie à faible empreinte carbone »

    Justin Bird, PDG de Sempra Infrastructure

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    Nouveau Grenadier alimenté à l’hydrogène

    INEOS a construit un 4x4 fonctionnant à l’hydrogène, affirmant une nouvelle fois son engagement pour le net zéro. Le véhicule peut faire tout ce qu’un Grenadier à essence ou diesel peut faire, mais n’émet que de la vapeur d’eau dans l’atmosphère. Alors pourquoi n'est-il pas encore sur la route ? Parce qu’il n’y a pas l’infrastructure nécessaire au Royaume-Uni.

    BEAUCOUP partagent notre avis : l’hydrogène est le carburant de l’avenir, parce qu’il ne produit aucune émission lorsqu’on s’en sert comme source d’énergie. Pourtant, son potentiel est négligé depuis des années, au grand désespoir d’INEOS. Alors, pour réaffirmer son propre engagement envers le net zéro, INEOS a construit une nouvelle version de son 4x4 Grenadier. La différence ? Ce modèle fonctionne avec une pile à hydrogène qui n’émet que de la vapeur d’eau dans l’atmosphère.

    « C’est un véhicule extraordinaire », déclare Lynn Calder, PDG d’INEOS Automotive. « Il est aussi performant qu’un Grenadier à moteur traditionnel, mais avec zéro émission. »

    INEOS a dévoilé son Grenadier Demonstrator plus tôt cette année, lors du Goodwood Festival of Speed. Ce 4x4 zéro émission est équipé du tout dernier groupe motopropulseur à pile à hydrogène BMW, considéré comme le plus avancé et le plus puissant du secteur automobile.

    Lancé en juin 2022, le projet de développement d’un Grenadier à hydrogène reposait sur un objectif clair : la performance tout-terrain du véhicule et ses capacités de remorquage ne devaient pas être compromises.

    Pour ce faire, le 4x4 a été soumis à des tests rigoureux, affrontant notamment les célèbres pistes des montagnes autrichiennes et les surfaces d’essai de Graz. Depuis des années, le débat fait rage : l’avenir de l’automobile sera-t-il électrique, ou devrait-on opter pour des moteurs à hydrogène ?

    INEOS Automotive commercialisera un 4x4 à batterie électrique en 2026, mais l’entreprise est convaincue que le secteur a tout à gagner en développant simultanément plusieurs technologies, pour différentes utilisations.

    Les batteries électriques sont peut-être idéales pour la conduite en centre-ville et les courts trajets, mais leur poids, leur temps de charge et leur faible autonomie les rendent peu pratiques pour le fret et les transports publics.

    Par contre, faire le plein d’hydrogène est à la fois facile et rapide, que l’on conduise une voiture ou un poids lourd. Mais il n’y a tout simplement pas assez de points de ravitaillement en hydrogène.

    « Notre Demonstrator montre ce dont la technologie est vraiment capable », explique Lynn. « Mais nous avons besoin du soutien des décideurs politiques pour créer l’infrastructure indispensable à la nouvelle génération de véhicules à hydrogène. »

    INEOS produit et utilise déjà 450 000 de tonnes d’hydrogène à faible empreinte carbone par an, volume suffisant pour remplacer jusqu’à 2 milliards de litres de diesel.

    L’entreprise est la plus grande compagnie d’électrolyse d’Europe, la technologie qui utilise de l’énergie renouvelable pour produire de l’hydrogène pour les secteurs de l’électricité, de l’industrie et des transports.

    « À l’image du modèle tout électrique qui sortira en 2026, notre Grenadier Demonstrator à l’hydrogène confirme l’engagement d’INEOS pour le net zéro et pour le développement de l’hydrogène, véritable carburant du futur », conclut Lynn. 

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    ESSAI D’UNE PIPELINE À HYDROGÈNE

    L’année prochaine, des essais seront menés pour savoir s’il est possible de pomper l’hydrogène dans le réseau actuel de pipelines de gaz naturel.

    C’est une opportunité excitante pour INEOS, qui fournira l’hydrogène à SGN, car ces essais pourraient générer les données nécessaires à la future reconversion de tous les pipelines à haute pression du réseau britannique.

    DES recherches révolutionnaires nous permettront bientôt de savoir si les pipelines de gaz naturel du Royaume-Uni peuvent être reconvertis pour acheminer l’hydrogène. D’importance cruciale, ces recherches aideront aussi à déterminer si remplacer le gaz naturel par de l’hydrogène dans l’intégralité du réseau britannique est une option techniquement viable pour décarboner le chauffage. INEOS fournira à SGN l’hydrogène qui circulera ensuite dans un pipeline désaffecté de 30 km, entre la raffinerie INEOS de Grangemouth et Granton, à la périphérie d’Édimbourg.

    Andrew Gardner, président d’INEOS Grangemouth, affirme que si cet essai (une première mondiale) est concluant, le site pétrochimique écossais pourrait devenir un véritable pôle de production, d'utilisation et d'exportation d’hydrogène.

    « Comme l’hydrogène ne se comporte pas exactement comme le gaz naturel, nous devons d’abord comprendre comment adapter le pipeline – sans oublier les 11 000 km de conduits du système de transmission locale (LTS), qui parcourent tout le Royaume-Uni », explique Gemma Simpson, SGN, directrice du projet Avenir du LTS.

    « Pour préparer l’essai officiel sur le pipeline Grangemouth / Granton, SGN va d’abord procéder
    à une série de tests en laboratoire et hors site. »

    En août, Ofgem, le régulateur britannique de l’énergie, a donné son feu vert pour ce travail de recherche, qui aidera l’équipe à comprendre s’il est possible de reconvertir le pipeline Grangemouth / Granton en vue d’un essai officiel. « Les essais hors site nous permettront de développer et de tester des procédures pour créer de nouveaux raccordements avec le pipeline Grangemouth / Granton », explique Gemma.

    L’équipe du projet développe actuellement l’ensemble des preuves et données dont elle aura besoin pour la suite. Si ces premiers résultats sont concluants, SGN effectuera ensuite un essai en conditions réelles, créant ainsi un véritable modèle de reconversion pour l’intégralité du réseau LTS britannique – soit un grand pas un avant pour la décarbonation et pour les objectifs net zéro de SGN. Comme le souligne Frazer Smith, directeur commercial d’INEOS FPS, ces essais sont très importants.

    « À l’issue du projet, qui s’achèvera en 2025, nous disposerons de nouvelles données d’importance capitale sur l’hydrogène : elles pourront informer les politiques de décarbonation de l’Écosse et de toute la Grande-Bretagne, et notamment les décisions du gouvernement portant sur l’avenir du chauffage, prévues pour 2026 », poursuit Frazer.

    Le système de transmission locale de SGN fait partie de l’infrastructure nationale critique qui permet d’alimenter les millions de foyers et propriétés commerciales du Royaume-Uni.

    « Nous pensons que l’hydrogène offrira un vrai choix à tous les clients qui ont besoin de se chauffer, au sein d’une approche systémique développée pour décarboner le chauffage à long terme », explique Gemma.

    L’essai n'est pas la seule bonne nouvelle pour le site de Grangemouth.

    Plus tôt cette année, INEOS a lancé un appel d’offres auprès des plus grandes entreprises de conception technique pour la prochaine étape de son projet d’usine d’hydrogène.

    Une fois construite, cette usine d’échelle mondiale produira de l’hydrogène propre à faible empreinte carbone, qu’elle utilisera ensuite pour alimenter ses processus et fabriquer les matériaux indispensables à un large éventail de secteurs, réduisant les émissions de CO2 de plus d’un million de tonnes par an.

    « Nous sommes déterminés à réduire nos propres émissions pour atteindre le net zéro en 2045, à créer des produits qui aideront les autres à réduire leurs émissions, et à prendre la tête de la révolution énergétique promise par l’hydrogène propre », déclare Andrew.

    En plus des 1,2 milliard € investis dans l’hydrogène bleu, INEOS mise aussi sur les technologies de captage du carbone.

    Le carbone capté au cours du processus sera acheminé au large et stocké de manière permanente sous le plancher océanique de la mer du Nord.

    « Nous pensons que l’hydrogène offrira un vrai choix à tous les clients qui ont besoin de se chauffer, au sein
    d’une approche systémique développée pour décarboner le chauffage à long terme »

    – Gemma Simpson,
    SGN, directrice du projet Avenir du LTS

    3 minutes de lecture Numéro 24
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    HYDROGÈNE – LES GOUVERNEMENTS EUROPÉENS SOUTIENNENT INEOS

    AUJOURD’HUI, les gouvernements du monde entier investissent du temps, de l’énergie et de l’argent dans l’hydrogène. Pour INEOS, c’est une excellente nouvelle. « Même si l’impulsion doit venir des professionnels du secteur, nous ne pouvons rien faire sans le soutien du gouvernement », explique Wouter Bleukx, directeur
    de la division Hydrogène d’INEOS, comparant la situation aux débuts de l’énergie éolienne, qui avait bénéficié d’investissements importants de la part du gouvernement. « Nous avons besoin de la même chose pour l’hydrogène », déclare-t-il.

    Les gouvernements norvégien, belge et allemand investissent déjà tous dans les projets d’hydrogène proposés par INEOS.

    « Ces projets ne sont pas sans risques, car ils sont extrêmement coûteux, mais si nous les lançons, c'est parce que nous avons foi en l’avenir de l’hydrogène », ajoute-t-il. INEOS a récemment reçu une subvention de 770 000 € pour mener une étude de faisabilité et déterminer s’il était possible d’intégrer la production d’hydrogène vert au site O&P d’INEOS à Cologne en Allemagne, puis de faire convertir cet hydrogène en ammoniaque propre par INEOS Nitriles.

    Produire de l’ammoniaque verte pourrait réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de près de 1 % par an.

    En avril 2023, le gouvernement norvégien a octroyé 1 million € à INEOS Inovyn pour lui permettre d’analyser la viabilité du projet Aquarius, visant à construire l’une des premières usines à hydrogène de Norvège, sur son site de fabrication chimique à Rafnes.

    « Nous voulons soutenir ceux qui cherchent activement à développer de nouvelles technologies », explique Nils Kristian Nakstad d’Enova, une entreprise publique du ministère norvégien du Climat et de l’environnement. Selon Geir Tuft, PDG d’INEOS Inovyn, le projet Aquarius est un pilier important de la stratégie d’INEOS, qui souhaite ouvrir la voie en amorçant la production d’hydrogène à l’échelle industrielle.

    De l’électricité zéro carbone sera utilisée pour produire de l’hydrogène propre par électrolyse de l’eau.
    En marge de ces investissements gouvernementaux, INEOS a reçu un financement similaire en Belgique pour
    un projet de recherche visant à déterminer s’il serait possible de mélanger du dioxyde de carbone capté et de l’hydrogène d’origine durable pour produire du méthanol, substance entrant dans la composition des médicaments, de la peinture, des pièces automobiles, des vêtements, et même du carburant. Si le consortium parvient à un accord, une usine capable de produire 8 000 tonnes de méthanol durable par an sera construite sur le site du complexe chimique d'INEOS Inovyn à Lillo. Jusqu’à présent, le gouvernement britannique s’est montré beaucoup moins proactif, mais Wouter a annoncé qu’INEOS Inovyn, qui produit et utilise de l’hydrogène à faible empreinte carbone depuis déjà plus de 100 ans au Royaume-Uni, poursuivait malgré tout son projet pour le site de Runcorn. L'entreprise fait actuellement construire une unité de compression pour booster la production d’hydrogène et approvisionner le réseau de transports britannique. L’unité permettra aussi de produire des piles à combustible à hydrogène stationnaires pour remplacer les générateurs diesel trop polluants.

    INEOS Inovyn cherchera toutefois des financements externes pour l’électrolyseur que l’entreprise prévoit de construire. « Nous avons l’intention de demander une subvention au gouvernement, mais s’il ne nous l’accorde pas, il nous faudra chercher ailleurs », explique Wouter.

    En déployant ces multiples projets d’hydrogène dans le monde entier, INEOS cherche avant tout à établir sa crédibilité. « Nous sommes déjà en train d’acquérir une grande expertise, beaucoup de connaissances, beaucoup de réseaux et beaucoup de partenaires », explique-t-il. « Mais nous avons besoin de créer une opération réellement fonctionnelle sur le terrain, avant de nous lancer dans une autre aventure majeure. »

    INEOS est convaincu que l’hydrogène est l’avenir de l’énergie. Mais pour son équipe hydrogène, dont les effectifs ont récemment doublé, le plus difficile est de convaincre les gouvernements que l’objectif net zéro d’ici 2050 ne sera possible qu’avec l’hydrogène.

    Et les ambitions d’INEOS ne s’arrêtent pas là.

    Nous explorons déjà de nouvelles possibilités, notamment la construction d’un électrolyseur massif « à un endroit ensoleillé et exposé au vent », qui pourrait produire suffisamment d’hydrogène vert (et ses dérivés) à bas prix pour le transporter jusqu’au marché européen. INEOS veut être la figure de proue de la transition énergétique, et l’entreprise est prête à investir pour concrétiser cette vision.

    3 minutes de lecture Numéro 24
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    Captage et stockage du carbone

    INEOS a aidé à prouver au monde entier que le CO2 pouvait être capté, transporté et injecté sans danger dans d’anciens puits de pétrole et de gaz, sous le plancher océanique. Le 8 mars 2023, sous l’égide d’INEOS, le tout premier projet de transport transfrontalier et de stockage offshore de CO2 a été couronné de succès, marquant un nouveau pas en avant dans la lutte contre le changement climatique. Le CO2, capté dans l’usine d’oxydes d’INEOS en Belgique, a été transporté sur 500 km par Danish Shipping jusqu’à la plateforme pétrolière offshore Nini d’INEOS, dans la mer du Nord danoise.

    Le gaz liquéfié a alors été injecté dans l’ancien réservoir à pétrole, 2 km sous les fonds marins.

    Le projet Greensand, dirigé par INEOS, a été qualifié de jalon important pour la transition européenne vers une économie plus écologique, et pour la maîtrise des technologies de captage et de stockage du carbone.

    « Vous avez montré à tous que c’était possible », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, saluant le succès du projet Greensand et de la première injection de carbone au Danemark, le 8 mars.

    « Vous avez prouvé qu’il était possible d'assurer la croissance du secteur grâce à l’esprit d’innovation et de compétition, tout en éliminant le carbone de l’atmosphère, grâce à l'inventivité et à la coopération. » Plusieurs personnalités ont assisté à ce moment historique, dont le Prince héritier Frederik de Danemark, Brian Gilvary, directeur général d’INEOS Energy, et Hugo Dijkgraaf, directeur technologique de Wintershall Dea qui, en collaboration avec INEOS, dirigeait le consortium des 23 organisations impliquées dans le projet Greensand.

    « Ce projet prouve que le captage et le stockage du carbone sont un moyen viable d’enfouir de manière permanente les émissions de CO2 sous la mer du Nord », déclare Hugo.

    Pour Anne H. Steffensen, PDG de Danish Shipping, l’échec n’était pas une option.

    « Il fallait réussir à tout prix », dit-elle.

    Et la raison est simple : le captage et le stockage du carbone sont considérés comme une solution d’importance critique pour décarboner l’énergie mondiale et lutter contre le changement climatique.

    Le consortium de 23 partenaires est conjointement dirigé par INEOS.

    Le projet Greensand, ainsi baptisé en référence au type de grès que l’on trouve sous le fond marin, a pour la première fois permis à la technologie d’être testée sur toute la chaîne de valeur – et ce dans le seul but de protéger l’environnement.

    « Une fois développées, toutes les étapes du processus fonctionnaient bien individuellement », explique David Bucknall, PDG d’INEOS Energy.

    « Le vrai défi était de connecter toutes ces étapes entre elles et de construire l’infrastructure. »

    Suite au succès de l’essai, l’ambition est maintenant d’entrer en activité commerciale en 2025. Une fois entièrement opérationnel, le projet pourrait permettre de stocker jusqu’à huit millions de tonnes de CO2 par an.

    L’entreprise est immensément fière du rôle qu'elle a joué dans ce projet révolutionnaire.

    Pour Mads Weng Gade, directeur commercial d’INEOS Energy Danemark, l’événement marque un jalon crucial dans la lutte contre le changement climatique.

    « J’attendais ce jour depuis très longtemps », avoue-t-il. « Nous avons tous fait preuve d’un véritable esprit pionnier et avons travaillé dur pour arriver au but. » De nombreux détracteurs soutiennent que le captage et le stockage du carbone sont une technologie trop chère, trop gourmande en énergie, et impossible à déployer à grande échelle.

    Mais David, ancien directeur de BP, affirme que le projet s’appuie sur des technologies éprouvées. « La phase pilote et la phase de développement vont nous apprendre à les faire fonctionner plus efficacement », explique-t-il.

    En décembre, le projet mené par INEOS a reçu 22 millions de livres sterling du gouvernement danois – la plus grosse subvention jamais octroyée au Danemark.

    « Le Danemark a certains des objectifs climatiques les plus ambitieux au monde, et à ses yeux, le captage et le stockage du carbone sont l’une des mesures indispensables au succès », ajoute David. « Ce projet contribuera de manière significative aux objectifs danois de réduction des émissions. »

    Le projet assurera aussi la pérennité d’emplois hautement qualifiés.

    « Il est logique que le secteur gazier et pétrolier, avec ses nombreuses années d’expérience, ouvre la voie dans cette nouvelle filière », explique Mads.

    « Nous utiliserons les mêmes infrastructures, la même géologie, et les mêmes employés, puisqu’ils connaissent déjà ces réservoirs sur le bout des doigts. » Au lieu de démanteler les plateformes pétrolières, nous pouvons les utiliser à une nouvelle fin.

    Au lieu d’extraire du gaz, nous pouvons simplement inverser le processus pour injecter le dioxyde de carbone dans les puits.

    L’objectif à long terme d’INEOS est de construire une flotte de navires, des sites terrestres de stockage de CO2, et un terminal où les bateaux pourront accoster pour charger le CO2 dans des containers avant de naviguer jusqu’à la plateforme.

    « Nous pensons que l’opération Greensand deviendra commercialement viable une fois qu’un véritable marché sera en place pour le CO2 », conclut David.

    5 minutes de lecture Numéro 24
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    INEOS Energy

    INEOS a besoin d’énergie pour survivre.

    Le monde entier en a besoin. Mais les deux dépendent encore du pétrole et du gaz pour fonctionner. Et les choses ne changeront pas tant que les gouvernements et les consommateurs ne disposeront pas d’une source d’énergie à la fois fiable, durable et bon marché.

    « Les compagnies gazières et pétrolières peuvent soutenir la transition en fournissant des solutions alternatives, mais elles ne peuvent pas forcer les gens à acheter des voitures électriques ou à consommer moins d’énergie », a déclaré David Bucknall, PDG d’INEOS Energy et ancien directeur des divisions commerciales Pétrole et Énergies à faible empreinte carbone de BP.

    INEOS, qui fabrique les produits chimiques essentiels à la conservation des aliments et de l’eau, ainsi qu’à la production de vêtements, médicaments, composants électroniques, voitures, avions, bâtiments, éoliennes et panneaux solaires, utilise du gaz et du pétrole depuis des décennies. L’entreprise s’en sert à la fois de carburants et de matières premières.

    INEOS alimente aussi plusieurs de ses usines à l’énergie éolienne et à l’hydrogène, et elle a remplacé le gaz et le pétrole par de la pâte à papier et du plastique recyclé pour fabriquer certains produits.

    « Si c'est faisable, nous le faisons déjà », ajoute-t-il. Cette transition est aussi l’une des raisons qui a motivé la création d’INEOS Energy. La nouvelle entreprise a été lancée pour refléter ce changement de direction.

    « Il ne s’agit pas d’une façade destinée à séduire l’opinion publique », déclare Brian Gilvary, qui est devenu président d’INEOS Energy après avoir quitté BP.

    « INEOS Energy est une nouvelle entreprise prometteuse qui intègre tous les actifs actuels d’INEOS Oil & Gas et mettra INEOS en position de force pour la transition énergétique qui se prépare. »

    L’hydrogène et l’énergie renouvelable joueront tous deux un rôle déterminant dans cette transition.

    INEOS prévoit d’ores et déjà de lancer des projets « d’hydrogène vert » (utilisant l’électrolyse et l’énergie renouvelable) en Norvège, en Allemagne, en Belgique ainsi qu’au Royaume-Uni, où se trouvera aussi le siège social de sa nouvelle division Hydrogène.

    Mais selon INEOS, ce dont le secteur a vraiment besoin, c’est d’une plus grande certitude politique de la part du gouvernement.

    « Si le cadre légal nécessaire aux investissements est en place, alors les investissements ont tendance à suivre », explique Brian Gilvary.

    « L’Allemagne a déjà pris beaucoup d’avance. Elle propose les mesures d’incitation et les avantages fiscaux dont nous avons besoin pour créer ces investissements. »

    Le gouvernement allemand a récemment octroyé 770 000 € à INEOS pour mener une étude de faisabilité sur son projet de construction et d'exploitation d’une nouvelle usine à hydrogène sur le site de Verbund à Cologne – initiative qui pourrait réduire les émissions de CO2 de plus de 100 000 tonnes par an.

    « Cette décision de financement montre l’importance que l’État attache à notre projet », explique le Dr Stephan Müller, directeur de l’énergie commerciale d’INEOS à Cologne. « L’électrolyse de l'eau pour la production d’hydrogène vert est une composante incroyablement importante de notre ambitieux programme de développement durable, qui a pour objectif le net zéro d’ici 2045.

    Ces plans ne représentent cependant qu’une fraction de l’ensemble des projets d’hydrogène vert d’INEOS en Europe, estimés à 2 milliards d'euros, comme annoncés en octobre 2022.

    Le professeur Andreas Pinkwart, ancien ministre de l’Économie et de l’innovation, a qualifié le projet allemand de jalon important vers une industrie chimique à l’empreinte climatique neutre en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

    « À l’avenir, ce projet pourra non seulement approvisionner le Chempark de Cologne en hydrogène propre, mais aussi toute la chaîne logistique », affirme-t-il. « Ce type de projets holistiques est exactement ce dont nous avons besoin, si nous voulons réussir la transformation énergétique. »
    Jusqu’en 2015, INEOS se consacrait exclusivementaux produits chimiques.

    Mais en octobre de cette année-là, l’entreprise s’est aventurée en amont de la supply chain pour la toute première fois.

    Elle a racheté tous les gisements de gaz du groupe DEA dans la mer du Nord, puis la part de 25 % que détenait Fairfield Energy Holdings Ltd dans la plateforme Clipper South. Quelques mois plus tard, INEOS rachetait l’intégralité des actifs gaziers et pétroliers de DONG Energy dans la mer du nord pour plus d’un milliard d’euros, acquisition suivie par l’achat du Forties Pipeline System, qui achemine près de 40 % du pétrole et du gaz utilisés en Grande-Bretagne jusqu’au pays.

    Des acquisitions historiques, qui ont marqué le début d’une nouvelle aventure passionnante pour INEOS.

    Mais l'acquisition des actifs de DONG Energy signifie aussi qu’INEOS Energy est aujourd’hui aux commandes de l’un des projets les plus prometteurs de notre génération.

    Le projet de captage et stockage du carbone Greensand, mené au Danemark, a le potentiel de réduire efficacement et rapidement la quantité de CO2 émise dans l’atmosphère. En mars, sous l’égide d’INEOS, le projet Greensand a marqué une grande première mondiale, prouvant à tous que les technologies de captage et de stockage du carbone pouvaient vraiment fonctionner. Dans le cadre du projet, du dioxyde de carbone (CO2) de Belgique a été capté, transporté puis stocké sous les eaux danoises de la mer du Nord, dans un ancien réservoir à pétrole d’INEOS.

    « Même si seule, cette technologie ne suffira pas, c’est un outil important dans la lutte contre le changement climatique », déclare David.

    Il ajoute qu’INEOS reste bien déterminé à chercher des sources d’énergie alternatives plus propres.

    Chacune des entreprises du groupe a développé une feuille de route, sous forme de plans d’investissement, pour atteindre le net zéro d’ici 2050, tout en restant rentable et en gardant une longueur d’avance sur les lois et réglementations qui évoluent constamment.

    « D’après les feuilles de route développées à ce jour, nous parviendrons à une réduction de plus de 33 % en 2030, soit un tiers de la route que nous avons à faire jusqu’au net zéro », explique-t-il.

    « Ce type de projets holistiques est exactement ce dont nous avons besoin, si nous voulons réussir la transformation énergétique »

    – Professeur Andreas Pinkwart, ancien ministre de l’Économie

    et de l’innovation, au sujet du projet de construction d’une nouvelle usine d’hydrogène INEOS sur le site de Verbund à Cologne Ces plans s’appuient aussi sur des investissements. Plus de 6 milliards € sont actuellement investis dans un large éventail de projets qui réduiront l’empreinte carbone d’INEOS, et ce grâce à l’immense potentiel d’un gaz naturel qu’INEOS produit déjà comme sous-produit depuis 100 ans. En tant que plus grand opérateur européen d’électrolyse – la technologie utilisée pour produire de l’hydrogène – INEOS occupe une position unique pour servir l’économie
    de l’hydrogène.

    Au Royaume-Uni, l’accent est mis sur l’hydrogène vert et bleu.

    INEOS a aussi récemment financé HydrogenOne Capital, une société créée pour offrir aux investisseurs de nouvelles opportunités en hydrogène propre et en stockage d’énergie pour la transition énergétique.

    En dépit des énormes progrès réalisés, INEOS pense que le gaz naturel continuera de jouer un rôle critique dans nos vies après 2050.

    Et nous ne sommes pas les seuls à le penser.

    Le Forum des pays exportateurs de gaz, une organisation gouvernementale internationale composée de 19 États membres, pense que la part du gaz naturel dans le mix énergétique mondial, qui s’élève aujourd’hui à un peu plus de 23 %, augmentera pour atteindre les 27 % en 2050 – hausse principalement liée à l’augmentation de la population mondiale qui, selon les estimations, comptera 2 milliards d’habitants de plus en 2050 (soit 9,7 milliards au total), ajoutant encore à la demande en énergie, nourriture et matériaux.

    « Le gaz naturel dominera alors le mix énergétique mondial », a déclaré un porte-parole.

    Le Forum affirme qu’en dépit des mesures de décarbonation « agressives » proposées par l’UE dans son paquet « Fit for 55 », le gaz naturel fait partie de l’avenir collectif.

    Plus tôt cette année, la Commission européenne a également déclaré que le gaz naturel et l’énergie nucléaire avaient un rôle à jouer dans la transition vers un avenir axé
    sur l’énergie renouvelable.

    Selon Robert Bryce, auteur de A question of Power, « il était temps que les décideurs politiques d’Europe embrassent le réalisme énergétique. » 

    5 minutes de lecture Numéro 24
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    Développement durable

    INEOS le sait bien, atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 sera loin d’être facile. Malgré les défis – et ils ne manquent pas – INEOS garde les yeux bien rivés sur l’objectif et n’hésite pas investir plusieurs milliards pour concrétiser sa vision.

    LA TRANSITION vers le net zéro d’ici 2050 s’annonce difficile pour les secteurs d’activité qui dépendent largement des précieuses ressources de la Terre.

    Mais INEOS a déjà fait d’immenses progrès – et poursuit sur cette lancée – pour continuer à répondre aux besoins de la société moderne sans nuire à la planète.

    Les résultats en date, et les objectifs ambitieux de l’entreprise, sont détaillés dans le rapport de 2022 sur le développement durable, rédigé conformément aux normes de la Global Reporting Initiative et indépendamment validé par KPMG.

    « Le développement durable s’inscrit au cœur de notre philosophie », déclare Tobias Hannemann, PDG d’INEOS Oxide.

    En dépit des conditions hostiles du marché, les ambitions d’INEOS restent intactes.

    Et en dépit des nombreuses difficultés, l’entreprise poursuit sur son élan, avec de nouveaux projets ambitieux, des investissements continus, et des progrès réguliers vers la neutralité carbone dans le monde entier.

    Chacune des entreprises du groupe a développé – ou s’apprête à finaliser – une feuille de route réaliste pour assurer la neutralité carbone de toutes les opérations en 2050, tout en restant rentable et en gardant une longueur d’avance sur la réglementation, qui évolue constamment aujourd’hui.

    D’après les feuilles de route développées à ce jour, le premier objectif à atteindre est une réduction des émissions de 33 % en 2030. Et pour y parvenir, INEOS déboursera plus de 6 milliards d'euros.

    En plus de 3 milliards d'euros d’investissements dans divers projets conçus pour réduire son empreinte climatique, l’entreprise développe aujourd’hui des plans ambitieux pour mettre son expertise et ses technologies au service d’une nouvelle économie basée sur l’hydrogène.

    INEOS, qui compte déjà investir 1,2 milliard d'euros dans l’hydrogène bleu et le captage du carbone à Grangemouth en Écosse, a également annoncé un investissement supplémentaire de 2 milliards € pour la construction d’usines d’hydrogène vert dans toute l’Europe.

    INEOS a la ferme intention de jouer un rôle actif dans la transition vers le net zéro : ce faisant, l’entreprise ne réduira pas seulement l’impact de ses propres activités, mais elle fournira aussi des produits qui aideront les autres industries et les individus à minimiser leur propre empreinte climatique.

    INEOS a toujours vu des opportunités là où les autres voyaient des problèmes.

    « L'esprit d'entreprise, qui est dans les gènes d’INEOS, a encouragé une culture où rien n’est impossible, où tout le monde a un rôle à jouer, et où le changement est accueilli à bras ouverts », déclare Alison Mills, DRH chez INEOS Acetyls & Nitriles. « C'est le secret de notre succès continu. » Mais assurer ses intérêts tout en servant l’intérêt général n’est pas seulement vecteur d’innovation. C'est aussi une valeur très importante pour les employés d’INEOS, ses investisseurs et ses clients du monde entier. L’année dernière, INEOS a déjà signé trois accords majeurs avec des parcs d’éoliennes belges offshore, qui lui permettront de réduire ses émissions de CO2 de plus de trois millions de tonnes sur dix ans – et l’entreprise est au cœur de plusieurs grands projets de captage et stockage permanent de dioxyde de carbone.

    Elle cherche aussi à établir une véritable économie circulaire, où rien n'est gaspillé, en développant des produits fabriqués à partir de déchets et en investissant dans de nouvelles technologies de recyclage. L’objectif net zéro pour 2050 a été adopté par la plupart des pays. Mais INEOS est convaincu qu’un tel objectif ne pourra être atteint que si les gouvernements, l’industrie et le grand public unissent leurs forces.

    « INEOS maintient son engagement et a la ferme intention de jouer un rôle clé dans cette transition », a déclaré un porte-parole. Les progrès d’INEOS sont détaillés dans les 130 pages de son rapport de 2022 sur le développement durable, qui peut être consulté sur le site Internet d’INEOS. 

    3 minutes de lecture Numéro 24
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    Chez INEOS, il est rare d’entendre le mot « impossible »

    Eliud Kipchoge, le premier homme au monde à courir un marathon en moins de deux heures, n’est pas le seul à penser qu’aucun être humain n’a de limites.

    Dans ce numéro d’INCH, INEOS montre une fois de plus que sa prospérité, l’entreprise la doit à son penchant pour l’investissement. Dans des personnes. Dans des idées. Dans des projets que d’aucuns jugeraient impossibles.

    C’est un exemple parmi d’autres de l’état d’esprit qui anime cette entreprise extraordinaire.

    En 2015, INEOS est entrée dans l'histoire en expédiant vers l’Europe de l’éthane issu de gaz de schiste américain.
    Une prouesse que beaucoup estimaient impossible.

    Mais INEOS ne se contente pas de montrer l’exemple dans le secteur des produits chimiques.

    Le 4x4 Grenadier d’INEOS est désormais en vente au grand public. Un véhicule qui va droit au but, aboutissement d'un processus ayant démarré autour d'un verre dans un pub londonien, et dont la production bat son plein dans notre usine de Hambach. Un processus sur lequel toute l’industrie automobile avait pourtant des réserves.

    INEOS Sport a rassemblé quelques-uns des virtuoses du sport international en Formule 1, en cyclisme, en voile, en football, en course à pied et en rugby.

    Rien que ces cinq dernières années, INEOS a fléché près de 225 millions de livres sterling à des œuvres de bienfaisance.

    Grâce à INEOS, des scientifiques étudient actuellement de nouveaux antibiotiques vitaux qui nous éviteront un retour en arrière de plusieurs siècles, des spécialistes œuvrent en ce moment même à sauver le saumon islandais de l’extinction, et des directeurs d’école participent à un programme révolutionnaire qui s’attaque aux causes profondes de l’échec scolaire des élèves de primaire issus de milieux défavorisés.

    Et pour couronner le tout, le Daily Mile parrainé par INEOS souffle cette année ses dix bougies.

    1 minute lecture Numéro 23
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    LES COMMANDES SONT OUVERTES

    Le 4x4 Grenadier d’INEOS est désormais en vente au grand public.

    Choix du moteur, couleurs de peinture, nos éditions Belstaff. Nos clients peuvent désormais configurer leur véhicule selon leurs goûts précis avec actualisation du prix en temps réel, et passer commande sur ineosgrenadier.com

    C’est l’aboutissement d'un processus ayant démarré autour d'un verre dans un pub londonien, qui se traduit aujourd’hui par une production à plein régime dans notre usine de Hambach. Un processus sur lequel toute l’industrie automobile avait pourtant des réserves.

    Les carnets de commande sont maintenant ouverts pour l’Europe et les autres grands marchés de lancement. Les États-Unis, le Canada et le Mexique suivront d'ici la fin de l’année, et les premières livraisons sont prévues pour 2023.

    Pour de plus amples informations, rendez-vous sur: WWW.INEOSGRENADIER.COM

    1 minute lecture Numéro 23
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    LA DERNIÈRE LIGNE DROITE...

    Après 1,7 million de kilomètres de test dans les contrées les plus inhospitalières au monde, le Grenadier est sur le point d’être dévoilé au grand public. Tandis qu’INEOS Automotive s’apprête à livrer ce véhicule à ses clients, nous avons demandé à six visages bien connus d’INEOS Sport de mettre à l’épreuve notre inusable 4x4 en le soumettant à cinq dernières épreuves.

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    TOTO WOLFF
    Alpes-Maritimes, Sud de la France

    En tant que Directeur d’équipe et co-président de l’équipe de F1 Mercedes-AMG Petronas, Toto a remporté huit Championnats constructeurs de Formule 1 consécutifs et sept Championnats pilotes consécutifs. On peut donc en déduire qu’il sait ce qui fait un bon véhicule. Aux côtés de Dirk Heilmann, le PDG d’INEOS Automotive et son copilote pour l’occasion, il a fait rugir le Grenadier dans les montagnes qui surplombent Nice : pierres, neige, sentiers gravillonnés et chemins boueux, tout y est passé. L’occasion d’échanger sur l'importance de réunir des partenaires de conception, des fournisseurs et des spécialistes partageant les mêmes convictions pour tirer le meilleur d'un véhicule, et pour surmonter les obstacles qui se dressent devant l‘objectif ultime.

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    ELIUD KIPCHOGE
    Cap-Occidental, Afrique du Sud

    Qui est mieux placé que le premier être humain à courir un marathon en moins de deux heures pour mettre à l’essai le Grenadier ? Le double champion olympique et détenteur du record du monde du marathon a sillonné les environs accidentés de Grabouw avant de suivre la Chapman’s Peak Drive, l'une des routes côtières les plus spectaculaires au monde. À côté de lui se trouvait Tim Abbott, Directeur régional pour l’Afrique subsaharienne d’INEOS Automotive, avec qui il a parlé de conduite au Kenya et de ses entraînements sur tous les types de terrain, tout en se disant très impressionné par les pneus, la garde au sol et la stabilité du Grenadier.

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    GEORGE RUSSELL
    Camel Rock, Émirats arabes unis

    Cette année, George a rejoint l’équipe de Formule 1 Mercedes-AMG Petronas. Et nous a aidés dans la dernière ligne droite. En levant le pied à l’occasion d'une virée dans les dunes de sable époustouflantes du désert d’Arabie, à un rythme plus mesuré que ce dont il est coutumier, certes, mais cela ne l’a pas empêché d’entrevoir tout ce que notre véhicule a sous le capot. Avec Gary Pearson, Directeur des ventes et du marketing Royaume-Uni et MENA, ils ont discuté de l’importance des tests et de l’analyse de données pour parfaire le produit final, abordé les attentes du public et la pression qui en découle, et ont convenu que le Grenadier se jouait avec aisance des surfaces sableuses.

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    SIR DAVE BRAILSFORD + SIR BEN AINSLIE
    Royaume-Uni, Snowdonia

    Sir Dave Brailsford est le Directeur d’équipe de l’équipe cycliste INEOS Grenadiers et Directeur des sports d’INEOS.
    Sir Ben Ainslie est Directeur d’équipe et skipper d’INEOS Britannia. Tous deux savent bien ce qu’implique de repousser les limites du possible. Tous deux savent que la clé de la réussite réside dans une somme d'infimes détails. Et tous deux ont pris le volant pour analyser les performances du Grenadier dans les montagnes du parc national de Snowdonia, au Pays de Galles. Ils ont parlé de soin du détail, de l’importance cruciale des tests dans leurs disciplines respectives, de la conviction dans sa capacité à réussir l’impossible, et de repousser les limites des vélos, des bateaux et des 4x4.

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    ANDREW MEHRTENS
    Île Fraser, Australie

    Le Néo-Zélandais Andrew est une légende internationale du rugby. Largement considéré comme l’un des meilleurs joueurs du pays, il totalise près de 1 000 points en plus de 70 rencontres internationales. Pour la dernière ligne droite, Andrew a troqué son poste de 5/8 pour le poste de commande de notre 4x4, et s’est lancé sur les pistes de sable mou de l’île Fraser, au large du Queensland. Son copilote du jour était Justin Hocevar, Directeur régional pour l’APAC d’INEOS Automotive. L’occasion de souligner combien la passion rend tout possible, que ce soit dans le sport ou l’industrie, de dire combien il faut persévérer pour s’améliorer, et combien le Grenadier reste confortable et facile à piloter indépendamment des conditions de terrain.

    2 minutes de lecture Numéro 23
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    Grenadier x Belstaff

    Ainsi baptisés d’après les vestes les plus emblématiques de Belstaff, ces deux modèles se veulent pragmatiques et axés sur la finalité, en écho à nos principes. Créée en 1924, Belstaff s’enorgueillit d’une longue tradition de conception de produits aussi bien fonctionnels qu’innovants. Des tenues de protection pour les pilotes de course, afin qu'ils osent aller plus vite. Des blouses coupe-vent pour aider les Marines à essuyer les tempêtes. Des vêtements chauds pour permettre aux alpinistes d’aller encore plus loin. Belstaff est depuis longtemps le fournisseur privilégié des esprits libres, d’Amelia Earhart à T. E. Lawrence en passant par Marlon Brando. Comme nous, Belstaff sait l’importance du voyage, où qu’il mène.

    LA TRIALMASTER
    Née en 1948 à la demande de l’Irlandais Sammy Miller, pilote de trial professionnel, la Trialmaster est une veste en coton ciré British Millerain 6oz dotée d’une poche en biais pour ranger une carte et d’épaules ergonomiques pour plus de liberté de mouvement. Aujourd'hui encore, elle demeure un classique convoité.

    LA FIELDMASTER
    Conçue pour la vie au grand air, la petite sœur de la Trialmaster est plus ample, plus courte et affiche des finitions plus modernes et fonctionnelles, ce qui la rend idéale pour une journée de conduite.

    GRENADIER TRIALMASTER

    Avec le Grenadier Édition Trialmaster, l’aventure ne connaît pas de limites, même dans les conditions tout-terrain les plus extrêmes.

    L’Édition Trialmaster est conçue pour le tout-terrain extrême. Vous n’aurez jamais à vous soucier des conditions grâce au verrouillage de différentiel avant et arrière, aux pneus BFGoodrich All-Terrain et à l’admission d’air surélevée. Attachez votre matériel à l’aide de la ceinture utilitaire extérieure ou des rails utilitaires intérieurs. Et pour ce qui est des connecteurs, vous pourrez charger vos appareils grâce au panneau de commande auxiliaire haute charge et à la batterie auxiliaire. Veste Belstaff Trialmaster incluse.

    ÉDITION TRIALMASTER:
    CARACTÉRISTIQUES EXTÉRIEURES*
    - Jantes en acier 17”
    - Admission d’air surélevée
    - Ceinture utilitaire extérieure
    - Échelle d’accès
    - Pack Rough
    - Verrouillage de différentiel avant et arrière
    - Pneus BFGoodrich All-Terrain KO2

    CARACTÉRISTIQUES INTÉRIEURES*
    - Rails utilitaires intérieurs
    - Batterie auxiliaire
    - Panneau de commande auxiliaire haute charge et préparation électrique
    - Boussole avec altimètre
    - Pack Smooth :
    - Caméra de recul
    - Aide au stationnement avant (PDC)
    - Rétroviseurs extérieurs électriques dégivrants
    - Buses de lave-glace chauffantes
    - Compartiment de rangement central verrouillable
    - Éclairages de sol et éclairage ambiant de portes
    - Points de chargement auxiliaires
    * En plus des équipements de série Grenadier

    GRENADIER FIELDMASTER
    Pour explorer et s’évader sans destination précise. Le Grenadier Édition Fieldmaster, c’est l’assurance de se rendre n’importe où.

    L’Édition Fieldmaster est conçue pour toutes les aventures, sur les routes ou les chemins. Elle est synonyme de confort, de classe et de sophistication avec son intérieur cuir, ses tapis de sol en moquette et ses jantes en alliage 17”. Les sièges avant chauffants vous maintiendront au chaud les jours de froid. Et lorsque le soleil sera de la partie, vous pourrez ouvrir ou même retirer les vitres Safari pour accentuer le côté « plein air ».
    Veste Belstaff Fieldmaster incluse.

    ÉDITION FIELDMASTER:
    CARACTÉRISTIQUES EXTÉRIEURES*
    - Jantes en alliage 17”
    - Écrous de roues antivol
    - Vitres Safari
    - Échelle d’accès

    CARACTÉRISTIQUES INTÉRIEURES*
    - Garniture cuir (noir ou gris/noir)
    - Sièges avant chauffants
    - Tapis de sol en moquette
    - Boussole avec altimètre
    - Pack Smooth
    - Caméra de recul
    - Aide au stationnement avant (PDC)
    - Rétroviseurs extérieurs électriques dégivrants
    - Buses de lave-glace chauffantes
    - Compartiment de rangement central verrouillable
    - Éclairages de sol et éclairage ambiant de portes
    - Points de chargement auxiliaires
    * En plus des équipements de série Grenadier

    COULEURS DE PEINTURE GRENADIER

    • SOLID
    • SCOTTISH WHITE
    • MAGIC MUSHROOM
    • ELDORET BLUE
    • BRITANNIA BLUE
    • SELA GREEN
    • INKY BLACK
    • METALLIC
    • STERLING SILVER
    • SHALE BLUE
    • QUEEN’S RED
    • DONNY GREY

    3 minutes de lecture Numéro 23
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    Investissements d’INEOS


    INEOS n’a jamais hésité à investir dans des projets à même de bénéficier à l’environnement, à son personnel ou aux riverains de ses sites de production. À présent, son but est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, et à cette fin, INEOS joint le geste à la parole.

    Avec l’aval de la province d’Anvers, INEOS va bientôt lancer la construction de l’usine de craquage la plus respectueuse de l’environnement d’Europe, et ainsi donner le « la » pour tous les sites de vapocraquage.

    L’entreprise a également signé des contrats de long terme avec trois producteurs d’énergies durables pour réduire fortement ses émissions de CO2.

    Elle poursuit sa collaboration avec des sociétés innovantes qui partagent sa vision d'un monde où tous les plastiques font partie de l’économie circulaire, et ne finissent jamais à la déchetterie.

    Et bien que le projet Acorn de capture et de stockage de carbone n’ait pas reçu de subventions du gouvernement britannique, INEOS n’en va pas moins de l’avant en lançant la construction d’un site de production d'hydrogène bas carbone à Grangemouth, en Écosse.

    Une fois construit, il aidera INEOS à réduire ses émissions et aidera les autres à réduire leurs émissions grâce aux produits qui en sortiront, tout en permettant à INEOS de jouer un rôle de premier plan dans la révolution de l’hydrogène propre.

    Nous vivons une époque palpitante, et INEOS ne manque pas une miette de l’action.

    INEOS Energy
    États-Unis
    INEOS débarque sur le marché du gaz naturel liquéfié (GNL) avec un contrat de 1,4 million de tonnes par an avec Sempra Infrastructure.

    Transporteur d’éthane
    États-Unis, Europe, Chine
    Les plus gros transporteurs d’éthane au monde s’associent à la flotte de pétroliers d’INEOS pour transporter des matières premières vitales vers la Chine et dans le reste du monde.

    Usine de production d'hydrogène
    Grangemouth, Écosse
    Des ingénieurs de renommée mondiale répondent à un appel d'offres pour concevoir une usine de production d'hydrogène bas carbone à Grangemouth.

    Emballages alimentaires recyclés
    Grangemouth, Écosse
    INEOS rejoint une collaboration britannique visant à produire du polypropylène recyclé de qualité alimentaire à partir d’emballages recyclés.

    Hydrogène vert 
    Allemagne
    À Cologne, INEOS reçoit des subventions de l’État pour mener à bien une étude de faisabilité sur une usine d’hydrogène vert. Le nouveau site pourrait réduire les émissions de CO2 de plus de 100 000 tonnes par an.
    Covered in our next edition

    Project One
    Anvers, Belgique
    INEOS construit un nouveau craqueur d’éthylène dont l’empreinte carbone sera la plus basse d’Europe.

    Électricité d'origine renouvelable
    Mer du Nord, Belgique
    INEOS signe trois contrats d’achat d’électricité avec des producteurs d’énergie renouvelable pour réduire drastiquement ses émissions de CO2 en Belgique.

    Efficience accrue
    Merak, Indonésie
    70 millions de dollars investis pour accroître la production et réduire les émissions de CO2.

    2 minutes de lecture Numéro 23
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    INEOS MET LES GAZ

    INEOS a obtenu le feu vert pour construire le craqueur le plus respectueux de l’environnement d’Europe, et s’apprête à démarrer les travaux. La province d’Anvers lui a délivré un permis environnemental, grâce auquel INEOS va pouvoir construire son craqueur d’éthylène ultra-moderne sur les rives de l’Escaut à Lillo, en Belgique.

    « L’urgence de la question climatique ne fait plus de doute pour personne, a affirmé John McNally, PDG de Project ONE.

    En tant qu’acteur industriel, nous ne voulons pas rester les bras croisés. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice sans plus attendre. »

    La construction du craqueur fera appel aux meilleures technologies actuelles.

    Mieux encore, sa conception lui permettra de tirer parti de technologies qui seront mises au point à l’avenir.

    La construction doit débuter en 2023 et pourrait durer jusqu’à quatre ans.

    Une fois le chantier lancé, INEOS devra se conformer à certaines des exigences environnementales les plus strictes au monde.

    L’empreinte carbone du craqueur du Project ONE sera la plus faible d’Europe, ce qui aura des conséquences indirectes pour toute la région.

    Pour Jonas Byns, ingénieur procédés en chef de l’équipe craqueur du Project ONE, « il va donner le ton pour tous les vapocraqueurs ».

    Ce craqueur produira environ 1,5 million de tonnes d’éthylène, un produit chimique entrant dans la composition des cosmétiques, textiles, ordinateurs, smartphones, appareils électroménagers, emballages alimentaires ou encore des appareils médicaux.

    Mais cet éthylène, il le produira en émettant plus de 50 % d’émissions de CO2 en moins par rapport aux 10 % de craqueurs européens les plus performants.

    « Si l’on compare le craqueur d’éthylène du Project ONE avec tous les autres craqueurs européens qui relèvent du système d'échange de quotas d'émission de l'UE, on voit que c’est la nouvelle référence, ajoute Jonas.

    La norme est fixée par les 10 % des sites de production les plus performants. Quand notre craqueur d’éthylène sera opérationnel, il redéfinira cette norme. » Selon Jonas, ce craqueur encouragera les autres à faire de nouveaux investissements durables au risque de subir de lourdes amendes sanctionnant les émissions.

    En l’état, le Project ONE est l’investissement le plus important qu’ait connu l’industrie chimique européenne en plus de 20 ans.

    INEOS espère néanmoins que ces 3 milliards d'investissement l’aideront à développer la résilience de l’industrie chimique européenne au sein de l’économie mondialisée.

    « Ces 20 dernières années, les investissements de cette ampleur ont surtout concerné la Chine, les États-Unis ou encore le Moyen-Orient, souligne John.

    INEOS veut infléchir la tendance. »

    La construction de la nouvelle usine à Anvers, où INEOS a vu le jour il y a plus de 20 ans, devrait créer 450 emplois directs et des milliers d’emplois indirects. 

    « Il va donner le ton pour tous les vapocraqueurs »

    - Jonas Byns, ingénieur procédés en chef de l’équipe craqueur du Project ONE

    3 minutes de lecture Numéro 23
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    ÉNERGIE ÉOLIENNE

    Durable
    INEOS investit dans trois producteurs d’énergies durables pour réduire drastiquement ses émissions de CO2

    200 MW
    d’énergie propre assurés pour les dix prochaines années

    3 millions
    Baisse de 3 millions de tonnes de CO2, l’équivalent de 230 000 voitures en moins sur la route chaque année

    TROIS des sites d’INEOS sont désormais alimentés par de l’électricité d’origine éolienne. Lorsqu'ils le peuvent, les sites d’INEOS Olefins & Polymers, de Styrolution et d’INOVYN, qui appartient à INEOS, utilisent dorénavant de l’électricité d'origine renouvelable à la place de combustibles fossiles. Une évolution à mettre au crédit de la décision d’INEOS d'investir dans trois grands producteurs d’énergies durables.

    « Nous venons de conclure un contrat avec Eneco pour faire passer la production totale d’énergie éolienne offshore d’INEOS en Belgique à plus de 200 MW, ce qui réduira nos émissions de CO2 de près de 3 millions de tonnes, a souligné David Thompson, PDG d’INEOS Trading.

    Au total, c’est l’équivalent de 230 000 voitures en moins sur la route chaque année. »

    Cet accord sur 10 ans avec Eneco fait suite à des contrats d’achat d’électricité similaires conclus avec Engie et RWE.

    Eneco fournit à présent à INEOS de l’électricité produite en Mer du Nord par SeaMade, le plus grand parc éolien offshore de Belgique.

    « INEOS est un partenaire qui a les moyens de changer les choses, et c’est pourquoi je suis fier qu’Eneco ait l’opportunité de l’y aider.

    Ensemble, nous allons faire grandement baisser les émissions de CO2 grâce à l’énergie durable produite par le parc éolien de SeaMade. »

    Il s’agit du plus gros contrat d’achat d’électricité jamais signé par Eneco en Belgique, qui représente environ 13 % de l’électricité produite par la société à SeaMade.

    Selon David, les trois contrats montrent qu’INEOS a bien l’intention de réduire ses émissions de gaz à effet de serre à travers toutes ses opérations, sans hypothéquer sa capacité à fournir au monde des produits chimiques essentiels à nos modes de vie modernes.

    « Notre partenariat avec Eneco est un nouveau grand pas en avant dans notre quête de durabilité, et reflète notre engagement à diminuer notre empreinte carbone » a-t-il ajouté. 

    2 minutes de lecture Numéro 23
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    DES IDÉES NEUVES

    Polypropylène
    Actuellement, tous les emballages alimentaires de qualité à usage unique en polypropylène sont composés de plastique « vierge » issu de combustibles fossiles.

    700,000
    Rien qu’au Royaume-Uni, plus de 700 000 tonnes de polypropylène sont utilisées chaque année.

    « En s’engageant à boucler la boucle d'un polymère aussi polyvalent que le polypropylène de qualité alimentaire, INEOS contribuera à façonner une économie plus circulaire, à réduire les émissions de CO2 et à créer de nouveaux matériaux pour les marques. »

    -Professeur Edward Kosior, fondateur et PDG de Nextek Ltd et NEXTLOOPP

    LES emballages plastiques permettent de mieux conserver les aliments, et ce plus longtemps. Sans eux, bon nombre des produits vendus dans les supermarchés n’arriveraient pas intacts à leur destination. Mais le problème, c’est que la plupart finissent actuellement en déchetterie, incinérés ou recyclés en produits de moindre qualité.

    Concrètement, souligne Graham MacLennan, Directeur de la division polymères chez INEOS O&P Royaume-Uni, cela signifie que tous les emballages alimentaires de qualité à usage unique en polypropylène sont actuellement composés de plastique « vierge » issu de combustibles fossiles.

    « Ce problème n’est pas propre au Royaume-Uni, précise-t-il. C’est un enjeu global, mondial.

    Il faut que le polypropylène rejoigne le club des plastiques recyclés. »

    Rien qu’au Royaume-Uni, plus de 700 000 tonnes de polypropylène sont utilisées chaque année.

    Elles servent à emballer les biens de consommation à rotation rapide, que ce soit sous forme d’un pot, d'une barquette ou d'un plateau.

    « C’est l'un des plastiques les plus polyvalents au monde, mais il n’est pas intégré à nos flux de recyclage dans les applications de contact avec des denrées alimentaires » note Graham. Pour y remédier, INEOS s’est associée au projet NEXTLOOPP, une collaboration britannique pleine de promesses dont le but est de créer du polypropylène recyclé de qualité alimentaire à partir d’emballages recyclés.

    INEOS sera au cœur d'un important projet s’étalant sur deux ans qui débouchera sur la création d'une usine au Royaume-Uni, dont sortiront chaque année 10 000 tonnes de polypropylène recyclé de qualité conçu pour les denrées alimentaires.

    Depuis son pôle de production à Grangemouth, en Écosse, et grâce à l’expertise produit et technique de ses différents sites européens, INEOS contribuera à créer de nouvelles qualités de produit qui, en plus de satisfaire les commerçants et les marques, répondront aux normes strictes définies par la Food Standard Agency britannique et l’Autorité européenne de sécurité des aliments.

    Le Professeur Edward Kosior, fondateur et PDG de Nextek Ltd et NEXTLOOPP, se dit ravi qu’INEOS ait rejoint le projet.

    « L’expertise d’INEOS en matière de mélanges et de composés profitera énormément au projet NEXTLOOPP » a-t-il déclaré.

    Pour lui, en s’engageant à boucler la boucle d'un polymère aussi polyvalent que le polypropylène de qualité alimentaire, INEOS contribuera à façonner une économie plus circulaire, à réduire les émissions de CO2 et à créer de nouveaux matériaux pour les marques.

    Nextloopp a été lancé en octobre 2020 par Nextek Ltd en vue de boucler la boucle du polypropylène de qualité alimentaire, et réunit actuellement 39 organisations et entreprises.

    Parmi elles figure Unilever, qui s’est engagée à inclure 25 % de matières recyclées dans ses emballages d’ici 2025.

    3 minutes de lecture Numéro 23
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    HYDROGÈNE

    INEOS a fait un autre grand pas en avant dans sa quête de durabilité à Grangemouth, en Écosse. En ce moment même, les plus grosses sociétés d’ingénierie au monde participent à un appel d'offres en vue de la construction d’une usine de production d'hydrogène bas carbone de calibre mondial sur le site britannique.

    « C’est un grand pas en avant dans notre feuille de route vers la neutralité carbone d'ici 2045, a déclaré Andrew Gardner, PDG et Président de Grangemouth.

    Cette usine va nous aider à réduire nos émissions et aidera les autres à réduire leurs émissions grâce aux produits qui en sortiront, en nous permettant de jouer un rôle de premier plan dans la révolution de l’hydrogène propre. »

    Une fois construite, la nouvelle usine produira de l’hydrogène à partir de gaz naturel, tout en captant le CO2 comme sous-produit.

    Les hydrocarbures utilisés dans le cadre des opérations à Grangemouth, tel que le gaz naturel, pourront ainsi être remplacés par de l'hydrogène bas carbone propre qui alimentera les processus et la fabrication de produits chimiques essentiels entrant dans la composition des bouteilles, médicaments, câbles, isolants ou encore des emballages alimentaires.

    Cette usine s'inscrit dans le droit du fil du projet Acorn, le premier projet de capture et de stockage de carbone à grande échelle d’Écosse, auquel participe INEOS.

    Le CO2 sera transporté dans les pipelines existants et sera stocké de façon sécurisée et permanente dans des formations rocheuses sous la Mer du Nord.

    Pour Stuart Collings, PDG d’INEOS O&P Royaume-Uni, ce projet de capture et de stockage de carbone se révèlera crucial pour atteindre la neutralité carbone en Écosse et au Royaume-Uni.

    « Nos investissements dans une usine d'hydrogène et notre participation au projet Acorn feront baisser de plus d'un million de tonnes les émissions de CO2 produites chaque année par le site » a-t-il déclaré.

    INEOS compte capitaliser sur les importantes baisses des émissions de CO2 déjà réalisées depuis le rachat du site de Grangemouth à BP en 2005, pour les réduire de plus de 60 % d’ici 2030.

    La société investit actuellement dans une nouvelle centrale énergétique ultra performante, qui est en cours de construction et devrait être opérationnelle en 2024. Cette centrale permettra de diminuer les émissions d’au moins 150 000 tonnes par an.

    Lorsque le site produira de l'hydrogène bas carbone propre, cette nouvelle centrale sera approvisionnée en hydrogène, ce qui diminuera encore plus ses émissions de CO2.

    L’accès à de l’hydrogène produit localement bénéficiera également à d’autres branches du site de Grangemouth, en alimentant la centrale de cogénération chaleur-énergie actuelle, le craqueur d’éthylène KG et les installations du réseau de pipelines Forties et de la raffinerie de Petroineos.

    « Tout ceci nécessitera un nouveau réseau de distribution d’hydrogène couvrant l’ensemble du site, et une modification du réseau actuel de gaz combustible, ce que prévoit le projet technique » précise Stuart.

    INEOS souhaite également que l’usine de production d'hydrogène soit conçue de manière à pouvoir s’interconnecter avec d’autres industries des environs, afin d’encourager la création d'un pôle hydrogène local.

    « Tout investissement interne doit permettre de doper l’emploi local et d’irriguer les économies locale et nationale, ajoute Stuart.

    Le projet est conçu de manière à associer des tiers des environs à la production d'hydrogène, afin d’encourager la création d'un pôle hydrogène local. »

    Au total, un milliard de livres sterling devra être investi d'ici 2030 pour que la production et l’utilisation d'hydrogène sur le site de Grangemouth deviennent réalité.

    « C’est un grand pas en avant dans notre feuille de route vers la neutralité carbone d'ici 2045 »

    - Andrew Gardner, PDG et Président, Grangemouth

    BARGE À HYDROGÈNE

    INOVYN s’associe à une entreprise néerlandaise pour mettre au point la première barge à hydrogène d’Europe pour transporter des produits chimiques. Actuellement, cette barge fonctionne au pétrole, mais VT Group va la débarrasser de son moteur à combustion pour l’équiper d'une technologie à hydrogène, afin qu’elle soit alimentée par de l'hydrogène bas carbone indésirable produit par INOVYN dans le cadre de ses processus de fabrication chimique.

    « Les liens forts qui nous unissent à INOVYN nous ont toujours permis d'innover » a déclaré Niels Groenewold, PDG de VT Group.

    Une fois opérationnelle, la barge permettra de transférer des matières premières essentielles à INOVYN entre ses sites d’Anvers et de Jemeppe, en Belgique.

    Wouter Bleukx, Directeur de la division hydrogène d’INOVYN, estime que les modes de transport alimentés à l’hydrogène vont jouer un rôle crucial dans la transition européenne vers la neutralité carbone. « Ce simple changement va réduira d’environ 1 000 tonnes par an les émissions de CO2 » a-t-il affirmé.

    3 minutes de lecture Numéro 23
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    DÉMESURE

    Deux des plus gros transporteurs d’éthane au monde s’associent à la flotte de pétroliers d’INEOS pour transporter des matières premières vitales. Le dernier navire à rejoindre la flotte grandissante de méthaniers d’INEOS a été baptisé en l’honneur du Grenadier, le 4x4 qui va droit au but et qui s’apprête à débarquer sur le marché américain. Lors de la cérémonie de baptême à Houston, au Texas, le very large ethane carrier (« très gros transporteur d’éthane », VLEC) s’est retrouvé face-à-face avec l’inusable véhicule tout-terrain d’INEOS.

    « Voir le 4x4 Grenadier sur le quai à côté du VLEC était tout bonnement spectaculaire » a déclaré David Thompson, PDG d’INEOS Trading & Shipping.

    Le Pacific INEOS Grenadier rejoint ainsi le Pacific INEOS Belstaff, baptisé en février par Fran Millar, PDG de la marque de vêtements emblématique Belstaff.

    Lors de la cérémonie de baptême, Fran s’est dit époustouflé par les dimensions du navire.

    « C’est sidérant, a-t-il déclaré. Il est gigantesque, je n’en reviens pas, et je suis stupéfait qu’un si petit équipage puisse piloter un navire aussi énorme. »

    Les deux navires mesurent 230 mètres de long (l’équivalent de deux terrains de football) et peuvent transporter 50 000 tonnes de gaz liquéfié, qui doit être conservé à - 90 °C pour rester liquide.

    Les navires sont dotés d'un moteur principal bi-carburant, qui leur permet d’utiliser de l’éthane comme carburant.

    Mais ils peuvent aussi transporter d’autres produits, comme du GPL et de l’éthylène, un produit pétrochimique indispensable dont sont dérivés tant de produits d’INEOS.

    Les navires font également office de vitrines XXL à Belstaff et au Grenadier, ce qui va permettre à ces marques de se faire connaître dans de toutes nouvelles régions.

    « Mémorable » : c’est ainsi que David a qualifié la cérémonie de baptême du Pacific INEOS Grenadier construit à Jiangnan, en Chine.

    « C’était un excellent reflet de l’envergure incroyable de l’entreprise, dont les activités s’étendent désormais des produits chimiques à l’énergie en passant par la mode et l’automobile », a-t-il déclaré.

    Le navire, qui pèse quelque 18 000 tonnes d’acier, a été baptisé par Randa Duncan Williams, la Présidente d’Enterprise Products, un partenaire d’INEOS.

    « Nous sommes ravis de collaborer étroitement avec INEOS, a-t-il ajouté. Ce jour marque un nouveau tournant dans notre relation durable. »

    La flotte d’INEOS compte à présent 12 navires : quatre très grands transporteurs d’éthane (VLEC) et huit méthaniers MGC de classe Dragon.

    Voilà plus de six ans que les navires Dragon transportent de l’éthane américain à prix compétitif par-delà l’Atlantique jusqu’au Royaume-Uni et en Norvège.

    Beaucoup pensaient que c’était impossible.

    Mais en 2015, l’arrivée de l’Intrepid à Rafnes, en Norvège, a réduit au silence les sceptiques et inauguré la renaissance des craqueurs européens d’INEOS, en sauvant le site écossais de Grangemouth d’une fermeture quasi assurée.

    Depuis lors, la flotte a grossi ses rangs, et ce n’est pas fini car INEOS va continuer de développer son « pipeline » virtuel.

    « Voir le 4x4 Grenadier sur le quai à côté du VLEC était tout bonnement spectaculaire » 

    - David Thompson, PDG d’INEOS Trading & Shipping

    4 minutes de lecture Numéro 23
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    UN INVESTISSEMENT QUI PAYE

    INEOS vient d’investir 70 millions de dollars dans la modernisation d'un site de production racheté à BP il y a un peu plus d'un an. L’entreprise a installé un réacteur d’oxydation plus grand, un système de récupération de chaleur au plafond et a modifié le principal compresseur d’air de process du site de Merak, en Indonésie, en activité depuis près de 25 ans.

    Résultat : une hausse de 15 % de la production d’acide téréphtalique purifié (ATP), et une baisse de 15 % des émissions de CO2 par tonne.

    « Nos investissements témoignent de notre volonté de développer le site, mais aussi de produire des produits essentiels tout en réduisant nos émissions jusqu’à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 » a déclaré Frank Yang, Président-Directeur d’INEOS Aromatics Indonésie.

    L’acide téréphtalique purifié est le principal ingrédient du polyester.

    Ses fibres entrent dans la fabrication de textiles, ses films dans celle des composants électroniques et ses résines sont utilisées par l’industrie du conditionnement, et la demande est forte en Indonésie.

    Les changements apportés à l’usine de Merak vont permettre à INEOS de produire 575 000 tonnes d’ATP par an.

    « Nos principaux partenaires commerciaux et les ministres indonésiens se sont félicités de notre investissement dans l’usine, a ajouté Frank.

    C’est la première fois en plus de 20 ans qu'un gros producteur indonésien d’ATP réalise un tel investissement. »

    L’usine et ses 156 employés ont intégré INEOS lorsque la société a racheté la division pétrochimie de BP en janvier 2021, pour un montant de 5 milliards de dollars.

    Selon Frank, « le personnel de l'usine se réjouit de cet investissement, et a confiance dans son avenir ».

    La modernisation de l'usine, qui permettra aussi d’en améliorer la fiabilité et la compétitivité, s’est faite en toute sécurité en dépit de la pandémie de Covid-19.

    « Nous tenons à remercier tous ceux qui ont pris part au projet, les communautés voisines et les régulateurs pour nous avoir aidé à mener à bien ce projet », conclut Frank.

    INEOS Aromatics compte à présent des sites aux États-Unis, en Asie et en Europe, qui produisent chaque année plus de cinq millions de tonnes d’ATP.

    Ce secteur d’activité prend une ampleur grandissante, et représente dorénavant 1 200 employés à travers le monde et un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars. 

    3 minutes de lecture Numéro 23
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    CHRONOLOGIE D’INEOS SPORTS

    INEOS NOMME UN NOUVEAU DIRECTEUR DES SPORTS - NOUS MONTRONS LA VOIE

    SIR DAVE BRAILSFORD EST NOMMÉ NOUVEAU DIRECTEUR DES SPORTS. DAVE, QUI FAISAIT PARTIE DE L’ÉQUIPE PERFORMANCE INEOS 1:59 AYANT AIDÉ LE MARATHONIEN ELIUD KIPCHOGE À FAIRE UNE ENTRÉE FRACASSANTE DANS LES LIVRES D'HISTOIRE, A CONFIÉ QUE CELA AVAIT ÉTÉ L’OCCASION DE TRAVAILLER MAIN DANS LA MAIN AVEC TOUTES LES AUTRES ÉQUIPES SPORTIVES D’INEOS.

    Ces dernières années, INEOS a forgé des partenariats avec certaines des meilleures équipes au monde en cyclisme, en Formule 1, en voile, en football, en hockey et en course à pied.

    Dernièrement, c’est avec les célèbres All Blacks de Nouvelle-Zélande qu’un partenariat a été signé.

    « Notre organisation sportive s’est étoffée, et nous visons maintenant le haut niveau dans toutes les disciplines » a déclaré Dave.

    Il juge que sa philosophie trouve son prolongement dans la façon dont INEOS aime gérer les affaires.

    « Cette culture, cette démarche, c’est la clé de voûte de la réussite d’INEOS, estime-t-il. L’entreprise a une structure fédérale où les responsabilités sont bien définies, mais il y a aussi la volonté de favoriser les échanges pour brasser les idées et les réflexions à travers le groupe. À présent, l’objectif est d’en faire de même pour toutes les disciplines sportives d’INEOS. »

    Selon Clark Laidlaw, le coach principal des All Blacks Sevens, le partenariat pour la performance conclu avec INEOS est unique.

    « Pour nous, c’est l’occasion d’apprendre auprès de certaines des meilleures équipes au monde dans différents sports » confie-t-il.

    En plus d’endosser les fonctions de Directeur des sports, Dave continuera de chapeauter l’équipe cycliste INEOS Grenadiers avec son adjoint Rod Ellingworth.

    « Nous sommes en pleine préparation de l’année 2022, et sommes bien décidés à tout donner » a-t-il indiqué. 

    « QUAND JE VOIS L’INCROYABLE VIVIER DE TALENTS QUI COMPOSENT LES DIFFÉRENTES D’ÉQUIPES D’INEOS, JE ME DIS QU’IL N’Y A RIEN DE PLUS PALPITANT DANS LE SPORT MONDIAL À L’HEURE ACTUELLE »

    – SIR DAVE BRAILSFORD

    3 minutes de lecture Numéro 23
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    PARTENAIRE RUNNING

    EN 2019, ELIUD KIPCHOGE A ÉCRIT UNE PAGE D'HISTOIRE EN DEVENANT LE PREMIER HOMME À COURIR UN MARATHON EN MOINS DE DEUX HEURES LORS DE L’INEOS 1:59 CHALLENGE À VIENNE, EN AUTRICHE. LA LIGNE D’ARRIVÉE FRANCHIE, IL DÉCLARAIT : « CELA MONTRE QUE PERSONNE N’A DE LIMITES ».

    Depuis lors, Eliud et INEOS ont collaboré à l’occasion de plusieurs campagnes, et ils viennent de signer un nouveau contrat de partenariat pour la performance en vue de relever, ensemble, de nouveaux défis.

    L’équipe qui a aidé Eliud à écrire une page d'histoire dans les rues de Vienne mettra à nouveau son savoir et son expertise à profit pour l’aider dans sa quête d’une troisième médaille d’or olympique consécutive au marathon, ce qui serait du jamais vu.

    L’athlète kenyan a remporté la médaille d'or aux JO de Rio en 2016 à et Tokyo en 2021, et compte en faire de même à Paris en 2024.

    « Le soutien d'une telle structure sportive est un énorme coup de pouce pour moi et mon équipe » a-t-il déclaré.

    Et d’ajouter que le soutien d’INEOS était aussi une occasion en or pour les meilleurs sportifs de partager leur vécu et leurs idées.

    « Nous avons déjà changé le monde ensemble une première fois » affirme-t-il.

    Eliud s’associera à Sir Dave Brailsford, en sa qualité de nouveau Directeur des sports d’INEOS.

    Selon Dave, « les athlètes de la trempe d’Eliud, il n’y en a qu'un par génération. Il a triomphé d’obstacles sportifs que beaucoup jugeaient insurmontables.

    Collaborer avec Eliud, son équipe pour la performance et INEOS sur le 1:59 Challenge était un moment très fort. Je suis impatient à l’idée que l'on se réunisse à nouveau pour relever d’autres défis ambitieux avec Eliud et toute l’équipe de course à pied. »

    Pour Sir Jim Ratcliffe, fondateur et président d’INEOS, qui était dans la rue Prater Hautptallee en ce jour historique, la démarche et l’état d’esprit d’Eliud transcendent le sport.

    « Nous avons là une occasion en or de l’accompagner dans ses objectifs de performance, mais aussi de comprendre en quoi sa démarche peut aider les autres à atteindre les leurs » a-t-il indiqué.

    D’aucuns pourraient penser que la course de fond est une activité solitaire, alors qu’il s’agit d'un sport d’équipe.

    Beaucoup de gens ont travaillé en coulisses pour aider Eliud à devenir le premier homme à courir 42,195 km en moins de deux heures, dont 41 lièvres.

    Eliud et la NN Running Team, basée aux Pays-Bas, vont bientôt entamer leur collaboration avec les autres équipes sponsorisées par INEOS : les All Blacks, l’équipe de F1 Mercedes-AMG Petronas, l’équipe cycliste INEOS Grenadiers, l’INEOS Britannia qui est le Challenger of Record de la Coupe de l’America, l’OGC Nice et le FC Lausanne-Sport.

    Les partenariats pour la performance signés par INEOS ont permis de réunir certains des esprits et des talents sportifs les plus brillants, dans l’objectif de relever les plus grands défis sportifs.

    Sous l’égide de Dave, les équipes impliquées travaillent main dans la main pour cibler des pistes de progression pouvant être communiquées et appliquées à l’ensemble du groupe.

    « Tous les sportifs ont à relever un même défi, à savoir le besoin constant de s’améliorer » a affirmé Dave.

    « LE SOUTIEN D'UNE TELLE STRUCTURE SPORTIVE EST UN ÉNORME COUP DE POUCE POUR MOI ET MON ÉQUIPE »

    - ELIUD KIPCHOGE, ATHLÈTE KENYAN TITULAIRE DU RECORD DU MARATHON

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    RÉACTION EN CHAÎNE

    UN PAYS CÉLÈBRE POUR AVOIR ENFANTÉ LES MEILLEURS COUREURS DE FOND AU MONDE POURRAIT BIEN FAIRE PARLER DE LUI TRÈS BIENTÔT DANS LE CYCLISME.

    Eliud Kipchoge, le Kenyan d’1m64 qui a écrit une page d’histoire dans les rues de Vienne en courant un marathon en moins de deux heures, s’est associé avec INEOS pour fonder une académie cycliste au fameux camp Kaptagat, où il s’entraîne.

    « C’est une très, très bonne nouvelle, a écrit Kevin Richie Preacher sur Facebook. Je sens qu’il va bientôt y avoir une équipe continentale kenyane. »

    L’INEOS Eliud Kipchoge Cycling Academy sera dirigée par Valentijn Trouw, qui a joué un rôle essentiel dans la performance historique de l’INEOS 1:59 Challenge en Autriche en 2019.

    Les INEOS Grenadiers, l’une des meilleures équipes cyclistes au monde, seront également de la partie.

    Selon Sir Dave Brailsford, Directeur des sports d’INEOS et Directeur d’équipe d’INEOS Grenadiers, cette nouvelle académie pourrait contribuer à l’émergence de nouveaux cyclistes en Afrique.

    « Nous savons tous que le continent regorge de talents, a-t-il déclaré. Nous avons pu le constater cette année. »

    En mars, Biniam Girmay est devenu le premier Africain noir à remporter une étape du World Tour : la classique Gand-Wevelgem, en Belgique.

    Deux mois plus tard, il entrait dans l’histoire en tant que premier Africain noir à remporter une étape d’un grand tour lors du Giro d’Italia.

    Sir Jim Ratcliffe, le Président d’INEOS, s’est rendu récemment au camp d’entraînement de Kaptagat.

    « C’est palpitant de voir tout ce bouillonnement de talent sportif, de passion et d’ambition en Afrique, a-t-il confié. Je suis convaincu que ce partenariat peut vraiment changer la donne pour le cyclisme, ainsi que pour les jeunes athlètes africains prometteurs. »

    Valentijn, qui travaillera de concert avec toute l’équipe de Kaptagat, repère et accompagne depuis plus de 30 ans des coureurs de fond au Kenya, afin de leur préparer le terrain pour concourir sur la scène internationale.

    « Leur passion, leur dévouement et leur amour du sport cadrent parfaitement avec l’état d’esprit qui habite les INEOS Grenadiers : tout donner dans la course, donner le meilleur de soi, a indiqué Dave. Je suis persuadé qu’ensemble, nous saurons apporter une contribution unique et d’envergure au cyclisme kenyan, africain et international. »

    Eliud, qui tentera de réitérer l’exploit à Paris en 2024 en remportant un troisième marathon hommes olympique consécutif, s’est dit fier que le camp ne soit plus un simple camp d’entraînement se focalisant sur la seule performance physique.

    « Cette académie cycliste est une évolution logique, a-t-il confié. Elle a vraiment les moyens de permettre
    à nos jeunes cyclistes de talent de gravir les prochains échelons et de parvenir jusqu’au haut niveau cycliste. »

    Valentijn s’est lui aussi dit impatient à l’idée de voir ce qui ressortira de la collaboration avec INEOS et l’équipe cycliste INEOS Grenadiers.

    « C’est l’occasion de développer un sport relativement jeune au Kenya, et de rassembler notre savoir et notre expertise collectifs issus de la course et du cyclisme au profit du sport » conclut-il. 

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    PROGRAMMES, PARTENARIATS ET DONS PHILANTHROPIQUES

    CES cinq dernières années, INEOS a fléché près de 225 millions de livres sterling à des œuvres de bienfaisance.

    INEOS soutient ainsi des initiatives en faveur de la santé, l’éducation, l’environnement et du sport populaire dans le monde entier.

    « Donner, c’est pour nous un moyen de changer les choses à petite et grande échelle, qu’il s’agisse de trouver une solution à la crise mondiale de l’antibiorésistance, d’améliorer le quotidien des enfants démunis ou d’aider des associations locales à proximité de nos sites a indiqué Ursula Heath, Directrice de la communication d’INEOS.

    Forgotten Forty

    Donner aux directeurs d’école les moyens de changer les choses

    ON estime qu’au Royaume-Uni, plus de quatre millions d’enfants (plus de 40 % dans certaines régions) vivaient sous le seuil de pauvreté avant la pandémie.

    Et en raison des confinements successifs et de la hausse du coût de la vie au Royaume-Uni, le problème va encore s’aggraver.

    Leurs parents bénéficient rarement de l’aide de l’État. Ils travaillent à plein temps en occupant des emplois mal rémunérés et tentent de joindre les deux bouts, ce qui leur laisse peu de temps et d’argent pour les à-côtés.

    Après le succès d’un programme pilote auquel ont participé 20 écoles implantées dans certaines des communautés les plus pauvres du Royaume-Uni, INEOS a sélectionné 100 chefs d’établissement et leur a affecté une bourse annuelle de 20 000 £ à dépenser dans des initiatives à même de transformer le quotidien de leurs élèves les plus démunis.

    Ces initiatives sont en cours de mise en œuvre et font l’objet d’une évaluation, basée sur les enseignements que s’échangent les professeurs.

    Au terme de trois années, INEOS espère non seulement que ce programme aura eu un réel impact à court terme sur le quotidien des enfants vivant dans la pauvreté, mais compte aussi en retirer des enseignements sur les meilleurs moyens de lutter contre les effets néfastes de la précarité dans les écoles primaires, afin de les diffuser et de les appliquer à grande échelle.

    LA pauvreté infantile ne date pas d'hier. Les gouvernements britanniques qui se succèdent depuis quelque 70 ans en ont fait l'une de leurs priorités. Mais à ce jour, les tentatives de résoudre le problème se sont concentrées sur l’amélioration des conditions dans les écoles. Personne ne s’est attaqué aux causes profondes, qui sont extérieures à l’enceinte de l’établissement. Jusqu’à maintenant.

    « En décidant de contribuer à l’élimination de la pauvreté, INEOS inaugure une nouvelle approche radicale a déclaré Brian Padgett, ancien proviseur adjoint qui collabore avec quatre autres ex-enseignants dans le cadre de l’initiative Forgotten Forty, portée par INEOS.

    Les membres de l’équipe du projet Forgotten Forty, Brian, Elaine et John Wyllie, Sheila Laughlin et Elaine Crotty, ont été réunis en 2019 pour réfléchir à ce qui pourrait être fait pour atténuer les conséquences de la pauvreté sur les enfants issus des foyers les plus précaires du Royaume-Uni.

    Il en est ressorti l’idée de donner aux enseignants un « chèque en blanc » pour tester de nouveaux projets susceptibles de convaincre les élèves issus de foyers pauvres qu’un avenir meilleur est possible, le but étant pour INEOS de comprendre ce qui fonctionne ou pas.

    Les cinq membres de l’équipe Forgotten Forty savent d’expérience que le quotidien à la maison peut fortement nuire aux résultats scolaires d'un enfant et l’empêcher d’exploiter tout son potentiel.

    Selon Brian, « le foyer, c’est la base de tout. En aidant les familles à joindre les deux bouts et à vivre mieux, on aide aussi les enfants. »

    Les membres de l’équipe sont également conscients des difficultés que rencontrent les directeurs des écoles primaires fréquentées par certains des enfants les plus pauvres du Royaume-Uni, notamment les contraintes budgétaires qui limitent souvent les possibilités d’agir.

    Pour y remédier, INEOS s’est engagée à verser 20 000 £ par an pendant trois ans à 100 écoles primaires situées dans certaines des communautés les plus pauvres du Royaume-Uni ; une bourse affectée directement aux chefs d’établissement.

    INEOS leur demande simplement d'utiliser cet argent pour aider les élèves à gagner en confiance et en résilience, à s’intéresser au monde qui les entoure et pour les inciter à obtenir de bons résultats.

    « Cet argent n’est pas là pour offrir aux enfants un voyage d'une vie en Afrique, confirme Brian. Le but est de leur ouvrir les yeux sur le monde qui les entoure, et de leur montrer ce qu’ils ont tout près de chez eux. »

    « Cela peut tout simplement consister à leur faire visiter le musée ou la galerie d’art du coin où ils ne sont jamais allés. »

    À présent, l’équipe travaille main dans la main avec les 100 établissements.

    « Les proviseurs ne manquent pas d’idées » témoigne Elaine Wyllie, qui a fondé The Daily Mile lorsqu’elle était directrice de l’école primaire de St Ninian’s, en Écosse. « Aux dernières nouvelles, ils avaient déjà lancé plus de 600 initiatives. »

    Les directeurs d’école savent que l’apprentissage ne se fait pas qu’en classe, et que les élèves peuvent apprendre des choses importantes en voyage scolaire, après l’école ou le weekend.

    « Le projet Forgotten Forty est d’une grande souplesse, c’est la meilleure initiative à laquelle j'ai jamais participé. Il profite déjà beaucoup à la communauté, et va permettre à nos élèves de se bâtir un avenir à la mesure de leurs aspirations »

    - Nick Anderson, directeur de l’école primaire Bede, Gateshead

    Mais ils savent aussi que les enfants issu de milieux défavorisés ont moins de chances de faire des voyages scolaires, d’aller à la mer, d’apprendre à jouer d'un instrument de musique ou de rejoindre un club de sport, tout simplement car leurs parents n’en ont pas les moyens.

    L'objectif du projet Forgotten Forty est de permettre aux chefs d’établissement d’aider leurs élèves les plus défavorisés à recevoir une éducation complète, que les enfants de milieux plus aisés tiennent pour acquise.

    « INEOS nous fait confiance, et nous faisons confiance à nos professeurs » a déclaré John, qui travaille depuis 32 ans dans l’enseignement secondaire en Écosse.

    En-dehors de quelques consignes très générales (ne pas dépenser l’argent pour rémunérer le personnel ou dans des projets démesurés), les chefs d’établissement font confiance aux professeurs pour utiliser les fonds de manière judicieuse.

    Pour Elaine Crotty, spécialisée dans la scolarisation des jeunes enfants, peu importe si les initiatives des professeurs ne portent pas leurs fruits.

    « Nous ne nous attendons pas à ce qu’elles fonctionnent toutes, indique-t-elle. Ce que nous voulons, c’est encourager les enseignants à prendre des risques et à innover. Avec un peu de chance, certaines des conclusions que l’on en tirera serviront à d’autres établissements, qu’ils fassent partie du programme Forgotten Forty ou non. »

    Les chefs d’établissement ont également été mis en relation pour qu'ils puissent partager leurs idées et les réussites.

    INEOS organisera chaque année une conférence qui leur permettra de bâtir un réseau.

    Selon Brian, « les échanges leur ont aussi permis de comprendre qu’ils n’étaient pas seuls ».

    D’après lui, les gouvernements successifs mettent sur le compte des écoles les mauvais résultats des élèves issus de milieux défavorisés.

    « Ils ont sciemment omis tous les obstacles qui se dressent devant ces enfants, leurs parents et les collectivités ajoute-t-il.

    Il pense que si le projet d’INEOS fait ressortir de nouveaux moyens d’atténuer les conséquences de la pauvreté, les écoles changeront peut-être leur façon de gérer leur budget à l’avenir.

    « L’équipe espère aussi que cette initiative encouragera d’autres donateurs privés à aider les écoles primaires » conclut-il. 

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    LE MONDE À SES PIEDS

    PARTOUT dans le monde, les regards vont se tourner vers les États-Unis qui s’apprêtent à accueillir, pour la première fois, les Championnats du monde d'athlétisme. La fondation The Daily Mile, sponsor officiel de l’événement qui se déroulera du 15 au 24 juillet, compte en profiter pour essayer d’attirer l’attention sur elle.

    Un clip louant les bienfaits physiques et psychologiques de cette initiative soutenue par INEOS sera régulièrement diffusé dans le stade, lors des pauses pendant la compétition.

    De plus, des banderoles Daily Mile décoreront l’intérieur de Hayward Field, dans l’Oregon, l’un des plus grands stades d’athlétisme jamais construits.

    « Nous voulons encourager les enfants de l’Oregon, de tous les États-Unis et du monde entier à participer au Daily Mile » a déclaré Elaine Wyllie, qui a lancé cette initiative voilà 10 ans avec pour objectif que les élèves de son école, en Écosse, soient en meilleure forme.

    Actuellement, avec le parrainage d’INEOS, plus de trois millions d’enfants du monde entier font leur mile quotidien en courant, marchant ou trottinant.

    « Les enfants sont de plus en plus sédentaires, et c’est pourquoi nous sommes fiers que The Daily Mile les aide à bouger et à s’activer, car nous savons que les expériences positives que l’on vit quand on est jeune vont façonner nos habitudes pour le reste de la vie » a indiqué Sir Jim Ratcliffe, Président d’INEOS.

    Environ 2 000 athlètes parmi les meilleurs au monde en provenance de plus de 200 nations, ainsi que des milliers de supporters du monde entier afflueront vers les États-Unis cet été.

    À l’occasion du décompte des 100 jours avant ce championnat historique, des enfants de Portland ont couru le Daily Mile pour la première fois dans le cadre du World Wide Welcome Youth Relay.

    Chaque tronçon du relais sera dédié à l’une des équipes internationales d’athlétisme qui concourront sur le sol américain pour la première fois.

    En plus de contribuer à la bonne forme physique des enfants, le Daily Mile contribue à de meilleurs résultats en classe.

    « C’est gratuit, simple, efficace et facile à intégrer dans l’organisation quotidienne à l’école » souligne Elaine.

    Pour Sarah Massey, PDG d’Oregon22, LLC, le comité organisateur local des Championnats, The Daily Mile et le World Wide Welcome Youth Relay sont un tandem parfait et vont collaborer pour montrer à de nouveaux établissements et groupes communautaires de l’Oregon ce qu’ils pourraient faire (gratuitement) pour améliorer la forme physique des enfants.

    « Ces deux programmes visent à encourager les jeunes générations à bouger et à vivre sainement, nous sommes donc fiers de les avoir intégrés collectivement aux événements organisés en amont des Championnats du monde d'athlétisme » a-t-elle confié. 

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    LA FIERTÉ DE L’ÉCOSSE

    C’EST en Écosse que The Daily Mile a vu le jour. Il était donc normal que l’Écosse accueille les célébrations pour le 10ème anniversaire de cette initiative toute simple qui a connu un succès fou auprès des écoliers du monde entier. Des célébrations auxquelles a participé l’ancienne directrice d’école Elaine Wyllie, qui avait lancé cette initiative pour aider ses propres élèves de l’école primaire de St Ninian’s, à Stirling, à être en meilleure forme.

    « Je suis ravie de tout le chemin parcouru » a-t-elle déclaré.

    À Dundee, plus de 800 enfants de six écoles primaires des environs ont participé, à Baxter Park, à la plus grande course Daily Mile jamais organisée, devant des invités de marque.

    Au même moment, plus de 260 000 élèves de 1 040 écoles réparties dans 16 pays, de l’Écosse à la Nouvelle-Zélande, participaient à un événement virtuel.

    Pour Elaine, « l’existence même d’un événement international d'une telle ampleur à l’occasion de notre dixième anniversaire, auquel des centaines d’écoles ont participé, témoigne de l’enthousiasme que suscite cette initiative.

    C’était vraiment une belle façon de célébrer tout ce que nous avons accompli ».

    Elaine en a profité pour saluer les enfants, les enseignants, les établissements et INEOS, qui a contribué à populariser l’initiative à travers le monde.

    Sir Jim Ratcliffe, fondateur et PDG d’INEOS, explique qu’INEOS parraine le Daily Mile depuis des années car l’entreprise partage la passion qui anime Elaine.

    « C’est une façon simple, gratuite et efficace d’améliorer le bien-être physique et psychologique des enfants » estime-t-il.

    Depuis son lancement voilà 10 ans, l’initiative a connu un succès phénoménal.

    De nos jours, plus de trois millions d’enfants de 14 000 établissements dans 87 pays courent le Daily Mile.

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    PROJET SIX RIVERS

    Des mesures de conservation commencent à porter leurs fruits, tandis que des spécialistes continuent de chercher les meilleurs moyens de sauver de l’extinction cette espèce remarquable

    LES mesures de conservation adoptées par le projet Six Rivers, soutenu par INEOS et dont le but est de sauver le saumon atlantique, commencent à porter leurs fruits. Grâce à de récents efforts, le nombre de juvéniles a augmenté dans la rivière Selá, qui a longtemps été un havre de paix pour cette espèce menacée.

    « La gestion de la pression exercée par la pêche a également contribué à ces bons résultats » souligne Pete Williams, Directeur technologique d’INEOS.

    Tous les poissons attrapés doivent être relâchés, et les pêcheurs ne peuvent utiliser que du matériel de pêche léger.

    « Nous sommes persuadés qu’en changeant les habitudes des pêcheurs, nous pourrons améliorer la qualité de tous les cours d’eau et la santé des poissons qui les peuplent » a-t-il ajouté.

    Les rivières islandaises sont mondialement célèbres pour la pêche au saumon, et attirent chaque année des passionnés venus des quatre coins du monde.

    Mais si le saumon venait à disparaître, c’est aussi une source de revenu qui disparaîtrait pour les habitants des recoins isolés du Nord-Est de l’Islande.

    Voilà des années que Sir Jim Ratcliffe, le Président d’INEOS, collabore avec l’ancien club de pêche de Strengur, qui fait désormais partie du projet Six Rivers.

    Ensemble, ils veillent à ce que les gains issus de la pêche au saumon, dont la renommée dépasse les frontières islandaises, soient réinvestis dans des efforts de conservation pour protéger l’espèce en Islande comme ailleurs.

    « En somme, c’est de la pêche que viendront les moyens de protéger l’environnement local » explique Pete.

    Lancé par Jim, le projet Six Rivers collabore avec des experts de l’Institut islandais de la mer et de l’eau douce et l’Imperial College de Londres dans le cadre d’un programme de conservation « polymorphe ».

    Des échelles à saumon ont été construites pour que les saumons puissent rejoindre de nouvelles frayères plus en amont.

    Des œufs ont été déposés dans de nouvelles régions. Des spécimens adultes ont été transférés dans d’autres parties des rivières, où la lutte pour l’accès à la nourriture est moindre.

    Et des botanistes plantent des végétaux natifs de l’île le long des rives, améliorant ainsi la disponibilité en aliments dans les rivières.

    L’équipe a également équipé 1 000 saumoneaux de balises, afin que les scientifiques puissent suivre leurs déplacements et étudier leur comportement.

    Cela leur a permis de découvrir que la moitié des saumoneaux de la Vesturdalsa étaient morts avant même d’avoir rejoint la mer, et que très peu d’entre eux
    (seulement 13 sur 1 000) étaient revenus se reproduire.

    « Toutes ces mesures de conservation ont redéfini la norme en Islande, mais il reste beaucoup à faire, c’est un projet de longue haleine » reconnaît Pete.

    Toutefois, l’équipe reste persuadée qu’une gestion bien pensée lui permettra d’inverser le déclin du saumon atlantique sauvage, dont les populations se portaient jadis si bien en Islande, et d’accumuler un savoir qui contribuera à protéger l’espèce ailleurs.

    « Il est essentiel que nous partagions nos conclusions avec d’autres groupes du monde entier, soutient Pete, qui coordonne le projet de recherche. Les moyens affectés à la conservation étant limités, nous devons veiller à ne pas faire doublon avec ce qui se fait ailleurs. »

    Chaque année, INEOS organise à Reykjavik une conférence internationale pour partager les conclusions du projet Six Rivers, conformément au souhait de l’équipe.

    En septembre 2021, des chercheurs du Canada, de Norvège, d’Angleterre, d’Islande et d’autres pays se sont réunis pour comparer leurs recherches.

    « Nous avons un but commun, affirme Pete. Nous voulons tous laisser l’environnement et les habitats en meilleur état que nous ne les avons trouvés. »

    « Nos mesures de conservation ont redéfini la norme en Islande »

    - Pete Williams, Directeur technologique d’INEOS

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    INEOS Oxford Institute

    La découverte accidentelle, en 1928, d'une boîte de Petri avec des moisissures par Alexander Fleming inaugura une quête de 20 ans pour mettre au point le premier antibiotique au monde produit à grande échelle. Mais depuis les années 1980, on constate que le développement de nouveaux médicaments pour combattre la « pandémie silencieuse » due à la progression de l’antibiorésistance piétine.

    Des scientifiques de l’Ineos Oxford Institute ont contribué à identifier un nouveau médicament possible qui pourrait prolonger la durée de vie des antibiotiques « en dernier recours ».


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    EN janvier 2021, INEOS accordait 100 millions de livres sterling à l’université d’Oxford, en réponse à la crainte qu'une « pandémie silencieuse due à la progression de l’antibiorésistance ne mette un terme à notre médecine moderne. Un an plus tard, les scientifiques de l’Ineos Oxford Institute faisaient une découverte prometteuse. 

    Les carbapénèmes sont des antibiotiques vitaux, souvent utilisés en dernier recours pour traiter des infections graves, comme le sepsis et la pneumonie, lorsque tous les autres traitements ont échoué.

    Malgré cela, certaines bactéries ont trouvé le moyen de neutraliser les carbapénèmes en produisant des enzymes baptisées métallo-β-lactamases (MBL), entraînant une prolifération de superbactéries.

    Toutefois, de nouveaux travaux réalisés par des scientifiques de l’Ineos Oxford Institute et d’autres institutions européennes ont montré, en laboratoire et chez des souris infectées, que les indole-carboxylates, une nouvelle catégorie d’inhibiteurs enzymatiques, peuvent bloquer le fonctionnement de ces enzymes et permettre à l’antibiotique d’attaquer et de détruire les bactéries comme E. coli.

    Dans un premier temps, les chercheurs ont examiné des centaines de milliers de substances chimiques pour voir lesquelles se fixaient solidement aux enzymes métallo-β-lactamases pour les empêcher de fonctionner, et lesquelles ne réagissaient avec aucune protéine humaine.

    En y regardant de plus près pour en étudier le fonctionnement précis, les chercheurs ont découvert que ces médicaments potentiels se fixaient aux enzymes d’une manière totalement différente des autres médicaments, en cela qu’ils copiaient la façon dont l’antibiotique se comportait vis-à-vis de ces enzymes.

    Les chercheurs ont ensuite modifié certains aspects chimiques des médicaments pour en maximiser l’efficacité et les ont testés, en association avec des carbapénèmes, contre des bactéries multirésistantes dans des boîtes de Petri en laboratoire et chez des souris.

    « Il s’avère que ces nouveaux médicaments potentiels, combinés aux carbapénèmes, sont beaucoup plus efficaces pour traiter les infections bactériennes graves que les seuls carbapénèmes » a déclaré le professeur Schofield.

    Actuellement, l’antibiorésistance est responsable d’environ 700 000 décès par an, mais la situation pourrait fortement empirer : on craint ainsi qu’elle ne cause la mort de 10 millions de personnes par an d’ici 2050 en raison d'infections courantes.

    « C’est un problème de taille, car nous n’avons pas produit collectivement assez de nouveaux antibiotiques utiles sur le plan clinique, ajoute M. Schofield.

    Nos sociétés doivent trouver comment produire de nouveaux antibiotiques, mais aussi comment protéger ceux que nous avons. À défaut, la médecine moderne du quotidien sera chamboulée de manière si effroyable que c’en est inconcevable. »

    Les 100 millions de livres sterling débloqués par INEOS pour fonder l’Ineos Oxford Institute serviront à financer des recherches sur la progression de l’antibiorésistance.

    Ces fonds permettront à plus de 50 chercheurs de s’attaquer à l’utilisation excessive ou incorrecte d’antibiotiques, de collaborer avec d’autres sommités mondiales et d’élaborer de nouveaux médicaments pour les humains et les animaux.

    « Grâce au soutien exceptionnel d’INEOS, nous pouvons reproduire le tout dernier programme de découverte de médicaments au sein de l’institut pour plusieurs cibles bactériennes et applications différentes » a indiqué le professeur Tim Walsh, Directeur des recherches (microbiologie) de l’Ineos Oxford Institute.

    Ces nouvelles recherches sont l’aboutissement de plusieurs années de travail, mais sont encore loin de déboucher sur une solution à toute épreuve.

    Toutefois, si les chercheurs parviennent à développer les indole-carboxylates, à les tester et à en faire des médicaments sûrs pour les humains, ceux-ci pourraient accroître l’efficacité et la durée de vie de certains antibiotiques actuels et sauver des vies dans le monde entier.

    Selon le professeur Tim Walsh, cette découverte montre aussi que le monde académique peut faire de grandes choses lorsqu’on lui en donne les moyens.

    « Ce qui vient de se passer le montre bien, a-t-il déclaré. Nous espérons faire des tas d’autres découvertes tout aussi prometteuses dans les années à venir, à mesure que l’institut grandira. »

    « Grâce à cet effet "cheval de Troie" assez malin, ces médicaments potentiels marchent vraiment bien contre un éventail très large de superbactéries produisant des MBL »

    - Professeur Christopher Schofield, Directeur des recherches (chimie) de l’Ineos Oxford Institute à l’université d’Oxford

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    Pénicilline

    Au début des années 1940, la découverte de la pénicilline et sa purification sous la forme du premier antibiotique a été l’une des plus grandes avancées médicales du XXe siècle.

    Les antibiotiques ont révolutionné la médecine et permis de sauver d'innombrables vies à la fin de la Seconde Guerre mondiale, de rendre l’accouchement sûr pour la première fois de l’histoire de l’humanité, et sont à la base de tous les traitements chirurgicaux et anticancéreux modernes dont nous profitons aujourd'hui.

    La découverte de la pénicilline a inauguré un « âge d’or » de la découverte d’antibiotiques, qui s’est étalé sur plusieurs décennies.

    Cette ère est malheureusement révolue, notre stock de médicaments s’amenuise et ceux-ci sont de moins en moins efficaces, car les bactéries développent naturellement une résistance à leur action.

    Nos sociétés doivent continuer à travailler d’arrache-pied pour conserver les acquis de la médecine, et éviter un retour à l’ère pré-antibiotiques lorsqu’une simple coupure pouvait être fatale.

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    L’Ineos Oxford Institute for Antimicrobial Research a été créé dans le but de faire progresser la recherche de solutions à l’un des plus gros défis contemporains pour la santé publique. Les chercheurs travaillent en laboratoire, sur le terrain et auprès du public pour découvrir de nouveaux moyens de prévenir et de traiter les infections qui résistent aux médicaments.

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    Introduction

     

    Il est clair que nous vivons une époque sans précédent. Rien n’est plus urgent, à l’heure actuelle, que le changement climatique. Le monde est à la croisée des chemins et nous devons choisir quelle voie nous voulons suivre pour notre avenir.

    Plus que jamais, les gens doivent comprendre à quel point l’industrie chimique joue un rôle fondamental dans la vie moderne et face aux enjeux de ce monde.

    La chimie est présente dans tous les aspects de nos vies. Sans elle, nos téléphones, nos vêtements, nos maisons, nos transports, notre médecine, ne pourraient pas exister.

    Malgré cela, nous savons que des changements arrivent et nous remodelons notre business en conséquence.

    Nous savons quels sont les défis d’aujourd’hui et demain, et comment y faire face.

    Une transition énergétique est en cours. Afin de déterminer comment passer des énergies fossiles aux énergies alternatives, comme le solaire, l’éolien et l’hydrogène, une approche commune et globale est nécessaire.

    Nous travaillons dans le secteur de la chimie. Nos produits et processus chimiques joueront un rôle essentiel dans cette transition.

    Le changement climatique et l’économie circulaire constituent la pierre angulaire de notre stratégie et nous restons concentrés sur une approche novatrice du recyclage et des énergies renouvelables.

    Suite à l’Accord de Paris sur le climat en 2015, la plupart des États-nations se sont fixé comme objectif de parvenir à une économie neutre en carbone d’ici 2050, et ont adopté des lois et réglementations en ce sens.

    Dans cette édition de INCH, nous allons nous intéresser à certains projets et actions mis en place par des entreprises d’INEOS pour assurer la transition vers une économie neutre en carbone, au plus tard en 2050, tout en restant rentables et en avance sur les lois et réglementations en constante évolution.

    Transports verts

    INEOS travaille avec Wrightbus, le premier bus à deux étages au monde, fonctionnant à l’hydrogène. Objectif : montrer que l’hydrogène est le carburant du futur.

    Le StreetDeck Hydroliner de Wrightbus est équipé d’un groupe motopropulseur à pile à hydrogène et d’un bloc-batterie qui peut stocker jusqu’à 48KWh. Ainsi, le véhicule peut rouler pendant près de 450 km, en émettant de l’eau au lieu du dioxyde de carbone. Ce bus a été conçu pour répondre à la demande des chauffeurs et des passagers, dans le cadre du projet JIVE (Joint Initiative for Hydrogen Vehicles Across Europe), financé par l’Union européenne.

    2 minutes de lecture Numéro 22
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    Neutralité carbone d’ici 2050

    Suite à l’Accord de Paris sur le climat en 2015, la plupart des États-nations se sont fixé comme objectif de parvenir à une économie neutre en carbone d’ici 2050, et ont adopté des lois et réglementations en ce sens.

    En réponse, les entreprises d’INEOS ont mis en place des plans d’action pour mener la transition vers une économie décarbonée dans les mêmes délais au sein de notre industrie, tout en restant rentables et en gardant un temps d’avance sur les lois réglementations en constante évolution.

    Sur la base de ces plans d’action, nous avons fixé des objectifs ambitieux, mais réalisables, pour 2030, qui sont en phase avec notre engagement pour 2050. Nous espérons pouvoir les publier sous peu.

    Des actions et des améliorations sont déjà en cours.

    Nous allons réduire de 10 % nos émissions pour chaque kilo de produit, d’ici 2025. Nous allons également investir 3 milliards d’euros sur les cinq prochaines années pour réduire encore plus notre empreinte.

    Dans le cadre de cet effort, nous investissons également dans de nouveaux produits et de nouvelles technologies pour amener l’industrie vers une économie circulaire, où les matériaux sont réutilisés le plus possible et où aucun produit ne pénètre dans l'environnement naturel après utilisation.

    Les produits que nous fabriquons sont essentiels pour une myriade d’applications, sur lesquelles compte la société.

    C’est pourquoi les gouvernements du monde entier considèrent notre industrie comme essentielle, comme nous l’avons vu au cours de la récente pandémie.

    Parmi ces applications, on compte :

    • les appareils médicaux
    • l’eau potable
    • la conservation et la préservation des aliments
    • les technologies dans le domaine des énergies renouvelables
    • des matériaux plus légers et moins gourmands en énergie pour les transports
    • des vêtements abordables
    • construction et transport d'eau et de gaz
    • isolation électrique
    • les produits ménagers et électriques.

    Nos produits sont essentiels car, au regard leur performance, de leur prix abordable et de leur empreinte environnementale, il s’agit des meilleurs matériaux disponibles pour les applications concernées.

    Dans certains cas, notamment dans la sphère médicale, il s’agit des seuls matériaux disponibles.

    INEOS fait partie de la solution aux problèmes que le monde traverse. Nous avons hâte de parvenir à une économie neutre en carbone, tout en continuant à fournir des produits essentiels à la société.

    Qu’est-ce que la neutralité carbone ?

    La neutralité carbone désigne l’équilibre entre la quantité de gaz à effet de serre rejetée dans l’atmosphère et celle qui en est retirée. Ainsi, on atteint la neutralité carbone lorsque la quantité émise ne dépasse pas celle qui est retirée.

     

     

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    2 minutes de lecture Numéro 22
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    Objectif neutralité carbone

    A tteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 n’est pas un objectif facile pour INEOS. C’est un groupe performant, mais la production de matières premières essentielles à la fabrication de vêtements, de médicaments, d’équipements électroniques, de voitures, d’avions et de bâtiments consomme beaucoup d’énergie. Ses produits sont également utilisés pour construire des éoliennes, des panneaux solaires et d’autres technologies pour les énergies renouvelables. Et tout ceci se fait aux dépens de l’environnement.

     

    « Nos processus industriels nécessitent une certaine quantité d’énergie, ce qui entraîne des rejets de CO2 », déclare le PDG d’INEOS, Jim Ratcliffe. « C’est une réalité. On n’a rien sans contrepartie. »

    Le groupe a récemment publié son tout premier rapport sur le développement durable, en rassemblant des données sur toutes ses entreprises dans le monde.

    « C’était une tâche titanesque », raconte le directeur de la communication, Tom Crotty. « Mais il fallait que l’on sache où nous nous situions, dans le monde, pour avoir une vision claire de ce qu’il faut faire. »

    Des changements pour réduire les émissions de carbone, concevoir plus de produits durables et trouver des alternatives aux énergies fossiles sont en cours.

    Là où c’était possible, le pétrole et le gaz ont été remplacés par des matériaux renouvelables pour la fabrication des produits.

    Le groupe travaille en partenariat avec des entreprises de recyclage novatrices, pour réutiliser ses déchets plastiques.

    Ses profits sont réinvestis dans des usines de production de pointe, pour gagner en efficacité, tout en réduisant ses émissions de carbone.

    L’énergie éolienne commence à être utilisée, ce qui va réduire l’empreinte carbone de plus d’un million de tonnes de CO2.

    Des moyens de captage et de stockage des émissions de carbone sous la terre, dans des puits de pétrole hors service, sont à l’étude et permettraient d’éviter des millions de tonnes d’émissions supplémentaires.

    La possibilité de mélanger le dioxyde de carbone capturé avec de l'hydrogène produit de manière durable pour produire du méthanol est également envisagée. Le méthanol est un produit chimique largement utilisé partout, que ce soit pour des vêtements ou des carburants.

    Enfin, le groupe milite pour une économie autour de l’hydrogène vert, qui produit zéro émission.

    « INEOS veut apporter sa contribution non seulement en décarbonant ses opérations existantes, mais aussi en fournissant de l’hydrogène pour aider les autres entreprises et secteurs à faire la même chose », explique Geir Tuft, PDG de INOVYN, entreprise du groupe INEOS.

    Chris Stark, PDG du Committee on Climate Change, qui conseille le gouvernement britannique sur la façon dont il doit atteindre ses objectifs en matière de climat, pense qu’INEOS a un important rôle à jouer dans la création d’une économie décarbonée, basée sur l’hydrogène.

    Dans une récente interview pour le magazine INCH, il déclare : « INEOS nous accompagnera dans cette aventure. Le groupe doit juste bien expliquer son rôle dans le débat sur le changement climatique, pour que le public comprenne. »

     

    Transition énergétique

    Alors que le monde cherche des énergies alternatives plus propres, INEOS investit des millions dans plusieurs projets, qui ont vocation à réduire drastiquement les émissions de CO2. L’hydrogène vert va être un sujet majeur, tout comme le captage et le stockage de carbone. Et ces deux opportunités déboucheront sur la création de nouveaux emplois.

     

    Plans d’action

    INEOS a pour principale priorité la sécurité et le fonctionnement optimal de ses usines. C’est ce qui sous-tend sa licence d’exploitation. Pour parvenir à une neutralité carbone en 2050, chaque site a établi un plan d’action, portant sur six domaines essentiels, où des changements peuvent être menés, afin de réduire les émissions.

     

    Économie circulaire

    INEOS s’attache à créer une économie circulaire pour éviter que des milliards de tonnes de plastique finissent dans des décharges. Au sein du groupe INEOS, des entreprises développent plusieurs technologies en parallèle, chacune adaptée à divers types de plastique collecté, et ont déjà lancé plus de 25 produits différents, contenant du plastique recyclé.

     

    Produits sûrs et durables

    Des polymères aux médicaments, en passant par les téléphones portables, les produits fabriqués par INEOS améliorent quasiment tous les aspects de la vie moderne. En collaboration avec nos clients, nous concevons des produits sûrs et durables, grâce auxquels la société pourra atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

    4 minutes de lecture Numéro 22
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    Hydrogène : le carburant du futur

    L’hydrogène est prôné comme le carburant du futur. Et le désir de changement n’est plus seulement manifesté par l’industrie, qui utilise abondamment ce gaz depuis plus de 40 ans L’hydrogène séduit aussi les gouvernements, qui réalisent qu’une économie neutre en carbone à l’horizon 2050 n’est pas envisageable sans lui.

    Il ne produit aucune émission quand il est brûlé comme carburant et il peut même être plus efficace que les énergies fossiles. Il s’agit également de l’élément disponible en plus grande abondance dans l’univers. Il alimente même le soleil.

    En tant que compagnie, INEOS est dans une position privilégiée pour alimenter une économie basée sur l’hydrogène.

     Une de ses entreprises, INOVYN, en fabrique depuis plus de 100 ans comme coproduit.

    Toutefois, INEOS est prêt à investir massivement dans le développement d’hydrogène vert en Europe.

    Passer à l’hydrogène aiderait aussi à s’attaquer à la principale cause du changement climatique : la pollution de l’air.

    INEOS a récemment lancé une nouvelle entreprise spécialisée dans l’hydrogène, qui a un seul objectif, celui de réduire les émissions de CO2.

    Cette nouvelle entreprise se concentrera sur la croissance de la production d’hydrogène propre en Europe, pour ses propres sites, mais surtout pour d’autres industries qui cherchent actuellement une énergie abordable à faible teneur en carbone.

    En Norvège, elle construit un électrolyseur d’eau pour aider le pays à atteindre son objectif de neutralité carbone pour 2040.

    L’électricité zéro carbone sera utilisée pour produire de l’hydrogène propre par électrolyse de l’eau, sur son site de fabrication de produits chimiques à Rafnes.

    Cet investissement ne conduira pas seulement à une réduction de ses propres émissions de CO2, mais permettra aussi de produire suffisamment d’hydrogène propre pour alimenter chaque jour jusqu’à 400 bus ou 1 600 taxis.

    En Belgique, INEOS et ENGIE ont mené des tests à l’échelle industrielle sur le site d’INEOS Phenol à Doel, afin de voir si l’hydrogène pouvait être utilisé pour remplacer de grandes quantités de gaz naturel.

    « Nous pensons que l’hydrogène est le chemin qui nous conduira vers une économie neutre en carbone. Nous compterons sur l’expertise et le soutien d’INEOS, que nous considérons comme un partenaire essentiel dans cette transition énergétique », déclare Cedric Osterrieth, PDG d’ENGIE Generation Europe.

    Les deux entreprises sont également très impliquées dans un projet ambitieux, qui consiste à utiliser le dioxyde de carbone capté avec de l’hydrogène vert, afin de produire du méthanol, un produit chimique largement utilisé dans de nombreux secteurs, comme le textile et les carburants.

    Le méthanol est actuellement produit avec des matières premières fossiles, dans un processus qui libère du CO2.

    Si le nouveau processus fonctionne, chaque tonne de méthanol produite permettra de réduire les émissions de CO2 d’au moins une tonne par tonne de méthanol. Et il s’agit seulement de deux projets parmi tant d’autres.

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, veut que son groupe soit à l’avant-garde du changement. « L’hydrogène est vraiment le carburant du futur », explique-t-il.

    4 minutes de lecture Numéro 22
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    Captage et stockage du carbone

    Ces projets ont le potentiel d’améliorer considérablement notre compréhension des technologies de stockage de carbone et de favoriser leur expansion. Ils aideront également l’Europe à atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions de CO2, pour 2030 et au-delà.

    Les énergies fossiles ont été le moteur du progrès humain, au cours de ces 260 années. Mais le monde doit maintenant changer. Partout, l’industrie est exhortée à se libérer de sa dépendance au pétrole et au gaz, pour trouver des alternatives renouvelables. Et INEOS a décidé de relever ce défi.

    Le groupe a déjà fait des progrès, en exploitant des technologies faibles en carbone, en réduisant ses émissions et en améliorant les performances de ses usines.

    Il est aussi très impliqué dans des projets de captage et de stockage de carbone en Europe et aux États-Unis.

    À Grangemouth, en Écosse, INEOS et Petroineos font partie intégrante du Scottish Cluster, en partenariat avec le Acorn Project, pour capter et stocker jusqu’à un million de tonnes de CO2 d’ici 2027.

    Le site travaille également au développement du premier système de captage et de stockage de carbone en Écosse, faisant la liaison entre le cœur industriel du pays et le système de transport et de stockage du CO2 d’Acorn, au nord-est.

     À Anvers, en Belgique, INEOS fait partie du consortium Antwerp@C, pour étudier la faisabilité technique et économique de la construction d’une infrastructure dédiée au captage et stockage du CO2.

    Le projet a le potentiel d’amener une réduction de neuf millions de tonnes d’émission de CO2 entre aujourd’hui et 2030.

     À Houston, au Texas, INEOS fait partie des 11 entreprises qui soutiennent le déploiement à grande échelle de technologies de captage et de stockage, qui permettraient la capture et le confinement permanent de près de 50 millions de tonnes de CO2 par an d’ici 2030, et 100 millions de tonnes d’ici 2040.

     

    Enfin, au Danemark, INEOS Greensand est le premier projet en Europe où d’énormes réservoirs de gaz sont utilisés pour enfouir du carbone sous la mer du Nord, de manière permanente.

    Le projet danois a le potentiel de stocker jusqu’à huit millions de tonnes de CO2 chaque année, dans les zones de Siri et Nini gérées par INEOS, une fois que la production y aura cessé.

    Au moment où nous publiions ce numéro de INCH, le consortium Greensand était sur le point de déposer une demande de subvention auprès du programme de développement et de démonstration des technologies énergétiques (Energy Technology Development and Demonstration Program) au Danemark.

    Si la demande est acceptée, le consortium espère commencer son travail d’ici la fin de l’année, avec la mise en place du projet pilote d’injection de carbone offshore, fin 2022.

     « Greensand a rassemblé un consortium puissant de 29 entreprises », déclare Mads Weng Gade directeur national (Danemark) et directeur commercial pour INEOS Energy. « Ce sont des acteurs majeurs au Danemark et partout dans le monde. »

     Le projet prévoit de stocker définitivement jusqu’à 90 % du CO2 émis par les centrales électriques, les fonderies d’acier et les cimenteries.

    Il sera capturé et transporté vers une plateforme offshore par bateau.

    De là, grâce à la plateforme pétrolière existante, le CO2 sera injecté sous forme liquide dans les réservoirs, à plus d’un kilomètre sous le fond de la mer, où il remplira naturellement les puits de gaz et de pétrole vides.

    Brian Gilvary a rejoint INEOS il y a quelques mois, en tant que directeur exécutif de la nouvelle entreprise INEOS Energy. C’est un homme qui possède énormément d’expérience dans l’industrie énergétique.

    Selon lui, les industries énergivores doivent trouver un moyen de gérer les émissions de CO2 associées au changement climatique, si elles souhaitent décarboner leurs opérations et garantir la pérennité de secteurs sans lesquels l’humanité ne pourrait pas vivre (chauffage, électricité, etc.)

    « C’est le grand défi pour l’industrie et aussi pour la planète », explique-t-il. « Car même lorsque le monde entier s’est mis à l’arrêt pendant la pandémie, nous continuions à consommer plus de 80 millions de barils de pétrole chaque jour. Le pétrole était resté la principale source d’énergie. »

    D’après lui, le projet Greensand devrait grandement contribuer à la compréhension d’INEOS des technologies de stockage de carbone et favoriser leur expansion. Il devrait également aider de nouvelles entreprises.

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, veut que son groupe soit à la pointe de l’industrie et pense que l’expérience et le leadership de Brian l’aideront à atteindre cet objectif.

    « Nous sommes ravis que quelqu’un comme Brian ait accepté de nous rejoindre, en cette période de grande transformation dans l’industrie énergétique », déclare-t-il.

    Dans les quelques mois qui ont suivi sa nomination, Brian a travaillé avec l’équipe d’INEOS Energy pour repositionner ses actifs.

    Ce qui a mené à l’acquisition de tous les actifs de production pétrolière de Hess, au Danemark, et à la vente d’une entreprise pétrolière et gazière détenue par INEOS, en Norvège. L’objectif était de créer de nouvelles opportunités pour réinvestir encore plus dans la transition énergétique.

    « Même selon les standards d’INEOS, ces accords se sont conclus assez rapidement. »

    INEOS Energy possède maintenant tout le champ pétrolifère de Syd Arne, au Danemark, et prévoit de booster sa production dans les 20 prochaines années.

    L’interdiction de l’exploration et de la production gazière et pétrolifère envisagée par le Danemark, à l’horizon 2050, n’inquiète pas INEOS.

    « Nous savons qu’il n’y aura plus d’exploration après 2050, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse », explique Brian, ancien responsable financier chez BP. « En revanche, cela permet d’avoir un calendrier pour l'exploitation de ces actifs jusqu'à la fin de la vie de ces champs. Notre produit sera largement terminé d’ici 2050. »

    L’accord avec Hess permet également de renforcer la position d’INEOS et sa capacité à passer à la prochaine phase du projet Greensand.

    Brian, qui a récemment été récompensé par le Conseil mondial de l'énergie, pour l’ensemble de sa carrière et sa contribution exceptionnelle à l’industrie, a quitté BP l’année dernière.

    Mais INEOS est venu frapper à sa porte...

    Il s’agit d’une entreprise extraordinaire et pionnière, et c'est un secteur trop passionnant pour ne pas en faire partie », explique-t-il.

    Selon lui, INEOS va jouer un rôle majeur dans la transition énergétique, compte tenu de ses actifs, de ses technologies ainsi que de la détermination et de la volonté qui animent les personnes qui y travaillent, pour atteindre des objectifs.

    « La solution au problème du changement climatique va en grande partie dépendre de l’industrie gazière et pétrolière. Et INEOS va jouer un rôle central dans cette transition énergétique, que ce soit par l’approvisionnement en gaz et en pétrole, au cours des prochaines décennies, ou plus tard avec des solutions énergétiques alternatives, comme l’hydrogène et le captage de carbone. »

    Il ajoute : « Il s'agit d'une entreprise technologique de premier plan qui sera en mesure d'affronter la concurrence, dans tous les aspects de la transition énergétique. »

     

    Un deal à 150 millions de dollars pour restructurer le business d’INEOS dans l’énergie

    La décision d’INEOS Energy d’acheter tous les actifs de production pétrolière de Hess, au Danemark, va transformer l’activité d’INEOS en mer du Nord. Le directeur exécutif Brian Gilvary a déclaré que l’accord à 150 millions de dollars convenu plus tôt cette année aurait les avantages suivants :

    • AGRANDIR le portefeuille d’INEOS
    • AMÉLIORER la répartition entre ses actifs pétroliers et gaziers, qui étaient fortement dominés par le gaz.
    • FOURNIR des opportunités de croissance et
    • DÉBLOQUER des synergies financières et opérationnelles.

    « Nous étions dans une position au Danemark, où il fallait soit évoluer, soit se retirer. Cet accord représente une avancée majeure dans la restructuration de notre business, dans le domaine de l’énergie. »

    Cela signifie également qu’INEOS possède maintenant tout le champ pétrolifère de Syd Arne, au Danemark, ainsi que la part de 4,8 % de Hess, dans le champ de Solsort géré par INEOS.

    Les installations seront exploitées parallèlement au projet Greensand, qui a franchi un premier cap en novembre, lorsque DNV GL a convenu que le réservoir de gaz souterrain pouvait contenir du CO2 compressé en toute sécurité.

     Plus récemment, 29 membres du consortium ont convenu d’appuyer Greensand dans son projet pilote de stockage de carbone, pour soutenir l’objectif ambitieux du Danemark de réduire de 70 % ses émissions de CO2 d’ici 2030.

     « Nous avançons pas à pas », explique Mads Weng Gade, directeur national (Danemark) et directeur commercial pour INEOS Energy.

    « Nous avons maintenant un consortium en place. Et si nous parvenons à obtenir un soutien permanent du gouvernement et du comité consultatif danois, Greensand pourra passer à l’étape supérieure, dans sa contribution à la stratégie climatique danoise. »

    La possibilité de stocker jusqu'à 8 millions de tonnes de CO2 par an va grandement aider le Danemark à atteindre son objectif de réduction des émissions pour 2030. 

     

    Un ancien responsable de BP rejoint INEOS

    INEOS connaît bien Brian Gilvary. Chez BP, il était souvent impliqué dans la passation d’accords avec INEOS.

    L’année dernière, à peine, il menait les négociations avec INEOS pour la vente des entreprises de BP dans la production d’hydrocarbures aromatiques et d’acétyles, pour 5 milliards de dollars. Il a témoigné un profond respect pour l’approche d’INEOS, visant à garantir le meilleur accord pour les deux compagnies.

    « INEOS a une grande intelligence commerciale et j’ai pu constater avec quelle rigueur ils concluent un accord. Mais ils écoutent et comprennent aussi le point de vue de l’autre partie. Ceci dit, je préfère largement être du même côté qu’eux à la table des négociations. »

    Ce qui a aussi impressionné Brian depuis qu’il est devenu directeur exécutif d’INEOS Energy, c’est l’obsession d’INEOS pour la sécurité et son humilité.

    « INEOS est sous-estimé à bien des égards. Le style de la maison consiste à délivrer, puis à discuter des réussites et à tirer les leçons des choses qui ont moins marché. »

    Brian a passé 34 ans chez BP et a aidé la compagnie à traverser les moments les plus difficiles, notamment en 2010, lors de l’explosion de la plateforme de forage dans le golfe du Mexique, qui a conduit au pire désastre environnemental dans l’histoire des États-Unis. ●

     

    Projet de captage du carbone

    La phase 1 du projet Greensand est déjà terminée. Le projet a le potentiel de stocker jusqu’à huit millions de tonnes de CO2 chaque année, dans les zones de Siri et Nini gérées par INEOS, une fois que la production y aura cessé.

    • La technologie de captage de carbone permet de récupérer jusqu’à 90 % du CO2 rejeté par des émetteurs à haute intensité.
    • Le CO2 sera capturé et transporté vers une plateforme offshore par bateau.
    • Il sera ensuite injecté sous forme liquide dans des réservoirs géologiques, à plus de 1500 mètres en dessous des fonds marins. Le CO2 remplira naturellement les réservoirs vides de gaz et de pétrole, où il sera stocké de manière permanente, sous la mer du Nord.
    • L’objectif, d’ici 2030, est de pouvoir stocker entre 3,5 et 4 millions de tonnes de CO2 chaque année.

    www.projectgreensand.com

    6 minutes de lecture Numéro 22
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    yCEN

    Aujourd’hui, il n’y a rien de plus urgent que le changement climatique. Depuis des années, le réseau Climat et Énergie (Climate and Energy Network) d’INEOS n’a eu de cesse de placer le développement durable en haut des priorités du géant de la chimie. Mais le groupe reconnaît qu’il a besoin du regard de ses responsables les plus jeunes pour traiter cette thématique. Pour s’assurer un avenir radieux, INEOS a formé un groupe de jeunes gens passionnés, qui croient fermement en INEOS pour jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. Découvrez yCEN.

    L’ancienne First Lady Eleanor Roosevelt estimait que l’avenir appartenait à ceux qui croyaient en la beauté de leurs rêves. L’ancien président Barack Obama, lui, pensait qu’il appartenait aux jeunes avec de l’éducation et de l’imagination pour créer. Chez INEOS, on pense que les deux ont raison.

    Aujourd’hui, le groupe donne réellement la parole à ses éléments les plus jeunes, pour regarder vers l’avenir. C’est une véritable chance pour eux d’avoir une réelle influence sur le fonctionnement de l’entreprise au-delà de 2025.

    Le groupe yCEN, composé de membres qui ont tous moins de 35 ans, est dirigé par Matthias Schnellmann, 29 ans, titulaire d’un doctorat en génie chimique.

    Leur mission consiste à trouver des réponses à des défis majeurs pour l'humanité.

    Et cette perspective les enthousiasme.

    « Il n’existe pas de solutions toutes faites et certains compromis devront être trouvés », explique Pieter-Jan Snoeck, coordinateur des performances et de l’énergie au sein d’INEOS Olefins & Polymers Europe, et membre de yCEN.

    « Le meilleur moyen est de commencer par réfléchir, de bousculer les idées des uns et des autres et de trouver des solutions tangibles. Le temps est maintenant venu d’agir, car INEOS possède le meilleur matériel humain pour réussir. »

    Greet Van Eetvelde, responsable internationale de l’énergie et de l’innovation, décrit la formation d’un groupe de jeunes au sein du réseau Climat et Énergie comme une « avancée extrêmement importante ».

    « Il n’y a pas de solution à court terme pour les défis immenses qui nous attendent. Nous avons certes de l’expérience, mais c’est la jeune génération qui fera avancer INEOS. Nous devons donc être à l’écoute. Le futur d’INEOS commence maintenant, car nous qui faisons partie de l’ancienne génération, nous ne serons pas là pour prendre de plein fouet les conséquences du changement climatique. »

    Matthias prédit un avenir brillant pour INEOS et, plus important encore, un avenir sur lequel il peut avoir une influence dès maintenant, à l’intérieur de la compagnie.

    « C’est incroyablement exaltant pour moi de travailler avec un groupe de collègues motivés pour relever les défis immenses qui nous attendent.

    Bien sûr, ça ne veut pas dire que ce sera facile

    L’ampleur de la tâche et le peu de temps dont nous disposons pour trouver des solutions m’obligent à rester humble.

    Mais en même temps, quand je vois les difficultés que l’humanité a réussi à surmonter dans son histoire, je reste optimiste. Je pense notamment au développement des vaccins contre la COVID-19. »

    Il croit en INEOS, la société qu’il a rejoint en septembre 2019, après avoir fini son post-doctorat à l’université de Cambridge, au Royaume-Uni.

    « L’industrie chimique sera un des piliers de notre transition vers un futur neutre en carbone. Elle y contribue déjà énormément, en fabriquant des produits essentiels aux technologies renouvelables et aux véhicules zéro émission » explique-t-il.

    « Elle est indispensable à notre vie moderne. Bien souvent, les gens ne réalisent pas qu’il existe un lien étroit entre l’industrie chimique et tout ce qui les entoure : leur iPhone, leurs vêtements, leur carte bancaire ou même le dentifrice qu’ils étalent sur leur brosse à dents. »

    En d’autres termes, sans cette industrie, la vie moderne serait rudimentaire et il nous manquerait la plupart des choses que nous considérons pourtant comme acquis.

    INEOS, qui emploie 26 000 personnes dans le monde, fabrique des produits qui sont utiles.

    Son plastique sert à emballer et préserver nos aliments et boissons.

    Son PVC sert à conserver du sang plus longtemps.

    Ses solvants sont utilisés pour fabriquer de l’insuline et des antibiotiques.

    Son chlore sert à purifier 98 % de l’eau potable au Royaume-Uni.

    Son acrylonitrile constitue la matière première essentielle pour les fibres de carbone, grâce auxquelles les avions et voitures sont plus légers et solides, et consomment moins de carburant.

    « INEOS sait pertinemment qu’un changement est nécessaire, et ça ne lui fait pas peur. »

    Au cours des 10 années, le groupe a travaillé dans l’ombre pour réussir à réduire son empreinte carbone, grâce à son réseau Climat et Énergie, qui alimente les débats sur tous les sites du groupe.

    Lors de la dernière rencontre annuelle de trois jours, près de 130 personnes au sein du groupe – directeurs, PDG, responsables et experts du climat et des énergies – se sont réunies tous les jours pour découvrir ce que leurs collègues faisaient en matière de réduction des émissions de carbone, de transition vers des matières premières biologiques et recyclées, de réutilisation des déchets, d’émancipation des énergies fossiles et d’amélioration de l’efficacité énergétique.

    Pendant ces trois jours, l’entreprise s’est concentrée sur des questions essentielles comme le climat et l’énergie, l’économie circulaire, où rien n’est gâché, ainsi que la fabrication de produits sûrs et durables, dont la société a besoin.

    « Ce n’était pas seulement un atelier de discussion » précise Greet. « Nous adoptons une approche orientée business afin d’identifier des opportunités pour INEOS, dans cette économie de transition ».

    Cette réunion annuelle a aussi vu le lancement d’une nouvelle initiative, yCEN, qui sera gérée par la jeune génération. Celle dont le futur dépend des décisions qui sont prises aujourd’hui.

    Le leader du groupe, Matthias, a déjà beaucoup de jeunes partisans passionnés derrière lui, dont le nombre ne cesse de croître.

    « Passer à une économie neutre en carbone est essentiel et nous devons passer la vitesse supérieure pour y arriver. Toutefois, il faut que cette transition soit faisable d’un point de vue technique, financier et social. »

    « Nous ne pouvons pas modifier les lois de la physique et il y a des limites à ce qu’on peut faire, pour accélérer le déploiement d’énergies renouvelables. Les entreprises devront investir dans de nouvelles technologies, mais pour cela, il faut qu’elles puissent rester rentables. »

    L’UE souhaite que d’ici 2050, la quantité de gaz à effet de serre retirée de l’atmosphère soit la même que celle émise.

    Pour Matthias, être en première ligne de l’action menée par INEOS dans cette transition est exaltant.

    « Je pense que des opportunités se présenteront naturellement là où nous pourrons apporter des contributions significatives, notamment dans une organisation comme INEOS, dont le succès repose sur le challenge, la recherche de nouvelles possibilités et la capacité de donner à son personnel la marge de manœuvre et les responsabilités nécessaires pour obtenir des résultats », a-t-il déclaré.

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    Plans d’action pour un avenir meilleur

    Des PLANS D’ACTION sont maintenant élaborés sur tous les sites d’INEOS. Les entreprises peuvent ¨prévoir des chemins différents pour parvenir à la neutralité carbone. Mais l’objectif final reste le même : réduire drastiquement les émissions de CO2 d’ici 2030 et 2050. « Notre but est d’établir des plans d’action réalistes et de fixer des objectifs réalisables, fondés sur les informations de chaque entreprise » explique Greet Van Eetvelde, responsable internationale de l’énergie et de l’innovation chez INEOS.

    Les plans d’action, qui déboucheront sur des plans d’investissement commerciaux, aideront chaque entreprise à identifier les axes d’amélioration et seront régulièrement mis à jour.

    La plupart des sites d’INEOS, même s’ils consomment beaucoup d’énergie, sont déjà très performants.

    Par conséquent, se focaliser uniquement sur les performances n’apportera rien de vraiment significatif à l’entreprise ou à l’environnement.

    Mais changer de carburant, utiliser des matières premières renouvelables ou recyclées, ou investir dans le captage et le stockage du carbone, oui.

    « Avoir une méthode fiable, fondée sur des données scientifiques, pour dessiner des pistes de réduction des émissions et en dernière instance; fixer des objectifs réalisables en la matière, c’est ce qui caractérise le fonctionnement d’INEOS » explique Hür Bütün, responsable des données environnementales chez INEOS, qui a travaillé sur les empreintes carbone de chaque site et les plans d’action.

    « C’est ce qui guide notre transition vers une économie sans impact sur le climat et les ressources. »

    Les installations d’INEOS dans le port d’Anvers ont été les premières à adopter un plan d’action.

    Leur objectif est d’aller au-delà des engagements climatiques de l'UE, dans le cadre de la transition vers une économie neutre en carbone.

    « Il s’agit d’un document dynamique » explique Greet.

    Le plan d’action d’Anvers, mis au point à l’aide de Matthias Schnellmann, prévoit l’approvisionnement en énergie verte, le captage du CO2 en vue de son utilisation, l’optimisation des processus, le choix de sources de chaleur extérieures et plus propres, et l’investissement dans l'électrification.

    D’autres entreprises d’INEOS avancent elles aussi et élaborent leur propre plan d’action, qui convient le mieux à leur configuration.

    « Nous savons qu’une approche universelle ne peut pas marcher », explique Greet. « Mais nous avons des îlots d'excellence, ce qui nous permet de partager les meilleures pratiques. »

    INEOS O&P a déjà commencé à réduire sa dépendance au gaz et au pétrole, en utilisant des déchets plastiques pour fabriquer une nouvelle gamme de plastiques, qui ont été salués comme révolutionnaires.

    Et certains de ses sites énergivores en Belgique sont maintenant alimentés par de l’électricité verte au lieu d’énergies fossiles. Une évolution qui va permettre à INEOS de réduire ses émissions de CO2 de 1,9 million de tonnes par an.

    INEOS Phenol à Anvers pense avoir le potentiel de diviser par deux ses émissions d’ici 2030, par rapport à 2019, en s’approvisionnant en énergie verte, en utilisant plus d’hydrogène et de vapeur, et en trouvant un client pour les résidus que l’entreprise brûle habituellement.

    Chaque entreprise utilise les ressources scientifiques d’INEOS pour calculer ses émissions actuelles et définir les réductions à venir.

    En dernière instance, la compagnie travaillera avec l'initiative Science Based Targets (SBTi) pour valider les objectifs de réduction des émissions fondés sur la science.

    « Ces objectifs donnent aux entreprises une marche à suivre claire, pour réduire leurs émissions, conformément aux objectifs de l’accord de Paris », explique le porte-parole de Science Based Targets.

    3 minutes de lecture Numéro 22
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    Le développement durable récompensé

    Le développement durable est dans l’ADN d’INEOS, car c’est ce qui motive l’innovation. Œuvrer pour le bien est bon pour les affaires. Pendant des années, ce sujet a occupé de plus en plus de place chez INEOS, que ce soit parmi les employés, les communautés, les clients ou les investisseurs.

    « C’est notre licence d’exploitation », explique Marie Casier, responsable du développement durable. « Et c’est ce que nos fournisseurs et clients veulent voir, à juste titre. »

    La note d’INEOS Europe a considérablement augmenté depuis 2016, quand la compagnie avait demandé à EcoVadis de juger son engagement pour la construction d’un business plus durable et respectueux de l'environnement.

    Ces améliorations ont conduit à des récompenses prestigieuses lors de récentes évaluations menées par cette organisation indépendante, spécialisée dans la mesure des performances des entreprises dans le monde.

    INEOS Styrolution a obtenu une médaille de platine, plaçant la société dans le top 1 % des entreprises du secteur chimique les mieux notées dans le monde. INOVYN et INEOS Europe AG ont eux obtenu une médaille d’or, ce qui les place dans le top 4 % des 65 000 entreprises évaluées.

    « Nous sommes particulièrement reconnus pour nos performances environnementales, qui reflètent notre engagement à respecter les objectifs de réduction des émissions de carbone, à recycler et à adopter une économie circulaire », explique Marie.

    Cette année, INEOS a rassemblé des données de toutes ses entreprises pour effectuer une demande groupée à EcoVadis.

    Nous espérons que la décision d'introduire un code de conduite des fournisseurs à l'échelle du groupe sera chaleureusement accueillie.

    En effet, le code stipule qu’INEOS veut uniquement nouer des partenariats avec des fournisseurs – en amont et en aval – qui partagent les mêmes valeurs en matière de développement durable.

    David Thompson, PDG de Trading and Shipping, a dirigé le groupe de directeurs des achats qui a élaboré le code.

    « Nous travaillons avec des milliers de fournisseurs et nous attendons d’eux qu’ils respectent déjà la plupart des règles du code », explique-t-il. « Mais ce qu’on espère faire, c’est aussi les encourager à respecter nos normes de sécurité et à répondre à nos attentes sur la protection de l’environnement. »

    « C’est aussi une manière de garantir à toutes nos parties prenantes que nos fournisseurs sont tournés vers les mêmes objectifs que nous. »

    Le code est disponible en 24 langues, notamment en arabe, en russe et en mandarin, pour être sûr qu’il soit compris sur tous les sites d’INEOS dans le monde.

    Jacob Dossett, responsable de l’approvisionnement en matières premières pour INEOS Nitriles, a aidé à l’élaboration du code.

    « Ce code résume tout ce que l’on attend de chacun dans notre chaîne d’approvisionnement et nous nous réserverons le droit de cesser toute collaboration avec une entreprise qui est incapable de répondre à nos attentes », explique-t-il. 

    L’année dernière, EcoVadis a classé les sites européens d’INEOS dans le top 4 % des entreprises du secteur chimique les mieux notées dans le monde.

    2 minutes de lecture Numéro 22
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    Innovation dans le recyclage

    INEOS travaille avec le groupe laitier français Lactel, pour produire les premières bouteilles de lait UHT, à partir de plastique recyclé. 140 000 seront bouteilles de lait seront d’abord fabriquées sur le site de production de Lactel à Montauban, en France, à l’aide de déchets plastiques transformés en polyéthylène haute densité, grâce à une technologie de recyclage avancée.

    Cette collaboration est vue par les deux entreprises comme une avancée majeure sur le chemin menant vers l’économie circulaire dans l’industrie de l’emballage.

    Auparavant, les plastiques recyclés n’étaient pas autorisés à entrer en contact avec de la nourriture ou des liquides à cause des risques de contamination qu’ils présentaient et qui pouvaient être dangereux pour la santé. Cette collaboration peut contribuer à changer cela.

    « Grâce des techniques de recyclage avancées, nous serons capables de fournir des polymères de qualité vierge à partir de plastique recyclé, ce qui est idéal, même pour les emballages alimentaires où la réglementation est la plus stricte, comme ceux en contact avec le lait », explique Xavi Cros, PDG d’INEOS Olefins & Polymers Europe/South. « C’est un autre grand pas dans la bonne direction. »

     Lactel, qui a été fondé en 1967, est la première marque de produits laitiers, en collaboration avec INEOS, à chercher une nouvelle solution pour les bouteilles de lait UHT.

    « Nous sommes ravis d’apporter cette innovation écologique à nos bouteilles de lait emblématiques », explique la directrice générale Anne Charles-Pinault.

    INEOS va utiliser une technologie avancée de recyclage pour convertir les déchets plastiques en matières premières, pour ses usines de craquage de plastique.

    Ces matières premières remplaceront le pétrole et le gaz. Mais le résultat final sera le même : du polyéthylène haute densité d’une qualité supérieure, qui pourra être utilisé par Lactel pour fabriquer de bouteilles de lait UHT.

    L’usine de Lactel a déjà reçu l’aval de l’organisation mondialement reconnue Roundtable on Sustainable Biomaterials.

    Elle a certifié que les bouteilles produites de cette façon seront conformes aux réglementations de sécurité alimentaire et entièrement recyclables.

    2 minutes de lecture Numéro 22
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    La crise à l’épreuve du froid

    Il y a environ 40 ans, un père et son fils travaillaient comme missionnaires dans l’un des endroits les plus pauvres de la Terre. Ils aidaient des hôpitaux, où les gens avaient désespérément besoin de médicaments.

    Mais lorsque ces médicaments et vaccins vitaux arrivaient enfin, très souvent, ils étaient quasiment devenus inutilisables à cause du voyage. Le stockage inadapté des traitements s'est également avéré être un casse-tête.

    À cause de cette incapacité à garder ces médicaments au frais, Keith Meyer et son fils Chris ont assisté à des morts et des souffrances qu’ils auraient pu éviter.

    Lorsqu’ils sont revenus dans l’Ohio, en 1979, ils étaient déterminés à trouver une solution pour conserver les médicaments à la bonne température pendant leur transport.

    Keith a quitté son travail au sein de l’UCJG et a créé VacuPanel avec son fils Chris. Ensemble, ils ont développé un panneau d'isolation sous vide, pour maintenir les vaccins au frais.

    Lors des attaques à l’anthrax à la fin des années 90, les forces armées américaines ont eu recours à leur système pour délivrer des vaccins contre l’anthrax aux militaires.

    VacuPanel a posé les fondations de CSafe Global, qui est le leader de la logistique du froid et l’entreprise aujourd’hui chargée de livrer les vaccins contre le COVID-19, dans les zones les plus reculées du monde, grâce à sa flotte de conteneurs de livraison thermiques sur mesure.

    CSafe Global, qui travaille main dans la main avec le laboratoire BioNTech, en Allemagne, pour livrer les vaccins Pfizer-BioNTech partout dans le monde, déclare que ses conteneurs permettent de conserver des médicaments jusqu’à -70°C, pendant au moins 10 jours.

    Ces conteneurs sont maintenant acheminés partout dans le monde, même jusqu’en Chine.

    « Maintenir la bonne température pour n’importe quel vaccin est crucial pour garantir son efficacité », explique Scott Reeve, président de Composite Advantage, qu’il a fondé en 2005 et qui fait maintenant partie du Creative Composites Group.

    Parmi ses premiers produits, il y avait les coques légères en fibres de verre, qui servent de structure aux conteneurs transportés par avion. CSafe assemble les conteneurs avec ces coques.

    « Une fois que tout est en place, c’est comme ouvrir la porte d’un frigo, avec un revêtement de gel à l’intérieur », explique Scott. « Le système de refroidissement actif garantit que les produits ne sont pas endommagés en cas de retard de vol, en raison de problèmes météorologiques ou mécaniques. »

     INEOS Composites fournit à la société de Scott des résines vinylester Derakane®, qu’elle utilise pour fabriquer des coques et des panneaux renforcés par de la fibre de verre, pour les conteneurs de transport de CSafe Global.

    « Afin de respecter les exigences de la Federal Aviation Administration, nous utilise une résine ignifuge », explique Scott.

    C’est une relation qui a été nourrie par Composite Advantage et INEOS Composites au fil des années, à partir de la fabrication des premiers conteneurs en 2006.

    « Beaucoup de nos clients sont généralement des entreprises plus petites, qui manquent de ressources pour la recherche et le développement. Donc INEOS a étendu ses services d’assistance dans ce domaine, ainsi qu’en marketing, pour aider Composite Advantage à ses débuts », explique Thom Johnson, directeur commercial chez INEOS Composites.

    « En échange, Composite Advantage a centré le développement de ses produits autour des résines d’INEOS C’est ce qui a débouché sur une relation longue et fructueuse, puisque les deux entreprises se sont développées dans ce segment de marché. »

     

    Un duo père-fils invente une solution de conservation à basse température hi-tech

    Lorsqu'ils travaillaient comme missionnaires, dans l’une des régions les plus pauvres du monde, Keith Meyer et son fils Chris ont été témoins de souffrances qui auraient pu être évitées. C’est ainsi qu’ils ont été les précurseurs de CSafe Global.

    Résine vinylester Derakane®

    INEOS Composites fournit à Composite Advantage des résines vinylester Derakane®, qu’elle utilise pour fabriquer des coques et des panneaux renforcés par de la fibre de verre, pour les conteneurs de transport de CSafe Global.

    -70°C

    CSafe Global, qui travaille main dans la main avec le laboratoire BioNTech, en Allemagne, pour livrer les vaccins Pfizer-BioNTech partout dans le monde, déclare que ses conteneurs permettent de conserver des médicaments jusqu’à -70°C, pendant au moins 10 jours.

     

    CSafe Global possède une flotte de conteneurs de livraison thermiques sur mesure.

    5 minutes de lecture Numéro 22
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    Le polystyrène dans tous ses états

    I l y a cinq ans, des écologistes appelaient à l’interdiction du polystyrène. Greenpeace parlait alors de « plastique problématique », car il était « très difficile » à recycler. Mais ça, c’était avant...

    L’année prochaine, une installation pilote sera construite au Royaume-Uni pour voir si le polystyrène peut être recyclé à l’échelle commerciale.

    Si les essaies de Trinseo et Recycling Technologies sont concluants, INEOS Styrolution investira dans une installation commerciale de recyclage du polystyrène en France et Trinseo en construira une en Belgique.

    Recycling Technologies Ltd, basé au Royaume-Uni, est la tête pensante derrière cette technologie novatrice, qui permettra d’utiliser et réutiliser le polystyrène à l’infini, sans rien perdre de sa qualité.

    « Cette entreprise est née de la crise environnementale planétaire », explique le PDG et fondateur Adrian Griffiths. « Nous partageons tous un sentiment d’urgence et une passion dévorante pour notre planète ».

    Depuis sa création en 2011, l’entreprise développe une technologie pour recycler des déchets plastiques mélangés.

    « Notre technologie de base ciblait initialement les polyoléfines, mais nous avons commencé à l’adapter au polystyrène pour INEOS, en 2018 », explique-t-il.

    Pendant deux ans, INEOS Styrolution a financé les recherches de Recycling Technologies Ltd, pour trouver une solution qui permettrait de transformer le polystyrène en une huile vierge. Et ces recherches ont payé.

    Produire du polystyrène recyclé en utilisant du polystyrène au lieu du gaz a également mené à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre.

    « INEOS Styrolution et Trinseo sont les deux plus gros producteurs de polystyrène en Europe, avec qui nous partageons la même vision, celle de transformer le polystyrène en matériau circulaire », explique Adrian.

    Le polystyrène est utilisé depuis près de 100 ans, dans notre société. C’était l’un des premiers polymères à être utilisé commercialement.

    Aujourd’hui, il est utilisé pour emballer des aliments frais, car il aide à réduire le gaspillage alimentaire.

    Mais il est surtout largement utilisé pour emballer et protéger l’électroménager, pendant le transport.

    Recycling Technologies se concentrera d’abord sur l’emballage polystyrène à usage unique, qui constitue près de la moitié du polystyrène utilisé.

    Mais l’entreprise collectera et recyclera aussi les emballages de produits laitiers, comme les pots de yaourt, les barquettes alimentaires et les gobelets en plastique formés sous vide.

     « Historiquement, le polystyrène était difficilement recyclable pour deux raisons. S’il était recyclé mécaniquement, il ne pouvait plus être utilisé pour de l’emballage alimentaire et deuxièmement, le polystyrène n'est pas collecté dans les déchets ménagers recyclables, ce qui le rend difficile à trouver. »

    Mais les trois entreprises, qui travailleront ensemble, sont déterminées à réussir.

    « Nous sommes convaincus qu’en combinant technologie, innovation et détermination, nous pouvons réellement avoir une influence sur le monde d’aujourd’hui », expliquer Adrian.

    « Nous pensons que le plastique est un excellent matériau et qu’il fait partie intégrante de la solution pour réduire notre empreinte carbone. » 

    La technologie

    Les déchets de polystyrène sont broyés puis introduits dans un craqueur thermique où ils sont retransformés en une huile aussi bonne que l'originale.

     

    Recycling Technologies Ltd, basé au Royaume-Uni, est la tête pensante derrière cette technologie novatrice, qui permettra d’utiliser et réutiliser le polystyrène à l’infini, sans rien perdre de sa qualité.

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    L’appel de la nature

    L ’USANGU est une vaste région sauvage immaculée, qui s’étend à perte de vue, au sud de la Tanzanie. Elle abrite des éléphants, des buffles, des lions, des léopards, des chiens sauvages et des poissons-tigres. Cette partie du parc national de Ruaha était uniquement accessible à pied.

    Il était donc difficile de protéger les animaux des braconniers.

    Mais les obstacles logistiques n’étaient qu’une partie du problème.

    « Quand ces parcs ne génèrent pas suffisamment de revenus comparé à ceux de parcs nationaux plus connus, ils peuvent être perçus comme des zones à problèmes par le gouvernement » explique Brandon Kemp, directeur national d’Asilia Africa, pour la Tanzanie.

    Mais un problème peut déboucher sur une opportunité. Asilia, une des principales sociétés spécialisées dans les safaris, dans le pays, travaille maintenant sur une nouvelle initiative, avec l’aide de Jim Ratcliffe, président d’INEOS.

    « Plus nous aurons de touristes, plus la zone sera sûre », explique Brandon.

    Ce qu'ils veulent offrir, cependant, c'est une expérience de safari différente, où les clients sont impliqués dans la recherche et la préservation.

    En juin, un petit camp d'expédition sera installé à côté de l'équipe de recherche.

    Il n'y aura que quatre tentes pour les invités, une voiture, un bateau, un canoë et un guide pour les randonnées.

    « Nous avons tracé notre première route, mais nous allons rester simples. Nous allons revenir à ce qu’étaient les safaris autrefois. »

    L’équipe est reconnaissante envers le docteur Eblate Ernest Mjingo, maintenant directeur général du Tanzania Wildlife Research Institute, qui a aidé à faire évoluer les mentalités.

    « Pendant les premières années, le gouvernement ne nous permettait même pas de parler de tourisme et de recherche dans la même phrase », raconte Brandon. « Maintenant, on peut. »

     Jim, qui a participé à d'innombrables safaris au cours des 20 dernières années, travaille avec Asilia depuis 2015.

    Il estime que le développement du tourisme dans le sud de la Tanzanie ouvrira les yeux du monde entier sur un lieu d'une immense beauté et d'une grande importance. Cela contribuera aussi à créer des emplois et à développer une prospérité au niveau local.

    « Lorsqu'une communauté locale bénéficie d’emplois de qualité grâce au tourisme, le braconnage est abandonné au profit de la protection de ces emplois », explique-t-il.

    Avec l'aide de Jim, Asilia a ouvert un camp et un hébergement privé dans le parc national de Ruaha et son premier camp au cœur de la réserve de Selous, qui est aujourd'hui le parc national de Nyerere.

    À l'époque, seule une poignée de voyageurs avaient déjà mis les pieds dans la réserve, qui est plus grande que la Suisse, ou dans le parc national de Ruaha, qui fait la taille du New Jersey en Amérique.

    L'initiative de conservation se concentre sur l’Usangu, où la grande rivière Ruaha entame son parcours de 450 km.

    « C’est un projet fascinant », déclare Brandon. « L’Usangu est une zone sensible et doit être soutenue le plus possible ».

    L'équipe a obtenu l'accès à l'ensemble des 6 000 km² afin de pouvoir réaliser un audit complet de la biodiversité et d’avoir une meilleure compréhension de tous les animaux qui y vivent.

    « Nous mesurons tout, des insectes aux cinq grandes espèces », explique-t-il. « Qui sait ? Peut-être que nous trouverons de nouvelles espèces de grenouilles. »

    Le travail sur le terrain a déjà commencé, mais l’équipe envisage d’acquérir un petit avion, cette année, pour patrouiller dans la zone plus facilement.

    L’équipe travaille aussi avec la Tanzania National Parks Authority pour lutter contre le braconnage. 

    Asilia

    Les visiteurs sont en fait des donateurs et, en visitant la région, ils participent non seulement à quelque chose d'unique, mais contribuent également à la recherche, à la sécurité et à la communauté périphérique de l'Usangu Wetland.

    Asilia embauche et valorise du personnel local, pour travailler dans les programmes communautaires et de conservation. Hamza est l'un d'entre eux. Il travaille pour Asilia depuis plus de neuf ans. « Être devenu guide a été ma plus grande réussite », déclare-t-il.

    Asilia Africa propose une expérience authentique de safari en Afrique de l'Est, qui a un impact positif sur les précieuses zones sauvages de l'Afrique.

    Parc national de Ruaha

    Pendant la saison sèche, les visiteurs peuvent s'attendre à voir une savane dorée, parsemée de baobabs, et des collines brumeuses qui se déploient dans l'horizon. Avec les pluies annuelles, les prairies deviennent d'un vert luxuriant et les baobabs fleurissent.

    Les antilopes, les impalas et les gazelles viennent boire à la rivière et les prédateurs ne sont jamais loin. Vous pourrez apercevoir des lions ou des léopards rôdant le long des berges, des guépards à l'affût dans les plaines, ainsi que des chacals et des hyènes à la recherche de leur prochain repas.

    4 minutes de lecture Numéro 22
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    Voir les choses en grand

    Le Daily Mile n’est pas avare en statistiques. Plus de trois millions d'enfants de 85 pays participent aujourd'hui au Daily Mile et l'association a récemment inscrit sa 13 114ème école. Mais il y a une statistique tout aussi impressionnante qui passe souvent inaperçue.

    En effet, l'équipe centrale qui supervise le déploiement mondial de l'initiative Daily Mile ne compte que huit personnes : Jessica Ard, Bill Russell, Anna Limbach, Tilly McAuliffe, Caitlin McConnell, Hannah Oakes, Thomas Manfredini et Fiona Paterson.

    « Ils font un travail incroyable et changent vraiment les choses, en allant parler dans les écoles, en publiant des informations en ligne et en travaillant avec nos nombreux partenaires », a déclaré John Mayock, directeur du projet Daily Mile.

    « Mais nous sommes toujours à la recherche de partenaires sur le terrain qui peuvent nous aider à diffuser le message sur les bienfaits du Daily Mile, étant donné sa simplicité pour le mettre en œuvre. »

    Il s'agit d'un appel à l'action de la part des employés d'INEOS, car la COVID-19, loin de faire ralentir le programme, a en fait contribué à accroître la diffusion du message de sensibilisation sur la nécessité de rester en bonne santé, à la fois mentalement et physiquement, pendant les périodes de confinement.

    « Les gens ont cherché ce qu'ils pouvaient faire pendant le confinement pour améliorer leur santé et leur bien-être. Comme le Daily Mile est une initiative très simple, ils ont pu le faire à la maison », explique John.

    L'équipe basée au Royaume-Uni et aux États-Unis s'est fixé des objectifs stratégiques à long terme.

    Et des partenariats avec des soutiens importants seront essentiels.

    En Angleterre, c’est Sport England. En Écosse, c’est le gouvernement. En France, c’est Le Coq Sportif. En Espagne, c’est une grande association qui lutte contre le cancer.

    « Le Daily Mile prospérera, quelles que soient les conditions, car il s'agit d'une initiative simple, qui a fait ses preuves. », déclare John. « L'essentiel est de mettre en place les bonnes personnes et organisations pour influencer les écoles et les responsables communautaires. »

    Au cours de l'année à venir, l’organisation se concentrera sur la diffusion de son message à plus grande échelle, en Amérique.

    « Nous avons 52 États à convaincre », déclare John.

    L'équipe a récemment signé des accords avec le National Dairy Council et le Seattle Marathon pour mettre en place le Daily Mile sur leurs réseaux.

    « Ce sont des opportunités très intéressantes pour tester le modèle de partenariat », explique-t-il.

    L'ancien athlète olympique, qui a participé aux Jeux du Commonwealth, a également contacté récemment les ambassadeurs de tous les pays du Commonwealth afin d'obtenir leur soutien pour l'adoption du Daily Mile.

    « La réponse a été extraordinaire », déclare-t-il.

    Contactez le Daily Mile sur le site Web international de la fondation

    www.thedailymile.org

    3 minutes de lecture Numéro 22
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    Le défi de toute une vie

    Le rêve d’INEOS de gagner la Coupe de l’America, en mettant fin à 170 ans de tristesse pour la Grande-Bretagne, vient de prendre fin.

    Tous les membres de l’équipe INEOS TEAM UK, jusqu’à la personne chargée de peser chaque écrou et chaque boulon du bateau, s’était efforcée de ramener pour la première fois à la maison le plus grand prix de l’histoire de la voile.

    Mais au final, en dépit de quatre années de dévouement, de travail acharné et de courage et des milliers d’heures de travail de cette équipe d’une centaine de membres, ce ne fut pas le cas.

    « Cette équipe a été créée en 2014 dans le but de ramener la Coupe de l’America en Grande-Bretagne et, en ce qui nous concerne, cet objectif reste encore à atteindre », a déclaré le skipper Ben Ainslie.

    Pendant les frégates d’échauffement en décembre, l’équipe britannique avait rencontré des difficultés techniques et le Britannia avait perdu toutes ses courses.

    Mais le bateau avait été modifié, et l’équipe avait fini par gagner chaque course des séries éliminatoires pour se qualifier pour la finale de la Coupe Prada.

    « Ce fut un événement incroyable en raison de ce retournement de situation », a déclaré le Président et fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe.

    Mais finalement, les vents faibles de la finale de la Coupe Prada ont profité à l’équipe italienne Luna Rossa Prada Pirelli.

    « Ils avaient les meilleurs réglages pour naviguer par tous les vents et ont mérité de gagner cette finale », a déclaré Sir Ben.  

    En dépit de sa déception, ce quadruple médaillé d’or olympique a déclaré qu’il était très fier de son équipe.

    « Nous nous sommes vraiment battus jusqu’au bout », a-t-il dit. « Nous regrettons juste de ne pas avoir pu la ramener à la maison pour nos supporters. »

    Après avoir battu l’équipe INEOS TEAM UK lors de la finale de la Coupe Prada, l’équipe italienne Luna Rossa Prada Pirelli va maintenant affronter les champions en titre, l’équipe Emirates Team New Zealand, lors de la Coupe de l’America.

    Au cours des quatre années, l’équipe britannique s’est attachée à gagner le trophée le plus ancien et le plus convoité de l’histoire de la voile.

    « Nous avons énormément appris pendant cette campagne, et nous devons maintenant prendre le temps d’analyser ce qui nous a fait défaut », a indiqué Sir Ben. « Les deux équipes Luna Rossa et Team New Zealand participent à cette compétition depuis 20 et 30 ans respectivement. Cet apprentissage et ce développement sont essentiels. »

    L’équipe britannique avait travaillé en collaboration avec l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1.

    Dans l’équipe des sciences appliquées de Mercedes dirigée par Graham Miller, jusqu’à 30 personnes avaient fabriqué certaines des technologies les plus sophistiquées que l’on est vu dans la Coupe de l’America.

    « L’importance que l’équipe Mercedes F1 accorde à chaque détail est phénoménale », a déclaré Nick Holroyd, concepteur en chef de l’équipe INEOS TEAM UK. « Ils nous ont fait monter d’un cran. Ils ont repris les fondements de notre travail en y ajoutant une couche de sophistication et de précision. Ils ont apporté une rigueur à notre campagne. »

    L’équipe de Brackley avait également fait appel à ses connaissances en F1 pour aider l’équipe INEOS à développer et à mettre en œuvre des innovations en ingénierie, science humaine, simulation et analyse des données.

    Alors que les pilotes de F1 sont en contact direct avec le « stand » (l’endroit où toutes les décisions stratégiques sont prises par le staff technique pendant la course), un tel concept était pratiquement inconnu dans le monde de la voile.

    Jusqu’à maintenant.

    Pendant un entraînement, un bateau semi-rigide de 750 chevaux avait navigué à côté du Britannia.

    À bord de ce bateau, une équipe de concepteurs et d’ingénieurs avait utilisé certaines des technologies les plus avancées du sport mondial.

    À bord du Britannia, ils avaient installé environ 1 000 capteurs, presque invisibles à l’œil nu, qui ont envoyé chaque jour plus d’un million de bits de données à l’équipe de conception.

    Tout était contrôlé et analysé, depuis le rythme cardiaque des marins jusqu’à la vitesse du vent.

    Certaines de ces données étaient surveillées en direct pour assurer la sécurité de l’équipe en mer.

    Pendant l’entraînement, la majeure partie des données était analysée le jour suivant par l’ensemble de l’équipe de conception et de navigation.

    Le Britannia était composé de 17 300 pièces individuelles, qui ont toutes été testées et pesées avant d’embarquer sur le bateau.

    L’actuel détenteur de la coupe, l’Emirates Team New Zealand, avait insisté pour que chaque bateau ne dépasse pas un poids de 6 520 kg.

    « C’était à prendre ou à laisser », a précisé Sir Ben.

    Dans l’équipe INEOS TEAM UK, l’architecte naval Alan Boot était chargé de surveiller le poids du bateau.

    Il devait enregistrer tout ce qui allait sur le bateau, depuis les boulons des instruments d’affichages jusqu’au groupe de transmission, et signaler tout problème potentiel.

    Pour permettre de réduire le poids de l’équipe, le régleur de l’aile, le pilote et Sir Ben avaient tous perdu quelques kilos.

    « C’était les moulins à café qui devaient être les plus lourds possible pour optimiser la puissance de sortie », selon Sir Ben.

    Décrite par Sir Jim comme le summum de la voile, la Coupe de l’America est le seul grand trophée sportif international que la Grande-Bretagne n’a jamais gagné.

    Même si l’année 2021 n’est pas celle de la Grande-Bretagne, Sir Ben a déclaré qu’il espérait bien revenir.

    « INEOS a été un partenaire et un commanditaire incroyable et nous ne les remercierons jamais assez pour les quatre dernières années », a-t-il déclaré.

    « Mais avec INEOS, ce n’est pas simplement une question de financement. C’est leur approche des affaires qui explique leur immense succès. C’est ce souci du détail, cette rigueur et cette détermination que nous connaissons bien dans le monde du sport. »

    Pour voir l’actualité complète de l’équipe INEOS TEAM UK, veuillez vous connecter sur  www.ineosteamuk.com

    FIN

    Britannia
    Le Britannia a beaucoup changé depuis la première course de l’équipe. L’AC75 ne doit pas dépasser 6 520 kg sans les voiles et l’équipage.

    Équipage
    Les 11 membres de l’équipage ne doivent pas peser plus de 990 kg et peuvent embarquer 55 kg d’équipement personnel au total, y compris les combinaisons de plongée, chaussures, gilets de sauvetage, radios, casques et ainsi quela nourriture et l’eau.

    10 ans
    La conception a pris +90 000 heures, soit l’équivalent d’environ 10 ans.

    17 300
    Le Britannia est composé de 17 300 pièces individuelles. Chacune est pesée avant d’être embarquée.

    Foils
    Les foils qui permettent au Britannia de voler ont été fabriqués au siège social de Mercedes F1 au R.-U.

    Météorologiste
    Le météorologiste de l’équipe est un Espagnol, qui a navigué sur les océans les plus redoutés de la planète. Juan Vila informe régulièrement l’équipe de la météo afin qu’elle puisse anticiper, et sache à quoi s’attendre.

    50 000
    La construction a nécessité
    + de 50 000 heures.

    Capteurs
    Environ 1 000 capteurs envoient chaque jour plus d'un million de bits de données à l’équipe de conception.

    Données en direct
    L’entreprise britannique Papercast a conçu et construit une unité personnalisée, légère, étanche et robuste qui envoie des informations en temps réel pour permettre à l’équipe de maintenir ce bateau instable aussi à plat que possible lorsqu’il « foile » à toute vitesse. Les données en direct affluent de tous les coins du bateau car chaque milliseconde compte. Toutes les décisions de l’équipe reposent sur les informations qui s’affichent sous leurs yeux.

    Elaine est à l’honneur

    Une directrice d’école RETRAITÉE, qui a contribué à inspirer des millions d’enfants à travers le monde à être actifs pendant 15 minutes chaque jour et à profiter du plein air, était la marraine de Britannia.

    Elaine Wyllie a rejoint une affiche impressionnante de marraines de bateaux, notamment les actrices légendaires d’Hollywood Whoopi Goldberg, Helen Mirren, Julie Andrews et Sophia Loren.

    L’équipe INEOS TEAM UK avait espéré que la Reine pourrait être la marraine, étant donné que le Britannia avait été nommé en l’honneur du cotre de course de son arrière-grand-père.

    En raison de la COVID-19, elle n’a pas pu accepter cet engagement.

    « Je pense que c’est vraiment incroyable d’être choisie juste après la Reine », a déclaré Elaine, la fondatrice du Daily Mile. « En fait, je suis encore plus honorée. »

     Nommée Membre de l’Empire britannique par la Reine en 2019, Elaine n’était pas en Nouvelle-Zélande pour assister aux frégates, mais elle a savouré chaque minute de chaque course - à la télévision.

    « Britannia était dans mes pensées et j'étais collée à la télévision », a-t-elle déclaré. « En plus d'être une magnifique prouesse technique, elle est absolument magnifique et je suis très fier d'elle et de son équipage.

    Le Britannia original était un cotre de course construit pour le roi Edward VII qui a été très performant en gagnant 231 courses.

    Lors de ses dernières années, il a été piloté par le roi George V.

    Il a souhaité que, à sa mort, le Britannia le suive dans la tombe.

    Lorsqu’il est décédé en 1936, le Britannia a été remorqué vers la fosse de St Catherine au large de l’île de Wight et a été coulé par la marine britannique dans les mêmes eaux où s’est déroulée la première Coupe de l’America en 1851.

    6 minutes de lecture Numéro 21
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    L’ascension des super-bacteries

    La mauvaise utilisation et la surconsommation des antibiotiques representent une grave menace pour l’humanite, mais en l’absence d’un financement consequent, peu d’efforts ont ete consentis pour regler ce probleme. Mais cela va bientot changer, grace notamment au don de 100 millions de livres qu’INEOS a fait a l’Universite d’Oxford.


    Un La mauvaise utilisation et la surconsommation des antibiotiques ont entraîné cette inefficacité, et à cause d’un faible financement, peu d’efforts ont été consentis pour régler ce qui est considéré comme l’une des plus grandes menaces à venir pour la santé mondiale depuis la COVID-19. ASSASSIN silencieux qui menace de tuer plus de 100 millions de personnes par an d’ici 2050, doit être affronté avant qu’il ne soit trop tard, selon les scientifiques. Ils craignent que, à défaut de trouver de nouveaux médicaments pour remplacer les antibiotiques actuels devenus inefficaces, les infections courantes facilement traitées avec des antibiotiques pendant des décennies puissent à nouveau devenir mortelles.

    « La COVID-19 a été un tremblement de terre », a déclaré le professeur Tim Walsh. « Elle a été rapide et soudaine, tandis que la résistance aux antimicrobiens, vous ne pouvez pas la voir, vous ne pouvez pas la sentir, mais elle progresse pourtant chaque année. »

    Mais cette situation va bientôt changer.

    INEOS s’est engagé à verser 100 millions de livres (112 millions d’euros) pour soutenir la recherche menée à l’université d’Oxford en Grande-Bretagne sur la résistance grandissante aux antibiotiques.

    « La résistance aux antimicrobiens est l’un de ces dangers cachés pour l’espèce humaine », a indiqué Sir Jim Ratcliffe, le président et fondateur d’INEOS. « Mais pour l’instant, ce problème ne semble pas vraiment reconnu. »

    Tous les traitements modernes liés à la chirurgie ou au cancer s’appuient sur l’utilisation d’antibiotiques efficaces pour réduire les infections.

    « En perdant ce précieux avantage, nous reviendrons à une époque sans antibiotiques », a précisé M. David Sweetnam, Président du nouvel institut INEOS Oxford pour la recherche sur les antimicrobiens. « Nous disposons maintenant d’une marge de manœuvre très limitée pour changer cette situation et éviter que l’impensable ne devienne inévitable. »

    Les maladies qui ont évolué pour devenir difficiles voire impossibles à traiter avec des antibiotiques tuent déjà 1,5 million de personnes par an.

    Mais les scientifiques nous avertissent que la médecine reviendra à l’âge de pierre si les antibiotiques perdent leur efficacité, et des millions de personnes mourront.

    « Cette pandémie nous a appris quelque chose d’important : il ne faut pas ignorer les événements lourds de conséquences qui émergent à l’horizon », a indiqué la professeur Louise Richardson, Vice-chancellor de l’université d’Oxford.

    D’après les estimations, environ 80 % (par poids) des antibiotiques sont utilisés pour l’élevage à travers le monde, pas toujours pour traiter directement des infections, mais souvent pour augmenter la croissance pour la viande.

    « Cette utilisation excessive permet aux infections de développer une résistance aux médicaments également chez l’être humain et affaiblit la première ligne de défense médicale, » a précisé le professeur Walsh. « Le nouvel institut INEOS Oxford sera unique en raison de la recherche de nouveaux médicaments pour les animaux, permettant de prolonger l’efficacité des médicaments humains, ce qui pourrait avoir un impact important en retardant la crise RAM. »

    L’université d’Oxford a joué un rôle primordial dans le développement des premiers antibiotiques dans les années 1940.

    Alexander Fleming, un médecin et microbiologiste écossais, avait découvert la pénicilline par accident en 1928, mais ce fut une équipe de scientifiques à Oxford qui a transformé la découverte de Fleming (que la moisissure du genre Penicillium produisait une substance qui empêchait la croissance de certaines bactéries) en un médicament merveilleux qui a sauvé tant de vies.

    S’en est suivi l’âge d’or de la recherche et de la découverte des antibiotiques, qui tire maintenant à sa fin. Aucun nouvel antibiotique n’a été développé depuis les années 1980.

    « Ce don nous permettra d’effectuer les recherches sur les antibiotiques dont nous avons rêvé depuis les deux dernières décennies », a indiqué le professeur Chris Schofield, Directeur académique (chimie) à l’institut INEOS Oxford.

    Selon M. Sweetnam, la pandémie de COVID-19 a montré au monde l’importance de la science et de la recherche.

    Il a souligné que les vaccins, qui ont créé en un temps record, avaient été développés à partir de travaux de recherche menés bien avant l’apparition de la COVID-19.

    « Il est clair que nous devons dès maintenant chercher de nouveaux antibiotiques avec la même urgence que nous l’avons fait pour les vaccins », a-t-il déclaré. « Mieux vaut ne pas penser aux conséquences d’une autosatisfaction permanente. »

    Le don d’INEOS est l’un des plus importants qu’une université britannique ait reçu.

    « Il incarne le partenariat solide qui peut exister entre les entités publiques et privées pour régler les problèmes mondiaux », a déclaré le professeur Richardson.

    Lord O’Neill of Gatley, l’économiste qui a co-écrit le livre Superbugs: An Arms Race against Bacteria, a déclaré que l’association entre INEOS, le fabricant de produits chimiques couronné de succès, et les grands cerveaux de l’université d’Oxford, en collaboration avec d’autres scientifiques, a donné de l’espoir.

    « Ce nouvel institut, qui fera appel à un modèle de réinvestissement des bénéfices pour progresser davantage dans ce domaine, pourrait marquer le tournant décisif dont les scientifiques ont besoin pour relever le défi de la RAM », a-t-il indiqué.

    À défaut d'une action urgente et commune pour interrompre la croissance des super-bactéries, l’humanité pourrait être plongée dans un monde où les traitements considérés comme acquis, comme la chimiothérapie et les prothèses de hanches, pourraient devenir trop risqués, l’accouchement deviendrait très dangereux, et même une simple égratignure pourrait entraîner la mort.

    Au cours des 5 prochaines années, le don de 100 millions de livres d’INEOS permettra à quelques 50 chercheurs de :

    S’ATTAQUER au problème de la mauvaise utilisation et de la surconsommation des antibiotiques

    COLLABORER avec d’autres chefs de file internationaux dans le domaine de la résistance aux antimicrobiens pour éviter que les microbes ordinaires ne deviennent des super-bactéries multirésistantes, comme le SARM

    DÉVELOPPER de nouveaux médicaments à la fois pour l’homme et pour les animaux

    5 minutes de lecture Numéro 21
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    La necessite d’une rupture propre et nette

    INEOS canalise maintenant son énergie et son expertise dans une nouvelle entreprise qui n’a qu’un seul but : réduire les émissions de CO2. Cette nouvelle entreprise installée au R.-U. cherchera à accroître la production d’hydrogène propre en Europe, pour les propres sites d’INEOS, mais surtout pour d’autres industries qui cherchent actuellement une énergie abordable à faible teneur en carbone.

    « Plusieurs partenaires stratégiques potentiels, allant d’autres acteurs de l’industrie chimique jusqu’à des contacts au sein du secteur automobile, nous ont déjà appelés », a déclaré Wouter Bleukx, le directeur de la nouvelle unité commerciale d’hydrogène. « Nous espérons en révéler plus sur ces partenariats très prochainement. »

    INOVYN, une entreprise appartenant à INEOS, est la plus grande compagnie d’électrolyse d’Europe, cette technologie critique qui peut produire de l’hydrogène à partir d’une énergie neutre en carbone pour les secteurs de l’électricité, de l’industrie et des transports.

    Elle sait également comment stocker et manipuler l’hydrogène de manière sécurisée et elle travaille sur un premier projet pour stocker potentiellement l’hydrogène dans l’une de ses énormes mines de sel au R.-U.

    « Notre position unique nous permet de jouer un rôle déterminant pour exploiter ces nouvelles opportunités », a précisé Geir Tuft, le PDG d’INOVYN.

    INEOS produit 300 000 tonnes d’hydrogène chaque année, principalement comme coproduit de la production de chlore et du craquage du pétrole et du gaz pour fabriquer les oléfines et polymères.

    La majeure partie de cet hydrogène est brûlé comme combustible ou utilisé pour fabriquer d’autres produits chimiques.

    Mais INOVYN est convaincu qu'il est possible de faire plus pour le plus grand bien de la société.

    Dans la dernière édition du magazine INCH, Chris Stark, le PDG du Comité sur le changement climatique, a décrit l’hydrogène comme un combustible d’exception, étant donné tous les usages qu'il est possible d’en faire.

    « Nous pouvons l’utiliser pour chauffer les logements et alimenter les transports et les industries », a-t-il indiqué.

    Il a déclaré à INCH que le monde ne parviendrait pas à atteindre zéro émission nette, et donc à réduire de manière draconienne les émissions nuisibles de CO2 sans l’hydrogène.

    INEOS travaille déjà sur plusieurs projets pour inciter d’autres acteurs à utiliser l’hydrogène à la place du pétrole et du gaz.

    Sa nouvelle unité d’hydrogène fonctionnera sous l’égide d’INOVYN, mais sa stratégie s’appliquera à toutes les entreprises d’INEOS dans le monde.

    Son objectif est de construire une unité de production d’hydrogène à grande échelle dans les cinq ans.

    Au début de l’année, la Commission européenne a dévoilé sa propre stratégie en matière d'hydrogène. Selon Wouter, cette feuille de route européenne sur l’utilisation étendue de l’hydrogène en Europe d’ici 2030 et au-delà offre de nouvelles opportunités pour la nouvelle entreprise d’INEOS.

    « L’hydrogène est un élément essentiel de l’économie climatiquement neutre dont on parle depuis des décennies », a-t-il précisé. « L’économie à base d’hydrogène est à notre portée. »

    INOVYN 
    L’unité d’hydrogène propre sera basée au R.-U.

    CO2
    Nous cherchons à réduire les émissions de CO2 sur tous les sites d’INEOS et dans d’autres industries européennes en utilisant de l’hydrogène propre.

    Fabrication INEOS
    INEOS augmentera la production d’hydrogène propre sur tous ses sites de fabrication européens.

    Hydrogène
    La production d’hydrogène basée sur l’électrolyse, alimentée par une électricité zéro carbone, offrira une flexibilité et une capacité de stockage pour les marchés du chauffage et de l’électricité, des produits chimiques, et des transports.

    4 minutes de lecture Numéro 21
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    Le moment est venu pour une nouvelle revolution industrielle

    ​CETTE région a été le berceau de la révolution industrielle. Aujourd’hui, 260 ans plus tard, ces villes grandes et moyennes alimentées au charbon par le passé pourraient bien de nouveau transformer la façon dont le monde tourne. Au R.-U., HyNet North West jouera un rôle de premier plan dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Et INOVYN, l’entreprise d’INEOS, est en première ligne dans ce projet inspiré de l’industrie.

    Elle fait partie d’un consortium de chefs de file internationaux qui se sont engagés à lutter contre le changement climatique.

    Ils veulent créer ensemble un réseau qui permettra de produire de l’hydrogène, de le stocker en toute sécurité et de le distribuer pour décarboniser la région nord-ouest de l’Angleterre et le nord du Pays de Galles.

    « Nous serons chargés de trouver un lieu pour stocker de vastes quantités d’hydrogène », a précisé Richard Stevenson, Directeur des projets de stockage d’INOVYN. « C’est à cette seule condition que le réseau fera face aux changements de l’offre et la demande. En offrant un stockage à grande échelle, nous améliorons grandement la résilience du système. »

    Les acteurs de ce projet ambitieux, mais faisable, l’envisagent comme une opportunité à ne pas manquer.

    Car ces technologies d’hydrogène à bas carbone, associées au captage et au stockage de l’hydrogène, pourraient permettre de réduire les émissions de CO2 de 10 millions de tonnes par an d’ici 2030.

    Cela revient à retirer quatre millions de voitures de la route ou à chauffer plus de cinq millions de logements.

    « Ce projet révolutionnaire laissera un héritage durable aux générations qui viendront dans la région nord-ouest et dans le nord du Pays de Galles », a précisé Richard.

    On espère que, dès le début de l’année 2025 : 400 000 tonnes de CO2 seront captées à partir de l’industrie.

    Une usine d’hydrogène à bas carbone travaillera dans la raffinerie de Stanlow pour produire 350 MW, suffisamment d’énergie pour chauffer environ un tiers d’un million de logements chauffés au gaz naturel.

    Les actifs d’extraction de gaz en mer et sur terre seront réutilisés afin qu’un million de tonnes de CO2 puisse être transporté et stocké dans trois réservoirs de gaz épuisés dans le sous-sol marin de la rade de Liverpool, et la construction du premier réseau britannique de pipelines d’hydrogène sera en cours pour alimenter l'industrie locale et mélanger jusqu'à 20 % d’hydrogène avec du gaz naturel dans les réseaux locaux.

    « On peut utiliser ce niveau de mélange avec les chaudières et cuisinières à gaz existantes, et cela constitue une étape importante vers la décarbonisation des logements », a déclaré Richard.

    D’ici 2030, HyNet prévoit de livrer aux entreprises industrielles, de production électrique flexible, de transport et de chauffage 30TWh/an d’hydrogène bas carbone dans la région nord-ouest.

    « Cela représente environ 45 % de la quantité d’énergie actuellement délivrée dans le réseau gazier de cette région », selon Richard.

    Dans le bassin salifère de Cheshire, INOVYN développera la première installation souterraine à grande échelle permettant de stocker de vastes quantités d’hydrogène et de se connecter au premier réseau d’hydrogène britannique de 350 km de long.

    L’hydrogène en réseau accélérera la décarbonisation des transports lourds, y compris des trains, poids lourds, autocars et navires.

    D’ici 2030, HyNet prévoit également de capter un million de tonnes de CO2 supplémentaires de l’industrie chaque année.

    En cas de succès, ce projet placera le R.-U. à la première place mondiale de l’innovation en matière d’énergie propre et montrera ce qu’il est possible de faire par la collaboration.

    Après avoir établi un objectif juridiquement contraignant de zéro émission nette d'ici 2050, le gouvernement britannique publiera cette année sa stratégie nationale tant attendue sur l’hydrogène.

    « Le gouvernement et l’industrie considèrent que l’hydrogène a un rôle évident à jouer, conjointement à l’électrification, pour un avenir plus propre et plus écologique », a déclaré David Parkin, Directeur du projet HyNet chez Progressive Energy.

    www.hynet.co.uk

    INOVYN
    Dans le bassin salifère de Cheshire, INOVYN développera la première installation souterraine à grande échelle permettant de stocker de vastes quantités d’hydrogène et de se connecter au premier réseau d’hydrogène britannique de 350 km de long.

    10 millions de tonnes
    Réduire les émissions de CO2 de
    10 millions de tonnes par an d’ici 2030. Cela revient à retirer quatre millions de voitures de la route ou à chauffer plus de cinq millions de logements.

    30 TWh/an
    D’ici 2030, HyNet prévoit de livrer aux entreprises industrielles, de production électrique flexible, de transport et de chauffage 30TWh/an d’hydrogène bas carbone dans la région nord-ouest.

    2050
    Après avoir établi un objectif juridiquement contraignant de zéro émission nette d'ici 2050, le gouvernement britannique publiera cette année sa stratégie nationale tant attendue sur l’hydrogène.

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    Une vision mondiale

    DEUX entreprises d’envergure mondiale, convaincues que l’hydrogène pourrait alimenter la future économie mondiale, unissent désormais leurs efforts. D’un côté, Hyundai, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde. De l’autre, INEOS, l’une des plus grandes compagnies chimiques de la planète.

    Elles ont signé un « protocole d’entente » pour explorer de nouvelles opportunités de production, de fourniture et d’utilisation de l’hydrogène dans la vie de tous les jours.

    « Cet accord offre aux deux entreprises la possibilité d’accentuer leur leadership dans l’économie de l’hydrogène propre », a indiqué Peter Williams, Directeur de la technologie du groupe INEOS.

    « Nous chercherons en premier lieu à faciliter des projets publics-privés axés sur le développement d’une chaîne de valeur de l’hydrogène en Europe. »

    Les deux entreprises connaissent la valeur de l’hydrogène, qui a été décrit par le passé comme un combustible d’exception du fait qu’il touche tous les secteurs.

    Il peut être utilisé pour chauffer les logements et alimenter les transports et les industries. Et lorsqu’il est brûlé comme combustible, il n’émet que de l’eau.

    INEOS produit environ 300 000 tonnes d’hydrogène chaque année, principalement comme coproduit de la production de chlore et du craquage du pétrole et du gaz pour fabriquer des oléfines et polymères.

    En 2013, Hyundai a créé la première voiture au monde alimentée à l’hydrogène et produite en masse.

    Depuis lors, le constructeur automobile, désireux de porter sa production annuelle de systèmes de piles à hydrogène à 700 000 unités d'ici 2030, a fait du chemin.

    Son véhicule utilitaire sport NEXO, alimenté à l’hydrogène, est décrit comme si merveilleusement propre qu’il purifie l’air sur son passage. Il ne faut que cinq minutes pour remplir le réservoir et un plein permet de parcourir 666 km.

    Dans le cadre de cet accord signé en novembre, les deux entreprises détermineront si le système à pile à combustible de deuxième génération de Hyundai peut être utilisé dans le Grenadier, le 4x4 d’INEOS.

    Saehoon Kim, vice-président principal et chef du centre de piles à combustible de Hyundai Motor Company, a déclaré qu'il espérait que les dizaines d'années d’expertise de Hyundai en matière de pile à hydrogène pourraient être associées à l’expertise d’INEOS pour permettre de fabriquer en masse des piles à combustible et à hydrogène propres pour le Grenadier.

    « Cela représentera une option importante à faible émission de carbone pour un large éventail de secteurs », a-t-il ajouté.

    Selon Pete, l’expérience en stockage et manutention de lhydrogène d’INEOS, couplée à son savoir-faire prouvé en technologie d’électrolyse, donne à INEOS une possibilité unique de stimuler le progrès vers un avenir sans carbone basé sur l’hydrogène.

    INEOS achète une usine automobile pour construire un 4 x 4

    L’entreprise a investi dans une usine sophistiquée de Mercedes-Benz située à Hambach, ainsi que dans sa main d’œuvre très compétente.

    « Il nous était impossible d’ignorer une opportunité si rare », a déclaré le président d’INEOS, Jim Ratcliffe. « INEOS Automotive a l’ambition de créer le meilleur 4 x 4 du monde, et c’est exactement ce que nous ferons sur notre nouveau site de Hambach. »

    Le site construit actuellement des véhicules électriques Smart EQ fortwo de Daimler.

    Au titre de cet accord, INEOS Automotive continuera de fabriquer des voitures et des composants pour la Smart de Mercedes-Benz.

    « Cette acquisition est l’étape la plus marquante à ce jour dans le développement du Grenadier », a indiqué le PDG, Dirk Heilmann.

    « Conjointement au programme d’essais exhaustifs auquel sont actuellement soumis nos prototypes, nous pouvons maintenant entamer les préparatifs pour le construire à Hambach. »

    Le premier Grenadier devrait sortir de la chaîne de production au début de l’année 2022.

    À 200 km de Stuttgart; Dirk estime que l’usine est parfaitement située pour exploiter les chaînes d’approvisionnement.

    4 minutes de lecture Numéro 21
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    Un avenir plein d’espoir

    BIOVYN™, une nouvelle génération de PVC (fabriquée à partir d’un résidu du traitement de la pâte à papier, au lieu simplement de gaz et de pétrole) est sur le point de faire la fierté de la prochaine génération. Il a été réquisitionné pour construire une nouvelle école maternelle « sans énergie fossile » à Göteborg, une ville suédoise qui a pour ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75 % d’ici 2050.  

    Pour INOVYN l’entreprise d’INEOS qui a pensé ce nouveau PVC, c’est un grand honneur d’être associée au projet dénommé « Hope ».

    « Ce projet novateur démontre que le concept d’une construction sans énergie fossile est possible », a déclaré Inna Jeschke, Directrice Marketing d’INOVYN.

    « Il a rassemblé un éventail d’experts en durabilité, d’innovateurs, d’entrepreneurs et de fournisseurs pour créer une communauté vraiment durable. »

    INOVYN s’est associé à Pipelife Sweden qui a été engagé pour fournir des tuyaux durables en PVC.

    « Nous sommes parvenus à réduire l’empreinte carbone de ces installations de canalisations d’au moins 76 % », a déclaré le chef de projets de Pipelife, Ove Söderberg.

    La beauté du produit BIOVYN™, même s'il est plus cher que le PVC conventionnel, s’articule sur deux axes.

    Non seulement il est composé principalement d’une matière première renouvelable qui n’entre pas en compétition avec la chaîne alimentaire mais, par rapport au PVC produit de manière conventionnelle, les émissions de gaz à effet de serre sont réduites de plus de 90 % pendant la production.

    « La nature durable et novatrice de BIOVYN™ en a fait le produit indispensable pour ce projet phare », a déclaré Ove. Révélé au monde en octobre 2019, BIOVYN™ est le premier PVC bio-attribué du monde à avoir été produit à l’échelle commerciale.

    Et depuis, il a été apprécié (et acheté) dans le monde entier.

    « Un intérêt incroyable est apparu aux quatre coins du monde pour ce produit et pour toutes ses applications potentielles, aussi bien de la part de clients directs dans les secteurs des revêtements de sols et des tuyaux, mais également de la part d’un grand nombre de marques, comme un grand constructeur automobile », a précisé Inna.

    Évidemment, cela a pris du temps. En premier lieu, INEOS O&P à Cologne en Allemagne a dû s’assurer qu’il était possible de se procurer la biomasse, la matière brute renouvelable.

    Une fois ce travail réalisé par l’équipe à Cologne, il a fallu vérifier qu’il était possible de la transformer en bioéthylène dans le craqueur existant.

    Une fois cet obstacle franchi, le bioéthylène a été pompé directement jusqu’à l’usine INOVYN à Rheinberg en Allemagne où il a été utilisé pour produire BIOVYN™.

    Les caractéristiques de durabilité du PVC bio-attribué ont déjà été certifiées par la Table ronde sur les biomatériaux (RSB), qui cherche à favoriser des pratiques exemplaires dans la production durable des biomatériaux à travers le monde.

    Le PVC est essentiel au monde moderne et il est largement utilisé dans le secteur des énergies renouvelables, dans les voitures, les bâtiments, les sols, la technologie et l’équipement médical.

    « BIOVYN™ repousse encore les limites de la durabilité », a déclaré Luc Castin, Directeur commercial d’INOVYN.

    Rolf Hogan, Directeur général de la RSB, a décrit le dernier produit PVC d’INOVYN comme un véritable leader de la bioéconomie circulaire émergente.


    Le projet Hope

    Nouvelle école maternelle construite « sans énergie fossile » à Göteborg, une ville suédoise qui a pour ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75 % d’ici 2050.

    6 minutes de lecture Numéro 21
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    Tolerance zero

    Dans le port d’Anvers, INEOS a promis de dépasser les objectifs fixés par l’UE en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol & Nitriles, a déclaré qu’il sera primordial de s’attacher à réduire les émissions à la source au lieu de les capter et de les stocker. « Tous nos sites d’Anvers ont désormais une feuille de route claire et faisable », a-t-il précisé.

    Grâce à ce plan, les activités d’INEOS dans le port d’Anvers atteindront zéro émission nette d’ici 2050 au plus tard.

    Mais l’entreprise prend également en compte l’ambition de l’UE de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2030.

    Un nouveau complexe de craquage et de déshydrogénation du propane de 5 milliards d’euros sera construit à Anvers, et alimenté en énergie par un parc d’éoliennes d’ENGIE dans la Mer du Nord.

    Ce nouveau complexe permettra d’atteindre une réduction radicale des émissions générées par la fabrication d'oléfines, le produit chimique essentiel pour les secteurs de l’automobile, de la construction, des transports et du secteur médical.

    En plus de ce passage à l’électricité verte, INEOS prévoit par ailleurs d’élargir sa collaboration sur les réseaux de vapeur et de chaleur existants issus des déchets industriels dans la région et d’accroître l’utilisation de l’hydrogène dans ses processus chimiques et ses centrales électriques.

    L’entreprise est également impliquée dans un plan ambitieux à Lillo pour mélanger du dioxyde de carbone capté avec de l’hydrogène vert afin de produire du méthanol, un produit chimique largement utilisé dans de nombreux secteurs, des vêtements aux carburants.

    L’utilisation de matières premières bio-attribuées ou davantage recyclées, conjointement au gaz et au pétrole, est également examinée.

    « Toutes ces activités seront soutenues par une dynamique continue visant à renforcer l’efficacité de nos processus en matière d’énergie et de ressources », a indiqué Hans.

    Même s’il s’agira d’éviter à tout prix de produire du CO2, au lieu d’attendre une collecte et un stockage ultérieurs, le stockage devrait rester une option pour INEOS dans l’avenir.

    Par conséquent, INEOS peut compter sur l’expérience de ses installations existantes de captage du carbone à Zwijndrecht, Tavaux, Lavera et Cologne.

    Actuellement, environ 100 000 tonnes de CO2, libérées comme coproduit lors de la production d’oxyde d’éthylène à Zwijndrecht, sont captées, purifiées, liquéfiées, vendues et réutilisées.

    INEOS établit une feuille de route claire

    LA feuille de route a été établie pour montrer à INEOS la voie vers une neutralité climatique mondiale.

    Les usines d’INEOS dans le port d’Anvers pourraient être les premières à suivre cette route. Mais elles ne seront
    pas les dernières.

    « La feuille de route sera généralisée et chaque entreprise INEOS pourra l’observer pour déterminer les changements à apporter afin de réduire ses émissions de carbone », a déclaré Greet Van Eetvelde, la cheffe  des politiques d’énergie et d’innovation d’INEOS.

    Au cours de l’année écoulée, elle a travaillé sur cette feuille de route globale avec Matthias Schnellmann, le développeur des activités de carbone.

    En association avec les sites d’INEOS à Anvers, ils ont recueilli des données sur l’environnement pour établir le fondement d’un plan clair et bien arrêté pour réduire les émissions.

    Cette feuille de route indique comment INEOS peut réduire ses émissions en changeant de combustibles, en utilisant des matières premières renouvelables, en augmentant l’efficacité de ses usines en matière d’énergie et de ressources, ou en procédant au captage, à l’utilisation et au stockage du carbone.

    « La plupart de nos sites sont déjà économes en énergie. Se concentrer sur ce seul objectif n’apportera donc pas grand-chose », a précisé Matthias.

    « Mais changer de combustibles ou utiliser des matières premières renouvelables changera la donne. Selon nous, il vaut mieux réduire nos émissions plutôt que de les capter et les stocker.

    Il a déclaré que certains sites ont produit de l’hydrogène sous forme de coproduit qui pourrait être utilisé par un autre site pour réduire son empreinte carbone.

    « Les besoins varient d’un site à l’autre », selon lui. « La solution sera différente pour chacun.

    Mais la feuille de route leur permettra d’identifier les domaines dans lesquels une amélioration de leurs procédés pourrait faire la différence. »

    Nous espérons que la feuille de route créera un climat de compétitivité favorable entre les sociétés et sites d’INEOS à travers le monde.

    project-one.ineos.com/en

    6 minutes de lecture Numéro 21
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    Garder les lumieres allumees

    LE jour où l’Organisation mondiale de la santé a classé la COVID-19 comme une pandémie mondiale, INEOS a pris des mesures énergiques. À cette époque, un peu plus de 4 500 personnes étaient mortes de ce nouveau tueur invisible, et la plupart des gouvernements refusaient d’imposer des confinements nationaux, certains se contentant de parler d’une « gripette ».

    Mais l’entreprise INEOS, maintenant présente dans 29 pays y compris la Chine où le virus semble être apparu, s’est inquiétée.

    « Le fait que nous ayons une envergure mondiale a été l’un de nos atouts », a déclaré Jeff Seed, Directeur SSE chez INEOS. « Nos sites asiatiques nous ont donné une idée de ce qui nous attendait et de l’impact potentiel de ce virus. »

    Le message de l’Asie était clair : si vous désirez que vos installations et activités continuent de fonctionner, protégez vos employés dès maintenant.

    En tant que producteur mondial de produits chimiques essentiels dont le monde aurait très rapidement besoin en urgence, ce conseil a été suivi au cœur même d’INEOS.

    « La sécurité a toujours été l’une de nos priorités majeures, ce qui comprend une méthode de travail qui garantit la sécurité de toutes nos équipes », a précisé Jeff. « Notre excellent historique de performance en matière de sécurité repose sur la mise en place de procédures et règles claires. »

    Un plan d’urgence COVID a été rapidement établi. Chaque entreprise a établi des protocoles de sécurité stricts pour protéger ses propres employés tout en poursuivant ses activités.

    Il a été demandé à tout le personnel administratif (à travers le monde) de télétravailler.

    Il a été demandé aux sociétés d’identifier le personnel critique pour l’exploitation et l’entretien des installations.

    « Ce point était essentiel et nous ne remercierons jamais assez ces personnes qui ont effectué un travail remarquable en faisant fonctionner nos usines en toute sécurité », a déclaré Simon Laker, Directeur des opérations du groupe INEOS.

    De plus, toutes les activités non essentielles ont été repoussées dans les usines, et tous les déplacements non essentiels ont été interdits.

    « Si nous n’avions pas réagi rapidement, le virus aurait pu pénétrer dans nos lieux de travail et rendre rapidement très malades bon nombre de nos employés », a déclaré Jeff. « Non seulement nous désirons que nos employés restent en bonne santé, mais une telle infection les aurait obligés à rester chez eux et aurait provoqué la fermeture de nos usines et activités. »

    Jeff était avec Simon dans l’installation de Green Lake d’INEOS en Amérique lorsqu’INEOS Capital leur a demandés de commencer à préparer les sites pour qu’ils continuent de travailler pendant la pandémie.

    « À cette époque, nous ne savions absolument pas quel serait l’impact sur nos activités à travers le monde », a-t-il précisé. « Mais nous étions déterminés à poursuivre nos activités en assurant la sécurité de toutes nos équipes opérationnelles. »

     En cas d’épidémie de COVID-19, INEOS était prête à fermer les usines.

    Chaque semaine, des conférences audios étaient organisées avec les directeurs RH des entreprises pour contrôler la situation par site et par pays. Dans chaque entreprise, le conseil se réunissait régulièrement pour s’assurer de pouvoir réagir le plus rapidement possible.

    Au R.-U., les travailleurs essentiels d’INEOS ont été testés régulièrement.

    « Ce fut un moyen puissant pour garder de l’avance sur le virus », a déclaré Jeff.

     Grâce aux mesures prises par INEOS, aucune usine n’a dû fermer, sauf obligations des gouvernements locaux.

    « Grâce à nos procédures strictes et à notre réaction rapide, nous avons maintenu le nombre de cas positifs sous contrôle et nous avons assuré la sécurité de nos employés tout en maintenant la continuité de nos activités », a déclaré la directrice RH, Jill Dolan.

     Il a été demandé aux employés ayant des symptômes de la COVID-19 de rester chez eux. Étant donné que les régimes de dépistage différaient d’un pays à l’autre, ces employés n’ont pas toujours pu être testés.

    « C’est l’une des raisons pour laquelle nous ne connaîtrons jamais le nombre précis de cas positifs chez INEOS », a déclaré Jill. « Mais cette approche a été déterminante pour limiter au maximum la propagation du virus. »

    INEOS a également veillé à ce que les cas contacts puissent s’isoler après avoir côtoyé une personne infectée pour assurer leur sécurité et celle de leur famille.

    Cependant, INEOS ne s’est pas contenté d’assurer la continuité de ses activités.

    Grâce à sa réaction rapide, elle a également pu accélérer ses activités pour répondre à une demande historique et mondiale en produits chimiques absolument indispensables pour ralentir la propagation de la COVID-19 et permettre de traiter les malades.

    La production a accéléré sur la plupart des sites d’INEOS, les usines INOVYN d’INEOS ayant continué de fonctionner en Europe pour produire de l’hypochlorite de sodium (eau de javel) qui, selon l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF, était le moyen le plus efficace et le plus rapide de tuer le virus de la COVID-19 sur les surfaces dures.

    L’entreprise a également construit six usines en moins de 10 jours pour produire du désinfectant pour les mains et de fournir gratuitement des millions de bouteilles à des milliers d'hôpitaux.

    INEOS a détourné des ressources consacrées à des activités non essentielles sur ses sites d’Amérique, d’Europe continentale et du R.-U. pour assurer la livraison de produits chimiques vers ses installations de fabrication de dispositifs médicaux, de désinfectants et d’équipements indispensables.

    Les pays se sont également inquiétés à juste titre de la protection de leurs approvisionnements en eau potable.

    Aux États-Unis, les sociétés de services publics ont eu besoin de l’acrylamide et du polyacrylamide d’INEOS pour purifier l’eau de l’Amérique, et les compagnies des eaux britanniques ont compté sur INEOS pour obtenir le chlore nécessaire pour que 98 % de l’eau reste potable en Grande-Bretagne.

    « Nous avons réagi plus rapidement que la plupart des autres grandes entreprises car il s’agissait d’un problème de santé publique mais également d’une question de perte d’exploitation », a déclaré Jeff.

    Cependant, INEOS sait que cette pandémie est loin d’être terminée en dépit de l’espoir qu’un vaccin soit rapidement prêt.

    « Nous ne sommes pas encore tiré d’affaire, mais le fait que nous soyons parvenus à gérer cette crise jusqu’ici, en protégeant nos employés et en maintenant nos activités opérationnelles, démontre clairement le travail acharné et l’engagement de tous nos employés », a déclaré Tom Crotty, Directeur des communications d’INEOS.

    8 minutes de lecture Numéro 21
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    Façonner l’avenir

    Les composites façonnent le monde comme jamais. Contrairement aux métaux, ils peuvent prendre n’importe quelle forme, ils sont plus solides et légers que l’acier, ils sont ignifugés et ne rouillent pas.

    « Par le passé, la détérioration de l’acier doux a conduit, dans des cas extrêmes, à des défaillances structurelles catastrophiques », a déclaré Lynn Calder, PDG d’INEOS Composites.

    Le 14 août 2018, le monde a pu le constater lorsqu’un tronçon de 200 mètres du pont Morandi s’est effondré à Gênes, tuant 43 personnes.

    Selon les experts, les câbles en acier du pont étaient enchâssés dans le béton, ce qui empêchait de voir la corrosion.

    La tour en acier, qui s’est également effondrée, était également enveloppée dans le béton.

    Lorsque l’acier rouille, il se dilate et peut fissurer le béton.

    Les composites sont différents. En conséquence, ils sont utilisés dans les automobiles, les camions, les bateaux, les logements, l’infrastructure, les usines chimiques et dans la mer où ils peuvent supporter les conditions les plus difficiles.

    Les résines composites d’INEOS résistent également aux attaques chimiques.

    Par conséquent, elles sont utilisées à la place des matériaux traditionnels dans la plupart des usines de fabrication d’INEOS, y compris chez INEOS Pigments à Ashtabula dans l’Ohio.

    « Désormais, l’armature en acier des ponts en béton est également remplacée par une barre d’armature en composite », a déclaré Lynn.

    Les composites sont également bénéfiques pour l’environnement.

    Les résines d’INEOS Composites se sont révélées essentielles pour façonner l’avenir concernant les éoliennes parce qu’elles sont plus légères que l’acier.

    En 2019, la plus longue pale d’éolienne au monde a été construite à Cherbourg en France.

    À 107 mètres, elle était plus longue qu’un terrain de football.

    « Il était simplement impossible de construire ces pales aux dimensions extrêmes d’aujourd'hui et de produire le volume d’électricité colossal qu’elles génèrent, sans le rapport résistance/poids des matériaux composites », a expliqué Lynn.

    Cependant, INEOS est également fière d’avoir permis de créer un marché viable pour les plastiques recyclés.

    Sur chaque tambour de 220 kg de lafamille de PET de résines composites, on retrouve les restes d’environ 1 800 bouteilles en plastique PET recyclées.

    « En utilisant un PET recyclé comme matière première pour fabriquer des composites, nous enfermons le carbone », a précisé Lynn.

    Ainsi, INEOS montre également au monde qu’elle tiendra sa promesse d’utiliser 325 000 tonnes de polymère recyclé dans ses propres produits d’ici 2025.

    INEOS Enterprises a accepté d’acquérir la totalité des activités composites d’Ashland, conjointement à son installation européenne de BDO (butanediol), en 2018 pour 1 milliard de dollars.

    Employant 1 000 personnes, les activités composites regroupent à elles seules 15 sites de fabrication en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et au Moyen-Orient.

    Selon Ashley Reed, PDG d’INEOS Enterprises, les résines composites sont devenues depuis 30 ans le matériau préféré des constructeurs de bateaux à travers le monde en raison de leurs qualités incroyables.

    « Selon nous, les résines composites ont un grand potentiel de croissance sous la direction d’INEOS », a-t-il déclaré à l’époque.

    Une fois la vente terminée en 2019, INEOS Composites est devenue une société à part entière.

    Pour l’avenir, on constate que les matériaux composites sont bien placés pour surmonter les obstacles de l’industrie de la construction, qui recherchent des produits plus écologiques.

    Andrew Miller, chef d’INEOS Composites Europe, a indiqué que le marché s’intéressait de plus en plus aux résines bio et recyclées à base de PET.

    « Les composites plastiques renforcés de fibres sont faciles à installer et à entretenir, durent longtemps et peuvent être recyclés. Il est donc facile de comprendre pourquoi ils sont beaucoup plus compétitifs que les matériaux conventionnels comme l’acier et le béton », a-t-il précisé.

    INEOS Composites

    Leader mondial des résines de polyester insaturé, des résines et gel-coats de ester de vinyl

    Propriétés fonctionnelles:

    • Résistance à la corrosion
    • Ignifugation
    • Résistance aux ultraviolets
    • Résistance à l’eau et aux produits chimiques
    • Excellentes propriétés mécaniques
    • Isolation thermique et électrique
    • Résistance aux chocs et aux rayures
    • Rapport résistance/poids élevé

    www.ineoscomposites.com

    6 minutes de lecture Numéro 21
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    Un distributeur novateur

    INEOS a de nouveau abandonné les concepts traditionnels. Il a transformé l'humble distributeur de désinfectant pour les mains en un appareil élégant qui aura fière allure dans les meilleurs magasins, bureaux, écoles, restaurants.

    « C’est bien la première fois qu’autant de personnes auront vraiment réfléchi à l’idée d’avoir un distributeur à la maison », a déclaré Oli Hayward-Young, qui s’occupe de la gestion de ce projet. « Mais s’il est installé dans un logement, il doit être beau. Il doit correspondre à la décoration ».

    Selon Oli, la plupart des distributeurs traditionnels sont pour la plupart « des boîtes moches en plastique blanc ».

    « Ils donnent une impression négative dès que vous entrez dans la pièce », a-t-il ajouté. « Ce concept de distributeur est nouveau ».

    Il a ajouté : « Les entreprises seront nombreuses à vouloir protéger leurs employés et clients sans remettre en cause l’apparence d’un bâtiment. Notre distributeur a été conçu avec une esthétique agréable. »

    En outre, il a également été conçu par la même équipe d’exception qui a créé le Grenadier, le nouveau 4 x 4 d’INEOS, qui devrait être commercialisé l’année prochaine.

    Toby Ecuyer, l’homme qui a dessiné le Grenadier, est un architecte expérimenté et l’un des meilleurs designers de super-yachts en Grande-Bretagne.

    Il a participé à la conception de deux types de distributeur : un pour les entreprises et un plus petit pour les résidences.

    Le dispositif professionnel, qui peut être personnalisé par l’entreprise, est proposé en trois versions : de table, autonome ou mural.

    Le dispositif plus petit, disponible en rouge, crème, argenté ou noir, est conçu pour être posé sur un plan de travail ou une table, ou à être fixé au mur à côté de la porte d’entrée.

    Gritect, une société d’ingénierie suisse fabriquera initialement 20 000 distributeurs sur son site de Grüsch.

    Les deux dispositifs seront vendus sur le site web d’INEOS Hygienics juste avant Noël, avec les cartouches de remplissage facile à utiliser.

    « Nous avons attiré immédiatement l’intérêt du public », a indiqué Oli.

    Pour Oli, qui a rejoint la nouvelle entreprise internationale de santé d’INEOS au début de cette année, c’est une période excitante.

    « INEOS a toujours travaillé en coulisses, à la fabrication des produits qui sont à la base de la société », a-t-il précisé. « Mais aujourd’hui, elle travaille sur l’avant-scène pour remettre le monde en marche. »

    Le vendredi 23 octobre à 20h45 (heure britannique), INEOS a écrit l’histoire en lançant sa toute première campagne de publicité TV pour vendre ses désinfectants pour les mains de qualité hospitalière.

    Cette publicité est passée pour la première fois pendant Coronation Street, un long feuilleton britannique populaire.

    George Ratcliffe, le Directeur de l’exploitation d’INEOS Hygienics, l’a décrit comme une étape importante dans la vie de cette jeune entreprise.

    « Les hôpitaux ont utilisé nos produits au plus fort de la pandémie, et nos équipes sportives d’élite les utilisent maintenant », a-t-il déclaré. « Nous avions la possibilité de montrer au public que, même si nous étions nouveaux sur ce marché, nous sommes une alternative fiable. »

    Les publicités se sont avérées utiles. « Nos ventes hebdomadaires ont augmenté de plus de 40 % après leur diffusion », a précisé George.

    INEOS a créé l’entreprise mondiale de santé INEOS Hygienics en Juillet, mais selon Oli, la création de la division de distributeurs de l’entreprise, et la commercialisation si rapide du produit, ont été le fruit d’un effort collectif incroyable.

    « Nous avons pu faire appel à l’expertise en gestion de projets, en commerce et en ingénierie de toute l’entreprise, et les employés se sont montrés à la hauteur pendant une période très difficile », a-t-il dit.

    Selon lui, l’entreprise avait été créée pour le long terme et pour une nouvelle ère où l’importance du désinfectant pour les mains n’a jamais été plus fondamentale.

    « Même si nous avons constaté une utilisation accrue des désinfectants en 2020, nous pensons que l’impact sera durable », a-t-il précisé. « Les comportements ont changé. Aujourd’hui, tout le monde est conscient qu’il est important de garder les mains propres pour se protéger des maladies ».      

    www.ineoshygienics.com

    Le club de Tottenham s’associe à INEOS

    Le club TOTTENHAM Hotspur Football Club s’est associé à INEOS Hygienics pour protéger ses joueurs, son personnel et ses supporters.

    Le club de football de Premier League a commandé des centaines de distributeurs de désinfectant sans contact d’INEOS quelques jours après le lancement de la gamme de l’entreprise Hygienics pour maintenir un haut niveau d’hygiène sur le terrain.

    « Ce fut fantastique de voir les distributeurs sortir de la chaîne de production », a indiqué George Ratcliffe, Chef de l’exploitation d’INEOS Hygienics.

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    Des partenaires parfaits

    INEOS s’est encore associée à une autre entreprise qui l’aidera à réduire les déchets en plastique et à donner ce qu’il veut à un public de plus en plus conscient des problèmes environnementaux. Conjointement, INEOS Olefins & Polymers et Saica Natur ont cherché à créer un emballage souple très performant, fabriqué avec plus de 60 % de polyéthylène basse densité et de polyéthylène basse densité linéaire recyclés.

    Rob Ingram, le PDG d’INEOS O&P North Europe, a déclaré que, pour y parvenir, il aura fallu surmonter des obstacles techniques importants.

    « Saica est un expert du recyclage du film plastique post-consommation », a-t-il précisé. « Et nous disposons de l’expertise nécessaire en science des polymères pour améliorer la qualité, les caractéristiques et les performances du produit fini. »

    Ces polymères adaptés aux emballages neufs peuvent être utilisés pour fabriquer, entre autres choses, des sachets souples pour les détergents, et ils ont rejoint la nouvelle gamme de plastiques d’INEOS, qui a été décrite comme révolutionnaire lors de son lancement en octobre 2019.

    « Nous préférons adopter un profil bas tant que nous ne sommes pas sûrs de tenir quelque chose », a expliqué le Directeur de la division Polymères, David Kirkwood, à INCH à l’époque.

    La gamme Recycl-IN a été lancée avec des polyéthylènes et polypropylènes haute densité contenant jusqu’à 50 % de plastique recyclé.

    Cette gamme s’est maintenant élargie pour intégrer un polyéthylène basse densité et basse densité linéaire, contenant maintenant jusqu’à 60 % de plastique recyclé.

    Le développement et l’élargissement de la gamme Recycl-IN sont une étape importante pour renforcer une utilisation efficace des ressources et montrer aux consommateurs que les plastiques sont une ressource de qualité et qu’ils doivent être ré-exploités, au lieu d’être utilisés une seule fois puis jetés.

    « L’utilisation de déchets en plastique comme matière première pour nos produits permet de réduire l’utilisation de nouvelles ressources gazières et pétrolières », a précisé Rob.

    La décision d’INEOS O&P de créer un partenariat avec Saica, une grande société espagnole de gestion des déchets, lui permet d’avoir maintenant un approvisionnement fiable en produit recyclé, qui peut être associé avec des polymères haute performance provenant des sites d’INEOS pour fabriquer différentes qualités de polymères, qui permettent à leur tour de fabriquer des emballages souples aussi bons que l’original.

    « C’est un exemple d’engagement envers une croissance durable à long terme », a indiqué Victor Sanz, Directeur général de Saica Natur.

    « Cela montre que nous nous dirigeons vers un modèle d’économie circulaire en utilisant les ressources de manière plus durable et plus efficace ».

     En 2019 dans le but de faciliter le lancement de cette nouvelle gamme de plastiques hybrides, INEOS a signé des contrats de long terme avec plusieurs entreprises de recyclage, y compris Viridor, le plus grand centre britannique de recyclage et de retraitement des matières plastiques.

    Située à Avonmouth à côté de Bristol, la nouvelle installation sera alimentée par l’usine de récupération d’énergie de 252 millions de livres sterling de Viridor, qui exploite les déchets non recyclables pour produire de l’électricité et de la chaleur.

    « Les partenariats, comme celui avec INEOS, sont fondamentaux pour passer à une économie circulaire, dans laquelle chaque produit est composé d’une majorité de plastiques recyclés », a déclaré Keith Trower, Directeur général de Viridor Resource Management.

    En 2019, l’indice de recyclage de cette entreprise, qui étudie en continu les comportements du public en matière de recyclage, a découvert que neuf personnes interrogées sur dix pensent que le plastique doit être réutilisé.

    « Le message du public ne pourrait pas être plus clair s’agissant du recyclage et de la réintégration des matières recyclées dans l’économie », a indiqué le directeur général de Viridor, Phil Piddington. « Là où les autres voient un déchet, nous voyons une ressource. »

    • INEOS Olefins & Polymers s’est associee a saica natur, une grande société de gestion des déchets, pour la fourniture de pebd et pebdl recycles. Cet accord a long terme permettra a ineos de répondre a la demande grandissante du marche concernant le volume accru de produits recycles dans un emballage souple et durable de haute qualité.
    • Ce partenariat peut creer un emballage souple tres performant, a partir de plus de 60 % de plastique recycle
    • Saica natur est un chef de file espagnol de la gestion des déchets et un expert du recyclage du film plastique post-consommation
    • Ce matériau recycle sera ajoute a la gamme RECYCL-IN et peut être utilise pour fabriquer des sachets souples pour les detergents et les produits de soins personnels, entre autres.

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    INEOS construit des usines en 10 jours

    INEOS fabrique maintenant du désinfectant pour les mains à l’échelle industrielle afin de remédier à la pénurie critique qui sévit dans toute l’Europe. L’entreprise a construit de nouvelles usines à Newton Aycliffe au Royaume-Uni, à Herne en Allemagne,à Lavéra et Etain en France, et en Arkansas et Pennsylvanie aux Etats-Unis - chacune d’entre elles produisant en série un million de bouteilles par mois.

    « NEOS possède des ressources et des compétences considérables », déclare son président Sir Jim Ratcliffe. « Si nous pouvons trouver d’autres moyens de soutenir la lutte contre le coronavirus, nous sommes totalement prêts à le faire. »

    Les désinfectants pour les mains seront livrés gratuitement au NHS et aux hôpitaux pour aider à lutter contre le COVID-19.

    Le public pourra acheter le produit de marque INEOS dans les pharmacies et les supermarchés.

    INEOS, qui a construit chaque usine en moins de 10 jours, est le plus grand producteur d’Europe des deux principaux ingrédients du désinfectant pour les mains de qualité hospitalière. Ses sites de Grangemouth en Écosse, dans le nord de l’Allemagne et dans le sud de la France produisent normalement près d’un million de tonnes d’alcool isopropylique (IPA) et d’éthanol chaque année. Et l’entreprise a réorienté sa production vers les nouvelles usines de fabrication de désinfectant pour les mains.

    Nous espérons que ces six usines, construites en un temps record, permettront de faire face à cette pénurie.

    INEOS veut produire à la fois le format standard du désinfectant et la version « de poche » de plus en plus populaire.

    Le COVID-19 est une maladie très contagieuse qui se propage principalement lorsque les personnes se touchent le visage avec les mains sales, en particulier la bouche, le nez et les yeux. Le désinfectant pour les mains peut éviter cette contamination.

    Le site Internet du gel mains INEOS est désormais disponible pour prendre les commandes des hôpitaux, des chaînes de supermarchés et des grossistes nationaux: INEOSHANDGEL.COM

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    La livraison des marchandises

    La livraison gratuite dans les hôpitaux européens de millions de bouteilles du nouveau désinfectant pour les mains d’INEOS a commencé. En Angleterre, l’hôpital Warrington & Halton a été le premier établissement britannique à recevoir 450 litres pour protéger ses employés de première ligne contre le COVID-19.

    « Les fabricants britanniques ont répondu présents pour nous aider à lutter contre le coronavirus, et c'est vraiment fantastique », a déclaré l’infirmier chef-adjoint John Goodenough.

    Lancé par le président Sir Jim Ratcliffe, le projet de désinfectant pour les mains d’INEOS a demandé l’aide de Sir Dave Brailsford et de son équipe de cyclistes vainqueurs du Tour de France.

    Selon Sir Jim, « cette initiative majeure a rassemblé le meilleur de toute l’entreprise INEOS et de ses équipes dans une course contre la montre ».

    En tant que chef d’équipe de la Team INEOS, Sir Dave a surtout l’habitude de gérer la meilleure équipe de cyclisme du monde.

    Son équipe logistique déplace efficacement à travers le monde de grandes quantités d’équipement et de fournitures de cyclisme ainsi que les équipes de soutien.

    Maintenant, Dave et son équipe sont en liaison directe avec les centres régionaux et les hôpitaux du NHS en Europe pour coordonner les expéditions vers les établissements les plus démunis.

    « En général, ce sont les vedettes du sport que les gens viennent admirer et soutenir », explique-t-il. « Mais les choses ont changé. En ce moment, ce sont les professionnels de santé et le personnel hospitalier de première ligne que tout le monde admire. Aujourd'hui, les fans, c'est nous. »

    En étroite collaboration avec les centres régionaux du NHS, le désinfectant pour les mains d’INEOS sera livré dans 28 hôpitaux du Royaume-Uni, y compris à Grangemouth, Halton, Teesside, Derby et Londres.

    Une distribution plus étendue suivra lorsque l’usine de production de Newton Aycliffe dans le nord-est de l’Angleterre tournera à plein régime.

    De plus, des usines similaires à Herne en Allemagne et à Lavéra en France livrent gratuitement des fournitures essentielles, directement aux hôpitaux.

    Les trois usines ont été construites en moins de 10 jours. Une quatrième, à Étain en France, va très bientôt lancer sa production.

    En premier lieu, INEOS cherche à satisfaire la demande des services médicaux de première ligne avant de fournir au grand public du désinfectant pour les mains au format poche.

    Tous les gels mains seront fabriqués selon les spécifications de l’Organisation mondiale de la santé.

    La contamination de la main à la bouche est l’une des principales voies de transmission du virus, et le désinfectant pour les mains fait cruellement défaut au Royaume-Uni et en Europe continentale.

    « Nous savions qu’il était primordial d’agir vite pour remédier à cette pénurie », explique Sir Jim. « Cela étant dit, lancer la production du désinfectant pour les mains en seulement 10 jours a demandé un effort collectif colossal et la Team INEOS, dirigée par Sir Dave Brailsford, a apporté une contribution considérable, avec le soutien de la grande famille INEOS. »

    INEOS fabrique les produits chimiques utilisés dans les antibiotiques, le paracétamol, les anti-inflammatoires, les antiviraux et l’aspirine, ainsi que les produits chimiques des réactifs utilisés dans les kits de test.

    L’entreprise fabrique également les plastiques nécessaires aux équipements médicaux, aux masques faciaux, aux gants stériles et aux visières de protection. Et la liste est très longue.

    Selon le département de la sécurité intérieure des États-Unis, la plupart de ces produits sont « critiques pour la résilience nationale », de l'hygiène de base jusqu’à la recherche du vaccin.

    Ce dernier projet associe le savoir-faire d’INEOS en ingénierie, en production chimique et en sécurité, à l’expertise logistique de la Team INEOS.

    « Si nous pouvons trouver d’autres moyens d’aider à combattre le coronavirus, nous sommes tout à fait prêts à le faire », affirme Sir Jim. 

    WWW.INEOSHANDGEL.COM

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    Trois des meilleures équipes de course du monde unissent leurs forces pour devenir imbattables

    Les brillants esprits du challenger britannique d’INEOS pour la Coupe de l’Amérique, la TEAM INEOS et l’équipe de F1 de Mercedes, travaillent désormais ensemble pour devenir imbattables.

    Le cran et la détermination de Mercedes à redéfinir les limites de l’être humain sont les facteurs qui ont incité INEOS à signer ce partenariat technique.

    Quant à l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1, elle apprécie le dynamisme et l’inventivité d’INEOS.

    « L’ambition et l’esprit de compétition sont notre trait d’union », explique Toto Wolff, directeur d’équipe et PDG de l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1. « Le potentiel de cet accord est incroyable. »

    On trouve au cœur de ces trois équipes la passion de conduire, de naviguer et de pédaler plus vite que tout le monde. Et le travail a déjà commencé.

    Dix-huit ingénieurs techniques de la division des sciences appliquées de Mercedes travaillent désormais à plein temps au siège social de l’INEOS TEAM UK à Portsmouth pour l’aider à construire un bateau de course et à gagner la Coupe de l’Amérique l’année prochaine pour la première fois en 170 ans d’histoire de cette compétition.

    Ils associent leurs expertises et montrent qu’ils travaillent presque aussi vite en coulisses que sur les circuits.

    « La rapidité de développement est incroyable pour les meilleures équipes », affirme Graham Miller, qui dirige le partenariat chez Mercedes. « La capacité à accélérer les développements est l’un de nos atouts. »

    À Brackley, Mercedes possède des capacités de fabrication considérables, certains des outils les plus sophistiqués du monde et le savoir-faire unique permettant à 170 aérodynamiciens de travailler autour d’une voiture de 4,8 m x 1,5 m.

    « La rapidité de développement est l’avantage dont l’équipe profite », précise Graham. « C’est partiellement une question de réaction, si l’équipe est confrontée à des problèmes, mais également une question d’action préalable et de développement planifié. »

    L’équipe de Mercedes s’occupera de l’aérodynamisme, de la simulation et de la planification, de la précision et des procédés nécessaires, depuis le concept jusqu’à la fabrication en passant par la conception.

    « Même si vous avez le meilleur design au monde entre les mains, si vous n'avez pas assez de temps pour assurer la qualité de la fabrication, vous n'irez pas bien loin », affirme Graham. « Vous devez trouver l’équilibre entre le moment où ce concept doit passer à la phase de conception détaillée et le moment où cette conception détaillée doit passer au stade de la fabrication, puis de la fabrication à l’assemblage. »

    À la fin de l’année dernière, l’équipe de la Coupe de l’Amérique a lancé son premier bateau de course AC75, un monocoque à foils qui semble voler sur l'eau.

    « En fait, notre bateau ne devrait pas prendre la mer car c’est un immeuble de 10 étages voguant sur une table basse », explique Sir Jim Ratcliffe, le président d’INEOS. Selon lui, ce fut un vrai défi technique. Selon Graham, son équipe de Mercedes pourra en tirer de précieux enseignements.

    « En Formule 1, on cherche toujours à minimiser le poids et à optimiser la rigidité », précise-t-il. « Mais les charges hydrodynamiques sont simplement énormes dans le bateau. Le simple fait de participer à la conception dans cet environnement, où les charges sont si extrêmes, nous sera potentiellement utile à l’avenir, lorsque nous travaillerons avec de nouvelles matières. »

    Un deuxième bateau de course sera lancé cette année. Ce bateau sera le plus technique jamais construit, avec 30 000 composants selon les estimations fonctionnant en parfaite symétrie pour permettre à ce bateau de 23 m et à son équipage de 11 hommes de voler pendant la course.

    La passerelle existe déjà entre l’aviation et la F1. « Nous décrivons parfois nos voitures comme des avions volant à basse altitude », explique Graham.

    Selon lui, la simulation sera fondamentale pour que l’équipage britannique teste ce qui fonctionne et apprenne au final comment faire naviguer, ou plutôt voler, ce bateau.

    « Cette plate-forme n’a jamais navigué auparavant. La simulation est donc un outil de développement critique », affirme Graham. « Plus ils utilisent le simulateur et le développent, plus les performances pourront évoluer sur l’eau et plus le bateau pourra accélérer. »

    Pendant des années, les équipes de F1 se sont concentrées sur l’aérodynamisme pour améliorer l’efficacité et la performance. « Une voiture de Formule 1 de 2004 semble préhistorique par rapport aux voitures modernes d’aujourd’hui », explique Graham.

    Au fil des années, les changements ont pris la forme de développements microscopiques et minutieux. « Étant donné que nos ressources ont toujours été limitées, nous avons eu tendance à nous concentrer sur les plus gros composants, pour apprendre à mieux les manipuler », explique Nick Holroyd, le concepteur en chef de l’équipe INEOS TEAM UK.

    « Mercedes nous a permis, à la fois par ses ressources et son état d’esprit, d’approfondir au maximum les choses, nous permettant de comprendre le moindre détail pour en retirer des avantages considérables. » Même si l’équipe de la Coupe de l’Amérique reste le point central, Mercedes travaillera également avec la TEAM INEOS, anciennement nommée TEAM SKY, qui domine le Tour de France depuis des années.

    « Nous sommes impatients de commencer », affirme Sir Dave Brailsford, le chef d’équipe. « Nous avons tout à gagner de ce partenariat, qui nous aidera à devancer une concurrence toujours plus rude : notre détermination est sans faille. »

    Entretemps, Sir Ben Ainslie qui sera le skipper du monocoque de 23 m pendant la Coupe de l’Amérique l’année prochaine a déclaré que l’implication de Mercedes avait clairement stimulé son équipe.

    « Le niveau de synergie entre tous les sports, la Formule 1, le cyclisme et la Coupe de l’Amérique, est tout bonnement incroyable », affirme-t-il. « C’est un mélange fascinant qui permet de repousser les frontières de l’innovation technique et de la prouesse sportive. »

    Mais jusqu’ici, l’évolution des règles de cette course, d’une coupe à l’autre, est l’aspect le plus surprenant pour Graham.

    « Une année, l’équipage peut utiliser un catamaran, et la suivante un monocoque de 23 m », précise-t-il. « Les règles peuvent énormément changer en F1, mais au final, vous avez toujours quatre roues, un aileron avant et un aileron arrière. Ce serait comme si on passait d’une moto à une voiture, puis à un camion. »

    7 minutes de lecture Numéro 19
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    INEOS devient le partenaire principal de l’équipe de Formule 1

    LA MEILLEURE équipe de Formule 1 du monde accueille également un nouveau partenaire au volant. INEOS sponsorise désormais l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1. Le Président et fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a déclaré qu’il s’agissait d’une société d’ingénierie formidable. « Ils montrent qu’ils sont constamment à la pointe de l’innovation technologique et de la performance humaine », affirme-t-il.

    Challenger britannique de la 36ème Coupe de l’Amérique, déjà à la tête de l’équipe de cyclisme la plus brillante, INEOS est persuadée que les deux entreprises peuvent apprendre l’une de l’autre pour améliorer les performances sur le circuit, sur la route et dans l’eau.

    Six fois champion de Formule 1, Lewis Hamilton est l’un des pilotes de Mercedes, avec son coéquipier Valterri Bottas.

    Lors d’une conférence de presse pour annoncer ce partenariat, Sir Jim a précisé qu’il n’avait rencontré Lewis, et son chien, que cinq minutes environ.

    « Je ne le connais pas, mais je l’admire beaucoup », a-t-il affirmé. « Je pense qu’il est l’un des meilleurs pilotes que l’on est vu », a-t-il ajouté.

    Sir Jim et Toto Wolff, le chef d’équipe et PDG de Mercedes-AMG Petronas, ont commencé à parler d’un partenariat potentiel lorsqu’ils se sont rencontrés lors des essais de pré-saison de F1 à Barcelone l’an dernier.

    La nouvelle voiture de l’équipe de F1 avec le logo d’INEOS a été dévoilée lors de cette conférence de presse.

    Le nom d’INEOS apparaît sur la boîte à air au-dessus de la tête du pilote, sur les ailerons avant et arrière, ainsi que sur les vêtements de l’équipe et les combinaisons des pilotes.    

    3 minutes de lecture Numéro 19
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    L’équipe de F1 de Mercedes vient en aide au NHS

    LES INGÉNIEURS de l’équipe F1 de Mercedes ont permis, en moins de 100 heures, de développer un appareil d’assistance respiratoire qui permet d’éviter aux malades du coronavirus d’aller aux soins intensifs. L’équipe a travaillé sans relâche avec les ingénieurs de l’University College de Londres et les cliniciens de l’hôpital UCL pour améliorer un appareil respiratoire existant, utilisé dans les hôpitaux chinois et italiens.

    Ils ont créé une version sophistiquée, dont l’utilisation a été approuvée par le NHS britannique et l’ont adaptée pour une production en masse.

    « Nous avons eu la chance de pouvoir faire appel aux techniciens de Formule 1 », a déclaré le professeur Tim Baker du service d’ingénierie mécanique de l’hôpital UCL. « Nous avons pu ramener à quelques jours un procédé qui pourrait prendre des années. »

    L’appareil, qui pousse l’oxygène dans les poumons pour les maintenir ouverts, réduit l’effort nécessaire pour respirer, en particulier lorsque le COVID-19 a provoqué un affaissement des alvéoles pulmonaires.

    Il permettra aux patients atteints de coronavirus et d’une grave infection pulmonaire de respirer et évitera le recours à une ventilation mécanique invasive qui oblige à endormir profondément le patient.

    « Une fois le dossier en main, nous avons travaillé toute la journée, en démontant et en analysant l’appareil non breveté », explique Tim. « À l’aide de simulations informatiques, nous avons encore amélioré l’appareil pour créer une version sophistiquée adaptée à une production en masse. »

    Mercedes-AMG-HPP fabriquera bientôt jusqu’à 1 000 unités par jour.

    Le nouvel appareil permettra de sauver des vies en s’assurant que les respirateurs, dont la disponibilité est limitée, sont utilisés pour traiter uniquement les patients les plus atteints.

    On pense que le Royaume-Uni pourrait avoir besoin à lui seul de 20 000 respirateurs supplémentaires pour gérer la pandémie. Mercedes a également travaillé avec les six autres équipes de F1 basées au Royaume-Uni, dans le cadre du Projet Pitlane, pour stimuler les efforts de traitement des patients atteints de COVID-19 et de graves difficultés respiratoires.

    Grâce à leur expertise en ingénierie, ils fabriquent un autre équipement médical nécessaire en urgence dans les unités de soins intensifs.

    « La communauté de la Formule 1 a répondu de manière impressionnante à la demande de soutien », affirme Andy Cowell, directeur général de Mercedes HPP.

    Toutes les équipes de F1 se démarquent par leur capacité à concevoir et à fabriquer rapidement des produits complexes.

    Entretemps, l’équipe INEOS TEAM UK, qui s’attachait à construire son bateau de course pour la Coupe de l’Amérique l’année prochaine dans sa base de Portsmouth, a rejoint le combat pour enrayer la propagation du COVID-19.

    « Dans une telle situation, la lutte contre le COVID-19 est une priorité absolue, pour tous », affirme le skipper Ben Ainslie. « Tout le monde a un rôle à jouer. »

    Une initiative nationale a été lancée pour soulager les hôpitaux en créant des services « zone rouge » où les patients à faible risque, présentant des symptômes du COVID-19, peuvent être examinés.

    L’équipe INEOS TEAM UK fournira un équipement de protection individuelle par le biais de ses fournisseurs, y compris des respirateurs, gants et lunettes de sécurité, au service « zone rouge » local.

    L’équipe utilise également la capacité de fabrication et l'imprimante 3D du site de Portsmouth pour produire 50 masques de protection réutilisables par semaine qui seront envoyés au même service de consultation.

    De plus, le coordinateur du design de l’équipe, Jonathan Nichols, et le chef de la simulation, James Roche, ont apporté leur aide à une équipe de l’Imperial College de Londres pour concevoir de nouveaux respirateurs.

    « Même si leur projet n’a pas été choisi par le gouvernement britannique, l’Imperial College cherchera quand même à développer le respirateur », a déclaré le porte-parole de l’équipe. « Et nous les avons mis en contact avec une longue liste de fournisseurs et d’experts pour les aider. »

    MERCEDESAMGF1.COM

    INEOS TEAM UK fabrique des visières de protection pour soutenir le combat contre le COVID-19

    INEOS TEAM UK soutient la guerre contre la pandémie du COVID-19 en fabriquant des visières de protection pour les travailleurs essentiels aux alentours de sa base de Portsmouth.

    En associant les capacités et ressources de fabrication de sa base, notamment les imprimantes 3D et les voiliers, à des ressources supplémentaires issues du partenariat avec Mercedes-Benz Applied Science (MBAS), les équipes INEOS TEAM UK et MBAS produiront ensemble un volume total initial de plus de 100 visières de protection par jour.

    6 minutes de lecture Numéro 19
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    Un climat de changement

    NOTRE climat change, et nous en sommes tous responsables. En raison de la demande mondiale en eau, aliments frais, vêtements, appareils électroniques, médicaments, voitures, avions et matériaux de construction, la consommation des combustibles fossiles se poursuit.

    Beaucoup voudraient les interdire ; mais c’est plus facile à dire qu'à faire.

    « Il ne suffit pas de fermer le robinet », déclare le Dr Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « La plupart de nos produits, qui sont fabriqués avec du gaz et du pétrole, sont utilisés pour construire des éoliennes, des panneaux solaires et autres technologies renouvelables. »

    N’en déduisez pas qu’INEOS ignore les problèmes de réchauffement climatique qui menacent la planète. Loin de là.

    Nous en comprenons les enjeux. « L’innovation et la nécessité de trouver des matières premières et combustibles alternatifs sont très motivants pour INEOS en tant qu’entreprise », déclare le Dr Greet Van Eetvelde, chef de la politique du groupe sur l’énergie et l’innovation et chef du CEN, le réseau de carbone et d’énergie d’INEOS. « Et les employés ne le font pas parce qu’ils le doivent. Mais parce qu’ils le veulent. »

    Sur le site de Zwijndrecht d’INEOS, le lieu de naissance de l’entreprise, les employés réduisent depuis des années les émissions de gaz à effet de serre en captant le dioxyde de carbone afin de le réutiliser dans d’autres procédés du site. Ces travaux se poursuivent.

    De plus, INEOS : TRAVAILLE avec des entreprises pionnières dans le recyclage afin de consommer moins de ressources (gaz et pétrole) pour fabriquer ses produits ;

    COMMENCE à remplacer, si possible, le gaz et le pétrole par des matières premières renouvelables ; et

    RÉINVESTIT ses bénéfices dans des sites de fabrication sophistiqués pour améliorer leur efficacité, et réduire les émissions de gaz à effet de serre. À cet égard, nous sommes fiers de notre feuille de route.

    « Nous sommes particulièrement doués pour optimiser nos sites et les rendre plus efficaces », affirme Greet.

    Mais nous ne restons pas sur nos acquis. Ce qui compte, c’est ce que nous avons l’intention de faire aujourd’hui et demain.

    Nous nous sommes fixés des objectifs clairs pour utiliser davantage de plastiques recyclés dans nos produits d’ici 2025.

    Et nous enregistrons déjà d’excellents progrès avec la plupart des nouveaux produits actuellement en vente.

    « Tout ceci fait apparaître une économie circulaire qui augmentera l’efficacité des ressources, réduira les gaz à effet de serre et trouvera un débouché pour les déchets plastiques », affirme Peter.

    INEOS, qui reste résolument tournée vers l'avenir, pense que l’hydrogène répondra aux prières des populations qui réclament aujourd'hui un air plus propre, et les entreprises du groupe ont toutes lancé des projets au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique.

    Réduire l’utilisation

    Sur le site de Zwijndrecht d’INEOS, le lieu de naissance d’INEOS, les employés captent le dioxyde de carbone depuis des années afin de le réutiliser dans d’autres procédés du site.

    Augmenter les énergies renouvelables

    INEOS a commencé à remplacer, si possible, le gaz et le pétrole par des matières premières renouvelables pour fabriquer ses produits.

    Nouvelles technologies

    INEOS travaille en partenariat avec des entreprises pionnières dans le recyclage afin d'utiliser moins de ressources pour fabriquer ses produits.

    Investissements

    INEOS réinvestit ses bénéfices dans des sites de fabrication sophistiqués pour améliorer leur efficacité et, par conséquent, réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Établir des objectifs

    INEOS s’est fixée des objectifs clairs pour utiliser davantage de plastiques recyclés dans ses produits d’ici 2025. Et nous enregistrons déjà d’excellents progrès avec la plupart des nouveaux produits actuellement en vente.

    Énergie alternative

    Les entreprises d’INEOS au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique travaillent toutes sur des projets de transition vers une économie basée sur l’hydrogène, un gaz qui ne génère aucune émission.

    7 minutes de lecture Numéro 19
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    Boucler la boucle

    LES PLASTIQUES à usage unique bénéficient d’un sursis dans le contexte de l'épidémie de coronavirus, dont ils préviennent la transmission : nous avons tous pris conscience de leur importance pour la santé publique. Mais lorsque la crise sera terminée, que se passera-t-il ? INEOS espère que le public réalisera que tous les plastiques ne sont pas mauvais ; c’est plutôt la manière dont nous traitons les déchets plastiques qui est en cause. Depuis des années, INEOS incite à un changement d’état d’esprit et tente d’expliquer ses idées.

    Maintenant, elle tisse des liens avec des entreprises de recyclage en Amérique, au Royaume-Uni, en Italie et en Autriche.

    PLASTIC ENERGY, Forever Plast, Viridor, Agilyx, Pyrowave et GreenMantra, tous chefs de file dans leurs domaines, travaillent maintenant avec INEOS pour boucler la boucle et créer une économie circulaire où les déchets n’existent plus.

    En conséquence, les déchets plastiques, dont la majeure partie était destinée à l'enfouissement par le passé, sont maintenant transformés en matière première qu’INEOS peut exploiter.

    Afin de réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, INEOS a également créé une nouvelle génération de plastiques biologiques à partir d’un résidu de l’industrie de la pâte à papier.

    Au lieu de n’utiliser que du gaz et du pétrole, elle emploie cette matière première renouvelable provenant de Finlande. Et le plastique fabriqué à partir de cette matière première bio attribuée réduit à 90 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport au plastique traditionnel.

    De plus, INEOS est à deux doigts de conclure un partenariat pour une usine qui récupérera le plastique dont personne ne veut et, grâce à la technologie brevetée d’une entreprise britannique, le transformera en une matière première recyclée pour fabriquer des plastiques vierges. Et surtout, ces produits plastiques de haute qualité et de conception nouvelle éveillent un intérêt considérable aux quatre coins du monde. Dans le cadre de son propre engagement en faveur d’une nouvelle économie circulaire, l’entreprise INEOS s’est fixée quatre objectifs ambitieux pour 2025, notamment la promesse d’utiliser 325 000 tonnes de polymère recyclé dans ses produits. Et elle le fait aujourd’hui. Elle s’est également engagée à proposer des produits contenants au moins 50 % de contenu recyclé. C’est également une réalité.

    « Nous n’attendons pas que les changements se produisent », déclare Tom Crotty, directeur de la communication d’INEOS. « Nous les mettons en œuvre. »   

    3 minutes de lecture Numéro 19
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    La solution ultime à la pollution

    INEOS travaille maintenant avec une entreprise visionnaire qui a développé et exploite un procédé unique pour recycler le plastique impossible à réutiliser auparavant.

    INEOS a signé un accord avec PLASTIC ENERGY pour développer un centre de recyclage et convertir des déchets plastiques difficiles à recycler en un plastique recyclé et propre ; la production devrait commencer en 2023.

    Les deux entreprises, qui ont la même vision d’un monde où le plastique est valorisé, feront appel à leur expertise et à leurs connaissances industrielles pour choisir le meilleur emplacement.

    « Nous pourrons vraiment faire la différence dans un monde où l’usage du plastique ne sera plus une menace », affirme Carlos Monreal, fondateur et PDG de PLASTIC ENERGY.

    Au cours des 10 dernières années, son entreprise a développé la technologie de recyclage brevetée qui transforme en TACOIL les plastiques destinés traditionnellement à l'enfouissement ou à l’incinération.

    La matière TACOIL est un pétrole recyclé qui peut être utilisé dans les usines pétrochimiques pour fabriquer de l’éthylène et du propylène, les composants essentiels du plastique.

    À l’heure actuelle, les entreprises chimiques comme INEOS fabriquent ces composants avec du gaz et du pétrole, puis les convertissent en polyoléfines.

    PLASTIC ENERGY possède et exploite déjà deux usines en Espagne où la technologie est utilisée 24 heures sur 24 et 330 jours par an.

    « Ce n’est pas de la science-fiction, ni un projet ou un rêve », affirme Carlos. « C’est une réalité que nous aimerions faire connaître au monde entier. »

    Selon Rob Ingram, le PDG d’INEOS Oléfines & Polymères, l’accord de construction d’un centre de recyclage avancé marque une nouvelle étape décisive dans la stratégie de durabilité d’INEOS.

    « Transformer les déchets plastiques en plastique vierge est la définition ultime du recyclage et nous permet d’avancer vers un avenir circulaire pour le plastique », affirme-t-il.

    PLASTIC ENERGY

    La matière TACOIL est un pétrole recyclé qui peut être utilisé dans les usines pétrochimiques pour fabriquer de l’éthylène et du propylène, les composants essentiels du plastique.

    Conversion thermique anaérobie (TAC ou Thermal Anaerobic Conversion)
    La technologie brevetée de la TAC transforme les déchets plastiques en fin de vie en matière TACOIL pour créer des plastiques recyclés propres ou des combustibles alternatifs à faibles émissions de carbone.

    Procédé TAC
    Les déchets plastiques sont fondus sans oxygène jusqu’à ce que les molécules de polymère se décomposent pour former une vapeur riche en hydrocarbure saturé.

    Suite à ce procédé TAC, les gaz condensables sont convertis en produits d’hydrocarbure tandis que les gaz non condensables sont collectés séparément et brûlés pour traiter l’énergie.

    TACOIL
    Le traitement de chaque tonne de déchets plastiques en fin de vie permet de produire 850 litres de matière première chimique TACOIL.

    4 minutes de lecture Numéro 19
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    Le pouvoir de la pâte à papier

    INEOS prévoit de fabriquer une nouvelle gamme de plastiques à partir d’un résidu de l’industrie de la pâte à papier. L’entreprise a signé un accord de long terme pour le biocarburant d’une société en Finlande, qui servira de matière première à la place du gaz et du pétrole purs pour fabriquer des emballages alimentaires, des fournitures médicales et des tuyaux en plastique.

    INEOS O&P utilise déjà le résidu à base de bois d’UPM Biofuels pour produire des matières premières destinées à l’entreprise INOVYN. Cette dernière a récemment dévoilé sur le marché mondial le premier PVC fabriqué partiellement avec ce résidu qui, à défaut de cette utilisation, est brûlé comme combustible.

    Ce dernier accord est considéré comme une autre avancée majeure sur la voie d’une économie plus verte.

    « INEOS cherche à créer une économie circulaire à faible empreinte carbone », précise Gabriella Isidro, directrice du développement commercial d’INEOS O&P Europe du Nord. « Nous passons actuellement l’empreinte carbone de nos produits au microscope. Par conséquent, nous cherchons vraiment à réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour avoir un impact plus favorable sur l’environnement. »

    La nouvelle gamme de polyoléfines « bio attribuées » sera fabriquée sur le site d’INEOS de Cologne en Allemagne.

    Et elle a déjà été approuvée par la prestigieuse Table ronde sur les biomatériaux durables (RSB).

    Celle-ci a certifié chaque étape du procédé, depuis la transformation du résidu à base de bois en hydrocarbure par UPM Biofuels, jusqu’au polymère final.

    « INEOS a vraiment relevé le niveau pour l’industrie du plastique », affirme Nicola Noponen, conseiller technique de la Table ronde sur les biomatériaux.

    « En choisissant le système de durabilité le plus draconien pour leur certification, ils sont en mesure de prouver que leurs produits présentent des niveaux de durabilité élevés, qu’ils réduisent les émissions de gaz à effet de serre et remplacent les ressources fossiles. »

    Les produits ainsi fabriqués ont un impact positif avéré pour l'environnement, sans compromis de performance.

     Autre avantage du biocarburant d’UPM : il n’est pas seulement renouvelable, il ne fait pas concurrence à la chaîne de production alimentaire.

    Le biocarburant sera transporté par bateau jusqu’à l’usine d’O&P à Cologne, où il sera transformé en bioéthylène dans l’unité de craquage du site.

    « En remplaçant les matières premières à base de combustibles fossiles dans le craqueur, nos produits contribueront à la réduction significative des émissions de carbone », précise Rob Ingram, PDG d’INEOS O&P Europe du Nord. L’entreprise UPM, qui fabrique depuis plus de 100 ans des produits à base de bois sur son site de Lappeenranta, est ravie de travailler avec INEOS.

    « Nos deux entreprises ont travaillé dur pour obtenir la certification RSB : c'est une excellente base commune que nous allons continuer à développer », indique Maiju Helin, chef de la durabilité et du développement des marchés chez UPM Biofuels.

    L’entreprise a été contrainte de se réinventer avec audace en trouvant de nouvelles activités en 2008 lorsque la demande en papier journal a commencé à baisser.

    En 2012, elle a construit la première bioraffinerie du monde en produisant un diesel renouvelable à base de bois, et n'a jamais regardé en arrière.

    UPMBIOFUELS

    La matière première renouvelable pour le naphtha d’upm bioverno est l’huile de tall brute, un résidu du procédé de fabrication de la pâte à papier.

    UPM agriculture « climatiquement » positive
    Nos matières premières sont cultivées à partir de systèmes agricoles existants et ne nécessitent aucune terre agricole supplémentaire pour leur culture. Ces matières premières sont introduites en tant que plantes de couverture à forte biomasse à la culture principale existante lors de rotation pendant les saisons où la terre n'est généralement pas exploitée de manière productive ou en jachère.


    Si vous souhaitez plus d'informations sur cette gamme ou souhaitez nous faire part de vos questions relatives à ces produits, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : sustainability.OPEurope@ineos.com.

    6 minutes de lecture Numéro 19
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    La priorité absolue

    DES MILLIARDS de bouchons de bouteilles en plastique (destinées à l'enfouissement) sont maintenant recyclés en nouveaux bouchons colorés, parfaitement formés. INEOS, à l’origine de cette innovation, affirme qu’un tel recyclage n’a jamais été tenté auparavant.

    « Il s’agit d’un changement radical, mais il était nécessaire », déclare Bruce Debell, directeur commercial d’INEOS Oléfines & Polymères Sud. « Nous avons prouvé au monde qu’il est possible d’utiliser des produits recyclés pour créer des objets de haute qualité. »

    Au cours des cinq prochaines années, 6,5 milliards de bouchons de bouteilles seront recyclés.

    O&P collabore avec une entreprise italienne privée, spécialisée dans le recyclage du polyéthylène à haute densité, et a élaboré un système permettant de séparer et de nettoyer les bouchons de différentes couleurs.

    Par le passé, ce plastique très polyvalent, capable de prendre n’importe quelle forme, était soit enfoui dans les décharges, soit transformé pour fabriquer d'autres produits, comme des pots de fleurs ou des meubles de jardin. Mais, selon Bruce, il fallait trouver un meilleur usage pour ce plastique très élaboré. « D’autres plastiques de qualité inférieure peuvent être utilisés pour ces produits », affirme-t-il.

    INEOS et Forever Plast de Milan ont déjà soulevé l’intérêt de marques bien connues, prêtes à acheter ces nouveaux bouchons de bouteilles.

    Ces changements répondent directement à la demande d'une nouvelle génération de consommateurs qui souhaitent protéger l'environnement en utilisant des produits recyclés.

    « Ce faisant, nous consommons moins de combustibles fossiles pour fabriquer nos produits », affirme Bruce.

    Forever Plast mélange 50 % des bouchons recyclés avec des produits chimiques spécialisés très élaborés, qui ont été développés dans l’usine d’INEOS en Toscane.

    Le résultat final possède des propriétés identiques à celle du polyéthylène haute densité vierge d’INEOS.

    Les nouveaux bouchons, qui seront fabriqués avec 50 % de matériaux recyclés, ne peuvent pas encore être utilisés sur les récipients alimentaires ou les boissons en raison des réglementations. Mais c’est l’objectif final. « Ce sera difficile, mais nous n’écartons pas cette possibilité », ajoute Bruce.

    « Nous cherchons maintenant à pouvoir remettre ces produits en contact avec les aliments, car si nous y parvenons, le marché qui s'ouvre à nous est colossal. »

    Au fil des années, les bouchons de bouteilles se sont allégés sans perdre leurs qualités.

    C’est peut-être un détail, mais au vu des milliards de bouchons de bouteilles produits chaque année, la réduction des ressources pour les fabriquer peut faire une différence considérable.

    « C’est la science qui a rendu tout ceci possible », conclue Bruce.

    Forever Plast

    Au cours des cinq prochaines années, 6,5 milliards de bouchons de bouteilles seront recyclés

    Procédé de recyclage

    1. Les entreprises de recyclage du PET collectent les bouteilles.
    2. Après triage, les bouteilles en plastique sont écrasées en grosses balles.
    3. Le plastique est déchiqueté et placé dans l’eau.
    4. Les anciennes bouteilles en PET coulent.
    5. Les anciens bouchons en polyéthylène haute densité flottent.
    6. Les flocons multicolores (anciens bouchons de bouteilles) peuvent ensuite être récupérés à la surface.
    7. Ces flocons sont envoyés à Forever Plast, qui les insère dans une machine capable de trier les flocons en fonction des couleurs.
    8. Après nettoyage, ils sont broyés en granules et finalement mélangés avec des produits chimiques vierges de haute qualité d’INEOS.

    7 minutes de lecture Numéro 19
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    À fond les gaz

    L’HYDROGÈNE a le pouvoir de transformer le monde de manière incroyable. Il alimente déjà le soleil, qui alimente à son tour le monde. Mais il peut également alimenter les transports, les entreprises et mêmes les maisons, et réduire nettement les émissions nocives de gaz à effet de serre.

    « Nous sommes tous d’accord pour dire que, si la société doit atteindre l'objectif zéro émission nette, l’économie à hydrogène doit faire un bond considérable », explique le Dr Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « Et INEOS possède les compétences, les capacités et le désir de concrétiser cette ambition. »

    Les entreprises d’INEOS au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique travaillent toutes actuellement sur des projets impliquant l’hydrogène.

    Au Royaume-Uni, INOVYN, entreprise d’INEOS qui produit des milliers de tonnes d’hydrogène par an sous forme de coproduit, étudie comment le gaz pourrait alimenter des bus, des voitures et des camions et améliorer considérablement la qualité de l’air dans les villes.

    INEOS pourrait réutiliser plus largement ce coproduit qu’est l’hydrogène tout en associant sa technologie d’électrolyse à l’énergie renouvelable afin de produire des volumes plus importants d’hydrogène vert pour les transports, les industries et les maisons.

    Membre de la North West Hydrogen Alliance, INOVYN pense que l’hydrogène est une alternative valable et viable économiquement aux combustibles fossiles. « Contrairement aux combustibles fossiles, l’hydrogène ne sera jamais épuisé », déclare un porte-parole. L’hydrogène peut être fabriqué en électrolysant de l’eau, ce qui produit de l’hydrogène et de l’oxygène sous forme de coproduits.

    Cette alliance travaille à la mise en circulation de 25 autocars fonctionnant à l’hydrogène, sans émission de gaz à effet de serre, dans les rues de Liverpool d’ici la fin de cette année.

    Un certain nombre de sites d’INOVYN, y compris Runcorn, ont déjà des chaudières à combustion mixte (hydrogène) et utilisent ainsi l’hydrogène depuis des décennies pour produire de la vapeur.

    Sur le site d’INEOS à Cologne en Allemagne, la centrale électrique profite également d’une combustion mixte à l’hydrogène et au gaz naturel, et les employés cherchent à introduire l’hydrogène dans le réseau électrique de la région pour alimenter les transports publics de la ville.

     Ces efforts sont en parfaite adéquation avec les politiques de l’Allemagne, qui souhaite créer une économie à base d’hydrogène pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

    Le Royaume-Uni cherche également à produire de l’hydrogène à partir du gaz naturel. Contrairement à l’hydrogène issu de l’eau, il contiendrait un peu de carbone qui devrait être capté directement, puis stocké profondément dans le sol. « Nous pourrions ainsi diminuer de moitié les émissions de notre site de Grangemouth en Écosse », affirme Peter.

    Le captage et le stockage du carbone ne sont pas toujours nécessaires avec la production d’hydrogène mais, lorsqu’ils le sont, INEOS est bien placée.

    Dans le port d’Anvers en Belgique, INEOS travaille avec de nombreuses entreprises, y compris BASF, Total et ExxonMobil, sur des projets de captage et de stockage du carbone. « INEOS peut apporter son expérience car elle capte déjà la moitié des émissions du procédé Oxyde à Anvers », déclare le Dr Greet Van Eetvelde, chef de la politique du groupe sur l’énergie et l’innovation et chef du CEN, le réseau de carbone et d’énergie d’INEOS.

    La technologie de captage du carbone évolue rapidement et sera bientôt viable sur le plan économique. INEOS travaille également sur le stockage.

    Selon le Conseil danois sur le changement climatique, le captage du carbone pourrait démarrer en 2025 et ce stockage pourrait avoir une réelle influence en 2030.

    « C’est également notre objectif », affirme Johan Byskov Svendsen, responsable des installations en développement d’INEOS au Danemark. « Nous partons du principe que le stockage du CO2 sera possible dès la deuxième moitié de cette décennie. » Il ajoute : « Aucune autre entreprise implantée dans ce pays n’a encore avancé aussi loin qu’INEOS avec un projet CSC. »

    INEOS, qui prévoit de fabriquer le craqueur d’éthylène le plus écoénergétique d’Europe, sera donc très bien préparée. Une fois construit, le craqueur d’éthylène de 3 milliards d’euros d’INEOS et l’unité PDH (déshydrogénation du propane) de dimension mondiale d’Anvers émettront moitié moins de CO2 que les installations européennes vieillissantes de taille similaire car l’hydrogène coproduit remplacera le gaz naturel comme combustible. « Ce sera une première en termes de technologies utilisées, d’impact environnemental et d’efficacité écologique », précise Peter.

    6 minutes de lecture Numéro 19
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    La construction du Grenadier - Châssis et Essieux

    INEOS fabrique un 4x4 extrêmement robuste, capable d'affronter les conditions les plus hostiles. Tout le monde le sait déjà.

    En revanche, l’apparence du Grenadier n’est pas encore connue. INEOS va cependant tenter de répondre à cette question brûlante cette année.

    Au cours des 12 prochains mois, elle révélera des parties du 4x4 pour la première fois ; morceau par morceau.

    INEOS crée le châssis échelle en collaboration avec un constructeur automobile très expérimenté et connu pour la haute performance de ses châssis, même dans les environnements les plus rudes.

    Et pour développer les essieux avant et arrière, l’entreprise s’est associée à Carraro, qui fabrique depuis très longtemps des véhicules 4x4 robustes.

    Voir la vidéo: ineosgrenadier.com/reveal/frame-axles

    CHÂSSIS ÉCHELLE

    Un bon 4x4 conçu pour affronter les terrains les plus difficiles a besoin d’un châssis échelle caissonné. Alors, pourquoi choisir autre chose ? Super solide, robuste, simple et stable.

    EXCELLENTE CAPACITÉ DE REMORQUAGE
    Une plateforme stable. Une répartition des charges équilibrée. Une capacité de 3,5 tonnes.

    PROTECTION ANTI-CORROSION MULTICOUCHE
    Capable de résister à l’eau, la neige, le sel ou le sable de voirie.

    SOLIDITÉ À L’ÉTAT PUR
    Arbres, pierres ou termitières. Un contact susceptible d’arrêter un 4x4 monocoque ne devrait pas stopper le Grenadier.

    RIGIDITÉ FANTASTIQUE
    Un acier haute résistance capable de supporter les torsions. Épaisseur des parois jusqu’à 4 mm. Capable de supporter de hauts niveaux de contraintes sous charge.

    ESSIEUX RIGIDES

    Les essieux rigides font partie du Grenadier. Et pour de nombreuses raisons. Depuis l’apparition des premiers 4x4, les essieux rigides ont clairement surpassé la suspension indépendante, notamment en matière de garde au sol, d’articulation et de capacité à transporter des charges. Ils sont plus faciles et plus simples à réparer. Avec une résistance bien plus grande sur tous les terrains.

    CONFORT AMÉLIORÉ DU CONDUCTEUR
    Associés à la suspension, les essieux rigides offrent un meilleur confort de conduite sur les terrains les plus difficiles.

    TRACTION SÛRE
    Lorsqu’une extrémité ou un côté monte, l’autre appuie sur le sol pour augmenter l’adhérence.

    TRANSPORT DE CHARGES
    Contrairement à la suspension indépendante, la traction, le freinage et l’usure des pneus ne changent pas lors d’une compression. Un atout fantastique pour transporter des charges lourdes.

    GARDE AU SOL PLUS ÉLEVÉE
    Franchit facilement les gros obstacles sur les terrains rocailleux.

    À L’AVANT ET À L’ARRIÈRE
    Articulation et solidité encore plus importantes. Des joints homocinétiques robustes.

    En route vers un nouvel avenir ?

    INEOS est déterminée à construire un jour un 4x4 à hydrogène capable d’affronter la vie en pleine nature. L’entreprise a passé les neuf derniers mois à explorer les meilleures alternatives pour atteindre ce but sans affecter la capacité du Grenadier à survivre dans les conditions les plus extrêmes.

    « Tout le travail accompli vient conforter notre idée qu’un véhicule à hydrogène est la meilleure solution pour développer une version zéro émission d’un 4x4 robuste », affirme Antony Walker, directeur financier d’INEOS Automotive.

    « Nous voulons absolument accélérer nos développements. »

    L’étude de faisabilité a été financée à l’aide d’une subvention de 124 000 £ d’Innovate UK.

    « Il reste beaucoup de chemin à parcourir entre cette étude de faisabilité et un véritable programme de développement chiffré pour un véhicule à pile à hydrogène », déclare Mark Tennant, directeur commercial d’INEOS Automotive.

    Démarré en juillet de l’an dernier, ce projet a impliqué des ingénieurs venus d’Allemagne, des employés spécialisés en approvisionnement, en vente et en finance du Royaume-Uni et des experts techniques d'AVL Powertrain UK, partenaire du projet.

    INEOS Automotive est parfaitement bien placée pour faciliter le développement de l’infrastructure nécessaire pour soutenir les véhicules à hydrogène alors qu'à ce jour, il n’existe que 16 stations de distribution d’hydrogène au Royaume-Uni.

    L’entreprise travaille en étroite collaboration avec les sociétés chimiques d’INEOS, qui produisent environ 250 000 tonnes d’hydrogène par an au Royaume-Uni et en Europe lors de la fabrication du chlore et pendant le craquage du gaz et du pétrole.

    Actuellement, INEOS en utilise la majeure partie, mais l’hydrogène pourrait être employé plus largement pour assainir l'air des villes les plus affectées par la pollution.

    « Le monde s’intéresse clairement à une économie à faible empreinte carbone, et le secteur automobile a une opportunité majeure de réduire les émissions », précise Antony.

    Ce qui est fabuleux avec l’hydrogène, c’est que, lorsqu'il est utilisé comme combustible, il ne produit que de l’eau, si pure que vous pourriez la boire.

    Et faire le plein va aussi vite qu’avec de l’essence ou du gazole.

    Les véhicules électriques sont actuellement présentés comme des alternatives aux versions à essence et à gazole. Mais ils sont lourds, les batteries ne durent pas longtemps et il faut des heures pour les recharger.

    « En raison de ces inconvénients technologiques, les véhicules électriques actuels ne sont pas suffisamment pratiques pour le transport lourd, la construction et l’usage tout-terrain », précise Antony.

     

    8 minutes de lecture Numéro 19
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    Réunion au sommet : sauver le saumon de l’Atlantique

    LES EXPERTS mondiaux en conviennent tous : s'ils veulent assurer la survie du saumon sauvage de l’Atlantique Nord, ils doivent unir leurs forces. Lors d’une conférence internationale organisée par INEOS en Islande, l’importance du partage des connaissances est clairement ressortie des discussions sur le déclin alarmant du saumon et sur les efforts nécessaires pour que ce poisson emblématique ne soit plus au bord de l’extinction.

    Des scientifiques, universitaires et écologistes venus de l’Islande, du Royaume-Uni, de la Norvège, de l’Irlande et du Canada ont compris que les vrais changements se produisent uniquement lorsqu’ils unissent leurs efforts.

    « Ils font tous des choses incroyables, alors nous avons cherché à les réunir », indique le Dr Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS.

    « En créant un forum afin de partager nos travaux et ceux d’autres chercheurs, nous pouvons nous entraider et élargir les perspectives pour améliorer notre compréhension, nous concentrer sur notre travail et le faire connaître de manière bien plus efficace. »

    Au cours des 30 dernières années, le nombre de saumons de l’Atlantique Nord a chuté de 70 % et l’espèce est maintenant en danger.

    Pendant ce sommet, le Dr Colin Bull, de la Missing Salmon Alliance, a déclaré qu’il était « vraiment urgent » de créer une initiative pour compiler toutes les informations qui existaient déjà.

    « À mon avis, il est possible de réunir toutes les disciplines pour transformer la multitude de données de recherche et de gestion sur le saumon et son environnement en une ressource cohérente pour concentrer et stimuler nos efforts collectifs », affirme-t-il.

    Selon Gudni Gudbergsson, chef de la division Eau douce de l’Institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce en Islande, il existait déjà une vaste coopération entre l’ICIS (centre international pour l'évaluation intégrée et le développement durable) et l’OCSAN. Cependant, les deux organisations avaient des missions spécifiques.

    « C’est une structure indispensable pour toute organisation, mais une nouvelle façon de penser, axée sur la collaboration, est aujourd'hui nécessaire, et c’est précisément ce que nous faisons ici aujourd’hui », ajoute-t-il.

    Le Dr James Rosindell, maître de conférences sur la théorie de la biodiversité à l’Imperial College de Londres, a invité au partage des données de recherche universitaires et pratiques. « Les recherches sont souvent menées par des groupes différents qui sont parfois réticents à partager leurs travaux », a-t-il dit. Il a appelé à une révision du système universitaire traditionnel. « Se battre les uns contre les autres pour obtenir un financement, puis réinventer la roue et publier des articles qui finissent sur des étagères à ramasser la poussière est à la fois stressant et inefficace », déclare-t-il.

    En janvier, le sommet de Reykjavik s’est terminé par la promesse d’établir rapidement de nouvelles stratégies de préservation pour inverser le déclin.

    La plupart de ces stratégies sont déjà testées en Islande, où le président d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a créé le projet de préservation Six Rivers. « C'est un programme holistique qui s'appuie sur la science », explique Peter.

    Dans le cadre de ce projet, les botanistes ont planté des arbres pour enrichir le sol autour des rivières car une végétation plus saine est synonyme de meilleur environnement pour les organismes vivant dans les rivières.

     Environ 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) ont été marqués pour permettre aux scientifiques de suivre et de surveiller leur comportement.

    Et des millions d’œufs de saumon ont été enfouis dans le gravier des cours d'eau, plus en amont, pour donner naissance à une population plus saine et plus dense.

    En plus, les doctorants de l’Institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce et de l’Imperial College de Londres ont comparé les données récentes et historiques, compilées par l’institut au cours des 75 dernières années. « Nous pensons que le projet Six Rivers permettra d’aider les initiatives de préservation dans d’autres pays », espère Peter.

    Selon Gisli Asgeirsson, le PDG du club de pêche Strengur, ce travail a été fondamental pour comprendre les raisons de la disparition du saumon de l’Atlantique, et ce qui fallait faire pour l’éviter. « Dès que nous aurons cette information, nous pourrons commencer à mettre en place des mesures qui aideront non seulement le saumon à survivre, mais également à prospérer », explique-t-il.

    Sir Jim, qui est un expert de la pêche à la mouche, travaille avec le club Strengur depuis des années.

    Tous les bénéfices du club Strengur, qui offre la meilleure pêche à la mouche du monde, sont maintenant réinvestis dans la préservation du saumon dans le Nord-Est de l’Islande.

    Pour de plus amples informations et des photos du symposium, rendez-vous sur sixrivers.is/en/symposium

    Principaux intervenants du symposium

    23 janvier, The Hilton Nordica, Reykjavik en Islande

    Peter S. Williams, B.A., Dr en philosophie
    Directeur de la technologie du groupe INEOS

    Dr Colin Bull
    The Missing Salmon Alliance

    Prof Guy Woodward
    Professeur d’écologie et chef-adjoint du service des sciences de la vie à l’Imperial College de Londres

    Dr Rasmus Lauridsen
    Chef de la recherche sur la pêche du Game & Wildlife Conservation Trust

    Else Möller
    Maîtrise universitaire ès sciences sur les forêts à Austurbru

    Prof Nikolai Friberg
    Directeur de recherche en biodiversité à l’institut norvégien de recherche sur l’eau (NIVA) à Oslo en Norvège

    Gudni Gudbergsson
    Division Eau douce de l’institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce de Reykjavik

    James Rvosindell
    Maître de conférences sur la théorie de la biodiversité à l’Imperial College de Londres

    Mark Saunders
    Directeur de l’Année internationale du Saumon, Région du Pacifique Nord

    Philip McGinnity
    Professeur de recherche de l’Institut de recherche sur l’environnement de l’université de Cork

    Universitaires
    Les doctorants de l’Institut de recherche sur les milieux marins et d’eau douce et de l’Imperial College de Londres ont comparé les données récentes et historiques compilées par l’institut au cours des 75 dernières années.

    Écologistes
    Des millions d’œufs de saumon ont été enfouis dans le gravier des cours d’eau, plus en amont, pour donner naissance à une population plus saine et plus dense. Et des échelles à saumons ont été construites pour permettre aux poissons d’atteindre de nouvelles frayères, en amont des rivières.

    Scientifiques
    Environ 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) ont été marqués pour permettre aux scientifiques de suivre et de surveiller leur comportement.

    Botanistes
    Des biologistes, spécialisés dans les plantes, ont planté des arbres pour enrichir le sol autour des rivières car une végétation plus saine est synonyme de meilleur environnement pour les organismes vivant dans les rivières.

    Club de pêche Strengur
    Tous les bénéfices du club, qui offre la meilleure pêche à la mouche du monde, sont maintenant réinvestis dans la préservation du saumon dans le Nord-Est de l’Islande.

    Le projet Six Rivers, dans sa 4ème année de développement, avance bien.

    Notre objectif : protéger le saumon de l’Atlantique Nord, une espèce désormais menacée.

    Les moyens : une entité auto-financée qui lance des initiatives de préservation à long terme.

    Les actions : dépôts annuels d'œufs de saumon, revégétalisation/plantation d’arbres, construction d’échelles à saumon, à un niveau jamais tenté auparavant.

    Le principe fondamental : une recherche d’envergure mondiale. Ces initiatives vont nettement stimuler la population de saumons dans le Nord-est de l’Islande. La nature prendra son temps, mais nous constatons déjà des signes favorables.

    Beaucoup d’autres actualités à venir - Bill Reid, Six Rivers et Conseil de Strengur.

    8 minutes de lecture Numéro 19
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    Des mains sûres

    INEOS avait l’habitude de s’inspirer des grands noms de l’industrie chimique. Ces entreprises lui ont permis d'identifier les objectifs à atteindre (et les besoins à satisfaire) en matière de sécurité. Mais aujourd'hui, INEOS s'inspire de ses propres entreprises.

    « Nous ne pouvons plus nous contenter d'observer les autres, car nous sommes maintenant au sommet, avec les meilleurs », déclare Simon Laker, directeur des opérations du groupe INEOS.

    Selon les chiffres de l’OSHA, INEOS a enregistré sa meilleure performance l’an dernier, atteignant un chiffre record de 0,16 contre seulement 0,91 en 2009.

    « Nous ne prétendons pas être les meilleurs du monde, mais nous jouons dans la cour des grands », précise Simon.

    L’entreprise britannique Oil & Gas UK a été la première de la classe avec zéro accident.

    Ce que ces chiffres ne montrent pas, c’est le travail qu’INEOS a dû fournir pour atteindre ce niveau d'excellence. Au fil des années, le groupe a développé de nombreux systèmes pour régler chaque problème au fur et à mesure qu'il se posait.

    Il n’existe que peu de systèmes déployés à l’échelle du groupe INEOS entier, mais la sécurité en fait partie. Tous les sites font l’objet d’un audit régulier par rapport à 20 principes, qui couvrent tout, des méthodes de contrôle du travail aux méthodes de contrôle du changement.

    Les employés en quête de solutions peuvent facilement identifier les sites les plus performants et trouver les réponses qu'il leur faut. « C’est vraiment le pouvoir d’INEOS », affirme Simon.

    La structure de primes est intrinsèquement liée à la performance du site en matière de sécurité, y compris les niveaux de propreté et d’entretien. « La prime ne sera pas accordée si le site n’est pas correctement entretenu », explique Simon.

    Cela a changé lorsqu’INEOS a lancé le système d’audit AsCare après les niveaux d’entretien et de maintenance médiocres de l’un de ses sites français.

    « Aujourd’hui, si vous allez sur un site, vous pouvez dire quelles parties appartiennent à INEOS car elles sont impeccables », affirme-t-il.

    Il n’existe que peu de systèmes déployés à l’échelle du groupe INEOS entier, mais la sécurité en fait partie. Tous les sites font l’objet d’un audit régulier par rapport à 20 principes, qui couvrent tout, des méthodes de contrôle du travail aux méthodes de contrôle du changement.

    Les sites dont les performances sont médiocres, en termes de blessures, fuites et infractions aux lois environnementales, sont placés sur liste ROUGE. « Nous considérons qu'un site sur liste ROUGE présente un risque inacceptable pour INEOS », affirme Simon. Chaque site ROUGE a deux ans pour corriger les problèmes. En cas d’incapacité à atteindre les normes requises, le site est mis à l’arrêt et fermé.

    « Nous n’aimons pas fermer des sites, mais nous ne pouvons pas gérer un site où les employés risquent d’être blessés », précise Simon. « Une catastrophe pourrait survenir, et c'est inacceptable. C’est vraiment le genre de choses qui nous empêchent de dormir la nuit. »

    En 2012, INEOS a lancé 20 principes de sécurité de base concernant les procédés et les comportements.

    Ces messages ont permis de réduire les accidents à signaler et d’enregistrer la meilleure performance à ce jour en matière de sécurité.

    Mais ils ne sont pas respectés par tous à tout moment.

    « Chaque fois qu’un accident se produit, il est étudié pour vérifier si l’un des 20 principes a été enfreint » explique-t-il.

    « Je n’ai pas encore trouvé d’accident où cette procédure n’a pas été appliquée. Si nous respectons constamment ces principes, nous n’aurons jamais plus d’accident chez INEOS. »

    Au fil du temps, les améliorations ont été considérables, comme le montrent les nouveaux résultats, mais il existe quelques activités critiques qui sont tellement importantes qu’une infraction entraînera un licenciement immédiat. Ces règles sauvent des vies.

    « D’autres entreprises pourraient leur donner une deuxième chance, mais pourquoi donner à quelqu'un une autre chance de se tuer ou de tuer l’un de ses collègues ? » demande Simon. « Nous ne pouvons pas tolérer ce type d'individus dans notre organisation. »

    INEOS a enregistré ses meilleurs résultats OSHA en dépit de l’acquisition d’autres entreprises dont les normes, les procédures et les règles de sécurité sont souvent différentes.

    « Lorsque nous cherchons à acquérir de nouvelles sociétés, nous évaluons le risque », explique Simon. « La plupart affiche des résultats bien inférieurs aux nôtres en matière de sécurité. Lorsqu’elles rejoignent notre groupe, leur première priorité est d’atteindre les niveaux de sécurité d’INEOS. »

    Mais cet héritage métissé (certaines personnes travaillant chez INEOS viennent de BP, BASF, ICI et bien d’autres encore) apporte en fait certains avantages.

    « D’autres pourraient y voir une faiblesse », explique Simon. « Mais pour nous, c'est un point fort : avec un héritage aussi riche, nous sommes toujours sûrs de trouver la réponse à n’importe quel problème. »

    Chaque mois, le président d’INEOS Sir Jim Ratcliffe reçoit un rapport détaillé indiquant différents chiffres comme les alarmes critiques de sécurité ou les inspections en retard.

    On sait que certains sites rachetés par INEOS ont signalé des centaines d’alarmes et d’inspections ratées en un mois. « En un ou deux ans, ils atteignent les niveaux que l’on attend chez INEOS », affirme Simon.

    Pour INEOS, cependant, le travail ne s’arrête jamais. « Lorsque les résultats d’une entreprise s’améliorent, nous changeons les règles du jeu pour faire encore mieux », affirme-t-il. « On en revient toujours à la peur de l’autosatisfaction. Dès que vous pensez avoir atteint le sommet, c’est là que vous tombez. »

    20 principes

    COMPORTEMENT SÉCURITÉ
    1. Notre conviction profonde est que tous les accidents peuvent être évités
    2. Chacun a pour première responsabilité de s’assurer qu’il travaille en sécurité
    3. Chacun a le devoir d’arrêter un travail s’il pense que la situation est dangereuse
    4. Les exigences et les normes sont les mêmes pour tous sur le site
    5. Les procédures et les règles doivent être suivies et respectées
    6. Nous sommes mutuellement attentifs à notre sécurité et aux situations à risque
    7. Tous les accidents, incidents et presqu’incidents doivent être signalés et faire l'objet d'une investigation
    8. Nous évaluons le risque avant, pendant et après le travail
    9. Tous les responsables d’équipe sont personnellement chargés de promouvoir et faire respecter ces principes
    10. Nous devons toujours travailler dans les limites de nos compétences et des formations reçues
    SÉCURITÉ DES PROCÉDÉS
    1. Le directeur opérationnel d'une unité est responsable de son intégrité
    2. Les ingénieurs des sites sont responsables du maintien des installations et de l'intégrité des systèmes de protection
    3. Les responsabilités portant sur la définition et le contrôle des enveloppes opérationnelles doivent être clairement établies dans l'organisation
    4. Les procédures d'exploitation et les enveloppes opérationnelles doivent être respectées. Toute déviation doit être signalée et analysée
    5. Tout changement doit faire l’objet d'une analyse de risque appropriée, dans le cadre de l’application des procédures MOC
    6. Les risques liés aux procédés doivent être systématiquement identifiés, évalués, passés en revue et gérés
    7. Toutes les installations doivent faire l’objet de contrôles périodiques ayant pour but d’assurer leur intégrité et la fiabilité des systèmes de protection
    8. Les opérations donnent toujours la priorité à la sécurité des opérations par rapport aux impératifs de production
    9. En cas de doute, l’installation doit toujours être remise en configuration la plus sûre
    10. Nous avons des plans d’urgence proportionnés aux risques, que nous testons régulièrement

    5 minutes de lecture Numéro 19
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    NHS and INEOS

    « Pendant presque 28 ans, j’ai travaillé comme technicien de maintenance sur le site de composés de Newton Aycliffe dans le nord-est de l’Angleterre.

    C’est également le site de l’une des nouvelles installations de fabrication d’INEOS, qui produit chaque mois un million de bouteilles de désinfectant pour les mains de qualité hospitalière.

    Ma compagne est infirmière au service des urgences de l’hôpital Darlington au Royaume-Uni et elle travaille plus dur que jamais pour sauver des vies, en pleine épidémie de COVID-19.

    Hier, ma fille de 15 ans m’a fait un dessin et m'a demandé de le coller à la fenêtre pour témoigner son soutien et montrer combien elle est fière de tout ce que le NHS et INEOS font pour lutter contre le COVID-19. »

    Shaun James - Technicien de maintenance chez INEOS

    1 minute lecture Numéro 19
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    Un 4x4 sur mesure - un véhicule tout terrain sans compromis, conçu pour le monde moderne

    Alors qu'INEOS s'apprête à lancer la construction de son nouveau 4x4 au royaume-uni, les ingénieurs mettent le grenadier à l'essai

    Le nouveau 4x4 d'INEOS, véhicule qui se veut simple, sobre et efficace, sera construit en Grande-Bretagne et portera le nom du pub londonien où l'idée de sa conception a d'abord germé. Cette annonce très attendue conclut plusieurs mois de recherches pour le site de construction idéal.

    « Nous avons évalué tous les candidats possibles pour la fabrication du Grenadier, examinant différents sites dans le monde entier », explique Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS. Mais c'est Bridgend, au sud du pays de Galles, qui a finalement été retenu.

    « Le choix d'un site britannique témoigne de la confiance que nous vouons à l'industrie manufacturière du Royaume-Uni, et c'est une décision qui reflète toutes les valeurs chères à INEOS », ajoute Jim.

    Alors que ce numéro d'INCH partait chez l'imprimeur, la construction de l'usine de production et de montage allait déjà bon train dans le petit bourg gallois.

    Le ministre de l'Économie et du Transport Ken Skates a expliqué que le gouvernement gallois avait travaillé en étroite collaboration avec INEOS pour faire de ce projet une réalité.

    « C'est une fantastique nouvelle pour le pays de Galles », a-t-il déclaré. « L'industrie manufacturière de Bridgend est depuis longtemps synonyme d'expertise et de savoir-faire. »

    La nouvelle usine, actuellement en construction, sera située sur un terrain de 5,6 hectares, à proximité de l'usine Ford de Bridgend, qui fermera en 2020 après 40 ans d'activité, entraînant la perte de 1 700 emplois.

    La production du Grenadier, ainsi baptisé par les followers d'INEOS Automotive après un vote en ligne, devrait commencer en 2021 et créer jusqu'à 500 emplois.

    Différents composants essentiels du 4x4, notamment la carrosserie et le châssis, seront fabriqués dans une seconde usine de sous-assemblage à Estarreja au Portugal, avant d'être expédiés à Bridgend pour le montage final.

    BMW fournira les moteurs, alors qu'une autre entreprise allemande, MBTech, ancienne filiale de Mercedes Benz, a été choisie pour la partie ingénierie.

    Le Grenadier fait déjà figure d'héritier spirituel du fameux Land Rover Defender, dont la production a cessé en janvier 2016.

    « La disparition du Defender a laissé un vide important sur le marché, et nous allons maintenant y remédier », explique Jim.

    Le Grenadier sera robuste, performant, durable et pratique. Il sera également facile à réparer sur le terrain, n'importe quel terrain.

    « Ce 4x4 sera un outil fonctionnel, conçu pour permettre à l'utilisateur de faire ce qu'il a à faire », explique Dirk Heilmann, PDG d'INEOS Automotive. « Simplicité. Effi - cacité. Pas de fioritures. »

    Repousser les limites... jusqu'à l'extrême

    LE Grenadier est conçu pour faire face aux conditions les plus extrêmes. Au cours des 12 derniers mois, l'équipe du développement a fait subir maintes épreuves au châssis et à la suspension du véhicule pour tester la résistance ce ces composants critiques. Jusqu'à présent, les résultats sont très encourageants.

    Et l'équipe déploie de grands efforts d'inventivité pour identifier les points faibles du Grenadier, en vain, et depuis déjà plusieurs mois. « Croyez-moi, nous les cherchons vraiment », affi rme Alex. En réalité, l'équipe a poussé le Grenadier, nouveau 4 x 4 « sans fioritures » d'INEOS, jusqu'à l'extrême.

    Le véhicule a déjà parcouru des milliers de kilomètres, sur route et hors route.

    La plupart des tests ont été conduits sur les pistes et surfaces d'essai de Graz Magna en Autriche, lieu où de nombreux camions militaires et chars d'assaut sont testés.

    « C'était l'environnement idéal pour nous, car nous avons pu pousser le véhicule jusqu'à l'extrême, bien au-delà des limites prévues », explique-t-il.

    Le prototype a également été mis à l'épreuve sur la piste d'essai de Boxberg en Allemagne, où tous les grands constructeurs automobiles européens testent leurs véhicules.

    Mais le dernier essai en date a eu lieu à 1 400 mètres d'altitude, au sommet du mont Schoeckl en Autriche, lieu où les 4x4 peuvent vraiment montrer de quoi ils sont capables, lors d'une ascension périlleuse qui les oblige à franchir des formations calcaires aux arêtes acérées.

    « C'est là que Daimler avait testé son G-Class », explique Alex. « Mais le Grenadier s'en est très bien sorti »

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ineosgrenadier.com

    4 minutes de lecture Numéro 18
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    Nous Sommes Entrés Dans L'histoire

    Pas de place pour les second(e)s

    26 petites secondes séparaient Eliud Kipchoge d'une place d'honneur dans l'histoire sportive. Mais au final, le plus grand marathonien de tous les temps n'en a pas eu besoin. Maîtrisant sa course avec une remarquable aisance, Eliud a parcouru 42,19 km en 1 heure, 59 minutes et 40 secondes, battant de 45 secondes son propre record personnel pour devenir le premier homme au monde à terminer un marathon en moins de deux heures.

    Après avoir franchi la ligne d'arrivée à Vienne, il a déclaré : « Nous sommes tous entrés dans l'histoire aujourd'hui. »

    Le Kényan de 34 ans faisait référence à l'équipe soutenue par INEOS qui avait travaillé 24h/24, loin des regards, pour mettre toutes les chances du côté de l'athlète.

    L'équipe se composait de scientifiques, de chercheurs, de l'entraîneur d'Eliud, de son manager, de son nutritionniste, de son kinésithérapeute, du chauffeur de la voiture électrique utilisée pour contrôler la vitesse de la course, sans oublier bien sûr les 41 lièvres qui avaient pour tâche de protéger le champion du vent.

    « Le héros du jour, c'est clairement Eliud, mais tout le monde peut se joindre à lui et célébrer la victoire », commente le double médaillé olympique Lopez Lomo, qui était l'un des lièvres du marathon. « Nous avons tous notre place dans l'histoire. C'est la communauté de coureurs que nous formons ensemble qui a rendu un tel exploit possible. »

    Mais ils ne sont pas les seuls à avoir répondu à l'appel.

    Tout au long de l'itinéraire, plus de 120 000 spectateurs bordaient la route pour encourager Eliud, y compris Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS et sportif chevronné comptant plus de 30 marathons à son actif.

    « Sur les derniers 500 mètres, Eliud semblait voler, on aurait dit que ses pieds ne touchaient même plus la route », se souvient Jim. « Il avait l'air si calme et si paisible. »

    L'équipe gagnante avait pris toutes les mesures et précautions imaginables pour qu'aucun obstacle ne se mette en travers du chemin et du rêve d'Eliud.

    La performance qu'il a offerte le jour du marathon reflète exactement l'homme qui se cache derrière l'athlète : calme, constant, patient et totalement imperturbable.

    Et dans la foule se trouvait aussi sa femme Grace, venue le voir courir pour la première fois en compagnie de leurs trois enfants. Elle lui avait téléphoné en fin de soirée, la veille du marathon, pour lui donner quelques conseils. « Je lui ai simplement dit de rester détendu », nous confie-t-elle.

    L'homme et les machines en parfaite harmonie

    La voiture

    Une voiture électrique contrôlait le rythme de la course pour assurer qu'Eliud coure à la même vitesse sur toute la distance du marathon. Mais pendant les essais, l'équipe s'est aperçue que les régulateurs de vitesse automobiles ne sont pas 100 % exacts. Pour faire simple, le calcul montrait que si la voiture roulait à 0,1 km/h de moins que prévu, Eliud terminerait le marathon avec un temps de 2:00:34.3. L'équipe a donc fait appel au groupe RML, entreprise britannique d'ingénierie automobile haute performance, pour éviter un tel scénario.

    Lasers

    La voiture était aussi équipée de lasers qui projetaient un motif continu au sol pour aider les lièvres à rester en formation – sans oublier le panneau LED numérique qui permettait aux coureurs de garder l'oeil sur l'heure, ou plutôt les secondes.

    Transpondeur

    Les coureurs et la voiture portaient une puce électronique appelée transpondeur, qui était lue à chaque borne kilométrique pour fournir des informations ultra précises sur les temps intermédiaires et la vitesse.

    La foule

    Eliud Kipchoge souhaitait que les spectateurs viennent nombreux car les encouragements de la foule ont un réel impact sur ses performances sportives. Près de 120 000 spectateurs bordaient la route plantée d'arbres pour acclamer Eliud.

    L'homme à moto

    Valentijn Trouw, le manager d'Eliud, était chargé de donner à son protégé une bouteille de 215 ml de la boisson énergétique Maurten tous les 5 km.

    La deuxième voiture

    Pour ne rien laisser au hasard, une seconde voiture, équipée du même logiciel que la première, était prête à prendre le relais en cas de problème.

    Les lièvres

    Les lièvres d'Eliud avaient pour mission principale de le protéger le plus possible du vent. Courant selon une formation jusqu'alors inédite, leurs positions permettaient de créer une petite poche d'air autour du champion. Après quelques kilomètres, une nouvelle équipe de lièvres prenait le relais, car aucun autre athlète au monde ne peut courir au même rythme qu'Eliud sans faire de pause.

    Vienne

    Vienne a été choisie pour accueillir le Challenge 1:59 d'INEOS pour plusieurs raisons : il n'y avait que trois heures de différence entre son fuseau horaire et celui du camp d'entraînement d'Eliud au Kenya, le marathon pouvait suivre un long itinéraire plat et abrité, avec suffisamment d'espace pour les spectateurs, et enfin, la météo promettait d'être clémente.

    Sous les yeux du monde entier

    INEOS 1:59 Le challenge en chiffres

    120 000 spectateurs bordaient l'itinéraire du marathon dans les rues de vienne

    Plus de 500 millions de téléspectateurs ont regardé le challenge sur les chaînes de télévision du monde entier et en ligne sur YouTube

    12 500 articles sur les sites d'actualités en ligne

    2,9 milliards de lecteurs au total

    17 milliards d'impressions sur l'ensemble des réseaux sociaux

    No Human Is Limited - La campagne en chiffres

    850 000 followers à l'échelle mondiale - #nohumanislimited était le troisième sujet le plus populaire sur Twitter le jour du Challenge 1:59 d'INEOS (après deux autres hashtags eux aussi en rapport avec Le Challenge 1:59)

    8 remarquables personnalités - nos 8 ambassadeurs ont tous triomphé de leurs propres obstacles pour accomplir l'incroyable : 

    1. Chris Froome
    2. Patrick Vieira
    3. Sir Ben Ainslie
    4. Hermann Maier
    5. Abdi Nageeye
    6. Elaine Wyllie
    7. Robby Ketchell
    8. Dame Tanni Grey-Thompson

    #No Human Is Limited

    ELIUD Kipchoge ne voulait pas seulement entrer dans l'histoire sur le bitume des rues de Vienne. En terminant un marathon en moins deux heures, il voulait transmettre un message au monde entier. #No Human Is Limited : il n'y a pas limite à ce que chacun d'entre nous peut accomplir. Après avoir franchi la ligne d'arrivée en 1:59:40, il a déclaré : « Après les événements d'aujourd'hui, je suis sûr que d'autres athlètes abattront le mur des deux heures, partout dans le monde. »

    Depuis des années, les experts affirmaient que le corps humain n'était tout simplement pas capable de couvrir une distance de 42,19 km en moins de deux heures. Mais ils s'étaient déjà trompés avant. Et notamment au sujet de la fameuse « four-minute mile » (une mille, soit 1,6 km, en moins de 4 minutes). Dans les années 40, une telle performance était non seulement considérée comme impossible, mais on pensait aussi qu'elle était dangereuse. Pourtant, le 4 mai 1954, Roger Bannister était convaincu qu'il y arriverait, tout comme Eliud savait, le 12 octobre 2019, qu'il était capable de finir un marathon en moins de deux heures, même si personne ne l'avait encore jamais fait.

    Soixante-cinq années séparent ces deux événements historiques, mais les deux hommes ont pris leur propre destin en mains en visualisant la victoire. Malheureusement, Roger Bannister n'était plus en vie pour assister à l'incroyable exploit d'Eliud en Autriche. Il a succombé à la maladie de Parkinson en mars 2018, à l'âge de 88 ans. Et Eliud, qui n'a que 34 ans, n'était pas encore né lorsque Roger Bannister, alors âgé de 25 ans, a couru la distance d'une mille en 3:59.4 sur la piste d'Iffley Road à Oxford. Mais un lien très particulier les unit. Pour ces deux hommes, aucune limite n'est infranchissable.

    Eliud, et toute l'équipe qui a contribué à l'organisation du Challenge 1:59 d'INEOS, espèrent aujourd'hui que l'événement aura inspiré d'autres personnes à repousser les limites du possible, à oser et à relever de nouveaux défis.

    « Chaque être humain est capable d'aller au-delà de ses limites », affirme Eliud. « Chaque être humain est capable de vaincre les pensées qui le limitent. Il faut surtout croire en soi. »

    Roger Bannister n'a conservé son record que pendant 46 jours. Au cours des 50 dernières années, plus de 1 000 athlètes ont couvert la distance d'une mille en moins de quatre minutes. « Les coureurs du passé étaient limités par leur état d'esprit, puisqu'ils étaient convaincus qu'ils ne parviendraient pas à couvrir une mille en moins de quatre minutes », explique Bill Taylor, auteur de Simply Brilliant: How Great Organisations Do Ordinary Things in Extraordinary Ways.

    Si Eliud est sûr de laisser son nom dans l'histoire, il travaille maintenant sur une campagne pour inspirer le reste du monde. Sa campagne « No Human Is Limited » connaît déjà un succès phénoménal et bénéficie du soutien de grands noms du sport et du monde des affaires.

    Parmi eux, on trouve notamment Chris Froome, quatre fois vainqueur du Tour de France. « Voir Eliud battre le record des deux heures a prouvé que les limites peuvent toujours être repoussées, ou plutôt que la notion même de limite n'a pas sa place dans le monde du sport », a-t-il déclaré.

    8 minutes de lecture Numéro 18
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    Rule Britannia

    Le challenger Britannique pour La Coupe de l'Amérique se tourne vers le passé pour mieux forger l'avenir

    SELON Eleanor Roosevelt, l'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves.

    À Portsmouth, base de l'équipe INEOS UK, ces rêves, qui ont d'abord pris forme sur le papier il y a environ 18 mois, viennent tout juste de devenir réalité.

    Depuis le début, la participation d'INEOS à la Coupe de l'Amérique promettait d'être spectaculaire. Et l'entreprise a tenu sa promesse. Sous la forme d'un voilier de course futuriste qui peut « voler ». « Personne n'a jamais vu rien de semblable sur l'eau », explique Nick Holroyd, le concepteur en chef.

    Le bateau, avec sa coque en forme de torpille, a été baptisé Britannia en l'honneur du célèbre voilier de la famille royale qui, pendant ses années de service, a réussi à décrocher 231 victoires. À l'époque, le Britannia, construit pour le Roi Edward en 1893, régnait incontestablement sur l'océan. Le bateau INEOS, le premier de l'équipe, a été officiellement présenté en octobre.

    Sir Ben Ainslie, qui espère mener l’équipe britannique à sa première victoire des 168 ans d'histoire de la Coupe de l'Amérique, a adressé ces quelques mots au fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, et à sa fille Julia, à qui le nouveau Britannia doit son nom :

    « Même s'il m'est difficile de rester impartial, je pense que le Britannia marque le point d'orgue de notre longue histoire maritime. »

    L'AC75 de 22,7 mètres fait maintenant ses preuves sur les eaux du Solent, le détroit qui sépare l'île de Wight de l'Angleterre. Il naviguera ensuite vers l'Italie pour profiter des vents et conditions météorologiques plus favorables en hiver au large de la Sardaigne. Ses performances en mer permettront d'identifier les changements à apporter au second bateau, qui sera lancé en février 2020.

    « Nous en sommes vraiment à un point critique de la campagne », explique Ben. « Les conclusions que nous tirerons au terme de cet essai en mer détermineront le design final du second bateau, celui qui entrera en compétition pour la Coupe de l'Amérique en 2021. »

    Malgré de nombreuses tentatives, aucun équipage britannique n'a encore réussi à décrocher le trophée le plus convoité du monde de la voile. « Notre soif de victoire a nécessité une approche inédite, une nouvelle stratégie et le soutien constant d'INEOS, sans lequel nous n'aurions pas pu consacrer tous nos efforts et notre énergie à cette mission », ajoute Ben.

    L'équipe britannique pourra, pour la première fois, comparer les performances de son nouveau bateau à celles de ses quatre grands rivaux en avril 2020, à Cagliari en Sardaigne, lorsque tous les voiliers participeront à la première série de régates de la Coupe de l'Amérique. La confrontation finale pour le trophée, « l'America's Cup Match », aura lieu en mars 2021.

    Même si l'équipage a pu se faire une « idée raisonnable » des performances et du comportement de son AC75 en mer, grâce aux simulateurs utilisés à quai par les équipes de conception et de navigation, les dynamiques restent difficiles à prédire.

    « L'équipage aura sûrement plusieurs défis inattendus à relever », prévient Ben.

    L'ÉQUIPAGE qui tentera de réécrire l'histoire en 2021 tire déjà de précieuses leçons des essais en mer. Leur nature exacte relève encore du secret absolu, mais le design du second bateau de l'équipe INEOS Team UK sera peaufiné comme il se doit.

    « Nous avons beaucoup appris, et il y a déjà plusieurs choses que nous ferons différemment sur le second bateau », confie le PDG Grant Simmer.

    Le compte à rebours a bel et bien commencé pour toutes les équipes qui entreront en compétition dans l'espoir de soulever la prestigieuse Coupe de l'Amérique.

    Grant explique que l'équipage britannique de Sir Ben Ainslie avait demandé à tester un premier bateau très tôt :

    « Notre premier bateau test, le T5, a joué un rôle précieux : il nous a permis d'élaborer un calendrier et un projet structuré dès le début de la campagne. »

    « L'équipe à terre et l'équipe de navigation ont pu travailler ensemble, ce qui s'est avéré très utile pour mettre plusieurs systèmes en place. Nous avons beaucoup appris en sortant en mer et en navigant ensemble dans cette configuration. »

    À présent, l'équipage a pour mission d'optimiser son temps à bord du premier AC75, le Britannia, et d'étudier le design des bateaux concurrents.

    « Ces deux aspects nous permettront d'aboutir au design final du second AC75 », ajoute-t-il.

    Il leur avait jusqu'alors été impossible d'étudier la performance en mer de l'un des bateaux rivaux, celui d'Emirates Team New Zealand, puisque l'équipe néo zélandaise avait décidé de lancer immédiatement son programme AC75, sans construire de bateau test.

    « Depuis la dernière Coupe de l'Amérique, les néo zélandais, comme toutes les autres équipes, ont surtout travaillé avec leur simulateur. Mais leur stratégie n'est pas aussi risquée qu'elle en a l'air », explique Grant.

    Grant nous a aussi confié que l'agencement du pont du voilier néo-zélandais était très simple, et mettait principalement l'accent sur la production d'énergie. Mais avec des vitesses dépassant potentiellement 50 noeuds, rien n'est joué d'avance.

    « On ne peut pas exclure l'éventualité de retournements catastrophiques : ces bateaux sont tellement légers qu'ils peuvent facilement chavirer », ajoute-t-il. « Un problème structurel majeur à l'approche de la Coupe pourrait définitivement sonner la défaite pour n'importe laquelle des équipes. »

    AC75 Britannia

    Travail de construction : plus de 50 000 heures

    Travail de design : plus de 90 000 heures

    Travail avec machine cnc : plus de 45 000 heures

    Pièces individuelles : 25 000

    Vitesse maximum estimée : 50 noeuds 57,5 mph 92,6 km/h

    Longueur : 22,76 m avec beaupré (20,7 m sans le beaupré)

    Largeur maximale : 5 m

    Poids : 6 450 tonnes

    Construction de la coque et du gréement : fibre de carbone

    Gréement : aile souple à double paroi

    Équipage : 11

    Poids de l'équipage : 990 kg maximum

    #ThereIsNoSecond | www.ineosteamuk.com

    6 minutes de lecture Numéro 18
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    Fier d'être British

    BELSTAFF crée les tenues que portera l'équipe britannique sur la terre ferme, dévoilant une collection unique en son genre.

    L'entreprise s'est inspirée des vêtements portés par les différentes équipes de la Coupe de l'Amérique, tout au long de ses 168 ans d'histoire.

    « Je suis fier de porter le logo Belstaff : c'est une marque britannique iconique qui incarne l'esprit d'aventure et repousse les limites du possible depuis de nombreuses années », a déclaré Sir Ben Ainslie.

    La collection de 23 pièces, qui associe des designs Belstaff emblématiques à des matériaux haute performance conçus pour durer, sera commercialisée auprès du grand public au mois d'avril de l'année prochaine.

    INEOS a fait l'acquisition de Belstaff en octobre 2017.

    1 minute lecture Numéro 18
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    Belstaff

    Loin Des Sentiers Battus - Une série de podcasts inédits

    BELSTAFF a toujours eu un penchant pour ceux qui aiment prendre des risques, qui ont le goût de l'aventure et n'ont pas peur de quitter les sentiers battus. C'est aussi le cas d'INEOS.

    Et comme on dit, les grands esprits se rencontrent ! INEOS, qui a racheté la marque de vêtements britannique iconique en 2017, et Belstaff se comprennent parfaitement.

    Aujourd'hui, Belstaff propose au public une série de podcasts originale, créée pour explorer la vie de cinq talents : ces personnalités ont toutes choisi de s'écarter de la voie qui semblait toute tracée pour elles, remettant en question leur propre identité et les conventions établies.

    Les invités évoquent leur parcours dans la série de podcasts intitulée « Loin des sentiers battus » qui, si l'on en croit GQ magazine, est le parfait antidote à la monotonie des trajets quotidiens dans les transports en commun.

    Dans la première série, le présentateur Reggie Yates (qui a lui aussi travaillé dur pour poursuivre ses rêves) reçoit les acteurs Stanley Tucci (Le diable s'habille en Prada), Raleigh Ritchie (Game of Thrones), Naomie Harris (Moonlight), Andrew Scott (Fleabag) and Emma Mackey (Sex Education).

    Présenté par Reggie Yates

    ÉPISODE UN STANLEY TUCCI

    Dans cet épisode, Stanley Tucci, acteur, scénariste et réalisateur, évoque le parcours créatif qui l'a conduit du milieu ouvrier de New York jusqu'aux plus grands studios de cinéma, et de sa timide apparition dans Frasier où l'on entendait sa voix à la radio jusqu'à sa nomination aux Oscars pour son rôle dans le film Spotlight, largement salué par la critique.

    Les expériences personnelles de Stanley, les personnages qu'il a incarnés et les histoires qu'il a racontées sont autant de facettes qui reflètent sa propre vie et son remarquable parcours - éléments aujourd'hui essentiels à son processus créatif.

    ÉPISODE DEUX RALEIGH RITCHIE

    Dans cet épisode, nous rencontrons l'acteur et musicien Jacob Anderson, aussi connu sous le nom de Raleigh Ritchie. Raleigh a quitté sa maison familiale de Bristol pour vivre dans un foyer à Londres, où il auditionnait le jour et enregistrait son prochain album la nuit, avant de décrocher le rôle qui allait le propulsait dans la sphère très privée des grandes stars hollywoodiennes : celui de « Ver gris » dans Game of Thrones.

    Raleigh s'est débattu avec les questions identitaires qu'ont soulevé sa soudaine célébrité et son héritage mixte, mais ces difficultés personnelles lui ont donné une vision unique du monde et le poussent aujourd'hui à rester authentique, que ce soit à l'écran, derrière le micro ou dans la vie.

    ÉPISODE TROIS NAOMIE HARRIS

    Dans cet épisode, nous faisons plus ample connaissance avec Naomie Harris, actrice plusieurs fois primée et star de Moonlight, film oscarisé. Naomie évoque notamment la petite école de théâtre qu'elle fréquentait dans le nord de Londres et son passage par l'université de Cambridge où elle représentait une minorité très marginale, mais c'est sa volonté de se démarquer et de sortir des normes imposées par sa culture qui lui a finalement permis de s'imposer au cinéma.

    Naomie, qui a incarné plusieurs femmes de poigne à l'écran, de Miss Moneypenny à Winnie Mandela, redéfinit la perception même de l'histoire et prête un nouveau degré d'humanité, de complexité et d'individualité aux grandes icônes de la culture populaire.

    ÉPISODE QUATRE ANDREW SCOTT

    Dans cet épisode, nous accueillons Andrew Scott qui nous parle de son coming-out en Irlande catholique, du pardon qu'il a finalement accordé à l'église et de son dernier rôle dans la série Fleabag, comédie largement saluée par la critique qui selon l'acteur, pourrait bien changer la façon dont les prêtres sont aujourd'hui perçus en Grande-Bretagne.

    Andrew a toujours été fasciné par la nature humaine, son humour, ses insécurités ou encore sa soif de succès, et l'amour profond qu'il porte à ses semblables a considérablement influencé l'homme, l'ami et l'acteur, que l'on reconnaît immédiatement pour ses rôles mémorables dans Spectre et Sherlock.

    ÉPISODE CINQ EMMA MACKEY

    Dans cet épisode, nous recevons Emma Mackey, actrice et star de la série Netflix, Sex Education. Emma nous parle de son enfance en France rurale, de ses expériences au lycée où elle essayait d'être acceptée par ses pairs, et des particularités propres au tournage de scènes érotiques.

    Les traits de caractère d'Emma, et ceux du personnage qui l'a rendue célèbre, témoignent d'une forte individualité, un atout qui, selon la star, ne manque jamais de séduire dans notre société moderne.

    WWW.BELSTAFF.CO.UK/PODCAST-AW19.HTML

    Pendaison de crémaillère

    Belstaff n'a jamais aimé la routine, ce qu'elle prouve une fois de plus avec un petit déménagement : sa boutique flagship de Londres change d'adresse pour élire domicile sur un nouveau site encore plus attractif.

    BELSTAFF poursuit son aventure dans les rues commerçantes de la capitale britannique. Depuis le rachat de la marque de vêtements iconique par INEOS en octobre 2017, Belstaff a rouvert et relocalisé plusieurs points de vente. La dernière décision a conduit à l'ouverture d'une nouvelle boutique flagship dans la célèbre Regent Street de Londres : abritant un mélange éclectique de grandes marques britanniques et internationales, cette rue commerçante attire plus de 50 millions de visiteurs par an.

    La boutique flagship Belstaff était située sur New Bond Street depuis six ans. Mais comme la marque souhaitait moderniser le design de son point de vente tout en adoptant une nouvelle approche communautaire et sociale, elle a décidé qu'un changement d'adresse s'imposait.

    Le nouveau site est à deux pas de Soho, l'un des quartiers les plus dynamiques de Londres, ce qui sera étroitement reflété par le design de la boutique.

    « L'espace est complètement modulaire : la surface de vente peut facilement se transformer en lieu d'activité et d'échange pour la communauté, car toutes les installations sont montées sur des roulettes », a expliqué Helen Wright, PDG. Et c'est justement ce que souhaite faire Belstaff.

    La marque a l'intention d'organiser une série continue d'événements avec invités d'honneur, projections spéciales, panels de discussion et enregistrements de podcasts.

    D'ailleurs, plusieurs personnalités de la communauté de Soho ont participé à l'inauguration officielle de la boutique, se chargeant du menu, de la musique et des divertissements proposés lors de l'événement.

    Comme dans la plupart des points de vente Belstaff récemment modernisés, il y a toute la place nécessaire pour permettre aux clients de savourer un café ou un verre de gin pendant que leurs vieux manteaux sont remis à neuf par le personnel de la station de cirage intégrée.

    Des cours seront aussi proposés aux clients pour leur montrer comment prendre de soin de leurs vestes en cuir et en coton huilé Belstaff.

    Les cours seront filmés puis diffusés sur les chaînes Belstaff.

    « Ils nous permettront également de souligner l'importance des produits conçus dans une optique durable, pour toute une vie », ajoute Helen.

    Depuis plus de 100 ans, Belstaff équipe certains des aventuriers les plus intrépides au monde, tels que l'aviatrice Amy Johnson, l'explorateur TE Lawrence ou encore Che Guavara, grande figure révolutionnaire. « Les vestes qu'ils portaient sont toujours fabriquées par Belstaff aujourd'hui », explique Helen. Pour Belstaff, c'est décidément une période faste.

    En mars, INEOS a rouvert sa boutique de Spitalfields à Londres.

    En mai, sa boutique de Munich a changé d'adresse pour s'installer en plein coeur de la ville, sur Residenzstrasse, rue particulièrement animée.

    Et en juillet, le point de vente de Belstaff à Glasgow a quitté Princes Square pour investir un site beaucoup plus grand sur Ingram Street.

    Mais une chose ne changera jamais : chez Belstaff, le client est roi.

    7 minutes de lecture Numéro 18
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    Innovateurs, pas imitateurs

     

    L'innovation au service du développement durable

    INEOS investit actuellement dans des centaines de projets sur le carbone, l'hydrogène, le chauffage et l'électricité, les énergies renouvelables, la gestion des ressources et le traitement des déchets

    Les matières premières renouvelables, issues de sources durables (déchets à base de bois) sont maintenant utilisées pour remplacer les matières premières traditionnelles, dérivées des hydrocarbures. Ainsi fabriqués, les produits polymères d'INEOS contribuent à une réduction mesurable des émissions de gaz à effet de serre.

    Innover, ce n'est pas seulement avoir de nouvelles idées. C'est aussi savoir les concrétiser.

    THOMAS Edison, probablement le plus grand inventeur de tous les temps, ne manquait pas de sagesse : « La valeur d'une idée, disait-il, réside dans son application concrète. » Justement, INEOS est une entreprise qui excelle lorsqu'il s'agit de faire avancer les choses dans la bonne direction. Et elle le fait tous les jours.

    Pete Williams, directeur technologique pour INEOS Group, n'en doute pas une seconde :

    « INEOS continue d'optimiser ses pratiques de développement durable, et ses produits améliorent déjà la durabilité de nombreux articles et objets que nous utilisons sans y penser au quotidien. Nous voulons proposer des produits de valeur à nos clients dès aujourd'hui, mais aussi dans 10, 20, 30 ans et au-delà. Alors que partout dans le monde, l'objectif « bilan carbone neutre » commence à s'imposer comme une nécessité, INEOS s'adaptera et évoluera avec son temps pour répondre aux besoins communs, surmonter les difficultés et saisir de nouvelles opportunités. »

    Pour y parvenir, l'innovation est essentielle. Chez INEOS, innovation et développement durable sont indissociables.

    Les produits d'INEOS contribuent déjà largement à la construction d'un monde plus durable. Grâce à eux, un large éventail d'options est maintenant à disposition d'industries diverses et variées, notamment le secteur automobile, les soins de santé, l'aérospatial, les technologies renouvelables, le BTP, l'électronique, les produits électriques et ménagers, sans oublier les emballages.

    Selon des rapports indépendants, si la majorité des polymères étaient remplacés par d'autres solutions aux propriétés similaires, les émissions de gaz à effet de serre doubleraient, voire plus.

    « Nous restons tournés vers l'avenir et continuons d'innover pour avoir un impact encore plus positif », déclare Pete.

    L'entreprise consacre des efforts quotidiens à l'amélioration de l'efficacité et à la réduction des émissions sur ses différents sites.

    Des usines au fonctionnement plus efficace ne permettent pas seulement d'épargner l'environnement, mais elles sont également sources d'économies qui peuvent ensuite être investies ailleurs.

    Les polymères produits par INEOS sont principalement composés de carbone. « À nos yeux, notre travail consiste à gérer le carbone », explique Pete. « Notre tâche consiste à l'utiliser aussi efficacement que possible, et en réutiliser les plus grandes quantités possibles. »

    INEOS a déjà lancé une nouvelle gamme de polymères contenant du plastique recyclé.

    L'entreprise cherche aussi à utiliser du carbone d'origine biologique, c'est-àdire du carbone issu de sources naturelles plutôt que du pétrole et du gaz, et a lancé de nouveaux bioproduits comme Biovyn. « Toutes ces initiatives contribuent à une réduction toujours plus importante des émissions », conclut Pete.

    Mais pour être véritablement durable, INEOS doit générer suffisamment de bénéfices pour réinvestir ces fonds dans des techniques et des équipements à la pointe de la modernité.

    « Pour faire une simple analogie, il nous faut aujourd'hui remplacer la vieille voiture obsolète d'il y a 30 ans par un nouveau modèle, beaucoup plus efficace », explique Pete. Et c'est ce qu'INEOS est en train de faire.

    Cette année en janvier, INEOS a annoncé son intention de dépenser 3 milliards d'euros sur un nouveau complexe de craquage et de déshydrogénation du propane à Anvers.

    Comme l'a souligné notre président Sir Jim Ratcliffe, personne n'avait réalisé un tel investissement en Europe depuis plus d'une génération, et le projet donnera un véritable coup d'accélérateur au processus de réduction des émissions associées à la fabrication des oléfines, matière intermédiaire essentielle à de nombreux produits utilisés dans le secteur automobile, le BTP, les transports et les applications médicales.

    En résumé, INEOS a la ferme intention de rester durable et de surmonter, grâce à l'innovation, les défis posés par un environnement en constante évolution.

    Et peu importe d'où viennent les idées. « Les bonnes idées peuvent venir de partout », dit Pete. « De nos employés, de nos clients, de nos fournisseurs. »

    Ces idées peuvent être rapidement partagées via des réseaux bien gérés, tels que le Carbon and Energy Network.

    Greet Van Eetvelde, directeur des politiques énergétiques et de l'innovation chez INEOS, a confirmé que le groupe était déjà impliqué dans des centaines de projets actifs sur le carbone, l'hydrogène, le chauffage et l'électricité, les énergies renouvelables, la gestion des ressources et le traitement des déchets.

    « Il s'agit souvent de projets d'innovation connectés à des universités ou à d'autres organisations, ce qui nous donne accès à l'expertise unique de leurs spécialistes et nous permet de travailler avec des entreprises trans-sectorielles pour disséminer les résultats positifs de nos recherches et en faire profiter d'autres industries », explique- t-elle.

    Les experts ont bien conscience de tout ce que l'industrie chimique a fait pour rendre les voitures et les avions plus légers et moins gourmands en carburant. Ils savent très bien que sans l'industrie chimique, il n'y aurait pas d'éoliennes ou de panneaux solaires.

    Ils savent que l'industrie chimique a joué un rôle important pour alimenter en eau potable certaines des régions les plus pauvres du monde.

    « Nous savons ce que nous avons déjà fait, ce que nous sommes en train de faire, et ce qu'il nous reste encore à faire pour instaurer une nouvelle économie à faible empreinte carbone », affirme Pete. « Mais comme toujours, la principale difficulté est de changer la perception du public. »

    Innovation dans le recyclage du plastique

    Grâce à son approche visionnaire et dynamique, INEOS a donné naissance à de nombreux produits novateurs

    Nouvelle méthode de production du pvc plus écologique ? Merci INOVYN !

    DEPUIS son invention il y a plus de 100 ans, le PVC est principalement fabriqué à partir de combustibles fossiles. Certains pays, comme le Brésil, utilisent du sucre comme matériau de base, mais cette méthode a elle aussi soulevé la controverse.

    « Quand des terres sont utilisées pour des cultures qui ne sont pas destinées à l'alimentation, l'Europe désapprouve tout de suite », explique le Dr Jason Leadbitter, responsable du développement durable et de la responsabilité sociale chez INOVYN.

    Mais les temps changent – et INOVYN est au coeur d'un changement monumental.

    Au lieu de recourir exclusivement au gaz et au pétrole, cette entreprise du groupe INEOS a commencé à utiliser la biomasse pour fabriquer un PVC nouvelle génération.

    Et cerise sur le gâteau, cette matière première est non seulement renouvelable, mais elle ne fait pas concurrence à la chaîne de production alimentaire.

    « Personne ne l'avait encore jamais fait », déclare Filipe Constant, directeur de l'exploitation chez INOVYN. « C'est une première mondiale, et ce procédé permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles. »

    Le nouveau produit, baptisé BIOVYN ™, suscite déjà un vif intérêt aux quatre coins du monde, y compris en Australie, en Amérique et en Turquie.

    « Nous avons reçu une avalanche de demandes et avons été contactés par de nombreux secteurs différents, notamment l'industrie automobile, les fournisseurs médicaux et les fabricants de fenêtres et de tuyaux », explique Inna Jeschke, responsable marketing pour la division Vinyles généralistes d'INOVYN.

    Le PVC dérivé de la biomasse permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles

    Mais pour arriver à ce résultat, la route n'a pas été simple.

    INEOS O&P, basé à Cologne en Allemagne, a d'abord joué un rôle primordial pour obtenir la biomasse et assurer qu'elle pourrait être correctement convertie en bioéthylène.

    La seconde étape, la conversion du bioéthylène en BIOVYN, a ensuite nécessité le déploiement d'un nouveau procédé robuste et transparent, développé par la Table ronde sur les biomatériaux durables (Roundtable for Sustainable Biomaterials ou RSB), organisation de réputation mondiale. Toutes les pièces du puzzle étaient en place, mais encore fallait-il qu'INOVYN trouve des clients.

    « Fabriquer un produit est une chose, mais il vous faut aussi trouver des clients qui sont prêts à l'acheter, même s'il est plus cher », explique Inna.

    Tarkett, entreprise multinationale spécialisée dans les revêtements au sol, a immédiatement été séduite.

    « Nous avons tout intérêt à oeuvrer ensemble pour le bien de tous », explique son président, Fabrice Barthélémy. « Si nous voulons préserver les ressources limitées de la Terre, nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre : nous devons adopter dès maintenant de nouveaux modèles. »

    Tarkett a l'intention d'utiliser BIOVYN™ pour fabriquer une nouvelle ligne de revêtements au sol qui sera commercialisée en Europe l'année prochaine.

    « Nous devons beaucoup aux pays scandinaves, qui sont vraiment passés aux commandes du développement durable », ajoute Inna.

    La matière première dérivée de la biomasse est transportée par bateau jusqu'à l'usine d'INEOS O&P à Cologne, où elle est convertie en bioéthylène dans l'unité de craquage du site. Le bioéthylène est ensuite directement acheminé par pipeline jusqu'à l'usine d'INOVYN, à Rheinberg en Allemagne.

    « Nous ne pouvons pas dire que BIOVYN est un bioproduit car le bioéthylène sera mélangé à de l'éthylène issu de combustibles fossiles », explique Jason. « Mais c'est là que le procédé développé par la RSB joue un rôle fondamental, en assurant que le bioéthylène est attribué au produit BIOVYN. »

    Pour INOVYN, c'est un pas de géant dans la direction du développement durable.

    « BIOVYN montre clairement que nous nous efforçons de développer des solutions innovantes, capables de répondre aux besoins les plus pressants de la société », explique- t-il.

    Un nouveau départ pour le plastique recyclé

    LES déchets plastiques, autrefois destinés à l'enfouissement ou aux fourneaux, sont aujourd'hui recyclés en nouveaux plastiques de haute qualité. INEOS a investi beaucoup d'argent dans la recherche pour identifier des moyens de réutiliser ces plastiques recyclés avec ses clients.

    « Nous préférons garder profil bas tant que nous ne sommes pas sûrs de tenir quelque chose », explique David Kirkwood, directeur de la division Polymères. « Mais utiliser 50 % de plastique recyclé ou plus dans nos produits est une vraie victoire. »

    INEOS espère que ses accords à long terme avec des entreprises de recyclage comme Viridor montreront au public que le plastique est une précieuse ressource qui devrait être exploitée, au lieu d'être jetée après une seule utilisation. Et les deux entreprises ont développé le programme qui leur permettra de concrétiser cette ambition.

    Les déchets ménagers sont collectés, triés et nettoyés avant d'être transformés en granules de plastique recyclé, qu'INEOS n'a plus qu'à traiter avec un plastique de qualité supérieure dans ses propres usines pour fabriquer un produit aussi performant que l'original.

    « INEOS s'est appuyé sur une expertise considérable, combinant sciences des matériaux et gestion des processus, pour concevoir et produire cette gamme novatrice », a déclaré le PDG Rob Ingram. Les clients d'INEOS ont accueilli très favorablement la nouvelle gamme de produits Recycl-IN.

    Dans le passé, les propriétaires de marque et les consommateurs se méfiaient du plastique recyclé, qui perdait en qualité durant le processus de recyclage et ne permettait pas de proposer un produit fini aussi performant. Mais Recycl-IN a surmonté cet obstacle. Recycl-IN peut s'utiliser pour fabriquer n'importe quel produit ménager, exactement comme les plastiques traditionnels. « Si, par exemple, vous achetiez une bouteille de lessive, vous ne feriez pas la différence », affirme David.

    Pour que la production se poursuive sans heurt, INEOS a besoin d'un approvisionnement continu en granules de plastique, et pour répondre à cette demande, Viridor va ouvrir une usine de recyclage à la pointe de la technologie à Avonmouth, l'année prochaine.

    Utiliser 50 % de plastique recyclé ou plus dans nos produits est une vraie victoire

    « C'est la difficulté que rencontre INEOS : nous sommes dépendants des autres maillons de la chaîne de valeur pour l'approvisionnement en matières brutes, et cette chaîne commence dans chaque foyer, avec chaque personne qui prend la peine de recycler ses déchets plastiques », déclare Gabriella Isidro, responsable du développement commercial. « Tous les maillons de la chaîne de valeur doivent travailler ensemble. Nous ne sommes que l'un des rouages d'une vaste machine. »

    Comme avec tous les processus, le résultat final dépend des ingrédients que l'on utilise au début. « Donc si vous commencez avec beaucoup de couleurs différentes, le produit final sera gris », explique Gabriella.

    Comme l'industrie ne peut contrôler ou garantir à 100 % la façon dont le plastique était utilisé avant son recyclage, l'Union européenne a décrété que les nouveaux produits ne devaient pas entrer en contact avec les aliments.

    Mais selon Liz Rittweger, chef de l'exploitation pour INEOS Oléfines & Polymères, recycler le plastique ne sert à rien si les consommateurs ne peuvent pas utiliser les produits recyclés.

    « Il ne s'agit pas d'un exercice de relations publiques », insiste-t-elle. « Recycl- IN fournit d'excellentes opportunités d'utilisation pour de grandes quantités de plastique recyclé. »

    Les grands esprits se rencontrent

    DEUX entreprises innovantes, avec une vision commune de l'économie circulaire, produisent aujourd'hui des plastiques commerciaux de haute qualité, contenant jusqu'à 70 % de matériaux recyclés.

    INEOS Styrolution et Bage Plastic, entreprise autrichienne de recyclage, ont développé plusieurs processus qui permettent aujourd'hui de produire les premiers polymères ABS recyclés offrant une performance égale à ceux fabriqués à partir de combustibles fossiles.

    « Ce partenariat combine les technologies de triage et de recyclage supérieures de Bage à notre expertise et à nos capacités d'innovation uniques en termes de fabrication », a déclaré le porte-parole d'INEOS Styrolution. INEOS Styrolution utilisera des déchets électriques et électroniques recyclés pour produire le nouveau matériau, baptisé TERLURAN® ECO GP-22.

    « Cette collaboration nous rapproche encore un peu plus de notre objectif, qui consiste à incorporer au moins 325 kilotonnes de matières recyclées dans nos produits », explique Sven Riechers, vice-président et directeur de l'exploitation pour la division Produits standard EMEA d'INEOS.

    Jusqu'à 70 % de matériaux recyclés sont maintenant utilisés pour produire des plastiques de haute qualité

    Bage Plastics, qui convertit le plastique post-consommateur en composés et granules de plastique à forte valeur, a confirmé que les deux entreprises souhaitaient récupérer et recycler le plus grand nombre de matériaux possible.

    « Nos deux organisations veulent lutter contre le gaspillage et réduire l'impact de la société sur l'environnement », explique le directeur général Philipp Baum.

    INEOS Styrolution emploie près de 3 500 personnes et gère 20 sites de production dans 10 pays.

    Vision Mondiale - Action Mondiale

    L'innovation est une machine en constant mouvement chez INEOS, qui en récolte déjà les fruits

    Des carburants plus propres

    La North West Hydrogen Alliance cherche actuellement à exploiter des fonds mis de côté pour décarboniser le Royaume-Uni. INOVYN, entreprise du groupe INEOS, travaille avec le gouvernement britannique pour convaincre les pouvoirs publics que l'hydrogène est la clé d'un avenir sans carbone. INOVYN, qui génère de l'hydrogène depuis plus de 100 ans sous forme de coproduit, se dit prête à investir si le gouvernement central, le gouvernement local et d'autres entreprises se joignent au projet et aident à développer l'infrastructure.

    Symbiose industrielle

    Les dernières retouches sont aujourd'hui apportées à un projet piloté par INEOS pour permettre aux différentes industries de Hull, au Royaume-Uni, de partager les ressources. En partageant les ressources, les entreprises participantes pourront réduire les émissions de carbone d'environ 4 100 tonnes par an. Prévu sur quatre ans avec le financement de l'UE, le projet EPOS a exploré les différentes options qui permettraient à cinq industries énergivores (l'industrie chimique, l'acier, le ciment, les minéraux et l'ingénierie) d'améliorer l'efficacité, de faire baisser les coûts et de réduire les émissions de carbone.

    Partenariats

    INEOS utilise aujourd'hui 50 % de plastique recyclé ou plus pour produire une nouvelle gamme de polymères répondant à de strictes spécifications. Pour assurer le flux constant des déchets plastiques nécessaires à la production de la gamme Recycl-IN, le groupe a signé des accords à long terme avec plusieurs entreprises de recyclage, dont Viridor. Ensemble, les deux entreprises espèrent montrer au public que le plastique est une précieuse ressource qui devrait être exploitée, au lieu d'être jetée après une seule utilisation.

    Prix de la chimie durable

    INEOS encourage l'innovation chez la prochaine génération d'ingénieurs via le programme de récompense « Sustainable Innovation Awards » (Prix de l'innovation durable). Exploitant son réseau de contacts et les partenariats crées avec les universités, INEOS a lancé un programme de récompense destiné aux étudiants en master d'ingénierie. Bon nombre des lauréats finissent par travailler pour INEOS.

    La biomasse

    INOVYN a commencé à utiliser la biomasse, en plus du gaz et du pétrole, pour produire un PVC nouvelle génération. Personne ne l'a encore jamais fait. C'est une première mondiale, et ce procédé permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 90 %, par rapport au PVC fabriqué selon des méthodes traditionnelles. Le nouveau produit, baptisé BIOVYN™, suscite déjà un vif intérêt aux quatre coins du monde.

    Networking

    Le réseau d'INEOS, CEN (Carbon & Energy Network), qui englobe toutes les entreprises du groupe, soutient les bonnes pratiques adoptées sur les différents sites, explore les nouvelles opportunités commerciales et stimule constamment l'innovation.

    Lâchez la vapeur!

    Dans le cadre d'un projet baptisé ECLUSE, INEOS Phenol a contribué au financement d'un pipeline de 5 km pour aider d'autres entreprises à Anvers. INEOS pouvait déjà acheminer la vapeur jusqu'à son propre site depuis la centrale de production d'énergie et de gestion des déchets INDAVER/SLECO de Doel, ce qui n'était pas le cas des autres entreprises chimiques de la région. Elles peuvent désormais le faire grâce au niveau pipeline, qui les connecte toutes à INDAVER/SLECO. Le pipeline entraînera aussi une réduction de 100 000 tonnes par an des émissions de gaz à effet de serre.

    Investissement

    La décision révolutionnaire d'INEOS d'importer du gaz des États-Unis en Europe a ouvert la voie à un nouveau programme d'investissements dans des infrastructures plus modernes, plus écologiques et plus rentables à Anvers.

    Vision Mondiale - Promesses Mondiales

    Dans le cadre de son propre engagement en faveur d'une nouvelle économie circulaire, INEOS s'est fixé quatre objectifs ambitieux à atteindre d'ici 2025.

    325,000 - INEOS souhaite incorporer au moins 325 000 tonnes de matériaux recyclés dans ses produits

    30% - L'entreprise souhaite utiliser en moyenne 30 % de contenu recyclé dans les produits destinés aux emballages en polystyrène en Europe

    50% - INEOS veut proposer une gamme de produits en polyoléfine destinés à des applications de conditionnement en Europe contenant au moins 50 % de matières recyclées

    100% - Garantir que 100 % de nos produits polymères puissent être recyclés

    Pour en savoir plus sur les innovations et initiatives de développement durable sur lesquelles travaille actuellement INEOS, rendez-vous sur: www.ineos.com/sustainability

    14 minutes de lecture Numéro 18
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    Formule Chimique, Formule Magique

    APRÈS 20 ans d'investissement et d'innovation continus, INEOS a réussi à se hisser parmi les géants de l'industrie chimique et pétrolière, tout en soutenant les valeurs essentielles au bien-être et au potentiel des futures générations, telles que l'économie circulaire, la réduction des déchets plastiques, ou encore l'adoption systématique des bonnes pratiques.

    Grâce à de nouveaux processus, technologies et partenariats, INEOS a connu une croissance exponentielle qui lui a permis d'acquérir des entreprises en manque d'amour, de construire des usines de pointe et de donner un nouveau souffle de vie à des infrastructures vieillissantes.

    Ces quelques dernières années, INEOS a redoublé d'audace en sortant de ses marchés traditionnels pour faire ses débuts dans le secteur automobile, prendre la tête de grandes équipes sportives et encourager les jeunes talents à exploiter leur potentiel.

    La détermination d'INEOS, son engagement actif et son esprit d'équipe sont les ingrédients d'une stratégie gagnante et continueront de former les piliers de l'entreprise à l'avenir.

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    4 minutes de lecture Numéro 18
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    Six rivers project

    L'Islande. Sauvage. Majestueuse. Intacte. C'est aussi l'un des derniers endroits où le saumon de l'Atlantique peut encore trouver refuge.

    Mais la population de saumons a connu un déclin prononcé au cours des quelques dernières années, et le poisson pourrait bientôt figurer sur la liste des espèces menacées.

    Au lieu de baisser les bras, un petit groupe fait tout son possible pour inverser la tendance avant qu'il ne soit trop tard : basés en Islande, où l'espèce est encore très présente, ces passionnés consacrent aujourd'hui leur temps et leur argent à la sauvegarde du saumon.

    Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS, lui-même amateur de pêche, est fier de compter parmi eux.

    Des chercheurs d'Islande et du Royaume- Uni mettent aujourd'hui leur expertise au service d'un plan de grande envergure pour sauver le saumon de l'Atlantique. Les équipes de l'Imperial College de Londres et de l'Institut de recherche islandais en biologie marine et d'eau douce ont été réunies par le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe.

    Au cours des quatre ans à venir, ces chercheurs consacreront leur temps et leur énergie à identifier les menaces qui pèsent sur les saumons une fois qu'ils quittent les eaux des rivières Selá, Hofsa, Miðfjarðará et Sunnudalsá en Islande pour rejoindre l'océan.

    « La cause de leur déclin, qui s'observe à l'échelle mondiale, est encore mal comprise », explique le professeur Guy Woodward, qui dirige l'équipe universitaire du projet.

    Selon Olivia Morris, doctorante sponsorisée par INEOS qui analysera les nouvelles données et les données historiques avec l'aide d'un étudiant islandais, plusieurs facteurs pourraient être en cause, notamment le changement climatique, la pollution et la destruction des habitats du poisson.

    Toutefois, elle explique qu'en Islande, le développement de la pisciculture et la pêche pélagique sont probablement les principaux coupables.

    « En Islande, les populations sont encore relativement saines parce que la plupart des problèmes qui menacent le saumon ailleurs n'ont pas la même ampleur sur l'île scandinave », explique Guy. « Cela signifie aussi que les causes probables seront plus faciles à identifier en Islande. Nous pourrons alors nous en servir pour créer des modèles et prédire les changements futurs avant même qu'ils ne surviennent. »

    Le club de pêche Strengur, qui a récemment commencé à délivrer des permis de pêche sur les rivières Miðfjarðará et Sunnudalsá, protège les eaux de la Selá et de la Hofsa depuis plusieurs décennies.

    En 2004, le club a imposé des restrictions au type de matériel que les pêcheurs pouvaient utiliser, et en 2012, il a introduit un programme de pêche no-kill. Plus récemment, l'utilisation de hameçons de gros calibre a été interdite sur la rivière Selá.

    Au fil des ans, des échelles à saumon ont aussi été construites pour permettre aux poissons d'atteindre de nouvelles frayères, plus en amont.

    La plus récente, l'échelle Miðfjarðará, est entrée en service en 2017 grâce à un investissement de Sir Jim.

    « Nous n'aurions pas pu le faire sans lui », affirme le directeur du club, Gísli Ásgeirsson, qui a aussi annoncé que deux échelles à saumon supplémentaires étaient actuellement en projet.

    Mais il faut faire plus.

    Les dernières recherches de l'Imperial College et l'institut islandais développeront le travail déjà effectué par Strengur et permettront d'orienter les efforts de préservation dans la bonne direction.

    Pour l'instant, les botanistes du projet ont planté des mélèzes, des bouleaux et des saules pour enrichir le sol à proximité des rivières.

    « Le projet n'en est qu'à ses débuts, et ces méthodes n'ont encore jamais été essayées en Islande », explique la botaniste Else Muller. « Mais une végétation plus saine sur les rives permet de créer un environnement aquatique plus sain pour les organismes des rivières. Tout est connecté. »

    Jusqu'à un million d'oeufs de poissons indigènes seront aussi déposés en amont, sur le cours de cinq rivières. Les premiers oeufs ont été enfouis dans le gravier à une température de moins 10°C.

    « En déposant des oeufs dans la rivière, nous espérons voir la population gagner en nombre et en vigueur dans les 5 à 10 prochaines années », explique Jon Magnus Siguroarson, président de l'Association de la rivière Hofsa.

    L'équipe a également utilisé un dispositif de marquage sur 1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) pour suivre leurs mouvements.

    Ensemble, les équipes scientifiques et universitaires essaieront de comprendre pourquoi les populations de saumons sont en déclin et quelles mesures permettront d’inverser la tendance.

    Guðni Guðbergsson, chef de la division eau douce de l'Institut de biologie marine et d'eau douce, a déclaré que le projet de recherche financé par INEOS apporterait une aide précieuse aux saumons du nord-est de l'Islande.

    « Nous surveillons déjà les rivières du nord-est de l'Islande depuis 40 ans, et nous continuerons de le faire en parallèle à ce projet, ce qui nous permettra d'analyser plus en détail les données historiques et les nouvelles données recueillies », ajoute-t-il.

    Un poisson miraculeux

    Ceux qui sont impliqués dans le projet ont tous un point commun : une admiration sans borne pour le saumon de l'Atlantique, et les épreuves qu'il doit franchir.

    Au cours de leur vie, ces incroyables poissons parcourent des milliers de kilomètres pour retourner frayer dans la rivière où ils sont nés.

    « Parfois, ils passent deux ans dans l'océan avant d'atteindre la maturité sexuelle, mais ils utilisent leur odorat pour retrouver leur chemin », explique le professeur Guy Woodward de l'Imperial College de Londres.

    Ils peuvent non seulement nager très vite, mais ils peuvent aussi sauter jusqu'à 3,6 m.

    Quand Jim s'en mêle

    En collaboration avec le club de pêche Strengur, qui propose les meilleures expériences de pêche à la mouche au monde, le président d'INEOS Sir Jim Ratcliffe a lancé une série d'investissements pour protéger les terres, les rivières et le saumon du nord-est de l'Islande.

    Dépôt d'oeufs

    Les oeufs ont été enfouis dans le gravier des cours d'eau, plus en amont, pour donner naissance à une population plus saine et plus dense. Les saumons passeront la première partie de leur vie dans les rivières d'eau douce avant de partir pour l'océan. Après quelques années, ils reviendront frayer à l'endroit où ils sont nés.

    Plantation végétale

    Les botanistes ont planté des mélèzes, des bouleaux et des saules pour enrichir le sol à proximité des rivières. Une végétation plus saine sur les rives conduira à un environnement aquatique plus sain pour les organismes des rivières.

    Smolts

    1 000 smolts (jeunes saumons proches de la maturité) ont été équipés de dispositifs de marquage qui permettront aux scientifiques de suivre leurs déplacements et de surveiller leur comportement.

    Échelles à saumons

    Jusqu'à présent, trois échelles à saumons ont été construites pour permettre aux poissons d'atteindre de nouvelles frayères, en amont des rivières. La construction de deux échelles supplémentaires est prévue.

    L'objectif à long terme de la pêche au saumon en islande

    RÉPUTÉES dans le monde entier pour la pêche au saumon, les rivières d'Islande attirent les passionnés des quatre coins du monde.

    L'ancien président des États-Unis, George Bush, qui est mort il y a un an, comptait parmi ceux qui venaient pêcher sur la Selá.

    « Pêcher sur la Selá est une expérience inoubliable », a-t-il dit. « C'est une rivière absolument magnifique. Les poissons, qui arrivent tout juste de l'océan, sont superbes et très combattifs. »

    Mais si les saumons d'Islande disparaissent au même rythme que ceux de la Norvège, de l'Écosse et de l'Irlande, les pisciculteurs qui vivent dans les régions isolées du nord-est islandais, pourraient vite manquer d'argent.

    Car la pêche sportive, si elle est pratiquée dans le respect de la nature et des règles (tous les poissons doivent être soigneusement remis à l'eau), est une excellente source de revenus pour eux.

    Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS et pêcheur à la mouche expérimenté, travaille en collaboration avec le club de pêche Strengur, qui fournit les expériences de pêche à la mouche de la plus haute qualité au monde depuis de nombreuses années.

    Les deux partenaires espèrent que les revenus générés par une pêche au saumon de classe mondiale viendront gonfler les coffres du club pour permettre à Strengur de développer ses activités, et de financer plus de projets de sauvegarde.

    8 minutes de lecture Numéro 18
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    Droit au but pour l'OGC

    L'UN des plus vieux clubs de l'histoire du football français est passé aux mains d'INEOS. INEOS Football a acheté l'OGC Nice, l'un des membres fondateurs de la ligue de football française.

    « C'est un très bon club de football qui a tous les atouts que nous recherchions », a déclaré le PDG Bob Ratcliffe. « De bons joueurs. Une bonne équipe. Un réel enthousiasme. Et si nous ajoutons les valeurs d'INEOS à cette liste, nous avons une combinaison gagnante. »

    Avec quatre titres de champion à son palmarès, le club a aussi une riche histoire. Mais son dernier triomphe remonte à 1997.

    INEOS tâchera de communiquer sa détermination et son énergie caractéristiques à l'équipe pour la faire évoluer une nouvelle fois au niveau européen.

    « Nous avons évalué de nombreux clubs comme nous l'aurions fait avec des entreprises, en regardant la valeur et le potentiel, et Nice répondait parfaitement à ces deux critères », affirme le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe.

    Selon Solange Claude, présidente du CDS 1947 (club des supporters de Nice), l'équipe de football fait partie intégrante de l'identité de la ville qui nourrit aujourd'hui de nouveaux espoirs de victoire suite à son rachat par INEOS.

    « Nous sommes pleins d'espoir pour la saison », confie-t-elle. « Même si les premiers matchs ont été décevants, nous savons qu'avec INEOS aux commandes, nous parviendrons, petit à petit, à surmonter les obstacles jusqu'à la victoire. »

    Et si l'on en croit Jean-Pierre Rivere, président de l'OGC Nice, le sentiment d'optimisme est général.

    « Ce qui nous arrive est tout simplement incroyable », a déclaré l'entraîneur assistant, Frédéric Gioria. « Jamais je n'aurais cru qu'un jour notre club porterait la bannière d'INEOS. »

    Patrick Vieira, qui entraîne le club depuis la dernière saison, sait quelque chose du succès.

    Il a joué pour la Juventus, l'Inter Milan, Manchester City et Arsenal.

    L'arrivée d'INEOS est un pas de géant pour notre club, et pour toute la Ligue française de football », a-t-il déclaré. « INEOS est une entreprise tellement célèbre. Nous allons redoubler d'ambition. Et nous bénéficions du soutien d'individus expérimentés, qui ont su assurer la réussite de leur entreprise. »

    Fondé en 1904, l'OGC joue actuellement en Ligue 1, soit au niveau le plus élevé du football français. Son stade à la pointe de la modernité, l'Allianz Rivieria, peut accueillir 35 000 spectateurs. Plusieurs matchs de la Coupe de monde de football féminin FIFA s'y sont déroulés plus tôt cette année.

    La décision d'acheter l'OGC Nice fait suite à l'acquisition du club de football suisse Lausanne Sports en novembre 2017.

    « Nous avons commis quelques erreurs à Lausanne, mais nous apprenons vite », explique Jim. « Nous avons corrigé ces erreurs, et nous observons déjà des résultats positifs. »

    Selon lui, pour réussir, les clubs ne doivent pas seulement adopter une stratégie gagnante sur le terrain, mais dans tous les domaines : « L'OGC Nice ne fera pas exception. Nous avons un plan en place, et nous comptons bien le suivre. »

    Patrick Vieira

    Entraîneur en chef de l'OGC Nice, il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de sa génération. Il a remporté des victoires majeures pour ses clubs comme pour son pays.

    Arsenal:

    • 3 x Premier League
    • 3 x FA Cup
    • 3x FA Community Shield

    Inter Milan:

    • 4 x Siere A
    • 2 x Supercoppa Italiana

    Manchester City:

    • 1 x FA Cup

    France:

    • 1 x Coupe du monde FIFA
    • 1 x Championnat européen UEFA
    • 1 x Coupe des confédérations FIFA

    5 minutes de lecture Numéro 18
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    Tour de France challenge

    Plus de 1 300 employés d'INEOS du monde entier ont parcouru 625 387 km à vélo – collectant 104 000 € pour tout un éventail de bonnes causes.

    Leurs efforts collectifs pour le challenge du Tour de France organisé par l'entreprise ont totalisé une distance équivalente à plus de 15 fois le tour de la Terre.

    Pour récompenser ces efforts, INEOS a fait don de 2 000 € aux associations caritatives locales choisies par chacune des 52 équipes.

    Chaque équipe avait pour tâche de couvrir la distance de chaque étape du prestigieux Tour de France, en pédalant avant, pendant ou après les heures de travail.

    1. 625,387 km parcourus
    2. 15 x fois le tour de la Terre
    3. Plus de 1 300 participants répartis en 52 équipes
    4. Don de 2 000 € par équipe

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    La sécurité avant tout

    INEOS considère la santé et la sécurité comme une priorité absolue. Mais il n'est pas toujours facile d'en faire un sujet vivant et intéressant. Pour remédier au problème, INEOS O&P aux états unis a fait appel à un homme peu ordinaire : Rhys Jones, qui a fait la conquête de l'Everest.

    CHAQUE année, des centaines de personnes s'aventurent dans la « zone de la mort » du mont Everest. Une poignée d'entre eux sont prêts à regarder la mort dans les yeux. D'autres sont prêts à sacrifier des doigts et des orteils aux engelures pour conquérir le plus haut sommet du monde.

    « C'est peut-être un prix qu'ils sont prêts à payer pour réussir », dit Rhys Jones, qui s'est tenu au sommet de l'Everest, à 8 848 mètres d'altitude, le jour de son 20e anniversaire. « Mais ce n'est pas mon cas. »

    Aujourd'hui, Rhys dirige une agence spécialisée dans les voyages d'aventure, qui guide ses clients dans certains des environnements les plus hostiles de la planète. Il est prêt à prendre des risques. Mais seulement des risques calculés.

    Et comme il a déjà fait face à des dangers que nous aurions peine à imaginer, il est bien placé pour nous parler de l'importance de la sécurité, des risques et du travail d'équipe.

    « Il y a de nombreux parallèles entre ce qui se passe au sein d'une entreprise comme INEOS et sur les flancs d'une montagne », explique-t-il. « Mais les employés travaillent tous les jours dans un endroit dangereux. Alors que moi, je ne cours de risques qu'en montagne. »

    Rhys, qui a maintenant 33 ans, a récemment été invité à contribuer à la formation de sécurité organisée chaque année par INEOS O&P USA, sur le site de Chocolate Bayou au Texas.

    « Lorsque nous préparons l'événement, nous encourageons chacun à se montrer plus créatif pour faire passer le message sur la sécurité », explique Michael Brocato, ingénieur environnemental. « Nous pensons qu'en adoptant une approche originale, nous pouvons faire de la sécurité un sujet que les employés prennent vraiment à coeur. Au final, que ce soit dans une usine INEOS ou au sommet de l'Everest, la sécurité est une question d'état d'esprit. »

    Lorsqu'il s'est adressé à l'équipe américaine, Rhys a exploré les différentes attitudes que l'on peut adopter face au risque et il a souligné l'importance de la sécurité, qui doit toujours être la priorité n°1.

    « J'ai toujours cru qu'en alpinisme, une expédition vraiment réussie est une expédition dont personne ne revient blessé », a-t-il expliqué. « Mais pour que tout fonctionne correctement, chaque membre de l'équipe doit partager cette conviction. Chaque équipe doit définir sa propre mesure du succès », a-t-il dit. « La mienne, comme celle d'INEOS, est zéro blessure. »

    Rhys a aussi pris pour exemple l'une des expéditions qu'il avait récemment guidées sur l'Everest.

    « Notre objectif était d'aller le plus haut possible sans que personne ne soit blessé ou ne souffre d'engelures. Nous étions prêts à faire demi-tour si nécessaire, et c'est justement ce qu'a fait la moitié de l'équipe. »

    Une autre expédition, qui voulait aussi atteindre le sommet ce jour-là, ne partageait pas ce point de vue. Dans ce groupe, il y avait un chirurgien qui s'était déclaré prêt à perdre des doigts et des orteils pour se tenir sur le toit du monde. Ce groupe a atteint le sommet, mais deux tiers des participants sont revenus avec des engelures et l'un des alpinistes a perdu tous ses orteils.

    « L'Everest peut pousser des gens intelligents à prendre des risques idiots », explique Rhys.

    Lors d'une autre expédition, cette foisci sur l'Aconcagua, le plus haut sommet d'Afrique du sud, les yeux d'un alpiniste ont commencé à geler parce qu'il avait oublié de mettre ses lunettes au lever du soleil. « Il s'agissait d'une blessure évitable, et l'incident est vite devenu un problème majeur pour la victime et le reste de son équipe. Pourtant, l'un de ses coéquipiers aurait pu intervenir tout de suite et lui dire de mettre ses lunettes. Le travail d'équipe fait toute la différence » conclut-il.

    Chez INEOS, veiller à la sécurité et au bien-être des autres membres de l'équipe est essentiel. C'est une pratique que nous avons baptisée « Brother’s Keeper » (« tous frères, tous alertes »). Et selon Rhys, qui évolue dans un monde de cordes, de crampons et de piolets, complaisance et sécurité ne font pas bon ménage :

    « Quand on débute en alpinisme, on vérifie sans arrêt son harnais. Mais quand on a fait ce geste des milliers de fois, le vrai danger, c'est l'excès de confiance en soi, qui conduit très vite au laisser-aller. En matière de sécurité, le secret, c'est de traiter chaque jour comme si c'était le tout premier. »

    L'équipe d'INEOS O&P USA s'est sentie inspirée et stimulée par les conseils de Rhys, comme l'explique Michael :

    « Nous répétons souvent qu'à nos yeux, un projet réussi est avant tout un projet où personne n'est blessé. Les objectifs commerciaux n'arrivent qu'en second. Rhys a parfaitement exprimé ce sentiment. »

    Il a également dit que plusieurs membres du personnel avaient été émus d'apprendre que c'est le président d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, qui avait sponsorisé Rhys en 2006 pour l'aider à devenir le plus jeune alpiniste au monde à conquérir le plus haut sommet de chaque continent.

    Rhys Jones

    L'alpiniste anglais est la plus jeune personne à avoir atteint le sommet de la plus haute montagne sur chacun des sept continents. Il a planté le drapeau de la victoire au sommet de l'Everest, dernière montagne qu'il lui restait à affronter, le jour de ses 20 ans en 2006. Avec son associé, il dirige maintenant Monix Adventures, agence spécialisée dans les voyages d'aventure de luxe.

    monixadventures.com

    5 minutes de lecture Numéro 18
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    Trash-4-Treats

    Les enfants étaient invités à s'attaquer à un problème très immédiat dans leur quartier, pour gagner des friandises et des prix en récompense.

    INEOS lancé un défi de taille aux enfants de 10 écoles primaires du Cap- Occidental : ramasser le plus de plastique, de verre, de canettes et de papier pour une chance de gagner près de 3 000 €.

    « L'idée était de transformer ce qui est habituellement une corvée en jeu amusant, pour aider les enfants à prendre de bonnes habitudes », explique Caroline Hugues, porte-parole d'INEOS SA. « Et nous voulions également montrer aux enfants que les déchets ont de la valeur. »

    Les écoles initialement choisies pour participer au concours Trash-4-Treats ont d'abord reçu la visite de Waste Want, l'entreprise de recyclage locale chargée d'aider à peser et à collecter les déchets.

    Et pour lancer la compétition, INEOS a organisé une journée de collecte des déchets dans chaque école. Des kits ont été distribués aux enfants pour leur apprendre à différencier les déchets qui peuvent être recyclés de ceux qui ne le peuvent pas. Chaque élève a également reçu quatre sacs poubelle de couleur différente pour trier les déchets.

    À l'issue de la compétition, les 13 094 enfants participants avaient ramassé 5 328 kg de déchets, dont 1 110 kg de plastique, en seulement sept semaines. Mais pour Caroline et l'équipe d'INEOS, le résultat le plus positif est un véritable changement d'attitude.

    « La plupart d'entre eux ne voyaient même pas pourquoi les déchets posaient problème », explique Caroline. « Maintenant qu'ils comprennent les bienfaits environnementaux et économiques du recyclage, nous espérons vivement que ces enfants continueront à préserver les rues de leurs quartiers. »

    L'école Mitchells Heights Primary a remporté la compétition en collectant 1 519 kg de déchets recyclables. « On peut déjà constater une grosse différence dans le comportement des élèves, depuis le début du projet Trash 4 Treats », affirme un instituteur.

    « Ils sont fiers de leur cours de récréation maintenant qu'elle est propre, et ils réprimandent tout de suite ceux qui jettent quelque chose par terre. Voir le nouvel intérêt que ces enfants portent à leur environnement fait tout simplement chaud au coeur. C'est le début d'une véritable révolution antipollution à Mitchells. »

    Toutes les écoles ont maintenant l'intention de poursuivre leur collaboration avec le centre de recyclage, qui leur achète les déchets.

    Caroline explique qu'il y a une forte demande pour le plastique recyclé dans la région : « La plupart des enseignants et des enfants étaient stupéfaits d'apprendre ce que deviennent les bouteilles en plastique qui sont recyclées. »

    INEOS prévoit déjà de répéter l'expérience l'année prochaine : le projet Trash 4 Treats sera lancé dans d'autres écoles d'Afrique du Sud, sous l'oeil vigilant de Trashy, sa mascotte très populaire.

    Trashy

    Avec une nouvelle mascotte pour inspirer les enfants, l'avenir s'annonce prometteur.

    1519 kg

    L'école Mitchells Heights Primary a remporté la compétition en collectant 1 519 kg de déchets recyclables.

    3,75 Rhinocéros noirs

    À l'issue de la compétition, les 13 094 enfants participants avaient ramassé 5 328 kg de déchets, dont 1 110 kg de plastique, en seulement sept semaines. C'est l'équivalent de 3,75 rhinocéros noirs !

    Pour plus de détails, connectez-vous à : trashfortreats.webtestsite.co.za

    3 minutes de lecture Numéro 18
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    Deux millions d'enfants

    L'INITIATIVE Daily Mile, créée pour donner des habitudes saines aux enfants pour le reste de leur vie, a fait un pas de géant depuis son lancement en 2012. The Daily Mile a maintenant été adoptée par 10 000 écoles dans 71 pays, et ces nombres ne font qu'augmenter.

    « Les enfants adorent The Daily Mile, c'est pour ça que ça marche », déclare la fondatrice du projet, Elaine Wyllie. C'est à sa passion pour la santé et le bien-être des enfants que la campagne doit son succès aujourd'hui mondial.

    En octobre, le mouvement a accueilli sa 10 000e école, faisant passer le nombre total d'enfants qui courent ou marchent à présent pendant 15 minutes par jour, à plus de deux millions.

    L'année prochaine, le principal objectif de la Fondation Daily Mile, qui est financée par INEOS, sera d'augmenter le nombre d'écoles participantes aux États-Unis.

    « À l'heure actuelle, au moins une école est inscrite dans la moitié des États, ce qui représente une centaine d'écoles pour l'ensemble du pays », explique John Mayock, directeur du projet Daily Mile.

    Bill Russell, l'un des membres de la fondation, dirige la campagne américaine depuis les bureaux d'INEOS O&P à Houston. Son but est de trouver des partenaires qui pourront l'aider à déployer le programme dans les écoles de tout le pays.

    « Nous avons déjà un précieux partenaire avec l'Institut sportif de l'Université de l'État de Washington, à Seattle », dit-il.

    La Fondation Daily Mile travaille aussi avec un ambassadeur surhumain : Eliud Kipchoge, qui est entré dans l'histoire en bouclant un marathon en moins de deux heures dans les rues de Vienne.

    La fondation compte sur lui pour faire passer le message au Kenya, où il vit et s'entraîne.

    « La plupart des lièvres qui l'ont aidé pendant le marathon sont aussi ambassadeurs de The Daily Mile, et s'ils pouvaient soutenir l'initiative dans leurs pays respectifs, ce serait tout simplement fabuleux », ajoute John.

    Et lorsque tous les regards seront tournés vers la Nouvelle-Zélande pour la Coupe de l'Amérique en 2021, au moment même où la Grande-Bretagne essaiera de gagner son premier trophée dans l'histoire de la compétition avec le soutien financier d'INEOS, la fondation cherchera à remporter un autre type de victoire, en convertissant les écoles d'Australie et de Nouvelle- Zélande au projet Daily Mile.

    « L'année s'annonce chargée », prévient John. « Nous ne nous arrêterons pas avant d'avoir conquis le monde entier. »

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    330 629 Enfants. 11 Pays

    QUATRE nouveaux pays organiseront des événements GO Run For Fun en 2020. L'Espagne, le Danemark, la Suède et le Brésil se feront tous champions de la campagne INEOS lancée par Sir Jim Ratcliffe pour encourager la santé et l'activité des enfants.

    Depuis 2013, plus de 330 629 enfants de 11 pays ont participé à 439 événements- phares.

    « Nous applaudissons chaque enfant qui participe, qu'il finisse premier, dernier ou entre les deux », déclare Amy Tayler, responsable du projet INEOS GO Run For Fun.

    Elle ajoute également que les événements ne pourraient pas avoir lieu sans l'aide des nombreux bénévoles qui retroussent leurs manches pour les organiser.

    Sir Jim, lui-même passionné de course à pied, pense qu'il n'a jamais été aussi important d'encourager les enfants à faire plus d'exercice et à manger équilibré.

    Selon les chiffres publiés en 2016 par Organisation mondiale de la santé, 41 millions d'enfants âgés de 0 à 5 ans sont déjà en surpoids ou obèses.

    « À l'échelle mondiale, c'est 32 millions d'enfants de plus qu'en 1990 », a dit un porte-parole.

    Au moins six nouveaux événements Go Run For Fun seront organisés à de nouveaux endroits l’année prochaine, à proximité de sites INEOS.

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    Sortir du moule

    INEOS célèbre l'innovation, d'où qu'elle vienne. Tous les trois ans, INOVYN, entreprise du groupe INEOS, récompense ceux qui repoussent les limites du vinyle, et les candidats ne manquent pas : entreprises, architectes, universitaires, instituts de recherche et étudiants du monde entier rivalisent pour remporter le titre très convoité.

    Tous les records ont été battus cette année puisque 93 projets, issus de 19 pays différents, sont entrés en compétition pour les prix INOVYN Awards 2019, organisés à Düsseldorf pour coïncider avec le « K2019 », salon professionnel international du plastique qui attire tous les leaders de l'industrie.

    Les quatre juges indépendants devaient évaluer les projets sur quatre critères d'excellence : durabilité, design, processus et nouveauté du produit. Et ils n'ont pas été déçus.

    « Les projets qui ont été retenus cette année se démarquent par leur esprit d'innovation exemplaire : ils changent vraiment la donne dans l'univers du vinyle », déclare Leanne Taylor, juge des INOVYN Awards.

    Le projet de recyclage des emballages pharmaceutiques, présenté par AGPU, Bilcare Research et Perlen Packaging, a remporté la médaille d'or pour la catégorie Développement durable.

    Coperion compte lui aussi parmi les grands gagnants, grâce à un processus capable de réduire considérablement la poussière produite lors du découpage des pastilles de PVC.

    L'Instituto Brasiliero do PVC décroche l'or dans la catégorie Design pour la conception de meubles ultra légers, tels que des chaises de douche, des déambulateurs et des tables, destinés aux enfants et aux personnes souffrant de maladies neuromotrices. Eurocell a aussi remporté l'or pour le développement d'un nouveau système de revêtement hautement durable, conçu pour résister aux conditions météorologiques particulières auxquelles sont exposées les propriétés littorales. Le produit est 100 % recyclable et ne nécessite qu'un entretien minime.

    « Tous ces produits ont des avantages considérables », ajoute Leanne.

    Pour Filipe Constant, directeur de l'exploitation chez INOVYN, l'innovation est le coeur battant de l'industrie du vinyle :

    « Je souhaite féliciter tous les participants qui continuent à repousser les limites du possible pour le vinyle et ses applications. C'est grâce à de telles innovations que le vinyle reste l'un des produits les plus polyvalents du monde moderne. »

    Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site web d'INOVYN Awards : www.inovynawards.com

    4 minutes de lecture Numéro 18
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    Mon rêve ? Un monde où tout le monde court

    CROIRE EN SOI : c'est le secret d'Eliud Kipchoge. C'est là qu’il puise sa force intérieure. « Si vous voulez réussir, commencez par vous convaincre que c'est possible. Si vous conditionnez correctement votre esprit, c'est lui qui vous guidera tout seul vers la victoire », affirme-t-il.

    Eliud n'avait que 16 ans lorsqu'il s'est lancé dans l'aventure qui allait faire de lui le plus grand marathonien de tous les temps. Son entraîneur, Patrick Sang, se souvient encore du jeune garçon qui avait soif d'apprendre :

    « Je ne savais même pas comment il s'appelait. Mais il venait tout le temps me voir pour me demander des programmes d'entraînement. » Aujourd'hui, on ne présente plus Eliud.

    Mais l'athlète n'a jamais été motivé par des promesses de gloire ou de fortune. Il veut simplement utiliser sa notoriété pour encourager les autres à courir.

    « Mon rêve ? Un monde où tout le monde court ». « Un monde où on court est un monde sain. Un monde où on court est un monde riche. Un monde où on court est un monde en paix. Un monde où on court est un monde heureux. »

    En terminant un marathon en moins de deux heures, exploit que l'on avait toujours cru impossible, Eliud veut prouver au reste du monde qu'il n'y a pas de limites à ce que chacun peut accomplir. Quand on croit en soi, tout est possible.

    Avant le Challenge 1:59 d'INEOS, Eliud avait déclaré qu'il espérait inspirer au moins trois milliards de gens. C'est la moitié de la population mondiale. Et comment en vouloir à ses proches si, à ce moment-là, ils pensaient tout bas qu'Eliud était beaucoup trop ambitieux ! Pourtant, lorsque les chiffres d'audience ont été révélés le jour de son marathon historique dans les rues de Vienne, il n'était déjà pas très loin du but.

    Le challenge a même inspiré une femme du Kenya à baptiser la fille qu'elle venait de mettre au monde... INEOS.

    3 minutes de lecture Numéro 18
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    1:59 Employee Challenge

    Au cours des quelques semaines précédant le Challenge 1:59 d'INEOS à Vienne, les employés d'INEOS ont participé à leur propre challenge 1:59. Des équipes de huit coureurs devaient parcourir une distance collective d'au moins 42 km par jour, pendant huit jours. Et voici leurs résultats.

    2419 Marathons parcourus

    2,5 fois le tour de la Terre

    1405 participants répartis en 192 équipes

    8 jours

    142 équipes sur 192 ont relevé avec succès Le Challenge 1:59 d'INEOS

    Équipes qui:

    • ont parcouru 150 km ou plus 92%
    • ont parcouru 250 km ou plus 89%
    • ont parcouru 350 km ou plus 86%
    • ont parcouru 500 km ou plus 63%

    Les 10 meilleures équipes (par distance parcourue):

    1. Lavera Double M – 1233km
    2. ALTAMIRA 1 – 1128km
    3. Lavera Reliability Team 917km
    4. ALTAMIRA 5 – 913km
    5. Trading & Shipping 1 – 868km
    6. INEOS Compounds 2 – 863km
    7. GAS/SPEC – 860km
    8. Rolle One – 846km
    9. ALTAMIRA 8 – 811km
    10. Köln u5 - 794km

    Gagnante Du Prix Inspiration Eliud Kipchoge Pour Le Challenge 1:59 - Cindy Gutierrez - Altamira 1, Mexico

    Membres du Club 2:50

    1. Pieter Verhees (2:40) Antwerp
    2. Weston Caceres (2:45) Chocolate Bayou
    3. Matt Robinson (2:45) ITUK, Portsmouth
    4. Florian Zunino (2:48) Lavera
    5. Fabio Robbiati (2:50) Rolle

    Gagnant du mini-challenge dénivelé Sebastien Fontaine - Lavera 1.672km

    Statistiques Du Challenge

    • Courses 6296
    • Hommes 953
    • Distance moyenne 531km
    • Nombre de pas 89,196,319
    • Femmes 452
    • Dénivelé 374,156m
    • Énergie 7,252,151,578 KCAL Brûlées

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    De quoi alimenter la réflexion

    Le gros avantage de l'hydrogène est que, lorsqu'il est utilisé comme carburant, il ne produit que de l'eau. Aucun CO2 et aucune émission potentiellement nocive n'est produite. Cela rend les véhicules à hydrogène bien meilleurs pour la qualité de l'air dans les zones urbaines.

    Et l’industrie chimique, loin d’être marginalisée dans le développement d’une économie de l’hydrogène, est très impliquée.

    « Nous avons une énorme contribution à apporter », a déclaré Pete Williams, directeur des technologies du groupe INEOS. « Mais cela ne peut pas être fait du jour au lendemain. Ce n’est pas comme de changer une ampoule. »

    Aujourd'hui, INEOS produit 250 000 tonnes d'hydrogène par an. Il s'agit d'un produit obtenu de la production de chlore et de gaz de craquage et de pétrole pour la fabrication d'oléfines et de polymères.

    L'hydrogène est utilisé de différentes manières : pour extraire le soufre du pétrole brut, en tant que matière première pour d'autres processus chimiques ou en tant que combustible dans les usines.

    INOVYN, une filiale en propriété exclusive d'INEOS, en avait déjà utilisé l'essentiel pour fournir des chaudières sur les sites de productions.

    Mais la société étudie maintenant la possibilité d'utiliser plus largement l'hydrogène pour aider à éliminer les polluants nocifs pour la qualité de l'air provenant des villes - et alimenter les habitations et les entreprises.

    Aujourd’hui, environ 95 % de l’hydrogène du monde est fabriqué à partir de méthane.

    « C’est pourquoi, chez INEOS, nous avons souvent parlé du méthane comme d’un carburant de transition », a déclaré Pete. « Non seulement il produit moins de carbone et est plus propre que le charbon et le pétrole qu'il supplante, mais il procure également les bases d'une économie de l'hydrogène jusqu'à ce que les énergies renouvelables deviennent beaucoup plus répandues. »

    Le gaz de schiste pourrait être converti en hydrogène vert de la même manière que les autres sources de gaz naturel. La clé serait de capter le carbone - produit dans le processus - et de le stocker sous terre.

    C’est également l’une des raisons pour lesquelles INEOS souhaite développer pour le Royaume-Uni une source locale de gaz à partir des roches de schiste.

    « La majeure partie du gaz naturel britannique provient de la Norvège et de la Russie via un gazoduc européen ou est importée sous forme de gaz naturel liquéfié, y compris de gaz de schiste américain », a déclaré Pete. Le gaz produit localement augmenterait la sécurité énergétique de la Grande-Bretagne et fournirait une passerelle vers les objectifs d’émission fixés par le Royaume-Uni pour 2050. »

    Une fois fabriqué, l'hydrogène pourrait être stocké sous terre de la même manière que le gaz naturel est stocké aujourd'hui. 

    Pendant des décennies, INOVYN a utilisé des cavités salines  dans le Cheshire, au Royaume-Uni, pour stocker des hydrocarbures, et a récemment reçu un financement du gouvernement pour poursuivre une étude de faisabilité (projet Centurion) portant sur de nouvelles options de production et de stockage de l’hydrogène, y compris un plan potentiel pour la construction d’une installation de stockage d’énergie power-to-gas de 100 MW à Runcorn. 

     « Le stockage est un élément essentiel de la mise en place d’un système viable d’énergie à l’hydrogène au Royaume-Uni », a déclaré le Dr Frank Rourke, directeur national d’INOVYN au Royaume-Uni. « Nous avons la possibilité de développer un élément essentiel de l'infrastructure énergétique nationale à un coût considérablement réduit par rapport au stockage en surface. Des cavités salines sur mesure pourraient être créés dans le cadre de notre économie verte. » 

    Richard Stevenson, responsable des projets de stockage chez INOVYN, a déclaré qu’INOVYN était idéalement placé pour stimuler l’innovation dans le secteur.

    « La production, l’approvisionnement et l’utilisation d’hydrogène se produisent dans le nord-ouest de l’Angleterre depuis de nombreuses années », a-t-il déclaré.

    INOVYN travaille maintenant en étroite collaboration avec d'autres membres de la North West Hydrogen Alliance pour y parvenir. 

    « L’énergie à base d’hydrogène pourrait transformer le nord-ouest et INOVYN est ravie de travailler aux côtés des autres membres de l’alliance pour faire progresser ce projet », a-t-il déclaré. 

    Le projet Centurion étudiera comment le stockage de l’énergie peut produire de l’hydrogène à faible teneur en carbone pour le chauffage, la décarbonisation des carburants pour l’industrie et les transports, tout en contribuant à la sécurité énergétique. 

    « INOVYN est l’un des pionniers de l’innovation dans le domaine de l’hydrogène dans la région. Leurs connaissances, leur expertise et leur influence seront un atout précieux pour notre travail », a déclaré le Professeur Joseph Howe, président de la North West Hydrogen Alliance. 

    Si l'hydrogène devient davantage disponible, alors il pourra également devenir un carburant vert durable et viable pour les habitations et les entreprises. 

    Au Royaume-Uni, les réseaux de gaz sont connectés à plus de 20 millions de foyers, fournissant du gaz pour le chauffage et la cuisine. 

    Le réseau général national pourrait être utilisé pour alimenter les maisons en hydrogène. 

    Pete est enthousiasmé par ce que réserve l'avenir, mais affirme que des tests et des investissements dans l'infrastructure sont nécessaires de toute urgence. 

    Ce n’est pas que cela ne peut pas être réalisé. Il faut s’assurer que cela peut être fait de manière économique. Si cela n’est pas possible, c’est non durable. Si ça l’est, cela changera la donne. 

    Le nouveau 4x4 d’INEOS - ou au moins l’un des modèles - pourrait fonctionner à l’hydrogène.

    L'équipe à l'origine du Projekt Grenadier a reçu une subvention de 124 000 £ du gouvernement britannique pour évaluer l'utilisation de piles à hydrogène, qui, comme les batteries, génèrent de l'électricité pouvant alimenter le moteur.

    De plus en plus de véhicules fonctionnant à l'hydrogène sont déployés dans le monde entier

    1. Un bus à pile à combustible à zéro émission, Royaume-Uni
    2. Le train à hydrogène d’Alstom, Thuringe
    3. Remplissage automatique de carburant à l'hydrogène, Los Angeles
    4. Le camion à moteur à hydrogène de Toyota Motor Corp.
    5. Le vélo Linde H2 fonctionnant à l'hydrogène
    6. Un chariot élévateur à hydrogène

    5 minutes de lecture Numéro 16
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    Comment fonctionnent les véhicules à piles à hydrogène ?

    Comme un moteur à combustion interne, elles produisent de l'énergie en utilisant du carburant provenant d'un réservoir (bien que le carburant soit de l'hydrogène sous pression plutôt que de l'essence ou du diesel). Mais contrairement à un moteur, une pile à combustible ne brûle pas l’hydrogène. Au lieu de cela, elle est fusionnée chimiquement avec l'oxygène de l'air pour produire de l'eau. Dans le processus, qui ressemble à ce qui se passe dans une batterie, de l'électricité est libérée et est utilisée pour alimenter un moteur électrique (ou des moteurs) pouvant actionner un véhicule. L'eau est le seul déchet, et elle est si pure que vous pouvez la boire !

    Pensez aux piles à combustible comme à des batteries qui ne se vident jamais. Au lieu d’épuiser lentement les produits chimiques qu’elles contiennent (comme le font les batteries normales), les piles à combustible fonctionnent avec un apport constant d'hydrogène et continuent à produire de l'électricité tant qu'il y a du carburant dans le réservoir.

    1 minute lecture Numéro 16
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    Egan Bernal remporte le Tour de France

    Ce fut un magnifique effort de toute l'équipe et du personnel tout au long des trois semaines, avec Geraint Thomas, vainqueur en 2018, qui a rejoint Bernal sur le podium, assurant la deuxième place au classement général, pour un doublé remarquable - le duo se donnant l’accolade alors qu'il franchissait la ligne d'arrivée à Paris.

    Le record du Tour de France de la Team INEOS s’est amélioré grâce à la victoire de Bernal - qui compte maintenant sept victoires remarquables sur le Tour, 17 victoires d’étape et 91 maillots jaunes.

    L'homme du moment était visiblement submergé par l'émotion à la fin de la dernière étape, en commentant : « Ouah. C'est incroyable. Cela semble irréel. J'ai gagné le Tour de France mais j'ai du mal à tout comprendre. »

    « J'ai vu ma famille après l'arrivée et nous avons célébré ensemble. C'est juste un sentiment incroyable. »

    Dans sa deuxième année seulement au niveau du World Tour, la victoire de Bernal met fin à quelque 18 mois assez remarquables pour le Colombien de 22 ans, qui n’a rejoint l’équipe qu’au début de la saison 2018.

    Déjà vainqueur du Paris-Nice et du Tour de Suisse cette année, cette victoire lui permet de devenir une superstar à la fois dans ce sport et chez lui en Colombie.

    Le directeur de la Team INEOS victorieuse, Sir Dave Brailsford, a ajouté : « Être capable d’offrir le tout premier champion colombien du Tour de France est une chose vraiment spéciale - je suis très fier. »

    « Beaucoup de gens ont peut-être remis en cause le fait d’avoir deux leaders. Ça a fonctionné à la perfection et on ne peut pas faire mieux que deuxième et premier. »

    « C’est un privilège de travailler avec toutes ces personnes : des cyclistes fantastiques, un personnel fantastique, de nouveaux propriétaires fantastiques. »

    Un Tour qui a offert d'innombrables rebondissements et drames sans fin, des événements que cette course n'a pas vus depuis de nombreuses éditions. Pourtant, à la fin de l'une des courses les plus imprévisibles de tous les temps, Bernal et la Team INEOS ont régné victorieux, pour un premier succès du Grand Tour sous la propriété d’INEOS.

    Chapeau Team INEOS !

     

    Nom : Egan Bernal

    Date de naissance : 13 janvier 1997 (22 ans)

    Né à : Zipaquira, Colombie

    A rejoint la Team INEOS : 2018

    Honneurs 2018 : Tour de Californie, Tour de Colombie

    Honneurs 2019 : Paris-Nice, Tour de Suisse, Tour de France

    4 minutes de lecture Numéro 16
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    La guerre aux déchets plastiques

    Dans la dernière attaque - regardée par des millions de personnes à la télévision britannique - Hugh Fearnley-Wittingstall s'est demandé si des entreprises, comme INEOS, devraient produire moins de plastique. Pas plus.

    « Plus cette industrie produit de plastique, plus le plastique finira dans nos vies, que nous le voulions ou non », a-t-il déclaré aux téléspectateurs.

    Mais la série en trois parties de la BBC, « War on Plastic », portait principalement sur les emballages en plastique à usage unique.

    « Le principe fondamental était que les emballages en plastique sont mauvais », a déclaré Tom Crotty, directeur de la communication d'INEOS. « Mais les avantages de la réduction du gaspillage alimentaire n'ont pas été reconnus, en permettant de conserver les aliments frais plus longtemps. »

     Ce qui est encore plus troublant pour INEOS, c’est que l’importance du plastique dans notre vie quotidienne a été éclipsée. Les spectateurs ont eu le sentiment que tout le plastique était mauvais.

    « La majeure partie de la demande croissante en plastiques dans le monde ne provient pas des emballages », a déclaré Tom. Le plastique est recherché par les constructeurs automobiles, le secteur de la construction, les secteurs mécaniques et pharmaceutiques et les hôpitaux.

    Les pièces en plastique légères dans les voitures et les avions ont réduit la consommation de carburant, entraînant une réduction des émissions nocives.

    L'isolation améliore considérablement l'efficacité énergétique des bâtiments modernes.

    Les endoprothèses cardiaques, les cathéters, les seringues, les poches de sang, les prothèses, les boîtiers de pilules, les appareils IRM, les incubateurs, les appareils de dialyse, les emballages pharmaceutiques stériles et les salles d'opération sont tous fabriqués en plastique.

    Et les tuyaux en plastique - qui sont plus faciles et moins chers à installer - sont utilisés dans certaines des régions les plus pauvres du monde pour apporter de l'eau fraîche aux villageois pour la première fois.

    « 80 % de notre plastique est destiné à ce type d'applications et non à l'emballage », a déclaré Tom. « C’est ce qui motive notre croissance. C’est bien plus que de simples pailles et agitateurs.

    Pendant le programme d'une heure, Hugh a également mis en doute la logique de la décision d'INEOS d'expédier du gaz de schiste des États-Unis en Écosse afin qu'il puisse produire davantage de plastique.

    Mais Tom a expliqué que la base de fabrication avait tout simplement été déplacée de la Chine et du Moyen-Orient vers les États-Unis, car l'Amérique était devenue plus compétitive, grâce aux vastes réserves de gaz de schiste bon marché.

    « La croissance ne provient pas de la fabrication de plus de plastiques », a-t-il déclaré. « Elle provient de la demande en plastique des consommateurs. Je pourrais construire une usine pour fabriquer un milliard de machines à écrire, mais personne ne les achèterait. »

    INEOS, qui fabrique chaque année des milliards de granulés plastiques translucides pour le compte d'autres industries, avait fourni à l'équipe de tournage de la BBC un accès libre à son site de Grangemouth.

    Lors du tournage, Tom a déclaré que 100 % des polymères d’INEOS pouvaient être recyclés, mais qu'à l'heure actuelle, environ 14 % seulement du plastique était recyclé. « Une grande partie finit dans les décharges, mais nous pensons que c'est du gaspillage », a-t-il déclaré. « Nous voulons utiliser les déchets plastique recyclés comme matière première, car le plastique devrait être utilisé encore et encore. Et puis, à la fin de sa vie, nous pouvons récupérer l’énergie utile qu’il contient en le brûlant ».

    INEOS travaille actuellement sur le recyclage chimique du plastique. Un nouveau procédé non mécanique à la pointe de la technologie ramènerait le plastique à son niveau moléculaire de base, de sorte qu'il pourrait être réintroduit dans les processus du plastique en tant que matière première.

    « Ce Saint Graal du recyclage du plastique est en train de devenir une réalité et nous permettra de réduire notre dépendance aux combustibles fossiles pour fabriquer nos produits », a-t-il déclaré.

    INEOS a signé des accords de développement communs avec Pyrowave, Agylix et GreenMantra. Grâce à leur technologie brevetée et à l’infrastructure de fabrication d’INEOS, les déchets plastiques pourraient être reconvertis en composantes de base de monomères chimiques.

    « Ces composantes de base remplaceront une partie de la matière première vierge dans notre processus de polymérisation », a déclaré Tom.

    Et sur le terrain, INEOS est obsédé par l'idée de zéro perte de granulés, dans ses propres usines ainsi que par le biais de ses transporteurs et de ses clients, dans le cadre de son engagement envers Operation Cleansweep, l'initiative mondiale de l'industrie du plastique consistant à manipuler les granulés plastiques avec précaution pour qu’ils ne finissent pas en mer.

    Le plastique c’est fantastique !

    Découvrez plus d'informations à propos du plastique sur le podcast de Mark sur le site de la BBC

    5 minutes de lecture Numéro 16
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    Zéro perte de granulés

    UNE INITIATIVE volontaire visant à prévenir la perte de minuscules granulés plastiques dans l'environnement fonctionne. Selon INEOS, l’Operation Cleansweep a eu un impact considérable sur la gestion de ses sites à Anvers, Rønningen, Grangemouth et d’autres sites dans le monde.

    Et la société affirme que son succès est en grande partie dû à une formation intensive, au partage des meilleures pratiques, à un changement d'attitude sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement et à des investissements importants, qui impliquent la reconception des rampes de chargement de polymères.

    Il leur a également fourni un cadre leur permettant de juger de leurs propres performances.

    Aujourd'hui, même un seul granulé perdu sur l'un des sites d'INEOS est considéré comme inacceptable.

    « Nous sommes tous très fiers de ce que nous faisons ici », a déclaré Inge Nilsen, ingénieur de production/procédés chez INEOS Bamble, l'unité de production de polyoléfine de la zone industrielle de Rønningen, près de Rafnes en Norvège.

    INEOS fabrique ces minuscules granulés translucides avant leur entrée dans une chaîne d'approvisionnement complexe, que d'autres fabricants doivent fondre, mouler et transformer en toutes sortes de produits en plastique.

    Par le passé, il est possible que ces granulés se soient perdus n'importe où au sein de la complexe chaîne d'approvisionnement. Mais les temps ont changé.

    En Norvège, tout déversement sur le site d’INEOS était enregistré, et devait être corrigé ultérieurement. « Tout déversement est maintenant géré immédiatement », a déclaré Inge.

    À Rønningen, des doubles protections ont également été installées sur chaque gouttière pour empêcher les granulés translucides d'être entraînés dans les drains souterrains.

    Et un opérateur spécialisé a été embauché pour conduire une balayeuse de rue dans les zones considérées comme les plus exposées.

    Tobias Hannemann, PDG d'O&P UK, a déclaré que des modifications avaient été apportées à Grangemouth afin de réduire la perte de granulés, avant même que le site n’ait adhéré à l’Operation Cleansweep. « Nous avons mis en place un certain nombre de mesures, notamment des bandes de protection contre le bruit et des soufflantes à air pour éliminer les granulés égarés des camions, ainsi que des séparateurs d'eau pour granulés sur l'usine de fabrication », a-t-il déclaré. Avec l’Operation Cleansweep cependant, bien plus a été fait.

    Plus de 200 tamis à mailles fines ont été installés à l'intérieur des drains et des stations de nettoyage supplémentaires ont été créées pour que le personnel ne se trouve jamais à plus de 10 mètres du matériel.

    Ils travaillent également avec des spécialistes pour revoir la conception des rampes de chargement de polymères afin de réduire le risque de perte de granulés lors du remplissage des pétroliers.

    De plus, le nombre de contrôles quotidiens des eaux usées des usines de polymères a été augmenté et il y a des « champions OCS » sur chaque équipe.

    « En tant que résidente et employée locale, je suis extrêmement consciente de l'importance de minimiser notre impact sur l'environnement local », a déclaré Gemma Taylor, championne OCS. Mais Grangemouth ne veut pas simplement garder son propre site en ordre. »

    « C’est le moins qu’on puisse faire », a déclaré Peter Malley, chef de projet chaîne d’approvisionnement à Grangemouth.

    Le site écossais travaille également avec tous les acteurs de la chaîne d'approvisionnement pour les encourager à adhérer à l’Operation Cleansweep.

    « Le système de la chaîne d'approvisionnement est extrêmement complexe et les granulés sont manipulés par de nombreuses entreprises différentes », a déclaré Stuart Keillor, responsable de la chaîne d'approvisionnement.

    « Nous avons sensibilisé davantage aux principes d'OCS tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Alors qu'auparavant, certains de nos transporteurs avaient peut-être opté pour une approche volontaire d'OCS, nous avons maintenant exigé qu'ils intègrent ces principes dans leurs opérations. »

    Les camions sont désormais surveillés et les conducteurs sont devenus responsables de la propreté de leurs véhicules avant de quitter le site.

    « INEOS est un leader du changement pour l'Operation Cleansweep », a déclaré Chris Seagriff, responsable régional des opérations pour Haulier XPO Logistics. « Ils ont clairement adopté les principes parallèlement à ceux qui étaient déjà en place pour améliorer davantage leurs opérations et réduire de manière significative le risque que des granulés ne sortent de la chaîne d'approvisionnement. »

    Grangemouth a également travaillé avec des groupes environnementaux tels que Fidra.

    « Les granulés plastiques sur les plages sont une source de pollution totalement évitable », a déclaré Madeleine Berg, chargée de projet chez Fidra. « En tant que leaders du secteur, INEOS a non seulement la possibilité, mais également le devoir de montrer la voie à suivre pour résoudre ce problème de pollution. »

    De l'autre côté de la Manche, le personnel du site d’INEOS à Anvers est aussi déterminé à apporter sa contribution dans le cadre de son engagement en faveur de l'Operation Cleansweep.

    INEOS Styrolution a beaucoup investi dans la formation et l’amélioration des équipements sur le site pour éviter que les granulés ne finissent dans l’océan, où ils peuvent être confondus avec de la nourriture pour poissons.

    Cela suit également l’exemple de Grangemouth et concerne toute la chaîne logistique.

    « Si nous pouvons tous nous impliquer, nous pouvons faire une réelle différence », a déclaré Toon Van Melckebeke, directeur du site.

    INEOS Bamble, Rønningen, Norvège

    ACTIONS

    • Tous les opérateurs et employés manipulant des granulés ont été formés.
    • Les déversements sont traités immédiatement, pas simplement enregistrés.
    • Des double protections installées sur les gouttières pour empêcher les granulés de disparaître dans les drains souterrains.
    • Un opérateur spécialisé employé pour conduire une balayeuse de rue afin d'éviter que les granulés ne se retrouvent dans l'environnement.

    INEOS Styrolution, Anvers, Belgique

    ACTIONS

    • Des filtres à panier et des bacs de collecte ont été aménagés pour empêcher les granulés de quitter le site.
    • Le personnel est maintenant plus conscient de la nécessité de garder le site propre.
    • Le site fait partie de la « Zero Pellet Taskforce » organisée par le port d’Anvers et le personnel assiste régulièrement à des événements de nettoyage.

    INEOS, Grangemouth, Écosse

    ACTIONS

    • Plus de 200 tamis fins installés dans les drains.
    • Des stations de nettoyage supplémentaires installées.
    • Une formation spécialisée spécifique pour tout le personnel.
    • Les rampes de chargement sont également en cours de reconception.

    5 minutes de lecture Numéro 16
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    INEOS signe des accords avec trois entreprises partageant sa vision d'un monde durable

    Deux de ces sociétés, Agilyx et Pyrowave, utilisent la technologie de dépolymérisation pour reconvertir les déchets de polystyrène en leurs composantes de base de styrène monomère d'origine.

    « C’est une matière première précieuse pour INEOS Styrolution », a déclaré Cassie Bradley, responsable de la durabilité et de l’économie circulaire en Amérique du Nord. « Nous pouvons utiliser notre infrastructure existante pour reconvertir le styrène recyclé en polymère doté de propriétés identiques à celles d'un matériau vierge. »

    Le dernier accord a été passé avec une société de produits chimiques spécialisés, qui a découvert comment convertir les déchets de polystyrène en polymères et additifs synthétiques de haute qualité.

    Grâce à ce processus, GreenMantra® Technologies Ltd récupère également le styrène monomère, les composantes de base utilisées par INEOS Styrolution.

    « Les gens ont dit que cela ne pouvait pas être fait, mais cela se fait », a déclaré Mohammed Abboud, chef de produit chez INEOS Styrolution.

     Il a déclaré que le partenariat avec les trois sociétés était important car cela signifiait qu'INEOS Styrolution pourrait créer une filière renouvelable et précieuse pour les déchets de polystyrène, en utilisant un matériau recyclé pour fabriquer ses produits.

    « Ce faisant, nous nous rapprochons de plus en plus d’une économie plus circulaire dans laquelle les plastiques sont réutilisés plutôt que mis en décharge », a-t-il déclaré.

    Ces entreprises sont toutes de grandes pointures. Les partenaires d'INEOS possèdent l'expertise technologique ; INEOS Styrolution possède le savoir-faire en matière de fabrication.

    Ensemble, ils ont pour objectif de recycler le polystyrène envoyé aux sites d'enfouissement et de montrer à la société qu'il est trop précieux pour simplement le jeter.

    Mais d’abord, INEOS Styrolution doit veiller à ce que le monomère produit par chaque partenaire soit suffisamment pur pour répondre à ses spécifications strictes et remplacer ainsi sa matière première vierge.

    Une fois obtenue, la nouvelle matière première sera introduite dans les installations de production de polystyrène d’INEOS Styrolution aux côtés du monomère vierge produit de manière conventionnelle.

    « C’est un plaisir de collaborer avec des entreprises partageant notre engagement à poursuivre une économie circulaire », a déclaré Ricardo Cuetos, vice-président des produits standard chez INEOS Styrolution America LLC.

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    INEOS investit dans un nouveau centre de recherche pour développer la prochaine génération de plastiques réutilisables

    INEOS est en train de construire un nouveau centre de recherche en Italie pour développer la nouvelle génération de plastiques réutilisables sur son site de Rossignano.

    Nous envisageons de nous concentrer sur le développement de polypropylène pouvant être utilisé dans les voitures électriques et les emballages avancés.

    « Les deux demandent davantage de composants de haute qualité, qui sont légers et faciles à recycler », a déclaré Andrea Vittone, directeur général et responsable de site chez INEOS Manufacturing Italia.

    Le polypropylène est facile à réutiliser et à recycler, et convient parfaitement aux applications durables à long terme telles que les pare-chocs de voiture.

    Il est robuste, flexible, ne réagit pas avec l’eau et les détergents et peut facilement être trié par des entreprises de recyclage.

    Une fois recyclé, INEOS peut le mélanger à un nouveau matériau afin de lui donner une seconde vie en tant que quelque chose de nouveau.

    Aujourd'hui, de nombreux emballages sont composés d'un mélange de différents types de plastique difficiles à séparer et à réutiliser.

    « Nous sommes tous conscients des problèmes liés au plastique, mais nous devons maintenant chercher des solutions », a déclaré Andrea.

    INEOS est déterminé à développer de nouveaux produits en polypropylène qui apportent une valeur ajoutée et nous rapprochent d'une économie circulaire.

    « Aucun de nous ne peut vivre sans plastique », a déclaré Andrea. « Mais nous sommes conscients que nous devons valoriser les déchets plastiques et ne pas les jeter. »

    2 minutes de lecture Numéro 16
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    Carbone altéré

    Jusqu'à présent, 1000 kg de « déchets » ont été utilisés par les challengers britanniques pour la Coupe de l’America dans le processus de construction du bateau AC75, qui sera en compétition à Auckland en 2021. « La réutilisation de produits en fibre de carbone change véritablement la donne », a déclaré Alan Boot, architecte naval pour INEOS Team UK. « Nous détournons les déchets des sites d'enfouissement et bouclons la boucle dans nos méthodes de production dans la mesure du possible. »

    Il y a quelques années, la fibre de carbone, qui avait été utilisée auparavant, ne pouvait pas être recyclée. Mais ELG Carbon Fibre a surmonté les obstacles techniques et mis au point une méthode de recyclage des composites usés afin qu’ils ne soient plus mis au rebut. « Leurs produits s’intègrent parfaitement dans nos processus de fabrication, ce qui montre à quel point ces matériaux peuvent être utilisés avec succès sur divers marchés commerciaux », a déclaré Alan. Il a ajouté : « C’est une période très excitante en termes de production de bateaux et nous espérons que cela ouvrira la voie à d’autres constructeurs.

    ELG travaille avec INEOS Team UK depuis le début de la campagne - pour remporter le trophée le plus convoité de la voile - depuis l’année dernière. « Nous considérons tous les deux ce partenariat comme une étape cruciale dans la résolution du problème de la consommation mondiale de carbone et dans la sensibilisation au besoin urgent de recycler en boucle fermée au sein du secteur maritime », a déclaré Alan.

    ELG, un leader du marché des matériaux en fibre de carbone recyclés, recycle les fibres récupérées pour INEOS Team UK dans son usine spécialisée des West Midlands. Là, les fibres sont converties en produits broyés et coupés pour fabriquer des composés thermodurcissables et thermoplastiques, ainsi que des nattes non tissées.

    Bien que les détails précis de la conception du bateau d’INEOS demeurent un secret bien gardé, ELG affirme que ses matériaux non tissés recyclés ont été utilisés pour produire deux berceaux destinés à supporter l’AC75 pendant le transport, ainsi que les moules de coque et de pont.

    « C’est le partenariat idéal », a déclaré Frazer Barnes, directeur général d’ELG Carbon Fibre. « Nos produits aident à soutenir le message vital de la durabilité dans le sport d'élite et nous sommes très fiers d'y être associés. »

    Pendant ce temps, l’AC75 Boat 1 d’INEOS Team UK sera lancé dans le courant de cette année.

    ELGCF

     

    Pour plus de détails sur ELG, visitez le site Internet : www.elgcf.com

    T5

    En août 2018, INEOS TEAM UK, le challenger britannique de la 36e America’s Cup, a lancé son bateau d’essai baptisé T5. Ce fut la première des équipes à lancer un monocoque à foils à petite échelle

    AC75

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    L’AC75 est une classe de voiliers monocoques de 75 pieds qui régit la construction et le fonctionnement des yachts qui seront utilisés pour la Coupe de l’America 2021.

    Équipage : 11 + passagers

    Longueur du mât : 26,50 m (87 pieds)

    Longueur totale : 22,86 m (75 pieds)

    Largeur : 5,00 m (16 pieds)

    Largeur de la coque : 20,70 m (68 pieds)

    4 minutes de lecture Numéro 16
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    Bienvenue au Royaume

    Une nouvelle usine d’acrylonitrile de 425 000 tonnes - et la première du genre au Moyen-Orient - utilisera la technologie de pointe d’INEOS.

    « La demande mondiale d’acrylonitrile continue de croître au-delà du PIB afin de répondre à la demande en matériaux plus légers, plus solides et plus efficaces en énergie tels que l’ABS, les composites et la fibre de carbone », a déclaré Paul Overment, PDG d’INEOS Nitriles.

    INEOS envisage également de construire une usine d'alpha-oléfine linéaire (LAO) de 400 000 tonnes et une installation associée de poly-alpha-oléfines (PAO) à l'échelle mondiale.

    « Nous sommes l’un des principaux fournisseurs de LAO et de PAO dans le monde », a déclaré Joe Walton, PDG d’INEOS Oligomers. « La taille et l'emplacement de ces nouvelles usines renforcent notre engagement à rester en phase avec les exigences croissantes de nos clients au niveau mondial. »

    Ces trois usines, qui produiront les éléments de base essentiels de la fibre de carbone, des polymères d'ingénierie et des lubrifiants synthétiques essentiels à la croissance économique de la région, devraient commencer la production en 2025.

    La décision d'investir au Moyen-Orient fait suite à des investissements récents à Anvers, au Royaume-Uni, en Chine et en Amérique.

    Une fois construit, le complexe pétrochimique Jubail 2 fournira plus de 4 milliards de dollars d’unités de produits dérivés et de produits chimiques de spécialité.

    « Le moment est opportun pour nous de signer cet accord important en Arabie Saoudite avec Saudi Aramco et Total », a déclaré Jim. « Nous apportons une technologie avancée en aval qui apportera une valeur ajoutée et créera de nouveaux emplois dans le Royaume. »

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    VLEC - Very Large Ethane Carrier

    Pour INEOS, qui a signé l’accord avec SP Chemicals, c’est le début d’un projet historique visant à offrir ce qu’elle avait promis à la société singapourienne en novembre 2017.

    « C’est une autre première mondiale », a déclaré David Thompson, PDG d’INEOS Trading & Shipping. « Nous ouvrons maintenant la voie au transport d'éthane dans le monde entier pour répondre aux besoins du secteur des produits chimiques en expansion. »

    INEOS a commencé à expédier l’éthane américain à prix concurrentiel en Europe en 2015 après avoir créé un pipeline virtuel à travers l'océan Atlantique. Cette décision révolutionnaire a permis à l’usine pétrochimique de Grangemouth, en Écosse, d’éviter la fermeture de son usine.

    Aujourd’hui, huit « dragon ships » transportent régulièrement de l’éthane vers les usines d’INEOS au Royaume-Uni et en Norvège.

    L'accord avec SP Chemicals nécessitait la construction d'un navire encore plus grand, appelé VLEC, Very Large Ethane Carrier (très gros transporteur d'éthane).

    « Il a environ trois fois la capacité de chargement de nos dragon ships », a déclaré David.

     Le navire a été officiellement nommé par Aimee Ratcliffe le 7 mai, au terminal de produits d'entreprise à Morgan’s Point à Houston.

    Il sera exploité par Jaccar/Evergas et constitue le premier VLEC de la flotte de navires gaziers de la société.

    SP Chemicals, qui exploite déjà des usines de production de styrène et de CVM, est en train de mettre en service un nouveau craqueur de gaz capable de produire plus de 650 000 tonnes d'éthylène à partir de l'éthane importé chaque année.

    « Il s'agit d'une étape importante pour que SP Chemicals atteigne l'autosuffisance en ce qui concerne ses besoins en éthylène », a déclaré le PDG Chan Hian Siang.

    Les fabricants utilisent l'éthylène pour tout faire, des vêtements aux téléphones portables.

    INEOS ne craint pas de miner son propre avantage concurrentiel dans le monde en fournissant à la Chine des matières premières bon marché.

    « Plusieurs autres projets de craquage de gaz sont prévus en Chine et c’est excitant de constater qu'INEOS sera la première entreprise à exporter de l'éthane en Chine », a déclaré David.

    JS INEOS Marlin : Le premier VLEC de type C 85k au monde

    85,000 m3 : Capacité de gaz liquéfié

    232 mètres : Longueur du transporteur

    -104°C : Moins 104 degrés Celsius est la température nécessaire pour maintenir l'éthane à l'état liquide

    3 x : Il a environ trois fois la capacité de chargement des dragon ships d’INEOS

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    Les super humains

    Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit également attirée par d’autres esprits analogues avec courage, détermination et objectif clair. Ce que INEOS tente d’inspirer au sein de l’entreprise.

    Au fil des ans, INEOS a fait don de millions d'euros et de dollars pour aider à développer un intérêt sain pour le sport, en particulier chez les jeunes. Et c’est dans tous les sports. Le hockey sur glace. Le football. Le rugby. La course à pied. Et dans pratiquement tous les pays à proximité des sites où il exerce ses activités.

    « INEOS a révolutionné notre club », a déclaré au magazine INCH, Sacha Weibel, président-directeur général du Lausanne Hockey Club.

    Plus récemment, INEOS s’est concentré sur les athlètes d’élite. Ceux qui, malgré le fait d’exceller dans ce qu’ils font, ont toujours la faim, le désir et la conviction que tout est possible.

    « Personne ne devrait jamais dire à INEOS qu'il est impossible de faire quelque chose », a déclaré John Mayock.

    INEOS soutient à présent la candidature britannique pour remporter le trophée le plus convoité de la voile pour la première fois en 168 ans.

    Dans le cadre du Challenge INEOS 1:59, il soutient Eliud Kipchoge dans son parcours pour devenir la première personne à courir un marathon en moins de deux heures.

    Et c'est également l'heureux propriétaire du Lausanne-Sport, l'un des clubs de football les plus établis de Suisse.

    Sir Jim Ratcliffe, président et fondateur d'INEOS, est bien sûr passionné de sport. Il court des marathons, fait du vélo et a parcouru les pôles Nord et Sud. Il comprend ce qui motive les hommes et les femmes à repousser les limites de ce qui est humainement possible. Il comprend ce qu’il faut pour être un gagnant, comme le cycliste de la Team INEOS, Egan Bernal, un Colombien de 22 ans qui a remporté le Tour de France de cette année.

    2 minutes de lecture Numéro 16
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    #No human is limited

    Le 6 mai 1954, Roger Bannister réalisa ce que beaucoup de gens avaient pensé être presque impossible. Cet étudiant en médecine à temps plein d’alors 25 ans a battu le record de un mile en quatre minutes sur la piste d’Iffley Road à Oxford, au Royaume-Uni.

    Cela reste l'un des événements les plus emblématiques de l'histoire du sport. Plus tard cette année, ce sera au tour d’Eliud Kipchoge.

    Le plus grand marathonien de tous les temps tentera de parcourir 26,2 miles en moins de deux heures. Beaucoup, encore une fois, croient que c'est impossible.

    Mais pas INEOS. Ni Eliud. Tous deux croient que cela peut être fait. Et la scène devrait se dérouler en octobre dans le cadre du Challenge INEOS 1:59.

    « Eluid a un rôle important à jouer », a déclaré Jim Ratcliffe, président d‘INEOS. « Nous pouvons juste lui faciliter la tâche. Mais aussi peaufinés que soient les détails, c’est toujours un exploit surhumain. »

    Eliud a failli entrer dans l'histoire à sa première tentative lorsqu'il a fait 2:00,25 lors d'un événement spécialement créé à Monza, en Italie, en mai 2017.

    « Ce fut le plus grand moment de fierté de ma carrière », a-t-il déclaré. « Obtenir une autre chance de dépasser la barre magique des deux heures est incroyablement excitant. Le secret est de croire en moi-même et surtout croire que je peux le faire. Et je dis toujours qu'aucun humain n'est limité et je sais qu'il m'est possible de surmonter cet obstacle. »

    Le Challenge INEOS 1:59 se déroulera à Vienne entre le 12 et le 20 octobre de cette année. Le choix de Vienne comme lieu du Challenge INEOS 1:59 d’Eliud Kipchoge a été l’aboutissement d’une vaste recherche mondiale commençant par une carte du monde et terminée par une pointe d’épingle dans la capitale autrichienne. Vienne propose un circuit en boucle parfaitement plat.

    Une importante campagne marketing fera connaître la course et une couverture en directe sera diffusée dans le monde entier.

    Des dizaines de milliers de spectateurs sont attendus.

    En INEOS, Eluid pense avoir trouvé le partenaire idéal qui correspond à sa vision et qui peut l'inspirer, ainsi que son équipe, pour montrer au monde entier qu'aucun humain n'est limité.

    « Eliud est le plus grand coureur de marathon de tous les temps et le seul athlète au monde à avoir une chance de battre le temps de deux heures », a déclaré Jim. « Nous allons lui apporter tout notre soutien et, espérons-le, témoigner de l'histoire du sport. »

    SUR LE TERRAIN :

    Deux initiatives soutenues par INEOS visant à encourager les enfants à être plus actifs et en meilleure santé continuent de prendre d'assaut le monde.

    GO Run For Fun organise désormais régulièrement des courses de 2 km dans sept pays. Et au dernier décompte, 302 388 enfants avaient franchi une ligne d'arrivée quelque part dans le monde.

    L'initiative a été lancée au Royaume-Uni en 2013 par Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS, face aux inquiétudes relatives à la crise croissante de l'obésité chez les enfants.

    The Daily Mile, fondé en 2012 par Elaine Wyllie, ancienne directrice d'école écossaise, est également devenu un succès éclatant grâce au soutien d'INEOS.

    Parti d'une école en Écosse, il est maintenant organisé chaque jour dans 8888 écoles et crèches dans 65 pays, y compris pour la première fois en Amérique.

    Près de 2 millions d'enfants dans le monde courent chaque jour un mile.

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    Battant pavillon

    Ils pensent avoir peut-être déjà conçu le bateau pouvant remporter la 36e Coupe de l’America. Mais avec la course prévue pour mars 2021, il est encore trop tôt pour le dire et ils savent qu’il n’y a pas de place pour la complaisance.

    « Quand nous arriverons à la course, nous devons savoir que l'équipe que nous avons et le bateau que nous avons ne peuvent pas être mieux construits », a déclaré Sir Ben Ainslie, skipper et directeur de l'équipe INEOS Team UK.

    David Carr, l’un des navigateurs, a déclaré que son équipe entrait dans une nouvelle ère de la Coupe de l’America. « Nous ne flottons plus », a-t-il déclaré. « Nous volons. »

    Le but est de mettre leur bateau dans les airs et hors de l'eau pour une raison simple. « Pousser un bateau dans l’eau est plus difficile que de le pousser dans l’air », a-t-il déclaré.

    Une fois dans les airs, le nouveau bateau AC75 peut se déplacer à plus de 96 km/h - environ quatre fois plus vite que la vitesse du vent.

    Le bateau s'appuiera sur la même technologie qu'un avion, utilisant des hydroptères au lieu d'ailerons pour le sortir de l'eau. Le secret est dans la forme.

    « C’est une classe de bateaux si unique que nous concevons et il s’agit là d’un très gros défi technique », a déclaré le PDG Grant Simmer, qui a remporté la Coupe de l’America à quatre reprises.

    « Nous allons vraiment en territoire inconnu avec cette classe de bateaux. »

    Pour tester ce qui va, pourrait ou ne pas fonctionner, INEOS Team UK a conçu un bateau de 28 pieds, appelé T5.

    « L’atout majeur du T5 est que nous l’avons lancé très tôt, ce qui nous a permis d’en apprendre beaucoup et rapidement sur ce nouveau style de bateau », a déclaré Grant. « Et comme c'est un bateau relativement petit, nous avons été en mesure de faire les choses assez économiquement. »

    Ben a déclaré que le bateau de course actuel serait différent de tout ce que le monde avait jamais vu auparavant.

    « Chaque décision que nous prenons repoussera réellement les limites de l'innovation », a-t-il déclaré. « Mais nous ne construisons pas simplement un bateau. Nous construisons une équipe. »

    Cette équipe de navigateurs est maintenant complète. Les 17 athlètes sont constitués de « afterguards » et de « grinders ». Le rôle des afterguards est technique ; ils ne sont pas nécessaires pour propulser le bateau.

    À ce titre, ils doivent être minces et légers - et surveiller leur poids. Les grinders sont effectivement les moteurs. Ils peuvent manger. Beaucoup.

    Ben Williams, responsable de la performance humaine, a déclaré que l'importance de la récupération après des séances d'entraînement ardues avait également changé pour refléter les nouveaux rôles du bateau.

    Jim Ratcliffe, président d'INEOS, qui est un cycliste passionné lui-même, a récemment remis à l’équipe des vélos de route spécialisés de haute qualité.

    « S'asseoir sur un vélo dans un gymnase peut être assez monotone et ennuyeux, alors que le fait d’avoir accès à un vélo de route où ils peuvent s'amuser un peu et être à l'air libre, c'est génial », a déclaré Ben. « La seule différence est que les grinders ont la possibilité de manger du gâteau à la pause-café. »

    SUR LE TERRAIN :

    Grâce à INEOS, les enfants défavorisés ont la possibilité d'apprendre à naviguer pour la première fois.

    1851 Trust, l'association caritative officielle d'INEOS Team UK, finance des cours d'une durée de 10 semaines à travers le Royaume-Uni pour les enfants des écoles des quartiers défavorisés.

    Le Trust a également contribué à donner vie à la science et la technologie dans les salles de classe et a lancé un programme d’éducation numérique gratuit pour les 11 à 16 ans.

    4 minutes de lecture Numéro 16
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    La chance sourit aux audacieux

    Bien que la Team INEOS ait perdu son cycliste Chris Froome plus tôt cette année en raison d’une blessure, l’équipe avait toujours un seul objectif : gagner le Tour de France de cette année.

    L’équipe a été dévoilée sous le nom de Team INEOS en mai.

    Lors du lancement, Sir Dave Brailsford, directeur de l’équipe, a déclaré que la prise de contrôle d’INEOS par Sky annonçait un nouveau départ passionnant.

    « Nous avons une équipe très performante et nous allons chercher à maintenir cela », a-t-il déclaré. « Mais nous cherchons aussi à grandir. Qu’il s’agisse de quelque chose de nouveau, d’innovateur et de construire quelque chose de plus grand et de meilleur. »

    La première course sous les nouvelles couleurs de l’équipe a été le Tour du Yorkshire, qui a été remporté par la Team INEOS.

    Chris Lawless a achevé un incroyable travail d'équipe pour remporter la victoire finale.

    « Remercier INEOS de la sorte, à une course à domicile, est vraiment spécial », a-t-il déclaré.

    L’équipe pilote également un tout nouveau vélo, le Pinarello Dogma F12, considéré comme le vélo le plus en vogue du monde.

    « C'est une arme absolue », a déclaré un porte-parole du Global Cycling Network.

    SUR LE TERRAIN :

    EN 2017, INEOS n'était plus disposé à simplement regarder le Tour de France à distance.

    Il a donc mis au défi son personnel de faire le kilométrage parcouru par les vrais cyclistes chaque jour - et de collecter des fonds pour des œuvres caritatives.

    À la fin du premier Challenge du Tour de France, plus de 1000 personnes - travaillant en équipe - avaient collectivement parcouru 324 393 km.

    L'année dernière, ils ont parcouru 400 000 km - l'équivalent de faire 10 fois le tour de la Terre à vélo - ce qui porte le total collecté pour l’association caritative à près de 100 000 €.

    Cet été, 1325 membres du personnel venus de Belgique, de France, d'Allemagne, de Suisse, des États-Unis et du Royaume-Uni sont allés encore plus loin.

    Les 64 équipes ont parcouru 625,387 km, en accumulant leur kilométrage avant, pendant et après le travail.

    En 23 jours, les cyclistes d’INEOS ont brûlé plus de 10 millions de calories en gravissant l’équivalent du mont Everest 323 fois, perdant près de 20 000 litres de sueur au passage.

    L’équipe gagnante, surnommée Team Cool Colonia, a totalisé 25 449 km.

    Le vainqueur du maillot jaune masculin fut Raymond Schmitt et Jodi Garner a remporté le gilet féminin.

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    Frénésie

    « Ce sera un stade magnifique, en particulier pour les joueurs, le personnel et les supporters », a déclaré Bob Ratcliffe, président et PDG.

    Le nouveau centre de formation, qui selon INEOS est essentiel pour le club et son succès, est également en construction.

    INEOS a racheté le club, qui a ensuite concouru dans la meilleure ligue de football de Suisse en novembre 2017.

    Depuis, il a été relégué, mais INEOS reste confiant dans la capacité du club à remonter au sommet.

    « Nous avions espéré le faire en un an, mais nous n’y sommes pas parvenus tout à fait », a déclaré Bob. « Comme tous les fans, nous avons été déçus et frustrés, mais des opportunités existent et nous allons travailler sur chacune d'elles. »

    Il a déclaré qu'INEOS souhaitait développer le club. « Nous allons essayer de nouvelles choses et nous allons faire les choses différemment », a-t-il déclaré. « Tout ne peut pas réussir, mais nous allons essayer. Encore et encore. »

    SUR LE TERRAIN :

    LES jeunes footballeurs africains auront bientôt l'occasion de développer leurs compétences dans une installation de classe mondiale dans leur propre pays.

    Deux académies de football vont être construites et exploitées.

    David Thompson, PDG d'INEOS Trading & Shipping, a déclaré que les accords entre INEOS et les associations de football tanzanienne et rwandaise avaient été inspirées par le président d'INEOS, Jim Ratcliffe.

    « Jim pensait que les jeunes méritaient d'avoir une telle opportunité », a-t-il déclaré.

    Chaque académie disposera d’au moins trois terrains de taille normale, des terrains à cinq contre cinq, ainsi que d’une salle de sport avec équipements médicaux, salles de cours, bureaux, blanchisserie, cuisine, salle à manger et hébergement pour 96 étudiants maximum.

    La formation visera les moins de 15 ans, les moins de 17 ans et les moins de 19 ans avec des camps supplémentaires pour les plus jeunes joueurs pendant les vacances.

    David, qui a déclaré que des négociations étaient en cours avec le gouvernement du Botswana pour une éventuelle troisième académie, a déclaré que le football ne serait pas le seul objectif.

    « Le concept est vraiment celui d'une structure à trois piliers », a-t-il déclaré. « Nous nous attendons à ce que tous les étudiants poursuivent leurs études à temps plein et nous fournirons des conseils et une éducation concernant les questions sociales et le bien-être, y compris l'importance de l'alimentation. »

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    Belstaff - Une histoire d'aventure

    Belstaff est synonyme d'aventure depuis sa fondation en 1924 par Harry Grosberg et son beau-père, Eli Belovitch, qui ont parcouru le monde à la recherche de technologies innovantes.

    Et c’est un label qui est resté.

    ON sait peu de choses sur Eli Belovitch et son beau-fils Harry Grosberg, mais leurs noms resteront à jamais liés à l'une des marques de vêtements les plus emblématiques de l'histoire. Car Belstaff, qui appartient maintenant à INEOS, doit ses origines à ces deux hommes qui ont créé une entreprise à Stoke-on-Trent en 1924 - la même année où l'explorateur George Mallory a disparu sur le mont Everest.

    Si Mallory avait vécu, il serait probablement aussi devenu fan de leurs vestes en coton ciré, respirantes et imperméables. Bien que conçu principalement pour les motocyclistes, Belstaff est rapidement devenu la marque de choix des aventuriers. Et c’est un label qui est resté.

    La pionnière Amy Johnson portait une veste Belstaff lorsqu'elle est devenue la première femme à voler en solo d'Angleterre en Australie en 1930. L’alpiniste Chris Bonington a porté l’équipement de Belstaff lors de la première ascension de « l’Ogre », un sommet raide, escarpé et difficile de 7285 mètres situé dans la chaîne du Karakoram, au Pakistan. Et la tunique choisie par l'officier de l'armée britannique Lawrence d'Arabie était un « manteau colonial » de Belstaff.

    En fait, au cours des 95 dernières années, Belstaff a habillé certaines des personnes les plus audacieuses que le monde ait jamais connues, notamment le révolutionnaire communiste Che Guevara, abattu par un soldat en Bolivie en 1967.

    « Belstaff est, en son cœur, une marque pour ceux qui veulent repousser les limites », a déclaré le directeur créatif, Sean Lehnhardt-Moore.

    La veste en coton ciré Trialmaster que Che Guevara - et d'autres - portait - est toujours fabriquée par Belstaff aujourd'hui.

    Lors de son lancement, elle avait été conçue pour résister aux conditions climatiques et de conduite difficiles du Scottish Six Days Trial. Sammy Miller, âgé de 18 ans, a été le premier à la tester. Il a ensuite continué à porter Belstaff dans plus de 1000 courses et a une ligne de vestes portant son nom.

    Mais c’est peut-être l’acteur Steve McQueen qui devrait être crédité pour avoir élargi l’attrait de Belstaff.

    Il portait une veste Belstaff dans le film La Grande évasion, un film de guerre datant de 1963 et qui, peu après, a commencé à acquérir le statut de culte parmi les riches et les célébrités.

    Aujourd'hui, les vestes Belstaff ont été vues sur le dos d'Ewan McGregor, de Kate Moss, de Will Smith, de David Beckham, d'Angelina Jolie, de Johnny Depp, de Brad Pitt et de Hilary Swank.

    Et elles sont apparues dans de nombreux films hollywoodiens, dont Mission : Impossible III, L'Étrange histoire de Benjamin Button, Wall Street 2, Harry Potter et le Prince de sang-mêlé et Les Promesses de l'ombre.

    Le président et fondateur d'INEOS, Sir Jim Ratcliffe, a déclaré, lors du rachat de Belstaff par INEOS en 2017, qu'il souhaitait défendre des marques britanniques emblématiques et prestigieuses.

    « Nous avons beaucoup en commun », a-t-il déclaré. « Nous sommes britanniques, nous sommes entreprenants, directs, aventureux et, plus important encore, nous réussissons. »

    Steve McQueen

    Acteur américain surnommé The King of Cool. Son personnage anti-héros s'est développé à l'apogée de la contre-culture des années 1960 et en a fait une tête d'affiche incontestée au cours des années soixante et soixante-dix.

     

    belstaff_5.jpgErnesto "Che" Guevara

    Révolutionnaire marxiste argentin, médecin, auteur, militant, chef de guérilla, diplomate et figure majeure de la révolution cubaine.

     

    belstaff_4.jpgAmelia Earhart

    Pionnière de l'aviation américaine et auteur. Earhart a été la première femme aviateur à voler en solo à travers l'océan Atlantique.

     

    belstaff_7.jpgDoreen Evans

    L’une des principales pilotes de course des années 1930. Doreen Evans était la cadette d'une famille de coureurs automobiles dont l’activité, le Bellevue Garage à Wandsworth, était l'une des principales agences de MG.

     

    belstaff_3.jpgLevison Wood

    Officier de l'armée britannique et explorateur, connu pour ses longues expéditions à pied en Afrique, en Asie et en Amérique centrale.

     

    belstaff_6.jpgDavid Beckham OBE

    Ancien footballeur professionnel anglais, actuel président de l'Inter Miami CF et copropriétaire de Salford City.

     

    belstaff_1.jpgTracey Curtis-Taylor

    Aviatrice britannique qui a organisé et piloté de multiples expéditions de vol avec des avions historiques en Asie, en Europe, en Afrique, en Australie et en Amérique.

     

    belstaff_2.jpgSir Ben Ainslie

    L'un des navigateurs les plus titrés de l'histoire olympique. Il a remporté des médailles à cinq Jeux olympiques consécutifs à partir de 1996, y compris l'or aux quatre Jeux qui ont eu lieu entre 2000 et 2012.

    4 minutes de lecture Numéro 16
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    Se rencontrer Se rafraîchir Faire le plein

    Il investit dans la marque emblématique car il souhaite que les gens voient dans les magasins plus que des endroits où acheter des vêtements.

    Et au Royaume-Uni, où Belstaff a rouvert son magasin de Spitalfields dans l’est de Londres en février, ce n’est pas passé inaperçu.

    « Là où d’autres magasins ferment en plus grand nombre que jamais, Belstaff innove et rouvre à tout-va », a déclaré Natasha Colyer, rédactrice en chef de Seen in the City.

    Le magasin de Spitalfields s’inspire du patrimoine industriel de Belstaff et propose désormais un espace où les clients peuvent se rencontrer, se rafraîchir et faire le plein.

    « Les clients peuvent désormais déguster une boisson chaude ou, si l'humeur les prend, quelque chose d’un peu plus fort, comme un gin tonic parfaitement dosé », a déclaré Sean Lehnhardt-Moore, directeur créatif de Belstaff.

    Mais le magasin  de Spitalfields n'est que le premier magasin à acquérir ce nouveau look. Tous les magasins de Belstaff, partout dans le monde, feront de même.

    En mai, Belstaff a déménagé son magasin allemand phare au 25 Residenzstrasse à Munich et a ouvert le Café@Belstaff au premier étage. Le café lui-même a toujours été une destination, grâce à l'incroyable fresque située derrière le bar.

    Café@Belstaff, qui sert des cafés, des thés, des vins, des bières allemandes et des cocktails, est géré par les propriétaires du restaurant Frank, très apprécié de l'autre côté de la route.

    2 minutes de lecture Numéro 16
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    Brutal et Brillant

    Brutal et brillant, voici comment un membre du groupe a décrit le Challenge In Nam 19. Et nous sommes d'accord avec lui. Faisant appel à une combinaison de randonnée, de VTT et de course à pied, les diplômés d’INEOS ont traversé les régions sauvages de la côte des Squelettes, Damaraland et Kaokaveld, dans le nord de la Namibie.

    Ils sont passés par trois anciens cratères volcaniques (calderas), ont escaladé le plus haut sommet de Namibie, conquis à pied les laves basaltiques impitoyables de l’Ugab, rejoint deux importants systèmes fluviaux éphémères en une journée de désert de 100 km et franchi la dernière frontière des « Big 3 » - le rhinocéros noir, l’éléphant du désert et les lions des zones arides d’Afrique.

    www.in-nam19.com

    CITATIONS :

    Il n'y a pas de mots pour décrire la beauté stupéfiante des paysages ensoleillés des déserts de la Namibie. Et il n'y a pas de mots pour décrire la détermination, le vrai courage et l'énergie positive dont tous les diplômés ont fait preuve.

    - Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol

    Tout est possible si vous y mettez toute votre volonté. La préparation est la clé. J’ai appris à voir au-delà de la difficulté et à me concentrer sur les petits moments de plaisir quotidiens - une pinte de bière sachant que j’avais réussi le défi de la journée.

    - Davidson Ching, Ingénieur procédés (Asie-Pacifique)

    Mes coéquipiers m'ont aidé à réaliser que toute tâche extrêmement difficile peut être rendue plus facile, voire même amusante, avec le soutien de votre équipe.

    - Cara Lauber, Ingénieur contrôle des procédés, Chocolate Bayou, Amérique

    J'ai appris que même lorsque les temps sont durs - et ils l’étaient en Namibie - les seuls sentiments qui restent sont la fierté, la gratitude et la joie des accomplissements.

    - Benedikt Kannenberg, Ingénieur sécurité, INEOS O&P Europe Nord

    Le travail d'équipe est la chose la plus importante. Seul, vous pouvez aller plus vite mais en groupe, vous pouvez aller plus loin.

    - Nicolas Monino, Ingénieur optimisation et planification, PetroINEOS, Lavera, France

     

    4 minutes de lecture Numéro 16
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    Effet d’entraînement

    Les jeunes apprennent à naviguer pour la première fois et les enseignants utilisent les leçons apprises par le navigateur olympique le plus titré au monde pour susciter l’amour des sciences et de la technologie.

    Et tout se fait avec la bénédiction et le soutien financier d’INEOS, par l’intermédiaire de 1851 Trust, l’association officielle d’INEOS Team UK, qui aura pour objectif de devenir la première équipe britannique à remporter le trophée le plus prisé de la voile pour la première fois en 168 ans d’histoire de la compétition.

    « Nous sommes passionnés par le fait de faire naviguer plus de jeunes qui n'auraient normalement pas la chance de s’y essayer », a déclaré Ben.

    « Et grâce au soutien d’INEOS, nous sommes en mesure d’offrir nos programmes à davantage de jeunes et d’avoir un impact plus important, à la fois en classe et sur l’eau ».

    1851 Trust et l’équipe, qui rivaliseront pour la victoire, sont basés à Portsmouth, mais les programmes éducatifs du Trust s’étendent de plus en plus loin.

    Des ressources d’enseignement en ligne gratuites de l’équipe STEM, qui sont parrainées par INEOS, aident les enseignants du secondaire à donner vie à la science.

    Plus de 1100 écoles secondaires au Royaume-Uni et à l’étranger utilisent maintenant ces ressources pour tirer parti de l’enthousiasme qui entoure la Coupe de l’America afin d’ouvrir les yeux de leurs élèves sur les nombreuses possibilités offertes par la science et le sport.

    Avec des recherches mondiales démontrant que les jeunes femmes fuient régulièrement des carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques, 1851 Trust organise également des tournées de présentation spécialement destinées aux filles.

    Mais l’enthousiasme ne s’arrête pas là. 1851 Trust a récemment lancé des programmes de 10 semaines pour donner aux jeunes défavorisés des centres-villes de 11 à 16 ans la chance de naviguer pour la première fois.

    Le programme INEOS Rebels Crew a pour objectif de développer le caractère et la résilience des jeunes ainsi que la passion de la voile. « Déjà 1000 jeunes y participent », a déclaré Ben Cartledge, PDG de 1851 Trust.

    Jusqu'à présent, 45 écoles ont adhéré au programme, qui est en cours de déploiement dans tout le Royaume-Uni. Le programme fonctionne en partenariat avec 12 centres de navigation phares, y compris des lieux à proximité des sites d’INEOS à Grangemouth, Hull, Runcorn et Seal Sands.

    Usman Muhammed, l'un des instructeurs qui dirigent les sessions à Birmingham, est un passionné d'INEOS Rebels Crew, ayant expérimenté les bienfaits de la navigation de première main qui transforment la vie.

    « Quand j'étais au lycée, j'étais très passif pendant les cours en raison de ma vie difficile et stressante à la maison », a-t-il déclaré. « Une fois que j'ai été mis dans un club de voile obligatoire après l'école, tout a changé. J'ai commencé à prendre confiance en moi, ce qui a joué un rôle essentiel dans ma réussite au brevet des collèges. »

    Et les enseignants évaluent également le programme. « C’est une expérience fantastique pour les élèves. Ils ont hâte de revenir et d’essayer à nouveau », a déclaré Michael O’Donnell, enseignant à la Bo’ness Academy de Falkirk, en Écosse.

    « Nous les avons vus développer de nouvelles compétences et améliorer leur résilience et leur confiance en eux. Je ne saurais assez remercier INEOS pour tout ce qu'il a fait pour offrir à nos jeunes une expérience aussi enrichissante. »

    Cette année, INEOS Rebels Crew mettra au défi 3000 enfants de devenir actifs, d'apprendre à naviguer et d'être inspirés par ce sport.

    4 minutes de lecture Numéro 16
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    N'abandonnez pas

    Luke Wigman et Ibi Ali se sont alignés avec les enfants pour le début des courses organisées par les associations caritatives INEOS GO Run For Fun et The Daily Mile.

    Auparavant, les deux hommes, dont la vie et les corps avaient été brisés par la guerre, avaient parlé brièvement aux 2500 enfants de l'importance de la persévérance, de surmonter l'adversité et de se surpasser.

    C’est certainement ce qu’ils ont fait en 2017 lorsque les deux ambassadeurs du Centre de défense et de rééducation national de Loughborough ont complété sept marathons en sept jours sur sept continents.

    Pour la première fois, les écoles inscrites à The Daily Mile avaient également été invitées pour que leurs élèves puissent participer à la course de 2 km à Londres.

    « Ces deux initiatives ont jusqu'à présent incité plus de deux millions d'enfants dans le monde à être actifs », a déclaré Elaine Wyllie, fondatrice de The Daily Mile.

    L’événement de cette année a été organisé par l’athlète britannique Jazmin Sawyers et l’ancien présentateur de Blue Peter, Radzi Chinyanganya.

    Jess Folley, vainqueur de The Voice Kids UK, s'est produite sur scène. « Les enfants ont adoré », a déclaré Elaine.

    Au cours de cet événement, baptisé GO Run London, la Fondation Daily Mile a annoncé un partenariat avec l'Imperial College de Londres.

    Le projet de recherche, d'une durée de trois ans et soutenu par INEOS, approfondira les bienfaits des enfants d'école primaire qui courent ou marchent 15 minutes par jour.

     

    L'ancien Para Luke Wigman a été grièvement blessé à la jambe en Afghanistan lorsqu'il a marché sur une bombe en 2011.

    L'accident a mis fin à sa carrière militaire mais a fait de lui un homme plus fort.

    Il a ensuite terminé deuxième dans deux des marathons les plus exigeants au monde sur le plan mental et physique - au pôle Nord et en Antarctique.

    Il a également représenté la Grande-Bretagne aux Jeux Invictus de 2014 et 2016, remportant à deux reprises la médaille d'or du 1500 m.

    Ibi Ali était capitaine dans l'armée britannique quand il a été grièvement blessé par une bombe au bord d'une route en Irak en 2007.

    Malgré sa perte de la main droite dans l'explosion et ses blessures à la main gauche et à la jambe droite, il a continué à diriger ses hommes et a par la suite reçu la Croix militaire.

    Après avoir été soigné, il est retourné sur le front 18 mois plus tard et a continué à servir son pays jusqu'en 2013, année où il a quitté l'armée pour collecter des fonds pour Walking With The Wounded en escaladant le mont Kilimanjaro et en skiant jusqu'au pôle Sud avec le prince Harry et 12 autres membres du personnel militaire blessés.

    Depuis, il a terminé le très prisé marathon des Sables en 2015 et a remporté des médailles aux Jeux Invictus à Orlando en 2016.

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    Démarrage au quart de tour

    Plus tôt cette année, ce Kenyan père de trois enfants s'est rendu dans une école à Oxford, au Royaume-Uni, pour courir The Daily Mile avec les enfants.

    Ils ont ensuite eu l’occasion de lui poser des questions sur les chaussures, la nutrition, le sommeil et la passion d’Eliud pour la course à pied.

    Sa visite à la John Henry Newman Academy, qui gère The Daily Mile depuis avril 2018, a eu lieu peu de temps après avoir annoncé sa candidature soutenue par INEOS pour devenir la première personne à courir un marathon en moins de deux heures.

    The Daily Mile, soutenu par Eliud, est une initiative simple fondée en 2012 par une directrice d’école écossaise inquiète pour ses élèves inaptes.

    Il est aujourd'hui opérationnel dans 65 pays, dont l'Amérique, qui a récemment recruté son premier membre de l'équipe Daily Mile basé au bureau d’INEOS O&P de Houston, au Texas. À l'heure actuelle, 122 écoles américaines se sont inscrites, mais la Fondation Daily Mile souhaite en recruter davantage et travaille à d'autres partenariats pour aider à répandre son message.

    De retour au Royaume-Uni, 250 enfants de 35 écoles primaires, portant tous des tee-shirts Daily Mile, ont pris part au Westminster Mile du marathon de Londres.

    C’était la troisième participation de The Daily Mile à la course, qui cette année avait été lancée par la fondatrice Elaine Wyllie et l’athlète Mo Farah, également ambassadeur de The Daily Mile.

    Des recherches ont montré que les enfants qui courent ou marchent The Daily Mile sont non seulement en meilleure forme, plus minces, en meilleure santé et plus heureux, mais aussi plus désireux d'apprendre quand ils retournent à leur bureau.

    Aujourd'hui, environ 1,8 million d'enfants de 8600 écoles du monde entier courent régulièrement 15 minutes par jour, en partie grâce à INEOS, qui a contribué à faire passer le message.

    « Nous savons à quel point il est important d'encourager les enfants à être en forme, en bonne santé et à prendre soin d’eux, pas seulement pour aujourd'hui, mais pour les années à venir », a déclaré Jim Ratcliffe, président d'INEOS.

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    L'homme aux briques

    Mais Mark Cranston pense que davantage de trésors pourraient se cacher dans la clôture périphérique qui entoure l’usine pétrochimique.

    « J’ai passé de nombreuses heures à explorer le Firth of Forth et l’usine d’INEOS à Grangemouth, mais j’aimerais explorer le littoral et les berges du site », a déclaré Mark.

    Mais il ne cherche pas d’or ; il recherche des briques qui ont contribué à façonner l’industrie de la fabrication des briques de l'Écosse.

    « La modeste brique est très méconnue, sous-estimée, sous-évaluée et négligée », a-t-il déclaré. « Pourtant, elle a eu un impact énorme sur l'histoire économique, sociale et industrielle de l'Écosse. »

    Au cours des neuf dernières années, il a amassé environ 3000 briques qu'il conserve dans deux écuries converties dans son jardin.

    « Le littoral entre le site d’INEOS et Bonnybridge est jonché de vieilles briques couvrant plusieurs décennies de fabrication de briques », a-t-il déclaré.

    Beaucoup sont des briques réfractaires que l'Écosse a exportées dans le monde entier en raison de leur grande qualité.

    « Les capitaines et les propriétaires de navires ont tenu à expédier ces commandes parce que les cargaisons étaient transformées en lest afin de stabiliser leurs navires lors des rudes traversées de l'océan », a déclaré Mark. « C’est aussi la raison pour laquelle des briques écossaises se sont retrouvées dans des dizaines de pays à travers le monde. »

    La région de Falkirk était l'épicentre de la production de briques réfractaires en Écosse. De nombreux sites industriels, tels que Carron Iron Works, ont exploité des joints en argile réfractaire et fabriqué des briques pour eux-mêmes.

    « Il est tout à fait possible qu’à un moment donné, le site de la raffinerie d’INEOS à Grangemouth ait fait de même, car ils auraient sans doute eu besoin de briques », a-t-il déclaré.

    La collection de Mark comprend une brique de la porte de la cellule d’exécution de la prison de Barlinnie à Glasgow.

    Il en a également une qui a été retrouvée dans l'épave du SS Politician, dont le naufrage en février 1941 a inspiré le film Whiskey Galore, et deux autres qui ont été récupérées dans une épave au large d'Hawaï.

    L’objectif à court terme de Mark est de trouver, récupérer et d’archiver des briques fabriquées en Écosse. Cependant, son objectif à long terme est de créer une collection nationale écossaise de briques et une base de données pour les générations futures - et d'ouvrir un musée. « C'est une énorme histoire qui mérite d'être racontée », a-t-il déclaré.

    Il travaille déjà avec des personnalités locales, des groupes du patrimoine et des sociétés d'archéologie, et collabore avec des collectionneurs de briques et des universitaires du monde entier.

    Et ses efforts ne sont pas passés inaperçus. En 2016, il a reçu le Prix Scottish Angel Heritage de la Fondation Andrew Lloyd Webber. « J'étais ravi de recevoir ce prix pour mes efforts », a-t-il déclaré.

    Son épouse Karen est également solidaire et fière de ce qu’il a réalisé jusqu’à présent, en utilisant son propre argent. « Parfois, il peut passer jusqu'à 70 heures par semaine à parcourir l’Écosse à la recherche de nouveaux exemples, ou sur la recherche », a-t-elle déclaré. « Mais sa collection s’avère être un outil pédagogique précieux pour les personnes de tous les horizons. »

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    De l’aide pour les héros

    « Il n'y a pas de meilleure cause que d'aider ceux qui étaient prêts à donner leur vie pour leur pays », a déclaré le président d'INEOS, Jim Ratcliffe. « Et vous savez, quand les gens viennent ici avec un traumatisme, ils n’ont pas un très bon moral. »

    L'ancien caporal Andy Reid a déclaré que le nouveau pavillon - baptisé INEOS Prosthetics Wing - ferait une énorme différence pour les militaires blessés.

    « De par ma propre expérience, je sais à quel point il est important de disposer des installations adéquates ainsi que de l'expertise appropriée pour aider les personnes à se réadapter, car le retour d'une blessure grave est difficile », a-t-il déclaré.

    Andy faisait une patrouille de routine à pied en Afghanistan en 2009 lorsqu'il a marché sur une bombe.

    « Je me souviens d'être couché sur le dos », a-t-il déclaré. « J'ai baissé les yeux et je ne pouvais pas voir mes jambes. Mais tout de suite, je me suis senti un survivant et non une victime.

    L'ancien caporal, qui a également perdu un bras, est maintenant ambassadeur de The Black Stork Charity, l'organisation qui a développé le nouveau centre.

    « Ce nouveau pavillon a été spécialement conçu pour sortir les hommes de leur fauteuil roulant, leur donner des jambes et les faire marcher », a-t-il déclaré.

    Le don d’INEOS est considéré comme l'un des plus grands cadeaux d'entreprise jamais fait.

    Il s’appuie sur l’incroyable travail du regretté duc de Westminster, qui a eu l’idée de créer un centre de rééducation pour les militaires blessés, avec le potentiel d'aider également les patients de la NHS.

    L'ancien membre de l'Armée territoriale a dirigé la collecte de fonds de 300 millions de livres pendant 40 ans, faisant don de 70 millions de livres de sa propre poche, mais est malheureusement décédé en 2016.

    À la fin de l'année dernière, le ministère de la Défense a repris entièrement le nouveau centre, qui a remplacé l'ancien centre de rééducation situé à Headley Court, dans le Surrey.

    Lors de la cérémonie de passation officielle, son fils Hugh a déclaré aux invités : « Mon père était un homme qui aimait faire des choses et faire avancer les choses. Cela semble injuste et triste qu’il n’ait pas vécu pour voir son cadeau à la nation honoré et officialisé. Dans une vie pleine de projets, c’était celui qui comptait le plus pour lui. »

    Photo fournie gracieusement par le centre de rééducation médicale de la défense. Elle a été utilisée dans le cadre de leur campagne de sensibilisation à leur travail au niveau national. 

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    Merveilleuse Mavis

    Son périple épique de 1652 km a non seulement permis de collecter près de 30 000 £ pour Macmillan Cancer Support, mais lui a également valu une place dans le Livre Guinness des records - et le respect de la plus grande équipe cycliste au monde.

    Team INEOS, avait envoyé un message de soutien à Mavis via Twitter alors qu’ils s’entraînaient pour le Tour de France de cette année.

    « Nous avons appris que vous releviez un défi encore plus difficile et nous tenions à vous souhaiter bonne chance », a déclaré Wout Poels lors d'une séance d'entraînement à Tenerife avec ses coéquipiers Geraint Thomas et Chris Froome. « Nous croyons en vous, alors écrasez-les. »

    INEOS avait accepté de donner 10 000 £ à l’association de bienfaisance choisie par Mavis après avoir été inspiré par son histoire. Et pendant la course, Team INEOS était disponible pour aider si nécessaire.

    Mavis faisait du vélo à la mémoire de ses trois enfants adultes, Sandy, Katie et Bob, décédés à moins de quatre ans les uns des autres. Tous les trois avaient la quarantaine. « C’est incroyablement difficile de passer d’une famille de cinq personnes à la solitude », a-t-elle déclaré. « Mais relever des défis comme celui-ci me permet d’aller de l’avant. »

    Alors qu’elle pédalait dans John O’Groats arborant l’équipement de Team INEOS, elle a été franchement soulagée que tout soit fini.

    Elle avait auparavant déclaré à BBC Breakfast : « J’ai voulu abandonner tant de fois. Ça a vraiment été très difficile. Je ne savais pas que ce serait si difficile. »

    Elle était pleine d’éloges envers INEOS, qui lui avait également fourni un GPS de remplacement pour son vélo afin de ne pas se perdre. « Je ne peux tout simplement pas assez remercier INEOS du soutien qu’ils nous ont apporté », a-t-elle déclaré. « Ils sont exceptionnels. »

    Si vous souhaitez faire un don, veuillez visiter le lien ci-dessous et rechercher Mavis Paterson :

    www.justgiving.com

    2 minutes de lecture Numéro 16
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    Le défi alternatif du Tour de France

    Une fois encore, INEOS a réalisé son propre Challenge du Tour de France. Alors que le Tour principal fonçait à travers la Belgique et la France, 1325 employés d’INEOS du monde entier, répartis en 64 équipes, ont réalisé l’équivalent de chaque kilomètre parcouru chaque jour pendant trois semaines. Les équipes qui ont terminé chaque étape devaient gagner 2000 euros pour en faire don à une association caritative pour enfants de leur choix. Nombreuses sont les équipes qui ont complété le défi et beaucoup l'ont complété plusieurs fois.

    Voici quelques statistiques :

    • 625 387 km parcourus
    • 15 x le tour du globe
    • 1325 personnes au sein de 64 équipes
    • 23 jours

    Les participants qui ont :

    • parcouru 50 km+ 94 %
    • parcouru 100 km+ 87 %
    • parcouru 500k m+ 38 %
    • parcouru 1000 km+ 11 %

    526 825 m de gain d'altitude total = 323 MONT EVEREST

    Stats du défi :

    • Courses 21 168
    • Sueur 19 272 litres
    • Le plus de km par 1 équipe en 1 jour 2010 km
    • Vitesse moyenne 24 km/h
    • Distance moyenne 26,5 km
    • TEMPS DE COURSE 1070 heures

    Équipe gagnante :

    Seal Sands Slipstreamers - Provenant des équipes ayant complété chaque étape

    Team Cool Colonia - basé sur le kilométrage total collecté

    Énergie :

    10 151 058 KCAL BRÛLÉES

    Le gagnant du concours du maillot de l'équipe interne d’INEOS est :

    Kurt De Keersmaeker d’INEOS en Belgique

    104 000 € collectés pour des œuvres caritatives de 52 équipes sur 64 complétant le défi

    3 minutes de lecture Numéro 16
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    Investissements d’INEOS

    Les investissements d’INEOS continuent de développer l’activité dans le monde entier et cet élan ne montre aucun signe de ralentissement.

    États-Unis

    Aux États-Unis, INEOS augmente sa capacité. Suite à la mise en place de la joint-venture de son usine de polyéthylène haute densité avec Sasol à LaPorte, O&P USA cherche à savoir quels bénéfices supplémentaires elle peut tirer de l’usine de 470 000 tonnes/an. La société a également commencé des travaux d'expansion de l'éthylène à Chocolate Bayou, au Texas, qui devraient être achevés en 2020. Oligomers construit actuellement la plus grande unité de PAO à faible viscosité du monde à Chocolate Bayou et ses usines de production d’alpha-oléfines linéaires de 420 000 tonnes/an doivent démarrer cette année.

    Chocolate Bayou

    La nouvelle usine de PAO d’envergure mondiale d’INEOS Oligomers à Chocolate Bayou, au Texas, devrait être opérationnelle cette année. L'usine obtiendra ses matières premières d'une usine d'alpha-oléfine linéaire adjacente, qui a également été construite.

    LaPorte

    INEOS O&P USA ajoute de la capacité à l’usine de Sasol JV HDPE.

    Côte du golfe

    INEOS Oxide envisage de construire une usine d’oxyde d’éthylène et de dérivés sur la côte américaine du golfe du Mexique.

    Alabama

    INEOS Phenol prévoit d’augmenter la capacité de son usine en Alabama jusqu’à 850 000 tonnes par an, ce qui en fera la plus grande unité de production de phénol au monde.

    Asie

    INEOS a acheté ses tout premiers sites de fabrication en Chine. L’accord entre INEOS Styrolution et la société française Total pour ses deux sites de production de polystyrène a été finalisé en février et pourrait désormais ouvrir la voie à de nouveaux investissements en Asie. Kevin McQuade, PDG d’INEOS Styrolution, a déclaré que l’Asie était un marché en croissance et qu’il prévoyait de nouveaux investissements. Historiquement, la Chine a importé des matières premières et exporté les produits finis. Cela est en train de changer.

    Shanghai

    INEOS a ouvert un nouveau bureau à Shanghai afin que toutes ses équipes d’affaires et commerciales chinoises puissent travailler à un seul endroit.

    Ningbo

    Le site de Ningbo produira 200 000 tonnes de polystyrène par an.

    Foshan

    Le polystyrène provenant du nouveau site de fabrication d’INEOS à Foshan et à Ningbo sera principalement destiné au marché chinois.

    Europe

    La BELGIQUE bénéficiera d’un investissement de 3 milliards d’euros, salué par INEOS comme le plus important de l’industrie chimique européenne « depuis une génération ». INEOS envisage de construire une unité de craquage de gaz pour décomposer l’éthane en éthylène et développer une unité de déshydrogénation du propane (PDH) afin de produire du propylène sur son site d’Anvers. Le président et fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe, a déclaré que cet investissement inverserait les années de déclin du secteur de la chimie en Europe. INEOS Oxide prévoit également de réaliser un investissement important dans la capacité d’éthylidène norbornène (ENB), dont le site reste à confirmer.

    Stenungsund

    Investissement d’INOVYN dans la conversion de l’électrolyse chlore-alcali en technologie membranaire.

    Marl

    INEOS Phenol envisage de construire une usine de cumène d’envergure mondiale au sein du parc intégré Chemiepark à Marl.

    En outre, un 10e four est en cours de construction dans son usine de Selas-Linde GmbH afin d'améliorer l'efficacité et d'accroître la production d'éthylène.

    Cologne

    Expansions d'oxyde de propylène (OP) à Cologne.

    Nouvelle chambre d'électrolyse de chlore-alcali d’INOVYN.

    Lavéra

    INEOS a acheté l’usine d’éthoxylation de Wilmar à Lavéra, en France. L’accord fait partie de la stratégie de croissance de l’entreprise visant à répondre à la demande croissante d’oxyde d’éthylène. INEOS exploite désormais des usines d’alcoxylation sur trois sites INEOS intégrés.

    Anvers

    3 milliards d'euros d'investissement. Le plus gros jamais réalisé par INEOS. Première unité de craquage construite en Europe en 20 ans, à Lillo.

    Une sixième unité d’alcoxylation actuellement en service avec une extension prévue de 2 000 tonnes de la capacité de stockage d’oxyde d’éthylène (OE) sur le site de Zwijndrecht.

    Le plus grand réservoir de stockage de butane en Europe devrait être opérationnel cette année. Ce réservoir permettra à INEOS d’acheter du butane sur les marchés mondiaux en tant que matière première pour ses installations de Cologne et de faire naître de nouvelles opportunités commerciales pour ses activités en Europe.

    GB 1 G£

    INEOS prévoit de dépenser 1 milliard de livres sterling au Royaume-Uni, malgré l’incertitude entourant le départ de la Grande-Bretagne de l’UE. Le président Jim Ratcliffe a déclaré que les activités se déroulaient comme à l’accoutumée, en ce qui le concernait. « C'est un moment incertain pour le pays », a-t-il expliqué. « INEOS a toutefois confiance dans ses activités et s’engage à continuer d’investir dans le secteur de la fabrication et dans des emplois hautement qualifiés au Royaume-Uni. »

    Grangemouth

    Investissement de 350 millions de livres sterling dans une nouvelle centrale extrêmement efficace à Grangemouth, en Écosse, pour fournir de l'électricité et de la vapeur à son usine pétrochimique, à sa raffinerie et au Forties Pipeline System.

    INEOS prévoit également d’augmenter sa capacité de craquage à plus de 700 000 tonnes d’éthylène.

    Hull

    Investissement de 150 millions de livres sterling dans une nouvelle usine d'acétate de vinyle monomère à Hull pour produire 300 000 tonnes d'un produit chimique largement utilisé dans les pare-brise feuilletés, le verre trempé, les adhésifs, les revêtements, les films, les textiles et la fibre de carbone. Une fois ouvert, elle ramènera la production de cette matière première importante au Royaume-Uni.

    Mer du Nord

    Investissement de 500 millions de livres sterling pour prolonger la vie de l’un des plus importants pipelines du Royaume-Uni jusque dans les années 2040. Le Forties Pipeline System, vieux de 43 ans, transporte chaque jour jusqu'à 600 000 barils de pétrole brut de la mer du Nord sur les terres britanniques.

    INEOS Trading & Shipping devrait prendre en charge l’approvisionnement en gaz des Shetlands occidentaux au nord de l’Écosse.

    4 minutes de lecture Numéro 15
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    Grangemouth va construire une nouvelle centrale électrique

    L’INVESTISSEMENT continue d’affluer en Écosse, après les fondements posés il y a quelques années lors du projet révolutionnaire d’INEOS visant à amener le gaz de schiste américain en Europe. Au total, le site a bénéficié d'environ 450 millions de livres sterling d'investissement.

    Cette décision a changé la donne et entraîné une renaissance de la fabrication de produits chimiques sur le site de Grangemouth.

    La dernière bonne nouvelle sera le remplacement d’une centrale énergétique vieillissante par une centrale à haute efficacité de 350 millions de livres sterling, ce qui améliorera également la fiabilité du site.

    « Tout cela fait partie de nos projets plus vastes visant à garantir un avenir prometteur au secteur manufacturier en Écosse », a déclaré Tobias Hannemann, PDG d’O&P UK.

    La nouvelle centrale énergétique pourra non seulement fournir de la vapeur et de l'électricité à la raffinerie de pétrole brut Petroineos, aux usines de production pétrochimique d'INEOS O&P et au Forties Pipeline System d’INEOS, mais à toute autre industrie tentée de s'y installer et de bénéficier de son emplacement, de son infrastructure et de son approvisionnement en matière première d’éthane de gaz de schiste américain.

    La nouvelle centrale énergétique bénéficiera de réductions significatives des émissions de SOX, NOX et CO2, ce qui contribuera à améliorer l'empreinte environnementale de Grangemouth.

    « Cet investissement est bénéfique pour l’entreprise et l'environnement, car la réduction des coûts énergétiques améliore la compétitivité du site », a déclaré Tobias. « La nouvelle centrale sera hautement efficace et fournira de l'énergie et des infrastructures sécurisées à mesure que le site se développera au cours des prochaines décennies. »

    INEOS souhaite développer ses installations pétrochimiques de classe mondiale à Grangemouth pour en faire un centre d’excellence et un centre de fabrication de sciences chimiques.

    C’est une vision que l’entreprise développe depuis que les premières cargaisons de gaz de schiste ont commencé à arriver des États-Unis en 2016, et les préparatifs qui permettront de concrétiser cette ambition sont déjà lancés.

    De vieilles usines et des bâtiments vides sont en train d'être démolis pour faire place à de futurs développements et investissements.

    Il y a un énorme réservoir sur le site où est stocké le gaz éthane des États-Unis, ainsi que le nouveau siège social d’INEOS sur quatre étages, qui réunit 450 personnes travaillant pour INEOS O&P.

    D’ici 2022, la nouvelle centrale fera partie du paysage évolutif du site.

    2 minutes de lecture Numéro 15
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    Hull est choisi pour une usine de 150 M£

    Graham Beesley, PDG, a déclaré qu’INEOS Oxide était fier de ramener la production de cette matière première importante au Royaume-Uni.

    « C’est une excellente nouvelle pour le secteur manufacturier de la région », a-t-il expliqué. « Cela renforcera non seulement le secteur manufacturier britannique mais stimulera également les exportations britanniques vers l'Europe et le reste du monde. »

    Il y a environ six ans, INEOS a été contraint de fermer son usine d'acétate de vinyle monomère à Hull en raison des importations bon marché qui inondaient le Royaume-Uni, provenant principalement d'Arabie saoudite et des États-Unis, pays bénéficiant tous deux de l’accès à des matières premières à faible coût.

    Mais la décision d’INEOS d’importer de l’éthane américain dérivé du gaz de schiste à faible coût sur son site de Grangemouth en Écosse a tout changé.

    L’éthane sera converti en éthylène à Grangemouth, puis acheminé vers la nouvelle usine de 150 millions de livres sterling à Hull.

    En mars de l’année dernière, INEOS avait annoncé que le groupe envisageait deux sites possibles pour sa nouvelle usine. L'un était Hull ; l'autre était à Anvers, en Belgique.

    « Nous avons eu la chance d’avoir deux excellentes options à Anvers et à Hull », a déclaré Graham.

    Les travaux devraient commencer sur la nouvelle usine à Saltend, Hull, plus tard cette année.

    2 minutes de lecture Numéro 15
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    Un pipeline de 500 millions de livres sterling pour moderniser FPS

    Les travaux sur le Forties Pipeline System, qui peut transporter chaque jour jusqu'à 600 000 barils de pétrole brut de la mer du Nord au continent, prolongeront sa durée de vie de plus de 20 ans.

    « Les exploitants du secteur pétrolier et gazier de la mer du Nord nous disent qu'ils resteront dans la mer du Nord jusque dans les années 2040, donc nous nous engageons à les accompagner, jusqu’au bout », a déclaré Andrew Gardner, PDG d’INEOS FPS.

    La décision d’INEOS de prolonger la durée de vie du pipeline vieux de 43 ans, qui transporte 40 % du pétrole et du gaz britanniques vers les terres, sera bien accueillie par les opérateurs de la mer du Nord.

     « Nous prévoyons de moderniser les systèmes environnementaux et de déployer les dernières technologies dans ses systèmes », a déclaré Andrew. « Et nous sommes convaincus que nous pouvons le faire sans perturber le pipeline. »

    1 minute lecture Numéro 15
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    Boost de 3 milliards de livres sterling

    Frank Beckx, directeur général d'essenscia Flanders, a déclaré que la décision de construire une nouvelle unité de craquage et une usine de déshydrogénation du propane (PDH) d'envergure mondiale revêtait une grande importance stratégique pour le port d'Anvers.

    « Il s'agit sans aucun doute de l'actualité économique la plus importante depuis longtemps », a-t-il déclaré. « Une telle installation n’a pas été construite en Europe occidentale depuis les années 90. »

    L’investissement de 3 milliards d’euros d’INEOS contribuera à inverser les années de déclin de l’industrie chimique européenne.

    « Nous espérons que cette initiative relancera les investissements et le renouvellement du marché pétrochimique européen, qui stagne depuis plus d'une génération », a déclaré John McNally, PDG d’INEOS Project One - l'organisation INEOS créée pour réaliser le projet.

    On espère que d’autres sociétés chimiques européennes feront de même, en remplaçant les technologies anciennes et obsolètes par des systèmes écoénergétiques à faibles émissions. « Cela se produit en Amérique depuis la révolution du gaz de schiste », a déclaré John. « Nous avons désespérément besoin que la même chose se produise en Europe. »

    Cependant, INEOS a tout d’abord déclaré que l’UE devait supprimer ses taxes vertes « insensées » qui avaient chassé les investissements d’Europe vers l’Amérique, la Chine et le Moyen-Orient.

    « Les États-Unis sont au milieu d'une vague de dépenses de 200 milliards de dollars pour l'achat de 333 nouvelles usines chimiques », a écrit le président Jim Ratcliffe dans une lettre ouverte au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

    « Les États-Unis n’ont pas de taxe verte mais exigent des normes environnementales les plus élevées avant de délivrer des permis pour de nouvelles constructions. »

    Il a déclaré que l’Europe disposait déjà des lois sur l’énergie et le travail les plus chères au monde, qui étaient peu attrayantes pour les employeurs.

    « Ce n'est plus compétitif », a-t-il déclaré. « Et se lancer seul avec le poids des taxes vertes empêche le renouvellement car cela fait fuir les investissements. Cela pousse également à la fabrication dans d'autres parties du monde qui se soucient moins de l'environnement. »

    La décision d’INEOS d’investir en Europe va à contre-courant, mais elle a une logique financière.

    Pour la nouvelle unité de craquage et l’usine de PDH d'Anvers, nous allons convertir d'énormes quantités de gaz de schiste - expédiées par INEOS des États-Unis - en deux millions de tonnes de propylène et d'éthylène par an pour ses propres activités en Europe.

    Jusqu'à 3 000 personnes devraient participer à la construction des nouvelles usines. Une fois pleinement opérationnelles vers 2024, environ 400 personnes seront employées pour les gérer.

    Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol, a déclaré qu’il était plutôt approprié qu’INEOS ait choisi de construire la première unité de craquage de gaz en Europe depuis 20 ans au port d’Anvers.

    « C'est en fait le berceau d'INEOS », a-t-il expliqué. « C'est là que tout a commencé en 1998. »

    Bart De Wever, maire de la ville d’Anvers, a déclaré qu’il se sentait honoré par la décision d’INEOS.

    « Ce sont les moments pour lesquels vous vivez et travaillez », a-t-il affirmé. « C'est un investissement pour toute une génération. »

    Il a ajouté que cela démontrait également que, même en période d'incertitude concernant le Brexit, les investisseurs continuaient de croire en la croissance économique, à l'internationalisation et aux technologies durables.

    John McNally a déclaré qu'il faudrait 100 nouveaux ingénieurs pour gérer les usines, et que les gens - jeunes diplômés, ingénieurs et techniciens expérimentés - faisaient déjà la queue.

    « Nous avons suscité beaucoup d'intérêt », a-t-il déclaré. « Pour chaque ouverture, nous devons avoir 20 candidats minimum. C’est une période excitante. »

    4 minutes de lecture Numéro 15
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    Une entreprise audacieuse récolte les fruits d’une réflexion intelligente

    Le PDG Ashley Reed a déclaré que la décision de vendre deux de ses entreprises - et d’en acquérir trois autres - avait été transformationnelle.

    « Nous ne pouvons toujours pas croire que cela est arrivé », a-t-il confié. « Et nous avons presque triplé en taille. »

    INEOS Enterprises est composé d’un certain nombre d’entreprises petites et variées. L'année dernière, le groupe a vendu INEOS ChloroToluenes et INEOS Baleycourt à Valtris Specialty Chemicals. Mais il en a acheté trois autres. L’accord avec Flint Hills Resources, pour son activité d’intermédiaires chimiques, a été finalisé juste avant Noël. Les deux autres devraient être finalisés cette année.

    Ashley a déclaré qu’INEOS Enterprises voyait un potentiel de croissance dans les trois. « Nous ne sommes pas allés délibérément chercher ces entreprises », a-t-il expliqué. « Mais nous pouvions déjà voir les moyens de les améliorer. »

    C'est une formule éprouvée. INEOS a bâti sa fortune en achetant des actifs mal-aimés et en les transformant en sociétés fiables, productives et rentables. L’activité de Flint Hills, qui fabrique de l'acide isophtalique, de l'anhydride trimellitique et de l'anhydride maléique purifiés sur son site de production de Joliet, dans l'Illinois, a été rebaptisée INEOS Joliet.

    L'entreprise, qui possède également des bureaux et des centres de distribution en Amérique, en Europe et en Asie, vend ses produits dans le monde entier à d'autres qui les utilisent pour fabriquer des vêtements, des peintures et des additifs pour essence. L’acquisition de l’ensemble des activités de composites d’Ashland devrait être approuvée prochainement.

    INEOS a accepté de débourser 1,1 milliard de dollars en novembre pour 20 sites de fabrication situés en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et au Moyen-Orient, qui emploient 1 300 personnes. Les résines d’Ashland sont légères, solides et ignifugées et, en tant que telles, sont préférées par les constructeurs de bateaux du monde entier depuis 30 ans.

    Les composites remplacent également de plus en plus les structures en aluminium ou en acier des voitures car ils sont plus légers. Cela, en retour, permet d'économiser du carburant et d’augmenter l'efficacité.

    INEOS Enterprises espère également finaliser le contrat avec Tronox pour deux usines américaines produisant du dioxyde de titane, une substance utilisée dans la crème solaire, les cosmétiques, le dentifrice, les peintures ainsi que le savon, les colorants alimentaires et les textiles.

    « Cette substance rend les choses blanches et elle le fait avec une grande efficacité », a déclaré Ashley.

    2 minutes de lecture Numéro 15
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    INEOS centralise les équipes de Shanghai

    Jusqu'au mois dernier, INEOS avait trois bureaux dans la ville. Un dont il avait hérité lors de l’achat de BP Chemicals en 2005, le deuxième faisant suite à la fusion de BASF et d’INEOS Styrenics en 2011, et un troisième acquis avec le rachat récent par INEOS de l’activité de styréniques chinoise de Total.

    « En créant un nouveau site, nous pourrons offrir à notre personnel des opportunités supplémentaires de se développer et de progresser au sein d’une équipe coordonnée plus large », a déclaré David Thompson, PDG d’INEOS Trading & Shipping.

    Kevin McQuade, PDG de Styrolution, a présidé l'inauguration officielle du nouveau bureau, à laquelle a assisté Minhao Zhou, maire du gouvernement populaire de Shanghai, district de Putuo.

    1 minute lecture Numéro 15
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    Promesse orientale

    « L’Asie est un marché en croissance pour nous », a déclaré Kevin McQuade, PDG d’INEOS Styrolution.

    « Nous voyons l'acquisition récente comme une plate-forme de départ. »

    Historiquement, la Chine a importé des matières premières et exporté les produits finis. Cela est en train de changer en raison de la croissance rapide du marché de consommation domestique.

    Environ 70 % de la croissance future des styréniques devrait provenir de la Chine, où vivent plus d’un milliard de personnes, dont beaucoup exigent maintenant des biens de consommation modernes à mesure que leur niveau de vie s’améliore.

    En tant que plus grand fournisseur de styréniques au monde, INEOS Styrolution est convaincu qu'investir en Chine l'aidera à se développer et à conserver sa position de leader sur le marché.

    « Nous ne voulons pas seulement maintenir notre position de leader dans le monde », a déclaré Kevin. « Nous voulons la renforcer. »

    INEOS Styrolution, qui fabrique des plastiques pour les industries de l'automobile, de l'électronique, des jouets et de la construction, exporte actuellement ses produits vers ses clients en Chine, principalement en provenance de Corée et de Thaïlande.

    Mais son implantation industrielle en Chine lui permettra de mieux servir ses principaux clients existants, d’aider à développer l’industrie manufacturière en pleine croissance en Chine et d’établir des relations solides et mutuellement bénéfiques dans toute la Chine.

    Le polystyrène issu des nouveaux sites de fabrication à Foshan et à Ningbo, qui pourront tous deux produire 200 000 tonnes par an, sera principalement destiné aux marchés chinois de l’électronique, des ménages et de l’emballage.

    Ce sont tous des marchés clés pour INEOS Styrolution, qui fabrique environ 5,6 millions de tonnes de styrène monomère, standard et de spécialités ABS dans le monde entier, dont 1,8 million de tonnes est du polystyrène.

    Le personnel des deux usines - et des deux bureaux de vente de Guangzhou et de Shanghai - travaille maintenant pour INEOS Styrolution.

    « Nous avons reçu une réponse très positive de nos nouveaux collègues », a déclaré Kevin. « Et nous sommes déterminés à rendre l'intégration aussi fluide que possible pour eux. » INEOS est également heureux d’avoir acquis une entreprise dirigée par des personnes très compétentes et expérimentées.

    L'acquisition en Chine fait suite à une acquisition antérieure en Corée. En 2017, la société a acquis l'entreprise K-Resin® SBC, située à Yeosu sur la côte sud-coréenne. Le SBC ou copolymères styrène-butadiène est un plastique souple, transparent et résistant principalement utilisé dans les industries médicales et de l'emballage.

    Kevin explique que les deux acquisitions font partie de l’ambitieuse stratégie de croissance « Triple Shift » de la société, qui consiste à investir dans des produits de qualité à forte marge bénéficiaire, des secteurs d’activité à forte croissance et des marchés émergents à travers le monde.

    4 minutes de lecture Numéro 15
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    Tout le pouvoir à BMW

    Les projets ambitieux d’INEOS visant à construire un 4x4 robuste et pragmatique ont franchi une nouvelle étape. L’entreprise a récemment annoncé que son nouveau véhicule tout-terrain serait propulsé par la dernière génération de moteurs à essence et diesel TwinPower Turbo de BMW. Dirk Heilmann, PDG d’INEOS Automotive, a commenté : « Pour faire simple, BMW fabrique les meilleurs moteurs au monde. Ses moteurs à essence et diesel offrent une grande durabilité et une qualité incontestable, sans oublier les hautes performances et l'efficacité. Nous construisons un 4x4 fonctionnel sans compromis et il n'y a pas de meilleur choix sous le capot qu'un moteur BMW. »

    « Ce partenariat technologique représente une étape très importante pour Projekt Grenadier », a ajouté Mark Tennant, directeur commercial d'INEOS Automotive. « C’est un partenariat qui indique clairement notre intention. Le fait d’avoir BMW à nos côtés transmet un message fort au reste de l’industrie. »

    À la suite de cette annonce, début avril, INEOS Automotive a organisé une journée portes ouvertes à ses fournisseurs à Stuttgart, en Allemagne, dans le but de présenter la société, ses valeurs et l'histoire de Projekt Grenadier jusqu'à ce jour. « Suite à la décision du groupe motopropulseur, nous allons maintenant de l'avant avec la désignation de fournisseurs pour d'autres composants majeurs », a déclaré Oliver Frille, directeur des achats chez INEOS Automotive. « Cette journée des fournisseurs, à laquelle ont participé nos partenaires d'ingénierie, MBtech et Magna, ainsi que BMW, nous a permis de présenter l'ambition du projet à une salle remplie de partenaires potentiels de classe mondiale dans la chaîne d'approvisionnement automobile. »

    Plus de 200 personnes issues de 100 entreprises différentes représentant tous les principaux composants du véhicule ont assisté à l'événement. En plus de partager la philosophie du projet et les hypothèses de planification, Tom Crotty, directeur de la communication du groupe, était sur place pour présenter le groupe INEOS - racontant au public l’histoire des Dragon Ships comme un excellent exemple de partenariat dans la chaîne d'approvisionnement, à la manière d'INEOS.

    Depuis que les projets de construction de son propre 4x4 ont été élaborés pour la première fois en 2016 autour d’une chope dans The Grenadier, le pub londonien situé près du siège d'INEOS, INEOS Automotive est devenue une société internationale à part entière, basée au Royaume-Uni et en Allemagne. Avec une équipe permanente de 50 personnes (et en croissance) sur son site de Londres, l'équipe a ouvert en avril un nouveau bureau dans le centre automobile de Böblingen, en Allemagne, pour accueillir ses équipes de conception, d'ingénierie et d'approvisionnement. Le bureau INEOS Automotive est adjacent à celui de MBtech, partenaire principal en ingénierie de Projekt Grenadier et ancienne filiale de Mercedes Benz. MBtech compte à présent quelques 200 ingénieurs travaillant à temps plein sur le Projekt Grenadier.

    Avec deux ans avant d’arriver au lancement, il reste encore beaucoup à faire, mais le projet avance à grands pas. Dirk Heilmann dit : « Les travaux sur les châssis et les suspensions sont en cours en Autriche avec notre premier "véhicule prototype". La conception extérieure est presque finalisée, l'intérieur progresse bien également ; à la suite de BMW, les nominations de fournisseurs commencent sérieusement, et nous sommes maintenant très près d'annoncer notre choix de lieu de fabrication. »

    Tenez-vous au courant des progrès de Projekt Grenadier en ligne.

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    3 minutes de lecture Numéro 15
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    Ne pas gaspiller pour ne pas manquer

    Dans le cas des déchets plastiques, INEOS estime que cela doit changer - et le groupe a une vision très claire de la manière d’y parvenir. Mais il ne peut pas le faire seul.

    « Nous travaillons avec les recycleurs et nos clients pour permettre aux plastiques d'être recyclés et intégrés dans de nouveaux produits », a déclaré Peter Williams, directeur de la technologie du groupe.

    En 2000, les organisateurs australiens ont cédé sous la pression de groupes environnementaux et ont interdit le PVC aux Jeux olympiques de Sydney. Le matériau était effectivement qualifié de menace publique.

    Près de 20 ans plus tard, le PVC a prouvé sans l’ombre d’un doute qu’il s’agissait d’un matériau digne du 21e siècle.

    En conséquence, ce matériau, qui peut résister à la pluie battante, aux mers déchaînées et au soleil brûlant, est très utilisé dans le secteur de la construction et apporte une contribution majeure au monde du sport moderne.

    Chaque année, grâce à l’initiative de VinylPlus, 640 000 tonnes de PVC sont recyclées en Europe et INEOS prévoit de l’augmenter à 800 000 tonnes d’ici 2020.

    Les polyoléfines - les plastiques présents dans les bouteilles de lait, les emballages alimentaires et les applications médicales - peuvent également être recyclés.

    Encore une fois, INEOS collabore avec les recycleurs et les clients pour trouver un moyen de fabriquer des plastiques aux nouvelles propriétés, pouvant être mélangés à des matériaux recyclés afin de produire un produit fini de haute qualité.

    « La prochaine étape consiste à mieux réutiliser les matériaux colorés pour fabriquer des produits de qualité supérieure », a déclaré Peter.

    Mais le recyclage mécanique, comme on le sait, est limité car chaque fois que le plastique est recyclé, il perd une partie de sa qualité.

    « Nous sommes également limités par notre capacité à récupérer des déchets plastiques propres et purs », a déclaré Peter.

    Lorsque le plastique ne peut pas être recyclé, nous pouvons récupérer l'énergie contenue dans le produit.

    INEOS fait quelque chose de similaire à son usine de Runcorn au Royaume-Uni.

    Mais INEOS veut tirer quelque chose en plus du processus. Il y a de précieuses matières premières enfermées dans chaque parcelle de plastique - essentiellement des hydrocarbures - et INEOS veut les récupérer.

    INEOS évalue actuellement des technologies capables de transformer tous les déchets plastiques, quelle que soit leur contamination, dans leur matière première d'origine afin de pouvoir les injecter dans les usines d'INEOS pour fabriquer de nouveaux produits de haute qualité.

    « Le principal avantage est que, grâce à cette approche, tous les déchets plastiques, même les déchets mélangés de la valeur la plus minimale, peuvent être recyclés », a déclaré Peter.

    Pour le polystyrène, le recyclage chimique, comme on le sait, cela peut être particulièrement efficace, car le procédé provoque la dépolymérisation du polystyrène, produisant un produit de styrène monomère qui peut être renvoyé dans le réacteur de polymérisation.

    « Bien qu'il soit encore tôt et que les défis techniques soient considérables, des progrès ont été accomplis, en particulier chez INEOS Styrolution, où les liquides monomères récupérés sont déjà testés dans nos usines pilotes », a-t-il déclaré.

    Peter a affirmé que, parallèlement au développement de nouveaux polymères et de nouvelles méthodes de recyclage des plastiques, les gouvernements du monde entier avaient besoin d'un investissement important dans des infrastructures de collecte, de tri et de gestion des déchets. « Pour parvenir à un réel changement dans le recyclage et pour résoudre le problème des déchets marins et terrestres, chacun de nous - l'industrie chimique, les gouvernements, les autres organisations et le public - devons tous jouer notre rôle. »

    4 minutes de lecture Numéro 15
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    Le PVC est classé digne du 21e siècle

    « Nous sommes raisonnablement optimistes sur le fait que, encore une fois, VinylPlus augmentera considérablement les volumes recyclés pour 2018, mais les tonnages doivent encore être contrôlés », a déclaré le Dr Jason Leadbitter, responsable de la durabilité et de la responsabilité sociale des entreprises chez INOVYN.

    Cela dit, il est convaincu que les chiffres démontreront que le PVC, l’un des plastiques les plus utilisés au monde, mérite d’être au cœur de l’économie circulaire.

    Depuis 2000, Recovinyl - la branche de recyclage de VinylPlus - a recyclé plus de quatre millions de tonnes de cadres de fenêtres, tuyaux, revêtements de sol, câbles, emballages, bâches, meubles et équipements médicaux en PVC.

    Jason a déclaré que cela avait été possible grâce au fait que tous les acteurs de la chaîne de valeur - les fabricants, les producteurs d’additifs, les transformateurs et les recycleurs de PVC - avaient été impliqués.

    De plus, VinylPlus, qui s’est engagé à recycler 900 000 tonnes de PVC d’ici 2025 et au moins un million de tonnes d’ici 2030, est un engagement volontaire et n’a pas été imposé à l’industrie.

    « Les engagements volontaires constituent une incitation considérable à créer des opportunités gagnant-gagnant pour le secteur et les organismes de régulations, car ils permettent de réduire les formalités administratives », a-t-il déclaré.

    Une autre initiative du programme de VinylPlus a été le lancement récent d’une étiquette qui aide les clients à identifier facilement les produits fabriqués de manière responsable.

    Jusqu'à présent, six fabricants de fenêtres ont été autorisés à afficher la nouvelle étiquette de produit VinylPlus® - Vinyl Verified - sur leurs produits.

    « Cette étiquette est un facteur de différenciation sur le marché », a déclaré Jason. « Cela fait sept ans qu'on y travaille mais il est très enthousiasmant de l'avoir enfin lancée et de voir qu’elle a déjà été adoptée. »

    L'initiative, initialement destinée au secteur de la construction, a été développée par VinylPlus, avec l'aide de BRE Global et The Natural Step, et INOVYN est fier d'en faire partie.

    « L'étiquette elle-même permet aux entreprises de mettre la barre plus haut dans une perspective de développement durable », a déclaré Jason.

    Pour répondre aux critères exigeants, INOVYN a également joué un rôle pour montrer que la résine PVC elle-même était fabriquée de manière éco-responsable.

    3 minutes de lecture Numéro 15
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    Qu'est-ce qu'une économie circulaire?

    Mais un changement de la pensée mondiale pourrait nous aider à créer une économie circulaire. Une économie au sein de laquelle nous créons des produits et les vendons aux consommateurs, qui les renvoient ensuite afin que les composants puissent être recyclés en nouveaux produits.

    « Le recyclage ne permettra pas d’éliminer tous les déchets », déclare Peter Williams, directeur de la technologie du groupe. « Arrêter de jeter des ordures nécessite une meilleure gestion des déchets dans de nombreuses parties du monde, mais aussi un changement de comportement collectif. Nous devons réfléchir à ce qui est requis dans différentes régions du monde, puis faire la guerre aux déchets plastiques, pas au plastique lui-même, qui nous profite à bien des égards. » Peter affirme qu'il n'y avait pas de solution miracle.

    « La technologie de recyclage actuelle est trop limitée », a-t-il déclaré. « De nouvelles technologies et une combinaison d’approches seront nécessaires, mais nous ne savons pas encore quelle sera la combinaison gagnante. »

    Les législateurs et les organismes de régulations devaient comprendre cela et ne pas favoriser une technologie plutôt qu'une autre.

    « Nous avons besoin d'un cadre pour encourager le développement d'approches différentes d'où émergeront les plus efficaces », a-t-il déclaré.

    Il en va de même pour les ONG, qui, dit-il, remplissent le mieux leur rôle lorsqu'elles traitent directement avec l'industrie, afin que les défis et les aspects pratiques puissent être partagés et compris avant que toute vision ne soit créée.

    « Elles jouent un rôle important en soulevant des questions, mais les réponses doivent généralement venir d’ailleurs, et en particulier des industries concernées. Les parties prenantes qui refusent de s'engager abordent le problème d'un œil fermé. »

    Nous avons tous un rôle à jouer, déclare INEOS

    INEOS estime que les efforts visant à créer une économie circulaire - et à garder les plastiques hors de l’océan - requièrent une participation de l'ensemble de l’industrie pour réussir.

    « Chacun a un rôle à jouer pour aider à résoudre ce problème. Le gouvernement, l’industrie, les ONG et le public », a déclaré Peter Williams, directeur de la technologie du groupe chez INEOS.

    De ce fait, INEOS travaille en étroite collaboration avec d’autres entreprises du monde entier qui souhaitent transformer l’économie actuelle du jetable en une économie où les plastiques sont conçus pour être utilisés encore et encore.

    Malheureusement, la Fondation Ellen MacArthur, qui a récemment lancé son programme Global Commitment dans le cadre de sa New Plastics Economy, ne sera pas un partenaire.

    INEOS a appris à la fin de l’année dernière que certaines des parties prenantes de la fondation ne souhaitaient pas être associées à une industrie qui extrayait des matières premières de la terre.

    « J'ai été surpris car nous avions travaillé dur pour faire une proposition de valeur sous forme d’un engagement significatif », a déclaré Peter.

    INEOS et la fondation avaient convenu d’ambitieux objectifs de recyclage, qui devaient être inclus dans l’engagement global de la fondation.

    « La fondation cherchait des engagements en faveur de l'économie circulaire, sous la forme d'objectifs précis, de la part de tous les acteurs de la chaîne de valeur des polymères », a-t-il déclaré. « J'ai donc été déçu de nous voir exclus à la dernière minute. Pour parvenir à une économie circulaire en laquelle nous croyons tous, notre industrie doit être engagée. Elle a la motivation, le savoir-faire et la capacité de faire la différence. »

    La fondation a confié à INEOS, l’un des plus grands producteurs de polymères du monde, que la décision avait été difficile, mais que ce n’était qu’un « blocage temporaire ».

    Ne voulant pas s'attarder sur la déception, INEOS a rapidement lancé son propre engagement mondial pour passer à une économie plus circulaire pour les emballages plastiques.

     « Nous pensons qu'il est possible - grâce à l'innovation et au partenariat - de conserver la valeur de nos polymères en repensant la façon dont nous les produisons et en les récupérant en fin de vie », a déclaré Peter.

    Dans le cadre de son engagement pour une nouvelle économie circulaire, INEOS s'est fixé quatre objectifs ambitieux à atteindre d'ici 2025. Voici notre engagement :

    Notre engagement

    1. Proposer une gamme de produits en polyoléfine destinés à des applications de conditionnement en Europe contenant au moins 50 % de matières recyclées
    2. Utiliser en moyenne 30 % de contenu recyclé dans les produits destinés aux emballages en polystyrène en Europe
    3. Incorporer au moins 325 kt/a de matériau recyclé dans les produits
    4. Garantir que 100 % des produits polymères puissent être recyclés

    6 minutes de lecture Numéro 15
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    Renouvelez votre pensée

    Le public ne voit très souvent pas quel rôle l'industrie chimique pourrait jouer dans la création d'une économie durable. Elle est considérée comme une industrie en déclin. Une industrie qui a fait son temps. Les combustibles fossiles - gaz et pétrole - appartiennent au passé. Ce dont le monde a besoin est l'énergie renouvelable.

    « Cela peut être frustrant », a déclaré Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « Les gens ne voient pas de lien entre l’industrie chimique et les panneaux solaires, les éoliennes, les transports plus légers et plus économes en carburant. Mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés à nous plaindre à ce sujet. »

    Les éoliennes, les panneaux solaires, les voitures électriques plus légères et plus économes en carburant n'existeraient tout simplement pas sans l'industrie chimique.

    « Nous devons tous améliorer notre communication sur ce que nous faisons, d'où proviennent les matériaux, pourquoi ils sont utilisés et les avantages qu'ils apportent », a-t-il déclaré. « Pour nous, la mesure d'une économie durable est une mesure qui laisse l'environnement intact ou l'améliore, qui crée des produits abordables et durables, et qui crée des emplois dans les communautés. »

    Alors que la population mondiale continue d’augmenter, on estime que 9,1 milliards de personnes auront besoin de nourriture et d’eau d’ici 2050. Les plastiques jouent un rôle très important dans la fourniture de produits et services efficaces, dont cette population croissante a besoin.

    Les solutions actuelles proviennent d'entreprises comme INEOS, qui fournissent les matériaux nécessaires pour faire face aux défis à venir - par exemple, l'infrastructure matérielle telle que les tuyaux en plastique nécessaires pour acheminer de l'eau fraîche aux personnes vivant dans certaines des régions les plus pauvres du monde. Contrairement aux tuyaux en acier, ils sont bon marché, faciles à installer, fuient rarement et peuvent durer jusqu'à 100 ans.

    Les emballages en plastique, souvent perçus comme inutiles, prolongent la durée de conservation des fruits et légumes frais et, ce faisant, réduisent considérablement le gaspillage alimentaire.

    L'Environmental Protection Agency des États-Unis a récemment révélé que la décomposition des aliments dans les décharges libérait du méthane, un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le dioxyde de carbone.

    L'ONU estime que chaque année, 30 % de la nourriture produite dans le monde est gaspillée.

    Le coût correspond à l'équivalent au détail d’1 billion de dollars, soit le double du PIB de la Norvège.

    Un grand supermarché britannique a récemment cessé de vendre des fruits et des légumes en vrac, car il y avait beaucoup de perte.

    L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a déclaré que la nature en assumait également le coût, avec 172 milliards de dollars d’eau gaspillée pour la production des aliments non désirés.

    « Les produits que nous produisons et fournissons à d’autres industries et à la société permettent de réaliser d’importantes économies de ressources et d’énergie », a déclaré Petra Inghelbrecht, responsable de la durabilité mondiale chez INEOS Styrolution.

    INEOS fabrique également des produits chimiques destinés à l’isolation des maisons. À l'heure actuelle, les maisons mal isolées produisent des tonnes de gaz à effet de serre.

    Mais INEOS ne se concentre pas uniquement sur ses clients. Le groupe est toujours à la recherche de nouvelles façons de faire, pour garder une longueur d’avance dans ses propres méthodes d’exploitation.

    Économiser de l'énergie a toujours été fondamental pour le fonctionnement d'INEOS. « Nos efforts en matière de développement durable englobent un large éventail de projets axés sur l'amélioration de l'efficacité des processus dans toutes nos usines de production », a déclaré Petra.

    Selon elle, INEOS a toujours cherché à obtenir « plus pour moins » en réduisant la quantité de matières premières et d’énergie utilisées pour la fabrication de produits - et en limitant la quantité d’eau et les déchets résiduels, tels que le CO2.

    Il est logique pour INEOS, en tant qu’entreprise, de maîtriser ses coûts et, aujourd’hui, ce sont ses clients qui souhaitent et s’attendent à ce que toutes les mesures soient prises pour minimiser l’impact négatif sur l’environnement.

    Et cela se produit dans de nombreux sites d’INEOS à travers le monde.

    En Thaïlande, l'eau provenant des centrifugeuses est recyclée pour pouvoir être réutilisée dans le processus de production.

    En Inde, des installations de collecte d’eau de pluie ont été construites pour conserver l’eau de pluie et la réutiliser sur place.

    Au Royaume-Uni, les déchets ménagers sont maintenant acheminés d’un site d’enfouissement vers le site d’INEOS à Runcorn, où ils sont incinérés dans une centrale de production combinée de chaleur et d’électricité pour produire de l’électricité et de la vapeur.

    En bref, INEOS ne cesse de chercher des moyens de faire les choses plus efficacement.

    C’est pourquoi vous trouverez souvent les entreprises d’INEOS sur certains des plus grands sites production chimique intégrés au monde, en Belgique, en Allemagne, en Suède, en Chine ou en France, où elles peuvent partager des idées et des ressources avec d’autres sociétés.

    L’année dernière, INEOS a été choisi pour diriger un projet de quatre ans visant à aider différentes industries à comprendre comment l’énergie, les matériaux et les services pourraient être partagés plus efficacement. L’idée repose sur un principe simple : les déchets d’un homme sont le trésor d’un autre.

    « Pour moi, le projet consiste à penser de manière créative à la façon de construire un avenir plus durable », a déclaré Hélène Cervo, ingénieure de recherche et doctorante, à Lavera en France.

    INEOS estime qu’une économie circulaire et durable est réalisable. Et l'industrie chimique, avec la motivation, le savoir-faire et la capacité de faire la différence, est la clé.

    Pourquoi nous comptons

    Nos produits améliorent presque tous les aspects de la vie moderne.

    Sans nous, la société, telle que nous la connaissons, ne fonctionnerait pas.

    Nous aidons à ouvrir la voie à une économie moins polluante, en commençant par nos processus et nos produits.

    Et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour parvenir à une économie circulaire.

    Comment nous travaillons

    Nous opérons de manière responsable, sûre et efficace.

    Nous parlons aux communautés locales et les soutenons dans la mesure du possible.

    Nous travaillons avec d'autres industries pour essayer de partager des ressources naturelles précieuses.

    Nous recrutons les individus les plus talentueux afin de trouver ensemble les meilleures solutions aux plus grands défis de la société.

    AVION
    INEOS a joué un rôle déterminant en aidant « l’avion en plastique » 787 Dreamliner de Boeing à décoller. Principalement en plastique, le 787 est beaucoup plus léger que l’Airbus 380 et, de ce fait, voyage beaucoup plus loin avec la même quantité de carburant. Mais alors que le nouvel avion commercial de Boeing est en plein essor, le superjumbo d’Airbus - le plus grand avion de transport de passagers au monde - a été mis au rebut par manque d’intérêt. Le 787 était le premier jet commercial avec un fuselage et des ailes en fibre de carbone. L'acrylonitrile d'INEOS est essentiel à la production de fibres de carbone pour cet usage et aussi de nombreux autres. Les matériaux de pointe sont connus sous le nom de composites, qui peuvent également supporter une pression de cabine plus élevée à haute altitude que les avions traditionnels en aluminium, de sorte que les passagers risquent de moins souffrir du décalage horaire. Le jet consomme également 20 % en moins de carburant que des appareils de taille similaire et ses coûts d’entretien sont 10 % moins élevés.

    PANNEAUX SOLAIRES
    INEOS fabrique bon nombre des matières premières entrant dans la composition des panneaux solaires, notamment les supports de montage et les panneaux. Et ils sont tous faits en utilisant du gaz. En fait, la production de cellules solaires nécessite beaucoup de produits chimiques et de gaz. Les fabricants utilisent une multitude de produits gazeux et chimiques, notamment l'ammoniac, l'oxyde nitreux, le méthane, le fluorure d'hydrogène, la phosphine et le diborane. Beaucoup pensent que la croissance du marché des cellules solaires pourrait effectivement conduire à une nouvelle vague de croissance pour l'industrie des gaz.

    ÉOLIENNES
    Les composés en plastiques et la fibre de carbone sont désormais les matériaux de choix pour les pales d’éoliennes, car ils sont légers et incroyablement solides. INEOS est le premier fournisseur mondial d’acrylonitrile, principal composant de la fibre de carbone. Les pales de turbine sont de plus en plus longues. Le métal fournit la force mais il est trop lourd. Les composés en plastique permettent aux lames de croître en taille mais restent légères, résistantes et flexibles. Les éoliennes sont également suffisamment robustes pour résister aux intempéries, sur terre et en mer, car elles sont en plastique. Elles sont aussi plus légères et plus robustes, et ont ouvert la voie à des turbines plus grandes et plus efficaces. Les lubrifiants de haute qualité d’INEOS sont également utilisés pour assurer le fonctionnement efficace des boîtes de vitesses. Les matériaux traditionnels, tels que l'acier, ne peuvent pas offrir ce type de performances.

    VOITURES
    ENVIRON 1,4 milliard de voitures sont en circulation. Alors que la réglementation exige un rendement énergétique toujours plus élevé, le plastique s’impose aujourd’hui comme matériau de choix pour les tableaux de bord, les pare-chocs, les panneaux de carrosserie, les pièces de moteur et les réservoirs de carburant, car il est plus léger, solide, peut être recyclé et ne se corrode pas. La demande de meilleures économies de carburant et de moteurs plus performants a également entraîné une augmentation de l'intérêt pour les huiles moteur à faible viscosité. INEOS Oligomers fournit aux fabricants des huiles synthétiques ainsi que des additifs des huiles de base à hautes performances qui contribuent à améliorer l’efficacité globale des voitures. Et le PVC est utilisé pour recouvrir le câblage des composants électriques dans les voitures car il est résistant aux flammes et, contrairement au caoutchouc, il ne s’abîme pas. Il est également utilisé pour traiter la carrosserie contre la rouille et empêcher la corrosion.

    TUYAUX EN PLASTIQUE
    Des tuyaux en plastique amènent maintenant de l’eau douce aux habitants des régions les plus pauvres du monde. Contrairement aux tuyaux en acier, ils sont bon marché, faciles à installer, fuient rarement et peuvent durer jusqu'à 100 ans. Pour les millions de personnes qui n’ont pas accès à de l’eau potable, ils sont une véritable aubaine.

    8 minutes de lecture Numéro 15
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    La Suède crée un climat propice au changement

    INEOS Sverige AB fait partie des entreprises actuellement impliquées dans Sustainable Chemistry 2030.

    Depuis 2010, les cinq sociétés de Stenungsund ont discrètement concentré leurs efforts à l’augmentation du recyclage du plastique et à l’utilisation du plastique au lieu du pétrole et du gaz pour fabriquer des produits.

    « Il est important pour nous d'exploiter toute la valeur des plastiques », a déclaré Elin Hermansson, responsable de projet pour Sustainable Chemistry 2030.

    Les entreprises chimiques travaillent avec les universités, les politiciens et les scientifiques pour trouver le meilleur moyen d’utiliser les déchets en tant que ressource - et briser leur dépendance à l'égard des réserves de pétrole et de gaz de la Terre. Un recyclage accru du plastique aidera.

    Le groupe a également mis au point un concept selon lequel les plastiques recyclés pourraient être transformés en matières premières fraîches et en nouveaux produits.

    « Ce concept pourrait boucler la boucle pour les plastiques et permettre leur recyclage à 100 % », a déclaré Elin. « Des études préalables à ce sujet ont également montré qu'il existait un fort potentiel de réduction des émissions de CO2. »

    Il y a également des projets en cours liés à l'efficacité énergétique au sein du groupe chimique.

    Une analyse de site, réalisée par l’Université de technologie de Chalmers et financée par l’agence suédoise de l’énergie, a montré un important potentiel d’économie - une réduction de 10 % des émissions de CO2 - lorsque l’ensemble des cinq entreprises était pris en compte. Des projets de suivi ont également montré que c'était possible.

    « Le groupe chimique répond déjà à plus de 97 % de la demande en chauffage urbain à Stenungsund », a déclaré Elin. « Mais malgré cela, il reste encore une énorme quantité de chaleur superflue qui est gaspillée. »

    Une solution pourrait consister à construire un pipeline de 30 km afin que les habitants de Göteborg puissent l'utiliser comme système de chauffage urbain.

    « Tous ces défis sont majeurs, mais nous voulons aider à construire une société future dans laquelle nous utilisons des ressources renouvelables pour développer des produits plus durables », a-t-elle déclaré.

    2 minutes de lecture Numéro 15
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    INEOS inspire une nouvelle génération de femmes

    Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, l’une des associations caritatives d’INEOS, 1851 Trust, a mis à profit le pouvoir du sport pour stimuler l’imagination de 120 jeunes filles et contribuer à donner vie à la science.

    Les filles avaient été invitées au siège d’INEOS Team UK à Portsmouth, l’équipe britannique qui souhaite remporter le trophée le plus ancien et le plus convoité au monde, la Coupe de l'America.

    « Tirer parti de l’excitation qui entoure la Coupe de l’America a été un excellent moyen de faire venir des enfants », a déclaré Amelia Gould, chef de cabinet chez BAE Systems, qui était présente à l’événement pour montrer aux écolières que les matières des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM) ne sont pas réservées qu’aux garçons.

    Au cours de la journée, les filles âgées de 11 à 13 ans ont appris comment l’équipe d’INEOS s’appuyait sur la science et la technologie pour concevoir et construire un bateau « volant » capable de supporter une vitesse de croisière de 96 km/h et alimenté uniquement par le vent.

    Les filles ont également rencontré de jeunes apprenties et diplômées travaillant dans les industries des STIM, ainsi que des navigatrices remarquables, Dee Caffari MBE et Annie Lush, ambassadrice de 1851 Trust, qui ont toutes deux fait le tour du monde.

    1851 Trust, l'association caritative officielle d'INEOS Team UK, a profité de l'occasion pour lancer son programme Next Generation Roadshow for Girls.

    Ce programme, qui vise à inspirer une nouvelle génération de modèles féminins en STIM, sera déployé au Royaume-Uni cette année grâce au financement du ministère des Transports du Royaume-Uni.

    Des recherches menées dans le monde entier ont montré que les jeunes femmes fuient régulièrement les carrières dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques.

    « Nous voulons changer cela parce que nous comprenons parfaitement la nécessité d'intégrer des talents nouveaux et diversifiés dans l'industrie chimique », a déclaré Anne-Gret Iturriaga Abarzua, responsable de la communication d’INEOS à Cologne, venue d'Allemagne pour assister à l'événement britannique.

    INEOS à Cologne a suscité avec succès l’intérêt des jeunes pour la science au cours des 11 dernières années grâce au programme TuWaS!, qui encourage les enfants des écoles primaires et secondaires à poser des questions plutôt que de recevoir des réponses toutes faites.

    Sa championne est Anne-Gret et INEOS à Cologne est le plus grand soutien financier en Rhénanie, où il parraine 34 écoles.

    Au Royaume-Uni, cependant, les jeunes femmes ne représentent que 22 % des individus qui poursuivent une carrière en STIM. Toutefois, avec environ 174 000 postes en STIM non pourvus l'année prochaine, il est essentiel de remédier au déséquilibre hommes-femmes pour combler le fossé.

    Ben Cartledge, PDG de 1851 Trust, a déclaré qu'il était merveilleux de voir une nouvelle génération de filles inspirées à explorer la possibilité d'une carrière dans les STIM - et que la base d'INEOS Team UK était l'endroit idéal pour le faire, où une technologie de pointe est utilisée pour concevoir et construire le voilier le plus rapide du monde.

    « Les STIM ont déjà joué un rôle crucial dans la campagne de la Coupe de l'America », a déclaré Anne-Gret. Elle a ajouté : « Nous étudions actuellement les moyens de relier les efforts déployés au Royaume-Uni et en Allemagne en apprenant les uns des autres. »

    Pour en savoir plus sur la science qui se cache derrière le défi relevé par INEOS TEAM UK, consultez le site Web du groupe STEM Crew de 1851 Trust, qui est soutenu par INEOS.

    Ce site Web contient des vidéos et des ressources passionnantes développées pour les écoliers. L'année dernière, ces ressources ont été utilisées pour donner vie aux STIM sous les yeux de plus de 85 000 étudiants. www.stemcrew.org

    inch-15-ineos-inspires-inline-min.jpgLes groupes scolaires testent le nouveau « pont technique » d’INEOS Team UK.

    inch-15-ineos-inspires-inline2-min.jpgLes casques RV transportent les étudiants sur les bateaux de la Coupe de l'America

    4 minutes de lecture Numéro 15
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    The Daily Mile

    1. Plus de forme, de minceur, de santé, de bonheur

    À ce jour, plus d’1,7 million d’enfants dans 61 pays courent régulièrement The Daily Mile, une initiative simple imaginée par une directrice écossaise inquiète pour ses élèves en mauvaise condition physique.

    « J'ai peine à y croire moi-même », a déclaré la fondatrice Elaine Wyllie.

    Depuis ce jour en 2012, quand Elaine a vu ses propres élèves à bout de souffle après avoir tenté de courir autour du terrain de l'école sans s'arrêter, sa campagne simple a gagné la reconnaissance mondiale et le soutien du champion de Wimbledon Sir Andy Murray, de l'athlète Sir Mo Farah, du footballeur de Manchester United Jesse Lingard et plus récemment de la duchesse de Cambridge.

    Des recherches ont montré que les enfants qui font cette course sont non seulement en meilleure forme, plus minces, en meilleure santé et plus heureux, mais aussi plus désireux d'apprendre quand ils retournent à leur bureau.

    En bref, les résultats sont absolument phénoménaux. Pourtant, peu d’entre eux avaient entendu parler d’Elaine jusqu’en 2015, année où elle a été nommée Enseignante de l’année aux Pride of Britain awards. Lors de cette cérémonie de remise de prix célébrée à Londres, Elaine était tellement en admiration devant les vedettes, prenant des selfies avec des artistes comme Ozzy Osbourne, qu'elle a raté son dernier bus pour rentrer à l'hôtel.

    Mais le lendemain, d'autres écoles ont commencé à remarquer ce qu'elle était en train de faire, à l'instar de Sir Jim Ratcliffe, président d'INEOS.

    Il avait fondé une initiative similaire, GO Run For Fun, et avait décidé de rencontrer Elaine pour voir si INEOS pouvait contribuer financièrement à la mise en œuvre du programme.

    On dit souvent que « les grands esprits se rencontrent », et ce fut tout à fait le cas. INEOS était partant pour l’aventure.

    En mars 2016, la Fondation Daily Mile était officiellement lancée et les choses ont commencé à s’accélérer.

    Des études ont été menées sur les effets d’une pause rapide, permettant à l’enfant de quitter son bureau d’écolier quelques instants tous les jours.

    Les enfants d'une école primaire de Surrey, au Royaume-Uni, ont révélé qu'ils avaient parcouru 94 182,03 km depuis le lancement de The Daily Mile dans leur école. C’est l’équivalent le tour du monde. Deux fois.

    En mai de l’année dernière, la Première ministre britannique, Theresa May, a fait l’éloge de The Daily Mile à la Chambre des communes en le qualifiant « d’excellent programme » et a appelé les écoles à s’inscrire.

    Deux mois plus tard, la stratégie du gouvernement sur l’obésité chez les enfants était publiée et incluait la « fantastique initiative Daily Mile » comme moyen « d’améliorer le bien-être physique, social et mental de nos enfants, quel que soit leur âge, leur capacité ou leur situation ».

    L'année dernière, ITV s'est associé à The Daily Mile pour lancer sa toute première campagne publicitaire et offrir une couverture éditoriale.

    Le résultat fut incroyable. Le nombre d'inscriptions d'écoles a augmenté de 150 %.

    Cette année, des réalisateurs hollywoodiens de la 20th Century Fox ont aidé à lancer une nouvelle campagne publicitaire innovante visant à encourager les enfants à se lever et à courir The Daily Mile.

    Une bande-annonce parodique de The Kid Who Would Be King a été diffusée sur ITV, quelques jours avant que le film ne sorte dans tous les cinémas du Royaume-Uni, racontant l'histoire d'un écolier des temps modernes qui met la main sur l'épée légendaire du roi Arthur.

    Dans ce film, la vedette du film, Angus Imrie, parle aux élèves de la Dungate Academy imaginaire : « Vous devez rassembler votre équipe de chevaliers. Votre quête consiste à rejoindre The Daily Mile et à retrouver la forme pour la vie. Qui va prêter serment d'allégeance et courir avec nous ? »

    Chaque jour, une école désireuse d'adopter The Daily Mile entre en contact avec l'équipe de la Fondation Daily Mile, basée dans le bureau d'INEOS, à Hans Crescent, à Londres.

    Pour Elaine, qui a reçu un MBE dans la liste des honneurs du Nouvel An de cette année, il est difficile de faire mieux.

    Mais comme la vie ne cesse de le démontrer, c’est certainement possible.

    2. Vedettes de cinéma

    Les chevaliers d’Hollywood lancent un défi aux enfants du monde entier.

    UNE bande-annonce parodique de « The Kid Who Would Be King » a été créée pour encourager les enfants à se lever, à prendre en main leur santé et à courir The Daily Mile.

    La bande-annonce a été diffusée, avec la bénédiction de la 20th Century Fox, sur ITV quelques jours à peine avant la sortie du film (qui raconte l’histoire d'un écolier des temps modernes qui trouve l'épée légendaire du roi Arthur) dans tous les cinémas du Royaume-Uni.

    Il comprend toutes les stars principales, y compris Angus Imrie (Merlin l’enchanteur), Louis Ashbourne Serkis (le garçon qui trouve l’épée légendaire du roi Arthur) et Rebecca Ferguson (une sorcière maléfique et ennemie jurée de Merlin).

    Dans ce film, Angus parle aux élèves de la Dungate Academy imaginaire : « Vous devez rassembler votre équipe de chevaliers. Votre quête consiste à rejoindre The Daily Mile et à retrouver la forme pour la vie. Qui va prêter serment d'allégeance et courir avec nous ? »

    Maria Buttaci, responsable des partenariats chez 20th Century Fox, a déclaré qu'elle était ravie de collaborer avec ITV, INEOS et The Daily Mile.

    « The Daily Mile est une merveilleuse initiative qui cadre parfaitement avec le thème central du film, consistant à encourager les enfants à s'unir pour une quête épique », a-t-elle expliqué.

    Les vedettes de The Kid Who Would Be King ont fait une pause après le tournage pour tourner une bande-annonce invitant les enfants du monde entier à se lever - et à courir The Daily Mile.

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    Le Kid Who Would Be King aide à faire connaître The Daily Mile.

    3. Focus sur les résultats scolaires

    L’université qui a donné au monde la pénicilline, les colorants synthétiques et l’holographie, explore maintenant les mérites de The Daily Mile.
    L’Imperial College de Londres a accepté de travailler avec la Fondation Daily Mile pour rassembler toutes les recherches déjà publiées ou sur le point de l’être au cours des trois prochaines années. Il développera ensuite une étude structurée pour tester l’impact de l’initiative sur la santé mentale et physique des enfants, qui pourra ainsi être adoptée plus largement à travers le monde.

    La recherche inclura le programme national de mesure de l'enfance (NCMP) soutenu par le gouvernement du Royaume-Uni en tant qu’ensemble de données secondaires.

    Au fil des ans, de nombreuses preuves anecdotiques ont été recueillies sur les avantages pour la santé et le bien-être d’un enfant de courir - ou de marcher - The Daily Mile tous les jours. Aux yeux de beaucoup, c’est une simple question de bon sens.

    Des études et des enquêtes ont montré que les enfants sont plus énergiques, plus confiants et réussissent mieux en classe après une pause de 15 minutes de leur bureau.

    Cette initiative a également suscité les éloges de Sir Mo Farah, Sir Andy Murray et Paula Radcliffe.

    Ce qui manque, c’est la preuve scientifique.

    « Nous sommes très enthousiastes face aux recherches de plus en plus nombreuses portant sur The Daily Mile dans le monde entier. Notre partenariat avec l'Imperial College de Londres est inestimable, car ils peuvent nous aider à vérifier l'impact de manière indépendante », a déclaré Emily Carson, coordinatrice de la recherche à la Fondation Daily Mile.

    À la fin des travaux de recherche de l’Imperial College, les universitaires publieront un rapport complet couvrant tous les domaines, des performances, de la santé mentale, de la condition physique, aux effets socio-économiques de l’adoption de The Daily Mile.

    Nous espérons que les résultats renforceront la position de la Fondation lorsqu'elle s'adressera aux décideurs politiques, aux futurs partenaires et aux décideurs clés, tout en incitant davantage d'écoles à adopter l'initiative.

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    4.1,5 million de livres sterling fournit une base solide pour The Daily Mile

    SPORT England a annoncé une contribution de 1,5 million de livres sterling de la Loterie nationale pour faire connaître The Daily Mile.

    Son nouveau partenariat avec la Fondation Daily Mile financera 11 coordinateurs locaux, un coordinateur pour le Nord et un coordinateur national, afin d'encourager davantage d'écoliers en Angleterre à courir - à leur propre rythme - pendant 15 minutes par jour.

    Mais ce n’est pas tout.

    Le London Marathon Events Ltd a également uni ses forces à la Fondation.

    Dès le mois prochain, un responsable stratégique et deux employés à temps partiel travailleront dans les bureaux du marathon de Londres pour encourager toutes les écoles primaires des 32 arrondissements londoniens à courir The Daily Mile.

    Sir Mo Farah, qui participera au marathon de Londres cette année le dimanche 28 avril, a déclaré que The Daily Mile était un moyen remarquable et facile de faire bouger les enfants.

    « Je suis père de quatre enfants et j'encourage mes enfants à être actifs tous les jours », a-t-il déclaré.

    À ce jour, environ 3 500 écoles en Angleterre participent à The Daily Mile. La vision, cependant, est que chaque école - toutes les 20 000 d’entre elles - soit impliquée.

    « Cela va permettre à la campagne de décoller », a déclaré la fondatrice de The Daily Mile, Elaine Wyllie. « C’est absolument incroyable et nous sommes très reconnaissants pour ce soutien. Ils vont nous aider à déployer The Daily Mile et à essayer de toucher tous les enfants d’Angleterre. »

    Sport England a décidé d’apporter tout son soutien à la campagne visant à élever des enfants en meilleure santé, en meilleure forme et plus minces, après la publication de la plus grande enquête de mesure de l'enfance de ce type - l’enquête sur la vie active des enfants 2018 - qui a montré que plus de 2,3 millions d’enfants en Angleterre pratiquaient moins de 30 minutes d’activité physique par jour.

    « C’était la meilleure preuve à ce jour que les efforts déployés pour soutenir nos jeunes n’étaient pas suffisants, et qu’un changement était nécessaire si nous devions augmenter les niveaux d’activité », a déclaré Tim Hollingsworth, PDG de Sport England.

    inch-15-tdm-4-min.jpg« Le soutien de Sport England va permettre à la campagne de décoller »
    – Elaine Wyllie

    5. Bénédiction royale

    AU fil des ans, des milliers de parents ont été témoins des effets positifs de The Daily Mile.

    Le mois dernier, c’était au tour de la royauté de voir comment la santé physique d’un enfant pouvait affecter son bien-être mental.

    La duchesse de Cambridge était à l’école primaire de Lavender à Londres, alors que les élèves se rendaient dehors pour effectuer 10 tours de terrain pendant leur pause de 15 minutes pendant les cours.

    Elle était présente à titre de marraine de Place2Be, une organisation caritative britannique de premier plan dans le domaine de la santé mentale des enfants, à l’occasion de la Semaine de la santé mentale des enfants au Royaume-Uni.

    La duchesse a ensuite partagé son expérience sur le fil Twitter de Kensington Palace, soulignant les avantages positifs de The Daily Mile (@KensingtonRoyal).

    La directrice, Jodie Corbett, dont l’école a adopté The Daily Mile depuis un certain temps, a déclaré qu’il s’agissait d’une expérience unique.

    « C’est un projet que nous chérirons tous encore longtemps », a-t-elle affirmé.

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    FAITS :

    1,78M +
    Nombre d'enfants courant The Daily Mile dans le monde

    0
    Le coût de l'inscription à The Daily Mile. C’est gratuit, simple à mettre en œuvre et les enfants adorent ça

    15
    Le nombre de minutes que les enfants devraient passer à courir dehors, ou à marcher, pour parcourir The Daily Mile à leur propre rythme

    2030
    Le gouvernement britannique souhaite réduire de moitié le taux d'obésité chez les enfants d'ici 2030 et pense que The Daily Mile sera essentiel pour atteindre cet objectif.

    7 minutes de lecture Numéro 15
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    Le vent en poupe

    Ce n’était donc qu’une question de temps avant que le groupe ne se décide à proposer une aventure tout aussi passionnante pour leur montrer de quoi ils étaient vraiment capables - en mer.

    Le défi offrait la chance de faire la course contre 16 autres navires de Liverpool à Dublin à bord d'un grand voilier de 38 mètres.

    L’Apprentice Ship Cup du Merseyside Adventure Sailing Trust est présentée comme une aventure de toute une vie, qui forge le caractère, le courage et la confiance en soi - et avec Jim Ratcliffe, toujours en quête de sensations fortes, à la barre d’INEOS - le défi promettait de retenir l’attention de la société.

    « Grimper sur des mâts de près de 29 mètres de haut alors que le navire est en mer fait certainement monter le taux d’adrénaline », a déclaré Jacob Dossett, l'un des trois diplômés d'INOVYN qui ont participé à la course.

    Pour donner à ses diplômés un aperçu de ce qui les attendrait lors de la course, INOVYN avait organisé une rencontre avec le capitaine d’un grand voilier amarré aux quais de Liverpool.

    « Nous voulions qu'ils voient par eux-mêmes le navire sur lequel ils passeraient la majeure partie de la semaine », a expliqué Brian Turner, responsable de la formation et du développement chez INOVYN.

    De retour au bureau, tous souhaitaient rejoindre l’équipage du navire pour relever le défi.

    « Malheureusement, le timing signifiait que certains de nos diplômés avaient déjà pris des engagements qui ne pouvaient pas être modifiés », a déclaré Brian. « Mais trois de nos diplômés se sont inscrits. »

    Pendant près d'une semaine, Rob Raven, 25 ans, Jacob Dossett, 24 ans et Josh Murray, 24 ans, se sont relayés sans relâche pour stabiliser le navire, garder le cap et rester motivés.

    « Nous avons pris plaisir à fonctionner en équipe et à unir nos forces, surtout lorsque la météo était difficile », a déclaré Jacob. « Nous avons tous les trois travaillé pendant 12 heures d’affilées pour garder le cap alors que de nombreux autres membres de l’équipage souffraient du mal de mer. »

    Pour Rob, le plus grand défi a consisté à travailler avec une équipe aux compétences mixtes et à rester motivé.

    « C’était difficile, mais être jeté dans une équipe si mixte m'a aidé à développer des compétences de travail en équipe, de réseautage et de leadership », a-t-il déclaré.

    Tous trois sont maintenant de retour sur la terre ferme : ils ont fait la fierté d’INEOS et sont très contents de leur performance.

    Ils étaient à bord du TS Morgenster, un ancien navire de haute mer vieux de 99 ans, qui a terminé la course - la première étape de la régate des grands voiliers - en première place.

    « C'était incroyable de gagner », a déclaré Jacob. « Mais nous n’aurions pas pu le faire sans le soutien d’INOVYN. Tout était payé, organisé et dirigé par l'équipe d’INOVYN. »

    Tous trois ont également partagé le prix du meilleur stagiaire à bord.

    « Normalement, il n'y a qu'un seul prix mais le capitaine et l'équipage professionnel ne pouvaient pas les démarquer, alors ils en ont reçu chacun un », a déclaré Tony Moorcroft, directeur des ressources humaines d'INOVYN.

    Mais ce n’était pas la seule bonne nouvelle.

    Le Merseyside Adventure Sailing Trust n’a pas été seulement impressionné par la qualité des diplômés d’INEOS. Ils ont également admiré l’éthique de la société - et lors de la récente cérémonie de remise des prix au Merseyside Maritime Museum de Liverpool, INOVYN a reçu la Coupe des navires apprentis pour 2018. « C'était une grosse surprise », a déclaré Brian.

    La Coupe reconnaît l’importance du rôle joué par les sponsors - et du travail qu’ils accomplissent en coulisses pour soutenir leurs diplômés et promouvoir l’événement.

    INOVYN l’a emporté en combinant l’attitude des diplômés et les relations professionnelles avec Brian et la responsable des achats, Joanne Skyner.

    INEOS acquiert une solide réputation parmi les diplômés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise.

    Ceux qui rejoignent INEOS savent qu’un vrai travail, une formation et des expériences incroyables les attendent dès le premier jour.

    « Cela commence à nous démarquer des autres entreprises », a déclaré Brian.

    En mai de cette année, INEOS emmènera à nouveau un groupe de ses diplômés de 3e année en Afrique pour s’embarquer dans une course de 250 km et parcourir le désert namibien encore vierge.

    « Nous adorons les défis de ce type, car c’est une occasion de placer les diplômés dans un environnement très différent et de tester leur capacité à s’adapter rapidement », explique Brian. « Ces opportunités les aident également à découvrir leurs qualités uniques et à leur montrer ce qu'ils peuvent accomplir en travaillant en équipe. »

    L’expérience à bord du TS Morgenster a non seulement montré l’importance de la communication et du travail d’équipe aux diplômés d’INOVYN, mais ils ont également découvert l’univers de la voile : ils savent aujourd’hui que le meilleur moyen de préserver l’harmonie au sein de l’équipage est de veiller à ce que personne n’ait le ventre creux !

    « Toute cette expérience nous a certainement rapprochés », a déclaré Josh. « Et c’est vraiment utile étant donné que nous partageons un bureau. »

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    Allez Team Momo

    Ce printemps, INEOS Phenol à Gladback suit avec passion les progrès de l'apprenti Mohamed « Momo » Chahine dans « Deutschland sucht den Superstar », la plus importante émission de télévision allemande de concours de talents, où il s'est qualifié pour les épreuves de votes en direct.

    Chanteur talentueux, Momo n’a vraiment commencé à chanter sérieusement qu’à 18 ans, et a surpris son entourage et ses collègues en s’imposant jusqu’à présent dans une compétition difficile. Il a un très grand fan club au travail, où INEOS a produit des t-shirts pour ses nombreux amis et sa famille afin de le soutenir sous le feu des projecteurs.

    Il dit : « Je suis extrêmement reconnaissant envers INEOS - la société m'a soutenu de toutes les manières possibles. Je voudrais particulièrement remercier mon entraîneur Christian Schulz et mon manager Benie Marotz, qui ont toujours été là pour moi pour me soutenir.

    Nous lui souhaitons bonne chance et l'encourageons tout au long des votes en direct.

    1 minute lecture Numéro 15
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    INEOS GO Run For Fun repart en tournée

    Alors que le printemps arrive et que le temps se réchauffe, la saison des courses est arrivée. Et la tournée INEOS GO Run For Fun dans les écoles donne son coup d’envoi pour une nouvelle année, qui promet de battre tous les records.

    Courez voir les événements dans les écoles de votre région, dont beaucoup demanderont une fois de plus l’aide d’INEOS et de volontaires locaux pour encourager et acclamer les enfants tout au long de leurs parcours de 2 km. La tournée de cette année se déroulera dans les mêmes lieux internationaux que les années précédentes, avec une participation toujours croissante, et comprendra de nouveaux événements à Tavaux, en France (le 24 mai) et à Stavanger en Norvège (le 5 septembre).

    Certains des événements de cette année auront un nombre record de participants. En France, l'événement INEOS GO Run For Fun à Sarralbe du 28 mai réunira plus de 4 000 enfants, alors qu'il y aura plus de 3 000 enfants à l'événement de Lavera en octobre, et 2 000 enfants aux événements de Lillo et de Feluy en Belgique en juin et septembre.

    Le 20 juin, l'événement phare annuel se tiendra au Battersea Park de Londres, où plus de 4 000 enfants de la capitale et d'ailleurs vont suivre un parcours amusant et tenter d'établir un record du monde de danse d'échauffement. Quelques semaines auparavant, l'équipe GO Run For Fun en Italie aura célébré son 300 000e participant lors d'un événement à Rosignano.

    Face à ce succès continu, l’organisme de bienfaisance cherche ensuite à accroître la participation en testant un programme « Event in a Box », permettant aux écoles d’organiser leurs propres courses GO Run For Fun. INEOS GO Run For Fun s'est également associé au Solomon Trail Running Festival pour créer des sentiers de course pour les jeunes à travers le Royaume-Uni.

    Plus d'informations et le programme complet des événements sont disponibles sur www.gorunforfun.com

    2 minutes de lecture Numéro 15
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    Team Sky deviendra Team INEOS

    À compter du 1er mai, INEOS deviendra l'unique propriétaire de l'équipe, qui connaît un succès sans précédent et inspire des millions de personnes à la pratique régulière du vélo.

    Dans un tweet, Chris Froome, qui a remporté le Tour de France à quatre reprises pour la Team Sky depuis 2013, a déclaré : « Nous sommes tous ravis de pouvoir continuer l’aventure jusqu’en 2020 et au-delà. Les coureurs et le personnel de l’équipe sont impatients de décrocher de nouvelles victoires pour Team INEOS. »

    Le président d'INEOS, Jim Ratcliffe, a déclaré qu'INEOS était ravi d'assumer cette nouvelle responsabilité et de gérer une équipe aussi professionnelle, qui a amassé 327 victoires, dont huit Grand Tours.

    Cette responsabilité incombera à INEOS avant le Tour de Yorkshire, qui débutera à Doncaster le 2 mai.

    Le directeur de l'équipe, Sir Dave Brailsford, a déclaré que cela annonçait le début d'un nouveau chapitre extrêmement excitant pour l'équipe.

    « Chez INEOS, je sais que nous avons trouvé le bon partenaire dont la vision, la passion et l'esprit pionnier peuvent nous amener à encore plus de succès sur la selle du vélo, et dans tous les autres domaines », a-t-il déclaré.

    Au cours des dernières années, INEOS a organisé son propre défi du Tour de France à l’intention de son personnel.

    Chaque année, des équipes allant jusqu’à 20 personnes sont invitées à compléter chaque étape de la course cycliste la plus célèbre du monde.

    La seule différence est que, tandis que les vrais cyclistes se talonnent à travers la campagne française pour remporter le titre convoité, les équipes d'INEOS accumulent les kilomètres, avant, pendant ou après le travail. Désormais, ils auront également un intérêt encore plus direct à suivre les exploits de l’équipe TEAM INEOS à chaque étape du Tour de France.

    3 minutes de lecture Numéro 15
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    Retour dans le désert

    Les 29 diplômés sélectionnés formeront le groupe le plus important à ce jour, et ont suivi un entraînement intense au cours de l’année passée pour se préparer à l'aventure. Répartie à travers l’Europe et l’Amérique du Nord, l’équipe a dû composer avec des conditions variées lors de la phase d’entraînement, en particulier cet hiver, mais une chose est sûre : les participants devront faire face à 7 jours de chaleur et de vent intenses lorsqu’ils affronteront le sable, le roc et les éléments.

    L’aventure a toutefois commencé il y a longtemps. Les préparatifs ont été minutieux, chaque diplômé ayant participé à au moins deux marathons d’entraînement et deux épreuves de vélo de montagne, ainsi que des mois de course, de gymnastique, de musculation et de conditionnement. Les diplômés ont été soutenus par John Mayock, responsable des sports chez INEOS et par les mentors de l’événement de l’année dernière, ainsi que par les nutritionnistes de CorePerformance et les guides africains Gregg Hughes et Phill Steffny, qui les accompagneront dans le désert. Cette année, le groupe sera également épaulé par les cadres supérieurs Hans Casier (PDG d'INEOS Phenol) et Gordon Milne (Directeur des opérations d'INEOS Grangemouth), qui participeront à chaque kilomètre du défi à leurs côtés.

    Pour en savoir plus sur le voyage et suivre le blog quotidien à l'arrivée des diplômés le 15 mai, veuillez consulter www.in-nam19.com

    3 minutes de lecture Numéro 15
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    Un poids en moins sur leur conscience

    Allan a perdu 89 kg en trois ans ; Mely a perdu plus de 22 kg en seulement six mois. « Nous sommes fiers de chacun d’eux, car le changement demande courage, détermination et persévérance », a déclaré John Mayock, fondateur de la plateforme INEOS Energy Station.

    Mais Mely ne cherchait même pas à perdre du poids, bien qu’elle fasse environ 96 kg.

    « J'étais mince quand j'étais plus jeune, et avoir pris du poids ne me posait pas de problème», a-t-elle dit. « Je me sentais bien comme ça. »

    Mais son état d'esprit a changé après un voyage désastreux au Machu Picchu dans la cordillère des Andes du Pérou, avec sa fille et son neveu.

    « En arrivant là-bas, j'ai réalisé à quel point j'étais en mauvaise condition physique », a-t-elle déclaré. « La situation était tellement catastrophique que j'ai failli payer pour être rapatriée à Lima en avion. »

    C'était le signal d’alarme dont elle avait besoin. À 63 ans, et avec une multitude de projets pour sa retraite, elle a compris qu’elle avait besoin de retrouver la forme.

    Bram Boeve, entraîneur de la Energy Station, qui travaille également pour INEOS Football SA, est intervenu pour apporter son aide. « C’était comme si les étoiles nous étaient favorables », ont déclaré Mely et Bram. Le style de vie de Mely était à blâmer.

    Même si elle ne fumait pas, buvait rarement de l’alcool et ne grignotait pas à longueur de journée, elle mangeait simplement trop - et trop de mauvais aliments au mauvais moment.

    « Je n’avais pas l'habitude de prendre de petit-déjeuner et quand je rentrais du travail, j’avalais simplement les plats les plus faciles et rapides à préparer », a-t-elle déclaré.

    Bram lui a donné des conseils pour équilibrer son alimentation : réduire la quantité de glucides tels que les pâtes et la purée de pomme de terre, manger moins de protéines et choisir davantage de légumes verts.

    Elle a également fait de l’exercice trois fois par semaine pendant 30 minutes dans la salle de sport d’INEOS à Rolle, en Suisse, où elle est comptable financière en chef pour le groupe INEOS.

    Le programme de conseils et d'exercices, mis en place par Bram, a fonctionné. En quelques semaines, Mely a commencé à avoir envie d’aliments sains plutôt que de pâtes : elle s’est mise à acheter et à cuisiner des aliments frais provenant de fermes locales, parlant avec enthousiasme de ses nouvelles découvertes culinaires à qui voulait l’entendre.

    D'autres bienfaits ont suivi. Sa santé, sa forme physique et sa vision de la vie se sont améliorées et, parfait concours de circonstances, les vieux vêtements qu’elle portait quand elle était plus mince étaient revenus à la mode. « Sa transformation a été incroyable », a déclaré Bram.

    Pendant ce temps, Allan s'est lancé dans sa quête pour perdre du poids en 2015. Il a d’abord examiné la quantité de nourriture qu’il mangeait et a décidé de supprimer le sel et le sucre.

    Mais il n’a pas rejoint la salle de sport d’INEOS à Grangemouth, en Écosse, où il travaille dans le secteur de l’ingénierie, avant la fin 2017, car il craignait d’être trop lourd pour faire de l’exercice.

    « En fait, je pensais que faire de l'exercice à ce moment-là aurait pu être beaucoup plus néfaste pour ma santé », a-t-il déclaré.

    Aujourd'hui, Allan et Mely sont métamorphosés - et beaucoup plus heureux.

     

    Mely a perdu plus de 22 kg en seulement six mois

    Allan a perdu 89 kg en trois ans

    3 minutes de lecture Numéro 15
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    L'initiative de remise en forme se déroule sans accrocs

    Ils financent et organisent régulièrement des événements GO Run For Fun depuis quatre ans.

    « Les écoles pilotes ont si bien accueilli le tout premier programme Go Run For Fun qu'INEOS a décidé de le maintenir, mais nous n'avons malheureusement pas trouvé de société capable de gérer les événements pour nous », a déclaré Kathryn Shuler, qui est basée sur le site O&P d’INEOS au Texas.

    INEOS O&P USA a donc fait de son mieux, sans aide extérieure. L’entreprise a fondé une association caritative pour la santé et l’éducation des enfants qui collecte maintenant des fonds pour organiser les courses, permettre aux écoles d’acheter du matériel pour des projets spéciaux et apporter son aide en cas de catastrophe locale, comme l’ouragan Harvey.

    Jusqu’à présent, les fournisseurs et les employés d’INEOS ont versé 650 000 dollars par le biais d’événements de collecte de fonds et de dons directs : ce montant a servi à financer GO Run For Fun et d'autres événements. Les équipes d’INEOS Oligomers, d’O&P USA, d’Oxides et de Styrolution ont organisé plus de 70 courses ludiques pour plus de 45 000 enfants. La fondation a également fait don de 75 000 dollars aux écoles pour soutenir des programmes éducatifs et plus de 15 000 dollars pour des secours en cas de catastrophe.

    « Nous voulons que nos communautés soient remplies d'enfants bien éduqués et en bonne santé », a déclaré Kathryn. « Notre mission est donc de travailler avec les enseignants et les écoles pour aider les enfants à devenir plus actifs et instruits ».

    Au Texas, environ 20 % des enfants sont en surpoids.

    « Les employés locaux sont essentiels aux efforts de collecte de fonds de la fondation », a déclaré Kathryn, directrice générale de la fondation.

    Certains peuvent faire un don ponctuel lors d’une campagne spécifique ; d'autres cotisent mensuellement par le biais de leur salaire.

    D'autres membres du personnel signalent les activités de collecte de fonds à venir aux fournisseurs et un autre groupe d'employés fait régulièrement du bénévolat lors des événements de collecte de fonds.

    Lori Ginsburg et Sara Cassells travaillent en étroite collaboration avec Kathryn. Le travail de Lori est principalement le marketing et la collecte de fonds ; Sara est responsable de la logistique.

    « L'inactivité est à un niveau record et nos enfants ont besoin d'exercice », a déclaré Kathryn. « Les employés d’INEOS, les fournisseurs et la Fondation ICAN sont là pour remédier à ce problème. »

    3 minutes de lecture Numéro 15
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    L’histoire de Pete

    « Tout le monde possède un jumeau génétique quelque part », a-t-il déclaré. « Je suis simplement à la recherche du mien. »

    Pete, qui vit dans le village de Bunbury dans le Cheshire, où vit également le directeur de la communication d’INEOS, Tom Crotty, a reçu un diagnostic de myélome en mars 2017, six mois seulement après avoir terminé l’un des triathlons les plus difficiles au monde.

    Après le triathlon Ironman Wales, il s'est rendu chez le médecin se plaignant d'avoir mal au dos et on lui a dit qu'il lui restait sept ans à vivre.

    « Je n’ai tout simplement rien vu venir », a-t-il déclaré. « Je n'avais aucun antécédent de maladie. Et même à ce jour, quand je me regarde dans le miroir, je suis toujours étonné de voir qu’en surface, tout a l’air normal, alors qu’à l’intérieur, une bataille fait rage. Mon corps s'attaque à lui-même. »

    La maladie affecte le système immunitaire de Pete, âgé de 41 ans.

    Mais les cellules souches saines d’un donneur pourraient être transplantées dans son corps pour le remettre à neuf - et changer sa vie.

    « Ce que vous réalisez, c'est que nous avons tous un lien, pas seulement avec notre cercle d'amis immédiat, mais avec chaque personne sur cette planète », a-t-il déclaré. « Nous avons tellement plus en commun les uns avec les autres qu’on peut l’imaginer. »

    Toute personne âgée entre 18 et 55 ans et en bonne santé peut potentiellement devenir donneur de cellules souches sanguines.

    Pour plus d'informations sur DKMS, qui est une organisation internationale à but non lucratif, visitez :

    www.dkms.org/en

    2 minutes de lecture Numéro 15
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    Pensée globale

    INEOS a mis tout son poids dans la balance pour soutenir les efforts déployés à l'échelle mondiale afin de créer une économie où les plastiques sont réutilisés à maintes reprises.

    Elle a ainsi rejoint d'autres grandes entreprises et gouvernements du monde entier qui veulent passer d’une économie qui jette à une économie où les plastiques sont conçus pour être réutilisés encore et encore - afin qu’ils conservent leur valeur et ne finissent pas dans les océans.

    INEOS a convenu de respecter quatre engagements clés d'ici à 2025.

    « Il ne s'agit d'un simple exercice de relations publiques », souligne Peter Williams, directeur de la technologie du groupe INEOS. « Nous sommes parmi les chefs de file mondiaux qui travaillent à trouver des solutions pour s'attaquer à une partie des causes profondes des déchets plastiques et de la pollution. Chacun a un rôle à jouer pour aider à résoudre ce problème, les gouvernements, les industries, les ONG et les citoyens du monde entier. Nous faisons notre part. »

    Les plastiques jouent un rôle fondamental dans la vie moderne. Ils ont transformé bon nombre des applications dans lesquelles ils sont utilisés - pour le meilleur.

    Par exemple, des composants de véhicule plus légers et plus résistants signifient des déplacements plus sûrs et qui réclament moins de carburant ou d'énergie. 

    Des emballages qui protègent et conservent les aliments, qui réduisent le gaspillage de nourriture et le besoin d'agents de conservation. Les emballages stériles contribuent à améliorer les soins de santé dans les villes et les régions inaccessibles du monde, tandis que l'isolation rend les bâtiments modernes plus performants du point de vue énergétique.

    INEOS produit du plastique de grande valeur qui transforme positivement nos vies.

    100 % des polymères produits par INEOS sont recyclables, mais actuellement seulement 14 % du plastique est recyclé. Une grande partie de ces déchets se retrouve dans les sites d'enfouissement.

    Le coût pour l'environnement est énorme et a été largement rapporté.

    Mais, selon un rapport du Forum économique mondial et de la Fondation Ellen MacArthur, les déchets d'emballage plastique coûtent annuellement environ 80 milliards de dollars à l'économie mondiale.

    Dans le cadre de son engagement en faveur d'une nouvelle économie circulaire, INEOS s'est fixé quatre objectifs ambitieux à atteindre d'ici à 2025.

    Nous pensons qu'il est possible - au travers de l'innovation et des partenariats - de redonner de la valeur du plastique, mais nous devons repenser sa production, son utilisation et son recyclage en fin de sa vie. 

    « Nous voulons inspirer les autres et nous prêchons par l'exemple », déclare Tom Crotty, directeur des affaires générales d'INEOS.

    INEOS a déjà fait des progrès.

    Nous travaillons actuellement avec les propriétaires des marques pour simplifier la conception des emballages afin de les rendre plus faciles à recycler.

    Nous travaillons également avec des entreprises de traitement des déchets pour explorer les possibilités de recyclage mécanique et chimique des plastiques ; et avec nos propres scientifiques spécialistes des polymères, pour trouver de nouveaux produits de qualité égale qui puissent incorporer dans leur fabrication de plus grandes quantités de produits recyclés.

    « Le plastique n'a pas sa place dans les décharges et certainement pas dans nos océans », souligne Tom. « Il a non seulement un effet néfaste sur l'environnement, mais c'est aussi un terrible gaspillage d'une ressource précieuse qui doit être collectée afin d’être recyclée. »

    Dans ce numéro, INCH met l'accent sur la façon dont les plastiques ont changé le monde pour le meilleur, sur ce que cette industrie entreprend pour lutter contre la pollution plastique et sur les efforts novateurs d'INEOS pour s'assurer que le plastique demeure le matériau de choix au 21e siècle.

    Sir Ben Ainslie travaille avec INEOS sur son engagement sur le plastique : Pages 6/7


    Engagements d’INEOS pour 2025  

    D'ici à 2025, INEOS a pour objectifs de : 

    Proposer une gamme de produits en polyoléfine pour les applications d'emballage en Europe contenant 50 % ou plus de plastique recyclé

    Utiliser en moyenne 30 % de matière recyclée dans les produits destinés aux emballages en polystyrène en Europe

    Incorporer au moins 325 000 tonnes par an de matériaux recyclés dans ses produits

    S’assurer que 100 % des produits polymères pourront être recyclés.

    3 minutes de lecture Numéro 14
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    Sir Ben travaille avec INEOS sur son engagement sur le plastique

    Sir Ben Ainslie estime que les entreprises industrielles, comme INEOS, sont celles qui résoudront le problème de la pollution plastique.

    « Elles comprennent le problème mieux que quiconque et peuvent vraiment faire la différence », a-t-il déclaré dans une interview télévisée accordée à Good Morning Britain, au Royaume-Uni. « Et je sais qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour régler ce problème. »

    Sir Ben, qui a récemment entamé avec son épouse Georgie une campagne de sensibilisation afin de sauver nos océans, répondait à une question de la présentatrice Susanna Reid sur les raisons pour lesquelles il fait équipe avec INEOS pour tenter de gagner la Coupe de l’America.

    « Vous vous trouvez dans une situation vraiment curieuse car votre sponsor INEOS est une société chimique et un producteur de plastique », lui a-t-elle lancé. « Et Friends of the Earth et Greenpeace veulent que INEOS soit exclue de la Coupe de l’America. »

    Mais Sir Ben, qui est le navigateur britannique le plus titré de l'histoire olympique, a répondu en disant que cela était justement l'une des principales raisons de son partenariat avec INEOS.

    « Quelle meilleure façon de s'attaquer à ce problème que de s'adresser directement aux fabricants », a-t-il dit. « Je sais qu'INEOS s'engage dans une « économie circulaire », où tout le plastique pourra être recyclé et réutilisé. Et je crois qu'en travaillant avec INEOS, je peux faire avancer les choses significativement. »

    Il a ajouté : « Je pense que j'ai les meilleures chances de ramener la Coupe de l’America chez nous pour la première fois de son histoire, et en même temps je sais que je peux faire quelque chose pour aider à lutter contre le plastique dans nos mers. »

    L'épouse de Sir Ben, Georgia, a déclaré à Mme Reid que l'innovation et la technologie permettraient de relever ce défi mondial.

    « Ce n’est pas juste des gens chez eux qui arrêtent d’utiliser des pailles et de sacs en plastique », dit-elle. « Il revient aux entreprises, comme INEOS, et aux grandes entreprises de voir grand et de vraiment vouloir s'attaquer au problème, et nous savons qu'elles le font, ce qui est un énorme, énorme soulagement. »

    Sir Ben va chercher l'or : Page 14

    2 minutes de lecture Numéro 14
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    Le plastique peut être fantastique

    Les PLASTIQUES sont essentiels dans la vie moderne, mais les déchets plastiques sont plus que jamais au centre des préoccupations.

    Les campagnes en faveur d’océans plus propres agitent le monde entier.

    La nécessité de s'attaquer aux déchets marins est maintenant au cœur des préoccupations de tout le monde.

    Les images impressionnantes d'enfants jouant sur des montagnes de bouteilles en plastique, de tortues de mer prenant le plastique pour de la nourriture, sont désormais omniprésentes.

    Un des plus grands producteurs de plastique au monde, INEOS est aussi horrifié que quiconque par ces images et par le flot chaque jour plus important de plastique qui se répand dans nos océans.

    Mais le plastique n'est pas mauvais en soi. Ce sont les déchets plastiques qui sont mauvais, en particulier quand ils sont mal gérés.

    L’abandon du plastique n'est pas la solution.

    Ce qui est nécessaire, c'est une vague de changement. 

    Nous pensons qu'il ne s'agit pas de dire non au plastique, mais de dire non au gaspillage du plastique.

    Nous devons aussi parler de la façon dont ces déchets se sont retrouvés dans ces rivières, sur les plages et dans l'océan et de ce que nous pouvons faire pour y remédier.

    Le plastique a de la valeur, tout comme le verre, le métal et le papier. Il a changé le monde comme aucun autre matériau et il est essentiel dans la vie de tous les jours.

    Mais il n'est presque jamais associé à la durabilité et à la façon dont il a sauvé des vies. Cela est une source de frustration. 

    Les emballages en plastique, qui protègent sans conservateurs les aliments frais des bactéries, ont aussi transformé l'industrie alimentaire et permis aux habitants des pays en développement d'élever leur niveau de vie en leur permettant d’exporter des aliments à bas prix vers les pays développés, et ainsi d’améliorer les performances de leur économie. Le développement du commerce grâce au plastique est plus bénéfique que le versement d’aides.

    Les pièces de carrosserie, les tableaux de bord, les pare-chocs, les pièces de moteur et les réservoirs de carburant sont tous fabriqués en plastique pour conjuguer résistance et réduction du poids des voitures.

    Des produits similaires permettent aux entreprises aéronautiques, de matériel ferroviaire ou de construction de camions d’alléger leurs produits et de les rendre plus efficaces. Les moyens de transport ont ainsi besoin de moins de carburant, ce qui réduit la pollution, les émissions de dioxyde de carbone et les coûts.

    De même, plus les voitures électriques sont légères, moins elles consomment d'énergie.

    Un autre résultat est une diminution du nombre de tués et de blessés sur les routes en raison de l'utilisation du plastique pour les pièces des « zones de déformation » et dans les airbags.

    Votre téléphone portable, iPad, ordinateur sont tous plus légers, plus intelligents, plus petits et plus durables grâce au plastique. Les endoprothèses cardiaques, les cathéters, les seringues, les poches de sang, les prothèses, les emballages de cachets, les appareils d'IRM, les incubateurs, les machines de dialyse, les emballages pharmaceutiques stériles et les salles d'opération sont tous fabriqués en plastique. Il en va de même pour les moustiquaires, les trousses de prévention des maladies et les sachets de purification de l'eau, tous nécessaires en cas de catastrophe naturelle.

    Les pales de rotor et les composants des éoliennes sont capables de résister aux intempéries, à terre ou en mer, parce qu’ils sont en plastique.

    Les matériaux traditionnels, tel l'acier, ne peuvent rivaliser.

    Au début de la fabrication des éoliennes, il a été démontré que les pales en acier se brisaient après seulement quelques centaines d'heures de fonctionnement.

    Dans certaines parties du monde, comme à Mexico, les tuyaux en plastique ont été une bénédiction, apportant à la population de l'eau propre et potable avec des conduites durables, à coût réduit et faciles à poser.

    Le plastique est tout autour de nous. Dans les bâtiments. Dans l'électroménager. Dans les canalisations souterraines. Dans les vêtements et les chaussures. Dans les jouets. Dans les lentilles de contact. Dans les inhalateurs. Dans l’argent liquide de nos portefeuilles. Même dans nos corps.

    Les plastiques participent grandement à l'amélioration de la qualité de vie grâce aux implants, qui remplacent les hanches, les genoux et même les dents usées.

    Remplacer le plastique par d'autres matériaux serait en fait un pas en arrière, avec un effet négatif sur l’environnement.

    Il faut plus d'énergie pour fabriquer quelque chose en acier ou en verre, par exemple, qu'en plastique.

    Il en résulte une augmentation des gaz à effet de serre.

    Travailler avec d'autres

    Tous les plastiques fabriqués par INEOS sont recyclables. Mais le recyclage devient difficile lorsque différents plastiques - et il existe plus de 50 types de polymères - sont combinés par les fabricants pour constituer des emballages très efficaces mais complexes.

    Cela doit être simplifié si nous voulons améliorer la quantité de plastique qui peut être recyclée.

    Nous travaillons maintenant avec les concepteurs d'emballages qui mélangent ces polymères pour obtenir des propriétés supérieures, une technique qui a cependant pour inconvénient de rendre le recyclage de leurs produits plus difficile. 

    Améliorer la qualité du plastique recyclé

    Le plastique recyclé pose également d’autres problèmes. Il peut être utilisé pour fabriquer des tuyaux de drainage, des passerelles, des clôtures, des enseignes, des sièges, des poubelles et des bordures de trottoir, pour ne citer que quelques produits, mais sa qualité peut poser un problème. Souvent, il n'a pas l'apparence, le toucher ou la performance d'un plastique non recyclé. Cela fait que le public l’apprécie peu. Plus important encore, pour des applications telles que l'emballage alimentaire, il importe de connaître l’origine du plastique.

    Nous travaillons sur ces aspects pour qu'un jour le plastique recyclé ou les produits fabriqués à partir de plastique recyclé offrent les mêmes propriétés ou des propriétés similaires au polymère vierge.

    S'attaquer aux montagnes de déchets plastiques dans le monde 

    Malheureusement, seule une fraction des tonnes de plastique actuellement produites dans le monde est recyclée ou brûlée pour récupérer leur énergie.

    Le reste finit en décharge.

    Cette situation, en particulier en Asie, contribue de façon importante à la pollution des océans.

    L'année dernière, la Chine, qui était auparavant le premier importateur mondial de déchets plastiques destinés au recyclage, a fermé ses frontières.

    L'Europe et ses États membres doivent à présent repenser leur réglementation et leur politique afin d'encourager les investissements dans leur propre technologie de recyclage du plastique, pour s'attaquer à ce problème plus près de chez eux.

    Mais des montagnes de déchets ont déjà été exportées d'Europe vers la Chine et d'autres régions d'Asie - qui n’ont pas d'infrastructures pour gérer leurs propres déchets, et encore moins ceux d'autres pays.

    Les déchets sont stockés dans d'immenses décharges à ciel ouvert, dans des zones densément peuplées à proximité de rivières dans lesquelles ils finissent par arriver avant d'être acheminés vers l'océan.

    En décembre 2017, des observations ont montré que seulement 10 fleuves transportent l’essentiel des déchets plastiques qui polluent nos océans.

    Deux se trouvent en Afrique, les autres sont en Asie.

    Le pire d'entre eux est le fleuve Yang-Tsé en Chine, dont les chercheurs ont révélé qu'il pouvait transporter jusqu'à 1,5 million de tonnes de plastique vers l’océan chaque année.

    Les gouvernements du monde entier doivent aider l'Asie à s'attaquer à ce problème croissant, et l'Europe doit cesser d'exporter ses déchets vers ces pays parce que, tout simplement, c'est irresponsable.

    Nous devons trouver nos propres solutions au problème posé par notre plastique dont nous ne voulons plus.

    Le Saint Graal

    L'un des projets les plus passionnants, sur lequel INEOS travaille actuellement, pourrait débarrasser le monde de tous les déchets plastiques en les détournant des sites d'enfouissement vers les usines chimiques où ils peuvent être utilisés comme matière première.

    Actuellement, seuls certains types - propres - de plastique peuvent être recyclés. Mais nous essayons de développer cette technologie avec d'autres pour ramener le plastique à sa forme chimique originale. Essentiellement, il s’agit de revenir à la molécule initiale, et les déchets plastiques deviendront alors une matière première précieuse.

    Mais si cela était facile, cela aurait déjà été fait. Nous avons déjà essayé. En 2012, nous avons investi des centaines de millions de dollars dans INEOS Bio, un projet qui visait à convertir les déchets ménagers en éthanol, lequel aurait servi à produire de l'éthylène pour la production de plastique.

    Mais INEOS est une entreprise qui se nourrit d'innovation et est réputée réaliser l'impossible.

    Cela dit, personne ne devrait sous-estimer l'importance de ce que nous essayons de faire.  

    Cette technologie est considérée comme le Saint Graal parce qu'elle nous permettra de créer un monde vraiment durable. 

    Tolérance zéro

    Bien sûr, il y aura toujours des gens qui abandonneront des déchets, même si chaque morceau de plastique peut être recyclé.

    Nous avons donc tous un rôle à jouer pour nous assurer que les déchets plastiques ne se répandent pas partout et les gouvernements doivent sévir contre les délinquants. Adopter des politiques de tolérance zéro.

    Il s'agit d'un problème mondial et les gouvernements doivent travailler ensemble.

    Nous avons besoin d'un changement culturel - et l'éducation est au cœur de ce changement.

    Nous devons tous être conscients des dommages causés aux océans.

    En attendant, alors que nous cherchons des solutions à ce défi mondial, nous mettons de l'ordre dans notre propre maison par le biais de l'opération Clean Sweep®, qui vise à garantir qu'aucune de nos billes de plastique sur nos sites de production ou dans la chaîne logistique ne se retrouve dans l'océan.

    Il s'agit d'une liste ambitieuse de « choses à faire ». Notre intention est de la mener à bien.

    4 minutes de lecture Numéro 14
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    INEOS initie une vague de changement

    INEOS prospère grâce à l'innovation.

    Elle aime montrer au monde ce qu'il est possible de faire, surtout quand d'autres disent que c'est impossible.

    En 2012, elle a construit la première usine commerciale au monde, en employant sa propre technologie développée en interne, pour transformer les déchets ménagers en énergie renouvelable et en biocarburant de pointe. Le bioéthanol issu des déchets aurait également pu être utilisé pour produire du plastique.

    Le centre de bioénergie du comté d'Indian River, en Floride, produisait également suffisamment d'énergie pour faire fonctionner l'usine et alimenter jusqu'à 1400 foyers dans la région.

    La technologie a fonctionné en laboratoire et à l'échelle du projet pilote, mais INEOS Bio n'a pas pu la rendre économiquement viable à l'échelle commerciale.

    Peter Williams est directeur de la technologie du groupe INEOS.

    « INEOS a toujours pensé que les déchets pouvaient être valorisés pour en faire quelque chose d'autre », dit-il. « Mais si un procédé demande plus d'énergie pour recycler les déchets que nous n’en avons utilisée pour fabriquer le produit au départ, nous ne l’utiliserons pas. S’il n'est pas bénéfique pour l'environnement, nous l’abandonnerons. Il doit passer le test avec succès. »

    Dans un autre projet, plus de 70 % des ordures ménagères du Grand Manchester ne sont plus mises en décharge. Elles sont dirigées vers le site d'INEOS de Runcorn au Royaume-Uni, et alimentent une centrale de cogénération pour produire de l'électricité et de la vapeur.

    « Si nous ne pouvons pas les recycler, nous pouvons au moins en récupérer l'énergie », souligne Peter. « Mais cette solution est juste un palliatif. Nous voulons trouver des moyens plus efficaces de recycler les déchets. »

    Cela est maintenant à l'ordre du jour.

    INEOS travaille actuellement avec des partenaires pour développer cinq ou six technologies qui permettraient de redonner à chaque molécule de déchet plastique sa forme chimique originale.

    « Nous travaillons avec plusieurs entreprises pour trouver une solution », indique Peter.

    INEOS est tout aussi préoccupée que le public par la présence de plastique dans l'environnement. C'est une manière de redonner de la valeur au plastique, à de nombreuses reprises. Si les déchets plastiques sont valorisés comme matière première, ils sont moins susceptibles d'être jetés.

    « Nous étudions un certain nombre de solutions différentes, avec des recoupements », précise Peter.

    La pression exercée sur INEOS pour qu'elle agisse rapidement vient aussi du sommet. Du président et fondateur d'INEOS, Jim Ratcliffe.

    « Il tient beaucoup à être tenu au courant de ce que nous et l'industrie pétrochimique faisons à ce sujet », a-t-il dit.

    INEOS est particulièrement actif. Par le biais d’innovation et de la mise en place de partenariats, elle recherche des solutions pour résoudre ces problèmes.

    Elle travaille en partenariat avec les entreprises d'emballage et les propriétaires des marques pour repenser la conception des emballages dans le but d'améliorer les taux de recyclage. Actuellement, le recyclage des emballages reste difficile car ils sont constitués d’un mélange de différents polymères.

    Elle s'efforce d'améliorer la qualité du plastique recyclé, et d’innover avec ses experts en polymères. Elle met au point des grades de polymères capables d’absorber des quantités croissantes de produits recyclés sans dégradation de leurs propriétés.

    Elle cherche à produire du plastique de qualité supérieure avec 50 % de pétrole et de gaz - au lieu de 100 % - et y inclure 50 % de déchets plastiques, réduisant ainsi sa dépendance aux combustibles fossiles.

    « 100 % du plastique est recyclable », souligne Peter.

    INEOS soutient fortement la transition vers une économie circulaire, où les avantages des plastiques (et autres produits) sont maximisés, et leurs impacts négatifs sur l'environnement minimisés.

    « Cela fait sens à la fois du point de vue de l'environnement comme celui des affaires », ajoute Peter. « Nous nous engageons à soutenir cette transition dans laquelle le plastique, au lieu d’être éliminé comme un déchet, est traité comme un matériau de valeur, qui peut être, et est, recyclé avec succès. » 

    Petra Inghelbrecht, Responsable du Développement Durable Mondial chez INEOS Styrolution, souligne que la contribution vitale du plastique au monde moderne est souvent négligée. 

    « Le plastique a changé le monde positivement, comme aucun autre matériau », dit-elle. « Mais il n'est presque jamais associé à la durabilité ou à la façon dont il a sauvé des vies. Nous pensons qu'il ne s'agit pas de dire non au plastique, mais de dire non au gaspillage du plastique. »

    Mais Peter ajoute que d'autres doivent aussi jouer un rôle.

    « Nous avons besoin de plus de collecte, de séparation et de tri », dit-il. 

    5 minutes de lecture Numéro 14
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    L'ambitieuse liste de « choses à faire » de l'industrie des plastiques

    Les fabricants de PLASTIQUE en Europe se sont également fixé une liste ambitieuse de « choses à faire » pour prouver au monde que le plastique est un matériau adapté au 21e siècle.

    Ils s’engagent à rendre recyclables ou réutilisables 60 % de tous les emballages plastiques d'ici à 2030, avec l'objectif d’atteindre 100 % en 2040.

    Ils se sont également engagés - dans le cadre d'un engagement volontaire - à faire davantage pour empêcher les déchets plastiques de se retrouver dans l'environnement et à trouver des matières premières de substitution au pétrole et au gaz.

    Dans le cadre de Plastics 2030, PlasticsEurope a lancé trois plates-formes européennes - Vinyls Circular Solutions, Styrenics Circular Solutions et Polyolefin Circular Economy Platform - pour réunir les entreprises qui veulent contribuer au changement.

    Un panel indépendant, composé de représentants du monde universitaire, de la Commission européenne et du Parlement européen, suivra régulièrement les progrès accomplis et en rendra compte.

    En ce qui concerne INEOS, l'un des principaux producteurs mondiaux de plastique, elle n'attend pas de montrer au monde ce qu'elle fait déjà - ni ce qu'elle entend faire.

    « Le public pense souvent que nous ne nous soucions pas de la pollution plastique, mais nous nous en soucions énormément », souligne Tom Crotty, directeur des affaires générales d'INEOS. « Les déchets plastiques dans l'océan sont totalement inacceptables. Mais le plastique n'est pas mauvais en soi. Ce sont les déchets plastiques qui sont mauvais, et cela doit être dit. Il est peut-être temps maintenant de combattre le feu par le feu. Nous devons nous montrer et dire aux gens ce que nous faisons. »

    Car à mesure que l'indignation du public à l'égard des déchets marins croît, la frustration d'INEOS que sa voix ne soit pas entendue et que son message d'espoir soit noyé par ceux qui réclament l'interdiction du plastique, s'accroît également.

    « Il peut être très frustrant d’entendre des politiciens tenir des discours racoleurs, alors qu’au sein des producteurs de plastique, la pollution plastique est l’unique sujet de conversation en ce moment », dit Tom.

    Il estime que les objectifs fixés et approuvés par les producteurs de plastiques en Europe sont tous réalisables.

    « Cela ne veut pas dire qu'ils ne seront pas difficiles à atteindre », dit-il. « Mais il ne sert à rien de se fixer des objectifs faciles. Cela montre aussi, espérons-le, que nous sommes soucieux de faire ce qui s'impose. C'est l'industrie qui parle. Cela ne nous imposé par les gouvernements. »

    INEOS O&P, INOVYN et INEOS Styrolution travaillent déjà sur des solutions aux problèmes exposés dans Plastics 2030.

    Mais ils vont aussi plus loin, en prenant leurs propres engagements qui seront tenus d'ici à 2025.

    « INEOS est vraiment très efficace pour trouver des solutions novatrices aux problèmes de grande importance », déclare Tom. « Nous sommes une entreprise capable de prendre des décisions très rapidement parce que nous n'avons pas besoin de passer par des centaines de comités. »

    L'entreprise a déjà atteint l'un de ces objectifs. Tous les plastiques d'INEOS peuvent maintenant être recyclés grâce à la décision prise il y a plusieurs années d'éliminer certains additifs.

    Pour INEOS, les domaines les plus difficiles seront ceux sur lesquels elle n'a aucun contrôle - ce que les gens font du plastique quand ils n’en ont plus besoin.

    « Les déchets plastiques sont mauvais lorsqu'ils sont mal gérés », dit-il.

    Et dans certaines régions d'Asie, c'est actuellement le cas.

    « C'est sur ce point que nous devons nous concentrer », précise Tom. « Nous examinons comment nous pouvons soutenir les initiatives de l'industrie pour éviter que les déchets ne terminent dans les rivières. Même si nous ne posions que des clôtures autour de ces décharges à titre temporaire, ce serait un premier pas. »

    Un autre volet de l'objectif de l'industrie est de réduire les déchets marins, l'un des plus grands défis environnementaux actuels.

    INEOS est déjà signataire de l'opération Clean Sweep® de l'industrie mondiale du plastique, une initiative internationale qui vise à stopper la dispersion de billes de plastique dans les océans et les rivières du monde.

    Récemment, elle a travaillé sur l’ensemble des acticités industrielles et la chaîne d'approvisionnement dans le port d'Anvers, où un nettoyage coordonné de l'ensemble du port a été mené.

    Le projet a eu un impact et d'autres ports de l'UE devraient suivre l'exemple d'Anvers.

    Maintenant que les déchets plastiques sont inscrits en tête des agendas politiques, Tom espère que les bénéfices du plastique pour la société aujourd’hui ne seront pas oubliés dans la précipitation vers l'interdiction de certains plastiques.

    « Le plastique est partout et nous en dépendons massivement », dit-il. « Il est présent dans les voitures, les ordinateurs, les téléphones, les vêtements, l'équipement médical et les avions. »

    Les tuyaux en plastique, ajoute-t-il dit, ont transformé certaines des régions les plus pauvres du monde en leur apportant de l'eau propre avec des conduites à coûts réduits et faciles à poser.

    « Pour ces gens, le plastique a été une bénédiction », conclut-il.


    INEOS Olefins & Polymers Europe

    INEOS Olefins & Polymers Europe s'est donné une mission tout aussi difficile. 

    Tous les plastiques actuellement produits par INEOS peuvent être recyclés. 

    Mais le recyclage se complique lorsque différents plastiques - et il existe plus de 50 types de polymères - sont combinés pour former des emballages très efficaces mais complexes.

    INEOS est déterminé à contribuer à résoudre ce problème en encourageant les concepteurs d'emballages à simplifier leurs produits et à les rendre recyclables.

    « Nous pourrions, par exemple, atteindre l'objectif d'utiliser un seul polymère si nous travaillions ensemble », selon Jacques Breulet, Directeur de la réglementation et des affaires extérieures, INEOS Olefins & Polymers Europe. « Nous avons besoin d'une approche commune. »

    Cet objectif est le moteur de la création de la Plate-forme d'économie circulaire des polyoléfines, qui rassemble les producteurs de résines, les transformateurs, les recycleurs, les propriétaires des marques, qui ont tous besoin de travailler ensemble. 

    INEOS met à profit son expertise des polymères pour améliorer la qualité et les spécifications des plastiques recyclés afin d'encourager la demande.

    Le plastique recyclé peut être utilisé pour fabriquer des vêtements, des tuyaux de drainage, des ponts, des clôtures, des enseignes, des sièges, des sacs poubelles et des bordures de trottoir, pour ne citer que quelques usages.

    Jusqu'à aujourd’hui, la qualité posait un problème.

    « Si la qualité est bonne, il n'y a absolument aucun problème à utiliser du plastique recyclé », dit Jacques.

    INOVYN 

    Les producteurs de PVC se sont également engagés à faire davantage.

    La nouvelle initiative Plastics Europe souhaite que les six principaux producteurs européens de résine PVC augmentent la durée de conservation des produits emballés en PVC et recyclent davantage de PVC.

    INEOS INOVYN fait déjà d'énormes progrès dans le recyclage du PVC grâce à VinylPlus, un engagement volontaire similaire dans le secteur pris en 2011.

    « En ce qui concerne l'engagement volontaire VinylPlus, INOVYN conduit pratiquement l’ensemble du processus », déclare le Dr Jason Leadbitter, responsable de la durabilité et de la responsabilité sociale des entreprises chez INOVYN.

    Le PVC était un plastique auparavant diabolisé par beaucoup. Pour démontrer qu'il peut être recyclé, INOVYN a investi et continue d'investir dans Recovinyl - la branche recyclage de VinylPlus, qui recycle chaque année près de 640 000 tonnes de PVC provenant de vieux châssis de fenêtres, revêtements de sol, câbles, tuyaux et autres applications abandonnées.

    « Nous n'en retirons directement aucun bénéfice financier », précise Jason. « Au contraire, cela réduit les marges de l'une de nos activités de base. Mais c'est une arme à double tranchant, car elle démontre aussi que le PVC fait partie de l'économie circulaire et reste un matériau du 21e siècle. »

    Contrairement à d'autres plastiques, la plupart du PVC est actuellement recyclé en Europe, où de nouveaux marchés pour les produits recyclés ont été recherchés - et trouvés.

    « Si nous pouvons le faire, les autres fournisseurs de polymères le peuvent aussi, car le plastique est une ressource précieuse et devrait être traité comme tel », déclare Jason.

    Pour Jason, les engagements volontaires sont plus efficaces que des règlements juridiquement contraignants.

    « Ils sont une énorme incitation à la création d’opportunités gagnant-gagnant pour l'industrie et les organismes de réglementation parce qu'ils permettent d'économiser sur les formalités administratives », souligne-t-il.

    INEOS STYROLUTION

    INEOS Styrolution est également au cœur d'un grand projet visant à réduire la quantité d'emballages en polystyrène qui aboutissent dans les décharges.

    Elle s'est associée à ReVital Polymers et Pyrowave pour accroître la collecte de polystyrène à usage unique afin de le recycler et de contribuer à résoudre un problème environnemental planétaire croissant.

    ReVital recycle déjà de nombreux types de déchets plastiques dans son usine au Canada, et sera bientôt en mesure de traiter, pour la première fois, des déchets de polystyrène - même souillés - avec la technologie de Pyrowave.

    Mise au point par Pyrowave durant huit ans, la machine à micro-ondes de l'usine de ReVital à Sarnia, en Ontario, transformera l'emballage en polystyrène en un monomère de styrène de haute qualité.

    INEOS Styrolution transformera ensuite ce monomère liquide en résine vierge et l'utilisera pour la fabrication de nouveaux produits et emballages.

    « Ce projet est réellement enthousiasment », déclare Ricardo Cuetos, vice-président pour les Amériques des Produits standard chez INEOS Styrolution America LLC. « Il réunit les principaux acteurs de la chaîne de valeur autour d'une solution intelligente pour recycler le polystyrène grâce à de nouvelles technologies innovantes. »

    Ce procédé, connu sous le nom de recyclage chimique, constitue une étape importante en direction d'une économie circulaire où rien n'est gaspillé.

    Seulement 8 % des plastiques produits aujourd'hui sont recyclés, mais les coûts de transport, de stockage, de tri et de transformation des matières plastiques sont énormes, tant sur le plan matériel qu'environnemental.

    « La mousse de polystyrène est l'un des matériaux les plus difficiles à recycler car elle contient 95 % d'air et est souvent souillée par des aliments ou des boissons. Jusqu'à présent, elle est restée très difficile à recycler de manière économique avec les méthodes traditionnelles », explique Mohammed Abboud, Chef de produit, Produits standard chez INEOS Styrolution.

    Mais cela est sur le point de changer. Et commencera au Canada et aux États-Unis.

    Tout d'abord, les trois entreprises doivent faire tout leur possible pour sensibiliser le public à ce que ReVital fait maintenant dans son usine de transformation.

    « Alors que nous savons que de nombreux déchets de polystyrène sont présents dans notre environnement, le défi auquel nous faisons face est le manque de matériaux disponibles parce ces déchets ne sont pas correctement récupérés », indique Jocelyn Doucet, PDG de Pyrowave.

    La récupération de ce polystyrène - sur le bord des routes, dans les sites d'enfouissement, les restaurants, les bureaux, les écoles et les universités - est essentielle.

    Selon Keith Bechard, directeur commercial en chef chez ReVital, l'usine Pyrowave constitue une avancée majeure :

    « Nous sommes enthousiastes à l'idée d'apporter nos années d'expertise dans les opérations de recyclage du plastique à grande échelle pour soutenir la commercialisation de la technologie de Pyrowave ».

    5 minutes de lecture Numéro 14
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    Il n'y a pas une seconde à perdre

    LE navigateur le plus titré de l'histoire olympique mène le défi britannique pour remporter l'un des plus anciens trophées de la course à voile du monde.

    INEOS sera à ses côtés pour qu’il puisse accéder aux meilleures technologies et aligner au départ de la course le meilleur bateau dans trois ans.

    À partir de là, il reviendra à Ben Ainslie de ramener la coupe en Grande-Bretagne.

    Sir Ben, qui a remporté quatre médailles d'or et une d'argent aux Jeux Olympiques et a été huit fois champion du monde, décrit l'offre d'INEOS de soutenir l'équipe, y compris le coût des deux bateaux nécessaires pour participer à la Coupe de l’America 2021, comme un formidable élan pour le sport britannique.

    Selon lui, avec le soutien d'INEOS et de l'équipe qui a été réunie, la Grande-Bretagne n’a jamais eu de meilleures chances de remporter, pour la première fois en 167 ans depuis l’origine de la course, le trophée le plus convoité de la voile.

    « La Grande-Bretagne n'a jamais remporté le trophée, bien qu’elle ait initié la compétition et fait de nombreuses tentatives », a déclaré Jim Ratcliffe, président d’INEOS. « Avec l'équipe que nous avons rassemblée, nous pensons que nous pouvons présenter un bateau pleinement compétitif sur la ligne de départ. Ensuite, ce sera une question de maîtrise de l’art de la voile. »

    INEOS TEAM UK représentera le Royal Yacht Squadron, le club à l’origine du défi lancé aux New-Yorkais en 1851.

    « Nous sommes vraiment impatients de reconquérir le plus vieux trophée international de la course à la voile », a déclaré Jamie Sheldon, Commodore, Royal Yacht Squadron.

    La décision d'INEOS d'investir 110 millions de livres sterling a été prise après l’organisation par un ami commun d’une rencontre entre Jim et Ben dans un pub de Londres.

    La conversation s'est inévitablement tournée vers l'insaisissable Coupe de l’America, souvent décrite comme la Formule 1 de la voile.

    Plus tard dans la soirée - après le gin tonic qui allait devenir le plus cher de l'histoire - chacun est rentré chez soi.

    Le lendemain, Jim a téléphoné à Ben pour lui offrir la totalité du budget dont lui et un équipage auraient besoin pour reconquérir le plus vieux trophée sportif du monde.

    « C'était fantastique », dit Ben. « Mais j'ai été un peu surpris. »

    Le défi est une opportunité fantastique qu'INEOS ne pouvait pas laisser passer.

    Jim a senti que Ben avait la ténacité, la compétence et le désir de gagner.

    Disposant d’un budget, l'équipe peut maintenant se concentrer sur la construction d'un bateau pour surpasser et défaire ses rivales.

    « Il y a beaucoup de pression », dit Ben. « Mais il y a une volonté au sein de l'équipe de faire partie de quelque chose qui va réussir, qui va l’emporter. Ce que nous voulons tous, c’est faire le boulot. »

    L'investissement d'INEOS est le plus important jamais réalisé par la Grande-Bretagne pour un défi de la Coupe de l’America.

    « Nous avons déjà entrepris de nombreux projets de grande ampleur, mais aucun de plus enthousiasmant que celui-ci », a déclaré Jim.

    Lors d'une conférence de presse au Prospect of Whitby, le plus vieux pub de Londres, Jim a qualifié Ben de Usain Bolt de la voile.

    Il a ajouté : « Pour réussir dans la Coupe de l’America, il faut un bon barreur, un architecte et une équipe très expérimentée, et avoir le budget nécessaire. C’est une alliance entre un sport et une technologie sophistiquée. »

    INEOS réunira les meilleurs architectes, constructeurs de bateaux, ingénieurs et savoir-faire du monde pour soutenir Ben et son équipe dans le développement du monocoque à foils en fibre de carbone le plus rapide jamais vu.

    Cela est important, car le point commun entre tous les lauréats précédents a été leur accès à des ressources qui leur ont permis d’innover.

    Le défi de la Grande-Bretagne disposera de deux voiliers de 75 pieds dessinés par le Néo-Zélandais Nick Holroyd, l'un des architectes navals derrière la victoire de son pays lors de la dernière Coupe de l’America.

    Ben sera à la barre d’un voilier capable de vitesses approchant 60 nœuds (100 km/h), et le champion olympique britannique de voile Giles Scott sera le tacticien de l'équipe.

    Le PDG d'INEOS TEAM UK est Grant Simmer, légende de la Coupe de l’America, avec dix participations et quatre victoires à son palmarès. Sa plus récente victoire remonte à 2013, lorsque l'équipe Oracle Team USA - avec Ben comme tacticien - menée 8 victoires à 1 a réussi une remontée spectaculaire pour remporter le trophée.

    « Nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener ce trophée en Grande-Bretagne, à laquelle il appartient », insiste Jim.

     

    Plus âgé, plus sage 

    La Nouvelle-Zélande sera le théâtre de la Coupe de l’America 2021.

    Sir Ben Ainslie aura 43 ans lorsqu'il prendra la barre du bateau soutenu par INEOS lors des régates, chacune d’une durée fixée à 40 minutes, au large d'Auckland.

    N’est-ce pas un peu âgé ?

    « Non, dit Ben. Ce qui compte c’est l’expérience. » Comment gérer le bateau quand les choses se compliquent.

    « Les gars qui vont mouliner les winchs doivent être en grande forme et ils auront tous entre 35 et 40 ans », dit Ben.

    Pour Ben, c'est le sport d'équipe ultime où chacun a un rôle clair et important à jouer.

    Cela dit, il reste encore une place à bord, et Jim Ratcliffe pourrait fort bien se voir offrir le 12e poste.

    « Sans aucun doute, Jim aurait fait un grand navigateur », dit Ben. « Il est robuste physiquement, il est concentré et il a l’envie de gagner. »

    Heureusement, le 12e membre d'équipage n'a rien d'autre à faire que d'observer les 11 autres en action.

    Donc tout ce que Jim aurait besoin de faire, c'est de s'accrocher. Solidement

    Comment l'Amérique a-t-elle gagné la coupe.

    LES USA ont longtemps dominé la Coupe de l’America 

    Mais pour Ben Ainslie, cela n'est pas surprenant car le vainqueur a toute liberté pour changer les règles - et c’est ce que l'Amérique a fait. Souvent.

    « Ils insistaient sur le fait que tous les concurrents devaient naviguer jusqu'au départ de la course, ce qui signifiait traverser l'Atlantique », explique Ben. « Pour cela, il fallait un bateau plus lourd pour supporter le voyage, et dès lors ils ont eu la mainmise sur la compétition. »

    L'Amérique a défendu avec succès Coupe de l’America pendant 132 ans.

    Finalement, sa domination s'est achevée en 1983 lorsqu’elle a perdu le trophée pour la première fois, avec la victoire d’Australia II face à Liberty au large de Newport, Rhode Island.

    « Depuis, les Suisses, les Australiens et les Kiwis ont organisé la Coupe de l’America, qui est surnommée affectueusement le Auld Mug », dit Jim. « Mais nous pensons qu'il est temps de la ramener à la maison. »

    4 minutes de lecture Numéro 14
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    Prêt Pour Le Changement

    Le plan d'INEOS visant à construire le meilleur 4x4 du monde a été élaboré autour d'une pinte dans un pub.

    Jim Ratcliffe, président d'INEOS, se lamentait de la disparition du Land Rover Defender au pub The Grenadier, à quelques pas du siège social d'INEOS à Londres, lorsque la conversation a glissé vers la possibilité d’en construire un soi-même.

    Ce rêve est maintenant bien réel.

    « C'est devenu une aventure en soi », a dit Jim.

    INEOS Automotive - une société autonome formée au sein de la famille INEOS pour mener le projet et, avec lui, générer une nouvelle croissance - possède maintenant une équipe de cadres supérieurs composées d’experts et de passionnés du tout-terrain du monde entier, avec ensemble des décennies d'expérience en fabrication, d’ingénierie et d’aventure.

    Leur mission est extraordinairement louable : construire un tout nouveau 4x4 sans compromis et successeur spirituel du Land Rover Defender aujourd’hui abandonné.

    « Nous voulons qu’il soit aussi simple que possible dans le monde moderne pour que vous puissiez le réparer sur le terrain », explique Jim. « Mais ce que nous voulons, c'est travailler un peu sur la qualité de l'ingénierie et la fiabilité. »

    INEOS n'a pas l'intention de ressusciter le Land Rover Defender. Elle construit un tout nouveau véhicule 4x4 à partir d’une page blanche, qui répondra à toutes les exigences actuelles en matière de sécurité et de réglementation. Il s'agira d'un véhicule utilitaire robuste et pratique, qui mettra l'accent sur la fiabilité, la durabilité et une capacité tout-terrain sans pareil. Il aura son propre nom, présentera plus d'angles que de courbes, et aura une roue à chaque coin. Ce ne sera pas un Defender.

    Jim et son équipe envisagent un véhicule d'inspiration britannique, d'ingénierie allemande, véritable véhicule de travail qui permette de rouler hors des chemins, de tirer une charrue, d’aller en safari, de nettoyer un champ de mines, de traverser une rivière et de se rendre confortablement à Buckingham Palace.

    « Il sera aussi sans classes que possible », dit-il. « Un 4 x 4 tout-terrain sans fioritures, sans compromis. Idéalement, ce sera un véhicule que vous pourrez laver à grande eau à l'extérieur comme à l'intérieur, tel le Land Rover d'origine. »

    Jusqu'à présent, aucune décision n'a été prise quant à l'endroit où il sera construit. Mais le site devrait être connu au début de la nouvelle année.

    « Nous ne prenons pas cela à la légère parce qu'il est essentiel, pour notre entreprise et pour les communautés locales qui bénéficieront des nouveaux emplois que nous allons créer », dit Dirk Heilmann, PDG d'INEOS Automotive et directeur du Projekt Grenadier. « Nous ne prendrons pas hâtivement de décision prématurée à cause de politiques stupides. »

    Tom Crotty, directeur des affaires générales, indique qu'INEOS a été bombardé d'offres de constructeurs automobiles de toute l'Europe.

    « Certains disposent de sites disponibles ou de capacités inutilisées », précise-t-il. « D'autres constructeurs automobiles, qui ont déjà une usine avec de la place disponible, pourraient fabriquer le véhicule pour nous. Tout ce que nous savons, c'est que c'est une opportunité unique et que tout doit être mis dans la balance. »

    L'an dernier, INEOS Automotive - dirigé par Dirk Heilmann, ancien responsable de l'ingénierie et de la technologie - a officiellement lancé le nouveau site Web Projekt Grenadier au pub The Grenadier à Londres.

    « Nous avons reçu un nombre impressionnant d’emails de personnes du monde entier qui soutiennent le projet », dit Jim. « C'était assez surprenant. »

    Une gamme de modèles est prévue à la vente dans le monde entier, y compris de multiples options d'empattement, ainsi que des moteurs diesel, essence et hybrides pour s'adapter aux différents marchés. Le 4x4 s'adressera aussi bien aux explorateurs, aux agriculteurs et aux amateurs de tout-terrain qu'aux citadins et aux aventuriers.

    Le site Web interactif invite les passionnés de 4x4 à partager leurs propres visions du parfait tout-terrain.

    www.projektgrenadier.com


    Prends le billet, Cédric ! 

    Jim Ratcliffe espère que Cédric, l'infâme fantôme du pub The Grenadier, verra d'un bon œil la dernière aventure d'INEOS.

    La légende raconte que le jeune soldat y aurait été assassiné, il y a environ 300 ans, après avoir été surpris en train de tricher au jeu.

    Au fil des ans, les visiteurs ont fixé de l'argent au plafond pour l'aider à rembourser sa dette - dans l’espoir, en contrepartie, de devenir chanceux.

    L'an dernier, lors du lancement officiel du Projekt Grenadier, Jim a épinglé un billet au plafond du pub pour symboliser le début de la nouvelle histoire du Grenadier.

    3 minutes de lecture Numéro 14
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    L’afflux de conscience de Jim

    L'ISLANDE est un endroit où la nature règne en maître.

    C'est une île volcanique, en limite du cercle arctique, à cheval sur la dorsale de l'Atlantique Nord qui continue à écarter l'Amérique de l'Europe.

    D’une beauté saisissante, sauvage, et encore intacte, elle abrite certains des plus beaux sites au monde pour la pêche au saumon à la mouche.

    Le président et fondateur d'INEOS, Jim Ratcliffe, pêcheur à la mouche expérimenté, les a découverts lui-même il y a plusieurs années, à l’occasion de son premier voyage en Islande.

    Mais en même temps il a pu constater que le saumon de l'Atlantique Nord est une espèce menacée.

    Depuis, la protection du saumon atlantique, dans l'une des dernières régions où il prospère encore, est devenue sa passion.

    « Tout le monde sait ce qu'un saumon doit endurer pour survivre. Ce qu’il réalise lors de sa traversée de l'Atlantique et de certains des cours d’eau les plus intimidants du monde est à peine croyable. Il survit dans l'eau de mer et l'eau douce. Il échappe à toutes sortes de prédateurs affamés en mer, tels les phoques, les dauphins ou les requins, pour atteindre des rivières où il affronte rapides, cascades et rochers ».

    En collaboration avec le Strengur Fishing Club, qui propose la meilleure expérience de pêche à la mouche au monde, Jim a lancé une série d'investissements pour aider à la protection des terres, des rivières et des saumons du nord-est de l'Islande.

    « Strengur protégeait ces rivières depuis de nombreuses années, comme un trésor », dit-il. « Mais ils avaient besoin d'aide financière pour pouvoir faire plus. Je me suis joint à eux. Ce sont eux qui font tout le vrai travail. J'ai juste fourni des fonds pour les aider à faire ce qui devait être fait. »

    Il souligne que Strengur avait, depuis des années, identifié la nécessité de préserver les stocks de saumon - mais, plus important encore, que la solution à long terme pour sauver cette espèce emblématique et admirée devait également être durable.

    « Quelques dons de charité ne sont pas la solution », dit-il.

    Pour aider à préserver la beauté des paysages et la pureté des rivières, Jim a acquis des fermes le long de certaines de ces dernières et, à la fin de l'année dernière, a acquis 70 % de Grímsstaðir á fjöllum, un vaste domaine islandais où naissent les sources de certaines des rivières à saumon les plus sauvages d'Islande.

    Bien qu'il soit maintenant propriétaire foncier en Islande et qu'il ait une voix au sein des associations locales de rivières, il ne veut rien changer d'autre pour les agriculteurs qui s'occupent de cette partie isolée de l'Islande depuis des générations.

    « Si nous travaillons en étroite collaboration avec les agriculteurs et les communautés locales, nous pouvons construire quelque chose de durable, qui soit respectueux de l'environnement », dit-il.

    Ensemble, lui et ses partenaires de Strengur, Gisli Asgeirsson et Johannes Kristinsson, espèrent encourager une agriculture locale en harmonie avec les rivières, et développer une activité durable qui offre à la fois la pêche au saumon la plus passionnante et une préservation parmi les plus progressiste du monde.

    « Lorsque vous entourez cette expérience d’une démarche de qualité supérieure, le saumon sauvage de l'Atlantique devient un atout de grande valeur », a déclaré Jim. « Il est donc vital de le préserver et Strengur est à l'avant-garde de ce travail de préservation. »

    La pêche sportive, pratiquée dans le respect des règles - où tous les poissons doivent être relâchés avec précaution dans la rivière, qui proscrit la surexploitation et la pêche pendant la saison de reproduction - est une source de bons revenus.

    « Elle fournit également un revenu supplémentaire aux fermes locales et, plus important encore, permettra de financer davantage de travaux de préservation sur les rivières », a déclaré Jim.

    La surveillance des cours d'eau, de leurs stocks de poissons, de la qualité et de l'utilisation des terres sur plusieurs centaines de kilomètres carrés autour d’eux, nécessite un travail méticuleux.

    En collaboration avec l'Agence islandaise pour l'environnement, Strengur se consacre à cette tâche depuis de nombreuses années.

    « En bâtissant cette nouvelle collaboration, nous avons l'intention d'accélérer ces efforts », a déclaré Jim.

    Avec plus d'argent provenant d’une pêche au saumon tournée vers l’excellence, Strengur aura les capacités d'investir dans plus d'échelles à saumon - afin de favoriser l’extension de l’aire de reproduction du saumon - et d'élargir sa propre offre de pêche au saumon haut de gamme, avec des hébergements de grande classe, sur les six rivières du nord-est.

    « Nous savons que nous ne pouvons pas faire grand-chose pour empêcher la surpêche du saumon en mer », indique Jim. « Cette responsabilité incombe aux autorités publiques. Mais nous pouvons à notre niveau créer un havre naturel pour le saumon dans cette région très spéciale de l'Islande. »

     

    Ouvrir la voie vers l’amont

    Les échelles à SAUMON sont importantes parce qu'elles favorisent l’élargissement des aires de reproduction des poissons, qui pondent leurs œufs en eau douce, puis nagent vers l'océan.

    Jim Ratcliffe et ses deux partenaires islandais du Strengur Angling Club ont récemment terminé la construction d'une échelle qui permettra au saumon d'accéder pour la première fois au cours moyen de la Hofsa.

    Une chute d'eau haute de 6 mètres (20 pieds) empêchait les poissons de remonter de 8 km plus en amont parce qu'ils ne pouvaient tout simplement pas sauter aussi haut.

    La nouvelle échelle a été mise en eau le mois dernier après l'enlèvement de 15 000 tonnes de roches - et quelques heures après, les premiers saumons l’ont empruntée.

    L’espoir est que les alevins et le frai, qui ont été relâchés dans la rivière il y a quelques années et qui ont suivi son cours en aval jusqu'à la mer, reviennent un jour dans la rivière où ils sont nés grâce à la nouvelle échelle.

    Cette échelle n'est que l’un des nombreux projets de préservation à long terme menés par Jim, Johannes Kristinsson et Gisli Asgeirsson.

    4 minutes de lecture Numéro 14
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    La fierté de l'Afrique

    Le sud de la Tanzanie abrite plus de lions que n'importe autre endroit sur terre, et est la région idéale pour voir du gibier en abondance.

    Mais très peu de voyageurs chevronnés ont mis le pied dans cette vaste région sauvage.

    « Ils ne savent tout simplement pas ce qu'il y a ici », explique Katie Fewkes, directrice commerciale d'Asilia Africa, l'une des principales compagnies de safari du pays.

    Asilia a ouvert son premier camp au cœur de la réserve de Selous, avec l'aide d'un investisseur un peu surprenant - Jim Ratcliffe.

    Le président et fondateur d'INEOS croit que le développement du tourisme dans le sud de la Tanzanie ouvrira les yeux du monde entier sur un endroit d'une beauté et d'une importance immenses - et contribuera à créer des emplois et à susciter la prospérité.

    « C'est une énorme opportunité de créer une entreprise de tourisme de safari à long terme, durable et respectueuse de l'environnement », dit-il.

    Souvent négligée par les touristes, la Tanzanie méridionale a, pendant de nombreuses années, été confrontée à de nombreux obstacles, dont le braconnage, les difficultés logistiques et le manque de recettes touristiques par rapport aux parcs nationaux plus célèbres.

    Jim et Asilia espèrent changer cela.

    Ils ont maintenant ouvert un camp et un pavillon privé dans le parc national de Ruaha et construit un camp dans la réserve de chasse de Selous.

    « Il s'agit dans les deux cas de réserves fauniques extraordinaires et peu visitées », explique Jim. « En ouvrant ces sites, nous pensons pouvoir développer une activité durable, qui aidera à soutenir la faune et les communautés locales. »

    Chaque touriste devrait générer un revenu de près de 100 dollars US par jour au bénéfice de la préservation.

    Le Roho ya Selous, avec ses huit tentes en toile climatisées, est situé au cœur même de la réserve naturelle de Selous, une réserve de gibier sauvage et intacte plus grande que la Suisse.

    Le parc national de Ruaha est encore plus grand et plus éloigné mais, bien qu'il ait la taille de l’État du New Jersey, il n'est visité que par une poignée de voyageurs chaque année.

    « Malheureusement, ni l'un ni l'autre n'ont jamais été aussi célèbres que les parcs plus connus, comme le Serengeti, ce qui signifie qu'ils ont été laissés pour compte », déplore Katie.

    De plus, l'épidémie d'Ébola en Afrique de l'Ouest entre 2014 et 2016 a été pénalisante.

    « Le Kenya et la Tanzanie, en Afrique de l'Est, étaient très éloignés de toute zone à risque, mais la peur a contribué à dégrader les choses car les gens étaient encore moins enclins à se rendre dans des zones méconnues », dit Katie.

    Cela a accru la vulnérabilité de la région au braconnage et à d'autres défis.

    Mais Asilia et Jim avaient une vision et y voyaient une occasion de faire une différence.

    « Nous croyons tous les deux que la meilleure façon de sécuriser la région est de s’appuyer sur le tourisme durable », explique Katie. « Celui-ci crée des emplois et génère des revenus touristiques sous forme de droits de parc et de concession qui vont directement à la protection du parc ou de la réserve, de la faune et des habitats. »

    Elle ajoute que cela permettrait également d'accroître de manière décisive la connaissance de la région dans le monde.

    « Il y aurait un tollé international si quelqu'un disait que nous pourrions perdre tous les éléphants du Serengeti ; mais si quelqu'un disait la même chose de la réserve de gibier de Selous, la plupart des gens ne sauraient même pas où elle se trouve », dit Katie. « Nous voulons changer cela. »

    Jim, qui a participé à d'innombrables safaris au cours des 20 dernières années, a choisi d'investir dans Asilia en raison du travail qu'elle accomplit en faveur de l’autonomisation des gens et des communautés.

    « Nous considérons l'homme et la nature comme des partenaires inséparables », indique Clarissa Hughes, coordinatrice de l'impact positif chez Asilia Africa. « Le développement de l'un doit signifier le développement de l'autre. »

    Les deux camps et le pavillon - bien que conçus par un architecte sud-africain - ont été construits en faisant appel à la main-d'œuvre locale.

    La nourriture et les produits locaux sont également utilisés dans la mesure du possible et environ un tiers des quelque 600 employés de l'entreprise vivent dans des villages ruraux isolés, dans les environs des camps de safari.

    L'entreprise, qui apprécie collaborer avec les communautés, les autorités, les organisations non gouvernementales et d'autres entreprises touristiques pour le bénéfice de tous, fournit également des pupitres, des livres et des stylos aux écoles.

    Cette année, elle s'est également donnée pour mission d'aider les étudiants locaux, qui n'ont pas les moyens de faire des études supérieures, à obtenir des bourses pour l'Institut de formation hôtelière et touristique de Veta.

    « Nous pensons que l'éducation est essentielle pour sortir les gens de la pauvreté et leur fournir des moyens de subsistance alternatifs au braconnage et à l'agriculture non durable », explique Clarissa.

     

    Un nouveau monde s’ouvre à nous... 

    Les voyageurs CHEVRONNÉS vivront la plus grande aventure imaginable dans le sud de la Tanzanie.

    Katie Fewkes, directrice commerciale de la compagnie de safari Asilia Africa, en est convaincue.

    « Selous et Ruaha sont pour moi les destinations de safari par excellence. Ils offrent une véritable expérience de nature sauvage, avec des paysages intacts et une faune spectaculaire à découvrir », dit-elle.

    Les trois camps seront ouverts d'ici la fin de l'année.

    Le choix

    • Roho ya Selous, Réserve de chasse de Selous
      Camp au bord du lac avec huit tentes climatisées. Salle de bains attenante, eau chaude courante solaire, douches et toilettes à chasse d'eau. Le Wifi est disponible, pour ceux qui ne veulent pas se déconnecter trop longtemps du monde numérique, et une piscine. Chaque jour, les hôtes peuvent choisir de quelle manière explorer cette belle nature sauvage, soit à pied, en suivant la faune, en safari sur la piste d'un lion ou en bateau, pour se rapprocher des hippopotames. Rafraîchissements autour du feu de camp avant un dîner constitué de trois plats et servi à la belle étoile. 
    • Jabali Ridge, Parc national de Ruaha
      Huit suites dissimulées parmi les rochers. Une piscine à débordement, un spa et de nombreux endroits pour se détendre font que le temps libre est aussi mémorable que le temps passé dans la brousse africaine. Les visiteurs peuvent explorer le parc national de Ruaha, l'un des parcs nationaux les plus sauvages d'Afrique, de jour comme de nuit dans des véhicules ouverts, ou effectuer des safaris à pied pour vivre une véritable aventure. Les boissons d'avant dîner sont servies au Jabali gin bar, avant de déguster un dîner comptant trois plats. 
    • Maison privée Jabali, Parc national de Ruaha
      Une retraite sophistiquée avec son propre chef, son guide et véhicule privé. Elle offre le maximum d'intimité et d'exclusivité pour les familles ou les couples. Si l’observation des animaux est courante ici, celle d’autres visiteurs ne l’est guère.

    4 minutes de lecture Numéro 14
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    Combler le fossé pour créer un monde meilleur

    Une VILLE qui a joué un rôle clé dans le début de la guerre civile anglaise est sur le point de montrer au monde ce qui peut être accompli lorsque différentes industries travaillent ensemble.

    Pendant des années, les industries ont travaillé au sein de leurs propres secteurs pour améliorer l'efficacité, réduire les coûts et aider à réduire les émissions de carbone.

    Ce qu'elles n'ont pas fait, c'est se tourner vers d'autres secteurs industriels énergivores pour examiner comment ils peuvent mieux travailler ensemble et, ce faisant, satisfaire les décideurs qui font pression sur les industries dans leur quête d'une économie à faible intensité de carbone.

    Aujourd'hui, elles en ont la possibilité - et elles sont en train de le faire à Hull, au Royaume-Uni - grâce à EPOS, un projet de quatre ans financé par l'UE et dirigé par Greet Van Eetvelde, responsable de la politique de l'énergie et de l'innovation chez INEOS et professeur en énergie et gestion des clusters à l'Université de Gand, Belgique, 

    « EPOS réunit scientifiques et entrepreneurs pour aider l'industrie à relever un défi », explique Greet. « C'est un moyen de rendre l'industrie plus efficace, plus rentable, plus compétitive et plus durable. »

    Au cours des deux dernières années, EPOS a perfectionné le logiciel pour aider les ingénieurs en chef et les directeurs d'usine de cinq industries ciblées - chimie, ciment, acier, minéraux et ingénierie - à identifier les possibilités à utiliser les déchets, les flux secondaires, les actifs ou les services des unités industrielles voisines.

    Le logiciel permet aux entreprises régionales de partager des informations sur ce qu'elles font, et comment, sur les sous-produits qu’elles génèrent ou les unités qu’elles possèdent - sans divulguer de secrets commerciaux.

    « Cela a commencé avec INEOS, parce que nous étions prêts à créer de nouvelles opportunités commerciales pour les flux secondaires », explique Greet. « Nous sommes également convaincus par les opportunités potentielles de synergies dans les processus industriels. »

    Des doctorants basés au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique et en France ont développé des profils virtuels - des plans sectoriels - pour les différentes industries de transformation afin qu'ils puissent partager une vision générique, par exemple, de la quantité de chaleur et d'électricité qu'elles produisent, utilisent et gaspillent, et des ressources nécessaires à la production.

    Hélène Cervo, ingénieur de recherche et doctorante sur le site de Lavéra en France, en fait partie.

    « Le projet EPOS vise à sortir des sentiers battus pour aider à construire un avenir plus durable », dit-elle. « Pour moi, c'est extrêmement inspirant parce que notre but ultime est de faire une différence dans la vie des gens. »

    Elle envisage de collaborer avec d'autres entreprises implantées à Lavéra pour voir comment l'énergie, les matériaux et les services peuvent être partagés plus efficacement.

    « Les plans seront particulièrement utiles », dit-elle. « Nous pensons déjà qu'il existe des opportunités de collaboration entre INEOS et Arcelor Mittal car certains gaz d'Arcelor pourraient être valorisés énergétiquement ou chimiquement par INEOS. »

    Lors du lancement des résultats du projet EPOS au Saltend Chemicals Park de Hull, les bénéfices qu'EPOS pouvait apporter à INEOS et CEMEX, un fabricant de ciment également présent dans l'estuaire de la Humber, sont apparus évidents.

    Actuellement, 80 % du combustible utilisé par CEMEX provient de déchets, mais ce pourcentage pourrait être augmenté si INEOS lui fournissait une partie du combustible liquide issu des déchets et à haut pouvoir calorifique qu'il achemine actuellement à son fournisseur d’énergie.

    Le combustible liquide contient des composants qui peuvent potentiellement être séparés et réintroduits dans le procédé INEOS. Mais le reste, qui est actuellement traité comme un déchet dangereux, pourrait être utilisé par CEMEX comme combustible pour la fabrication du ciment.

    « Si cela devait se réaliser, nous estimons que les émissions de carbone seraient réduites jusqu'à 1400 tonnes de CO2 par année », précise Hélène. « Cela équivaut à retirer 280 voitures de la route. »

    En plus de réduire de 20 % la dépendance de CEMEX à l'égard des combustibles primaires, les opérations des fours à ciment seraient améliorées et les dépenses d'exploitation d’INEOS et de CEMEX réduites.

    Le projet EPOS, le premier du genre, a également identifié des opportunités pour une autre entreprise de l'estuaire de la Humber, OMYA, qui produit des minéraux.

    La craie rejetée par OMYA pourrait être utilisée comme matière première par CEMEX au lieu du calcaire ; en échange, CEMEX enverrait à OMYA la poussière des fours à ciment pour leurs activités continues de remise en état dans les carrières.

    Dès le lancement d’EPOS, INEOS n’a pas perdu de temps à saisir toutes les opportunités.

    Dave Skeldon, directeur de la technologie des process chez INEOS Manufacturing, Hull, a déclaré qu'un accord de non-divulgation était maintenant en place avec CEMEX.

    « C'est toujours une étape préliminaire afin de faire avancer les choses », explique-t-il. « Ensuite, nous allons résoudre tous les problèmes techniques qui sont sous le niveau EPOS. »

    Tout projet nécessitera la collaboration et l'investissement des deux entreprises. INEOS prévoit d'investir 900 000 livres sterling dans le projet et d'atteindre le seuil de rentabilité après deux ans. La participation de CEMEX et l'investissement de 400 000 livres sterling devraient s'amortir après trois ans.

    Stephen Elliott, PDG de l'Association des industries chimiques, a félicité les deux sociétés d'avoir agi rapidement.

    « C'est une bonne démonstration des économies de carbone et de coûts qui peuvent être réalisées grâce à la symbiose industrielle au sein d'un regroupement », a-t-il déclaré.

    Il espère que le Plan d'action pour la décarbonisation et l'efficacité énergétique du secteur chimique avec le Département des Affaires, de l'Énergie et des Stratégies industrielles (BEIS) britannique dans le cadre du Partenariat pour la croissance des industries de la chimie mènera à de nouvelles améliorations, sans nuire à la compétitivité de l'industrie chimique sur la scène mondiale.

    Mais avant qu'INEOS et CEMEX puissent commencer leur symbiose industrielle, de nouvelles autorisations seront nécessaires car certaines matières, actuellement classées comme déchets dangereux, devront être reclassées pour pouvoir être transportées et réutilisées.

    « Ce ne sont pas les investissements qui entraveront la mise en œuvre d'EPOS », déclare Greet. « Ce sera la législation sur les déchets, et nous avons donc besoin que les législateurs nous suivent. »

    Ironiquement, dit-elle, la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne pourrait aider le Royaume-Uni à prendre une longueur d'avance, car il sera plus facile de modifier la législation.

    « Quoi qu'il en soit, cet outil de gestion intersectoriel présente un énorme potentiel pour améliorer la compétitivité et l'efficacité énergétique dans l'ensemble du secteur manufacturier britannique », conclut-elle.

    3 minutes de lecture Numéro 14
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    Les trésors enfouis d'INEOS

    Grâce à une contribution financière annuelle - et à l'appui logistique - de l'entreprise, un ancien établissement côtier, autrefois lié à l'une des villes romaines les plus célèbres de Toscane, émerge progressivement à la lumière.

    Le vieux port romain, qui a été partiellement excavé, desservait l'ancienne ville de Volterra et se trouve littéralement aux portes du site d'INEOS Manufacturing Italia à Rosignano.

    « Bien que toutes les excavations se trouvent sur notre site, elles n'interfèrent pas avec nos opérations », explique le Dr Juna Cavallini, Responsable des ressources humaines de l'usine INEOS Rosignano.

    Les travaux sur le site archéologique de San Gaetano di Vada, l'un des plus importants ports de commerce des côtes étrusques du Nord, ont commencé dans les années 80 à l'ombre du vaste réservoir d'éthylène d'INEOS.

    Au fil des années, les fouilles ont révélé un grand entrepôt, un petit bain thermal destiné aux ouvriers de l'entrepôt, une fontaine, un grand réservoir d'eau, un bain thermal public et la capitainerie du port.

    Des cruches romaines, des poteries, des pièces de monnaie et des marbres, qui témoignent tous d'une activité commerciale intense, ont également été mis au jour.

    « Toutes sortes de marchandises arrivaient de l’ensemble du bassin méditerranéen pour être redistribuées à partir du port dans la campagne et la ville de Volterra ; et inversement, les produits locaux étaient expédiés », précise le Dr Cavallini.

    Les fonds d’INEOS servent principalement à financer les travaux d'excavation organisés par l'Université de Pise.

    L'université gère également l'Ecole d'été Vada Volterrana, qui offre aux étudiants en archéologies, étrangers et italiens, la possibilité de travailler sur un projet réel.

    Ce travail, cependant, prend du temps, littéralement, des années.

    Les études de terrain sont souvent utilisées pour essayer d'identifier de nouveaux sites. Les arpenteurs, marchant côte à côte, ratissent littéralement les champs à la recherche de matériaux céramiques qui ont pu être déterrés lors des labours.

    Des levées de radar pénétrant, qui prennent un « snapshot » du sous-sol, sont également effectuées.

    Une fois que les archéologues ont une vue claire du terrain, les fouilles commencent.

    Au cours de la campagne du projet du port de Vada Volterrana cet été, les étudiants ont mené ces deux activités.

    « Nous pensons qu'il s'agit d'un moyen pratique pour INEOS de démontrer qu'elle fait partie de la communauté dans laquelle elle opère », indique le Dr Cavallini.

    3 minutes de lecture Numéro 14
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    Une machine bien huilée

    La décision de la CHINE d'investir des milliards dans les énergies renouvelables contribue à alimenter la croissance à des milliers de kilomètres de là, en Amérique.

    La Chine a besoin de lubrifiants synthétiques haute performance pour ses éoliennes - et INEOS Oligomers investit des millions de dollars pour exploiter pleinement cette opportunité.

    Pour répondre à la demande, elle a déjà construit, à La Porte au Texas, une nouvelle unité qui produit 20 000 tonnes de poly-alpha-oléfines à haute viscosité (PAO) par an.

    Elle construit actuellement, sur le site voisin de Chocolate Bayou la plus grande unité d'alpha-oléfine linéaire (LAO) au monde et une unité de PAO à train unique de grande capacité afin de produire 120 000 tonnes de produits à faible viscosité par an.

    La demande pour ces deux produits est à la hausse.

    L'unité LAO fournira les matières premières essentielles pour les usines de PAO. Les PAO sont l'ingrédient clé pour la production d'huiles moteur de haute qualité, de lubrifiants pour éoliennes, d'huiles pour moteurs diesel lourds et d'autres fluides spécialisés.

    La nouvelle unité de La Porte, récemment construite en partie pour tirer parti de l'énorme marché en pleine croissance des éoliennes et des lubrifiants pour éoliennes, a non seulement renforcé la position d'INEOS en tant que producteur majeur d'huiles à viscosité élevée, mais elle complète son leadership mondial existant dans les grades à faible viscosité.

    « Cette nouvelle unité représente la première unité commerciale d'INEOS pour les PAO haute viscosité », dit Bob.

    Outre la fabrication des matières premières pour les PAO, l'activité LAO elle-même s'est également développée rapidement, grâce à la demande de l'industrie du polyéthylène, son autre client majeur et le plus important.

    « Les comonomères de LAO sont utilisés par l'industrie du polyéthylène pour améliorer la fonctionnalité du polyéthylène », explique Bob. « Les besoins en LAO, rien qu’aux États-Unis, devraient augmenter significativement entre 2016 et l’année prochaine. »

    La décision d'INEOS d'investir massivement dans le site de Chocolate Bayou a été facile à prendre.

    Le site compte déjà deux craqueurs d'éthylène fiables avec des capacités de niveau mondial, et est raccordé au réseau de pipe-lines de la côte du Golfe du Mexique aux États-Unis. Il dispose également d'un grand espace pour le nouveau développement avec un potentiel d'expansion.

    Les travaux ont débuté sur le site de Chocolate Bayou fin 2016 et devraient s'achever prochainement.

    « Une fois terminé, il constituera le plus grand projet de croissance organique qu'INEOS ait jamais entrepris », souligne Bob.

    Une fois que l'unité entrera en service avec 420 000 tonnes de LAO supplémentaires produites par an, la production globale annuelle d’INEOS Oligomers atteindra à partir de l'année prochaine environ un million de tonnes.

    L'expansion a également ouvert des portes aux personnes travaillant pour INEOS Oligomers.

    « Cela a donné à nos employés de nouvelles possibilités de développement professionnel », indique Bob. « Les managers ont de nouveaux rôles et ils font un travail fantastique. »

    Bob ajoute qu'INEOS évalue le succès d'un projet en fonction de son efficacité en matière de sécurité, du respect des délais et des limites du budget.

    « Je suis ravi de dire que nous allons répondre positivement à ces trois critères », dit-il. « Nous avons un dossier de sécurité extraordinaire avec plus d'un million d'heures de travail sans accident avec perte d’activité. Nous sommes dans les limites du budget et nous avons déjà embauché toute l'équipe de direction. »

    3 minutes de lecture Numéro 14
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    Faire le boulot

    Au fil des ans, l'apprentissage a connu une baisse de popularité dans de nombreux pays.

    Mais INEOS n'a jamais sous-estimé son importance pour une entreprise.

    Dès le premier jour, les apprentis sont considérés comme faisant partie intégrante de l'équipe et vus comme un apport précieux.

    « Je ne peux pas nous imaginer ne pas diriger un programme d'apprentissage ici », dit le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, responsable de la communication chez INEOS à Cologne, Allemagne. « Ils sont très intégrés et véritablement essentiels pour notre avenir. »

    L'Allemagne est réputée dans le monde entier pour ses programmes de formation professionnelle.

    Andrea Hain est responsable de la formation chez INEOS à Cologne. « Au fil des ans, les apprentis sont devenus encore plus important pour notre succès futur et leur importance ne fait que croître, » explique Andrea.

    En septembre, 65 jeunes - triés sur le volet parmi une liste initiale d'environ 1400 candidats - ont commencé leur apprentissage chez INEOS Cologne.

    Parmi ceux-ci, 12 sont en formation pour ASK Chemicals à Hilden, Momentive Performance Materials à Leverkusen, Kiel à Dormagen et AkzoNobel à Cologne.

    Trois autres sont en cours de formation afin de se préparer au niveau requis pour une formation professionnelle en vue d'un cursus ultérieur.

    « Nos exigences sont élevées et la formation est intense, mais notre équipe de formateurs les aide dans de nombreux domaines afin qu'ils puissent tous réaliser leur plein potentiel », précise Andrea, avant d’ajouter :

    « Aujourd'hui, nous avons 240 jeunes en formation - plus que jamais auparavant ».

    L'Allemagne maîtrise désormais ce savoir-faire qui consiste à attirer et garder les meilleurs apprentis - et d'autres pays y compris le Royaume-Uni et les États-Unis, cherchent à reproduire son modèle de formation professionnelle.

    « Nous avons reçu beaucoup d'intérêt de la part d'autres pays qui veulent apprendre de nous », dit Anne-Gret. « Nous avons presque 20 ans d'avance. » Au Royaume-Uni, après avoir intéressé les entreprises un moment, l’apprentissage n’est plus en faveur dans de nombreux secteurs.

    Un scénario que l'Allemagne ne peut pas comprendre.

    « Cela ne fait pas sens d’initier un tel projet puis d'en sortir », déplore Anne-Gret. « Cela ne marche pas et ce genre d'approche a probablement porté préjudice à l’industrie manufacturière au Royaume-Uni au fil des ans. »

    Mais INEOS, où qu'elle soit implantée dans le monde, a toujours essayé d'aller à contre-courant de la tendance et a toujours considéré que l'apprentissage offre une valeur inestimable tant pour l'entreprise que pour les jeunes gens.

    En septembre, 10 autres apprentis en niveau avancé (Modern Apprentices) - choisis parmi des centaines - ont rejoint le site O&P d'INEOS à Grangemouth, en Écosse.

    « Ils offrent l'un des meilleurs programmes d'apprentissage en Écosse et je voulais y participer », dit Alex Burnett, âgé de 16 ans lorsqu'il a postulé l'an dernier pour devenir technicien de process.

    Euan Meikle, 19 ans, apprenti, est en formation pour devenir opérateur de process. Il a rapidement appris qu'INEOS cherche à recruter les meilleurs.

    « Ils m’ont dit de considérer mon apprentissage comme un entretien d’embauche de quatre ans afin qu'ils soient être sûrs d'avoir le profil qu’ils recherchent », dit-il.

    Euan, Alex et les cinq autres apprentis ont aujourd’hui accompli la première année de leur apprentissage.

    Au cours des trois années restantes, ils seront rémunérés pour se former, travaillant à l'usine d'INEOS en parallèle de leurs études pour obtenir le SVQ (Scottish Vocational Qualification, équivalent au BT) ou le HNC (Higher National Certificate, équivalent au DEUST) en ingénierie au Forth Valley College.

    C'est un partenariat qui fonctionne bien et qui est apprécié des deux côtés.

    « En plus de son expertise dans la compréhension des compétences dont nous avons besoin, le Forth Valley College a une compréhension des métiers que nous exerçons et c'est important », indique un porte-parole d'INEOS.

    Ce qu'INEOS recherchait chez chaque apprenti pour son site de Grangemouth, c'était quelqu'un qui s'intéressait aux sujets scientifiques et technologiques et qui avait une approche pratique et concrète de la résolution des problèmes.

    L'apprenti Aaron Baxter fait partie de ceux embauchés l'an dernier. Il rêve déjà de posséder sa propre maison et pense qu'avec l'aide d'INEOS, non seulement il pourra l'acheter, mais qu’il pourra aussi acquérir de précieuses compétences pour la vie.

    « J'espère être en mesure d'utiliser mes compétences pour faire des travaux dans ma maison », dit-il.

    La même semaine où les 10 Modern Apprentices d’INEOS O&P UK ont rejoint l'entreprise, six autres ont commencé leur carrière chez Petroineos, la seule raffinerie de pétrole brut en Écosse.

    Eux aussi combineront des études universitaires au Forth Valley College avec une expérience pratique.

    « Je suis l'un des chanceux à avoir eu cette incroyable opportunité de travailler pour l'une des plus grandes sociétés d'ingénierie du Royaume-Uni l'année dernière », dit Andrew Wilson.

    Semer dans les écoles primaires

    INEOS à Cologne a commencé à rechercher ses stars du futur il y a environ 10 ans - dans les écoles primaires.

    Elle a commencé à parler aux enseignants de l'importance de l'enseignement des sciences fondé sur la recherche pour éveiller l'esprit des enfants de 6 à 12 ans.

    INEOS espère que ces premiers semis porteront bientôt leurs fruits.

    Mais INEOS ne s'est pas contenté de parler aux enseignants. Elle a adopté et anime le programme TuWas! , une méthode d'enseignement qui incite les enfants à poser des questions plutôt qu'à recevoir des réponses toutes faites, et qui est aujourd’hui appliquée avec succès dans 130 écoles primaires et secondaires.

    Le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, responsable de la communication chez INEOS à Cologne, a été impliquée dès le début.

     

    « Nous croyons vraiment que ces partenariats formés en 2008 nous aideront en tant qu'entreprise, en tant qu'industrie et en tant que pays industrialisé à attirer des jeunes - en particulier des filles - qui sont curieux, enthousiastes et motivés pour rendre le monde meilleur grâce à la science », dit-elle.

    INEOS à Cologne est le plus grand bailleur de fonds de Rhénanie et sponsorise près de la moitié des écoles qui ont adopté le programme TuWas!

    Les enseignants assistent à un séminaire d'une journée au cours duquel ils développent leurs connaissances en sciences naturelles et dans le domaine des expérimentations techniques. De retour dans leur classe, ils disposent de sujets d’expérimentation pour l’année scolaire entière, et du savoir-faire pour les mener avec confiance.

    De plus, les employés d'INEOS agissent à titre d'ambassadeurs, ce qui leur permet d'être en phase avec le programme scolaire, soit en accueillant les enfants sur les sites de l’entreprise, soit en leur rendant visite dans les salles de classe.

    Jusqu'à présent, le programme TuWas! a formé 2500 enseignants et, espérons-le, encouragé 74 000 enfants à envisager une carrière scientifique.

    Anne-Gret intervient dans un webinaire du programme STEM Professionals Back to School (une initiative qui promeut les visites dans les écoles de représentant de l’industrie) sur la nécessité pour les entreprises de montrer aux jeunes à quel point la vie peut être passionnante dans l'industrie scientifique.

    « Nous devons servir de modèle aux enfants pour le futur », dit-elle. « Et TuWas ! est une façon fabuleuse de faire cela. De quatre écoles en 2007, nous sommes passés à 130. »

    5 minutes de lecture Numéro 14
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    Le web, c’est la jungle

    Les 10 règles d'or en matière de sécurité informatique ont été communiquées au personnel.

    Jim Ratcliffe, président du conseil d'administration d'INEOS, soutient une campagne visant à rappeler aux employés de ne jamais ouvrir les emails ou les pièces jointes suspects.

    « Un simple clic inattentif de souris peut avoir des conséquences dévastatrices », explique Barry Pedley, directeur informatique du Groupe, qui est en première ligne pour protéger les serveurs de l'entreprise des risques d’infection.

    INEOS est conscient de ce problème croissant depuis des années. Chaque mois, l'entreprise reçoit plus de 25 millions d’emails.

    « Environ 80 % d'entre eux sont bloqués parce qu'ils contiennent du SPAM, des virus, des logiciels malveillants ou des liens malveillants », explique Barry. « Mais nous ne pouvons pas bloquer à 100 %, il est donc vital que notre personnel soit vigilant et ne clique sur rien d'inhabituel ou de suspect. »

    INEOS a également été témoin d'une augmentation des attaques par email de type « l’homme du milieu », où des individus tentent d'intercepter le courrier légitime entre INEOS et une autre entreprise, puis d'apporter des changements aux coordonnées bancaires pour obtenir des paiements frauduleux.

    « Nous n'avons pas encore subi de perte financière, mais cela a failli arriver », a déclaré Barry.

    La cyberattaque de type rançongiciel WannaCry l'an dernier a été l'une des plus dévastatrices de l'histoire. En l'espace d'une journée, on estime que 230 000 ordinateurs ont été infectés dans 150 pays.

    « Je suis au courant de plusieurs entreprises qui, encore aujourd'hui, nettoient toujours leurs systèmes et ne se sont pas complètement remises de l'attaque », indique Barry.

    En 2014, un haut fourneau d'une aciérie allemande a dû être fermé après que des cyberattaquants ont volé les identifiants du personnel et accédé aux systèmes de contrôle de l'usine.

    INEOS, qui a renforcé la sécurité de ses systèmes informatiques au fur et à mesure de la croissance de l'entreprise, sait qu'elle pourrait être une cible.

    « Il ne s'agit pas de savoir si nous allons être attaqués, mais quand », dit Barry.

    Il y a quelques années, le site Web de l'entreprise a été piraté.

    « Il n'y avait rien de particulièrement malveillant contre nous », indique Barry. « Il s'agissait d'un cas où le site Web servait de relais pour l'envoi de spams. Mais nous faisons maintenant des tests d'intrusion sur le site pour nous assurer de l’efficacité de la sécurité. »

    INEOS a terminé la mise en place d'un nouveau système de messagerie électronique dans l'ensemble du groupe.

    « Pour nous, c'est aussi l’occasion de rappeler aux gens l'importance des règles de sécurité et de la sécurité des personnes et des systèmes informatiques chez INEOS », déclare Barry.

    4 minutes de lecture Numéro 14
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    Mission accomplie pour John

    INEOS USA s'emploie à débarrasser le monde d'une maladie dévastatrice qui touche près d'un demi-million de personnes en Amérique.

    Cette année, pour la toute première fois, une équipe d'Olefins & Polymers a parcouru à vélo les 280 kilomètres qui sépare Houston d’Austin, au Texas, pour aider à financer la recherche sur la sclérose en plaques.

    « J'ai couru la BP MS 150 - nom de la course entre les deux villes texanes - un nombre incalculable de fois », raconte John Caffey, directeur du développement commercial pour le groupe des matières premières chez O&P USA. « Mais j'ai décidé cette fois de monter la barre en prenant la tête d’une équipe constituée de membres d'Olefins & Polymers. »

    Sa tâche consistait à les guider - et à les encourager - pour qu'ils continuent d'aller de l'avant alors que les efforts devenaient plus difficiles au cours des deux jours de l'épreuve.

    «Et ils l’ont fait » dit John « Essayer de convaincre vos jambes, sans parler de votre postérieur, d’enfourcher à nouveau le vélo après les 160 kilomètres du premier jour n'est pas facile. »

    La deuxième journée a offert son lot de collines pentues aux milliers de cyclistes, ponctuées par les routes qui traversent les parcs nationaux de Bastrop et de Buescher.

    « C'était un vrai défi pour les jambes fatiguées », dit-il.

    John, dont la tante a été diagnostiquée avec une sclérose en plaques dans les années 1990, a été rejoint par 31 de ses collègues au départ, puis plus tard à l’arrivée.

    « Nous avions fixé notre objectif préliminaire de collecte de fonds pour l'équipe à 25 000 dollars, mais au bout du compte, nous avons obtenu 25 280 dollars », dit-il.

    Quant à son engagement, il ne s'arrêtera pas cette année.

    « Je continuerai à soutenir cette course jusqu'à ce qu'un remède soit trouvé », dit-il.

    Les organisateurs espèrent que l’épreuve de cette année aura permis d'amasser environ 14 millions de dollars pour aider à accélérer la recherche sur les remèdes à la sclérose en plaques.

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    Le fils du directeur d'INEOS se qualifie pour les championnats du monde

    Un gymnaste BRITANNIQUE, qui a remporté une médaille d'argent à sa toute première compétition internationale, vise la victoire aux Championnats du monde 2019 à Tokyo.

    Iain Foster n'avait que 16 ans lorsqu'il a réalisé la performance de sa vie jusqu’ici pour terminer deuxième aux Championnats du monde de tumbling et trampoline à Sofia, la capitale bulgare.

    « Il ne s'était qualifié pour la finale qu'en huitième position lors de la séance de l'après-midi, mais il a ensuite effectué un parcours que je n'avais jamais vu auparavant pour remporter la médaille d'argent », dit son père Brian, directeur de INEOS Property et INEOS Aviation.

    L'entraîneur de tumbling Anne Bidmead a dit que Iain, maintenant âgé de 17 ans, s'entraînait régulièrement au Basingstoke Gymnastics Club et était réputé pour son incroyable puissance sur la piste.

    Mais son talent avait été découvert il y a de nombreuses années, lorsque, à trois ans, il avait commencé à participer aux séances hebdomadaires de gymnastique pour tout-petits du club.

    À cinq ans, il a été invité à rejoindre l'équipe de développement artistique des garçons et a commencé à s'entraîner deux fois par semaine. Son entraîneur était alors le gymnaste international de tumbling David Roy-Wood.

    Rapidement, Iain s’est entraîné quatre jours par semaine et a remporté ses premières médailles au sol et au saut dans les compétitions régionales, pour finalement participer à sa première compétition nationale à huit ans.

    Sa passion du rugby s’est renforcée quand il a rejoint l'école secondaire, mais c’est à son investissement dans la gymnastique qu’il doit sa vitesse et sa puissance trompeuse - qui lui ont valu une place dans le Hampshire Rugby Squad.

    « Son professeur d'éducation physique disait que Iain aimait courir au milieu des gens », se souvient Brian.

    Cette vitesse et cette puissance ont également conduit à un changement de direction dans le monde de la gymnastique.

    « Ils pensaient qu'il serait plus apte à faire du tumbling », dit Brian.

    Ils avaient raison et pour sa deuxième saison seulement, il s'est qualifié pour les championnats britanniques sur deux jours à Liverpool - et a terminé sixième. Environ un an plus tard, il était médaillé aux Championnats du monde.

    Iain jongle maintenant avec les exigences des études de premier cycle en chimie, en biologie et en histoire tout en étudiant les options d'études supérieures qui pourraient le mieux favoriser sa carrière en gymnastique.

    « Il a judicieusement mis le rugby de côté pour l'avenir immédiat », indique Brian.

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    Le « Tour de force » d'INEOS frappe à nouveau

    Le PERSONNEL d’INEOS a une fois de plus répondu à l'appel pour aller plus loin au profit des œuvres caritatives.

    Au total, 900 collaborateurs répartis dans le monde entier ont participé au Challenge du Tour de France et ont récolté 31 000 euros au profit des enfants.

    « Le résultat a été encourageant », juge John Mayock, athlète olympique résident d’INEOS. « Non seulement nous avons recueilli une belle somme pour des œuvres de charité, mais beaucoup ont été encouragés à faire du vélo pour la première fois depuis de nombreuses années. Ce fut un énorme travail d'équipe. »

    Les équipes d'INEOS ont été mises au défi d'égaler les kilomètres parcourus chaque jour par les coureurs du Tour de France, la course cycliste la plus célèbre du monde.

    Mais étant donné qu’elles sont de INEOS, elles ont fait beaucoup mieux.

    À la fin du défi, les 900 coureurs avaient parcouru ensemble 400 000 km, ce qui équivaut à faire 10 fois le Tour de la Terre à vélo.

    Tandis que les cyclistes professionnels se poursuivaient à travers la campagne française pour remporter le titre convoité, les équipes d'INEOS empilaient leurs kilomètres, avant, pendant ou après le travail.

    INEOS a fait don de 1000 € à l'association caritative locale de son choix pour chaque équipe qui a relevé le défi.

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    Leaders mondiaux

    DANS notre monde toujours plus dynamique et changeant, rien ne peut remplacer l’innovation.

    Elle est la clé pour stimuler la croissance économique, pour s’adapter aux vrais besoins du marché et ouvre la voie au véritable progrès.

    À mesure que la pression augmente sur les ressources, que les applications deviennent plus exigeantes et que la durabilité devient bien plus qu’un simple mot à la mode, l’innovation n’a jamais été aussi indispensable.

    INEOS Styrolution l’a compris.

    Ainsi, la société se concentre sur les clients et leurs besoins.

    Mais ce principe ne s’applique pas uniquement à ses activités de R&D innovantes.

    Elle a fondé un réseau international en matière d’innovation qui comprend des organisations telles que l’université d’État de Washington, le Fraunhofer LBF Darmstadt, la Neue Materialien Bayreuth GmbH et l’université de Bayreuth afin d’offrir les meilleures solutions aux clients et ainsi leur donner un avantage concurrentiel dans leurs marchés respectifs.

    Pendant près de quatre ans, elle a étroitement collaboré avec la Neue Materialien Bayreuth GmbH en Allemagne, un important site de R&D dans la science des matériaux, ainsi qu’avec l’université de Bayreuth.

    L’université effectue les recherches de base, la NMB étudie les procédés de production innovants et INEOS Styrolution, qui pilote le processus de recherche tout entier, est le responsable final de la production et du lancement de solutions innovantes.

    « C’est un partenariat extraordinaire et unique », déclare le Dr Norbert Niessner, Directeur Monde de la Recherche et du Développement chez INEOS Styrolution. « Non seulement nous avons beaucoup d’idées mais, avec nos partenaires du secteur de l’innovation, nous disposons également des ressources pour les mener à bien. »

    Le bénéficiaire de ce système est le client.

    « Habituellement, si vous travaillez dans la R&D, on a tendance à croire que vous travaillez dans une tour d’ivoire, mais ce n’est pas le cas ici », ajoute-t-il. « Nous intégrons les chercheurs de l’université de Bayreuth comme s’ils étaient nos propres salariés. Ils sont exposés à de vrais défis de la part des clients et c’est ce qui rend cette collaboration si remarquable. C’est la volonté et les cerveaux qui travaillent main dans la main afin de trouver une solution. »

    Selon INEOS Styrolution, on revient toujours au même objectif : faire en sorte que le client soit en tête du peloton.

    « Nous nous engageons à donner un avantage concurrentiel à nos clients dans leurs marchés », a affirmé le PDG 

    Kevin McQuade. « Si nous souhaitons leur trouver la meilleure solution, nous devons travailler main dans la main avec eux. Le réseau en matière d’innovation est gagnant-gagnant pour tout le monde. Les clients accèdent aux meilleures solutions et ressources. Les partenaires sont également ravis, car ils effectuent des recherches en vue d’une utilisation dans la vie réelle. »

    L’industrie automobile est notamment au centre des préoccupations d’INEOS Styrolution.

    Plus tôt dans l’année, la société a dévoilé, avec la NMB, une toute nouvelle solution qui offre une myriade d’opportunités à l’industrie automobile. Le produit StyLight est un composite à base de matériaux styréniques de l’entreprise qui est actuellement en phase d’évaluation par plusieurs constructeurs automobiles.

    « Nous attendons les premières commandes sous peu », indique Norbert.

    Toutefois, l’industrie automobile n’est pas la seule à profiter de la sagesse et de la matière grise des partenaires universitaires d’INEOS, ainsi que du savoir-faire et du dynamisme de l’équipe d’INEOS Styrolution.

    Récemment, ils ont commencé à travailler ensemble sur un projet visant à développer des solutions innovantes le recyclage du polystyrène.

    « Le plastique durable est un sujet primordial de nos jours », déclare Norbert. « C’est pour cela que nous tenons tant à réussir dans ce domaine. Cela pourra prendre quelques années, mais nous savons que nous en sommes capables »

    INEOS Styrolution se démarque par l’importance qu’elle accorde au développement de solutions, pas seulement pour que ses clients conservent une longueur d’avance sur leurs concurrents, mais aussi dans l’intérêt de la société.

    « Je pense que seules les sociétés qui offrent une valeur réelle à leurs clients, et j’inclus par-là la dimension durable telle que la réduction des gaz à effet de serre et la sauvegarde des ressources, conserveront leur place sur le marché », ajoute Norbert.

    INEOS Styrolution n’est pas la seule à être impressionnée par les partenariats qu’elle a noués au fil des ans.

    « La collaboration fournit des domaines de recherche axés sur l’application, qui séduisent nos étudiants et chercheurs », explique le Prof. Dr Hans-Werner Schmidt, Département de Chimie Macromoléculaire, université de Bayreuth.

    En collaborant à des idées innovantes destinées aux clients d’INEOS Styrolution présents dans les secteurs de l’automobile, de l’électronique, de l’électroménager, de la construction, des services de santé et du conditionnement, ils pensent pouvoir créer le styrène de demain.

    « Cette innovation orientée vers le client est au coeur de notre stratégie de croissance », indique Kevin.

    La société organise régulièrement des journées de l’innovation au cours desquelles les clients peuvent lui donner une liste de ce qu’ils souhaitent obtenir au cours des trois à cinq années suivantes. En résumé, INEOS Styrolution travaille dur pour comprendre ce que recherchent les clients afin de leur offrir un avantage concurrentiel.

    Tout ce que la société entreprend vise à répondre à sa stratégie dite des Trois Leviers, à savoir trois domaines qu’elle a identifiés comme étant essentiels pour contribuer à faire prospérer l’entreprise.

    Tout d’abord, les équipes, possédant chacune une connaissance approfondie du secteur propre à leurs clients, travaillent en collaboration étroite avec eux afin de leur offrir les meilleures solutions, qu’ils soient dans le secteur automobile ou autre.

    Ensuite, la société concentre ses efforts sur une production accrue et de plus grande valeur de produits spécialisés à base de styrène.

    Enfin, elle développe sans cesse ses activités dans des régions jugées mûres pour la croissance, telles que l’Asie.

    Et elle semble d’ailleurs plutôt bien partie sur cette voie.

    Plus tôt dans l’année, elle a conclu sa première acquisition.

    L’achat de la société internationale spécialisée dans les copolymères de styrène-butadiène K-Resin® (CSB), possédant un site de fabrication en Corée, a contribué à faire progresser INEOS Styrolution sur le marché asiatique en pleine expansion et à consolider sa position en tant que seul et unique fabricant de styrène d’envergure réellement mondiale.

    « Nous possédions déjà des sites de production de CSB en Amérique et en Europe, mais il nous manquait une usine de fabrication en Asie-Pacifique », explique Kevin. « La K-Resin a permis de combler cet espace autrefois vide sur notre carte du secteur spécialisé de CSB. »

    La société emploie actuellement 3 200 personnes et possède 16 usines de production ainsi que six sites de R&D répartis dans neuf pays.

    Tourné vers l’avenir, Kevin reste optimiste et enthousiaste.

    « Au début de la coentreprise entre BASF et INEOS, nous nous concentrions sur les synergies », raconte-t-il. « Maintenant que nous avons une structure adéquate en place, nous visons la croissance accélérée. Nous sommes présents aux quatre coins de la planète, ce qui nous permet d’avoir une connaissance locale de ce qui se passe dans le monde, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. C’est une période passionnante. » 

    7 minutes de lecture Numéro 13
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    Enthousiastes et prêts à relever le défi

    Des diplômés engagés par INEOS pour trouver de nouvelles méthodes de travail et faire toute la différence

    Le temps n’est pas encore venu d’aller vivre sur une autre planète.

    Il faut vraiment trouver de nouvelles méthodes de travail si l’on veut que des entreprises énergivores telles qu’INEOS aient un avenir dans un monde qui change à toute vitesse.

    Car il n’y a pas que le climat qui change. La détermination des dirigeants de l’Union européenne à réduire les émissions et à diminuer la consommation d’énergie dans sa transition vers une économie plus sobre en carbone s’inscrit dans la même lignée.

    Il se peut que l’Amérique ait obtenu un sursis temporaire, grâce au président américain Donald Trump, mais l’UE souhaite réduire de 40 % les gaz à effet de serre, limiter la consommation d’énergie dans le secteur industriel et augmenter les énergies renouvelables utilisées dans son bouquet énergétique d’au moins 27 % d’ici 2030.

    « Nous sommes littéralement en train de nous noyer dans les objectifs »,affirme Greet Van Eetvelde, Directrice INEOS de Cleantech Initiatives. « Et un tel contexte, la compétitivité de l’industrie chimique est en jeu en Europe. »

    Mais le pessimisme n’a pas fait long feu. L’Union européenne a affecté des dizaines de milliards d’euros pour soutenir l’innovation dans le secteur industriel tout en tentant d’atteindre ces objectifs, et Greet pense que s’il y a quelqu’un en mesure de trouver des réponses à certains des grands défis de la société, c’est bien INEOS.

    « Nous sommes doués pour trouver des opportunités dans chaque défi », affirme-t-elle. « Et l’Union européenne sait qu’en offrant des mesures d’incitation et en créant des partenariats avec l’industrie, elle pourrait avoir une chance de répondre aux grands défis sociétaux. »

    En dehors de l’Europe, les opportunités se multiplient également pour qu’INEOS finance de nouveaux projets sur ses sites grâce à des programmes de soutien, des exonérations fiscales et des subventions destinées à l’innovation et aux investissements.

    « Il faut récolter de l’argent pour soutenir une économie plus sobre en carbone », a-t-elle ajouté.

    Greet dirige le Réseau Carbone & Énergie d’INEOS, qui partage régulièrement des informations et bonnes pratiques relatives à l’ensemble des questions concernant le carbone et l’énergie avec toutes les entreprises d’INEOS.

    « Le réseau prend le pouls des actualités au niveau politique et a un impact sur INEOS », ajoute-t-elle. « C’est pourquoi il constitue également un terrain propice aux initiatives novatrices et créatives pour s’attaquer aux grands défis, collaborer avec les universités et entreprendre des projets de recherche industrielle. »

    Greet ajoute que la créativité devait être au centre de l’économie de transition.

    « L’innovation est le principal moteur d’INEOS », affirme-t-elle.

    Et, en effet, INEOS est passé maître dans l’art de décrocher des fonds de l’UE destinés à des projets qui ne seront pas seulement utiles à l’entreprise, mais aussi à la société.

    « Il s’agit de repérer et de saisir chaque opportunité », explique Greet. « Bien qu’il s’agisse d’un défi de taille, c’est aussi une occasion en or pour nous de collaborer avec des universités et des étudiants. »

    Et c’est ce qu’INEOS est en train de faire.

    Plus tôt dans l’année, six diplômés ont eu la chance d’observer la façon dont fonctionne actuellement INEOS et de suggérer comment la société pourrait fonctionner dans un futur radicalement différent.

    « Les doctorants apporteront une valeur réelle à INEOS dans des domaines que nous n’abordons généralement pas, par manque de temps et de ressources », déclare Greet.

    Les diplômés se concentreront sur six domaines qui représentent de grands défis pour INEOS, dont l’efficacité énergétique, la flexibilité électrique, le captage du carbone,les ressources circulaires et la symbiose industrielle.

    « Nous sommes convaincus qu’ils seront à même de montrer à INEOS comment utiliser, réutiliser et recycler le carbone et les sources de déchets de façon à pouvoir en tirer parti », affirme Greet. « Ils sont susceptibles d’avoir de nouvelles idées pour l’avenir, car ils sont l’avenir. Ces idées peuvent parfois paraître folles, mais c’est ce dont nous avons besoin. Il s’agit d’une occasion unique pour eux d’être vus, entendus et pris au sérieux. Ils nous montrent la voie à prendre. »

    Attribution des tâches aux diplômés

    D’IMPORTANTES recherches sont en cours dans plusieurs usines d’INEOS.

    Les doctorants ou diplômés d’INEOS soulèveront des questions potentiellement difficiles et remettront en question les procédés afin de trouver de nouvelles façons de travailler plus efficacement avec moins de ressources.

    Sander Marchal, diplômé en commerce de Cologne, fera de la transition vers une économie circulaire sa priorité. 

    Sa mission consistera en partie à étudier les emballages plastiques, que l’UE souhaite réduire de 75 % d’ici 2030.

    « Nous produisons du plastique », déclare-t-il. « Mais mieux vaut faire partie de la solution que d’être mis à l’écart de la conversation. »

    Benedikt Beisheim, optimisateur d’énergie sur le site INEOS de Cologne, espère trouver des moyens d’améliorer les procédés pour économiser soit de l’énergie, soit des matières premières au sein de l’usine implantée de longue date en Allemagne.

    Il s’intéressera aussi au parc énergétique situé à proximité pour voir comment les gaz émis et les gaz naturels peuvent être utilisés plus efficacement en vue de produire de la vapeur et de l’électricité.

    Cindy Jaquet travaille avec le Réseau Carbone & Énergie à Rolle, en Suisse. Sa tâche consiste à sensibiliser les gens aux pratiques durables et à prouver aux autres que la durabilité n’est pas un objectif impossible à atteindre.

    « Je devais montrer au public, à nos partenaires, nos clients et nos concurrents que la durabilité peut en fait être une véritable opportunité commerciale », explique-t-elle.

    Jens Baetens est également un doctorant. Son projet pourrait bien aider INEOS à trouver une solution pour maintenir un approvisionnement fiable en énergie lorsque les énergies éolienne et solaire commenceront à remplacer le gaz et l’électricité. 

    Il se chargera d’étudier en profondeur les 10 sites d’INEOS en Belgique. 

    « Nous essaierons de comprendre la demande en énergie sur nos sites et quel type de résilience nous pouvons y intégrer », ajoute-t-il.

    Helene Cervo est une doctorante qui espère pouvoir appliquer les enseignements de la nature à un projet concernant le site INEOS de Lavéra en France. 

    « Tous les déchets produits par un organisme peuvent être utilisés par un autre », affirme-t-elle. « Il n’y a pas de gaspillage. » 

    Elle tentera de collaborer avec d’autres sociétés sur le site pour voir comment l’énergie, les matières et les services peuvent être partagés plus efficacement.

    Enfin, Gabby Isidro espère aider les gouvernements à comprendre les conséquences de leurs réglementations, qui régissent les émissions de CO2, sur la compétitivité européenne en leur indiquant les coûts et impacts globaux.

    « Avec une connaissance approfondie de notre position actuelle et future, nous sommes en mesurede prendre de décisions commerciales saines pour le long terme et d’influencer la stratégie d’investissement », poursuit-elle.

    5 minutes de lecture Numéro 13
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    Désormais, plus rien ne nous arrêtera

    SI vous cherchez des histoires à grand succès, il suffit de regarder les visagesde ces enfants, derniers en date à avoir choisi de courir pour s’amuser avec INEOS.

    Ils ont parcouru les 2 km tout en s’amusant comme des fous dans l’emblématique parc olympique Queen Elizabeth de Londres au mois de juin.

    Parmi les partisans de la campagne d’INEOS ce jour-là, les athlètes olympiques Denise Lewis et Colin Jackson étaient présents.

    « GO Run For Fun a fait tellement de chemin depuis septembre 2013 »,a reconnu Colin. « La campagne a connu un tournant incroyable avec la participation de plus de 200 000 enfants originairesde sept pays différents. »

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a fondé GO Run For Fun avec un objectif simple en tête : encourager les enfants à mettre la télé de côté et à sortir.

    Denise Lewis, qui a organisé un débat autour de l’importance d’encourager les enfants à être plus actifs et du rôle que jouent les parents, les Professueurs des écoles et le gouvernement, qualifie GO Run For Fun d’ initiative extraordinaire et amusante.

    « Au fil de ma vie, j’ai pratiqué le sport, mais j’ai commencé parce que c’était amusant », avoue-t-elle. « INEOS fait de l’excellent travail. »

    Les écoles annoncent un bon départ du projet pilote d’INEOS

    La campagne d’INEOS visant à améliorer la santé des nouvelles générations a conquis de nouveaux adeptes dans les salles de classe.

    En février, 65 écoles primaires britanniques ont été choisies pour participer à un projet pilote.

    « Nous voulions créer une activité amusante pour les enfants tout en véhiculant un message sérieux », déclare John Mayock.

    Les résultats du projet pilote sont désormais publiéset les retours des élèves et des instituteurs ont été incroyablement positifs.

    « C’est très encourageant », confie John.

    « Nous sommes actuellement en train d’analyser les résultats pour déterminer les prochaines étapes qui permettront de lancer ce programme enthousiasmant sur d’autres sites internationaux. »

    Dans le cadre du projet concernant le programme éducatif GO Run For Fun, deux enfants de chacune des 65 écoles ont été désignés en tant qu’Agents Spéciaux pour encourager leurs 19 500 camarades de classe à manger plus sainement et à mener une vie plus active.;

    Chaque semaine, les « agents » étaient chargés de guider leurs amis dans différentes missions à l’approche de la course GO Run For Fun de 2 km.

    « L’idée consistait à montrer aux enfants les vrais bienfaits qu’ils pouvaient tirer d’un mode de vie sain et actif », précise John.

    L’objectif consistait notamment à encourager les enfants à réduire le sucre et à commencer à boire plus d’eau.

    Les missions pouvaient être remplies pendant la récréation,le déjeuner ou les cours.

    « C’était important, car cela donnait de la flexibilité aux Professueurs des écoles », indique John.

    INEOS a décidé de lancer son programme éducatif dédié à la santé et au bien-être après avoir constaté que les écoles qui projetaient de prendre part à un événement GO Run For Fun demandaient souvent des conseils pour améliorer la forme physique des élèves et leur offrir une alimentation plus saine.

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a d’abord commandé 12 courts-métrages dans lesquels apparaissait Dart, la mascotte de GO Run For Fun.

    Depuis, il en appelle aux Professueurs des écoles pour qu’ils poursuivent l’oeuvre entreprise en salle de classe, bien au-delà de la course.

    « GO Run For Fun est désormais devenu tellement plus qu’une simple course amusante », affirme John.

    4 minutes de lecture Numéro 13
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    Débat: Comment encourager les enfants à renoncer aux aliments sucrés ?

    Le « Daily Mile » et la campagne GO Run For Fun d’INEOS réalisent une énorme avancée dans la lutte contre la mauvaise condition physique et l’obésité chez les enfants. Mais il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Les régimes alimentaires malsains et riches en sucres sont rendus responsables de l’apparition de caries et de problèmes de santé à long terme tels que les diabètes de type 2. Alors, comment encourager les enfants à renoncer aux aliments sucrés ?

    On peut voir que de plus en plus d’initiatives naissent pour encourager les enfants à manger aussi plus sainement. Les écoles prennent peu à peu leurs responsabilités et les grands détaillants lancent également des initiatives (par exemple, des points bonus en plus sur la carte de fidélité quand vous achetez des fruits et légumes). Là encore, le côté ludique motive les enfants et les parents pour faire les bons choix. De notre côté, nous veillons à créer des partenariats avec des « alternatives saines » pour les événements sportifs de grande envergure au sein desquels sont organisées des courses d’enfants par exemple. Ce sont des messages positifs, mais dans l’ensemble, il est bien plus difficile d’intervenir pour mettre en place un mode de vie sain au quotidien. Un changement de mentalité s’impose tout d’abord chez les parents, et cela reste toujours extrêmement problématique de nos jours, puisque les chiffres liés à l’obésité n’ont jamais été aussi élevés.
    Jeroen Plasman, The Energy Lab

    Bien que les preuves concernant l’obésité et le sucre soient extrêmement complexes, les faits parlent d’eux-mêmes pour ce qui est de l’impact du sucre sur les dents. La science est irréfutable : le sucre alimente les bactéries, lesquelles produisent de l’acide qui attaque les dents. Et les caries dentaires sont actuellement la première cause d’admission à l’hôpital chez les jeunes Britanniques. Nous avons lancé des appels à agir au plus vite afin de réduire la consommation nationale de sucre, en mettant en avant des mesures allant de la diminution des apports journaliers recommandés à des actions en matière de marketing, d’étiquetage et de taxes sur les ventes. Le débat peut être extrêmement utile pour contribuer à attirer l’attention sur la quantité de sucres dans les plats à la mode, y compris ceux commercialisés comme étant « sains », et pour encourager tout un chacun à avoir une meilleure santé buccodentaire.
    Graham Stokes, Président, British Dental Association Health and Science Committee

    Lorsque Theresa May est devenue Première ministre, elle s’est engagée à prendre soin des malades et des pauvres. Pourtant, moins de trois semaines après son élection, son précédent conseiller, Nick Timothy, avait fait des coupes significatives dans le programme anti-obésité de David Cameron, fondé sur des données probantes, en le réduisant de 37 à 13 pages, en supprimant de nombreuses politiques essentielles. J’ai donc été étonné d’entendre, après le discours de la Reine ,allégé par la PM, qu’il n’ait pas été fait mention une seule fois du renforcement du projet gouvernemental visant à endiguer l’obésité infantile, la plus grande crise de santé publique de notre époque. La santé publique est largement sous-financée, compte tenu de son rapport coût-efficacité. Il est incroyable que Theresa May puisse trouver un milliard de livres sterling pour former un gouvernement, mais soit incapable de trouver un million pour empêcher des millions de citoyens britanniques de devenir obèses ou de développer des diabètes de type 2 ou bien de l’hypertension.
    Graham MacGregor, Professeur de médecine cardiovasculaire, Queen Mary University of London

    Près d’un quart des sucres ajoutés présents dans notre alimentation provient des sodas et les jeunes âgés de 11 à 18 ans consomment 40 % de leurs sucres ajoutés en buvant ce type de boissons. Nous faisons campagne pour instaurer une taxe sur les boissons sucrées depuis de nombreuses années, car nous pensons qu’une telle taxe pourra avoir des avantages évidents en matière de santé buccodentaire. Nous nous sommes réjouis lorsque le gouvernement a annoncé qu’il allait instaurer une taxe sur les sodas à partir de 2018, mais nous souhaitons que les mesures aillent plus loin afin de couvrir une plus large gamme d’aliments et de boissons sucrés, et que les recettes générées par cette taxe soient utilisées pour financer des initiatives destinées à la santé buccodentaire des enfants.
    British Dental Association

    Les faits démontrent que modifier progressivement l’équilibre des ingrédients dans les produits quotidiens, ou modifier la taille du produit, sont des méthodes efficaces permettant d’améliorer les régimes alimentaires. La cause en est que les modifications sont universelles et ne reposent pas sur le changement de comportement des personnes. Nous sommes à la tête d’un programme large et structuré de réduction du sucre visant à supprimer le sucre des produits que les enfants mangent le plus. Tous les secteurs de l’industrie des produits alimentaires πet des boissons devront réduire la quantité globale de sucre d’au moins 20 % d’ici 2020 dans un éventail de produits qui participent à l’apport en sucre des enfants.
    Agence Public Health England

    Tenter de réduire sa consommation de sucre semble souvent être une mission impossible étant donné qu’il semble caché dans une grande variété de produits. Toutefois, nous pouvons tout de même faire de nombreux petits gestes pour réduire notre apport quotidien en sucre. Il est important d’essayer d’apporter de petits ajustements à notre alimentation et à notre mode de vie de sorte à réduire la quantité de sucre que nous consommons au quotidien. Il est intéressant de constater qu’en réalité, nos papilles gustatives se réadaptent vite à des aliments moins sucrés, et qu’une fois qu’elles s’y sont habituées, les aliments que nous avions l’habitude de manger nous semblent bien trop sucrés.
    Association caritative Action on Sugar

    Nous disposons de preuves solides attestant qu’en maintenant un apport en sucres à assimilation rapide à moins de 10 % de l’apport énergétique total, les risques de surpoids, d’obésité et de caries dentaires sont réduits. Mettre en place des changements de politique soutenant cette initiative sera essentiel si les pays veulent se montrer à la hauteur de leurs engagements en vue d’alléger le fardeau des maladies non transmissibles.
    Dr Francesco Branca, Directeur du Département de la Nutrition pour la santé et le développement de l’Organisation mondiale de la santé

    4 minutes de lecture Numéro 13
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    Tour de force d’INEOS

    INEOS aime mettre ses employés au défi, pour eux-mêmes et pour les autres. Et cette année ne déroge pas à la règle.

    Toutefois, la société a été déconcertée elle-même par la vitesse de réponse du personnel aux quatre coins du globe lors de son tout dernier appel à la mobilisation.

    Cette année, à peine une semaine avant le lancement du Tour de France, des équipes comprenant jusqu’à 20 personnes ont été invitées à parcourir chaque étape de la course cycliste la plus célèbre au monde dans le cadre du tout premier Tour de France d’INEOS.

    « On ne s’attendait pas à avoir plus de 15 équipes », confie Fred Michel, qui a imaginé le concept avec Jeroen Plasmanet Richard Longden.

    Mais en une semaine, 1 000 cyclistes de plus de 40 équipes avaient parcouru plus de 300 000 km, ce qui équivaut à sept tours de la Terre à vélo.

    Tandis que les cyclistes professionnels se talonnaient à travers la campagne française pour remporter le titre convoité, les équipes d’INEOS casaient leurs kilomètres, avant, pendant ou après le travail.

    Le seul critère était que chaque membre décide du nombre de kilomètres qu’il aurait parcourus au quotidien.

    « L’un de nos objectifs consistait simplement à faire bouger les gens plus que d’habitude », explique Fred, qui a organisé l’événement.

    « En temps normal, ils n’allaient pas au travail à vélo, mais le défi les a poussés à enfourcher leur vélo et ils ont aimé ça », ajoute-t-il. « D’autres ont encouragé leur famille tout entière à sortir les vélos pendant les week-ends et, là encore, c’est quelque chose qu’ils n’auraient jamais fait avant. »

    Cette année, près de 15 millions de spectateurs s’étaient réunis le long du parcours du Tour de France tandis que les cyclistes se dirigeaient vers Paris et le sprint final des Champs-Élysées.

    Les équipes d’INEOS n’ont pas vu grand monde, à l’exception de leurs coéquipiers, même lors des dernières étapes.

    À l’issue du parcours, elles avaient collectivement brûlé près de deux millions de calories.

    Mais pour stimuler l’esprit de compétition d’INEOS, les employés pouvaient remporter des prix.

    L’équipe Anvers-5 a parcouru la plus grande distance, à savoir 17 481 km.

    « Ce qui est incroyable avec le Tour de France, c’est qu’on voit à quel point les gens peuvent se surpasser et à quel point il est important de faire partie d’une équipe, car il y a une vraie entraide qui rend plus forts », raconte Fred Michel, qui a inventé le concept avec Jeroen Plasman et la philosophie du défi.

    Le très convoité maillot jaune d’INEOS a été remporté par Stéphane Frigiolini, 31 ans, de Tavaux. Il a parcouru une distance totale de 3 540 km seul et en 23 jours.

    L Jane Kinsella, la femme ayant parcouru la plus longue distance, a raflé le maillot rose. Elle a effectué un total de 1 275 km. Sa collègue Christina Schulte a également remporté un maillot rose pour la plus grande distance en montée, à savoir 1 365 mètres.

    Le maillot blanc est allé à Stef Raets, le cycliste de moins de 25 ans ayant parcouru la plus grande distance avec un total de 804 km.

    Le Grand Prix de la montagne, réservé à l’homme au parcours le plus corsé avec la plus longue distance en montée, a été remis à Matthew Rimmer. Il a monté 2 953 mètres.

    Et l’équipe Grangemouth-3 a gagné le demi-sprint en équipe.

    Mais les vrais gagnants du défi d’INEOS sont peut-être les personnes dans le besoin. Au départ, INEOS avait promis de faire don des 1 000 livres sterling destinées à chaque équipe qui couvrait la distance sur 21 jours à une association caritative de leur choix.

    À la fin du défi, 1 037 personnes réunies au sein de 41 équipes avaient parcouru 324 393 km à vélo, récoltant 40 049 livres sterling en faveur d’oeuvres de bienfaisance. Voilà INEOS dans toute sa splendeur.

    3 minutes de lecture Numéro 13
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    Toujours En Mouvement

    L’ancien athlète olympique lance un centre de remise en forme en ligne pour contribuer à façonner l’avenir des employés d’INEOS

    QUELQU’UN a dit un jour que l’exercice ne changeait pas seulement le corps, mais aussi l’esprit, l’attitude et l’humeur.

    Peu importe l’auteur. S’il y a quelqu’un qui partage cette façon de voir les choses, c’est bien John Mayock, un ancien athlète olympique qui a contribué à lancer Energy Station, le centre de remise en forme en ligne d’INEOS.

    Après avoir rejoint la société il y a près d’un an, John a très vite appris que la santé et le bien-être étaient au coeur de la philosophie d’INEOS pour avoir toujours une longueur d’avance en termes de résultats et de réactivité.

    « Je savais qu’INEOS se passionnait pour l’amélioration de la santé des enfants à travers mon travail pour la société dans le cadre de Go Run For Fun et du « Daily Mile », explique-t-il. « Mais cette passion ne s’est clairement pas arrêtée là. »

    INEOS a toujours cru qu’un mode de vie sain était bon pour l’esprit, pour le corps et pour l’âme de l’ensemble de ses employés et elle fait tout son possible en ce sens.

    Il suffit de regarder le nouveau siège social d’INEOS à Londres, qui peut se vanter de posséder l’une des plus grandes salles de sport privées de tout le Royaume-Uni, et son nouvel immeuble de bureaux sur trois étages en Allemagne qui comprend également une salle de remise en forme.

    Pour INEOS, être apte au travail n’est pas simplement une question de sécurité », explique John. « C’est une question de bonne santé, de dynamisme, de dépassement et de plaisir à travailler.»

    Autrefois animé par le désir d’améliorer ses propres performances sur la piste, John s’est désormais fixé un autre objectif à atteindre.

    « Nous avons pour mission d’aider nos 17 000 employés dans le monde entier à améliorer leur santé et leur bien-être, quels que soient leur poste, leurs buts ou leur niveau de condition physique », a-t-il expliqué.

    Et le point de départ est l’Energy Station, créée par John et Golazo, une société fondée par l’ancien coureur de fond belge Bob Verbeeck pour qui le sport créé un monde meilleur.

    Une fois l’Energy Station lancée dans tout le groupe INEOS, elle deviendra en outre un point d’information pour les employés sur les courses, parcours à vélo et triathlons à venir et sur les exploits de leurs collègues aux quatre coins du monde.

    Les membres du personnel pourront, sur chaque site d’INEOS, enregistrer leurs performances, nouer des liens, partager leurs aventures et se défier entre eux ou eux-mêmes pour se dépasser.

    L’Energy Station offrira également son assistance et son savoir-faire en matière d’entraînement et de nutrition, qu’un employé souhaite marcher davantage chaque semaine ou s’entraîner pour un marathon.

    « Ce programme s’adresse à tout le monde », indique John. « Il n’est pas du tout élitiste. »

    INEOS s’est aussi associée à de célèbres marques de sport en vue de proposer du matériel de remise en forme à prix réduit, qui, à son tour, permettra de verser de l’argent aux initiatives de remise en forme de la communauté INEOS.

    « Nous souhaitons réunir les initiatives existantes qui sont en place dans l’ensemble du groupe INEOS et stimuler la croissance de nouveaux projets », ajoute John.

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    Des diplômés se lancent dans la bataille

    LES préparatifs en vue du défi IN NAM de l’année prochaine sont déjà en cours.

    « Tout le monde peut y participer », annonce le chef de projet, John Mayock. « Personne n’est exclu. Au total, 48 diplômés ont l’occasion de partir, mais 30 est un nombre plus réaliste. »

    Selon, le défi bénéficie d’un bon accueil, notamment de la part des diplômés en provenance des États-Unis.

    Jennifer Niblo, ingénieure de support technique des procédés, âgée de 24 ans et basée à Grangemouth en Écosse, va retourner en Namibie, mais cette fois-ci, en tant qu’ambassadrice.

    Son rôle consistera à conseiller, motiver et entraîner les participants du prochain groupe.

    « Ma mission consiste à les encourager à profiter au maximum de cette expérience qui va changer leur vie et à leur rappeler que tous les entraînements acharnés finissent par porter leurs fruits », a-t-elle indiqué.

    Cette expérience a eu un impact si bouleversant sur la vie de Jennifer qu’elle espère que davantage de diplômés s’inscriront et découvriront que tout est possible lorsque l’on est déterminé.

    « J’ai hâte d’y retourner », a-t-elle avoué. « Cela a été une occasion formidable de remettre en question ce que je pensais être capable de faire en repoussant mes limites, dans un pays aux panoramas, aux paysages et à la faune et à la flore sauvages à couper le souffle. »

    En rentrant au Royaume-Uni, Jennifer se sentait plus en forme et en meilleure santé.

    « À cette époque, il y a un an, j’étais incapable de faire deux pas en courant, mais désormais, si j’ai eu une dure journée au travail, sortir courir est une excellente façon de me changer les idées et cela me permet en général de me sentir beaucoup mieux, plus heureuse et dynamique. Je réalise aussi maintenant que les difficultés au travail n’ont pas toujours de réponse évidente. Il faut s’y coller et les résoudre pas à pas pour en venir à bout. »

    2 minutes de lecture Numéro 13
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    Souvenirs d’Afrique: prêts à tout

    Des diplômés survivent à la chaleur du désert du Namib et se découvrent une résistance inattendue face aux difficultés de l’expédition

    CE fait une rude et courte leçon sur ce qui est essentiel à la vie pour quelques rares privilégiés.

    L’air. La nourriture. L’eau. Et un abri.

    Comme le soutenait le psychologue américain Abraham Maslow, il s’agit des besoins fondamentaux de chaque être humain. Une fois comblés, c’est là que nous en demandons plus.

    Dans notre monde moderne, nous avons et exigeons bien plus. Tout ce dont nous avons besoin est à portée de main. Nous pouvons commander nos courses depuis la salle de sport, envoyer un texto à quelqu’un qui se trouve à l’autre bout du monde et éteindrele chauffage depuis le pub, si nous le souhaitons.

    Alors, que se passe-t-il lorsque ces « besoins » disparaissent du jour au lendemain ?

    Vingt-neuf diplômés d’INEOS l’ont découvert par eux-mêmes lorsqu’ils se sont inscrits pour 350 km de course à pied, de vélo et de randonnée à travers l’impitoyable et brûlant désert africain, dans l’un des défis de consolidation d’équipe les plus rares et difficiles jamais lancés par une société.

    Ils ont très vite compris que ce n’étaient pas les primes qui leur regonfleraient le moral. En revanche, apercevoir une espèce rare de rhinocéros noir, profiter d’une brise rafraîchissante, admirer un spectaculaire lever de soleil depuis le sommet du massif du Brandberg, le plus haut pic de Namibie, ou apercevoir le camp de base après une longue et fatigante journée dans le désert leur a mis du baume au coeur.

    Les diplômés ont bien travaillé en équipe, en se soutenant les uns les autres tandis qu’ils avançaient péniblement sur le terrain difficile et accidenté.

    « Parfois, on se poussait ou on se tirait les uns les autres pour escalader les rochers », nous confie Gabby Isidro, un négociant en énergie et CO de 26 ans basé au bureau d’Hans Crescent d’INEOS, à Londres.

    Pour le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, la missiona été accomplie.

    Il s’était confié à INCH peu de temps avant le départ pour la Namibie : « Ce que les gens peuvent faire et accomplir est remarquable lorsqu’ils mettent de côté leurs barrières mentales. »

    C’est sans doute ce que ressent Gabby aujourd’hui.

    « Je ne pense pas qu’on réalise réellement notre force physique et mentale tant qu’on n’est pas poussés dans nos derniers retranchements », avoue-t-elle.

    Gabby admet volontiers qu’elle était l’une des personnes les moins susceptibles de se porter volontaire pour cette aventure de six jours en terre inconnue. Elle n’était pas très sportive et sa mère, Julia, n’était pas enthousiaste à l’idée que sa fille participe à une course, un parcours à vélo et une randonnée dans la chaleur étouffante du désert immaculé du Namib.

    « J’étais en surpoids et en mauvaise condition physique et ma mère s’inquiétait pour mon poignet droit, qui est à moitié en métal et à moitié en plastique », raconte-t-elle. « J’ai été opérée cinq fois entre 18 et 22 ans et elle avait peur que toute cette chirurgie reconstructive soit réduite à néant. »

    Mais les critères d’inscription étaient simples : « Si vous pensez pouvoir le faire, vous êtes les bienvenus ». Et Gabby pensait qu’elle en était capable.

    Elle se disait aussi, se souvient-elle en souriant, que ses gènes portugais pourraient lui donner un avantage dans la chaleur cuisante par rapport à certains des diplômés au teint plus pâle.

    « J’étais déterminée à le faire », affirme-t-elle. « Je voulais être en bonne santé et en pleine forme. Je savais que pour le trajet à vélo, j’allais devoir porter un boîtier en titane et un bas de compression, mais cela montrait justement qu’on peut toujours trouver une solution.»

    L’entraînement préalable fut intense, mais essentiel.

    « Je voyage toutes les semaines et j’ai beaucoup de responsabilités, ce que j’apprécie beaucoup, je me souviens quand j’étais en Norvège, en Belgique et en Suisse au coeur de l’hiver, en janvier, et que j’essayais de caser mon entraînement. Cela dit, j’ai très vite amélioré ma gestion du temps et j’ai pris l’habitude de transporter mon matériel de gym avec moi partout où j’allais.»

    En mai, avec 28 collègues d’INEOS venus des quatre coins du monde, elle a embarqué dans un vol pour Windhoek, probablement le plus petit aéroport international au monde.

    Kasper Hawinkel, ingénieur de production chez INEOS Oxide, en Belgique, se souvient très bien du voyage.

    « Je me rappelle que j’avais quelques doutes quant à ma capacité à aller jusqu’au bout de l’aventure », avoue-t-il. « Je ne pensais pas que c’était possible de parcourir 190 km à vélo et de courir deux semi-marathons et un marathon en une semaine. J’avais tort. »

    Gabby était aussi assez nerveuse, mais avant de pouvoir vraiment se concentrer sur le défi qui l’attendait, elle répondait à des appels de la part de fournisseurs potentiels concernant un appel d’offres pour un contrat énergétique d’INEOS.

    « Chez moi, mon téléphone me suit partout, mais là-bas, il n’y a rien : ni e-mails ni ordinateurs », explique-t-elle. « Je pensais que j’aurais du mal avec ça, mais au final, ça a été un vrai plaisir de pouvoir décrocher complètement du travail et du monde extérieur en général. »

    Chaque diplômé pouvait emporter 15 kg de bagages.

    Mis à part les éléments indispensables (différentes chaussures pour courir, faire du vélo et de la randonnée), Gabby avait pris un peu de maquillage dans sa valise. Ses fers à lisser étaient par contre restés chez elle.

    Chaque jour offrait son lot de défis.

    Mais chaque jour, les diplômés s’y attaquaient de front et ensemble.

    « Il faut juste prendre chaque jour comme il vient », déclare Gabby. « D’une certaine façon, on ne peut pas prévoir ce qui va se passer. On est coincés dans le désert, on n’a pas le choix, et on doit aller de A à B, donc rien ne sert de se plaindre. »

    Mais il y avait aussi un vrai sentiment de fierté et la sensation qu’ils partageaient tous la même aventure.

    « C’est ce qui m’a sans aucun doute permis d’aller de l’avant », confie Kasper. « J’ai dû faire face à de nombreux moments difficiles, tant sur le plan mental que physique, mais je ne voulais pas jeter l’éponge et abandonner l’équipe. »

    Avant leur départ, Jill Dolan, du service des RH d’INEOS, avait envoyé un message aux diplômés en leur souhaitant bonne chance de la part de l’équipe du projet In Nam’17.

    « Les défis font ressortir le meilleur de chacun, car ils prouvent qu’on est capable de choses que l’on n’aurait jamais imaginé pouvoir faire », afaitffirme-t-elle. « Ces diplômés se sont également des amis pour la vie et ces liens se sont tissés dans une aventure commune, faite de défis et de réussites personnels et collectifs. »

    Kasper et Gabby ont confirmé que des amitiés pourla vie étaient nées.

    « Nous avons tous partagé cette expérience inoubliable », ajoute-t-il.

    Les diplômés avaient été mis en garde contre la chaleur.

    « En y repensant, c’était terrifiant », avoue Gabby. « Mais sur le moment, on se contente de faire face. Nous étions résolument déterminés à relever les défis quotidiens. »

    Le vent était aussi un fidèle compagnon, parfois insupportable.

    « Un jour, le vent était si fort que ça nous a pris presque trois heures pour parcourir 10 km à vélo par 47 degrés », raconte-t-elle. « C’était impitoyable. »

    Ce jour-là, près de la moitié de ses collègues ont dû être soignés pour des problèmes de déshydratation. Gabby a poursuivi son épreuve, avant de tomber de son vélo à 3 km du camp de base.

    « Au début, j’ai pensé que j’avais dû me fracturer le crâne, car je n’arrivais pas à bien voir à cause de tout le sang », explique-t-elle. « Mais il s’est avéré que même si je m’étais ouvert la tête, c’était en fait une simple blessure au front.»

    Cette expérience l’a transformée, notamment parce qu’elle a désormais une petite cicatrice au front.

    « Cela m’a permis de voir les choses avec du recul et de mieux faire face aux situations difficiles ou tendues », ajoute-t-elle. « Quand je me sens débordée au travail, je repense simplement à un obstacle rencontré lors du défi namibien, en me rappelant que nous l’avons surmonté. »

    Elle est également déterminée à rester en forme, même si elle est très occupée.

    « Je réalise maintenant qu’en étant en bonne santé, en bonne forme et dans le meilleur état physiologique possible, je serai à mêmede gérer tout ce qui se présentera sur mon chemin », affirme-t-elle.

    Phill Steffny, guide de safaris venant du Cap, était l’un des guides lors du voyage.

    « C’est une expérience époustouflante qui marque un tournant dans l’existence », commente-t-il. « Et tout le monde est revenu transformé. »

    Il a ajouté que la volonté et la détermination dles diplômés ont été une source d’inspiration.

    « Ce sont ce genre de personnes qui travaillent pour INEOS », ajoute-t-il. « Ça fait partie de leur ADN. »

    L’année prochaine, Phill fera partie des guides qui emmèneront les diplômés à travers le désert.

    « Je pense que nous sommes tous capables de choses extraordinaires », affirme-t-il. « Il se peut que vous n’ayez pas la moindre idée de comment y parvenir. Mais si vous en avez l’occasion, je ne comprends pas ce qui vous dissuaderait de le faire. »

    Il poursuit : « Si vous êtes tout seul là-bas, c’est une autre histoire. Mais ils formaient une équipe. Tout le monde était dans le même bateau. Une personne peut se sentir bien un jour, puis nulle le lendemain. C’est comme la vie. C’est pareil. »

    3 minutes de lecture Numéro 13
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    La vision d’INEOS ouvre la voie à de nouvelles possibilités en Europe

    La décision révolutionnaire d’INEOS d’expédier du gaz de schiste par la mer depuis l’Amérique a ouvert la voie à de nouveaux investissements sur le sol européen.

    Ces matières premières à prix compétitif seront désormais utilisées dans le but d’accroître la production d’éthylène et de propylène pour les entreprises d’INEOS en Europe.

    La nouvelle production servira à alimenter les sociétés dérivées d’INEOS, en remplaçant l’éthylène et le propylène actuellement achetés auprès d’autres entreprises

    En tout, près de 2 milliards d’euros seront dépensés dans de grands et nouveaux projets pétrochimiques en Europe, la Belgique, la Norvège et l’Écosse représentant toutes des sites probables pour d’importants investissements.

    « Sans accès à des matières premières au coût avantageux, ces investissements ne seraient pas envisageables », a avoué Gerd Franken, PDG d’INEOS Olefins & Polymers North.

    Les travaux visant à étendre les craqueurs à Rafnes, Norvège,et Grangemouth, Écosse, devraient commencer en 2019 et, une fois terminés, pourraient s’élever à 900 kt en matière de capacité globale de production d’éthylène par INEOS.

    Outre ces investissements dans l’éthylène, INEOS envisage de faire produire 750 kt de propylène par nouveau sitede production.Anvers, en Belgique, fait notamment partie des sites envisagés.

    « L’utilisation de matières premières concurrentielles permettant d’accroître l’autosuffisance de nos sociétés européennes appuiera notre position en Europe et contribuera à protéger nos entreprises de la pression liée aux produits importés », explique Gerd. « Cela va s’intensifier avec de nouvelles capacités significatives qui seront disponibles aux États-Unis au cours des prochaines années. »

    La décision d’accroître la capacité à Grangemouth est une nouvelle particulièrement bonne pour le personnel qui, en 2013, faisait face à la perspective de fermeture définitive de l’usine d’éthylène en raison de l’amenuisement des gaz en provenance de la mer du Nord.

    « C’était notre seule matière première et elle était en train de s’épuiser », commente John McNally, PDG d’INEOS Olefins & Polymers UK. « Parfois, l’usine fonctionnait à 50 % de ses capacités. »

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a déclaré qu’il s’agirait des premiers grands investissements dans l’industrie pétrochimique européenne depuis de nombreuses années.

    « Au total, ces investissements équivalent à la construction d’un nouveau craqueur d’envergure mondiale en Europe », ajoute-t-il.

    Pete Williams, Responsable des relations avec les investisseurs, a indiqué que les investissements, qui pourraient créer jusqu’à 100 emplois en tout, montraient qu’INEOS était engagée à conserver une base industrielle concurrentielle en Europe.

    INEOS produit actuellement près de 4,5 millions de tonnes d’éthylène et de propylène, les composantes essentielles de nombreux produits pétrochimiques, mais reste encore le plus grand acheteur de ces matériaux dans la région.

    4 minutes de lecture Numéro 13
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    Trouver une base le Industrielle : une priorité

    INEOS a commencé à chercher un site pour construire ce qui, selon elle, sera le meilleur 4x4 au monde.

    La Grande-Bretagne est le lieu privilégié, mais la société a reçu plusieurs offres attractives en provenance des voisins européens du Royaume-Uni.

    « Bien que nous serions ravis qu’il s’agisse d’un véhicule britannique, il s’agit d’une opération commerciale à risque et le coeur ne peut pas prendre le dessus sur la raison », explique Tom Crotty, Directeur INEOS des Affaires Commerciales.

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, qui est né dans le nord de l’Angleterre, a exprimé ses inquiétudes au fil des ans au sujet de la mort lente du secteur de la production industrielle au Royaume-Uni et a souligné l’importance d’inverser cette tendance.

    Mais seul le temps nous dira si le Royaume-Uni s’avère être le meilleur endroit pour qu’INEOS Automotive investisse des centaines de millions de livres sterling dans la production de son Grenadier.

    Jim a repéré un vide sur le marché des 4x4 au début de l’année dernière lorsque Jaguar Land Rover a cessé de produireson emblématique Defender à l’usine Solihull, située dans les Midlands de l’Ouest.

    Dans une interview accordée au magazine INCH l’année dernière, il a indiqué que le Grenadier d’INEOS s’était inspiré du Defender sans pour autant en être une réplique.

    « Il est possible qu’il partage son esprit », explique-t-il. « Mais il sera grandement amélioré par rapport aux modèles précédents. »

    Dirk Heilmann, PDG d’INEOS Automotive, a indiqué que la recherche d’un site de production était la dernière étape d’un projet incroyablement enthousiasmant.

    « Nos projets concernant le véhicule sont bien avancés et le temps est venu de décider où nous allons le fabriquer », ajoute-t-il.

    INEOS a besoin d’un site en mesure de produire au moins 25 000 voitures par an en respectant des normes extrêmement élevées.

    Les sites en zone verte, les anciennes usines automobiles et même les chaînes de fabrication existantes, qui peuvent être reconfigurées pour le nouveau véhicule, seront tous envisagés.

    « Nous avons déjà eu des discussions de haut niveau avec le gouvernement britannique et le projet suscite un très grand intérêt auprès de certains acteurs internationaux », ajoute Tom.

    INEOS a déclaré que son nouveau 4x4 serait destiné aux agriculteurs, travailleurs forestiers, explorateurs, aventuriers et amateurs.

    « Ce doit être un véhicule tout-terrain sans compromis, qui est non seulement synonyme d’aventure, mais peut également être utilisé comme outil de travail fiable », affirme Jim.

    INEOS est déterminée à ce que son nouveau véhicule offre une véritable alternative à la cuvée actuelle de SUV standardisés qui sortent tous du même moule.

    4 minutes de lecture Numéro 13
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    INEOS continue à impressionner les marchés avec de solides performances

    Les performances d’INEOS ont légèrement ralenti après un début d’année record.

    Au cours du premier trimestre, le Groupe avait enregistré des bénéfices (EBITDA) de €753 millions, soit €199 millions de plus par rapport à la même période de l’année précédente.

    Mais le deuxième trimestre, bien qu’ayant présenté une baisse de €115 millions par rapport au premier, a tout de même été impressionnant avec €638 millions, pour €570 millions à la même période de l’année précédente.

    John Reece, Directeur financier, déclare que le marché nord-américain avait continué à tirer avantage de sa flexibilité afin de pouvoir utiliser des matières premières meilleur marché et que l’Europe s’en sortait bien grâce à un euro qui reste faible.

    Il ajoute que les marchés asiatiques ont également connu une certaine solidité lors de ce trimestre.

    O&P North America a enregistré un EBITDA de €227 millions par rapport aux €225 millions de la même période de l’année précédente.

    « L’environnement commercial a été favorable pour les craqueurs américains, avec de bonnes marges et un taux élevé d’utilisation des capacités tout au long du trimestre », commente John.

    La demande en polymère était forte, notamment dans certains secteurs de production tels que ceux des canalisations et des grades de moulage par injection.

    O&P Europe a enregistré un EBITDA de €210 millions, soit une progression de €20 millions par rapport à la même période de l’année précédente.

    « La demande en oléfine a été solide dans un marché restreint avec des marges en haut de cycle », indique John.

    Le prix du butadiène a désormais chuté par rapport au niveau élevé du premier trimestre de l’année. La demande européenne en polymère était satisfaisante dans un marché équilibré, avec de solides volumes et de bonnes marges au cours du trimestre.

    Chemical Intermediates a enregistré un EBITDA de €201 millions, pour €155 millions à la même période de l’année précédente.

    « Les performances accrues de toutes les entreprises se sont poursuivies au fil du trimestre, avec une demande soutenue sur les produits, ainsi que des conditions d’offre fermes en raison des indisponibilités planifiées et imprévues des concurrents », explique John.

    La demande dans le commerce des oligomères a été globalement forte dans la plupart des secteurs et marchés de produits.

    Concernant le commerce d’oxyde, la demande s’est révélée stable, et particulièrement forte pour l’acétate d’éthyle et le butanol.

    Le marché se portait bien pour ce qui est du commerce de nitriles, grâce à la combinaison d’une forte demande sous-jacente, notamment en fibre acrylique, et de restrictions sur l’approvisionnement en raison de plusieurs interruptions de production.

    Les marchés du phénol sont restés équilibrés, avec quelques faiblesses en Europe dues à des revirements de la part des clients.

    John ajoute que le Groupe a également continué à se concentrer sur la gestion de la trésorerie et les liquidités, en réduisant sa dette nette de €500 millions en seulement trois mois. À la fin du mois de juin, elle s’élevait à près de €5,2 milliards.

    4 minutes de lecture Numéro 13
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    Le personnel d’INEOS déménage dans ses nouveaux bureaux

    PRÈS de 400 employés d’INEOS Cologne, Allemagne, vont bientôt déménager.

    INEOS a investi environ 30 millions d’euros dans un nouvel immeuble de bureaux de trois étages, s’inspirant du « O » d’INEOS, pour rassembler tout le personnel administratif pour la première fois.

    « Nous considérons cet investissement comme un signe clair pour notre avenir et également comme un reflet de la grande importance qu’accorde le groupe INEOS à ce site », déclare le Dr Patrick Giefers, Directeur général commercial et Directeur d’usine.

    Il s’agit d’un open space, un concept relativement récent en Allemagne.

    « Ce n’est pas simplement un nouveau bâtiment », affirme le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, Responsable de la communication chez INEOS Cologne. « C’est aussi une nouvelle méthode de travailler, de communiquer et de passer sa journée au travail. À l’heure actuelle, si je fermais la porte de mon bureau, personne ne saurait que je suis là. »

    Cela va changer lorsque le personnel passera de ses bureaux individuels à son nouvel espace de travail.

    « Cela prendra peut-être un peu de temps pour s’habituer, mais ce sera tellement mieux », s’entousiasme Anne-Gret.

    Les membres du personnel pourront se voir à travers les bureaux vitrés.

    Toutefois, INEOS ne s’est pas contentée d’un investissement massif dans le nouveau bâtiment. La société a également dépensé des fonds afin d’étudier l’endroit idéal pour les bureaux, non seulement de sorte que les services fonctionnent bien ensemble, mais aussi que les employés soient satisfaits. Différents types de bureaux ont d’ailleurs été testés par le personnel avant que la société ne passe commande.

    « Ces détails sont d’une grande importance », admet Anne-Gret. « Cette façon d’organiser l’espace de travail permet aux membres du personnel de choisir s’ils souhaitent travailler à leur bureau, au coin café, à la cafétéria ou dans ce qu’INEOS a appelé les « espaces de communication.»

    Le personnel aura également accès à une cafétéria moderne, tenue par un nutritionniste compétent qui, le cas échéant, donnera des conseils aux employés sur l’alimentation, ainsi qu’à une salle de sport interne où ils pourront entretenir leur forme, s’ils le souhaitent.

    À la cérémonie d’inauguration du mois dernier, Hermann Gröhe, ministre fédéral de la Santé en Allemagne, a salué INEOS pour son engagement clair en faveur de la santé et du bien-être de son personnel.

    On ne sait pas encore ce que deviendront les bureaux vides.

    Toutefois, le nouvel immeuble de bureaux n’est qu’un des nombreux éléments d’un investissement groupé d’une valeur de 211 millions d’euros destiné au site, où un pont pour navires-citernes, une centrale et un tunnel d’approvisionnement seront construits, entre les usines situées à l’ouest et à l’est.

    2 minutes de lecture Numéro 13
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    INEOS attend le verdict sur les puits de gaz de schiste

    La recherche d’INEOS Shale pour trouver du gaz de schiste se poursuit au Royaume-Uni.

    La société a désormais soumis deux demandes de permis pour forer des puits verticaux près de Sheffield de sorte à pouvoir analyser des échantillons de roche.

    Le Directeur des opérations, Tom Pickering, demeure convaincu que le premier puits pourrait être foré d’ici le début de l’année prochaine et estime que le public s’intéresse de plus en plus à la recherche de gaz de schiste.

    « Les propriétaires fonciers s’inquiètent naturellement des manifestants, mais le contexte est différent aujourd’hui », explique-t-il. « La situation a beaucoup évolué par rapport au moment où nous nous sommes engagés sur cette voie il y a trois ans et demi. L’état d’esprit a changé. Le Brexit a vraiment attiré l’attention. Les gens réalisent maintenant que l’on doit penser à la sécurité énergétique du Royaume-Uni. »

    Les coûts liés au forage de chaque puits pourraient s’élever à 12 millions de livres sterling.

    INEOS Shale détient désormais les autorisations pour chercher du gaz de schiste sur 5 000 m2 de terre au Royaume-Uni.

    En janvier de cette année, INEOS a augmenté sa superficie en achetant Moorland Energy, ainsi que des licences du gouvernement afin de chercher du gaz de schiste dans une zone s’étendant de Helmsley à East Ayton dans le Yorkshire de l’Est.

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    Oxide prévoit d’augmenter sa production

    QUELQUES mois seulement après avoir racheté 50 % des parts d’Arkema dans Oxochimie, INEOS Oxide souhaite faire grandir l’entreprise.

    La société envisage désormais de produire une nouvelle gamme de dérivés d’oxo, dont de l’acide éthyl-2 hexanoïque et des polyalcools, afin de compléter ses produits existants.

    Les alcools oxo sont principalement utilisés dans la production d’esters acryliques, d’additifs diesel, de peintures et de lubrifiants.

    Le site de la nouvelle usine de production a toutes les chances de se trouver sur un site principal d’INEOS à Zwijndrecht, Belgique, à Dormagen, Allemagne ou à Lavéra, France.

    « Il s’agit d’un projet de croissance important pour INEOS », affirme Graham Beesley, PDG.

    Oxochimie était une coentreprise à 50/50 entre INEOS Oxide et le groupe chimique français Arkema. INEOS a entièrement racheté la société en mars dernier.

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    La demande mondiale stimule les investissements européens

    INEOS Oxide va exploiter la demande mondiale continue en acétate de vinyle monomère (AVM), un produit chimique essentiel dans la production de peintures, parebrises, réservoirs de carburant, PVC et adhésifs.

    La société prévoit de dépenser des centaines de millions d’euros dans la construction d’une nouvelle usine sur l’un de ses sites européens intégrés, à Saltend, Hull, Cologne en Allemagne, ou à Anvers en Belgique.

    Le PDG, Graham Beesley, affirme qu’il s’agit d’un projet très enthousiasmant pour INEOS.

    « La demande en AVM en Europe croît à un rythme soutenu, mais actuellement, le marché dépend encore largement des importations en provenance de régions reculées pour répondre à ses besoins. C’est une situation peu confortable », ajoute-t-il. « Notre nouvelle usine, développée pour remédier à ce problème, nous permettra d’améliorer la fiabilité de l’approvisionnement auprès de notre clientèle. »

    Chacun des trois sites est déjà approvisionné en éthylène brut à l’aide d’un pipeline ou d’un terminal, et les coûts logistiques pour l’approvisionnement en acide acétique, autre matière première essentielle, sont faibles. Par ailleurs, les trois lieux envisagés sont tous très bien situés pour desservir efficacement le marché de l’acétate de vinyle.

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    L’Allemagne choisie pour une nouvelle usine de cumène

    C’est donc en Allemagne qu’INEOS va construire sa propre usine de cumène d’envergure mondiale et dotée des meilleures technologies.

    La société a pris cette décision pour répondre à la demande de ses clients et assurer un approvisionnement sûr en cumène, une matière première essentielle pour les usines de phénol et d’acétone d’INEOS situées à Gladbeck et Anvers.

    « Notre projet montre un engagement clair envers nos sites européens de phénol et notre entreprise », déclare Hans Casier, PDG d’INEOS Phenol.

    La nouvelle usine devrait être opérationnelle d’ici 2020.

    INEOS Phenol est le plus gros producteur au monde de phénol et d’acétone et le plus grand consommateur de cumène. La société possède et exploite déjà l’une des plus grandes usines de cumène à production continue au monde sur son site de Pasadena situé au Texas.

    1 minute lecture Numéro 13
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    UNE ANNÉE RECORD POUR INEOS

    LES BÉNÉFICES ATTEIGNENT UN NIVEAU HISTORIQUE AVEC DE BONS RÉSULTATS POUR TOUTES LES SOCIÉTÉS ALORS QU’INEOS RAPATRIE SON SIÈGE SOCIAL EN GRANDE-BRETAGNE

    En 2010, à l’heure où les marchés mondiaux s’effondraient, le siège social d’INEOS avait quitté le Royaume-Uni pour la Suisse afin de maintenir sa compétitivité. Sept ans après, la voilà de retour aux sources, et l’activité se porte mieux que jamais

    INEOS a réalisé des bénéfices record l’année dernière.

    Elle a enregistré des bénéfices courants de 4,3 milliards d’euros, un chiffre égalé uniquement par les plus grands noms du secteur.

    La société a également expliqué qu’elle remboursait actuellement une dette d’1,2 milliard d’euros en puisant dans ses propres liquidités et qu’elle avait refinancé une dette de 4 milliards d’euros, en économisant plus de 100 millions d’euros par an.

    « C’est une nouvelle fantastique », déclare le Président et Fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe. « INEOS est en grande forme. Ces chiffres confirment qu’elle se porte mieux que jamais. Toutes les sociétés fonctionnent bien et le succès de notre refinancement montre que le marché reconnaît clairement cet état de fait. »

    Le Directeur financier d’INEOS, John Reece, déclare qu’INEOS a passé les trois derniers mois à travailler sur le programme financier, ce qui a permis de réduire les coûts et de prolonger les échéances jusqu’à 2022 au plus tôt.

    « Et en prime, nous étions sursouscrits de 50 %, ce qui a montré l’excellente confiance que le marché du crédit nous accordait » affirme-t-il.

    Jim qualifie INEOS d’entreprise unique.

    « Nous l’avons créée il y a seulement 18 ans et elle n’a connu aucune fluctuation » déclare-t-il. « Son succès actuel est une reconnaissance du travail accompli par chaque employé de l’entreprise, de la direction au personnel. »

    L’annonce de cette année record est arrivée en même temps que l’ouverture officielle de son nouveau siège social au Royaume-Uni, dans le quartier de Knightsbridge à Londres.

    Jim affirme que le déménagement reflète la croissance d’INEOS au Royaume-Uni, où elle investit plus de 2 milliards de dollars, et son immense confiance dans l’avenir économique du Royaume- Uni.

    « Nous sommes rentrés en Grande-Bretagne parce qu’il s’y passe beaucoup de choses », a-t-il déclaré aux invités lors de l’inauguration de son siège social dans la rue Hans Crescent le 7 décembre dernier. « Le Royaume-Uni est un pays bien plus favorable qu’il y a 10 ans et le gouvernement conservateur a une approche très positive par rapport aux entreprises. »

    INEOS fournit actuellement du gaz à de nombreux foyers britanniques, elle est à la tête d’une activité de trading et de transport florissante, sa société ChlorVinyls, désormais connue sous le nom d’INOVYN, a doublé de taille, le site de Grangemouth connaît une renaissance, et elle prévoit d’extraire du gaz de schiste dans le nord de l’Angleterre.

    La décision de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne n’a pas pesé dans la balance, déclare-t-il.

    « Nous n’avons pas d’inquiétude quant au Brexit, » confie-t-il. « Au final, le Royaume-Uni est le 5e plus grand marché du monde et il est impossible d’ignorer son importance. »

    2 minutes de lecture Numéro 12
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    LE BERCEAU D’INEOS

    C’est en Belgique qu’a commencé le voyage d’INEOS il y a 19 ans. Alors que l’entreprise se félicite aujourd’hui de ses bénéfices record, INCH se penche sur l’importance constante de la Belgique pour INEOS et sur la manière dont les méthodes initialement développées en Belgique sont appliquées dans l’ensemble du groupe au quotidien

    La ville d’ANVERS exerce un pouvoir d’attraction sur les entreprises depuis qu’elle a commencé à exporter du vin allemand en Angleterre au XIIe siècle.

    Il n’est donc pas surprenant que Jim Ratcliffe y ait conclu son premier gros contrat en achetant la pleine propriété d’un ancien site de BP à Zwijndrecht dans la province d’Anvers, il y a 19 ans pour y fonder INEOS.

    Depuis lors, le Port d’Anvers est devenu le complexe pétrochimique le plus intégré de la planète et il est connecté au reste du monde par des voies maritimes, ferroviaires et routières ainsi qu’un vaste réseau de «pipes» de 1000 km.

    Et, avec un seul site en Belgique au départ, INEOS a grandi pour devenir la troisième plus grande entreprise chimique au monde, avec 40 milliards de dollars de ventes et 17 000 salariés disséminés sur 67 sites de production dans 16 pays.

    Le port et l’entreprise partageaient tous deux une vision et ont identifié des opportunités là où d’autres n’y ont pas cru. Ils caressaient l’idée d’un avenir plus intelligent qui perdure à l’heure d’aujourd’hui.

    « En Belgique, INEOS est un acteur prépondérant dans notre secteur et a contribué au développement et au succès de ce complexe pétrochimique, » affirme Yves Verschueren, Directeur général d’Essenscia, la Fédération belge des industries chimiques. « L’entreprise est un moteur pour accroître au maximum l’efficacité des processus et nous montre souvent dans quelle direction les marchés nous emmènent. »

    En partant d’un site à Anvers en 1998, INEOS est désormais active sur onze autres sites en Belgique : Lillo, Doel, Zandvliet, Geel, Tessenderlo, Jemeppe-sur- Sambre, Feluy et Zwijndrecht, ainsi qu’un laboratoire de recherche à Neder-Over-Heembeek (NOH) où plus de la moitié de la centaine de salariés qui y travaillent sont des ingénieurs hautement diplômés et des titulaires de doctorats venus du monde entier.

    Ensemble, les sociétés INEOS (Oxide, Styrolution, Phenol, Oligomers, INOVYN, ChloroToluene et INEOS O&P Europe) fabriquent des produits qui contribuent à la vie moderne et, avec 2 500 salariés, constituent le deuxième employeur du secteur pétrochimique en Belgique. Hans Casier, aujourd’hui PDG d’INEOS Phenol, se rappelle de la naissance d’INEOS.

    « Jim a vu un grand potentiel dans le site et l’entreprise de Zwijndrecht », affirme-t-il. « Il a écouté les idées des gens sur les mesures à prendre pour accroître la production. »

    Non seulement il a écouté, mais il a aussi lancé des défis à ses équipes pour agir.

    « C’était un véritable coup de pied dans la fourmilière », déclare Hans. « Nous n’étions pas habitués à cette approche. Il ne s’agissait plus d’envisager simplement ce qu’il y avait à faire, mais de le faire concrètement. Et au fond, nous savions que cela devait fonctionner. »

    Ce redressement a été rapide et au centre de toutes les attentions.

    Hans a attribué le succès aux équipes belges, qui croyaient non seulement au projet, mais possédaient aussi les connaissances et les compétences nécessaires à sa réalisation.

    « Nous sommes peut-être un petit pays, mais nous avons une ouverture d’esprit qui, au fil des années, nous a permis d’attirer de nombreux investissements étrangers, notamment d’Allemagne, des États-Unis, du Japon, de la France et du Royaume-Uni », déclare-t-il.

    En Belgique, INEOS a montré un certain talent pour convaincre les autres (les fameuses tierces parties) de partager. Actuellement, 12 de ses fournisseurs et clients occupent son site de Zwijndrecht, ce qui permet d’économiser de l’argent grâce aux partages de ressources, d’énergie, d’infrastructure et de services.

    Et elle possède d’ailleurs des statistiques impressionnantes.

    Le plus grand site de production de PAO du monde est dirigé par INEOS Oligomers à Feluy.

    Son site de Geel, que des intervenants extérieurs décrivent comme l’une des usines les plus écoénergétiques d’Europe, fabrique plus de 100 produits différents qui sont distribués dans 76 pays.

    La deuxième plus importante usine d’oxyde d’éthylène en Europe se trouve à Anvers, où INEOS Oxide produit chaque année 400 000 tonnes de ce produit chimique de base, utilisé dans quasiment tous les produits conçus pour la vie moderne.

    Le site de Lillo participe activement à la production de deux des produits incontournables en Belgique : les emballages plastiques pour son chocolat et un pipeline pour sa bière.

    « Les Belges tiennent à leur bière et nous sommes heureux d’avoir fabriqué la conduite qui transporte la bière d’une brasserie située au centre de Bruges jusqu’à l’extérieur de la ville où elle est embouteillée », se félicite Veerle Gonnissen, Directrice de site pour Olefins & Polymers North Plants (Geel et Lillo).

    Le marché du lait frais au Royaume-Uni est également un des gros clients du site.

    « Au Royaume-Uni, on consomme une grande quantité de lait frais et 70 % des bouteilles sont fabriquées à l’aide de nos produits », explique-t-elle.

    Mais ce n’est pas tout. Le site se spécialise également dans la production de plastiques pour les emballages, les équipements médicaux et même le gazon artificiel.

    La Belgique accueille aussi la plus grande et la plus productive usine de phénol et d’acétone au monde, avec 650 000 tonnes de phénol et 425 000 tonnes d’acétone par an.

    « Nous avons une équipe fantastique ici », déclare Marcus Plevoets, Directeur du site pour INEOS Phenol.

    « Ce sont des locaux tout neufs, nous possédons la meilleure technologie et le meilleur rendement énergétique. »

    On trouve du phénol dans l’aspirine, dans les produits de nettoyage, gels douche, shampoings, matières plastiques et téléphones portables.

    « Il est difficile d’imaginer une vie sans phénol et sans acétone », affirme Marcus, « parce que ces produits sont omniprésents. »

    Comme pour tous les sites INEOS, la sécurité, la fiabilité et la croissance restent au centre des préoccupations de l’équipe d’INEOS Oxide, un des rares producteurs d’ENB au monde, ce polymère si particulier qui est utilisé surtout dans le secteur automobile.

    « Nous sommes vraiment parvenus à maîtriser cette technique au fil des années », confie le PDG Graham Beesley, qui a travaillé pour Procter & Gamble, un des anciens clients d’INEOS. « Il existe seulement deux producteurs établis dans le monde et nous sommes les seuls en Europe. »

    Il explique qu’au cours des 19 années d’existence d’INEOS, le site est parvenu à tripler sa production d’ENB en procédant à une série de petites expansions.

    Avec le temps, les autres sites d’INEOS disséminés dans le monde se sont tournés vers la Belgique en quête d’inspiration pour savoir comment s’intégrer à un complexe pétrochimique florissant.

    « INEOS tire parti du fait d’être dans un complexe aussi vaste et intégré, mais elle y contribue grandement d’autre part », explique Yves. « Elle interagit avec la communauté locale et à de nombreux égards, par son travail, elle a ouvert les yeux de ceux qui vivent ici. Elle a certainement aidé les représentants du gouvernement à comprendre à quel point l’innovation peut jouer un rôle essentiel dans le succès de ce complexe. »

    Pour ce qui est de l’avenir, tous les sites d’INEOS en Belgique prévoient des améliorations. Une réflexion plus précise et plus intelligente fait toujours partie des priorités.

    Actuellement, à Zwijndrecht, INEOS Oxide travaille sur un projet crucial de construction d’un nouveau réservoir d’oxyde d’éthylène et d’un cinquième réacteur d’alkylation.

    Le site souhaite se concentrer sur l’accroissement de la production d’alkoxylates, qui permettent de fabriquer tout un ensemble de produits, mais nécessitent une alimentation accrue en oxyde d’éthylène et un cinquième réacteur sur place pour faire face à la demande.

    « Cela permettra à l’entreprise d’avoir moins recours à la vente de glycol d’éthylène. Ce matériau est important pour l’entreprise, mais aussi plus volatile en termes de marges bénéficiaires » déclare Graham.

    INEOS Styrolution prévoit de convertir une chaîne d’extrusion pour produire des ABS blancs destinés à la production d’appareils ménagers et électroniques.

    INEOS O&P Europe prévoit des améliorations et un nouveau tambour d’alimentation en catalyseur pour pouvoir fonctionner avec deux catalyseurs différents.

    INOVYN souhaite étendre son électrolyse à membrane de 25 % et investir dans une unité de production d’hydroxyde de potassium (KOH) de grande envergure.

    En outre, dans le cadre d’une initiative majeure, INEOS Phenol explore actuellement la possibilité de travailler avec d’autres industries sur ce site immense afin d’exploiter l’énergie générée par les déchets.

    « Ce n’est qu’un début, mais nous allons travailler dur pour y parvenir », déclare Marcus.

    En collectant et en réutilisant la vapeur d’eau pour alimenter d’autres usines sur le site, ce sont 100 000 tonnes de gaz à effet de serre qui, chaque année, ne seront pas rejetées dans l’atmosphère.

    Un point important pour Marcus et son équipe.

    « Nous devons montrer à la société que nous nous soucions de la prochaine génération et que nous sommes respectueux de l’environnement », affirme-t-il.

    Malgré la croissance rapide et constante d’INEOS, la Belgique reste chère au coeur de Jim et occupe une place centrale dans l’activité de l’entreprise et dans son mode de gestion.

    Sera-t-elle laissée de côté après le Brexit ? Absolument pas, selon Jim.

    « La Belgique est un grand pays producteur, nous y avons énormément investi et le bilan est excellent », explique-t-il. 

    4 minutes de lecture Numéro 12
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    LA CROISSANCE DE L’INDUSTRIE BELGE

    L’industrie chimique belge n’est pas seulement florissante. Elle est en pleine croissance.

    Selon Essenscia, la Fédération belge des industries chimiques, cette situation résulte d’un effort pour avoir toujours un temps d’avance sur la concurrence, en se concentrant sur l’innovation, qu’il s’agisse de nouveaux produits, d’une infrastructure de haute qualité, de l’efficacité énergétique ou de l’embauche des professionnels les plus qualifiés.

    « Nous faisons face à des défis, mais restons confiants quant à notre capacité à les surmonter », affirme le Directeur général Yves Verschueren.

    Ce secteur emploie environ 90 000 personnes directement, avec des embauches croissantes d’année en année.

    « Voilà un contraste saisissant par rapport à d’autres secteurs industriels qui ont vu des licenciements massifs », confie-t-il.

    Elle contribue au PIB belge à hauteur de 16 milliards d’euros par an.

    « Cette industrie est d’une importance capitale pour le pays », déclare Yves.

    En tant que telle, elle exerce une influence.

    « Les entreprises qui réussissent comme INEOS jouent un rôle important pour montrer aux représentants du gouvernement que les investissements ne continueront que si les conditions restent favorables », explique-t-il. « Et cela implique des coûts d’énergie réduits. »

    Les Belges font néanmoins face à d’autres défis, comme leurs voisins d’Europe occidentale.

    « Les jeunes ont, dans une certaine mesure, perdu tout intérêt pour les sciences, les mathématiques et l’ingénierie », estime Yves.

    Holger Laqua, Directeur d’usine chez INEOS Oxide à Zwijndrecht dans la région d’Anvers, partage cet avis.

    « Notre site est très orienté sur la technique et nous avons du mal à trouver des personnes qualifiées dans ce domaine », explique-t-il. « Nous allons dans les écoles pour expliquer ce que nous faisons et ce que nous produisons parce que nous avons besoin que des enfants commencent à envisager cette profession dès l’âge de 12 ans ».

    Essenscia se rend également dans les écoles et a créé des parcs et des musées scientifiques pour faire évoluer les mentalités et montrer que les réponses aux questions les plus cruciales de notre temps viendront de l’industrie chimique.

    « Nous devons leur faire ouvrir les yeux et leur montrer ce que l’industrie chimique réalise déjà pour créer une société plus durable et combattre le changement climatique », poursuit Yves.

    Et avec une estimation de 2 600 postes à pourvoir chaque année pour remplacer les salariés qui partent à la retraite, cela va devenir encore plus essentiel.

    5 minutes de lecture Numéro 12
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    INEOS VA CONSTRUIRE UN IMMENSE RÉSERVOIR DE BUTANE

    Le gaz est le carburant vital d’INEOS. Sans gaz à prix compétitif, sa capacité à rivaliser avec ses concurrents mondiaux disparaît. C’est pourquoi elle agit dès maintenant.

    INEOS vient de prendre une nouvelle mesure audacieuse pour renforcer sa position mondiale.

    Le mois dernier, elle a confirmé qu’elle prévoyait de construire le plus grand réservoir de butane jamais vu en Europe.

    Une fois construit, INEOS pourra importer du butane à bas coût d’Amérique et d’autres marchés, en utilisant les plus grands navires qui existent pour alimenter ses craqueurs de naphte à Cologne en Allemagne, et ensuite à Lavéra en France, avec des matières premières compétitives.

    Le réservoir, qui sera construit à Anvers, permettra également à INEOS Trading & Shipping de vendre du butane en Europe.

    Les craqueurs de gaz d’INEOS (situés en Norvège et en Écosse) récoltent déjà les bénéfices de la décision d’INEOS d’envoyer de l’éthane à bas coût en provenance des États-Unis à Rafnes et Grangemouth, où il est stocké dans d’énormes réservoirs prévus à cet effet.

    Les dernières nouvelles renforcent également la place importante de la Belgique dans le monde de la pétrochimie.

    Le Port d’Anvers abrite déjà le plus grand terminal d’éthylène d’Europe et le second au monde grâce à INEOS.

    Il y a sept ans, INEOS a investi 100 millions d’euros dans le nouveau terminal d’un million de tonnes afin d’importer de l’éthylène à bas coût du monde entier pour ses usines européennes et celles connectées le long du pipeline ARG.

    « Le réservoir et le terminal récemment construits apporteront à INEOS une flexibilité et une sécurité d’approvisionnement accrues, qui vont nettement améliorer notre compétitivité en Europe », affirme David Thompson, PDG d’INEOS Trading & Shipping.

    « Cela confère également à INEOS une position prépondérante sur les marchés du GPL ».

    Holger Laqua, Directeur d’usine chez INEOS Oxide, estime qu’INEOS est le moteur de l’industrie chimique en Europe.

    « Il y a quelques années, certains pensaient que l’industrie chimique européenne était morte. Mais nous avons pris de bonnes décisions », explique-t-il.

    2 minutes de lecture Numéro 12
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    BP VEND LE RÉSEAU FORTIES PIPELINES SYSTEM À INEOS

    INEOS a conclu un contrat de 250 millions de dollars pour acheter le réseau Forties Pipeline System, qui transporte près de 40 % du pétrole et du gaz britanniques de la mer du Nord.

    La vente du réseau de pipelines de 378 km a été conclue ce mois-ci, sous réserve des approbations des autorités de réglementation et des tiers.

    Lors de son ouverture en 1975, le pipeline transportait le pétrole du champ Forties de BP, qui était alors le premier grand champ pétrolier en mer du Royaume-Uni, principalement vers la raffinerie et l’usine pétrochimique de Grangemouth en Écosse.

    À l’époque, BP possédait la raffinerie et l’usine chimique, mais les a vendus à INEOS en 2005.

    Aujourd’hui, le pipeline relie 85 gisements de pétrole et de gaz de la mer du Nord aux terres du Royaume- Uni et au site d’INEOS de Grangemouth, où 20 % du pétrole qui emprunte le pipeline alimente la raffinerie pour fournir 80 % du carburant écossais.

    Le Président et Fondateur d’INEOS Jim Ratcliffe décrit le réseau Forties Pipeline System comme un atout britannique stratégique.

    « INEOS sera capable de produire plus efficacement et de garantir un futur compétitif à long terme pour cette partie importante de l’infrastructure pétrolière et gazière du Royaume-Uni », déclare-t-il.

    L’année dernière, le rendement moyen du pipeline s’élevait à 445 000 barils de pétrole et 3 500 tonnes de gaz brut par jour. Mais il peut transporter 575 000 barils de pétrole par jour.

    Les 300 personnes qui opèrent et maintiennent le FPS à Kinneil, Grangemouth, Dalmeny et en mer sont censées devenir des salariés d’INEOS Upstream.

    INEOS approvisionne déjà des milliers de foyers britanniques en gaz suite à sa décision en 2015 d’acheter à l’entreprise Letter1 les champs pétroliers Breagh et Clipper South au sud de la mer du Nord.

    À la conclusion du contrat, la propriété et l’exploitation du réseau Forties Pipeline System, du terminal et de l’usine de traitement de gaz de Kinneil, du terminal de Dalmeny, des sites d’Aberdeen, de la plateforme Forties Unity et de l’infrastructure associée seront transférées à INEOS.

    « Il s’agit d’un autre contrat de taille pour INEOS », affirme Jim. « Cette acquisition réunit les sites stratégiques de la mer du Nord et de Grangemouth sous le nom d’INEOS. Elle sera désormais la seule entreprise britannique dotée de sites de raffinerie et de pétrochimie directement intégrés en mer du Nord ».

    2 minutes de lecture Numéro 12
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    INEOS SHALE SURMONTE SON PREMIER OBSTACLE

    INEOS, qui possède à présent plus de 485 600 ha de terrain au Royaume-Uni destinés à l’exploration du gaz de schiste, espère passer du projet à l’exécution cette année. Et son regard se porte d’abord sur le Derbyshire

    INEOS reste impliquée dans l’exploration du gaz de schiste au Royaume-Uni.

    Elle espère forer son premier puits de carottage vertical cette année sur un site proche du village de Marsh Lane dans le Derbyshire pour tester la nature de la roche située à des centaines de mètres sous la surface.

    En mars, le Conseil du Comté du Derbyshire a décidé qu’INEOS n’était pas tenue d’effectuer une évaluation de l’impact sur l’environnement avant de soumettre sa demande de permis détaillée pour forer à Bramleymoor Lane.

    « Nous avons accueilli cette décision avec une très grande satisfaction », déclare Tom Pickering, Directeur des opérations d’INEOS Shale. « Mais bien que les projections aient démontré qu’il n’était pas nécessaire de procéder à une évaluation à ce stade, nous en effectuerons une malgré tout si nous en ressentons clairement le besoin. »

    Malgré la décision, il a cherché à rassurer les villageois, qui peuvent s’inquiéter de l’impact sur l’environnement, en leur assurant que leur opinion continuerait d’être prise en compte.

    « Même si nous ne devons pas effectuer une évaluation officielle de l’impact, toutes les inquiétudes en matière d’environnement seront évoquées dans le cadre de notre demande de permis », affirme-t-il.

    Les plans, qui seront établis après avoir rencontré les membres de la communauté locale, incluront un rapport sur l’utilisation de l’eau, l’écologie, le bruit, le paysage et les effets visuels, et le patrimoine culturel.

    « Nous tenons à garantir que les questions importantes soient évoquées, prises en compte et comprises avant de soumettre notre demande de permis », affirme Tom.

    Une fois le puits foré, des échantillons de roche seront analysés en laboratoire.

    « Nous devons identifier les caractéristiques géologiques de la roche et ses propriétés en termes de production de gaz », poursuit-il.

    Selon INEOS, la Grande-Bretagne doit entamer une réflexion sur ses sources d’énergie à un moment où les centrales à charbon et les centrales nucléaires ferment. La dernière mine de charbon britannique, Kellingley Colliery dans le Yorkshire du Nord, a fermé en décembre 2015, mettant ainsi fin à plusieurs siècles d’exploitation des mines de charbon profondes du Royaume-Uni.

    « L’extraction du gaz de schiste n’est pas synonyme d’augmentation de la consommation d’énergies fossiles », expliquet- il. « Il s’agit de remplacer le charbon et d’utiliser notre propre gaz plutôt que de l’importer. »

    Plus tôt dans l’année, le groupe Friends of the Earth a admis qu’il avait induit le public en erreur sur la fracturation.

    L’Advertising Standards Authority a conclu que le groupe n’avait aucune preuve montrant que le fluide utilisé dans la fracturation contenait des produits chimiques dangereux pour la santé du public.

    Selon l’enquête exhaustive menée par cette autorité sur 14 mois, le groupe écologique ne pouvait pas prouver les allégations selon lesquelles le site de fracturation américain avait entraîné une augmentation des cas d’asthme, estimant que le public britannique serait soumis au même risque en vivant ou en travaillant à proximité d’un site de fracturation.

    L’association FOE a également affirmé à tort que la fracturation entraînerait une chute des prix de l’immobilier et augmenterait les risques de cancer.

    « Ces allégations étaient à la base de l’opposition obstinée de FOE à la fracturation », déclare Tom.

    Il explique qu’INEOS souhaitait une « discussion d’adultes » basée sur des faits scientifiques.

    « L’énergie et les secteurs industriels britanniques sont trop importants pour laisser de fausses informations influencer le débat », affirme-t-il. « Malheureusement, Friends of the Earth et Friends of the Earth Scotland ne souhaitent pas nous rencontrer ».

    INEOS ÉTEND SON PERMIS D’EXTRACTION DU G AZ DE SCHISTE

    INEOS Shale a étendu la superficie de son permis d’exploration terrestre à plus de 485 600 ha.

    Dans le cadre du dernier contrat, négocié par INEOS Upstream ce moisci, l’entreprise a acquis tous les permis précédemment détenus par ENGIE E&P UK Limited.

     

    3 minutes de lecture Numéro 12
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    MARIAH SE RAPPROCHE DE LA GLOIRE OLYMPIQUE

    Le succès engendre le succès. Si vous en voulez la preuve, rencontrez Andy Bell, salarié d’INEOS et père de deux patineuses de niveau mondial

    LE SPORT ne forge pas le caractère, il le révèle.

    Andy Bell serait d’accord avec cette réflexion du regretté joueur de basket, John Wooden.

    Ses deux filles font partie des meilleures patineuses au monde.

    « Le plus important était d’en faire de meilleures personnes », déclare-t-il. « Nous ne voulions pas élever des prima donnas ».

    Son aînée, Morgan, 25 ans, est patineuse pour Disney on Ice et parcourt le monde en interprétant Anna, un personnage de La Reine des neiges. La cadette, Mariah, 20 ans, est désormais en passe d’intégrer l’équipe olympique américaine l’année prochaine.

    Andy et sa femme Kendra comprennent l’importance d’une éthique professionnelle sans faille. Et c’est une valeur qu’ils ont transmise à leurs enfants.

    « Il faut aimer s’astreindre à l’entraînement et travailler dur », assure Andy. « Il est essentiel d’être passionné par ce que vous faites. L’objectif ne porte pas sur les résultats, mais plutôt sur l’éthique professionnelle et les efforts consacrés. C’est un marathon, pas un sprint. Tant de parents de jeunes athlètes n’en sont pas conscients et poussent leurs enfants. Malheureusement, la plupart ne font pas long feu. »

    Andy nourrit la même passion pour son travail chez INEOS.

    Il a joué un rôle essentiel en aidant INEOS à conclure des transactions avec des sociétés américaines suite à la décision sans précédent d’envoyer du gaz de schiste des États-Unis vers l’Europe.

    Pendant près de six ans, il a travaillé sans relâche sur le projet surnommé Mariner Project, en menant les négociations relatives aux contrats sur 15 ans des terminaux et de l’approvisionnement.

    « Au départ, l’industrie a largement douté de notre capacité à aller au bout du projet », affirme-t-il. « Mais la majeure partie de nos relations, qui ont commencé par des appels prospectifs, constituent désormais des partenariats stratégiques ».

    Nous avons traversé des périodes difficiles cependant, et Andy s’est inspiré de sa fille.

    « Souvent, lorsque ça n’allait pas, j’ai puisé beaucoup de force en pensant à l’expérience de Maria en patinage, avec les hauts et les bas, et en me souvenant qu’en gardant toujours la tête haute, on peut réussir au final », déclare-t-il.

    Le seul inconvénient de son poste réside dans l’éloignement : il passe la majeure partie de la semaine à Houston au Texas, à Pittsburgh ou à Philadelphie, à environ 1600 km de sa famille, qui réside à Monument dans le Colorado.

    « C’est compliqué, mais mon premier rôle de soutien consiste à financer autant que je peux ses projets en lui permettant de bénéficier des meilleurs coachs et des meilleures conditions d’entraînement que nous pouvons lui offrir », explique-t-il. « Ma femme a la lourde tâche de la soutenir au quotidien et elle est extraordinaire ».

    Il confie qu’il a fallu faire des sacrifices.

    « Les concessions ont été nombreuses, mais notre but premier en tant que parents a toujours été de soutenir nos filles pour qu’elles aillent au bout de leurs rêves », déclare-t-il. « Et je ne crois pas qu’il existe de projet plus important ».

    3 minutes de lecture Numéro 12
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    LES DIPLÔMÉS FACE À L’ULTIME ÉPREUVE DU TEAM-BUILDING

    250 KM DE COURSE À PIED, DE CYCLISME ET DE RANDONNÉE DANS LE DÉSERT AFRICAIN

    En mai, INEOS a embarqué ses jeunes diplômés cadres, embauchés depuis 3 ans, dans une aventure unique afin de tester leurs limites, de les dépasser, de renforcer leur forme physique et de leur montrer ce dont ils sont vraiment capables

    Il s’agit d’un exercice de cohésion d’équipe que seule une entreprise comme INEOS peut concevoir pour ses jeunes diplômés.

    Mais le Président de l’entreprise, Jim Ratcliffe, pense que tout est possible en adoptant la bonne attitude, et c’est pourquoi l’équipe a été placée face aux défis les plus rares et les plus difficiles.

    « C’est incroyable ce que les gens peuvent accomplir lorsqu’ils lâchent les freins », affirme-t-il.

    Pendant six jours, les 29 diplômés ont couru, marché et pédalé sur 250 km sous la chaleur écrasante du désert namibien encore vierge, aux confins du territoire du lion, du rhinocéros noir et de l’éléphant du désert.

    Ils sont passés sur d’anciens cratères volcaniques, ont escaladé le Brandberg, le plus haut sommet namibien, et ont conquis les impitoyables laves de basaltes de l’Ugab à pied. «

    Après avoir enduré des conditions éreintantes, en courant et en pédalant dans le sable, ils vont être grandement récompensés », promet le chef de projet John Mayock.

    Les diplômés, qui comptent huit femmes, ont entamé leur voyage épique à Cape Cross, sur la Côte des squelettes, le samedi 6 mai.

    « J’ai remarqué que quelques-uns étaient un peu anxieux, mais l’esprit de camaraderie était fantastique dans le groupe », confie John.

    Jim connaît bien le danger. Il fait partie des rares personnes qui sont allées jusqu’au Pôle Nord et au Pôle Sud. Il s’est joint aux diplômés avec Simon Laker, le Directeur des opérations du groupe INEOS, et des experts sportifs et médicaux.

    « L’idée d’encourager les gens à se dépasser fait partie de la philosophie d’INEOS », affirme-t-il. « Je crois qu’il faut, dans la mesure du possible, maximiser les jours inoubliables de votre vie. »

    INCH publiera un rapport complet sur l’évènement dans la prochaine édition de juillet.

    UN TANDEM QUI S’ACCROCHE ALORS QU’INEOS AUGMENTE LA TEMPÉRATUR

    Les diplômés d’INEOS Hannah Salter et Kasper Hawinkel craignaient plus que tout la chaleur intense.

    Mais l’idée de courir, grimper et pédaler par 43°C leur a permis de rester concentrés sur l’idée de bien s’entraîner avant de s’envoler pour la Namibie.

    « Toutes ces craintes nous ont permis d’être sûrs que notre préparation était suffisante et appropriée », explique Hannah, 30 ans.

    En dehors de la chaleur, beaucoup de choses les ont enthousiasmées dans ce voyage, notamment l’idée de dormir à la belle étoile au sommet d’une montagne et de se faire des amis pour la vie.

    « J’ai plein d’amis jaloux à l’université », raconte Kasper, 28 ans. « Leurs exercices de team-building comprenaient des courses d’obstacles et du karting ».

    Ni Kasper ni Hanna ne se considèrent comme des athlètes, mais ils aiment tous deux les activités d’extérieur. Hanna adore le kayak et Kasper est joueur de water-polo.

    « Ce voyage correspondait à mon idée des vacances de rêves, bien que dans une version extrême », explique Hannah, une spécialiste en approvisionnement d’additifs pour polymères, catalyseurs et produits chimiques chez O&P Europe.

    Kasper est ingénieur de production chez INEOS Oxide à Anvers en Belgique.

    « C’est une opportunité unique et un défi idéal pour tester et aller au-delà de ses limites » confie-t-il.

    5 minutes de lecture Numéro 12
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    UNE VALEUR SÛRE

    INEOS ENREGISTRE SA MEILLEURE PERFORMANCE DE SÉCURITÉ EN POURSUIVANT SA CROISSANCE ET EN CRÉANT DE NOUVEAUX SITES

    L’industrie chimique est l’un des secteurs les plus dynamiques et innovants. Il a permis des avancées médicales, transformé les modes d’utilisation de l’énergie et aide à réduire les gaz à effets de serre. Mais le public ne le perçoit pas toujours ainsi et pour ceux qui travaillent chez INEOS, cela peut être frustrant, surtout à l’heure où l’entreprise vient d’enregistrer sa meilleure performance de sécurité à ce jour

    LES ACCIDENTS étaient monnaie courante pendant la révolution industrielle. Les travailleurs, dont de nombreux enfants, trimaient pendant des heures dans des conditions déplorables.

    En 1842, un touriste allemand a écrit qu’il avait vu tellement de gens sans bras et sans jambes dans les rues de Manchester au nord de l’Angleterre qu’il lui semblait « vivre au milieu d’une armée à peine rentrée d’une campagne militaire ».

    Heureusement, cette époque est révolue.

    Des accidents surviennent parfois, mais les dangers d’une exposition à l’amiante, au plomb, à la silice, au monoxyde de carbone et à la poussière de coton sont bien connus. Et des organisations comme l’OSHA et l’HSE existent pour que les entreprises respectent la loi.

    Il semble néanmoins que le public garde l’idée que l’insécurité est une caractéristique inhérente de l’industrie chimique.

    « C’est frustrant, car nous savons que ce n’est pas le cas », avoue Simon Laker, Directeur des opérations du groupe INEOS.

    Simon s’est récemment adressé au marché des assurances pour expliquer l’approche d’INEOS en matière de sécurité, d’opérations et de gestion du risque.

    Pendant sa présentation, il a évoqué les dernières statistiques de l’OSHA (Administration de la santé et de la sécurité au travail) pour l’ensemble du secteur, ce système strict conçu aux États-Unis mais utilisé dans le monde entier pour enregistrer les accidents et les maladies du travail.

    D’après ces résultats, certains secteurs déplorent beaucoup plus d’accidents que d’autres. La production industrielle est en tête de liste, suivie de près par le secteur de la construction, où quatre salariés sur 100 ont été blessés.

    Par contre, l’ensemble du secteur pétrochimique s’en sort beaucoup mieux, et la performance d’INEOS va même au-delà.

    « Notre approche de la sécurité et de la gestion du risque a beaucoup impressionné par rapport aux statistiques établies sur une longue durée permettant de prouver que la situation est en constante amélioration » affirme Simon.

    L’année dernière, INEOS a enregistré sa meilleure performance de sécurité à ce jour, avec un taux OSHA de 0,32 (0,32 accident pour 100 salariés à plein temps).

    Les chiffres de sécurité sont d’autant plus impressionnants qu’INEOS les a atteints en intégrant des activités provenant de sociétés dont les procédures sont différentes.

    « Nous possédons maintenant plus de 80 sites dans 16 pays et nous exploitons de nombreuses technologies et procédés différents et des milliers de procédures contrôlés via des milliers de points de données », explique Simon. « Mais c’est grâce à l’attention que nous portons à la sécurité que nous continuons à constater une amélioration malgré notre croissance. Cette capacité à intégrer facilement de nouvelles activités dans son approche de sécurité et d’opérations a d’ailleurs été mise en exergue par le secteur des assurances. »

    Simon a confié à INCH que le personnel devait signaler tous les incidents, car INEOS estime que c’est la meilleure et la seule manière d’en tirer de vrais enseignements à chaque fois.

    « Le public devrait faire davantage confiance à une entreprise qui signale les problèmes, aussi mineurs soient-ils, plutôt qu’à une entreprise qui affirme n’avoir rien à signaler », estime-t-il. « Nous voyons clairement quelles sont les entreprises qui prennent la santé et la sécurité au sérieux et celles qui éludent la question ».

    Néanmoins, l’autosatisfaction constituera toujours le plus grand risque et INEOS veut l’éviter à tout prix.

    « Notre objectif est de nous améliorer en permanence, de sorte à atteindre le taux zéro d’accidents » affirme Simon.

    L’IMPORTANCE D’AFFINER SON JEU

    LA FIABILITÉ est essentielle pour attirer les investisseurs et instaurer la confiance. C’est ce qu’expliquait un directeur de la raffinerie Petroineos de Grangemouth en Écosse au magazine INCH le mois dernier.

    Neil King, responsable de la fiabilité et de l’intégrité, affirme qu’une solide expérience dans la gestion fiable des usines et équipements permettrait grandement d’instaurer la confiance des actionnaires et de consolider le travail considérable réalisé sur le site jusqu’à présent.

    « C’est plutôt bien que les actionnaires nous observent d’un oeil attentif parce que cela permet de montrer qu’il est important d’adopter la bonne approche dès le départ », précise-t-il.

    Neil s’est confié à INCH après la tenue de sa deuxième série de « Reliability Days » (Journées Fiabilité) destinée au personnel et aux sous-traitants.

    Au fil des six jours, des sportifs hommes et femmes ont raconté leurs histoires et établi de nombreux parallèles entre le travail nécessaire pour améliorer leur performance sur le terrain et la manière dont les salariés pourraient travailler ensemble pour améliorer la performance de la raffinerie.

    Le coureur de haies olympique Colin Jackson a évoqué le danger de l’autosatisfaction après avoir remporté un succès. Il raconte que, lors des Jeux olympiques de Barcelone en 1992, il a ignoré le conseil de son coach, à savoir de s’échauffer correctement avant une série.

    « J’ai eu l’impression que je n’avais pas besoin d’être au top pour me qualifier pour la finale », confie-t-il.

    Le champion olympique s’est effectivement qualifié, mais il s’est blessé par la même occasion, ce qui a affecté sa performance et lui a fait rater une médaille.

    « En tant que maillon d’une chaîne, chacun de nos collaborateurs a un rôle important à jouer pour que la raffinerie reste dans la course et délivre une performance du plus haut niveau par rapport à nos concurrents », poursuit Neil.

    Et il a fallu relever des défis.

    « Il y a trois ans, nous avons été confrontés à une rotation de personnel inhabituelle et donc à une perte des compétences et des connaissances associées », explique Neil.

    Malgré les excellentes procédures en place, nous avons vite réalisé que les connaissances perdues devaient être retrouvées. Pendant une brève période, la fiabilité opérationnelle a donc décliné.

    Selon lui, depuis la faible performance opérationnelle de 2014, la raffinerie s’est énormément améliorée.

    Il explique que ce renouveau a en partie découlé des séries de Reliability Days, qui avaient permis d’aligner, en termes de fiabilité, tous les processus et améliorations de la raffinerie, avec la possibilité d’impliquer tous les salariés et sous-traitants de Petroineos dans le cadre d’une approche positive.

    « Il reste encore du travail à faire », déclaret- il. « Mais nous savons que nos Reliability Days sont importants pour l’organisation. Les membres du personnel constatent ainsi qu’ils peuvent faire la différence et que les problèmes qui les freinent sont pris en compte et traités. »

    Les Reliability Days ne soulignent pas seulement les problèmes ; ils entraînent également un changement culturel fondamental à la raffinerie de Grangemouth, qui sera essentiel pour assurer ses perspectives et sa compétitivité à long terme.

    PetroChina et INEOS, les partenaires de la filiale commune, explorent actuellement différentes options pour la raffinerie de Grangemouth en vue d’améliorer sa viabilité.

    Sachant que la seule raffinerie de pétrole brut écossaise fournit 80 % des carburants aux stations-service écossaises et la totalité du carburant destiné à ses aéroports, l’avenir à long terme de l’installation est un enjeu crucial pour l’économie écossaise, ses salariés et ceux qui comptent sur sa longévité.

    « La raffinerie doit continuer à prouver sa fiabilité sur le long terme. Et cela dépend de nous tous », affirme Neil.

    5 minutes de lecture Numéro 12
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    « LE DAILY MILE » OFFRE UN BON DÉPART AUX ENFANTS

    Selon une nouvelle étude, les enfants participant au Daily Mile sont plus en forme, plus alertes, plus motivés et plus résistants

    LES ENFANTS qui courent 1,6 km à l’école tous les jours sont plus performants en classe.

    Selon une nouvelle étude, les enfants qui courent 15 minutes par jour pendant trois mois voient leurs résultats s’améliorer de 25 % en lecture, en écriture et en mathématiques. Ils sont aussi plus en forme, plus confiants et moins dissipés.

    INEOS est vraiment ravie de ces résultats. En effet, l’entreprise a consacré du temps, de l’énergie et de l’argent pour aider la directrice d’école écossaise à la retraite Elaine Wyllie à promouvoir son programme Daily Mile pour la santé des enfants.

    « Voilà des preuves préliminaires probantes de l’effet positif et transformateur du Daily Mile sur la forme physique des enfants et, en général, sur leur santé et leur bien-être », déclare Holly Eager, assistante de communication au siège social d’INEOS à Londres.

    Le rapport a été demandé par la London Playing Fields Foundation pour Public Health England et Sport England afin d’évaluer l’impact du Daily Mile à l’école primaire de Coppermill dans l’Est londonien. Pendant 12 semaines, 76 enfants de l’école ont été supervisés pendant les 12 minutes où ils couraient autour de la piste de 340 mètres du terrain de jeu.

    « C’est un hasard qu’ils aient effectivement choisi d’évaluer le Daily Mile », raconte Holly. « Nous n’étions au courant de rien avant que ce soit pratiquement terminé ».

    Les résultats de l’expérience ont néanmoins impressionné les enseignants, les enfants ayant atteint des résultats bien supérieurs aux projections nationales et régionales à leurs tests d’aptitudes en mathématiques, écriture et lecture. À l’échelle nationale, 66 % des élèves devaient atteindre la moyenne nationale en lecture, mais ils ont été 92 % à y parvenir à Coppermill.

    « C’est incroyable », affirme la directrice Figen Bektasoglu. « Le Daily Mile ne rend pas les enfants plus intelligents, mais plus concentrés, plus attentifs et prêts à travailler. »

    Ursula Heath, responsable des communications du groupe INEOS, déclare que les enfants de plus de 2 500 écoles primaires au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis participent désormais au Daily Mile, ce qui implique qu’ils quittent la classe en uniformes pour courir, marcher ou trottiner pendant 15 minutes. C

    ela fait un total de 500 000 élèves qui courent plus de 2 400 000 km par semaine. Et l’initiative continue de prendre de l’ampleur grâce au soutien d’INEOS.

    2 minutes de lecture Numéro 12
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    « GO RUN FOR FUN » OFFRE DES PISTES DE RÉFLEXION AUX ÉCOLES

    Grâce à son succès, la campagne « GO Run For Fun » d’INEOS, qui a pour vocation d’encourager la génération de demain à adopter une vie plus saine, fait son entrée dans la salle de classe.

    Depuis son lancement à l’été 2013, cette campagne, qui vise à inciter les jeunes à courir, est un véritable succès mondial. Mais INEOS croit qu’elle peut faire plus pour encourager les enfants à adopter un mode de vie plus sain et actif.

    Son équipe se concentre maintenant sur le soutien aux écoles, initialement au Royaume-Uni, en mettant en avant l’importance d’une meilleure condition physique et d’une alimentation équilibrée. De petites vidéos et activités, pouvant être intégrées aux leçons, seront proposées aux écoles. Les enseignants seront également incités à créer des clubs de course dans leur école et les élèves auront la chance de devenir ambassadeurs pour promouvoir la campagne au sein de l’école.

    L’équipe de « GO Run For Fun » continuera à organiser des courses amusantes et gratuites à travers le Royaume-Uni, moins importantes en nombre, mais de plus grande envergure.

    « Notre objectif est simplement de rendre le message plus durable », explique Ursula Heath, responsable des communications du groupe.

    L’initiative « GO Run For Fun » a été lancée par le Président d’INEOS, Jim Ratcliffe, en réponse à l’augmentation préoccupante du taux d’obésité chez les enfants.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, il s’agit de l’un des plus grands enjeux de santé publique du XXIe siècle. Rien qu’au Royaume-Uni, près d’un cinquième des enfants âgés de quatre à cinq ans souffrent de surpoids.

    Depuis la première édition, plus de 190 000 enfants de cinq à dix ans ont participé aux événements organisés au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Belgique, en Norvège, en Italie, en Suisse et à Houston aux États-Unis.

    « Et nous continuons à nous développer », ajoute Ursula. L’année dernière, l’équipe a organisé 40 événements au Royaume-Uni.

    Cette année, en revanche, ils seront moins nombreux.

    « Mais leur envergure sera plus importante », précise Ursula.

    Les événements prévus sur le continent européen et en Amérique se dérouleront normalement.

    Les événements prévus sur le continent européen et en Amérique se dérouleront normalement.

    2 minutes de lecture Numéro 12
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    INEOS REJOINT LE COMBAT POUR FAIRE RECULER LA POLLUTION PLASTIQUE

    Malgré les avantages que procure le plastique aux secteurs du bâtiment, de la santé, de l’automobile et de l’emballage, l’idée selon laquelle des changements radicaux sont nécessaires pour empêcher l’accumulation des déchets plastiques dans la mer fait son chemin 

    INEOS soutient officiellement une initiative internationale pour endiguer le flux de déchets plastiques qui se déverse dans les océans et les rivières du monde entier.

    Le Président et fondateur Jim Ratcliffe a signé l’Opération Clean Sweep® de l’industrie mondiale du plastique et s’est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour changer les choses.

    Cette décision a été prise alors que le Programme des Nations unies pour l’environnement a annoncé qu’environ huit millions de tonnes de plastique sont déversées dans la mer chaque année.

    « À moins d’une action mondiale dès maintenant, nos océans vont se remplir des déchets issus de la consommation humaine », annonce un porte-parole dans un rapport récent.

    « De tels chiffres et statistiques sont très inquiétants, et très marquants, notamment pour les politiciens, les organisations non gouvernementales (ONG), les lobbys environnementaux et la société au sens large », déclare Dr Jason Leadbitter, Responsable du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises chez INOVYN.

    LE Programme des Nations unies pour l’environnement prévoit d’investir 6 millions de dollars sur les cinq prochaines années dans le cadre d’une ambitieuse campagne. Son objectif : faire de ce problème jusqu’ici ignoré un sujet incontournable.

    Jason a beau travailler pour l’un de plus grands producteurs de plastique au monde, que ce soit sous forme de granulés ou de poudre, il explique néanmoins qu’INEOS a conscience du problème et tente de s’y attaquer depuis des années.

    « Nous avons déjà de nombreuses procédures en place pour garantir une gestion soigneuse de nos sites et procédés, et empêcher ainsi des pertes de granulés ou de poudre de plastique », dit-il. « Il est courant d’avoir des trousses de déversement en place et de veiller à ce qu’un bon nettoyage soit maintenu à tout moment pour empêcher des fuites dans l’environnement. »

    L’Opération Clean Sweep® visera notamment à former et à responsabiliser davantage le personnel d’INEOS, et à effectuer des contrôles réguliers.

    « Nous devons montrer que nous prenons des mesures concrètes, car c’est sur ce point que nous serons jugés dans les années à venir », ajoute-t-il. « C’est également dans notre intérêt, puisque de telles pertes, bien que minimes, ont une valeur économique pour notre entreprise. »

    Jason se rappelle qu’il y a 10 ans, il était assis sur une plage en Sardaigne quand sa fille a trouvé des granulés plastiques dans le sable et lui a demandé ce que c’était.

    « Je dois dire que j’étais assez gêné de lui dire que son papa travaille dans une industrie qui fabrique des granulés semblables », dit-il.

    Jason déclare que l’industrie pourrait être confrontée à un avenir sombre si elle ne parvient pas à contrer ce problème sérieux et grandissant.

    « Si nous échouons, la plus grande menace sera alors l’interdiction des produits en plastique, ce que certaines ONG demandent déjà concernant certains types de plastiques utilisés pour les articles jetables », explique-t-il. « Heureusement, l’Opération Clean Sweep® commence à prendre de l’ampleur et à gagner en crédibilité auprès de certaines ONG, étant donné que de plus en plus d’entreprises signent cet engagement. »

    Rien qu’au Royaume-Uni, Fidra, un organisme de bienfaisance basé en Écosse, estime que près de 53 milliards de ces granulés plastiques sont perdus chaque année.

    « Quand vous savez qu’un pétrolier de 24 tonnes contient environ 1,5 milliard de granulés, alors vous comprenez l’ampleur du problème », déclare Jason.

    Heureusement, Fidra veut travailler avec l’industrie, associations professionnelles comprises, et non contre elle.

    « Fidra comprend l’importance que les plastiques jouent dans la société et essaye de trouver une solution collective au problème », explique Jason. « L’organisme voit l’Opération Clean Sweep® comme une façon pour l’industrie d’assumer ses responsabilités. »

    Pourtant, les granulés plastiques ne représentent que la partie émergée de l’iceberg.

    Les microbilles, ces petits morceaux de plastique que l’on trouve dans les savons exfoliants pour le corps et le visage, sont conçues pour partir dans les égouts. Cependant, les particules flottent dans l’eau et peuvent être transportées sur de grandes distances. De nombreuses campagnes appellent maintenant à leur interdiction, mais en attendant, les poissons s’en nourrissent, car ils les prennent pour de la nourriture.

    « Personnellement, je pense que les microbilles sont totalement indéfendables », dit Jason. « Leur fuite dans la nature est inévitable et elles ternissent clairement la réputation de l’industrie du plastique. »

    Au cours des cinq prochaines années, le Programme des Nations unies pour l’environnement prévoit d’organiser le plus grand nettoyage de plages jamais réalisé à travers le monde pour mettre ce problème en lumière.

    « Cette question ne concerne pas que l’industrie, mais l’ensemble de la société », déclare Jason.

    ELLEN MACARTHUR ENTREVOIT UNE TEMPÊTE A L ’HORIZON DAME

    Ellen MacArthur, qui est entrée dans l’histoire en 2005 en établissant un nouveau record du tour du monde en solitaire, est devenue un élément moteur du changement.

    Selon elle, la structure actuelle de l’économie mondiale est foncièrement mauvaise et les gens peuvent apprendre de la nature où rien n’est gaspillé.

    « Comment notre économie peut-elle vraiment perdurer à long terme, quand elle implique d’extraire des ressources non renouvelables du sol, d’en tirer quelque chose et finalement de les jeter ? » demande-t-elle. « Nous devons construire une économie où nous utilisons les choses, sans les épuiser. »

    Dans un nouveau rapport publié en janvier par la Fondation Ellen MacArthur et le Forum économique mondial, les producteurs mondiaux de plastique ont été appelés à concevoir de meilleurs emballages, à augmenter les taux de recyclage et à introduire de nouveaux modèles pour une meilleure utilisation des emballages.

    Seulement 14 % des emballages plastiques sont actuellement recyclés. Selon elle, on peut facilement passer à 70 %, rien qu’en repensant la conception.

    6 minutes de lecture Numéro 12
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    UN VENT DE CHANGEMENT

    Jusqu’à présent, l’industrie a réussi à réduire ses émissions de carbone grâce à une meilleure efficacité énergétique, mais un jour viendra où elle devra faire davantage pour arrêter le réchauffement climatique. C’est pour cette raison qu’INEOS s’est lancée dans un projet qui pourrait changer le monde

    INEOS a entrepris une initiative qui a le pouvoir de changer le monde.

    L’entreprise a rejoint ELEGANCY, un projet de recherche dirigé par la Norvège visant à trouver une méthode plus facile, moins coûteuse et plus performante de piéger le carbone, le gaz à effet de serre considéré comme responsable du réchauffement climatique.

    Si l’UE accepte de financer le projet au printemps prochain, INEOS parrainera un doctorant de l’Imperial College de Londres pour déterminer, principalement, comment son site de Grangemouth en Écosse pourrait piéger et stocker du carbone.

    « Dans le futur, l’économie du Royaume- Uni va devoir fonctionner en réduisant ses émissions de carbone afin d’atteindre des objectifs budgétaires plus stricts en matière de changement climatique, c’est donc une très bonne collaboration », déclare le Professeur Nilay Shah, chef du département du génie chimique de l’université.

    « Nous allons fournir à l’étudiant de nombreux outils pour réaliser l’analyse et l’équipe de Grangemouth lui fournira beaucoup d’informations sur la réalité industrielle de ce qui est, ou non, réalisable sur le site. »

    Selon lui, INEOS est le partenaire idéal pour un projet aussi cher au coeur de l’université.

    « C’est une entreprise qui voit à long terme et possède de formidables installations, non seulement à Grangemouth, mais aussi sur le continent européen. Et elle s’intéresse beaucoup à nos travaux sur l’hydrogène et le piégeage du carbone », explique-t-il. « Tout indique qu’ils sont très ouverts à ce genre de collaboration et à une remise en cause, qu’ils sont prêts à être bousculés, à devenir « verts » et à le devenir rapidement. »

    L’université a récemment construit une installation pilote de piégeage du carbone pour mieux comprendre le fonctionnement de ce procédé.

    « Nous voulons montrer aux entreprises comme INEOS qu’il est réellement possible de continuer à fonctionner dans un environnement à faible taux de carbone », explique-t-il.

    Pour l’instant, l’industrie est parvenue à réduire ses émissions par une meilleure efficacité énergétique, alors que la loi ne l’y oblige pas.

    Cependant, le Professeur Shah explique que les entreprises comme INEOS étaient prêtes à formuler de nouveaux projets pour l’avenir avant que la loi n’ait changé.

    « Cela montre non seulement leur engagement à réduire leur empreinte carbone, mais aussi qu’elles comprennent leurs obligations plus larges envers la société », dit-il.

    Selon le Professeur Shah, la volonté d’INEOS de travailler en étroite collaboration avec un doctorant était aussi surprenante, car l’entreprise savait que l’étudiant pourrait poser des questions difficiles et révéler des inefficacités au sein de l’entreprise.

    « L’étudiant pourrait trouver de nouvelles, et éventuellement meilleures, manières de fonctionner. Par conséquent, ses interlocuteurs doivent être à l’aise et parler ouvertement de ce qu’ils font », ajoute-t-il. « Pour nous, cette collaboration montre qu’INEOS veut s’engager sur une voie de production très propre. »

    Les gouvernements pensent que le piégeage et le stockage du carbone représentent un élément indispensable pour parvenir à une économie à faible empreinte carbone.

    Mais, d’une certaine manière, l’industrie est sceptique. Selon ses représentants, non seulement la technologie actuelle est trop coûteuse à construire et à utiliser, mais personne n’a pensé à la façon de distribuer les gaz indésirables produits à ceux qui en ont besoin.

    INEOS, dont les procédés génèrent comme sousproduit du dioxyde de carbone, affirme que le doctorant passera la majeure partie de son temps à Grangemouth, et sur les sites des craqueurs à Rafnes (Norvège) et à Cologne (Allemagne).

    « C’est ce qui a plu à INEOS », déclare Colin Pritchard, Responsable du commerce et de l’énergie à Grangemouth. « Il ne s’agira pas d’un exercice purement théorique, car les solutions devront être applicables à l’industrie. »

    L’étudiant pourra juger par lui-même si ses idées peuvent fonctionner dans un contexte industriel réel.

    INEOS s’est impliquée dans ce projet par le biais du réseau R&D de Greet Van Eetvelde et par l’intermédiaire du Professeur Mazzotti de l’ETHZ à Zurich et du Professeur Shah, qui sont tous deux partenaires d’ELEGANCY. Si ce projet est bien lancé, INEOS examinera les avantages et inconvénients du piégeage et du stockage du carbone en juillet, dans le cadre du consortium composé de partenaires industriels et d’établissements universitaires européens triés sur le volet.

    « C’est un grand projet qui pourrait changer le monde, mais même une entreprise aussi grande qu’INEOS doit travailler avec d’autres partenaires pour le concrétiser. En effet les enjeux ne relèvent pas d’une simple question technique », explique Colin, dont le travail consiste à garantir que l’usine de fabrication de Grangemouth reçoive assez de vapeur et d’énergie.

    Greet, qui préside le Réseau Énergie et Carbone interentreprises d’INEOS, gère des projets R&D dans les différentes sociétés d’INEOS. Son objectif est de comprendre et de trouver des solutions pérennes aux défis que génère la transition vers une économie à faible émission de carbone.

    « Par notre expérience du milieu industriel et nos connaissances sur le plan opérationnel, nous espérons pouvoir aider à tracer la route vers ce futur », dit-elle.

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    INEOS RENFORCE SA POSITION EN MER DU NORD

    En moins de deux ans, INEOS est devenue un acteur majeur du secteur pétrolier et gazier de la mer du Nord. Mais pour ceux qui connaissent INEOS, ce n’est pas une surprise

    INEOS a investi plus d’1 milliard de dollars pour racheter l’intégralité des actifs pétroliers et gaziers d’une société danoise en mer du Nord.

    DONG Energy indique vouloir se concentrer sur les énergies renouvelables, notamment les parcs éoliens.

    « Nous avons travaillé activement pour obtenir la meilleure transaction possible en vendant l’entreprise dans son ensemble, et assurer ainsi son développement à long terme. Avec INEOS, toutes les conditions étaient remplies », déclare Henrik Poulsen, PDG de DONG Energy.

    Pour INEOS, l’acquisition d’un portefeuille d’actifs à long terme bien gérés, avec une équipe très performante et expérimentée, convient parfaitement puisque le Groupe continue d’étendre les activités d’INEOS Upstream.

    « Cette activité est très importante pour nous à ce stade de notre plan de croissance, et nous sommes ravis de l’expertise qui l’accompagne », déclare le Président d’INEOS, Jim Ratcliffe.

    « Nous voyons déjà une foule d’opportunités se dégager de cet impressionnant portefeuille. »

    En achetant l’intégralité des activités pétrolières et gazières de DONG, INEOS se place parmi les dix premières sociétés de la mer du Nord et comme la plus grande entreprise privée d’exploration et de production de ce bassin énergétique.

    L’accord comprend Ormen Lange, le deuxième plus grand gisement de gaz dans les eaux norvégiennes, Laggan-Tormore, un nouveau gisement de gaz à l’ouest des îles Shetland, et des terminaux gaziers et pétroliers au Danemark.

    Actuellement, la société produit environ 100 000 barils équivalents pétrole par jour et environ 70 % de sa production provient de ses gisements norvégiens.

    Mais INEOS Upstream pense qu’elle peut faire plus.

    « Nous pensons que nous avons beaucoup à offrir à cette entreprise », affirme Jim.

    INEOS a déjà démontré sa capacité à exploiter des actifs complexes afin d’optimiser davantage la reprise économique des hydrocarbures.

    La société INEOS Upstream a été fondée en octobre 2015 quand INEOS a racheté tous les gisements gaziers de la mer du Nord britannique détenus par le Groupe DEA. Quelques jours plus tard, Fairfield Energy Holdings Ltd a vendu à INEOS sa participation de 25 % dans la plateforme de Clipper South.

    Plus récemment, INEOS a accepté d’acquérir un actif stratégique au Royaume-Uni : elle prévoit d’acheter le réseau Forties Pipeline System de BP d’une longueur de 378 km pour la somme de 250 millions de dollars.

    Les dernières transactions doivent encore être approuvées par les autorités, mais une fois cette étape franchie, les 440 membres du personnel de DONG et du FPS deviendront des salariés d’INEOS.

     

    3 minutes de lecture Numéro 12
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    L’ESSOR DU GAZ DE SCHISTE GÉNÈRE PLUS D’EMPLOI

    UNE COMMUNAUTÉ avant-gardiste a contribué à convaincre une entreprise américaine dynamique en pleine expansion d’investir des millions pour construire une nouvelle usine de fabrication dans leur ville.

    Lorsqu’ils ont appris que WL Plastics voulait ouvrir une nouvelle usine pour fabriquer des tuyaux en polyéthylène utilisés pour soutenir les infrastructures (eau, canalisations, égouts, drainage) et l’industrie du gaz de schiste aux États-Unis, ils ont adhéré aux projets de l’entreprise et contribué à accélérer le projet.

    Alors que cette communauté s’accordait à soutenir le développement, des dirigeants et responsables politiques locaux ont créé un ensemble de mesures incitatives d’une valeur de 2,9 millions de dollars pour inciter l’entreprise à construire sa nouvelle usine à Statesboro en Géorgie aux États-Unis.

    L’autorité pour le développement du Comté de Bulloch, le comté et l’État se sont engagés à donner gratuitement à l’usine 12,5 hectares de terrain et à construire un embranchement ferroviaire vers le site.

    En contrepartie, ils ont demandé, entre autres, la création de 50 emplois bien rémunérés pour des personnes qui travailleront à l’usine, ainsi qu’un engagement à acheter localement les produits et services nécessaires à la fabrication des produits de WL.

    Les mesures incitatives ont fonctionné. L’usine a été construite et la production a débuté en janvier de cette année. « Tout le monde y a gagné », déclare Dennis Seith, PDG d’INEOS O&P USA, qui a acquis WL Plastics l’année dernière.

    WL Plastics était en train de construire son septième site de production à Statesboro, lorsqu’INEOS a racheté entièrement l’entreprise en novembre.

    L’usine fabrique des tuyaux en polyéthylène haute densité (PE-HD), qui sont nécessaires pour développer des infrastructures et transporter l’eau vers et hors des sites de fracturation dans le secteur de l’extraction du gaz de schiste aux États-Unis.

    « C’est un excellent exemple d’investissement qui accompagne le développement des infrastructures et du gaz de schiste », explique le Président d’INEOS Jim Ratcliffe, qui a investi des millions pour tenter de dynamiser l’industrie du gaz de schiste au Royaume-Uni.

    Les tuyaux en PE-HD ne fuient pas, ne rouillent pas et, s’ils sont correctement conçus et installés, ne nécessitent aucun entretien pendant 100 ans. De ce fait, la demande est élevée de la part des producteurs de pétrole et de gaz.

    Lors de la cérémonie d’inauguration officielle de la nouvelle usine le mois dernier, Benjy Thompson, porte-parole de l’autorité pour le développement du Comté de Bulloch, s’est félicité de l’investissement de 13 millions de dollars réalisé par WL Plastics, nouvelle entreprise d’INEOS.

    « Ce type de projet apporte de la diversité à une base industrielle », dit-il. « Au lieu d’avoir une ou deux grandes industries génératrices d’emploi, nous possédons plusieurs fabricants de petite et moyenne envergure. Et cela contribue à la santé globale de notre économie. »

    Dennis est du même avis. « Je pense que l’on voit ainsi les possibilités que recèle le gaz de schiste : le développement d’énergies à bas coût permet de créer des emplois. Si elle veut subsister, une grande société a besoin de ce genre d’emplois industriels pour ses communautés. »

    3 minutes de lecture Numéro 12
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    Des progrès avec Kendra

    L’UNE des responsables les plus remarquables d’INEOS sera mise à l’honneur le mois prochain. Kendra Carter, responsable des activités oléfines chez INEOS O&P USA, recevra le prix « Women in Manufacturing STEP Ahead Award » (Prix des avancées réalisées par les femmes dans le secteur manufacturier) en reconnaissance de ses aptitudes exemplaires.

    Tous les ans, « The Manufacturing Institute » sélectionne 100 femmes qui ont marqué leur secteur.

    Personne n’est plus heureux pour Kendra que son patron, Dennis Seith. « Kendra est l’un de nos responsables commerciaux qui a une forte influence de par sa manière d’encadrer et de diriger en montrant l’exemple », dit-il. « C’est grâce à des personnes comme elle que notre entreprise basée aux États-Unis est l’une des meilleures du Groupe INEOS en termes de rentabilité. » Les activités oléfines ont connu une croissance de 300 % sous la direction de Kendra, et elle est parvenue à mettre en place des projets qui ont non seulement accru la production, mais aussi réduit l’empreinte environnementale de la société.

    « Ce que nous faisons améliore la qualité de vie de la population mondiale, et c’est vraiment motivant, » dit-elle. « Les produits que nous fabriquons touchent les gens par le biais de leurs vêtements, de leur logement, de leur alimentation et de leurs modes de transport. »

    « The Manufacturing Institute » espère que des femmes comme Kendra contribueront à inspirer la prochaine génération de femmes à choisir des carrières dans l’industrie manufacturière.

    1 minute lecture Numéro 12
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    INOVYN récompense des entreprises visionnaires

    DES SOCIÉTÉS INNOVANTES, qui partagent la vision d’INOVYN pour l’amélioration continue des produits et le développement durable, ont montré ce que l’industrie avait à offrir en fin d’année dernière.

    Et les sociétés qui se sont distinguées par leur niveau d’excellence ont été récompensées.

    Une cérémonie marquait les tout premiers « INOVYN Awards for Innovation with Vinyls » (Prix INOVYN pour l’innovation dans le domaine des vinyles).

    « Le PVC est souvent considéré comme un produit en phase de maturité, pourtant, en réalité, notre industrie est en continuelle recherche d’innovations », explique Chris Tane, PDG d’INOVYN, le principal producteur de vinyles en Europe. « C’est le moteur de notre industrie. »

    Même si le PVC existe depuis les années 1930, il évolue constamment pour répondre aux demandes d’un monde qui change. Rien qu’au cours des 10 dernières années, environ 70 000 brevets relatifs au PVC ont été enregistrés, et la tendance annuelle est à la hausse.

    Lors de cette inauguration, INOVYN a invité des fabricants, des distributeurs, des architectes, des concepteurs, des étudiants, des établissements universitaires et des organismes de recherche du monde entier à concourir pour la plus haute récompense.

    La participation a été massive. Au total, des organisations de 17 pays, venant de cinq continents, ont soumis 72 projets dans les catégories de prix suivantes : innovation, développement durable ou conception industrielle.

    « Le niveau et la qualité ont clairement montré que l’innovation est plus dynamique que jamais dans notre industrie », déclare Chris.

    Après des délibérations difficiles, les cinq juges indépendants ont choisi de décerner le prix de l’innovation à Chemson Pacific Pty Ltd (Australie) pour son vinyle 3D destiné aux impressions 3D industrielles de pointe.

    « C’est vraiment un grand honneur d’être reconnus par INOVYN pour notre contribution au PVC », affirme Greg Harrison, Directeur général de Chemson.

    Le prix du développement durable est revenu à la société britannique Axion Consulting pour son projet de recyclage du PVC, utilisé dans le secteur de la santé.

    Et l’entreprise suédoise Bolon AB a gagné le prix de la conception industrielle avec son outil de conception interactif, qui permet aux utilisateurs de personnaliser le design de leur revêtement de sol en vinyle tissé.

    Selon Chris, l’industrie mondiale du vinyle avait bien conscience de la nécessité de créer des produits durables.

    « C’est absolument essentiel à la réussite pérenne de l’industrie », dit-il.

    La prochaine édition des INOVYN Awards aura lieu en 2019.

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    INEOS OXIDE RACHÈTE L’ACTIVITÉ DE PRODUCTION D’ALCOOL OXO D’ARKEMA

    L’acquisition a fait l’objet d’une autorisation de la Commission européenne, qui a été accordée le mois dernier.

    Le PDG, Graham Beesley, décrit la vente des alcools oxo, qui sont principalement utilisés pour la production des esters acryliques, des additifs pour diesel, des peintures et des lubrifiants, comme étant au coeur de l’activité d’INEOS Oxide.

    Selon l’accord, INEOS doit aussi devenir le seul propriétaire d’Oxochimie, sa filiale commune avec le groupe de chimie français.

    Oxochimie est implantée à Lavéra, où elle produit du butanol et du 2-éthylhexanol.

    « Nous nous réjouissons d’intégrer Oxochimie et d’accroître notre présence sur le marché mondial des alcools oxo, des aldéhydes et des produits dérivés », dit Graham.

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    Grangemouth garde différentes options sous le coude

    INEOS O&P UK a engagé un dialogue avec plusieurs entreprises souhaitant s’installer à Grangemouth, où se trouve le nouveau siège d’INEOS, fruit d’un investissement de 20 millions de livres qui a été récemment récompensé pour son excellence architecturale.

    Ian Little, responsable du développement commercial du site, annonce qu’aucun accord n’a encore été signé, mais qu’il est convaincu que le site va de nouveau attirer des entreprises, suite à la décision historique d’INEOS d’acheminer de l’éthane depuis les États-Unis jusqu’au port écossais.

    « Nous n’en sommes qu’aux débuts pour l’instant », précise-t-il. « Nous avons eu des discussions préliminaires avec un petit nombre de fabricants de produits chimiques. »

    La vision d’INEOS pour le site de Grangemouth est qu’il devienne, d’ici 2020, un centre de fabrication de produits chimiques de premier rang à l’échelle mondiale et un centre d’excellence.

    Son nouveau siège contribue certainement à inspirer la confiance. En mars dernier, cette confiance renouvelée s’est ressentie lorsque le bâtiment de quatre étages, qui a été conçu par un éminent cabinet d’architectes écossais, s’est vu décerner un prix lors de la 4e édition des « Scottish Property Awards » (prix immobiliers écossais) à Édimbourg.

    « Pour nous, ce bâtiment est la preuve de notre engagement constant pour faire de Grangemouth un site de fabrication d’envergure mondiale », déclare John McNally, PDG d’INEOS Olefins & Polymers UK.

    Toutefois, les nouveaux bureaux, qui ont réuni sous le même toit les 450 employés d’INEOS Olefins & Polymers pour la première fois depuis qu’INEOS a racheté le site à BP en 2005, ne représentent qu’une partie de l’investissement à long terme. En effet, INEOS prévoit d’investir 450 millions de livres sterling au total dans le site de 688 hectares de Grangemouth.

    Les cargaisons de gaz de schiste, qui ont commencé à arriver à Grangemouth en fin d’année dernière, ont donné un nouveau souffle au site et suscité une relance de la fabrication de produits pétrochimiques.

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    LE FUTUR SELON INEOS

    L’arrivée à Grangemouth de la première cargaison de gaz de schiste américain a été accueillie par un joueur de cornemuse écossais.

    Bob Lowe, un ancien salarié d’INEOS, a joué Skye Boat Song depuis la proue du navire de 183 mètres baptisé INEOS Insight, arborant la devise « Gaz de schiste pour l’industrie » alors qu’il passait sous le Pont du Forth.

    John McNally, PDG d’INEOS O&P UK, a savouré ce moment historique avec environ 400 invités, dont des salariés d’INEOS tirés au sort.

    « Lorsque je suis arrivé au poste de PDG en 2014, les gens parlaient déjà de cet évènement », déclare-t-il. « Nous comptons vraiment les jours depuis deux ans. »

    Construit en Chine, ce navire de conception spéciale a transporté 27 500 mètres cubes d’éthane, pompés dans le sol à plus de 4828 km de Grangemouth en Pennsylvanie et chargés à bord du navire pour une traversée de l’Atlantique de 10 jours.

    Selon l’Union des industries chimiques du Royaume-Uni, il s’agit du plus gros investissement industriel de ces dix dernières années.

    « Ces cargaisons ne représentent pas seulement une aubaine pour INEOS », estime Steve Elliott, Directeur général de l’Union des industries chimiques. « C’est également une bonne nouvelle pour l’ensemble du secteur et au-delà. En introduisant une énergie abordable et sûre dans le système, comme le fait INEOS avec cette initiative pionnière, nous pouvons mieux exploiter la capacité de l’industrie. Cela va générer d’importants bénéfices environnementaux, sociaux et économiques pour tous. »

    Grâce à la précieuse cargaison en provenance d’Amérique, l’industrie britannique va enfin profiter du gaz américain bon marché, qui a joué un rôle tellement important pour revitaliser l’industrie américaine, et permettre au Royaume-Uni d’être compétitif à l’échelle mondiale. Outre-Atlantique, l’énergie américaine est désormais tellement compétitive qu’il existe d’importants programmes de renforcement au sein des industries, notamment de l’industrie chimique et de la sidérurgie, qui sont soudainement devenues les plus compétitives au monde.

    « En Amérique, la quantité de gaz produite est telle que les terminaux d’importation sont actuellement convertis pour les exportations », déclare le président et fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe.

    Jim, qui a grandi à Failsworth, à côté de Manchester, affirme que l’arrivée de la première cargaison américaine est un évènement historique et crucial, tant pour INEOS que pour le Royaume-Uni.

    « Son arrivée garantit la sécurité de milliers d’emplois en Écosse », affirme-t-il. « Le gaz de schiste peut permettre de stopper le déclin de l’industrie britannique et ce jour constitue la première étape dans cette direction. »

    C’est la première fois que de l’éthane issu du gaz de schiste américain est envoyé vers les côtes britanniques et il s’agit de l’aboutissement d’un investissement de 2 milliards de dollars (1,53 milliards de livres) réalisé par INEOS.

    Chaque semaine pour les 15 prochaines années, huit pétroliers au total créeront le gazoduc virtuel entre les États-Unis et le Royaume-Uni.

    Pour recevoir le gaz à Grangemouth, INEOS a dû investir des millions dans la modernisation du site écossais de 688 hectares. L’entreprise a construit un nouveau terminal d’importations pour que les navires puissent décharger leur indispensable cargaison et a installé plus de 4,8 km de gazoduc pour transporter le gaz jusqu’à sa destination finale, depuis le port jusqu’à un réservoir de stockage d’éthane de 40 mètres de haut, le plus grand de ce type en Europe.

    Un nouvel immeuble de bureaux a également été construit pour rassembler tout le monde sous le même toit, et ce pour la première fois depuis qu’INEOS a acheté le site à BP en 2005.

    « Grangemouth va être véritablement transformé », affirme John. « Cela va changer le destin du site du jour au lendemain parce qu’il sera enfin capable de tourner à plein régime. »

    L’usine d’oléfines fonctionnait à 50 % de sa capacité, ce qui a entraîné d’énormes pertes pendant de nombreuses années en raison de la pénurie de gaz dans la mer du Nord qu’INEOS utilise comme matière première essentielle.

    Sans cela, INEOS aurait été contrainte de fermer le site pétrochimique déficitaire en raison du déclin sensible du gaz provenant de la mer du Nord. En outre, la fermeture du complexe pétrochimique aurait probablement signé la fin de sa raffinerie, qui produit la majeure partie des carburants utilisés en Écosse et compte pour environ 3 % du PIB écossais.

    « Si l’on regarde en arrière, nous perdions parfois plus de 100 millions de livres sterling par an et cela était intenable sur le long terme, » déclare John. « À partir de maintenant, nous prévoyons de générer plus de 100 millions de livres sterling par an si tout fonctionne comme prévu. »

    L’envoi de cargaisons de gaz de schiste américain a joué un rôle crucial dans le sauvetage du complexe.

    « Notre investissement dans le schiste a sauvé 10 000 emplois directs et indirects en Écosse », affirme Jim.

    Mais ces expéditions ne profiteront pas uniquement au site d’INEOS de Grangemouth.

    Un ancien oléoduc construit pour transporter l’excédent de gaz de la mer du Nord depuis le site de production d’éthylène d’ExxonMobil de Fife jusqu’à Grangemouth est en train d’être inversé pour qu’INEOS puisse désormais transporter une partie du gaz importé vers le site d’ExxonMobil.

    « Le site de Fife joue un rôle important pour l’économie de la région », déclare Sonia Bingham, Directrice du site de Fife pour ExxonMobil Chemical.

    Un oléoduc transportera également l’éthylène de Grangemouth vers le site industriel d’INEOS Oxyide à Hull afin d’accroître sa production d’acétate d’éthyle de 100 000 tonnes par an à partir de l’année prochaine.

    L’acétate d’éthyle est très demandé dans les secteurs des produits pharmaceutiques, des cosmétiques, encres et emballages souples, et le site de Hull tourne déjà à plein régime.

    Cet investissement de plusieurs millions a été annoncé peu après la décision de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne.

    « Nous croyons en l’industrie britannique et nous la soutiendrons coûte que coûte », déclare Jim.

    Graham Beesley, PDG d’INEOS Oxide, affirme qu’INEOS Oxide était déjà le plus grand producteur d’acétate d’éthyle en Europe.

    « Nous nous apprêtons maintenant à passer à un niveau très supérieur », déclare-t-il.

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    UN SOUTIEN ES SENTIEL DU GOUVERNEMENT, SELON INEOS

    LA garantie d’un prêt de 230 millions de livres sterling octroyée par le gouvernement britannique a été primordiale pour assurer le futur de Grangemouth, déclare INEOS.

    Sans cela, INEOS Olefins & Polymers UK aurait eu davantage de difficultés à récolter les fonds nécessaires au développement du site et à importer de l’éthane issu du schiste américain.

    Pour son projet inédit d’un montant de 2 milliards de livres sterling, INEOS a ainsi pu récolter des fonds via des obligations d’État, ce qui a permis de transporter de l’éthane sur plus de 4828 km jusqu’au Royaume-Uni et de sauver des milliers d’emplois en Écosse.

    En septembre, cette croyance et cette conviction en la capacité d’INEOS à relever le défi se sont concrétisées lorsque le site a accueilli les toutes premières cargaisons provenant de Pennsylvanie.

    Mais l’arrivée du navire INEOS Insight avec la précieuse cargaison à son bord a confronté l’Écosse à un dilemme.

    Le gouvernement écossais a versé 8 millions de livres sterling de fonds publics pour contribuer aux projets audacieux d’INEOS. En effet, en l’absence d’un gaz pour compenser le déclin des approvisionnements de la mer du Nord, le complexe pétrochimique déficitaire de Grangemouth aurait fermé.

    Mais le gouvernement a également instauré un moratoire sur la fracturation hydraulique dans l’attente des résultats d’une enquête sur la sécurité de cette technique.

    Ce moratoire, imposé par Nicola Sturgeon du Parti national écossais, empêche même INEOS, qui possède des licences d’exploration et de développement du gaz de schiste, de tester les sols écossais.

    Alors que 400 personnes se sont rassemblées pour accueillir la première cargaison de gaz de schiste américain, aucun représentant du gouvernement écossais n’était présent.

    La dirigeante du Parti conservateur écossais, Ruth Davidson, dont le collègue, le Secrétaire d’État pour l’Écosse David Mundell, a assisté à l’évènement, a déclaré que cela donnait une mauvaise image du Parti national écossais.

    « Les Écossais auront du mal à comprendre pourquoi Nicola Sturgeon semble se réjouir que du gaz de schiste d’outre-Atlantique soit utilisé en Écosse alors qu’elle trouve inacceptable de l’extraire ici », a-t-elle déclaré. « Ce n’est pas cohérent sur le plan environnemental et économique. »

    Elle a ajouté : « Ce développement permettra de sauver des milliers d’emplois en Écosse. Par notre présence, nous aurions montré que le gouvernement écossais reconnaissait l’importance économique du gaz de schiste et de l’extension de l’infrastructure de Grangemouth. »

    INEOS, qui s’est désormais lancée dans l’exploration du gaz de schiste en Angleterre, décrit l’absence du Parti national écossais comme une déception, mais préfère se concentrer sur les points positifs.

    « Cette expédition de gaz de schiste sauvegarde des milliers d’emplois industriels en Écosse », déclare Jim Ratcliffe, président et fondateur d’INEOS.

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    VOTE DE CONFIANCE D’INEOS APRÈS LE BREXIT

    LA décision de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne cette année a créé une onde de choc dans le monde entier. Mais pour INEOS, l’une des plus grandes entreprises du secteur chimique et énergétique au monde, avec 67 sites industriels dans 16 pays, les affaires continuent.

    « Nous avons toujours dit que nous y arriverions, que nous fassions partie de l’UE ou non », déclare le président et fondateur d’INEOS, Jim Ratcliffe, qui est également l’un des plus brillants industriels britanniques. « En tant qu’entreprise, INEOS a soutenu le marché commun, sans pour autant approuver le concept d’États-Unis d’Europe. »

    Lorsque le résultat a été annoncé à l’aube du 24 juin, Jim a appelé le gouvernement britannique à se concentrer sur les mesures à prendre et à ne pas se laisser distraire par la grogne.

    « Le Brexit est une réalité et nous devons nous préparer à des négociations complexes et difficiles avec nos amis européens », déclare-t-il. « Nous devons écouter, rester irréprochables en tous points et garder nos bonnes manières. Mais il ne faut pas céder à la faiblesse ni claquer la porte à 3 heures du matin quand les choses se corsent et que c’est quitte ou double. »

    Selon lui, « la rigueur et la détermination » associées à la « politesse et au savoir-vivre » sont désormais nécessaires pour ceux qui négocient la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

    « Il ne faut jamais oublier que nous avons énormément d’atouts », affirme-t-il. « Et de manière générale, les Britanniques sont appréciés et respectés dans le monde entier. »

    Selon Jim, l’Europe avait besoin d’accéder au marché britannique, qui est plus grand que le marché russe, autant que la Grande-Bretagne comptait sur le marché européen.

    « Mercedes ne va pas cesser de vendre des voitures au Royaume-Uni », affirme-t-il. « Et Londres est l’un des deux plus grands centres financiers et le restera. »

    En réalité, la Grande-Bretagne ne sait pas encore quel impact le Brexit aura sur son économie.

    « Le pari financier repose sur des efforts à court terme et un gain sur le long terme », explique Jim. « Ce qui est sûr, c’est que nous devons réfléchir encore plus à la manière de stimuler l’économie. »

    2 minutes de lecture Numéro 11
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    INEOS LANCE UN APPEL À JEREMY CORBYN ALORS QUE LE DIRIGEANT DU P ARTI TRAVAILLISTE S’ENGAGE À INTERDIRE LA FRACTURATION HYDRAULIQUE

    LA FRACTURATION HYDRAULIQUE pour le gaz de schiste en Grande-Bretagne sera interdite si le Parti travailliste remporte les prochaines élections générales au Royaume-Uni.

    Le leader travailliste Jeremy Corbyn a fait cette annonce lors de la conférence de son parti à Liverpool, en septembre.

    La nouvelle a été accueillie avec consternation par INEOS Shale, qui détient une licence d’exploration de plus de 400 000 hectares au Royaume-Uni pour le gaz de schiste.

    « Nous avons été profondément déçus et surpris de n’avoir même pas eu l’opportunité de discuter au préalable avec lui », avoue Gary Haywood, PDG d’INEOS Shale.

    Gary a alors écrit à M. Corbyn pour tenter de comprendre la logique de cette décision et a proposé de rencontrer des responsables politiques haut placés du Parti travailliste.

    Dans son discours lors de la conférence du parti, le parlementaire travailliste Barry Gardiner a déclaré que les énergies renouvelables étaient la clé du futur.

    « Il ne s’agit pas d’un débat gaz de schiste contre énergies renouvelables », explique Gary. « En l’état, cela ne nous dit pas comment le Royaume-Uni va chauffer ses foyers, fabriquer ses produits et allumer les lumières en l’absence de vent. »

    Dans sa lettre au leader de l’opposition, Gary explique que le gaz est la matière première de base nécessaire pour produire une multitude de produits chimiques utilisés dans la plupart des produits du quotidien.

    Selon lui, INEOS, qui emploie environ 4 000 personnes au Royaume-Uni, a considéré qu’il était mieux de se procurer l’énergie en Grande-Bretagne, où elle pouvait être réglementée, plutôt que de financer divers régimes instables et antilibéraux pour le faire à notre place.

    Pour citer Gary Smith, Secrétaire de GMB Scotland, « Nous allons devenir de plus en plus dépendants de régimes dirigés par des hommes de main, des tortionnaires et des bourreaux pour obtenir le gaz dont nous avons besoin. Ce n’est pas éthique et revient sans aucun doute à faire fi de nos responsabilités environnementales et morales. »

    2 minutes de lecture Numéro 11
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    PASSONS À L’ACTION

    LA fourniture et la sécurité de l’approvisionnement en énergie est une responsabilité essentielle de tout gouvernement. L’accès à l’électricité entre dans le cadre de la santé, de l’éducation, du droit et de l’ordre public, mais cette notion n’est pas toujours bien comprise par le public, qui exige une douche chaude sans nécessairement comprendre la logique économique sous-jacente.

    Mais l’énergie n’est pas seulement primordiale pour le grand public. Le secteur industriel a lui aussi besoin d’un approvisionnement constant pour permettre la production, qui est à la source de deux millions d’emplois.

    L’industrie doit rester compétitive. Suffisamment Compétitive (c’est-à-dire rentable) pour promouvoir l’investissement. Sinon, le secteur s’atrophiera et disparaîtra, comme ce fut le cas pour la majeure partie de l’industrie textile britannique autrefois florissante.

    Le même principe s’applique aux industries, qui ont besoin d’énergie à des tarifs compétitifs, notamment la chimie, la sidérurgie, l’automobile et bien d’autres.

    Si ces secteurs ne peuvent pas rester compétitifs, ils fermeront et les emplois disparaîtront, comme on l’a vu dans la sidérurgie au cours des 12 derniers mois.

    Pire, ces faits se vérifient déjà. Ces 20 dernières années, l’industrie s’est effondrée au Royaume-Uni.Alors qu’elle représentait environ 23 % du produit intérieur brut (PIB) dans les années 1990, une part comparable à celle de l’Allemagne, l’industrie britannique atteint aujourd’hui une part dérisoire de 9 % du PIB.

    Et le peu d’industrie qui nous reste au Royaume-Uni doit survivre avec l’énergie la plus coûteuse au monde.

    Les prix du gaz sont de 50 % supérieurs aux prix américains et l’électricité coûte le double de celle fournie aux États-Unis. L’Allemagne protège ses entreprises industrielles en les exonérant d’écotaxes. Les gouvernements britanniques successifs ont au contraire augmenté l’imposition.

    La situation actuelle est exacerbée par le fait que le Royaume-Uni n’a pas eu de politique énergétique cohérente pendant des décennies.

    Alors que l’on assiste à la fin des centrale thermique au charbon, qui sont simplement trop « polluantes » pour les normes environnementales modernes, les ressources en gaz de la mer du Nord arrivent à épuisement et notre parc de centrales nucléaires est vieillissant.

    Ces 20 dernières années, le gouvernement a semblé mettre la main au portefeuille en investissant dans des éoliennes, bien que le responsable du lobby des énergies renouvelables ait récemment admis que l’Angleterre n’était pas assez venteuse.

    Si l’on tient compte de la totalité des besoins énergétiques du pays, moins le carburant nécessaire au transport, on constate alors que le gaz et le nucléaire représentent 60 % de l’approvisionnement et sont donc prépondérants.

    La part du vent, qui varie énormément d’un jour à l’autre, s’élève à seulement 3 %.

    Si l’on suppose une disparition de l’utilisation du charbon dans les prochaines années, la pression sur le gaz et le nucléaire ne pourra que s’intensifier.

    Actuellement, nous sommes un pays totalement dépendant du gaz et du nucléaire. Il n’y a pas d’alternatives viables dans un futur proche. Mais, car il y a un « mais » et il est de taille, nous aurons bientôt épuisé le gaz de la mer du Nord et notre parc nucléaire prend de l’âge.

    La production de gaz de la mer du Nord a atteint des sommets dans les années 2000, et elle tourne désormais à moins de 50 % de son pic. Dans dix ans, elle tombera à moins de 20 %.

    Il nous faut donc choisir entre les importations russes, des importations coûteuses de GNL ou le développement de notre propre industrie de schiste, dans laquelle INEOS possède un intérêt direct.

    La production des schistes de Marcellus, que l’on trouve en Pennsylvanie, représente plus de deux fois la consommation totale de gaz du Royaume-Uni et le forage a commencé il y a à peine six ans. Non seulement les quantités de gaz de schiste sont énormes, mais il est également très bon marché, et il a réduit le prix du gaz de 75 % aux États-Unis.

    Et il semblerait justement que le Royaume-Uni possède d’importantes ressources de schiste.

    Le débat du nucléaire est plus complexe. C’est assez incroyable, mais il existe plus de 400 centrales nucléaires dans le monde et plusieurs technologies cohabitent.

    La technologie conçue par la société française Areva va faire son entrée à Hinkley Point, bien qu’aucun réacteur de ce type ne soit encore fonctionnel. Deux centrales sont actuellement en construction en Europe, la première en Finlande a neuf ans de retard et la seconde, en France, sept ans de retard. Les deux dépassent trois fois le budget prévu. Sans oublier deux centrales qui sont en construction en Chine, qui accusent également plusieurs années de retard. Voilà un constat peu encourageant.

    D’autres solutions existent, dont une technologie construite par Westinghouse et Toshiba, qui a satisfait les autorités américaines, pourtant connues pour leur intransigeance. Sur un total de huit centrales en construction, quatre se trouvent aux États-Unis. À nouveau, elles ont plusieurs années de retard, mais pas autant que leurs homologues françaises. Il existe également un type de réacteur conçu selon une technologie classique par GE et Hitachi, qui compte quatre exemplaires construits à ce jour.

    À l’heure actuelle, le Royaume-Uni possède huit centrales nucléaires actives qui sont toutes vieillissantes.

    Nous devons clairement investir dans une nouvelle capacité nucléaire, et bien que de nombreuses solutions existent en matière de réacteurs, une seule chose est claire : en l’absence d’alternatives fiables pour combler la pénurie, nous ne pouvons pas y arriver sans le nucléaire.

    Plutôt que l’accord financier actuellement en place avec EDF et ses homologues chinois, le gouvernement devrait envisager de payer le prix et de l’intégrer aux comptes du Royaume-Uni, parce qu’une fois le capital dépensé, les coûts de production variables de l’électricité sont très bas et peuvent permettre de fournir à l’industrie une énergie extrêmement compétitive pour de nombreuses années.

    Pour le futur proche, le Royaume-Uni dépend du gaz et du nucléaire pour satisfaire ses besoins énergétiques essentiels, à savoir le grand public et l’industrie/commerce.

    Notre politique énergétique des dix prochaines années devrait donner la priorité à l’exploitation sécurisée du gaz de schiste et à la création d’un nouveau nucléaire « testé et approuvé ». La situation n’est pas aussi compliquée qu’il y paraît.

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    COLOGNE : UNE VILLE REDEVABLE

    LE futur du site pétrochimique de BP situé à Cologne semblait incertain.

    BP avait perdu tout intérêt pour les produits chimiques industriels et envisageait une transformation ou une vente de la société afin de se concentrer sur son activité principale plus rentable de production de pétrole et de gaz.

    Mais là où BP ne voyait aucun avenir pour les produits chimiques, INEOS pressentait d’immenses opportunités pour INNOVENE. Et en quelques mois, elle a donc racheté la filiale d’oléfines et dérivés, et de raffinerie du géant pétrolier en signant un contrat d’une valeur de 9 milliards de dollars qui comprenait le site de Cologne.

    Le personnel n’a pas eu le temps de s’inquiéter.

    En quelques semaines, INEOS, une entité quasiment inconnue de la plupart des salariés, avait déjà initié des changements positifs dans la gestion de la société.

    L’entreprise a immédiatement été réorientée vers les forces fondamentales du site : la sécurité, l’excellence industrielle et la clientèle.

    « Je me rappelle avoir ressenti un soulagement parce que l’approche d’INEOS était réellement différente de celle de BP », déclare le Dr Axel Goehrt, ancien responsable des services du site d’exploitation, qui est désormais directeur général de la production et des questions techniques. « Le personnel a très vite constaté les différences. »

    De nouvelles structures de gestion ont été mises en place et le personnel a été chargé de réduire les dépenses superflues. On leur a demandé d’agir comme s’ils étaient propriétaires. De dépenser l’argent comme si c’était le leur.

    « INEOS a été associée à une idée d’honnêteté », affirme le Dr Patrick Giefers, ancien responsable juridique et RH de BP, qui est maintenant le Directeur général commercial et le Responsable des travaux.

    « Aucune politique n’était en place et les débuts se sont faits en douceur, en discutant de toutes les questions avec INEOS Capital. Cela a grandement aidé, car nous avons pu dissiper toutes les inquiétudes très rapidement. »

    Alors que les entreprises chimiques traditionnelles étaient plutôt conservatrices et affichaient des frais généraux exorbitants, INEOS a apporté la fraîcheur d’une jeune entreprise avec une équipe de direction resserrée et passionnée.

    Pour certains, il a fallu plus de temps pour se faire à l’idée que BP avait vendu la société à une entreprise qui se trouvait à présent, littéralement, endettée auprès des banques à hauteur de 9 milliards de dollars.

    « Les Allemands sont prudents et peu habitués à l’endettement », explique Patrick. « Pour certains, les débuts ont été compliqués ».

    Ils se sont laissé convaincre qu’INEOS était la société la plus à même de reprendre l’activité lorsqu’elle a commencé à investir dans le site.

    Dans les six mois, INEOS annonçait son projet de dépenser environ 40 millions d’euros pour accroître la capacité du craqueur à Cologne, ce qui permettrait au site de produire environ 100 000 tonnes supplémentaires d’éthylène chaque année.

    L’éthylène supplémentaire serait utilisé pour produire du polyéthylène ou approvisionner d’autres sites d’INEOS via le réseau de gazoducs ARG.

    Au cours des 10 dernières années, cet investissement (l’idée que le personnel possède le dynamisme et le savoir-faire pour concrétiser les projets) s’est poursuivi.

    Depuis qu’INEOS a acheté le site il y a 10 ans, elle a investi un peu moins de 700 millions d’euros dans l’usine et la production a augmenté. L’année où BP a vendu la société, elle a dépensé quasiment 144 millions d’euros uniquement pour le site.

    La sécurité des procédures est à présent à sa place, au sommet de la liste des priorités du site.

    Depuis 2006, la fréquence des accidents selon les critères de l’OSHA s’est constamment améliorée. Jusqu’à présent, 2013 a été la meilleure année du site en termes de sécurité, avec une fréquence qui est tombée à 0,13.

    Basé en Belgique et au Royaume-Uni à l’époque, son service client a déménagé en Allemagne, ce qui a permis au personnel d’être en contact direct avec les techniciens et les collègues des usines de production.

    INEOS a toujours dépensé son argent intelligemment : dans de nouvelles usines, dans le désengorgement de l’infrastructure et la mise en oeuvre de changements qui profitent au final aux consommateurs.

    « Nous ne voyageons pas en classe affaires, mais INEOS prend soin de nous de bien d’autres manières », déclare Axel.

    En 2013, l’entreprise a doublé la taille de son usine d’isoamylènes et conforté sa position en tant que producteur d’envergure mondiale d’une matière première susceptible d’être utilisée dans une vaste gamme de marchés spécialisés dont les parfums, les produits agrochimiques, les peroxydes, les antioxydants polymères et les résines d’hydrocarbures.

    « Voilà la preuve des normes opérationnelles et techniques élevées qui sont en place sur le site », déclarait à l’époque Karel Brabant, directeur des opérations chez INEOS Oligomers.

    Le succès du site de Cologne repose peut-être sur la gestion de patrimoine à l’allemande et la gestion de société à la britannique.

    « La qualité est primordiale pour nous », affirme Axel. « Nous visons la qualité des actifs à long terme. C’est ainsi que nous récoltons le fruit du travail de nos grands-pères. En outre, la relation avec les syndicats et le comité d’entreprise est très constructive. En 40 ans, nous n’avons pas connu une seule grève. »

    Pour la suite, INEOS prévoit d’investir davantage dans le site pour permettre de développer son portefeuille de produits en dégageant davantage de marge.

    Rien que cette année, environ 100 millions d’euros seront injectés dans l’expansion de l’usine et l’amélioration de l’infrastructure.

    « INEOS n’investirait pas si elle n’anticipait pas un rendement de cet investissement », confie affirme Patrick. « Le personnel sait donc ce qu’il a à faire. INEOS investit énormément pour nous. C’est maintenant à nous de répondre aux attentes ».

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    AVONS-NOUS BESOIN DE L’INDUSTRIE ?

    Une chose est sûre : les pays qui perdent leur base industrielle risquent aussi de perdre leur capacité à innover. Face à un contexte économique qui voit l’érosion et la délocalisation des industries traditionnelles sur fond de concurrence mondiale, le modèle allemand (ou certains de ses aspects) mérite d’être examiné attentivement. Avant tout, il faut se pencher sur les politiques et les programmes d’autres pays et en tirer des enseignements, comme nous l’avons fait par le passé.

    Charles Wessner, directeur de programme auprès du Conseil des sciences, de la technologie et de la politique économique du National Research Council.

     

    Les emplois industriels constituent la base de notre économie. L’industrie crée les biens qui apportent le revenu à la base de l’économie des services. On ne peut pas se contenter de se couper les cheveux et de se vendre des hamburgers mutuellement. Le revenu à débourser pour ces coupes de cheveux et ces hamburgers doit venir de quelque part.

    Campagne pour l’avenir de l’Amérique

     

    La santé de l’économie dépend essentiellement de la santé du secteur industriel. Au cours des derniers siècles, l’industrie a constitué la clé de la prospérité. Les nations les plus puissantes du monde sont celles qui contrôlent la majeure partie de la production mondiale de technologie industrielle. Mais avoir des usines et produire davantage de biens n’est pas suffisant. Il faut savoir fabriquer les machines qui fabriquent elles-mêmes les biens. Sans une reprise solide de l’industrie américaine, nous pouvons dire adieu à notre statut de grande puissance économique.

    Jon Rynn, auteur de Manufacturing Prospérité industrielle verte : le pouvoir de reconstruire la classe moyenne américaine

     

    À l’échelle mondiale, l’industrie est primordiale. Même si elle a historiquement été associée aux dégâts environnementaux, elle a à présent le pouvoir d’alléger certains problèmes environnementaux de notre monde. Par exemple, de nombreux biens peuvent être fabriqués actuellement à l’aide de processus qui ne génèrent aucune pollution et qui peuvent également être recyclés une fois jetés. Le pouvoir de l’industrie de stimuler une nouvelle réflexion présente des avantages nombreux à plus grande échelle. De nombreuses innovations qui ont transformé nos vies proviennent en fait de l’industrie. Sans puce électronique, ordinateur et serveur, Internet, Facebook ou Google n’auraient pas vu le jour. L’industrie est capitale pour la prospérité future de la Grande-Bretagne, mais elle est trop souvent mise à l’index.

    Peter Marsh, fondateur de Made Here Now

     

    Pendant de nombreuses décennies, les économistes ont affirmé que l’industrie jouait un rôle mineur dans l’économie moderne. Ils avaient tort. Au cours des dix dernières années, les économistes ont été de plus en plus nombreux à confirmer que l’industrie était essentielle à l’innovation, et étroitement liée à la santé économique et à la sécurité nationale d’un pays. L’industrie est le moteur de l’innovation aux États-Unis. Elle transforme la recherche de laboratoire en nouveaux produits et procédés de production qui génèrent des profits et nous offre un monde meilleur. Elle crée des secteurs nouveaux et essentiels, de l’ordinateur et du réseau sans fil à la biotechnologie et à l’énergie solaire. Pendant que les ingénieurs et les fabricants conçoivent de nouvelles technologies, ils créent des possibilités d’aller plus loin et d’innover dans de nouveaux domaines. Ces innovations confèrent aux fabricants la performance ou l’avantage concurrentiel dont ils ont besoin sur un marché international saturé.

    Professeur Thomas Kurfess, ancien directeur adjoint pour la fabrication avancée à la Maison-Blanche

     

    Non seulement l’industrie crée de la valeur dans les produits et services, mais elle crée des emplois bien rémunérés. Les infrastructures de production ont également un impact énorme sur la création d’emplois chez les fournisseurs et le secteur des services qui les soutiennent. Si vous traversez une usine moderne aujourd’hui, vous constaterez immédiatement que l’industrie ne se limite pas à assembler des pièces : elle a souvent recours à des procédés sophistiqués accompagnés par une forte dose d’automatisation informatique. Il s’agit davantage de connaissance que de travail manuel. Et surtout, dans de nouveaux domaines tels que les matériaux de pointe et les sociétés biopharmaceutiques, l’industrie est étroitement liée à la R&D et à la conception dans les premières phases de production. Ainsi, le fait de pouvoir fabriquer des produits encourage la capacité à innover sur le long terme. Si vous abandonnez le travail manuel, vous agirez sur votre capacité à développer la connaissance.

    Willy Shih, Robert et Jane Cizik, professeur de pratique de gestion, Harvard Business School

    3 minutes de lecture Numéro 11
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    LE SECRET ALLEMAND

    L’ALLEMAGNE a longtemps été décrite comme la locomotive industrielle de l’Europe.

    L’année dernière, les entreprises allemandes ont exporté des biens pour une valeur record de 1 196 milliards d’euros, soit une augmentation de 6,4 % depuis 2014, et l’emploi a atteint un sommet de 43 millions.

    En décembre, Robert E. Scott, économiste et directeur principal de recherche en matière de politique commerciale et industrielle à l’Economic Policy Institute, affirme qu’alors que d’autres pays industrialisés se sont effondrés sous l’effet de la concurrence asiatique, l’Allemagne a augmenté ses exportations vers la Chine et le reste de l’Asie, tout en payant les salaires industriels les plus élevés au monde.

    « Si les salaires élevés nuisaient à la compétitivité de l’industrie, nous pourrions penser que l’Allemagne s’en sortirait moins bien que les États-Unis, mais ce n’est pas le cas », a-t-il écrit dans un article pour l’Economic Policy Institute.

    Selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, l’industrie représente 23 % de l’économie allemande, alors que ce pourcentage s’élève à 12 % pour les États-Unis, 11 % pour la France et 9,4 % pour le Royaume-Uni.

    Continuez de creuser et vous constaterez que le miracle économique allemand ne doit rien à la chance ni à un concours de circonstances. Il provient de leur éthique de travail, d’un gouvernement qui voit l’industrie comme une source positive d’emplois et d’une croissance économique saine et durable, sans oublier la capacité et les compétences permettant de produire des biens de qualité optimale.

    « Les entreprises allemandes sont rarement les producteurs les moins chers, mais la qualité et la performance supérieures de leurs produits leur permettent d’imposer des prix plus élevés tout en encourageant les exportations », écrit Charles W. Wessner, directeur de programme auprès du Conseil des sciences, de la technologie et de la politique économique du National Research Council, dans un article pour Mechanical Engineering.

    Le journaliste britannique Justin Rowlatt, le correspondant de la BBC pour l’Asie du Sud, a passé plusieurs mois en Allemagne avec sa femme Bee et deux de leurs quatre enfants, en tentant de découvrir le secret du succès allemand. Les nombreuses conversations avec ses contacts en Allemagne se sont révélées très instructives.

    « Une jeune femme allemande avait travaillé dans un bureau au Royaume-Uni et avait été horrifiée de constater à quel point les gens travaillaient peu », explique-t-il.

    « Lorsque les Allemands se parlent, ils parlent de travail. Au Royaume-Uni, elle affirme que les gens étaient tous sur Facebook, envoyaient des SMS et des courriels à leurs amis et passaient des appels téléphoniques personnels ».

    Justin a travaillé pour Faber-Castell, l’un des plus grands et des plus anciens fabricants mondiaux de crayons. À l’heure actuelle, cette société est toujours dirigée par un descendant direct du fondateur.

    Ce qu’elle fait, elle le fait avec brio.

    « Ce qui semble faire le succès des Allemands, c’est leur capacité à se concentrer sur un petit segment d’une activité, mais à l’exploiter à l’échelle mondiale », affirme-t-il.

    Cela se vérifie complètement pour Faber-Castell.

    La société a été fondée il y a 255 ans par un menuisier qui produisait au départ des crayons pendant son temps libre. Aujourd’hui, la société compte 14 usines, emploie environ 7000 personnes et vend ses produits dans plus de 100 pays.

    « C’est une société« Mittelstand » typique », avait précisé le Comte Anton Wolfgang Faber-Castell.

    Les Allemands utilisent le mot Mittelstand pour parler des millions d’entreprises de taille moyenne qui emploient un cinquième de la main-d’oeuvre allemande et se concentrent sur des produits de niche qui imposent leurs prix élevés dans le monde entier.

    Ces sociétés familiales remontent souvent à plusieurs générations et forment l’épine dorsale de l’économie allemande. Elles ne fournissent pas seulement les entreprises multinationales allemandes : un grand nombre de ces sociétés sont également exportatrices à part entière.

    Tom Peters, auteur américain sur les pratiques de gestion des entreprises, affirme que les entreprises Mittelstand sont incroyablement focalisées.

    « Les jeunes Allemand(e)s suivent un système d’apprentissage et sont éduqués dans l’idée de l’excellence », déclare-t-il.

    Mais ce n’est pas l’unique raison de leur succès. La société Fraunhofer, un réseau de 67 instituts de recherche soutenus par le gouvernement et qui compte plus de 23 000 salariés, joue également un rôle.

    « Fraunhofer soutient un écosystème de promotion de l’innovation industrielle qui a permis à l’Allemagne de garder son statut de géant des exportations », explique au Wall Street Journal Sujai Shivakumar, spécialiste de la politique d’innovation aux Académies nationales de Washington.

    La société Fraunhofer fournit des recherches de qualité, à des tarifs abordables et dans des délais courts que les plus petits producteurs auraient autrement du mal à s’offrir. Ces entreprises s’appuient sur la recherche pour améliorer continuellement leurs procédés et produits, ce qui leur permet d’avoir toujours un temps d’avance sur la concurrence.

    « En bref, Fraunhofer aide les producteurs pendant la traversée du désert, qui survient souvent à une étape du développement de la production où le rendement potentiel de l’investissement est élevé, mais où une forte incertitude les empêche d’investir dans la R&D à grande échelle », déclare Michael Teiwes, responsable RP chez Fraunhofer.

    Au cours des 10 dernières années, le Professeur Bernd Venohr, consultant en gestion allemand, a travaillé avec de nombreuses entreprises familiales allemandes d’envergure mondiale et de taille moyenne.

    « On les appelait parfois les « championnes cachées », mais elles apparaissent désormais au grand jour au sein d’une économie mondiale de plus en plus transparente », affirme-t-il.

    Il déclare qu’elles excellent, car elles ont compris et sont convaincues qu’une croissance et des progrès sains sont le fruit d’une véritable innovation, que c’est la valeur ajoutée, et non le prix, qui compte pour les clients et que les salariés doivent être traités avec respect et non comme des ressources « facilement remplaçables ».

    « Ces principes de gestion clés constituent une vérité universelle pour n’importe quelle société », explique-t-il. « Mais bien qu’ils soient simples à comprendre, ils ne sont pas toujours faciles à mettre en oeuvre. »

    Selon lui, son étude récente révèle qu’environ 1650 PME allemandes sont des chefs de file, donc dans le top trois, sur les marchés mondiaux de leur secteur.

    Selon la Manufacturers Alliance for Productivity and Innovation basée aux États-Unis, le reste du monde pourrait tirer de précieux enseignements de l’exemple allemand.

    « La qualité et l’envergure de leur formation professionnelle qui prépare les jeunes à des emplois industriels qualifiés sont vraiment admirables », explique Kris Bledowski, directeur des études économiques. « Leur société reconnaît l’ingénierie et les sciences exactes en tant qu’objectifs ambitieux dans l’éducation ».

    Il ne pense pas que l’Allemagne sera profondément affectée par le ralentissement économique de la Chine. « L’année dernière, les exportations vers la Chine ont atteint 97 milliards de dollars, soit 7,2 % de la totalité des exportations allemandes », affirme Kris.

    « L’investissement de l’Allemagne en Chine est négligeable par rapport à tous les autres pays de l’Europe ou presque. L’impact sera donc relativement minime dans l’ensemble. »

    Et cela ne surprend pas Justin.

    « Ils ne tiennent pas leur succès pour acquis et c’est la raison pour laquelle ce pays reste parfaitement concentré sur le long terme », affirme-t-il, « Leur travail acharné, leur efficacité et leur organisation résultent d’un sens profond de la communauté et de la responsabilité réciproque. »

    Et ils sont résolument tournés vers le futur.

    L’Allemagne a lancé Industrie 4, plus connue comme « la quatrième révolution industrielle », avec le soutien du gouvernement allemand.

    « Nous souhaitons que l’Allemagne reste une économie compétitive à l’échelle mondiale qui offre des salaires élevés et nous croyons que la stratégie Industrie 4.0 nous permettra d’y parvenir », déclare le Professeur Henning Kagermann de l’Académie nationale des sciences et de l’ingénierie.

    Kris estime qu’Industrie 4, qui vise à créer l’usine du futur, a en partie émergé de la crainte de la révolution numérique américaine qui a commencé à se répandre au sein de l’industrie.

    « Il est juste de dire que l’initiative allemande et le concept américain de l’Internet industriel sont des cousins transatlantiques, bien que séparés par la langue, les traditions et la culture d’entreprise », affirme-t-il. « Mais Industrie 4.0 est un programme strictement allemand. Il n’y a aucune dimension européenne, internationale ou mondiale dans cette politique. C’est l’argent des contribuables allemands qui est dépensé pour aider les entreprises nationales à rivaliser sur le marché international. »

    Il estime que le projet américain, bien que basé aux États-Unis, est ouvert à toute personne possédant un intérêt dans le futur de l’Internet industriel.

    « C’est un projet de portée mondiale », déclare-t-il.

     

    VCI : PAS DE PLACE POUR LA SUFFISANCE

    L’industrie chimique allemande est peut-être jalousée par l’Europe, mais elle ne doit pas tomber dans la suffisance pour autant.

    Dans une déclaration à la presse au début de l’année 2016, Marijn Dekkers, président de la VCI, l’association commerciale de l’industrie chimique allemande, a déclaré qu’après un bon début d’année, la production s’était maintenant stabilisée, les ventes avaient plongé et des emplois avaient été perdus.

    « Voilà une nouvelle peu réjouissante qui ne présage rien de bon pour l’avenir », déclare-t-il.

    Selon lui, l’Allemagne est confrontée à plusieurs défis, dont le ralentissement des marchés mondiaux, le coût des matières premières et de l’énergie et la décision inédite de la Grande-Bretagne de quitter l’Union européenne.

    « Il est trop tôt pour évaluer l’impact de cette décision », affirme-t-il. « Mais la décision du Royaume-Uni aura probablement des effets négatifs. »

    Certains évènements récents ont aidé l’économie allemande, notamment la dévaluation de l’euro et la chute des prix du pétrole. Mais ceux-ci sont maintenant en train de se dissiper, selon lui.

    À première vue, l’Allemagne semble pourtant tirer son épingle du jeu par rapport au reste du monde.

    « Nous avons été les champions mondiaux des exportations pendant plus d’une décennie, l’excédent du commerce extérieur pour le secteur chimique n’a cessé de croître et nous sommes de loin la plus grande région d’implantation de l’industrie chimique en Europe », déclare-t-il. « Nous sommes encore en position de force. Mais notons l’accent sur le « encore ». À long terme, on doute de plus en plus de la capacité de l’Allemagne à défendre sa position en tant que région d’implantation de l’industrie chimique ».

    Selon lui, l’Allemagne devait s’assurer qu’elle n’avait pas perdu en compétitivité, mais le risque existait bel et bien en raison de l’expansion des usines de production en Amérique et au Moyen-Orient, des coûts croissants de l’énergie en Europe, des réglementations excessives de l’UE, de la perte d’entreprises dans la chaîne de production, du manque d’investissement en Allemagne et des incitations trop rares en matière de recherche et de développement.

    « À elle-seule, l’industrie allemande ne peut pas faire de l’Allemagne une championne mondiale de l’innovation », déclare-t-il. « Nous avons besoin du soutien de la sphère politique. Nous devons nous unir dans le travail ».

    Dans un récent rapport de la VCI intitulé L’industrie chimique allemande en 2030, rédigé par Prognos AG, l’association affirme que les décisions politiques prises aujourd’hui affecteront les développements et les investissements futurs.

    Selon ce rapport, il faut encourager un environnement exempt de bureaucratie et un climat qui incite à l’innovation.

    « Pour continuer à investir, un horizon de planification stable est nécessaire, en particulier en matière de législation énergétique », explique le Dr Stephan Müller, Responsable chez INEOS Cologne.

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    DOUG ET SON BUREAU EN PLEIN AIR

    AUCUN de ces endroits ne ressemble au paradis.

    Le Pôle Sud est l’endroit le plus froid, le plus sec, le plus reculé, le plus venteux de la Terre. C’est un désert sans vie, glacé, avec des rafales de vent pouvant aller jusqu’à 140 km/heure et entouré des mers les plus agitées du globe.

    Le Pôle Nord est une banquise en perpétuel mouvement et monstrueusement froide.

    Pourtant, Doug Stoup, un explorateur des temps modernes, passe la plus grande partie de sa vie sur l’un des deux pôles. C’est son bureau à lui.

    « Je préfère le froid parce qu’on peut toujours ajouter des couches de vêtements », confie-t-il.

    Le mois dernier, après avoir emmené le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, et ses deux fils, Georges et Sam, à la découverte des deux pôles, Doug a mis en suspens la préparation de sa prochaine expédition afin de discuter avec l’équipe d’INEOS, alors réunie au sein du nouveau siège londonien de Hans Crescent, des risques que l’on prend dans sa vie de tous les jours, mais aussi dans sa vie professionnelle.

    « L’organisation et la préparation sont les maîtres mots pour réussir une expédition », affirme-t-il. « Je minimise le risque. Je peux très bien accepter le risque, mais je peux aussi tourner les talons et m’enfuir, ce que j’ai déjà fait plusieurs fois. Cela ne me pose aucun problème puisque je n’ai aucune intention de mourir. Ou bien je peux transférer le risque et me dire « George, à toi l’honneur ». »

    Malgré les rires de la salle, Doug continue son explication.

    « Je ne me contente pas de m’asseoir et de regarder le ciel », explique-t-il. « J’observe chacun de ses mouvements et en tire une forme d’enseignement. »

    Selon Doug, être le meilleur dans les affaires va de pair avec la prise de risque, la confiance, le travail d’équipe, la recherche de nouveaux défis et la volonté de faire les choses différemment. Et c’est une démarche qu’il a constatée à plusieurs reprises chez INEOS.

    « Dans bon nombre de ses activités, INEOS repousse les limites et prend des risques mesurés », déclare-t-il. « Et c’est pour cela que l’entreprise se place parmi les meilleures et les plus innovantes au monde. J’essaie de m’entourer d’une super équipe, et c’est également ce que fait INEOS. »

    L’histoire d’amour entre Doug et le Pôle Sud commence en 1999, alors qu’il était un jeune trentenaire.

    « Petit, je n’aurais jamais pensé mettre un pied là-bas », avoue-t-il. « Je rêvais de gravir et de faire du ski sur la plus haute montagne de l’Antarctique. Mais ce n’était qu’un rêve. »

    Et pourtant, inspiré par des explorateurs tels qu’Ernest Shackleton, le Capitaine Scott et Sir Douglas Mawson, il comprit que c’était possible s’il en avait vraiment envie.

    « J’ai réalisé que l’on pouvait faire tout ce que l’on voulait, à partir du moment où l’on s’investissait pleinement dans ce rêve », confie-t-il.

    En 1999, en sortant de l’avion et en posant le pied sur la glace, il fut bouleversé.

    « Mon regard s’est posé sur ce vaste néant », raconte-t-il. « Je suis tombé amoureux de cet endroit et j’étais vraiment impatient d’y retourner. »

    C’est également son premier voyage au Pôle Sud qui lui permit de découvrir qu’il pouvait aider les autres.

    Depuis, il guide les gens jusqu’au bout de la Terre, pour le plaisir, mais aussi pour l’intérêt de la découverte scientifique.

    La plupart de ses compagnons sont des PDG.

    « Ils comprennent les risques puisqu’ils dirigent leur propre monde et prennent des décisions tous les jours. Mais l’expérience qu’ils ont dans le monde des affaires n’a pas sa place en Antarctique », explique-t-il. « L’argent non plus. »

    Ce qui compte, c’est qu’ils aient envie d’écouter, d’apprendre rapidement, et de se préparer à ce qui les attend ; aussi bien mentalement que physiquement.

    « La seule chose à laquelle ils ne peuvent pas s’attendre, c’est le froid », dit-il. « Et ils ne pourront s’en rendre vraiment compte qu’à leur arrivée. On peut transpirer au point de sentir ses lunettes geler sur son nez. »

    Pour préparer ses aventures épiques, Doug prend souvent du poids, puisqu’il sait qu’il va brûler 10 000 calories par jour en traversant la glace qui, une semaine plus tôt, était encore de l’eau.

    « On peut brûler 2 000 calories rien qu’en se tenant debout », dit-il.

    Il croit dur comme fer à la résistance du corps humain.

    « C’est le mental qui doit conquérir », affirme-t-il. « Avec l’entraînement, on doit pouvoir pousser son corps jusqu’à sa limite. C’est une barrière mentale. Il faut puiser dans cette force mentale si on veut garder une longueur d’avance. »

    On demande souvent à Doug s’il serait prêt à mener une expédition jusqu’au sommet du mont Everest, la plus haute montagne du monde qui culmine à 8850 mètres.

    Mais il n’est pas sûr que ce soit fait pour lui.

    « Je ne sais pas si je serais capable de le faire, car beaucoup de personnes n’ont pas leur place là-haut », explique-t-il. « Il faut savoir à quel moment s’arrêter et prendre la décision qui s’impose pour sa sécurité. Il ne s’agit pas d’atteindre le sommet à tout prix. »

    À ses yeux, tous les leaders de ce monde ont beaucoup de qualités en commun.

    Pour lui, l’empathie, cette faculté à saisir la personnalité et la façon de penser de l’autre est très importante.

    « Les fortes personnalités savent s’adapter à leur environnement et à leur entourage », dit-il. « Pour être un excellent leader, il faut comprendre tout ce qu’il se passe autour de soi et tenir compte des remarques des autres. »

    Outre le froid, la glace flottante, les vents, faut il avoir peur autre chose au pôle sud?

    Oui, répond-il, des ours polaires.

    « Ils sont capables de sentir un phoque à une dizaine de kilomètres, alors je suppose qu’ils peuvent sentir mon odeur quand je n’ai pas pris de douche depuis un mois et demi », explique-t-il.

    Malgré une préparation méticuleuse, les choses ne se passent pas toujours bien.

    « Même si je connais les pôles mieux que quiconque sur cette planète, il m’arrive encore de faire des erreurs », avoue-t-il « Une fois, mes lunettes ont gelé sur ma tête et j’ai été atteint de cécité des neiges. Une autre fois, je me suis cassé une dent et j’ai dû la retirer avec une pince. »

    Se voit-il prendre sa retraite ?

    Non, dit-il. Pas encore.

    Ce père de trois garçons a encore beaucoup trop de choses à voir et à faire.

    « Peut-être qu’un jour, l’un d’entre eux prendra ma place », dit-il.

     

     

    MES HÉROS

    LES hommes qui restent une source d’inspiration pour Doug Stoup ont tous les trois vécu au début du siècle.

    L’un est mort tandis que les deux autres ont survécu, contre vents et marées.

    « Ils sont toujours mes mentors », dit-il. « Ils étaient de vrais hommes qui savaient souffrir. »

    En 1912, au cours d’une expédition, Sir Douglas Mawson rejoignit seul son bateau après avoir parcouru difficilement plus de 265 km, suite au décès de ses compagnons, l’un étant tombé dans une crevasse et l’autre étant mort d’une intoxication alimentaire.

    Le Capitaine Scott et les deux compagnons qui lui restaient furent pris dans une tempête et moururent gelés dans leur tente, à environ 240 km de leur camp de base, après avoir atteint le Pôle Sud en janvier 1912. Trois ans plus tard, Sir Ernest Shackleton est revenu raconter l’histoire de son bateau l’Endurance, qui se retrouva piégé par les glaces et finit par sombrer. L’équipage avait déjà débarqué pour rejoindre la glace flottante. L’année suivante, Shackleton et cinq membres de l’équipage partirent chercher du secours. À bord d’une petite embarcation, ils passèrent 16 jours sur l’océan et parcoururent 1 300 km jusqu’à la Géorgie du Sud, puis marchèrent à travers l’île pour rejoindre une station baleinière. Les derniers hommes de l’Endurance furent secourus plus tard. Aucun membre de l’équipage ne trouva la mort.

    « Ce sont de véritables héros », assure Doug « Moi, une fois que l’on a atteint le Pôle Sud, j’appelle quelqu’un pour que l’on vienne nous chercher. »

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    UNE LEÇON POUR CHACUN D’ENTRE NOUS

    LE monde est en train de réaliser que la science pourrait bien nous sauver.

    Face à des ressources naturelles en baisse et une population en hausse, il faut se mettre d’accord sur le chemin à emprunter pour le 21e siècle, puisque la science d’aujourd’hui est souvent la technologie de demain.

    Réussir à convaincre la jeune génération d’envisager une carrière scientifique est en revanche plus difficile.

    Et cela fait des années que la sonnette d’alarme a commencé à retentir. En 2008, la Commission européenne nous mettait déjà en garde : trop peu de jeunes étudiants choisissaient la voie de la science, de la technologie, de l’ingénierie ou encore des mathématiques après l’âge de 16 ans. Si rien n’était fait, on pouvait alors craindre une pénurie de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens hautement qualifiés.

    Un changement radical dans la façon d’enseigner les sciences à l’école fut alors préconisé. On chercha à jeter aux oubliettes la méthode consistant à énumérer des faits (qui était tenue pour principale responsable du manque d’intérêt pour les sciences) pour se concentrer sur une méthode poussant les élèves à poser des questions et ainsi améliorer leur compréhension.

    Cinq ans plus tard, en 2013, plus de 100 représentants de 58 pays évoquaient encore ce problème lors d’une conférence mondiale réunissant les académies des sciences.

    Pourtant, l’Allemagne semble s’être penchée sur ce problème depuis 2006.

    En 2006, Petra Skiebe-Corrette, professeure à l’Université libre de Berlin, a fondé TuWaS!, après avoir constaté les résultats bénéfiques d’une telle méthode de travail en Suède.

    Aujourd’hui, 144 écoles de Berlin, où la campagne a commencé, ont adopté le programme.

    Le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, directrice de la communication chez INEOS Cologne, fut parmi les premiers à défendre cette idée lorsque la Chambre de commerce instaura TuWaS! à Cologne en 2008.

    Le programme TuWaS! encourage les élèves des écoles primaires et secondaires à poser des questions plutôt qu’à recevoir des réponses toutes faites.

    Grâce à l’engouement d’Anne-Gret face à l’objectif à atteindre (et le soutien financier d’INEOS), les écoles se sont rapidement impliquées.

    « Maintenant, nous constatons vraiment l’impact de TuWaS! », déclare Anne-Gret, invitée par le professeur Skiebe à l’occasion de l’anniversaire de TuWaS!, qui a fêté ses 10 ans le mois dernier à l’Académie des sciences de Brandebourd. « Nous avons même créé une unité de logistique et de stockage dédiée à TuWaS! à Cologne. »

    En Allemagne, l’enseignement des sciences basé sur l’investigation fait désormais partie du cursus de nombreuses écoles, et le programme TuWaS! pour les enfants de 6 à 12 ans est aujourd’hui officiellement adopté par quatre des seize états fédéraux de l’Allemagne.

    Les professeurs participent à un séminaire d’une journée, qui se concentre dans un premier temps sur l’enseignement des sciences naturelles et des expériences techniques. Les professeurs rejoignent ensuite leur classe, parés pour une année scolaire riche en découvertes et confiants en leur méthode d’apprentissage.

    En tant que principal employeur dans le secteur industriel à Cologne, INEOS demeure fortement impliquée.

    « En tant qu’entreprise du secteur chimique de renommée internationale, nous savons à quel point il est important d’enseigner les sciences et la technologie dès le plus jeune âge, c’est-à-dire dès six ans », affirme Anne-Gret. « En notre qualité d’entreprise, d’industrie, mais aussi en tant que pays industriel développé, ces partenariats nous aident à attirer les jeunes (en particulier les filles) qui sont curieux, enthousiastes et déterminés à créer un monde meilleur à travers la science. »

    INEOS Cologne est le principal financeur de l’Allemagne rhénane et parraine près de la moitié des 70 écoles ayant adopté le programme TuWaS!. Les employés d’INEOS font figure d’ambassadeurs et ont jusqu’à présent touché plus de 6000 enfants.

    « Malgré son implication incontestable, INEOS ne veut pas tout porter sur ses épaules », explique Anne-Gret. « Nous souhaitons que d’autres entreprises endossent cette responsabilité à nos côtés. »

    Mais l’influence de TuWaS! ne s’arrête pas là.

    Anne-Gret est impatiente de présenter le programme TuWaS! à d’autres pays germanophones tels que l’Autriche et la Suisse.

    En parallèle, INEOS envisage la possibilité d’instaurer un programme similaire dans les écoles britanniques.

    INEOS sponsorise actuellement les Olympiades de la chimie de la Royal Society of Chemistry dans le but d’encourager des milliers de jeunes à travers le Royaume-Uni à épouser une carrière scientifique.

    La Royal Society et la Confederation of British Industry (CBI), qui ont collaboré à la création d’un guide destiné aux entreprises et aux enseignants au mois de mai, apprécieraient sans doute d’être aidées dans leur démarche afin de créer une relation bénéfique. Elles soutiennent que les entreprises devraient travailler plus étroitement avec les écoles.

    Selon le Professeur Tom McLeish, Président du Comité d’éducation de la Royal Society, « pour la plupart des jeunes qui choisissent la voie des STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), la décision a été stimulée par un professeur. Par conséquent, une collaboration avec les professeurs est la meilleure façon de préserver la future main d’oeuvre STIM du Royaume-Uni. »

    Selon Neil Carberry, directeur de la CBI chargé de l’emploi et de la formation, de nombreuses entreprises ont déjà étroitement collaboré avec des écoles de leur communauté. Toutefois, il est toujours possible de faire plus pour donner aux élèves l’envie de s’intéresser à ces matières fondamentales.

    « De nombreuses industries comptent sur la disponibilité de jeunes talents scientifiques (universitaires comme techniciens), mais le manque de qualifications auquel nous faisons face pourrait bien empêcher notre économie d’avancer », déclare-t-il.

    Quoi qu’il advienne au Royaume-Uni, INEOS continuera à soutenir le programme TuWaS! en Allemagne.

    « Nous nous attachons à bâtir des liens, voilà notre secret », affirme Anne-Gret. « Nous voulons attirer ce qu’il y a de mieux, susciter un intérêt pour le monde de l’industrie tout en renforçant notre visibilité. »

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    FAÇONNER L’AVENIR

    LE DÉVELOPPEMENT DURABLE est au coeur du modèle économique d’INEOS.

    Mais par-dessus tout, il stimule l’innovation.

    « L’industrie chimique n’est pas toujours perçue comme faisant partie de la solution aux défis d’aujourd’hui, pourtant notre secteur peut avoir une influence considérable sur le fonctionnement du monde actuel, sur sa progression future et sur la façon d’accomplir cela de manière durable », déclare Greet Van Eetvelde, responsable de la politique énergie et innovation d’INEOS.

    L’augmentation de la population exerce une pression croissante pour une utilisation plus efficace des ressources. Des entreprises telles qu’INEOS doivent être (et sont) à l’avant-garde de la création d’une société qui satisfasse la génération actuelle sans compromettre les besoins de demain.

    Pour INEOS, le développement durable ne consiste pas seulement à protéger sa licence d’exploitation dans des villes du monde entier. L’entreprise considère qu’adopter un mode d’exploitation responsable et fiable est la seule méthode pour se développer.

    « Pour nous, il s’agit d’une décision d’entreprise », déclare Kevin McQuade, PDG d’INEOS Styrolution. « C’est notre moteur de croissance. »

    Son entreprise a récemment publié son premier rapport quantitatif GRI G4 sur le développement durable, qui est conforme aux normes de la Global Reporting Initiative (GRI), la référence reconnue dans ce domaine en matière de rapport.

    « Le développement durable a pris de plus en plus d’importance à travers le monde », déclare Petra Inghelbrecht, responsable du développement durable chez INEOS Styrolution. « Rechercher de nouveaux produits et de nouvelles méthodes de travail qui surmontent les défis techniques liés au développement durable nous permet de garder une longueur d’avance. »

    INEOS Styrolution est un leader du marché du styrène ; son activité contribue à façonner ce qui se passe dans le monde.

    « Les produits à base de styrène sont présents tout autour de nous », indique Kevin. « Nous dépendons d’eux pour améliorer notre vie quotidienne ; ainsi quand nous nous tournons vers l’avenir, nous voyons de nouvelles occasions intéressantes de travailler aux côtés de nos clients pour développer ensemble des solutions durables. »

    Les produits à base de styrène sont durables, légers, résistants à l’eau, recyclables et ont une longue durée de vie. On en trouve dans les réfrigérateurs, les machines à laver, les télévisions, les voitures, les bâtiments, les jouets, le matériel sportif, les emballages et les produits de soins.

    Par conséquent, les opportunités d’avoir un impact sur la société et de faire la différence sont immenses.

    L’entreprise INEOS est reconnue comme une référence qui s’associe à des partenaires commerciaux pour former des groupements industriels. En travaillant avec des tiers locaux, elle partage souvent des ressources et des équipements et crée ainsi une symbiose industrielle.

    « On touche au coeur même de la durabilité d’entreprise », déclare Greet.

    Comme beaucoup de sociétés d’INEOS, INEOS Styrolution travaille déjà main dans la main avec de nombreux scientifiques, partenaires et centres de recherche de pointe pour développer de nouvelles solutions innovantes.

    L’Université de Bayreuth est l’un de ces partenaires en Allemagne.

    Le professeur Hans-Werner Schmidt, qui travaille dans le département de chimie macromoléculaire de l’université, explique que l’approche d’INEOS Styrolution diffère de celle de la plupart des grandes entreprises.

    « Cela va plus loin que le mécénat d’entreprise traditionnel pour un doyen d’université ou un doctorat », ajoute-t-il. « Son approche des concepts et partenariats en matière de R&D est vraiment nouvelle. Notre partenariat avec INEOS Styrolution en atteste. »

    Norbert Niessner, directeur de la R&D et de la propriété intellectuelle, explique que ces efforts collaboratifs et ces partenariats sont essentiels.

    « Nous considérons nos partenariats comme un moyen d’accroître constamment notre capacité d’innovation, aussi bien en volume qu’en valeur, en particulier en ce qui concerne la création de solutions à base de styrène qui contribuent à un avenir durable », dit-il.

    Toutefois, tous ces développements sont réalisés en veillant à la sécurité de tous, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.

    « Des produits chimiques, comme le styrène, impliquent des risques s’ils ne sont pas manipulés correctement. Par conséquent, la sécurité est au coeur de notre activité », déclare Kevin.

    INEOS Styrolution est également fière du travail qu’elle réalise pour réduire son impact sur l’environnement.

    Dans son rapport, elle met en avant sa décision d’installer un circuit d’eau de refroidissement fermé dans son usine de production de polystyrène nord-américaine située à Decatur dans l’Alabama. Le circuit, qui rend possible l’utilisation de la même eau en continu, sert à refroidir les fibres dans le bain de refroidissement, ce qui réduit la consommation d’eau du site de plus de moitié.

    INEOS Styrolution défend également sa décision d’installer quatre nouveaux échangeurs de chaleur dans son usine de monomères de styrène à Texas City, ce qui a permis d’économiser une quantité d’énergie équivalente à la consommation de 138 500 cuiseurs.

    « L’investissement a entraîné une réduction des émissions de CO2 de 55 tonnes par jour », indique Tim Brown, responsable technologique chargé de la production du styrène.

    À l’heure actuelle, des leaders de l’industrie dans plus de 100 pays s’appuient sur les produits à base de styrène d’INEOS Styrolution.

    « Ils travaillent avec nous, car nous nous efforçons toujours de leur offrir la meilleure solution », déclare Kevin. « Nous les aidons à être plus novateurs et efficaces que leurs concurrents pour produire à moindre coût. »

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    L’HOMME ET LA MACHINE EN PARFAITE HARMONIE

    LE Tour de France est considéré comme l’une des courses cyclistes les plus exigeantes et ambitieuses du monde. Même si la détermination des coureurs à gagner le Tour de France ne semble pas avoir changé depuis 113 ans, la technologie a, quant à elle, bien évolué.

    Né en Italie, Maurice Garin remporte la première course sur un vélo tricolore bleu, blanc et rouge, et empoche la somme de 20 000 francs. Pourtant, la victoire semble quelque peu amère.

    « J’ai souffert sur la route », a-t-il déclaré, après avoir franchi la ligne d’arrivée le 19 juillet, 18 jours après être parti d’un café de Montgeron, en périphérie de Paris. « J’ai eu faim, j’ai eu soif et j’ai eu sommeil. J’ai pleuré entre Lyon et Marseille. »

    113 ans plus tard, le favori de la plus grande course du monde est Chris Froome de l’équipe Sky. Il a grandi au Kenya, où il vendait des avocats sur son vélo pour se faire de l’argent de poche. Il était déterminé à gagner et c’est ce qu’il a fait, avec une impressionnante facilité, lorsqu’il est arrivé triomphant dans les rues de Paris le dimanche 24 juillet, en arborant le célèbre maillot jaune.

    Il est ainsi devenu le premier Britannique à remporter le Tour de France à trois reprises.

    Pourtant, lors de la 19eétape du Tour, Froome et ses supporters se sont faits une petite frayeur. À 10 km de l’arrivée, il a glissé en descente, il est tombé et a dû emprunter le vélo de son coéquipier Geraint Thomas pour finir la course.

    « Bien entendu, j’y ai laissé un peu de peau et je me suis un peu cogné le genou au sol », a-t-il dit après la course. « Je suis juste heureux d’avoir eu ces quatre minutes d’avance. Ça m’a laissé une marge de manoeuvre. »

    Froome a décroché la victoire sur un DOGMA F8, une machine révolutionnaire conçue par Pinarello pour littéralement fendre l’air.

    « Quand on appuie sur les pédales, la puissance traverse littéralement le vélo », a-t-il expliqué après l’avoir testé pour la première fois à Nice en France.

    « Il ne se plie pas. Il ne bouge pas. Quelle que soit la puissance exercée sur les pédales, elle est transmise à la route. »

    Ce qui rend ce vélo incroyablement léger si solide, c’est le choix de Pinarello d’utiliser le nouveau Dream Carbon T11001K de Toray combiné à la technologie Nanoalloy.

    Pour les novices, il s’agit de la fibre de carbone utilisée par Boeing pour sa flotte avant-gardiste de 787.

    « Avec ce matériau, nous avons pu augmenter la rigidité de 12 % tout en réduisant le poids du cadre de 120 grammes pour atteindre 860 grammes », explique un porte-parole de Pinarello.

    Toray, le leader mondial de la production de fibres de carbone, a annoncé que Pinarello est la seule marque de vélo à utiliser ce produit.

    « Lors de la conception du DOGMA F8, l’un de nos objectifs était de hausser une nouvelle fois la barre », déclare le PDG Fausto Pinarello. « Nous voulions porter les améliorations réalisées sur le dernier vélo de Chris Froome à un niveau supérieur. »

    Le DOGMA 65.1 était l’un des vélos les plus titrés de la planète et une référence universellement reconnue dans le monde des vélos de route haut de gamme.

    Tout cela a changé lorsque Froome est devenu le premier homme à décrocher deux titres consécutifs depuis Miguel Indurain en1991.

    Il pense que l’homme et la machine n’ont jamais été aussi compatibles.

    « Peu importe le nombre d’essais en soufflerie que nous faisons, l’essai ultime est réalisé par le coureur », déclare le porte-parole. « C’est lui qui vivra, luttera et transpirera sur le vélo. »

    INEOS, qui fournit à Toray l’acrylonitrile, l’ingrédient principal de la fabrication des fibres de carbone, a également suivi la course avec grand intérêt.

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    LUTTER POUR SURVIVRE

    L’UN des piliers de l’économie européenne, et l’une des meilleures chances pour la société d’aller vers une économie à faible émission de carbone, menace de s’effondrer.

    INEOS craint que les décideurs européens demandent l’impossible ; or ils n’obtiendront rien sans écouter l’industrie.

    « En tant qu’industrie énergivore, travailler au sein de l’Europe devient vraiment pesant », affirme Greet Van Eetvelde, responsable des initiatives de technologie propre chez INEOS. « L’industrie pétrochimique a aidé l’Europe à devenir l’une des régions les plus industrialisées et riches du monde. C’est une « bulle de prospérité. » Pourtant, d’un simple trait de plume, la Commission européenne est en train de signer son propre arrêt de mort. »

    Le problème est le suivant. Les industries énergivores subissent déjà des pressions intenses en Europe suite à la flambée des coûts de l’énergie, par rapport à l’Amérique, au Moyen-Orient et à la Chine.

    Les initiatives pénibles de l’UE pour réduire les émissions constituent de plus en plus un autre sujet de préoccupation.

    Cumulées, elles menacent l’existence même de l’industrie chimique en Europe, et sont en contradiction avec l’objectif de l’UE visant à porter la part de l’industrie dans le PIB à 20 % d’ici 2020.

    « L’Europe risque actuellement de perdre sa solide base manufacturière, elle est donc loin d’atteindre son objectif de 20 % du PIB », déclare le Dr Peter Botschek, directeur du programme énergie et climat du CEFIC. « Le cadre juridique de l’UE doit favoriser, et non pénaliser, une croissance rapide de l’industrie. »

    Parmi les dernières réformes qui préoccupent l’industrie chimique européenne, on trouve le plan phare de l’UE pour la réduction des émissions de carbone des grandes entreprises, le système d’échange de quotas d’émission.

    Le Cefic est l’organisation qui représente 29 000 petites, moyennes et grandes entreprises chimiques en Europe.

    D’après le Cefic, l’industrie chimique améliore depuis longtemps la gestion efficace de son énergie et de ses ressources, permettant ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 54 % depuis 1990 malgré une hausse de production de 70 %.

    Or, cela a été rendu possible par les investissements et l’innovation.

    « Ce type d’innovation est essentiel et sera indispensable pour garantir la poursuite des améliorations et le développement de technologies révolutionnaires, afin de créer une industrie chimique européenne à faible intensité de carbone et économe en énergie », explique le président du Cefic, Kurt Bock. « Une industrie chimique prospère est un élément essentiel pour relever le défi du changement climatique et un moteur clé pour atteindre les objectifs de l’UE en matière d’emploi, de croissance économique et d’investissement. »

    Certaines critiques formulées à l’encontre des nouvelles réformes proposées par l’UE indiquent que ces dernières sont imparfaites et viendraient à terme pénaliser les entreprises à haut rendement énergétique.

    « Cela n’a pas de sens », affirme le Dr Peter Botschek. « Les entreprises qui respectent déjà les normes les plus strictes ne peuvent pas faire plus. Pourtant, d’ici 2025, même les entreprises à haut rendement devront acheter des quotas pour leur propre croissance. Les meilleurs ne seront pas récompensés, mais seront au contraire accablés par des coûts carbone injustifiés. »

    Il ajoute que ces coûts carbone plus élevés réduiront forcément les marges et freineront l’aptitude de l’industrie à offrir un rendement de l’investissements suffisant à long terme.

    Ce phénomène s’observe déjà.

    Malgré une hausse mondiale de la demande en produits chimiques, la Chine occupe maintenant la plus haute place du classement des ventes de produits chimiques au niveau mondial, une place autrefois occupée par l’Europe.

    « Il faut admettre que les investissements dans des installations de production sont réalisés pour le long terme », explique Peter Botschek. « Face à la promesse d’une hausse importante de leurs coûts énergétiques à long terme, les industries énergivores réfléchiront à deux fois avant de prendre ce genre de décisions. »

    Selon lui, le meilleur moyen pour l’UE d’encourager les investissements dans des technologies à faible émission de carbone serait de créer un environnement plus compétitif pour l’industrie, pour qu’elle ait de l’argent à investir.

    « Les industries énergivores ne peuvent pas reporter leurs coûts carbone sur les consommateurs sans risquer de perdre des parts de marché au profit de leurs concurrents hors UE », dit-il.

    Il affirme également que si l’UE continue à agir unilatéralement, les pays hors UE deviendront des zones d’investissement plus attrayantes, des emplois seront perdus et la croissance sera étouffée en Europe. Par ailleurs, de telles actions mèneront à des émissions plus élevées dans des entreprises qui ont un moins bon rendement énergétique que celles de l’UE.

    L’industrie chimique n’est pas la seule à s’inquiéter de ce qui se profile à l’horizon.

    Les sidérurgistes européens appellent aussi la Commission à veiller à ce que ses propositions de changement du système d’échange de quotas d’émission après 2020 n’engendrent pas des coûts injustes auxquels leurs concurrents mondiaux ne seront pas soumis.

    Selon une étude récente, les réformes proposées pourraient coûter près de 34 milliards d’euros à la seule industrie de l’acier.

    INEOS fait un travail de représentation auprès de toutes les personnes intéressées pour tenter de réunir un soutien contre les réformes proposées, qui, d’après elle, coûteront plus de 1 milliard d’euros aux entreprises européennes.

    Entreprise énergivore ne rime pas avec gaspillage énergétique.

    « L’industrie a déjà un très haut rendement énergétique et changer la législation européenne ne changera pas les lois de la physique », dit Greet.

    « Une réduction supplémentaire de nos émissions et de notre consommation énergétique ne sera possible qu’en délocalisant la production, ce qui ne réduit en aucun cas les émissions à l’échelle mondiale. Malheureusement, la Commission européenne semble être de plus en plus déconnectée de la réalité industrielle. »

    INEOS souhaite travailler avec les décideurs politiques au cours de la procédure législative ordinaire, afin d’améliorer les propositions de la Commission en matière de fuite de carbone.

    Le CEFIC est également très actif aux côtés de l’Alliance of Energy Intensive Industries, qui réunit plus de 30 000 entreprises européennes et représente quatre millions d’emplois, pour créer un système EQE plus juste et plus performant permettant aux entreprises avec le meilleur rendement énergétique de se développer en Europe.

    « La demande mondiale en produits chimiques devrait doubler d’ici 2030, une grande part de cette croissance étant concentrée en Asie », indique Kurt. « Par conséquent, la question à adresser aux décideurs est la suivante : « Quel rôle peuvent jouer les législateurs de l’UE afin que les produits chimiques continuent d’être fabriqués au sein de l’UE ? »

     

     

    QUE NOUS RÉSERVE L’AVENIR ?

    L’industrie chimique européenne est l’une des rares industries à être encore un vrai leader mondial.

    Elle emploie 1,16 million de personnes, exporte pour 140 milliards d’euros de marchandises et, plus largement, sert de fondation au secteur manufacturier.

    Pourtant, elle est en train de perdre du terrain, car elle pratique des tarifs plus élevés que ceux des marchés internationaux.

    Les chiffres montrent que la part de marché de l’industrie chimique est passée de 32 % en 1993 à 17 % en 2014 quand elle est devenue pour la première fois un importateur net de produits pétrochimiques, suite à la chute des exportations et à l’augmentation des importations venant l’Asie.

    « Ce qui est plus inquiétant pour l’avenir, c’est qu’on observe une stagnation des investissements en Europe ces dix dernières années, alors qu’ils ont décuplé en Chine et presque quadruplé aux États-Unis en raison de l’explosion des ventes de gaz de schiste », explique Greet Van Eetvelde, responsable des initiatives de technologie propre pour INEOS.

    Le CEFIC affirme quant à lui que l’Europe doit rester compétitive si les décideurs politiques souhaitent qu’elle reste innovante.

    D’après lui, aucun leadership politique sur les changements climatiques en Europe ne devrait exister au point de sacrifier une industrie, face à un pays ayant des réglementations moins strictes. Cela déboucherait en fait sur une hausse des émissions mondiales de carbone et une disparition des financements plus qu’indispensables pour l’innovation.

    « Une désindustrialisation européenne n’est pas et ne devrait jamais être considérée comme une option viable sur le chemin de la décarbonisation », déclare un porte-parole.

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    PRENDRE SOIN DE NOS COMMUNAUTÉS

    PLUS INEOS se développe, plus sa responsabilité envers ceux qui vivent et travaillent à proximité de ses sites de production augmente aussi.

    D’après INEOS, sa licence d’exploitation d’usines pétrochimiques complexes et à risque repose sur la façon dont elle est perçue par la communauté.

    « Nous ne travaillons pas en vase clos », déclare Kevin McQuade, PDG d’INEOS Styrolution. « Notre responsabilité ne s’arrête pas à la porte de l’entreprise. Nous voulons avoir de bonnes relations de voisinage, être estimés et maintenir une relation de confiance avec les gens. »

    Chacun des sites d’INEOS met en oeuvre une approche coordonnée pour créer et renforcer les relations avec ceux qui vivent, travaillent et jouent à proximité.

    Des forums communautaires organisés régulièrement sur certains des sites, comme ceux de Cologne en Allemagne et de Grangemouth au Royaume-Uni, donnent au public l’occasion de prendre connaissance des futurs projets d’INEOS, de poser des questions et d’exprimer leurs préoccupations.

    « Nous essayons de nous expliquer dans un langage clair et non technique. Comme nous avons établi une bonne relation durable au fil des années, les gens se sentent rassurés. Ils n’apprécient peut-être pas toujours ce que nous avons à leur dire, mais il est important que nous expliquions le contexte », explique David East, responsable de la communication sur le site d’INEOS à Grangemouth.

    Le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, directrice de la communication chez INEOS Cologne, affirme que les réunions organisées régulièrement à l’usine de Cologne avec les représentants du Forum communautaire Cologne- Worringen sont toujours constructives, ouvertes et franches.

    « C’est l’occasion de fournir des mises à jour sur nos activités et de présenter de futurs projets », dit-elle. « Mais surtout, ces réunions permettent aux habitants de poser des questions. »

    En plus des forums réguliers, les sites de Grangemouth et de Cologne organisent des réunions ponctuelles si des questions particulières doivent être abordées, et Cologne invite les habitants à visiter le site en bus tous les mois pour qu’ils observent eux-mêmes le fonctionnement d’INEOS.

    Il est important, aussi bien pour les communautés locales que pour INEOS, de parler des activités et des plans de l’entreprise.

    « Nous prenons notre rôle au sein de la société très au sérieux », déclare Christine Schönfelder, vice-présidente de la communication d’entreprise, des relations avec les investisseurs, du lobbying et de la gestion du changement chez INEOS Styrolution. « Nous voulons être considérés comme un membre fiable de la communauté au sein de laquelle nous sommes implantés. »

    INEOS Upstream, la nouvelle entreprise d’INEOS, discute actuellement avec des communautés en Angleterre à propos de ses plans d’exploration de certaines régions du R-U à la recherche de gaz de schiste.

    « C’est une question très controversée et sensible », explique Tom Pickering, INEOS Shale, « Mais nous voulons montrer à la communauté que nous comprenons leurs inquiétudes, que cela nous intéresse et que nous resterons à l’écoute. »

    Être un membre fiable de la communauté a une grande importance pour INEOS. C’est pour cette raison que vous verrez souvent des employés d’INEOS aider des associations caritatives, participer à des manifestations sportives ou aider et éduquer des jeunes.

    De nombreux sites d’INEOS travaillent aussi en collaboration avec des écoles et des lycées pour susciter un véritable intérêt pour la science, la technologie et l’ingénierie, et, de cette façon, inspirer peut-être la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs.

    « En tant qu’entreprise prospère, nous voulons aider la société en retour », dit Christine Schönfelder. « La façon dont nous faisons des affaires est aussi importante que les affaires que nous faisons. Le respect des critères d’intégrité et d’éthique est inhérent à notre politique d’entreprise. »

    Les sociétés et sites d’INEOS ont adopté les médias sociaux, ce qui a créé de nouveaux moyens de communication avec une communauté plus vaste. Par le biais d’Internet, Facebook, Twitter et LinkedIn, INEOS peut informer les communautés locales et surtout recevoir des commentaires.

    « En raison de son instantanéité, un média social est une excellente façon de répondre à certains événements, pour lesquels la rapidité est primordiale », explique Anne-Gret. « Dans ces circonstances, ils nous permettent de gagner la confiance de la population et de nous établir comme la seule source d’informations fiables. »

    Le Groupe de liaison de la communauté de Grangemouth, qui comprend des conseillers et des officiers de police locaux, ainsi que le principal de l’école locale, avait l’habitude de se rencontrer quatre fois par an, mais ils ont décidé d’eux-mêmes de réduire à deux fois par an.

    « Pour nous, c’est toujours une opportunité merveilleuse de parler en face à face avec des représentants de la communauté locale, de leur faire part de nos projets, d’être ouverts et honnêtes quant à nos performances et d’entendre leurs commentaires et opinions », dit David. « Le fait que certains membres fassent partie du groupe depuis très longtemps et qu’ils soient pour beaucoup d’anciens employés, nous aide également. Tout est basé sur la création et le maintien des relations. »

    Toutefois, il ne s’agit pas seulement de communication.

    La campagne d’INEOS, GO Run For Fun, qui connaît un succès mondial et vise à encourager la génération de demain à rester dynamique, et son travail dans les écoles primaires et secondaires de l’Allemagne par le biais du programme TuWas! sont tout aussi importants.

    « Toutes ses initiatives contribueront certainement à établir notre réputation en tant qu’entreprise fiable, durable et honnête, et ce, pour de nombreuses années », conclut Anne-Gret.

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    L’EMPLOI IDÉAL

    LE SECTEUR INDUSTRIEL est de plus en plus complexe. Les employés hautement qualifiés sont par conséquent très demandés.

    Alors que ce problème, qui touche le monde entier, est bien connu, les plans d’action et les solutions le sont moins.

    En avril dernier, Michael Collins, président de MPC Consulting, confiait au magazine Industry Week qu’il était temps de passer à l’action.

    « Nous avons fait suffisamment le constat d’une « pénurie de main-d’oeuvre qualifiée », déclare-t-il « Nous savons quelles compétences et formations sont nécessaires. Il est temps que les entreprises arrêtent de vouloir gagner du temps et s’engagent dans la voie de la formation à long terme, qu’il faut voir comme un investissement et non comme une dépense. »

    En tant qu’entreprise qui, pour assurer sa survie, doit savoir s’entourer d’employés extrêmement qualifiés, rigoureux et motivés, INEOS s’est toujours montrée favorable à la formation et au développement, et sait bien qu’il ne faut pas compter sur des mesures gouvernementales pour résoudre une crise qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

    Car cette crise prend bel et bien de l’ampleur.

    En Amérique, la menace liée à un manque d’employés qualifiés pourrait bien couper court à sa renaissance industrielle.

    « D’ici une dizaine d’années, près de 3,5 millions d’emplois industriels devraient être à pourvoir », affirme un porte-parole du Manufacturing Institute basé aux États-Unis. « Mais deux millions de ces emplois pourraient bien rester vacants à cause d’un manque de qualifications. »

    D’après un sondage réalisé l’année dernière par la Foundation of Fabricators & Manufacturers Association, 52 % des adolescents américains ne s’intéresseraient pas du tout au secteur industriel, qu’ils considèrent comme « sale et dangereux, et où peu de réflexion ou de qualifications sont nécessaires ».

    Le Royaume-Uni ne fait guère mieux. En octobre, le Manufacturing Institute britannique annonçait que les professeurs devaient comprendre que le monde de l’industrie offrait de bonnes opportunités de carrière.

    Selon la Directrice générale, le Dr Julie Madigan, « Nous sommes en plein milieu d’une guerre de talents, et il est inquiétant de constater que cette guerre commence à freiner les activités industrielles. Pour garder la tête hors de l’eau, le secteur industriel du Royaume-Uni aura besoin de centaines de milliers de recrues dans les 10 années à venir. »

    Au mois de mars, le groupe EEF a lui aussi mis ce problème en avant, en annonçant que les industriels britanniques avaient de grosses difficultés à embaucher des employés qualifiés et à suivre la cadence des technologies mondiales.

    Mais tout n’est pas si sombre.

    Certaines entreprises, à l’instar d’INEOS, se défendent plutôt bien. Et finissent par vaincre.

    Chez INEOS Cologne en Allemagne, O&P aux États-Unis et Grangemouth en Écosse, les programmes d’apprentissage qui ont été mis en place avec succès obtiennent des résultats concrets.

    Le pays à avoir affiché de véritables progrès est sans doute l’Allemagne.

    « Ceux qui décrochent un emploi chez nous disent avoir l’impression d’avoir gagné au loto », confie le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, directrice de la communication chez INEOS Cologne. « Nous prenons soin de nos employés et nous n’avons pas de problème pour recruter. Nous n’avons pas besoin de faire énormément de publicité et nous faisons confiance à l’avenir. Mais cela ne veut pas dire que nous nous contentons de ce que nous avons. »

    D’après Andreas Hain, responsable du programme d’apprentissage sur le site allemand, près de 1800 jeunes postulent chaque année pour environ 60 offres d’emploi.

    On leur demande à tous de répondre à un questionnaire en ligne. Presque 500 d’entre eux sont convoqués à un entretien d’au moins une heure chacun.

    « C’est beaucoup de temps et d’efforts », confie Anne-Gret. « Mais, comme il s’agit d’un investissement important, nous ne devons pas nous tromper, car s’ils commencent à travailler pour nous, ils restent. Beaucoup de nos employés sont chez nous depuis 45 ans. »

    Une fois que les 60 apprentis (qui ont tous eu à montrer leur motivation, leur enthousiasme, leur ouverture d’esprit et leur intérêt pour leur communauté) ont été sélectionnés, ils sont tous traités comme des membres à part entière de la famille INEOS.

    « Nous prenons soin d’eux dès qu’ils passent le seuil de la porte », affirme Anne-Gret.

    Les apprentis apprennent le métier et suivent en même temps les cours sur notre site. Tous les professeurs sont d’anciens employés.

    « Cela signifie que nous pouvons les former comme nous le souhaitons et les intégrer à notre entreprise », explique Anne-Gret. « Nous voulons qu’ils comprennent la culture de l’entreprise. »

    Trouver des gens qui comprennent la culture et la philosophie d’une entreprise, qui les appliquent, est fondamental pour toute organisation qui souhaite se développer et prospérer dans le monde compétitif d’aujourd’hui.

    En 2008, INEOS, le Forth Valley College et la Heriot Watt University en Écosse ont uni leurs forces pour lancer un nouveau programme d’apprentissage moderne en cinq ans : « les Ingénieurs du Futur ».

    Ce programme, encouragé par la réussite du site d’INEOS Cologne, proposait d’associer une formation universitaire complète avec une expérience professionnelle adaptée.

    « Le concept, qui consiste à bénéficier d’une expérience professionnelle en parallèle aux études universitaires, n’avait en soi rien de nouveau. C’est le raisonnement derrière cette démarche qui l’était », affirme Robin Westacott, directeur du programme « les Ingénieurs du Futur ».

    L’apprentissage a vu naître de jeunes diplômés prêts à affronter le monde du travail, formés aux méthodes de fonctionnement et aux procédures du site, et conscients des règles de sécurité.

    « Nous voulons qu’ils comprennent la culture d’INEOS. Ainsi, le jour où ils rejoindront le site pour leur formation professionnelle, ils auront déjà bien intégré cette culture », indique Kenny MacInnes, directeur adjoint du pôle Ingénierie au Forth Valley College.

    Jennifer Prentice, Duncan Paterson et Mark Skilton font partie des premiers diplômés de ce programme sur mesure. Aujourd’hui, ils ont tous les trois un emploi à plein-temps chez INEOS.

    « La performance de ces diplômés est la preuve que l’objectif de ce programme a été pleinement atteint », affirme Gordon Milne, directeur des opérations chez INEOS Grangemouth. « Ils ont mis la barre très haut. »

    La campagne de recrutement pour la formation d’INEOS Olefins & Polymer USA porte elle aussi ses fruits. Son succès est tel qu’elle a permis à l’entreprise de créer un véritable « vivier de talents » pour l’avenir.

    « Nous avons réussi à attirer et à former des employés exceptionnels qui ont contribué et contribueront à la réussite de notre entreprise aujourd’hui et demain », explique le directeur des ressources humaines, Sam Scheiner.

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    UNE PARTICIPATION INTERNATIONALE

    La modeste campagne d’INEOS, dont le but est de pousser les enfants à garder la forme en participant à des courses à pied pour s’amuser, a déjà franchi une nouvelle étape.

    Cet été, un nombre de pays jamais atteint a accueilli les événements du « GO Run For Fun », les derniers en date étant l’Italie et la Norvège.

    « Cet événement a vraiment pris une tournure internationale », affirme Ursula Heath, responsable de communication pour le Groupe INEOS, et membre actif de la campagne.

    Jusqu’à maintenant, plus de 220 événements ont été organisés en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Amérique, en Belgique, en France et au Royaume-Uni, grâce au don de 1,5 million de livres mis de côté par INEOS au moment du lancement de la campagne, il y a trois ans. À l’époque, le fondateur et président d’INEOS, Jim Ratcliffe, se fixait l’objectif de 100 000 enfants participants.

    « Cela fait des mois que nous avons atteint cet objectif », assure Ursula. « Mais les objectifs que nous nous fixons sont de plus en plus nombreux, et nous ne comptons pas nous arrêter là. Au contraire, nos ambitions sont de plus en plus grandes. »

    Bien que le don initial d’INEOS arrive à épuisement, avec un nombre grandissant d’enfants qui sortent courir pour leur santé et leur bien-être, l’équipe du « GO Run For Fun » montre déjà un franc enthousiasme pour les projets futurs.

    « Nous continuons à organiser ces courses divertissantes, dynamiques et désormais très populaires. Cependant, nous souhaitons travailler en collaboration plus étroite avec les écoles afin de leur donner les moyens et la motivation d’enseigner aux enfants comment vivre en restant actifs et en bonne santé tout au long de l’année », confie Ursula.

    Notre équipe INEOS est désormais dirigée par John Mayock, un ancien athlète olympique, qui a déjà mis sur pied des programmes sportifs pour des écoles du pays.

    « La campagne GO Run For Fun s’est renforcée au fil du temps », dit-il. « Nous comptons aujourd’hui plus de pays, plus d’enfants, un nombre incalculable d’événements, sans oublier le soutien de plus de 150 ambassadeurs sportifs de renommée internationale. »

    Alors que de nombreux sponsors soutiennent déjà la campagne, des négociations visant à aider son financement se poursuivent avec des partenaires potentiels.

    Par ailleurs, INEOS continuera à apporter son soutien à l’ancienne directrice d’école écossaise Elaine Wyllie pour son programme novateur en plein essor « the Daily Mile », en travaillant plus étroitement avec les écoles participantes.

    Selon Urusla, « les deux campagnes ne partagent pas uniquement un objectif commun, elles se complètent. »

    Grâce au « Daily Mile », les enfants prennent l’habitude de courir en participant chaque jour, dans leur école, à une course d’environ 1,5 km. « GO Run For Fun » fait quant à lui figure de grand événement, celui qui pousse les enfants à donner tout ce qu’ils ont.

    Pour John, « GO Run For Fun, c’est comme un cirque qui arrive en ville. C’est un événement qui laisse aux enfants un souvenir impérissable. »

    Les deux événements défendent la même vision et la même philosophie.

    « Nous encourageons les enfants à courir en s’amusant, quelles que soient leur vitesse, leur endurance ou leur expérience », explique Ursula. « C’est pourquoi ces deux campagnes auront une influence positive sur la santé et le niveau d’activité de la génération future. »

    Grâce à l’ambition de Jim Ratcliffe, renforcée par le succès de la campagne, la prochaine ère du « GO Run For Fun » promet d’être un sacré événement à ne pas rater.

     

    CHAMPION ! ZAK N’EN REVIENT PAS D’AVOIR EU AUTANT DE CHANCE

    Les jours se suivent et se ressemblent, mais on peut dire que le 14 juillet est à marquer d’une pierre blanche dans la vie de Zak Schuster, un petit garçon de neuf ans.

    Le petit écolier suisse s’est arrêté au stade olympique de Londres avec ses parents pour découvrir l’endroit où les athlètes Mo Farah et Usain Bolt avaient remporté leur médaille d’or à l’occasion des Jeux olympiques de 2012.

    Mais à la place, il est tombé sur le « GO Run For Fun » qu’INEOS avait organisé dans ce lieu mythique pour la toute première fois, dans le but d’encourager les enfants britanniques à se mettre à la course, juste pour s’amuser.

    La maman de Zak, Janet, a alors demandé si son fils pouvait participer.

    « En temps normal, nous n’acceptons pas les inscriptions de dernière minute, mais nous ne pouvions pas refuser Zac », a déclaré Ursula Heath.

    On a attribué à Zak un numéro, on lui a donné un T-shirt rose, le symbole de l’association caritative, puis il s’est mis sur la ligne de départ pour la course de 2 km avec les 4000 autres enfants.

    « Il était tellement enthousiaste », a expliqué Janet.

    Au coup de feu du départ, le jeune coureur, champion dans son pays du Groupement suisse des écoles internationales, a pris la tête du peloton et a fini par franchir le ruban de la ligne d’arrivée en premier.

    « C’est un moment qu’il n’oubliera jamais », a confié Janet.

    Un peu plus tard, le jeune garçon, qui voue une passion à la course à pied depuis l’âge de cinq ans, a rencontré l’ancien coureur olympique Colin Jackson ainsi que les athlètes Richard Kilty et Emilie Diamond.

    D’après la maman de Zak, Janet, professeure d’EPS au sein d’une école internationale en Suisse, son fils n’en revenait pas d’avoir eu autant de chance.

    « Il n’arrête pas d’en parler », a-t-elle dit « En réalité, nous en parlons tous. L’événement a été tellement exaltant. Et faire la connaissance de vrais héros sportifs a été la cerise sur le gâteau. Ils ont été si adorables. Ils ont pris le temps de discuter avec lui, de prendre des photos avec lui, et de signer des autographes sur son T-shirt. »

    Les autographes sur son T-shirt vont finir par disparaître avec le temps, mais les souvenirs eux resteront gravés dans notre mémoire.

    Selon Janet, « cet événement va avoir une grande influence sur sa façon de courir. »

    Plus de 160 000 enfants à travers le monde ont aujourd’hui participé à l’un des événements « GO Run For Fun » d’INEOS.

    5 minutes de lecture Numéro 11
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    EN QUOI INEOS EST UN BON INVESTISSEMENT

    Ces 17 dernières années, les investisseurs ont fini par aimer INEOS au fil du développement de l’entreprise.

    C’est, en soi, compréhensible. Alors qu’en 1998, l’entreprise connaissait des débuts modestes avec 400 employés et un rendement de 200 millions de livres sterling, elle emploie désormais 17 000 personnes sur 67 sites dans 17 pays, et affiche des ventes mondiales de quelques 40 milliards de dollars.

    « Pour nos investisseurs, nous sommes devenus un investissement incontournable », affirme Peter Clarkson, responsable des relations avec les investisseurs chez INEOS. « Si les obligations d’INEOS sont présentes dans le portefeuille de la plupart des fonds gérés, c’est parce que ses investisseurs continuent de récolter un excellent rendement. INEOS a toujours tenu ses promesses, et va au-delà. »

    Cependant, pour vraiment comprendre l’envie croissante de détenir des parts d’INEOS, il faut regarder au-delà du bilan comptable, aussi impressionnant soit-il.

    Comment l’entreprise INEOS est-elle devenue experte pour transformer des affaires indésirables et inefficaces en affaires fructueuses, là où d’autres ont simplement échoué ?

    L’explication réside au coeur même de la gestion de l’entreprise.

    « Beaucoup d’anciennes entreprises bien établies fonctionnent en comité de direction, ce qui n’est pas le cas d’INEOS », explique Peter. « Nos employés, y compris nos jeunes diplômés, se voient confier des tâches claires et individuelles, et doivent en référer à un conseil bien défini, habilité à prendre des décisions cruciales très rapidement. »

    INEOS encourage vivement ses employés à se mettre dans la peau de propriétaires et à investir comme si l’argent dépensé était le leur.

    D’après Peter, « INEOS est différente. Le climat qui y règne est toujours en ébullition puisqu’INEOS est constamment en quête d’opportunités nouvelles, ce qui est une bonne nouvelle pour toute personne qui souhaite investir. »

    INEOS est une entreprise qui voit les choses en grand. Elle rêve à l’impossible et surtout, elle fait en sorte que ses rêves deviennent réalité.

    Cette année, à l’occasion des journées annuelles des investisseurs à Londres et à New York, Peter a détaillé quelques-unes des initiatives, de plus ou moins grande envergure, qui ne font que confirmer la réputation bien méritée d’INEOS, une entreprise qui n’a pas peur de prendre des risques tant qu’ils sont calculés.

    Il a, par exemple, fait référence à la décision sans précédent qu’INEOS a prise en achetant 12 gisements de gaz en mer du Nord pour 490 millions de livres, alors que le climat général semblait davantage être à la vente.

    Il a également mentionné les bateaux qui transportent de l’éthane peu coûteux de l’Amérique vers la Norvège, et bientôt vers l’Écosse, et donnent ainsi aux installations gazières européennes un avantage sur ses concurrents.

    « Nous sommes très satisfaits du chemin parcouru jusqu’ici, mais nous pouvons aller encore plus loin », déclare-t-il.

    Les investisseurs (près de 200 ont répondu présents lors de ces journées annuelles des investisseurs) ont hâte de savoir ce qu’INEOS pense du marché, ses prédictions sur le prix du pétrole, et particulièrement du naphta utilisé pour alimenter certaines de ses installations, l’impact du gaz de schiste à bas coût des États-Unis, sans oublier les principaux projets à venir.

    « En général, ils veulent savoir absolument tout ce qui peut avoir un impact conséquent sur notre trésorerie », précise Peter.

    Les investisseurs ont bien compris qu’une année dans la vie d’INEOS n’est jamais ennuyeuse.

    Pour le Groupe INEOS, INEOS Styrolution et INOVYN, 2015 a été l’année de tous les records, et ce grâce à des marchés favorables et à l’échec de ses concurrents.

    INEOS a capitalisé là-dessus, en faisant marcher ses usines à plein régime, optimisant par la même sa marge bénéficiaire.

    « Tout le monde sait bien qu’il est de plus en plus risqué et onéreux de conserver des actifs dans le secteur pétrochimique mondial, puisque ces derniers sont vieillissants », explique Peter. « Toutefois, nous savons préserver la fiabilité et la sécurité de nos actifs, tout en contrôlant nos dépenses d’équipement. Notre facteur fiabilité a vraiment porté ses fruits ces dernières années. »

    À titre d’exemple, l’usine d’INEOS à Cologne en Allemagne, est sûre à 99 % malgré son âge.

    « C’est comme une Mercedes dont on a pris grand soin et qui affiche 100 000 km au compteur », dit Peter.

    Les dépenses sont réalisées de façon raisonnable sur des projets qui rapporteront de l’argent à INEOS, qui pourra ensuite être investi ailleurs.

    « Les projets sont toujours bien ciblés dans une optique de rentabilité », explique Peter. « Même les plus petits projets apportent une valeur ajoutée. »

    INEOS a travaillé dur afin que les investisseurs soient considérés comme des membres à part entière de l’équipe. Chaque semaine, les investisseurs et les analystes reçoivent un compte rendu du marché avec un résumé de toutes les activités sur les principaux marchés d’INEOS.

    « On ne voit pas cela très souvent dans le monde des investissements, mais nous pensons que cette transparence est importante à leur yeux », ajoute Peter. « En plus, cela permet de réduire le temps passé à renégocier et à sécuriser les meilleurs taux d’intérêt au moment d’émettre de nouvelles obligations. Souvent, nos investisseurs ne ressentent pas le besoin d’assister aux journées des investisseurs, car ils ont déjà une très bonne connaissance de notre entreprise. »

    Grâce à cette transparence, il est désormais possible de conclure un accord de refinancement des obligations en quelques jours, au lieu de quelques semaines.

    « Nous n’avons aucun mal à vendre nos obligations grâce à notre réputation », avoue Peter.

    4 minutes de lecture Numéro 11
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    La vente de Styrenics

    INEOS a accepté de vendre l’une de ses entités à une entreprise polonaise pour 80 millions d’euros. Sa division INEOS Styrenics, spécialisée dans la production de polystyrène expansé, sera bientôt dirigée, sous réserve d’approbation, par Synthos, l’un des principaux producteurs de matières premières chimiques en Pologne.

    Le polystyrène expansé est largement utilisé dans l’emballage de marchandises, mais il sert aussi au secteur du bâtiment pour l’isolation des maisons et des bureaux, car il s’agit d’un matériau léger, solide et durable.

    Tomasz Kalwat, PDG de Synthos, affirme que grâce à cet achat, le polystyrène expansé restera l’isolant de choix de ses clients.

    INEOS Styrenics fabrique actuellement du PSE (autre nom communément utilisé pour ce matériau) dans trois sites de production, dont deux en France et un aux Pays-Bas. Les activités liées à la recherche, au développement et au test des produits sont menées par le site spécialisé des Pays-Bas, qui accueille par ailleurs l’équipe du service client, le personnel logistique et financier.

    Synthos, dont le siège se situe à Oświęcim, a été le premier producteur de caoutchoucs synthétiques en Europe, en plus d’être un producteur majeur de polystyrène.

    INEOS Styrenics fait partie du portefeuille d’activités d’INEOS Enterprises, dont le rôle est de rechercher activement de nouvelles opportunités de marché à saisir, mais aussi de développer et de vendre des produits chimiques.

    2 minutes de lecture Numéro 11
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    Feu vert accordé pour une nouvelle usine aux États-Unis

    INEOS a apporté son soutien définitif en faveur de la construction d’une nouvelle usine de niveau mondial, près de Houston au Texas.

    En novembre 2018, date à laquelle elle deviendra opérationnelle, l’usine produira 420 000 tonnes d’alpha-oléfines linéaires (LAO) par an, soit 20 % de plus que les projections d’origine d’INEOS Oligomers.

    Cette décision d’accroître la production du site d’INEOS Chocolate Bayou a été justifiée par la demande des clients et par le boom du gaz de schiste américain, qui a considérablement réduit le coût de l’énergie et des matières premières.

    Les LAO sont utilisés dans une large gamme de produits, comme les shampooings, les emballages, les tuyaux, les pneus et les produits agrochimiques.

    Cette nouvelle implantation aidera par ailleurs INEOS dans sa fabrication de polyalphaoléfines, dont l’activité est en hausse, puisqu’elle produira les matières premières dont l’entreprise a besoin pour fabriquer des lubrifiants synthétiques de haute qualité.

    L’industrie éolienne compte sur ces huiles à viscosité élevée pour améliorer la performance et la fiabilité des éoliennes. Par le passé, le secteur avait été frappé par des multiplicateurs défaillants, ce qui avait entraîné une baisse de la production.

    Bien qu’INEOS Oligomers soit déjà le plus gros producteur mondial de polyalphaoléfines (PAO), ce dernier investissement est un grand pas en avant pour les ambitieux projets de croissance de l’entreprise liés à la fabrication de LAO.

    D’ici fin 2018, la capacité de production mondiale de LAO de la société INEOS Oligomers, qui dispose d’usines au Canada et en Belgique, sera d’environ un million de tonnes par an.

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    LE CADEAU DE JIM : 25 MILLIONS DE LIVRES STERLING À UNE ÉCOLE DE COMMERCE

    Le Président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a fait un don de 25 millions de livres sterling à la London Business School, où il avait obtenu son MBA (master en administration des entreprises).

    Grâce à cet argent, l’établissement de Regent’s Park sera à l’abri pour les 125 années à venir. « Je dois beaucoup à la London Business School », déclare Jim. « C’est l’une des meilleures écoles de commerce au monde. »

    Jim a obtenu son MBA en 1980 alors qu’il travaillait comme ingénieur chimiste chez Exxon Chemicals. Dix-huit ans plus tard, il a fondé INEOS, qui se place aujourd’hui parmi les plus grandes entreprises de pétrochimie du monde, avec 17 000 employés et des ventes s’élevant à plus de 40 milliards de dollars.

    Le Professeur Sir Andrew Likierman, doyen de la London Business School, qualifie ce don « d’incroyablement généreux ».

    « Cela signifie que les prochaines générations d’étudiants auront la chance d’étudier dans l’un des plus beaux et des plus anciens établissements de Londres », affirme-t-il.

    En guise de remerciements, la London Business School a nommé le bâtiment principal, construit en terrasses par l’architecte John Nash, « The Ratcliffe ».

    2 minutes de lecture Numéro 11
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    INEOS rachète WL Plastics

    INEOS O&P USA a racheté une entreprise qui profite du boom américain du gaz de schiste. Elle a racheté 100 % des parts de WLP Holding Corp, un fabricant de tuyaux en polyéthylène à haute densité (PEHD) parmi les plus importants d’Amérique du Nord, et dont l’activité connaît un essor rapide.

    Les tuyaux, fabriqués en PEHD, ne sont sujets ni aux fuites ni à la rouille. Lorsqu’ils sont conçus et installés correctement, ils ne requièrent aucun entretien particulier pendant 100 ans.

    C’est pourquoi les producteurs de gaz et de pétrole en sont si demandeurs.

    Selon Dennis Seith, PDG d’INEOS O&P USA, « les tuyaux en PEHD pour le pétrole et le gaz ont connu une remarquable croissance au moment où l’exploration du pétrole et du gaz de schiste s’est développée. »

    Cependant, INEOS voit déjà d’autres pistes de croissance, notamment avec l’expansion des villes américaines et la nécessité de remplacer les systèmes vieillissants de distribution d’eau et d’évacuation des eaux usées. « Les propriétés exceptionnelles de résistance, de flexibilité, de poids et de durabilité des tuyaux PEHD, sans oublier leur facilité de manutention, en font le choix idéal », affirme Dennis.

    L’entreprise texane implantée à Fort Worth produit des tuyaux PEHD dans ses usines du Kentucky, du Dakota du Sud, de l’Utah, du Texas et du Wyoming, alors qu’une usine supplémentaire est actuellement en construction dans l’État de Géorgie.

    « Nous sommes très heureux d’avoir racheté cette entreprise », déclare Dennis. « Elle est bien située pour approvisionner en tuyaux le marché nord-américain en plein essor, et permettra de compléter notre portefeuille de polymères et d’oléfines. »

    Mark Wason, PDG de WL Plastics, souligne qu’INEOS et WL ont la même philosophie.

    « Pour ces deux entreprises, la priorité est accordée à la sécurité, la qualité, l’excellence de la production et le service client », explique-t-il.

    Selon lui, INEOS permettra à WL Plastics de renforcer sa position sur le marché.

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    INEOS Styrolution conclut son premier achat

    INEOS Styrolution, déjà considéré comme le leader mondial de la fabrication de produits à base de styrène, a signé un accord qui va asseoir davantage sa position à l’échelle internationale.

    Elle a racheté l’entreprise mondiale K-Resin® de SBC (styrène-butadiène copolymères), actuellement détenue par une co-entreprise entre Chevron Phillips Chemical et Daelim Industrial Company. L’usine est située à Yeosu, dans le plus gros complexe pétrochimique de la côte sud-coréenne.

    Le PDG Kevin McQuade a déclaré que ce rachat (celui d’INEOS Styrolution) lui permettrait d’offrir davantage de styréniques spéciaux à ses clients, et d’augmenter ses capacités de production en Asie.

    « Nos clients bénéficieront de notre capacité à fournir et à satisfaire leur demande à travers le monde, grâce à notre expansion géographique et nos centres de production, et de recherche et développement de SBC dans les principales régions », affirme-t-il.

    INEOS Styrolution emploie actuellement 3 100 personnes et exploite 15 sites de production dans neuf pays. Les marques Styrolux® et Styroflex® de K-Resin® SBC et INEOS Styrolution se complètent bien. La fusion de leurs activités offrira aux clients du monde entier une large sélection de produits SBC.

    Cette acquisition met également en avant l’engagement d’INEOS Styrolution à mettre en place un ensemble de mesures visant à s’ouvrir davantage aux industries à forte croissance, aux produits spéciaux à base de styrène et aux marchés émergents.

    2 minutes de lecture Numéro 11
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    POURQUOI LE GAZ DE SCHISTE DES ÉTATS-UNIS A DU SUCCÈS MÊME AVEC DU PÉTROLE À 30 $

    L’EFFONDREMENT du prix du pétrole ne dérange pas INEOS, qui vient tout juste d’investir 2 milliards de dollars dans le transport du gaz de schiste américain vers l’Europe.

    Tom Crotty, directeur de communication du groupe INEOS, a souligné que les personnes étrangères à la société avaient douté de la viabilité du projet visant à importer du gaz américain alors que le prix du pétrole était actuellement très bas.

    Mais il a ajouté que cela n’avait pas d’importance, car INEOS possédait des installations de craquage pour gaz et pétrole.

    « En ce qui nous concerne, le fait que le prix du pétrole soit actuellement bas n’a eu aucune répercussion sur la viabilité de notre projet consistant à transporter ce gaz depuis l’Amérique », a-t-il affirmé. « Au contraire, cela a amélioré la rentabilité de nos installations de craquage pour pétrole. »

    Tom a souligné que certains commentaires étaient infondés.

    « Certaines personnes ont soutenu que les sociétés telles qu’INEOS devaient avoir perdu la tête pour transporter de l’éthane depuis les États-Unis alors que le prix du pétrole était extrêmement bas, mais elles se trompent », a-t-il ajouté. « Quand on dispose d’un craqueur de gaz, on ne peut pas utiliser de naphta. On doit utiliser du gaz. Le problème n’est donc pas de choisir entre le gaz et le naphta, mais entre le gaz et le gaz. »

    La disponibilité de l’éthane bon marché, un gaz naturel dérivé du gaz de schiste, a redynamisé l’industrie chimique américaine et lui a offert un avantage sur de nombreux concurrents du monde entier qui dépendent du naphta, une matière première plus chère à base de pétrole.

    Mais avec la chute du prix du pétrole, cet avantage s’est restreint.

    « L’industrie pétrochimique européenne s’en est très très bien sortie à la suite de la chute du prix du pétrole, car le prix du naphta a connu une baisse spectaculaire », a expliqué Tom. « Les craqueurs de naphta ont donc connu un retour spectaculaire des marges bénéficiaires. Si vous possédez les deux types de craqueurs, comme nous, alors vous avez toutes les raisons d’être extrêmement heureux. »

    INEOS, qui a besoin de gaz éthane pour ses craqueurs en Norvège et à Grangemouth, a déclaré que cela lui revenait toujours moins cher d’importer du gaz depuis les États-Unis que de l’acheter en Europe.

    « L’autre problème, c’est que l’on ne peut pas obtenir de gaz en Europe », a indiqué Tom. « Notre craqueur de Grangemouth fonctionne à un régime de 40 % depuis les trois dernières années car nous ne disposons pas d’éthane. L’éthane s’épuise rapidement dans la mer du Nord. Donc, le choix est très simple. Vous avez besoin d’exploiter un craqueur ou pas. »

    UNE UNITÉ PROVISOIREMENT FERMÉE SUR LE POINT DE ROUVRIR

    UNE UNITÉ DE PRODUCTION sur le site d’INEOS situé à Grangemouth est sur le point de rouvrir huit ans après sa fermeture provisoire.

    L’usine a passé avec succès des essais rigoureux de remise en service afin de se préparer à l’arrivée de l’éthane issu du gaz de schiste américain.

    INEOS a annoncé la nouvelle peu de temps après que la première cargaison de gaz de schiste américain fut arrivée à son craqueur de gaz voisin de Rafnes, en Norvège. Les premières livraisons à Grangemouth sont prévues pour l’automne.

    « Nous sommes désormais fin prêts à exploiter l’usine de Grangemouth à plein régime », a affirmé Gordon Milne directeur des opérations INEOS à Grangemouth.

    INEOS n’a pas eu d’autre choix que de fermer, en 2008, la deuxième unité de production sur le site du craqueur d’éthylène KG car la société ne pouvait pas l’exploiter à plein régime. L’arrivée d’éthane américain change la donne.

    « Lorsque le gaz sera enfin arrivé ici, cette usine occupera une place de premier ordre parmi les usines pétrochimiques européennes », a déclaré Gordon.

    Le gaz américain liquéfié sera stocké dans un réservoir d’éthane spécialement conçu à cet effet (le plus grand d’Europe) et compensera la diminution des réserves de la mer du Nord.

    5 minutes de lecture Numéro 10
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    LA VICTOIRE APPARTIENT AUX AUDACIEUX

    LE monde vient d’être témoin d’un moment clé de l’histoire de l’industrie pétrochimique.

    Ces cargaisons d’éthane liquéfié, qui ont finalement été déchargées en mars à Rafnes en Norvège, donneront un second souffle aux entreprises européennes d’INEOS.

    Mais oubliez les années, les plusieurs millions d’heures de travail et les 5 000 ouvriers nécessaires à la construction des deux premiers « Dragon Ships » transportant cette précieuse cargaison. Car ces navires ne forment qu’une partie de cette histoire incroyablement inspirante dont l’envergure est mondiale et la vision innovante.

    C’est aussi une histoire qui a été qualifiée de pure fantaisie par de nombreuses personnes des deux côtés de l’Atlantique.

    « Cela n’avait jamais été fait et de nombreuses personnes soutenaient que ce serait impossible à réaliser », a déclaré Chad Stephens, vice-président directeur du développement de l’entreprise Range Resources, qui approvisionne INEOS en gaz.

    L’arrivée de ces navires de calibre mondial, qui ont été construits en Chine, annonce une nouvelle ère dans le transport du gaz éthane.

    « Assister à des moments révolutionnant notre industrie n’arrive pas tous les jours, mais ce moment en était un », a affirmé Peter Clarkson, directeur des relations avec les investisseurs chez INEOS.

    Les effets positifs que cet éthane au prix compétitif offrira aux entreprises pétrochimiques européennes d’INEOS sont remarquables, aussi bien en termes d’énergie que de matières premières. INEOS l’utilisera pour alimenter ses usines en le transformant en éthylène, l’un des produits pétrochimiques les plus importants au monde.

    « Acheminer du gaz éthane américain vers l’Europe sauvegardera nos ressources pétrochimiques en Europe pendant de nombreuses années », a affirmé John McNally, PDG d’INEOS Olefins & Polymers UK.

    Mais l’histoire a réellement débuté il y a six ans lorsqu’INEOS a osé penser l’impensable. En 2010, l’Europe était durement touchée par les retombées de la crise financière. Le prix de l’énergie était plus élevé que jamais et les réserves de gaz de la mer du Nord se réduisaient. En Amérique, une révolution était en marche. Le gaz de schiste avait entraîné un faible coût de l’énergie et des matières premières, ce qui avait redynamisé l’industrie manufacturière. Mais l’Amérique avait un problème. Elle disposait de tellement d’éthane qu’elle ne savait plus quoi en faire.

    Un plan fut élaboré dans les bureaux d’INEOS à Rolle, en Suisse, en vue de créer un pipeline virtuel transatlantique et d’acheminer le gaz dont elle avait désespérément besoin pour assurer l’avenir de ses craqueurs européens.

    Mais comment INEOS s’y prendrait-elle ?

    Personne n’avait rien tenté à cette échelle auparavant.

    Il était impossible d’acheminer le gaz des puits de schiste situés dans le sud-ouest de la Pennsylvanie jusqu’à Philadelphie, située à quelque 500 kilomètres de là, sur la côte Est des États-Unis.

    Il n’existait aucun service d’exportation aux États-Unis et personne n’avait jamais tenté d’acheminer du gaz éthane par bateau en de si grandes quantités.

    Aux yeux du président d’INEOS, Jim Ratcliffe, rien de tout cela n’avait d’importance.

    « Les gens disaient que l’on ne réussirait pas », a indiqué ce dernier. « Mais chez INEOS, nous avons toujours cru que rien n’était impossible. »

    Tandis qu’INEOS défendait ses projets ambitieux et rassemblait une équipe de partenaires internationaux, couvrant trois continents, d’autres observaient et attendaient.

    « La technologie n’existait pas, alors nous avons dû la créer », a déclaré Andy Currie, directeur d’INEOS.

    David Thompson, directeur INEOS de l’exploitation du commerce et du transport maritime, était chargé de la supervision du projet.

    « C’est tout simplement l’un des projets d’ingénierie les plus importants au monde », a-t-il affirmé. « Nous sommes des pionniers dans ce domaine. Nous avons participé aux pipelines, au fractionnement, aux terminaux, aux infrastructures et aux navires. Nous avons dû tout faire. »

    Ce projet audacieux et innovant est devenu une réalité.

    Pour y parvenir, INEOS a conclu des accords sur 15 ans avec des fournisseurs d’éthane, dont Range Resources pour fournir le gaz, MarkWest pour transformer le gaz et Sunoco pour l’acheminer sur des centaines de kilomètres jusqu’au complexe industriel de Marcus Hook où il sera refroidi à moins 140 degrés Fahrenheit avant d’être transporté par bateau en Norvège et, plus tard dans l’année, à Grangemouth en Écosse.

    Personne participant au projet n’avait de doutes. Ce n’était pas un problème, mais une chance à saisir, une opportunité de sauvegarder l’avenir des entreprises en Europe et de donner un second souffle aux communautés d’Amérique autrefois prospères.

    En Amérique, on commença à transformer un ancien oléoduc pour acheminer l’éthane sur la plus grande partie de son voyage entre les Schistes de Marcellus et Marcus Hook, (une raffinerie de pétrole et de gaz autrefois débordante d’activité qui avait fermé en 2011).

    Sunoco, qui possédait toujours la raffinerie en déclin, commença à injecter des milliards de dollars pour la transformer en un centre de production chimique, de stockage et de distribution de gaz afin de permettre aux « Dragon Ships » de la flotte Ineos d’être chargés de cargaisons. Par ailleurs, 80 kilomètres de nouveaux tuyaux étaient posés et une nouvelle station de pompage était installée.

    En Europe, INEOS conclut un partenariat avec le géant danois du transport maritime Evergas afin de concevoir des navires en mesure de remplir une mission aussi titanesque.

    « C’était une tâche énorme mais Evergas pouvait comprendre mieux que quiconque les implications d’un transport d’éthane dans les volumes recherchés par INEOS sur de telles distances », a indiqué Chad.

    Evergas l’avait effectivement compris.

    « Des navires compatibles avec l’éthane existaient déjà », a déclaré le PDG Steffen Jacobsen. « Mais Evergas, avec l’aide de ses nombreuses parties prenantes, a créé les transporteurs d’éthane les plus grands et sophistiqués existant à ce jour. Cette vision ambitieuse d’INEOS et d’Evergas a permis de concrétiser ce projet de transport maritime. »

    À Hambourg, en Allemagne, HSVA a travaillé sur une coque optimisée pour répondre aux besoins spécifiques inhérents au transport d’éthane et Wartsila en Finlande a inventé des moteurs en mesure de tourner entièrement à l’éthane, ce qui a non seulement permis de gagner de la place pour les marchandises, mais a aussi réduit les émissions.

    Une fois les plans achevés, Sinopacific Offshore and Engineering, l’un des plus grands constructeurs de navires au monde, a assemblé la dernière pièce du puzzle, en construisant les navires.

    Tandis que les travaux débutaient en Chine, TGE Gas Engineering, l’un des leaders mondiaux dans les projets relatifs au stockage du gaz, commença à construire un nouveau réservoir de stockage d’éthane ainsi qu’une nouvelle infrastructure sur le site INEOS de Rafnes lui permettant d’importer de l’éthane en provenance des gisements de gaz de schiste situés en Amérique du Nord.

    La construction de nouvelles structures de transport maritime et de stockage débuta aussi pour assurer les importations d’éthane vers l’usine INEOS de Grangemouth.

    Pour le personnel de Grangemouth, après des mois d’incertitude, l’optimisme était de nouveau au rendez-vous. Car peu de mois auparavant, cette usine pétrochimique déficitaire avait été menacée de fermeture lors d’un conflit social fort durant lequel le personnel avait rejeté dans un premier temps le plan de survie de la société.

    Un accord finit par ouvrir la voie à un investissement de grande envergure et à une garantie de prêt de 230 millions de livres sterling de la part du gouvernement britannique. Résultat : INEOS a pu se procurer l’argent dont elle avait besoin pour construire l’un des plus grands réservoirs de stockage d’éthane en Europe. Une fois construit, le craqueur d’éthylène serait en mesure de doubler sa production.

    Cela a été une tâche titanesque. Mais, alors qu’il se tenait sur le pont du premier navire « Dragon Ship », judicieusement appelé INEOS Ingenuity, Jim ne pouvait dissimuler sa joie.

    « Assister à la concrétisation d’un projet est une chose merveilleuse » a-t-il déclaré. « Accomplir quelque chose que personne d’autre n’avait fait auparavant rend très fier. »

     

    8 minutes de lecture Numéro 10
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    UNE PREMIÈRE MONDIALE POUR INEOS

    On se tourne vers ce qui se fait de mieux.

    L’Atlantique nord n’est pas un lieu adapté aux peureux. C’est un environnement potentiellement hostile pour tous les bateaux, sans parler de ceux qui transportent de l’éthane liquéfié.

    INEOS en était consciente et c’est la raison pour laquelle elle s’est tournée vers Evergas, un leader mondial en transport de gaz.

    En apparence, la mission d’INEOS était simple. Elle avait besoin d’un bateau en mesure de transporter d’énormes quantités de gaz éthane liquéfié à -90 °C sur plus de 1 600 kilomètres à travers un océan profond et froid, en proie à des icebergs, d’épais brouillards, des vagues de 15 mètres et de violentes tempêtes. Il fallait faire preuve de plus d’efficacité que jamais.

    La solution était tout sauf simple. Mais le résultat s’est traduit par le transporteur de gaz multiples le plus grand, le plus flexible et le plus respectueux de l’environnement jamais construit.

    « Il n’existe aucun autre navire de la sorte dans le monde », a affirmé Hans Weverbergh, directeur des opérations au sein de la compagnie maritime danoise Evergas. « Il n’existait aucun navire possédant de réservoirs pressurisés à même de transporter cette quantité d’éthane. C’était quelque chose qui n’avait jamais été réalisé auparavant. »

    Le gaz naturel liquéfié est transporté par bateau dans le monde entier depuis des décennies. Mais avec l’éthane, c’est une autre paire de manches. Jusque-là, il n’avait parcouru que de courtes distances à bord de petits navires. Traverser l’Atlantique demanderait de bien plus gros bateaux. D’autres sociétés pensaient que cela n’était tout simplement pas viable. Mais INEOS y a vu un débouché et avait un projet en tête pour le réaliser.

    « Ces navires sont vraiment uniques », a indiqué Steffen Jacobsen, PDG d’Evergas, qui travaille dans l’industrie des transports maritimes depuis 35 ans. « Personne n’a jamais tenté de transporter de l’éthane par bateau dans ces quantités et sur cette distance auparavant. Pour y parvenir, nous avons dû inventer des méthodes de travail totalement innovantes. »

    INEOS souhaitait que les navires « Dragon Ships » soient en mesure d’être alimentés par la cargaison qu’ils transportaient.

    Pour cela, elle s’adressa à la société finlandaise Wärtsilä, qui établit une nouvelle norme en matière de flexibilité du carburant. Elle conçut des moteurs bicarburant en mesure de passer sans heurt du gaz naturel liquéfié, à l’éthane, au gasoil ou au fuel lourd sans aucune perte de puissance.

    « C’était une avancée technologique », a déclaré Timo Koponen, vice-président des solutions en matière d’écoulement et de gaz chez Wärtsilä Marine Solutions.

    Si les moteurs d’INEOS fonctionnent à l’éthane, il y aura non seulement plus de place pour les cargaisons, mais les navires produiront également 25 % de CO2 et 99 % de dioxyde de soufre en moins, et répondront ainsi à la norme Tier III de l’Organisation maritime internationale.

    Chaque navire est également équipé de deux moteurs afin de veiller à ce que la cargaison parvienne à destination quoi qu’il arrive.

    Ces bateaux sont les plus grands de ce genre jamais conçus. En termes simples, chacun d’entre eux est aussi long que deux terrains de football et si l’on enlevait les citernes à cargaison, chaque navire pourrait accueillir 5 750 Mini Cooper.

    Les réservoirs sont situés dans la coque de chaque navire, et chacun d’entre eux peut contenir 11 piscines d’éthane liquéfié.

    HSVA, les spécialistes allemands en conception de coques, engagés pour optimiser l’efficacité de ces immenses navires, ont testé des modèles réduits des bateaux au sein d’environnements réalistes.

    Les deux premiers navires ont été construits dans une cale sèche à Qidong, près de Shanghai, par Sinopacific Offshore and Engineering, l’un des plus grands constructeurs de navires au monde.

    « SOE était l’une des rares sociétés à disposer des compétences et du matériel de construction nécessaires à la prise en charge de la fabrication de ces navires extrêmement complexes », a déclaré le PDG/Président Simon Liang.

    « Lorsque j’ai vu ces deux premiers navires nez à nez dans la cale, j’ai pensé : « ces gars savent ce qu’ils font », a affirmé Chad Stephens, vice-président directeur du développement de l’entreprise Range Resources, qui avait été invité à la cérémonie de baptême.

    Ce moment était également historique pour Evergas.

    « J’ai ressenti beaucoup de fierté pour toutes les personnes ayant participé depuis l’intérieur et l’extérieur à donner vie à ces navires », a indiqué Steffen.

    La cérémonie de baptême a marqué un autre tournant important du projet international d’INEOS d’une valeur de 2 milliards de dollars visant à acheminer du gaz de schiste depuis les États-Unis jusqu’à ses usines de fabrication en Norvège et en Écosse.

    INEOS est la première société au monde à avoir choisi de transporter de l’éthane dérivé de gaz de schiste par bateau depuis l’Amérique, où ce gaz a entraîné une renaissance de l’industrie manufacturière.

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    LE CADEAU SANS FIN

    PERSONNE n’aurait pu prévoir que la persévérance d’un seul et unique homme changerait le cours de l’histoire.

    Mais les répercussions du travail de l’ingénieur Nick Steinsberger dans le gisement de gaz de schiste de Barnett, où, il y a 20 ans de cela, il avait enfin découvert le mélange liquide parfait pour extraire du gaz du schiste situé trois kilomètres sous terre, se font toujours sentir de nos jours non seulement en Amérique, mais aussi aux quatre coins du monde.

    « Je n’ai pas vraiment l’impression que c’est grâce à moi et au départ, je n’aurais jamais cru cela possible » a-t-il déclaré au magazine INCH depuis son bureau de Fort Worth, Texas. « À l’époque, j’essayais juste de réussir quelque chose. Mais au fil du temps, j’ai commencé à réaliser l’ampleur de ce que nous avions réalisé et ça fait du bien de se dire qu’on a aidé le monde à s’approvisionner en gaz si bon marché. »

    Cette révolution, qui a été décrite comme le plus remarquable des succès en matière d’énergie de toute l’histoire américaine, a engendré d’énormes avantages pour les États-Unis. Pour l’industrie pétrochimique, l’un des plus grands consommateurs de gaz au monde.

    Pour l’industrie manufacturière qui a connu une renaissance. Pour les communautés les plus durement touchées par la récession. Et, chose peut-être plus surprenante, pour l’environnement.

    Il y a vingt ans, 250 puits avaient été creusés pour chercher du gaz de schiste et du pétrole sur le gisement de gaz de Barnett ; aujourd’hui, il y en a plus de 200 000.

    Pour l’industrie pétrochimique américaine, la découverte de ces vastes réserves inexploitées de gaz de schiste a été phénoménale.

    « Les investissements américains dans les produits chimiques liés au gaz de schiste ont désormais dépassé les 158 milliards de dollars », a affirmé Cal Dooley, Président et PDG du Conseil américain de l’industrie de la chimie.

    À partir du mois de janvier de cette année, 262 projets comprenant de nouvelles usines, expansions et changements de procédés pour accroître le rendement, ont été annoncés.

    L’industrie pétrochimique a besoin de gaz naturel pour chauffer et alimenter ses usines de fabrication Mais ce gaz n’est pas un simple carburant pour l’énergie.

    C’est aussi une matière première qui sert à fabriquer des milliers de produits essentiels dont nous avons tous besoin au quotidien. Sans lui, pas de plastique, de pièces automobiles, d’emballages, de médicaments, de pneus, de verre, de vêtements, ni d’écrans iPad.

    « On l’oublie souvent lors des débats enflammés portant sur les avantages liés à la poursuite de l’utilisation du gaz », a indiqué Greet Van Eetvelde, Directrice INEOS de la Politique en matière d’énergie et d’innovation. « De nombreux composants des énergies renouvelables, tels que les pales des éoliennes et les lubrifiants de leur boîte de vitesse, ne peuvent pas non plus être produits sans gaz ni pétrole. »

    Et le gaz de schiste permet de construire tous ces éléments à un bien moindre coût.

    « La renaissance de l’industrie chimique américaine ne fait que commencer », Kevin Swift, économiste en chef de l’« American Chemistry Council » Il écrivait lors d’un groupe de travail en fin d’année 2015 « Chemical Industry Situation and Outlook », « Les données économiques fondamentales sont solides. Les principaux marchés nationaux d’utilisation finale se sont développés, la consommation des ménages a augmenté, le marché du travail a commencé à se consolider et les ménages ont bénéficié d’économies supplémentaires grâce au plus faible coût de l’énergie. »

    Et INEOS, qui possède 17 sites de production aux États-Unis, profite de cette chance.

    Plus tard cette année, la nouvelle usine d’INEOS et de Sasol située sur le complexe de production Battleground Manufacturing Complex d’INEOS à LaPorte, au Texas, devrait commencer à devenir rentable.

    L’usine, qui est une société en participation détenue à 50 % par chacune des parties, sera en mesure de produire 470 000 tonnes de polyéthylène à haute densité par an pour le marché américain. Le site étant censé se développer, INEOS est également sur le point de finaliser des projets visant à investir dans un système de chauffage et d’alimentation combiné plus économe en combustible qui contribuera également à réduire les émissions de CO2.

    En décembre, le « Boston Consulting Group » a publié un rapport intitulé « Made In America, Again » (Fabriqué en Amérique, de nouveau).

    « Le nombre de sociétés relocalisant activement leur production aux États-Unis ne cesse de croître », a affirmé un porte-parole. « Les États-Unis sont d’ailleurs passés devant la Chine et font désormais office de destination la plus susceptible d’offrir de nouvelles capacités de production. »

    Cela s’explique en partie par un coût de l’énergie plus faible, généré par le gaz de schiste, ainsi que par une hausse des salaires en Chine.

    Apple, la plus grande entreprise au monde spécialisée dans la technologie, a cité ces raisons pour justifier sa décision de faire fabriquer son PC Mac Pro (décrit comme étant le Mac le plus puissant qui ait jamais été produit) au Texas.

    Tout a radicalement changé en une décennie. À l’époque, les États-Unis faisaient partie des pays où la production de plastique revenait le plus cher au monde.

    « Aujourd’hui, l’Amérique est l’un des pays les plus attractifs au monde dans lesquels investir pour la fabrication de plastique », a soutenu, l’année dernière, Steve Russell, vice-président des plastiques d’ACC. « Même suite aux récentes baisses du prix du pétrole, notre nation détient un avantage décisif. »

    L’Amérique cherche désormais à tirer profit de tous ces investissements et à vendre à l’échelle mondiale, une initiative décrite l’année dernière par Cal Dooley comme étant « le chemin le plus sûr vers une économie plus forte et de nouveaux emplois ».

    La société internationale de conseil Nexant prévoit une croissance spectaculaire dans le secteur des exportations de produits chimiques américains sur les 15 prochaines années.

    Dans son rapport de 2015 sur la Croissance des exportations d’alimentation en carburant, elle laissait augurer des ventes d’une valeur de 123 milliards de dollars d’ici 2030, plus du double des exportations réalisées par les fabricants de produits chimiques en 2014.

    Mais on note également un appétit croissant parmi les Américains pour les produits « Made in USA ».

    Harry Moser est à même de comprendre cela.Vétéran de l’industrie manufacturière et ancien président du fabricant d’équipements GF AgieCharmilles, il a fondé en 2010 la « Reshoring Initiative » pour aider les sociétés à reconsidérer un possible retour au pays.

    « J’avais observé avec consternation que de plus en plus d’emplois américains s’en allaient, d’abord au Japon, puis au Mexique, à Taïwan, en Corée et enfin en Chine », a-t-il indiqué. « Les répercussions sur l’économie américaine étaient affreuses avec la perte de millions d’emplois dans le secteur manufacturier. Les États-Unis étaient auparavant le poumon industriel du monde, et j’avais grandi en éprouvant cette fierté. »

    Depuis qu’il a fondé la « Reshoring Initiative », environ 1 000 sociétés sont rentrées au pays, en ramenant avec elles près de 100 000 emplois.

    « Je suis ravi de la réponse de la nation et de nombreuses sociétés », a-t-il avoué. « Mais malheureusement, un grand nombre D’entreprises sont toujours piégées dans un mode « achat au prix le plus bas » au lieu de tenir compte du coût total. Il faudra des décennies pour venir à bout des mentalités d’écoles de commerce. »

    La décision d’Apple de faire fabriquer son Mac Pro en Amérique était également due en partie au coup de pouce Made-in-USA de 100 millions de dollars donné par le PDG Tim Cook.

    « Nous ne voulons pas nous contenter d’assembler le Mac Pro ici », a-t-il déclaré. « Nous voulons tout faire ici. C’est important. »

    En janvier de cette année, le plus ancien chapelier des États-Unis, Bollman, a annoncé qu’il allait relocaliser 41 emplois de la Chine vers son usine située à Adamstown, en Pennsylvanie. Il avait lancé un appel en novembre à l’intention du grand public pour l’aider à collecter 100 000 dollars en vue d’importer 80 machines à tricoter, fabriquées en 1938, qui tissent le tissu de son fameux béret Kangol 504. Le grand public a salué l’attitude de la société et a répondu présent.

    « La relocalisation est la façon la plus rapide et efficace de consolider l’économie américaine car elle prouve que l’industrie manufacturière offre des carrières d’avenir », a indiqué Harry. « Et sans l’industrie manufacturière, un pays devient progressivement plus pauvre. »

    Mais l’industrie n’est pas la seule à avoir bénéficié de matières premières et de prix de l’énergie bon marché.

    Le gaz de schiste a redynamisé des communautés, y compris certaines plus durement touchées par la récession.

    L’Associated Petroleum Industries of Pennsylvania (association des industries pétrolières de Pennsylvanie) a déclaré que l’exploitation du gaz naturel avait permis de créer des centaines de milliers d’emplois en Pennsylvanie, avait participé à raison de 34,7 milliards de dollars annuels à l’économie de l’État et avait stimulé les bénéfices dans plus de 1 300 entreprises de toutes tailles situées en amont et en aval de la chaîne d’alimentation en énergie.

    « L’exploitation sûre et responsable du gaz naturel a été bénéfique pour l’économie de l’État, pour les économies locales et pour les habitants de la Pennsylvanie », a déclaré la directrice générale Stephanie Catarino Wissman. « Et nous souhaitons poursuivre sur cette voie. »

    À Marcus Hook, le site d’une ancienne raffinerie de pétrole brut qui avait fermé en 2011en entraînant la perte de 500 emplois, un vent d’enthousiasme souffle désormais.

    L’ancienne raffinerie, qui avait produit de l’essence, du diesel et du kérosène pendant 109 ans, est en train d’être métamorphosée en un centre de premier plan pour transformer et acheminer par bateau du gaz naturel liquéfié grâce à ses liens avec l’industrie des schistes de Marcellus.

    « Le fait que la raffinerie de Marcus Hook tournait au ralenti a été un moment difficile pour l’arrondissement de Marcus Hook, pour la famille de Sunoco et pour la région tout entière », a avoué Hank Alexander, vice-président du développement de l’entreprise Sunoco Logistics Partners LP. « Mais la ville est de nouveau en pleine effervescence, des restaurants du centre-ville aux établissements locaux des entrepreneurs. Et certains des employés qui avaient perdu leur emploi en 2011 travaillent de nouveau à l’usine. »

    Sunoco Logistics avait racheté l’ancienne raffinerie en 2013, dans l’intention de la relier aux schistes de Marcellus, qui fournissent désormais près de 20 % du gaz naturel d’Amérique, alors que leur production était inexistante il y a 10 ans.

    La direction estimait que l’infrastructure existante destinée aux bateaux, rails, camions et pipelines faisait d’elle une plaque tournante pour le gaz naturel liquéfié.

    « Nous souhaitions développer des entreprises de fabrication qui recréeraient des emplois et contribueraient à redynamiser l’industrie manufacturière dans la région », a indiqué Hank. « L’essor du gaz de schiste avait redonné vie à des villes telles que Marcus Hook. »

    Mario Giambrone est le propriétaire du restaurant « Italiano » à Marcus Hook. « Vous pouvez en parler de la manière dont vous voulez, en nombre de sandwiches et de pizzas, mais c’est une aubaine pour cette ville et mon commerce », a-t-il déclaré à l’Association des fabricants de Pennsylvanie.

    David Taylor est le président de cette association, qui est la principale porte-parole de l’industrie manufacturière en Pennsylvanie. « Le secteur de l’énergie a presque à lui seul maintenu l’économie de la Pennsylvanie à flot durant la récession et au cours des dernières années » a-t-il affirmé.

    L’exploitation de l’énergie à partir des schistes de Marcellus a également fait de la ville voisine, Williamsport, la septième région métropolitaine à plus forte croissance des États-Unis.

    Le Dr Vince Matteo, Président et PDG de la Chambre de commerce et de la Société des propriétés industrielles de Williamsport Lycoming, a indiqué que la grande majorité des gens de la région avaient accueilli l’essor du gaz de schiste à bras ouverts.

    « Ce projet changeait la donne pour notre région », a-t-il affirmé. « Je n’avais jamais rien vu de la sorte. À un moment donné, plus de 85 commerces se sont installés dans le comté, ce qui a entraîné l’ouverture d’innombrables restaurants et de quatre nouveaux hôtels. »

    Pendant ce temps, Williston, une ancienne ville endormie du Nord du Dakota, est soudain devenue la petite ville d’Amérique à plus forte croissance en raison de l’essor du pétrole, avec l’arrivée, là encore, de nouveaux restaurants, de nouveaux magasins et de nouvelles têtes.

    Les communautés ont également bénéficié des sources de revenus inattendues provenant des sociétés de forage pour extraire du gaz de schiste, ce qui leur a permis d’effectuer des améliorations qui n’auraient pas été possibles autrement.

    « Posséder cette source de financement a constitué un formidable essor pour nous », a affirmé Lisa Cessna, directrice générale de la Commission d’aménagement du territoire régional du comté de Washington, tout près de Pittsburgh, à l’Associated Press. « Cela a contribué à construire des quais de pêche, des terrains de jeu et des sentiers pédestres. »

    Elle a déclaré à l’Associated Press qu’on s’était plaint de la présence de sites de forage sur l’espace public mais que le résultat final l’avait emporté sur les points négatifs.

    « Vous pouvez faire en sorte que ça marche », a-t-elle ajouté. « Il va y avoir des obstacles sur la route. Certaines personnes vont s’inquiéter. Nous avons insisté sur la nécessité d’un langage juridique spécifique nous permettant de contrôler de nombreux aspects du procédé de forage. Nous approuvons chaque pipeline, plateforme d’exploitation et voie d’accès. Cela demande beaucoup de travail, mais ça en vaut la peine. Le message le plus important est de maintenir le contrôle total. »

    Mais la plus grande des surprises a été d’observer les effets du gaz de schiste sur l’air que nous respirons : en 2012, les émissions de CO2 d’Amérique sont tombés à leur niveau le plus bas en 20 ans.

    La raison ? Le gaz, qui est devenu le combustible de choix pour produire de l’électricité à la place du charbon qui émet deux fois plus de CO2.

    Mais malgré tous les avantages qu’il présente, tout le monde ne soutient pas le gaz de schiste, y compris parmi les personnes très haut placées.

    « L’animosité du Président Obama envers les combustibles fossiles l’empêche de reconnaître le plus remarquable des triomphes en matière d’énergie de toute l’histoire des États-Unis, et peut-être même du monde entier », a indiqué le Dr Mark Perry, expert auprès de l’American Enterprise Institute et professeur d’économie à l’Université du Michigan. « Mais nous avons besoin d’un président qui en soit conscient. »

    Le Dr Perry a affirmé que l’huile de schiste avait :

    Considérablement réduit la dépendance de l’Amérique envers le pétrole et le pétrole brut étranger provenant souvent de régions instables du monde.

    Contribué à faire baisser le prix de l’essence et avait empêché la grande récession d’empirer et de se prolonger encore plus.

    « La production énergétique intérieure crée des emplois aux États-Unis et engrange des redevances pour les propriétaires fonciers et des recettes fiscales pour les gouvernements et l’État, sur le plan local et fédéral», a-t-il souligné. « Et la chute du prix du gaz américain, qui est à son niveau le plus bas depuis sept ans, permettra aux consommateurs américains d’économiser plus de 100 milliards de dollars grâce au plus faible coût de l’énergie cette année. »

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    THE $64,000 QUESTION

    POUR un athée, le professeur Peter Atkins est très croyant.

    Cependant, sa foi ne réside pas en Dieu, mais en l’industrie chimique. Et en l’importante contribution qu’elle peut apporter au monde d’aujourd’hui et de demain.

    « Sans l’industrie chimique, le monde serait fade », a-t-il affirmé. « Nous vivrions dans des conditions dignes de l’âge de pierre, nous serions sous-alimentés, nous porterions des peaux, et nous n’aurions pas les nombreux appareils qui simplifient notre quotidien et nous divertissent. Nos vies seraient courtes et pénibles. »

    Le professeur de chimie retraité de l’université d’Oxford au Royaume-Uni souligne que la chimie est extrêmement importante pour nous tous.

    Le problème, c’est qu’elle est souvent mal perçue à tort.

    « La plupart des gens ne connaissent absolument rien à la façon dont les produits courants qu’ils utilisent sont fabriqués », a déclaré Lawrence D. Sloan, Président et PDG de la « Society of Chemical Manufacturers and Affiliates ». « Et ayant fait partie de l’industrie chimique durant toute ma vie professionnelle, je trouve cela extrêmement frustrant. »

    L’industrie pétrochimique transforme des matières premières telles que l’eau, le pétrole, le gaz naturel, l’air, les métaux et les minéraux en des produits de plus grande valeur dont les fabricants se servent ensuite pour produire, en substance, tous les produits que nous voulons, dont nous avons besoin et que nous utilisons au quotidien. Pour mettre les choses en contexte, plus de 96 % de tout ce qui est produit dans le monde est issu de produits chimiques.

    Mais une partie du problème pour l’industrie chimique est le fait que les gens ne la considère pas comme l’une des industries les plus importantes au monde, et c’est une image qui doit changer.

    « La façon dont cela peut être modifié reste la question cruciale « $64,000 question »», a ajouté Lawrence. « Notre organisation, ainsi que d’autres du même type, est confrontée à un défi majeur en matière de relations publiques visant à informer régulièrement nos élus pour qu’ils soient en mesure de plaider en faveur de l’industrie chimique et qu’ils comprennent l’impact décisif que notre industrie a sur la société. Car aucune autre industrie ne contribue autant que la nôtre au monde moderne. »

    Il a décrit l’industrie chimique comme un « héros méconnu ».

    « Bien trop de gens pensent que l’industrie ne contribue pas à la santé et au bien-être de ses employés ou de l’environnement », a-t-il ajouté. « Mais on ne peut pas imaginer que l’industrie souhaite se nuire uniquement pour tenter d’accroître ses marges bénéficiaires d’un ou de deux pour cent supplémentaires. »

    Lors du dîner annuel de l’Association de l’industrie chimique, le directeur de la communication d’INEOS, Tom Crotty, a déclaré aux délégués : « Si le gouvernement s’engage véritablement à soutenir une reprise de l’industrie manufacturière, il doit comprendre qu’une industrie chimique florissante est essentielle. »

    Car ce sont les produits et les technologies de l’industrie chimique qui sont utilisés pour tout produire, des peintures au plastique, du textile à la technologie, et des médicaments aux téléphones portables.

    Mais étant énergivore, cette industrie doit pouvoir accéder à des approvisionnements énergétiques à prix compétitif si elle souhaite survivre. Cela n’est pas un problème en Amérique, qui profite actuellement d’une renaissance de l’industrie manufacturière grâce aux réserves abondantes de gaz de schiste bon marché, lesquelles ont fait chuter le coût des matières premières dont ont besoin les fabricants.

    Mais ça en pose en Europe, où le coût de l’énergie est en train de s’envoler. Résultat : les fabricants ont du mal à être compétitifs sur les marchés mondiaux.

    Tom, qui est également président de la CIA, a expliqué que la Grande-Bretagne avait un besoin urgent de prendre des mesures à l’égard de ses ressources énergétiques si elle souhaitait bénéficier d’une industrie chimique britannique florissante.

    Lors d’un récent sondage sur l’industrie britannique du verre et du vitrage réalisé par Pilkingtons UK, la hausse du coût des matériaux, due au coût de l’énergie, s’est révélée être « le plus grand obstacle » auquel leurs entreprises sont actuellement confrontées. Et d’après les personnes interrogées, il s’agit également du plus grand défi à relever au cours des deux prochaines années.

    L’importance de l’industrie chimique, qui fournit des matières premières aux fabricants, ne doit donc pas être sous-estimée. Les deux industries sont inextricablement liées. Et c’est bien souvent de là que part l’innovation.

    « Les gens prennent pour acquis les incroyables découvertes scientifiques que continue de faire l’industrie chimique spécialisée pour contribuer à créer les appareils électroniques, les médicaments salvateurs et les maisons intelligentes que nous apprécions et dont nous dépendons », a indiqué Lawrence.

    INEOS, qui emploie 17 000 personnes sur 65 sites répartis dans 16 pays, est fière de ce qu’elle entreprend pour simplifier la vie des gens et la rendre plus agréable.

    Elle fabrique à elle seule :

    Des solvants qui sont utilisés dans la production d’insuline et d’antibiotiques.

    Des biocarburants efficients et efficaces pour améliorer la durabilité des transports modernes.

    Du chlore pour purifier l’eau potable.

    Du pétrole synthétique contribuant à réduire les émissions de CO2.

    Du plastique moderne, résistant mais léger pour conditionner, protéger et conserver la nourriture et les boissons.

    Des matériaux pour isoler les maisons, bureaux, câbles électriques et de télécommunication.

    Des produits qui ont aidé les constructeurs automobiles à rendre leurs voitures plus solides et légères et plus écoénergétiques, ce qui a à son tour contribué à réduire les émissions de CO2.

    La liste est longue, tout comme le travail effectué dans les coulisses afin de chercher des solutions innovantes à de nombreux défis auxquels est confrontée la société de nos jours.

    « Les produits et technologies chimiques sont utilisés dans la quasi-totalité des domaines de l’économie mondiale », a déclaré un porte-parole de l’International Congress and Convention Association (ICCA), représentant mondial de l’industrie chimique. « Et avec la croissance de l’économie mondiale, la demande de produits issus de l’industrie chimique va augmenter. Cette croissance sert de moteur à l’innovation en matière de matériaux, et l’industrie crée de nouveaux produits tous les ans tout en s’efforçant d’améliorer ses procédés de fabrication et d’utiliser les ressources de manière plus efficace. »

    En 2014, l’American Chemistry a investi 59 milliards de dollars dans la recherche et le développement, l’équivalent de plus de 185 dollars par personne aux États-Unis.

    « Nous investissons plus dans l’innovation que les industries électronique, automobile et médicale », a déclaré Cal Dooley, PDG et Président du Conseil américain de l’industrie de la chimie. « L’industrie de la chimie excelle dans son apport continu d’idées nouvelles, imaginatives et innovantes sur le marché, et cela n’est pas prêt de s’arrêter demain. »

    Le Conseil américain de l’industrie de la chimie indique toutefois que pour que son industrie chimique puisse poursuivre son travail révolutionnaire, les États-Unis doivent également adopter une stratégie énergétique tirant profit de leurs ressources énergétiques nationales, y compris de leurs vastes réserves de gaz de schiste.

    Ce point de vue est partagé par Steve Elliott, Directeur général de la CIA.

    Il souhaite que l’industrie chimique britannique, qui pèse 50 milliards de dollars, exploite l’énergie qui se trouve sous ses pieds plutôt que d’utiliser du gaz importé.

    « Les propres réserves de schiste du Royaume-Uni contribueront à obtenir des approvisionnements en gaz plus sûrs et favoriseront l’emploi et la croissance », a-t-il indiqué. « Sans cela, les importations de gaz devraient atteindre 75 % des besoins d’ici 2030. Le gaz de schiste britannique contribuera à assurer le fonctionnement des activités du pays tandis que le Royaume-Uni effectuera sa transition vers une économie verte. »

    Puisque c’est l’une des industries les plus importantes au monde (en 2014, son chiffre d’affaires dépassait les 5,4 milliards de dollars), l’industrie chimique a de profondes répercussions sur notre quotidien et son rôle se poursuivra dans le futur en même temps que la société s’efforce de créer un monde plus sain, plus sûr et plus durable.

    « Malheureusement, le mot ‘vert’ revêt différentes significations selon les gens », a affirmé Lawrence. « Certains peuvent penser qu’aucune usine chimique n’est ‘verte’ en raison du fait qu’elle traite des produits chimiques, ce qui est une mauvaise chose à leurs yeux.»

    L’industrie chimique est consciente de devoir modifier l’image que le grand public a d’elle si elle souhaite faire comprendre aux gens le rôle qu’elle joue dans la vie moderne.

    « Les industries chimiques robustes et compétitives soutiennent toutes les grandes nations industrielles du monde développé car les produits chimiques et matériaux sont les composants essentiels sur lesquels repose l’industrie manufacturière », a déclaré Steve. « Sans ses procédés et ses produits de base, la plupart des autres productions ne pourrait avoir lieu.»

    Il a ajouté que bien que l’industrie soit énergivore, ses produits, pendant leur durée de vie, économisaient plus du double de l’énergie nécessaire pour les produire.

    « Nous fournissons le futur vert », a-t-il conclu.

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    TEMPS TROUBLÉS

    POUR une nation ayant ouvert la voie à l’industrialisation et à la production de masse aux XVIIIe et XIXe siècles, la vérité est difficile à avaler.

    Pour la toute première fois, la part de l’industrie manufacturière britannique dans l’économie du Royaume-Uni a chuté à 9,4 %, le taux le plus bas jamais enregistré.

    Cela attriste profondément le fondateur et président d’INEOS, Jim Ratcliffe, qui a grandi dans le Nord industriel de l’Angleterre.

    « Nous assistons à la mort lente de l’industrie manufacturière dans ce pays », a-t-il affirmé. « Nous avons perdu la moitié de nos usines de fabrication en une seule génération. »

    Il y a vingt ans de cela, a-t-il ajouté, nous étions au même niveau que l’Allemagne, où l’industrie manufacturière est toujours puissante.

    « Cette secousse sismique dans le secteur manufacturier britannique peut sembler être une secousse mineure à Londres qui regorge de services, et dans la plupart des comtés du sud, mais il s’agit d’une bombe à retardement dans de nombreux endroits du Nord de l’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Écosse », a-t-il soutenu.

    En octobre dernier, l’aciérie Redcar de Teesside a fermé définitivement, entraînant la perte de 2 200 emplois après que Sahaviriya Steel Industries UK, les propriétaires thaïlandais de l’usine, ait déposé le bilan. Dans le journal The Northern Echo, la députée travailliste Anna Turley a déclaré « C’est une tragédie humaine et industrielle ».

    « La métallurgie a tiré sa révérence à Teesside », a déclaré un homme qui avait travaillé dans cette usine pendant 30 ans.

    Dans les années soixante-dix, plus de 200 000 personnes travaillaient dans l’industrie de l’acier britannique. Aujourd’hui, le secteur en compte près de 30 000 mais leurs emplois ne sont pas sûrs.

    En janvier, d’autres suppressions de postes ont été annoncées. Tata Steel a confirmé 750 suppressions d’emplois à Port Talbot au Pays de Galles et une épée de Damoclès plane au-dessus de centaines d’autres employés dans ses usines de Scunthorpe, de Trostre, de Corby et d’Hartlepool. Un flot d’importations chinoises bon marché (la production d’acier étant subventionnée en Chine), la fermeté de la livre britannique et un coût de l’énergie élevé au Royaume-Uni ont été montrés du doigt.

    Quelle qu’en soit la raison, cette tendance est préoccupante.

    « Si nous souhaitons mettre un terme au déclin de l’industrie manufacturière, ou même connaître de nouveau la croissance, nous devons donner des raisons aux entreprises d’investir en Grande-Bretagne», a affirmé Jim. « Nous avons besoin d’une énergie à prix compétitif, d’une main-d’oeuvre qualifiée, d’un environnement fiscal attractif et d’un gouvernement qui souhaite mettre en oeuvre cela. »

    Il a ajouté que la Grande-Bretagne avait besoin de ce que les responsables de marketing appelaient les ACV, ou arguments clés de vente.

    « L’Allemagne possède ces choses-là», a-t-il indiqué. « Elle dispose d’une main-d’oeuvre hautement qualifiée, se trouve au coeur de l’Europe et possède une remarquable infrastructure de fabrication et des fournisseurs compétents. L’Amérique possède de l’énergie bon marché grâce à son gaz de schiste, une main-d’oeuvre qualifiée et le plus grand marché au monde. La Chine a la croissance, une main-d’oeuvre bon marché et un immense marché. »

    Ce n’est pas la première fois que Jim met en avant l’échec de la Grande-Bretagne à se vendre auprès d’investisseurs.

    Il y a trois ans, il avait mis en garde contre le fait que la Grande-Bretagne n’était pas un pays attractif pour les fabricants. Lors d’une interview donnée à Alistair Osborne, rédacteur économique du Daily Telegraph, il avait mentionné le prix élevé de l’énergie. Ce qui est compréhensible, étant donné que l’usine d’INEOS à Runcorn, qui fournit du chlore à 95 % de l’eau britannique, consomme autant d’énergie que la ville de Liverpool.

    Il a ajouté que le Royaume-Uni devait regarder ce qu’il avait à offrir s’il souhaitait comprendre pourquoi il était si lamentablement resté à la traîne derrière ses concurrents.

    « Ce serait bien si on pouvait y répondre de manière simple et précise, mais ça n’est pas le cas », a-t-il indiqué. « Pour conserver ou développer l’industrie manufacturière, on a besoin d’un flux continu d’investissement étant donné que les usines et les produits vieillissent. Les nouvelles usines et les nouveaux produits nécessitent des investissements. »

    La Grande-Bretagne, a-t-il soutenu, avait besoin d’énergie bon marché ou du moins, d’énergie à prix compétitif.

    « Nous ne pouvons pas offrir cela à l’heure actuelle. Et, avec le gaz qui s’épuise dans la mer du Nord, il est probable que la situation empire », a-t-il indiqué. « Mais nous nous trouvons au-dessus d’immenses gisements de gaz de schiste qui pourraient tout changer. »

    Au XVIIIe siècle, la Grande-Bretagne a bâti sa richesse sur ses réserves de charbon qui étaient abondantes et pouvaient être facilement extraites. Et cela a entraîné la révolution industrielle, dans laquelle la Grande-Bretagne occupait une place au tout premier rang.

    Cependant, un accès à de l’énergie bon marché n’est pas la seule chose indispensable dans l’industrie manufacturière britannique d’aujourd’hui. Jim a également souligné la nécessité d’une main-d’oeuvre qualifiée.

    « Nous avions auparavant d’excellents programmes d’apprentissage, établissements d’enseignement supérieur et écoles professionnelles spécialisées », a-t-il soutenu. « Mais le gouvernement a décidé que tous les jeunes devraient devenir des diplômés de l’enseignement supérieur. »

    Cette inquiétude est partagée par de nombreuses personnes. Un récent sondage des fabricants britanniques, publié dans l’Annual Manufacturing Report (rapport annuel sur l’industrie manufacturière) de 2016, souligne que le manque de compétences reste leur plus grande crainte.

    « Pour parler franchement, notre système éducatif ne remplit pas sa mission envers nos jeunes et crée, par conséquent, des problèmes pour l’industrie », a indiqué Callum Bentley, rédacteur en chef de The Manufacturer.

    « Personne ne s’attend à ce qu’un jeune au teint frais ait les compétences et l’expérience d’un vétéran, mais le problème, c’est que les jeunes sont mal préparés pour entrer sur le marché du travail et que cela dure depuis des décennies », a-t-il ajouté. « Plus cela continuera dans la durée, plus cela compromettra notre compétitivité. Le manque de compréhension entre les écoles et les lieux de travail doit être corrigé, dans l’intérêt de notre secteur manufacturier et de nos employés. »

    Jim a souligné qu’il avait été « ravi » d’entendre parler de la Northern Powerhouse, une initiative gouvernementale visant à corriger le déséquilibre économique entre le Nord et le Sud, et a décrit l’actuel gouvernement conservateur du Royaume-Uni comme le gouvernement le plus en faveur de l’industrie manufacturière depuis de nombreuses années.

    Mais il a ajouté que pour changer réellement la donne, la Grande-Bretagne devait attirer des investisseurs.

    « Les investisseurs peuvent se permettre d’être très ‘sélectifs’ dans le monde fortement concurrentiel d’aujourd’hui », a-t-il affirmé. « INEOS a choisi d’investir la plupart de son capital aux États-Unis. De nombreuses autres sociétés ont opté pour l’Extrême-Orient. » Jim a lancé un appel au gouvernement britannique pour qu’il offre des amortissements fiscalement autorisés à hauteur de 100 % pour les dépenses d’investissement manufacturier et un taux d’imposition à un chiffre pour l’industrie manufacturière.

    « À l’ère de la mondialisation, les décisions en matière d’investissement sont toujours comparées et opposées à d’autres lieux à l’étranger. Le Royaume-Uni n’est actuellement pas ciblé par les investissements dans le secteur manufacturier car il manque d’Arguments Clés de Vente (ACV).»

    À la fin de l’année dernière, ResPublica, un groupe de réflexion indépendant et apolitique basé à Westminster, a affirmé qu’une explosion des exportations était nécessaire pour redynamiser l’industrie manufacturière britannique et éloigner l’économie d’une « dangereuse dépendance à l’égard du secteur tertiaire ».

    Le directeur Phillip Bond a déclaré que le fait que des étrangers achetaient des biens immobiliers britanniques avait entraîné une appréciation de la livre sterling, ce qui avait rendu les exportations plus compliquées pour les fabricants.

    « Le récent effondrement de l’industrie de l’acier britannique a souligné le fait inquiétant que notre économie est bien trop tributaire des services et des financements extérieurs », a-t-il indiqué. « La croissance doit venir du secteur manufacturier, trop longtemps négligé, dont les exportations ont été frappées par une livre forte. La livre sterling a un rôle de premier plan à jouer pour aider les exportations et nous devons nous pencher sur le problème des taux de change défavorables pour les sociétés britanniques. »

    Jim serait aussi de cet avis.

    « Toute économie équilibrée doit refléter dans une certaine mesure la façon dont ses habitants dépensent l’argent qu’ils ont dans leurs poches.Si les habitants achètent « certaines choses » avec leur salaire, nous devons fabriquer « ces choses » dans notre économie domestique. Dans le cas contraire, nous devons faire venir tous les produits manufacturés depuis l’étranger et les payer dans des devises étrangères. »

    LA GRANDE-BRETAGNE DOIT SE RÉINDUSTRIALISER

    UN ANCIEN journaliste du Financial Times a déclaré que le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, avait raison d’être préoccupé par la situation de l’industrie manufacturière au Royaume-Uni.

    Peter Marsh a affirmé que l’industrie de l’acier comme l’industrie chimique avaient été confrontées à de graves problèmes.

    « La désindustrialisation (la part décroissante de l’industrie manufacturière dans la production économique du Royaume-Uni) est allée assez loin », a-t-il souligné. « Si nous souhaitons mettre en place une croissance économique durable et améliorer le niveau de vie, la Grande-Bretagne doit se réindustrialiser. »

    Mais M. Marsh, ancien rédacteur du FT spécialisé dans le secteur de l’industrie manufacturière, a indiqué que bien que la Grande-Bretagne ait perdu du terrain, elle restait toujours un grand fabricant de produits de niche, tels que les instruments d’analyse spécialisés, et d’articles non importables.

    « Ça peut aller des produits alimentaires aux matelas et aux matériaux de construction », a-t-il précisé.

    Selon les tout derniers chiffres des Nations Unies, la Grande-Bretagne est le 10e plus grand fabricant, et réalise près de 2 % des produits manufacturés du monde, alors qu’en 1895, elle produisait 18 % de l’ensemble des marchandises.

    « La Grande-Bretagne n’est plus aussi importante qu’elle l’était, mais pour un pays représentant 1 pour cent de la population mondiale, elle joue quand même dans la cour des grands », a-t-il indiqué. « La Chine est partie d’une position modeste au cours des 20 dernières années et est désormais responsable de près de 20 % de l’ensemble des produits manufacturés. Mais elle possède aussi 20 % de la population mondiale. »

    M. Marsh est maintenant un maître de conférences et l’auteur de The New Industrial Revolution: Consumers Globalization and the End of Mass Production (la nouvelle révolution industrielle : mondialisation de la consommation et la fin de la production de masse). Récemment, il a également créé un site web pour l’industrie manufacturière britannique. www.madeherenow.com

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    UN ECLAIRAGE : INEOS CHERCHE À DÉCONSTRUIRE LES MYTHES SUR LE GAZ DE SCHISTE

    INEOS est désormais l’une des sociétés les plus importantes dans l’industrie britannique du gaz de schiste.

    Mais elle sait qu’il n’y a rien de compliqué à être la plus importante.

    C’est autre chose d’être la meilleure et la plus digne de confiance.

    La confiance dans les grandes entreprises, les banques et les hommes politiques étant actuellement à son niveau le plus bas, il est donc important de regagner la confiance de la population.

    En avril de l’année dernière, INEOS Shale, qui possède désormais des licences du gouvernement pour explorer 400 000 hectares au Royaume-Uni pour la recherche de gaz de schiste, a démarré sa quête en vue de prouver aux communautés que ses intentions étaient honorables.

    « Nous visons le long terme », a indiqué le PDG Gary Haywood. « Le but n’est pas simplement de faire du profit. Nous souhaitons contribuer à mener une renaissance de l’industrie manufacturière en Grande-Bretagne et nous sommes convaincus qu’une industrie nationale du gaz de schiste peut y parvenir. »

    La société a déjà commencé à parler aux communautés en Écosse, où elle dispose de licences pour explorer des milliers d’hectares à proximité de son usine de fabrication de Grangemouth.

    Mais en attendant que l’Écosse lève son interdiction actuelle sur la fracturation hydraulique, et dans l’attente d’enquêtes supplémentaires, INEOS Shale s’est déplacée vers le sud, en Angleterre, où elle espère convaincre les habitants du Cheshire, Yorkshire, Derbyshire et des East Midlands des avantages qu’une industrie nationale du gaz de schiste pourrait apporter.

    « Nous comprenons que les gens de ces régions soient préoccupés », a indiqué Gary. « Et c’est en partie dû au fait qu’il existe de nombreux mythes sur l’extraction du gaz de schiste. Mais nous voulons montrer que cela peut être bien fait et en toute sécurité, et nous souhaitons rencontrer les gens des zones où nous détenons des licences. »

    Des expositions sont organisées pour permettre à la population locale de parler directement à la société INEOS, et de lui poser des questions, au sujet de ce qu’elle entend faire.

    INEOS Shale a également produit une série de films pour dissiper les craintes que les gens pourraient avoir. Ces derniers seront projetés lors des expositions qui accueilleront des experts chargés d’expliquer ce que cela signifie aux communautés auxquelles INEOS a promis 6 % des recettes issues du gaz de schiste en vue d’améliorer les infrastructures locales.

    Tandis qu’INCH partait en impression, INEOS planifiait des études approfondies de la roche en 2D et 3D dans chacun des comtés afin de vérifier la présence et l’accessibilité du gaz. Si les résultats de telles études sont prometteurs, la société cherchera à obtenir la permission de forer des puits verticaux de 180 m de haut afin de prélever des échantillons carottés de roche de 8 cm de largeur en vue d’accéder à la qualité et à la quantité du pétrole et du gaz dans le schiste.

    « En fait, c’est comme quand on enlève le trognon d’une pomme », a indiqué Tom Pickering, directeur des opérations d’INEOS Upstream. « Il s’agit d’une approche prudente, guidée par la science, mais il est essentiel que nous fassions bien les choses. »

    Une fois qu’INEOS disposera de toutes les données détaillées dont elle a besoin, une décision sera prise quant au caractère judicieux et sans risque sur le plan économique de fracturer le puits en utilisant 98 % d’eau, 1,5 % de sable et 0,5 % d’additifs, ce qui empêchera la formation de dépôts calcaires et stérilisera le puits.

    « Certaines personnes soutiennent que 600 produits chimiques toxiques sont utilisés dans la fracturation hydraulique, mais c’est tout simplement faux », a déclaré Tom. « La plupart des puits ont besoin de six à 12 produits chimiques. Tous les produits chimiques utilisés devront être décrits de manière transparente dans les demandes de délivrance de permis de construire et d’opérer. »

    INEOS Shale est consciente du fait que sa décision de poursuivre l’exploration du gaz de schiste l’a menée vers l’affrontement avec les écologistes qui soutiennent que la fracturation hydraulique est dangereuse, qu’elle provoque des tremblements de terre, empoisonne l’eau potable et affecte l’air que nous respirons.

    Mais l’entreprise n’a jamais fui face à une situation difficile, notamment lorsqu’elle estime qu’il existe des arguments de poids en faveur de l’économie et de l’environnement.

    « Une industrie nationale et florissante du gaz de schiste ne révolutionnera pas seulement l’industrie manufacturière en Grande-Bretagne, mais offrira aussi au Royaume-Uni une sécurité d’approvisionnement énergétique pour la première fois depuis de nombreuses années et créera des milliers d’emplois dans les régions qui ont été les plus durement touchées », a déclaré Gary. « Si nous pouvons faire cela et rassurer les gens sur le fait que l’industrie peut fonctionner sans causer de dommages à long terme à l’environnement ou à leur mode de vie, ce sera une situation gagnant-gagnant pour tous. »

    Le professeur Peter Styles, l’un des trois experts chargés en 2011 par le gouvernement britannique d’établir un rapport indépendant après que la fracturation hydraulique par une autre société avait provoqué de légères secousses dans le Lancashire, estime que l’avenir à long terme de la Grande-Bretagne repose sur les vastes réserves de gaz de schiste profondément enterrées dans le sol.

    « Je ne pense pas que les gens réalisent à quel point nous sommes vulnérables au Royaume-Uni », a-t-il ajouté. « Actuellement, près de 80 % du chauffage et de la cuisine domestiques britanniques sont alimentés par du gaz et nous en importons la moitié. Une partie de ce gaz provient de Norvège, ce qui est parfaitement acceptable, mais une grande partie est importée de Sibérie, qui s’est démontrée ne pas être la forme d’approvisionnement la plus sûre au fil des ans. »

    En janvier 2009, un conflit entre l’Ukraine et la Russie au sujet du prix du gaz naturel a entraîné une interruption totale de l’approvisionnement vers plusieurs pays européens.

    « Il ne nous restait plus que deux jours de réserves », a-t-il indiqué. « Et lorsqu’une telle situation se produit, les sociétés telles qu’INEOS ChlorVinyls de Runcorn, qui est le troisième plus grand utilisateur de gaz en Grande-Bretagne, sont mises à l’arrêt pour protéger les réserves nationales. »

    Mais INEOS n’utilise pas de gaz seulement pour chauffer et alimenter ses usines de fabrication.Le gaz est aussi une matière première indispensable qui sert à fabriquer des milliers de produits essentiels dont nous avons tous besoin au quotidien. Sans lui, pas de plastique, de médicaments, de bâtiments, de voitures, d’ordinateurs, de vêtements, ni d’écrans iPad.

    « On l’oublie souvent lors des débats enflammés portant sur les avantages liés à la poursuite de l’utilisation des combustibles fossiles», a indiqué Greet Van Eetvelde, Directrice INEOS des initiatives axées sur la technologie propre. « De nombreuses énergies renouvelables, telles que les composants importants des éoliennes et des panneaux solaires, ne peuvent pas non plus être produites sans gaz. Nous aurons toujours besoin de gaz pour produire des choses même lorsque nous serons passés à une énergie à faible émission de CO2. »

    INEOS Shale, qui détient plus de licences que toute autre société au Royaume-Uni, estime que la plupart des gens font preuve d’ouverture d’esprit à propos de l’exploitation du gaz de schiste.

    « C’est tout ce que nous demandons », a précisé Tom. « Nous ne faisons pas preuve de suffisance. Nous comprenons les inquiétudes des gens, mais de nombreuses choses qu’ils ont pu lire sur le gaz de schiste sont tout simplement fausses. Nous sommes heureux d’être remis en question si les gens pensent que nous avons tort. C’est compréhensible, ils souhaitent juste avoir plus d’informations. Et c’est ce que nous espérons leur fournir lors de ces réunions. »

    Le combat sera rude car les groupes contre la fracturation hydraulique se sont emparés des réseaux sociaux.

    Mais INEOS espère prouver que celui qui crie le plus fort, n’est pas forcément celui qui est le mieux informé.

    POURQUOI INEOS EST LA SOCIÉTÉ IDÉALE POUR EXTRAIRE DU GAZ DE SCHISTE AU ROYAUME-UNI

    PEU de sociétés sont dotées d’un aussi grand savoir-faire qu’INEOS.

    Outre ses compétences à la surface du sol, qui la voit manutentionner des gaz inflammables sur ses 65 sites de fabrication situés aux quatre coins du monde, la société dispose également d’un savoir-faire sous le sol.

    En novembre, INEOS a fait l’acquisition de plateformes gazières dans la mer du Nord et s’est dotée par la même occasion d’une équipe d’experts en forage qui fournissent déjà assez de gaz pour chauffer un foyer sur 10 au Royaume-Uni.

    INEOS emploie également l’équipe qui a lancé l’exploitation du gaz de schiste aux États-Unis avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur.

    Le président Jim Ratcliffe a déclaré qu’il ne comprenait pas pourquoi cela était encore si difficile de convaincre les gens que l’extraction de gaz de schiste était sans risques.

    « L’expérience du forage et de la fracturation hydraulique à la recherche de gaz de schiste est si abondante en Amérique du Nord qu’elle aurait dû dissiper toutes les inquiétudes et zones d’ombre », a-t-il ajouté. « En Amérique, ils ont désormais foré et fracturé plus d’un million de puits au cours des 10 dernières années et cela a fourni une immense quantité d’hydrocarbures. »

    DES ERREURS ont été commises aux débuts de l’exploitation du gaz de schiste en Amérique.

    La construction de puits défectueux avait entraîné une contamination de l’eau et les eaux usées en provenance des puits de pétrole fracturés stagnaient à l’intérieur de fosses ouvertes et non gainées.

    « Nous avons étudié tous ces cas pour veiller à ne pas reproduire les mêmes erreurs », a déclaré Tom Pickering, directeur de l’exploitation chez INEOS Shale.

    Certaines sociétés américaines n’avaient utilisé qu’une couche d’acier dans le puits.

    INEOS utilisera jusqu’à quatre couches d’acier cimentées les unes dans les autres.

    D’autres sociétés avaient réutilisé d’anciens puits.

    INEOS n’en utilisera que des nouveaux. Les eaux usées stagnaient dans des bassins ouverts.

    Les eaux usées d’INEOS seront enfermées dans des réservoirs de stockage à double paroi avant d’être recyclées.

    « Il est important de reconnaître que certains problèmes sont survenus, mais ces derniers se sont produits aux débuts de l’exploitation du gaz de schiste en Amérique et nous ne sommes pas en Amérique », a précisé Tom. « Nous sommes au Royaume-Uni, un pays où le régime réglementaire est l’un des plus stricts au monde. »

    Après avoir examiné les éléments d’appréciation disponibles, la Royal Society et la Royal Academy of Engineering ont conclu que le gaz de schiste pouvait être extrait en toute sécurité avec une réglementation adéquate. Extraire du gaz de schiste n’est pas sans risque et cela doit être fait avec soin, mais les risques sont maîtrisables et comparables à d’autres pratiques.

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    L’EXPERTISE REMONTE A LA SURFACE

    INEOS Upstream pourrait être la société la plus récente d’INEOS.

    Mais les personnes dirigeant sa nouvelle entreprise d’énergie ne sont pas novices en matière de fracturation hydraulique. Ni sur terre, ni au large.

    Sur terre, INEOS collabore avec les trois Américains qui ont lancé l’exploitation du gaz de schiste aux États-Unis, laquelle a entraîné une renaissance du secteur manufacturier.

    Au large, la société s’est dotée d’une équipe qui pratique depuis des années des forages et des fracturations hydrauliques en toute sécurité à la recherche de gaz naturel.

    Tous sont convaincus qu’INEOS, avec son savoir-faire à la surface du sol, qui la voit manutentionner des gaz inflammables sur ses 65 sites de fabrication, peut devenir la première société du Royaume-Uni à extraire en toute sécurité les vastes réserves de gaz de schiste actuellement coincées dans des roches à des milliers de mètres sous terre, tout en modifiant, dans le même temps, l’image que le public a d’elle.

    « Nous pensons que nous pouvons offrir quelque chose d’unique à l’industrie naissante du gaz de schiste », a affirmé Tom Pickering, directeur de l’exploitation chez INEOS Shale qui a travaillé sur une plateforme pétrolière de la mer du Nord pendant des années.

    Doug Scott est le responsable du forage chez INEOS Breagh, une filiale d’INEOS Upstream.

    « Nous avons été l’un de ceux qui ont eu le plus recours à la fracturation hydraulique sur des gisements de gaz en grès peu perméable au sud de la mer du Nord au cours des quatre dernières années », a-t-il précisé.

    « Nous avons employé cette technique pour extraire le gaz plus rapidement et pour accéder à du gaz dont l’extraction aurait auparavant coûté trop cher. »

    Le gaz de schiste est identique au gaz de la mer du Nord. Ce sont tous deux des gaz naturels. La seule différence réside dans le fait que le gaz de la mer du Nord est extrait de grès situé à près de 3 km sous le fond marin, tandis que sur terre, INEOS l’extrairait à partir de schiste se trouvant jusqu’à 5 km de profondeur.

    Doug et son équipe avaient travaillé, jusqu’en octobre, pour le groupe DEA. Cela a changé lorsqu’INEOS a racheté la compagnie allemande pour plusieurs centaines de millions de dollars, tout en prenant la responsabilité d’assurer l’approvisionnement en gaz d’1 foyer sur 10 dans tout le Royaume-Uni.

    INEOS Breagh exploite quatre plateformes dans le sud de la mer du Nord et détient des intérêts dans 16 licences d’exploitation.

    La décision d’INEOS d’acheter, alors que tout le monde semblait vendre autour d’elle, a été perçue comme une initiative révolutionnaire dans le secteur de l’énergie.

    Là où d’autres voyaient des eaux troubles, causées par une hausse des coûts et une chute des bénéfices, INEOS a surfé sur la vague de l’opportunité.

    Cette occasion d’acquérir un savoir-faire immense, tout en améliorant la durée de vie et l’efficacité de ces plateformes sans faire de compromis sur la sécurité, était trop grande pour la laisser passer.

    Afin de contribuer au développement de l’entreprise, INEOS aura recours aux services de sa nouvelle équipe de géologues, de géophysiciens et d’experts en construction de puits qui travaille actuellement pour INEOS Breagh.

    La nouvelle équipe collabore harmonieusement avec le groupe INEOS car ils partagent tous deux la même philosophie.

    « La sécurité et l’efficacité sont primordiales à nos yeux », a affirmé Doug. « Les travaux de conception et de planification que nous avons réalisés avant de fracturer notre tout premier puits étaient déterminants pour le succès du projet et ne peuvent être sous-estimés. Le temps que l’on passe à tout faire correctement porte ses fruits lors de la phase opérationnelle. »

    Il a ajouté que les plans, ainsi que les provisions prévues au cas où quelque chose devait mal se passer, garantissaient le fait que l’équipe puisse gérer les incertitudes inhérentes aux opérations de forage et de fracturation hydraulique des puits.

    « Comme toujours lors de la phase opérationnelle, dans l’éventualité où l’avancement des travaux devait entrer en conflit avec la sécurité, cette dernière est toujours prioritaire », a-t-il précisé.

    Doug a ajouté que la sécurité et l’efficacité des opérations dépendaient des compétences de l’équipe et d’une communication efficace entre les ouvriers travaillant sur la tour de forage, le navire de forage et la plateforme.

    « C’est un point essentiel pour s’assurer que tout le monde fait ce qu’il est censé faire au bon moment », a-t-il expliqué.

    L’équipe d’INEOS Breagh a également l’habitude de chercher des moyens pour travailler plus efficacement et de nouvelles méthodes de travail.

    Chez INEOS Breagh, l’équipe a par exemple installé un filtre dans le puits pour empêcher l’agent de soutènement (principalement du sable) d’atteindre la surface lors de la production de gaz. Résultat : le puits fracturé a pu être exploité 12 mois avant qu’une autre solution technique n’ait été trouvée.

    « Les écrans en fond de trou étaient une première pour des puits fracturés sur le plateau continental britannique au sud de la mer du Nord », a précisé Doug. « Mais cette technologie simple a le potentiel d’offrir toutes sortes de possibilités à nos futures exploitations de gisements de gaz par fracturation hydraulique. »

    Et chez Clipper South, ils ont vendu du gaz épuré depuis le puits au lieu de le brûler.

    « Cela a également été une première pour nous », a admis Doug. « Cela a demandé énormément d’efforts et de collaboration au sein de l’organisation pour intégrer les systèmes de sécurité et de production, mais en faisant cela, nous avons non seulement capté près de 300 tonnes de CO2, mais nous avons aussi atteint un chiffre d’affaires de 4,3 millions de livres sterling grâce au gaz destiné à la vente. »

    Les plateformes, dont INEOS a hérité dans le cadre de l’accord, sont relativement neuves, bien gérées et commandées à distance.

    « Cela faisait partie du contrat », a déclaré Geir Tuft, PDG d’INEOS Breagh.

    Tandis qu’INEOS va plus loin dans le commerce de l’énergie, INEOS Shale espère pouvoir tirer de précieuses leçons de l’équipe travaillant chez INEOS Breagh.

    « Nous chercherons à tirer profit des liens de cette nouvelle famille dans tous les domaines en partageant nos ressources et expériences », a indiqué Geir.

    Depuis l’acquisition, il travaille sur un solide projet visant à améliorer l’efficacité de l’entreprise, notamment à la lumière de la chute du prix du pétrole et du gaz.

    Il y a trois ans, le pétrole se vendait à 110 $ le baril ; aujourd’hui, son prix n’atteint même pas les 40 $.

    « Nous devons pouvoir gérer des marges brutes d’autofinancement réduites afin de nous assurer que l’entreprise est dynamique, quelles que soient les conditions », a-t-il ajouté.

     

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    EVEREST. INEOS SUR LE TOIT DU MONDE

    IL EST difficile de revenir sur terre après avoir été sur le toit du monde.

    Rhys Jones le sait par expérience : lui qui a conquis le plus haut sommet du monde, le mont Everest, le jour de son 20ème anniversaire.

    Il avait rêvé de ce moment pendant huit ans après avoir écouté une conversation alors qu’il était un scout de 12 ans. Dans un sens, sa mission était désormais accomplie et il ne souhaitait pas l’escalader de nouveau.

    « Une fois m’a suffi pour de nombreuses raisons », a-t-il avoué. « Mais à bien des égards, je crois que je ne suis jamais vraiment redescendu. Je peux revivre chaque instant de l’ascension à chaque fois que je ferme les yeux. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. »

    Il y a quelques années, Rhys, qui dirige désormais sa propre société d’expéditions de luxe avec son épouse Laura, a été approché en vue de mener une expédition dans la « zone de la mort » pour ensuite atteindre le sommet du mont Everest.

    « J’ai refusé car je ne pouvais pas mettreun prix sur cette expérience », a-t-il déclaré. « Il faut vraiment le vouloir pour endurer les épreuves et le danger, et je ne suis pas sûr qu’une rémunération suffirait à me convaincre. »

    Cependant, c’est bien une « rémunération » qui l’a conduit là en 2006.

    « Je ne sais pas ce qui m’a poussé à contacter INEOS à l’époque pour trouver un financement », a-t-il ajouté. « C’était juste le destin. Mais j’avais mis toutes les chances de mon côté en écrivant à des sponsors, dont Stannah Stairlifts qui m’a offert 100 £. »

    Il était sur le point de baisser les bras lorsque le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a accepté de rencontrer le jeune homme alors âgé de 19 ans. Après une réunion d’une heure, Rhys est sorti avec l’argent dont il avait besoin pour mener à bien l’expédition, et un drapeau INEOS à planter sur le sommet.

    « Je n’aurais pas pu le faire sans l’aide d’INEOS », a-t-il avoué. « C’était tout l’argent dont j’avais besoin mais ça représentait aussi bien plus pour moi. Le fait que Jim ait cru en moi a dopé ma confiance et c’est ce qui m’a poussé à continuer à avancer sur la montagne. Je me souviens très bien du moment où j’ai parcouru les derniers pas vers le sommet quelques mois plus tard, et la première pensée que j’ai eue, c’est que j’avais promis à Jim de prendre une photo du drapeau INEOS flottant au sommet. »

    Rhys est rentré au Royaume-Uni avec une confiance en lui et une farouche détermination. Mais il sentait qu’il lui manquait quelque chose.

    « J’en avais fait mon objectif depuis si longtemps que ne plus avoir ce but à atteindre me manquait », a-t-il indiqué.

    Il a commencé à donner régulièrement des discours lors de dîners et d’événements et à travailler avec les écoles.

    « J’ai trouvé cela important d’expliquer aux enfants que j’étais une personne tout à fait normale quand je me suis fixé ces objectifs », a-t-il précisé. « Je n’étais pas particulièrement ambitieux. Je faisais partie de ces 80 % d’élèves qui se rendent en classe, travaillent un minimum pour éviter d’avoir des problèmes, et rentrent de nouveau chez eux. J’étais très anonyme, et j’avais hâte que les week-ends arrivent pour pouvoir faire de l’escalade. Mais j’ai pu réaliser mes rêves car j’ai adopté la bonne approche. »

    Il s’est rappelé à quel point ses enseignants avaient été surpris lorsqu’il avait escaladé le Denali, le plus haut sommet d’Amérique du Nord, 12 mois après avoir passé son GCSE (certificat général d’études secondaires du premier cycle).

    « Dans l’un de mes vieux bulletins scolaires, on m’avait conseillé de travailler ma forme physique pour mieux profiter de mes cours d’EPS », a-t-il ajouté. « Pas étonnant qu’ils aient été surpris.»

    Il a également mené des expéditions pour des agences de voyages et des associations caritatives.

    « C’était amusant mais j’ai toujours eu l’impression de me mentir à moi-même en travaillant pour un intermédiaire », a-t-il indiqué.

    Il a donc laissé tomber et a monté sa première société RJ7 Expeditions dans un bureau de Dubaï au Moyen-Orient.

    Il est désormais de retour au Royaume-Uni pour diriger sa nouvelle entreprise Monix Adventures, spécialisée dans les parcours ouverts au public vers certains des endroits les plus difficiles d’accès au monde.

    Et pour ceux qui recherchent le frisson, son expérience n’a pas de prix.

    « J’ai traversé des moments difficiles lors de mes expéditions », a-t-il avoué. « Je suis tombé dans une crevasse au Groenland et je me suis cassé le bras. Mais nous affrontons tous des défis dans notre vie. Lorsque les choses sont pénibles, je me dis que rien ne dure éternellement, aussi brutal, compliqué, ou difficile que ça puisse sembler. »

    Quant au drapeau d’INEOS, qu’il a déplié lors des cinq minutes qu’il a passé sur le sommet de 8 850 mètres le 17 mai 2006, il espère qu’il se trouve dans un bureau INEOS quelque part dans le monde.

    « Qui sait, le voir pourrait pousser quelqu’un d’autre à suivre mes pas », a-t-il conclu.

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    DEBATE: A-T-ON BESOIN DE GAZ?

    Les gouvernements conviennent que le réchauffement climatique représente désormais la plus grande des menaces pour la vie sur Terre. Mais ils ont du mal à s’accorder sur la meilleure façon de s’attaquer à ce problème, le débat sur les énergies renouvelables contre les combustibles fossiles étant loin d’être terminé. INEOS, en tant que l’un des plus grands consommateurs d’énergie au monde, estime que les énergies renouvelables ne sont pas encore à la hauteur de la tâche. Mais ce point de vue est-il partagé par d’autres ?

    LA STRATÉGIE énergétique en Grande-Bretagne se fixe trois grands objectifs ; maintenir les activités, réduire les factures et passer à un futur à l’énergie propre. Nous devons répondre à la demande d’énergie du Royaume-Uni, en utilisant des sources d’énergie propre et à faibles émissions de CO2 si nous voulons continuer à combattre le changement climatique et à faire croître l’économie. Mais ce n’est pas quelque chose qui va se produire simplement du jour au lendemain. Notre transition vers un plus grand nombre de sources d’énergie renouvelable et à faibles émissions de CO2 va prendre du temps. Passer du charbon au gaz contribuerait grandement à réduire notre empreinte carbone, et constitue le « pont » dont nous avons besoin pour les nombreuses années à venir. Le groupe de pression contre la fracturation hydraulique semble penser qu’il existe un puits sans fond d’argent issu du règlement des factures permettant de financer la production d’énergie renouvelable. Ce n’est pas le cas, et même si ça l’était, nous aurions quand même besoin de gaz, pour nous garantir une source d’électricité lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas.

    Andrea Leadsom, Ministre de l’énergie et du changement climatique, Gouvernement britannique

    LA course au gaz de schiste est une mission perdue d’avance quand les énergies renouvelables peuvent fournir ce qui est nécessaire pour mettre en marche une révolution énergétique. Cela est particulièrement vrai pour les 1,3 milliards de personnes dans le monde qui sont privées de tout accès à l’électricité, et pour celles qui vivent « hors-réseau », qui ont besoin de technologies décentralisées et adaptées au niveau local, mais c’est également vrai pour les systèmes énergétiques dans les pays du Nord. Tout comme le nouveau charbon et la nouvelle énergie nucléaire, investir dans du gaz non conventionnel détourne l’attention des investissements dans l’énergie renouvelable dont on a cruellement besoin. Des recherches ont été effectuées aux États-Unis et ont indiqué qu’extraire du gaz de schiste par fracturation hydraulique pourrait avoir une empreinte totale de gaz à effet de serre plus élevée que le charbon. Mis à part les effets climatiques, l’extraction du gaz provoque de graves conflits environnementaux et sociaux dans le monde entier. L’exploitation de gazoducs et d’infrastructures entraîne des accaparements de terres et nous sommes convaincus qu’elle menace les ressources en eau et la biodiversité en de nombreux endroits. De plus, nous estimons que les risques de contamination de l’eau et de pollution de l’air dus à la fracturation hydraulique sont importants.

    Les Amis de la Terre International

    IL est indéniable qu’à long terme, nous devons passer à des technologies dont les émissions de CO2 sont aussi faibles que possible mais les outils prévus à cet effet (captage et stockage du CO2 et technologies des énergies renouvelables) ne sont actuellement pas prêts pour répondre à la demande mondiale d’énergie et les besoins en matière de lutte contre la pauvreté et certains de ces outils pourraient ne jamais être bon marché ou applicables. Le gaz de schiste peut, s’il est exploité et réglementé avec diligence et compétence, offrir une partie de la réduction nécessaire de CO2 tout en fournissant de l’énergie à un monde en croissance rapide mais limitant ses émissions de carbone.

    Professeur Peter Styles, géologue britannique et professeur de Géophysique appliquée et environnementale à l’université de Keele

    LES SOURCES d’énergies alternatives peuvent devenir un substitut satisfaisant des combustibles fossiles si nous mettons autant d’efforts et de génie dans cette tâche que nous l’avons fait en fabriquant la première bombe atomique. La solution de remplacement la plus satisfaisante serait la fusion de l’hydrogène mais ce quasi-miracle pourrait être au-delà de nos capacités. Nous pourrions découvrir que le vent, l’énergie solaire, la biomasse, etc., tous combinés les uns aux autres, pourraient suffire, mais il pourrait s’avérer que leur succès nécessite des efforts qui avaient débuté il y a une génération de cela. Le fait d’avouer que nous pourrions être capables de tout faire, y compris d’échouer, est essentielle à tout succès.

    Alfred W. Crosby, Professeur émérite d’Histoire, de géographie et d’études américaines à l’université du Texas

    AU COURS des quatre derniers mois, le gaz naturel, qui est plus propre que le charbon, a produit la plus grande part de l’électricité américaine. Mais certains, dont l’Agence américaine de la protection de l’environnement, estiment que le moment est maintenant venu de commencer à remplacer le gaz naturel par de l’énergie éolienne et solaire. Ces énergies renouvelables sont en train de se développer, mais à partir d’une base très restreinte, et uniquement grâce aux milliards de dollars subventionnés par les contribuables. L’énergie éolienne et solaire présentent d’autres inconvénients : le vent ne souffle pas toujours, tout comme le soleil ne brille pas sans cesse. Par conséquent, les énergies renouvelables ont besoin d’énergie d’appoint, issue en grande partie du gaz naturel. Au lieu de nous en remettre à des instructions des pouvoirs publics pour transformer notre secteur de l’énergie, laissons le marché s’en charger. Les immenses réserves de gaz naturel bon marché d’Amérique sont le fruit de l’innovation et de l’esprit d’entreprise. Cette façon américaine de résoudre les problèmes a créé une solution compétitive sur le marché pour nous aider à franchir le cap du coût et des émissions d’énergie qui sont actuellement à leur niveau le plus bas depuis 27 ans. Aucun autre pays n’a été en mesure de reproduire ce triomphe américain. Bien entendu, de nombreux défenseurs des énergies renouvelables souhaiteraient nous voir abandonner complètement les principes de l’économie de marché. Mais si nous faisions cela, non seulement nous ferions augmenter le prix de l’énergie, mais nous ralentirions en plus le rythme de l’innovation.

    Dr J Winston Porter, ancien administrateur adjoint au sein de l’EPA à Washington DC. Il est désormais un conseiller en énergie et en environnement, à Savannah, Géorgie, États-Unis

    PENDANT plus d’un an, le groupe de travail sur le gaz de schiste a étudié les impacts potentiels, qu’ils soient positifs ou négatifs, liés à la création d’une industrie du gaz de schiste au Royaume-Uni. En décembre, nous avons publié nos recommandations finales. Nous sommes convaincus que le gaz est nécessaire dans le cadre du bouquet énergétique britannique à court et moyen terme. Il n’est tout simplement pas possible de créer une industrie des énergies renouvelables en mesure de répondre à l’ensemble de nos besoins énergétiques à court terme. Le gaz représente une solution plus respectueuse de l’environnement que le charbon. Les effets négatifs du gaz de schiste sur le climat sont similaires à ceux du gaz conventionnel et inférieurs à ceux du GNL. La conclusion que nous avons tirée de l’ensemble des données scientifiques recueillies au cours de l’année précédente est claire. Les risques que présente le gaz de schiste pour l’environnement local ou la santé publique ne sont pas plus élevés que ceux qui sont associés à des industries comparables à condition, comme pour tous les travaux industriels, que les ouvriers suivent des règles de bonnes pratiques.

    Lord Chris Smith, Président, Groupe de travail sur le gaz de schiste pour le gouvernement britannique

    L’Agence internationale de l’énergie prévoit que les énergies renouvelables fourniront une part toujours plus grande de l’approvisionnement mondial en énergie, mais que les combustibles fossiles ne sont pas prêts de disparaître. Dans le principal cas de figure de notre rapport phare World Energy Outlook (perspectives énergétiques mondiales), la demande mondiale d’énergie augmentera de près d’un tiers d’ici 2040. Certes, les énergies renouvelables contribueront à cet élan, mais le gaz naturel y participera aussi : en fait, selon tous les cas de figure de l’OME, le gaz détiendra au moins un quart de la part de l’énergie mondiale en 2040. Le gaz de schiste a accéléré l’abandon du charbon pour la production d’électricité, et une exploitation plus poussée du gaz naturel, ainsi que des énergies renouvelables, est essentielle pour assurer un approvisionnement en énergie diversifié, sûr et durable dans les décennies à venir.

    Laszlo Varro, Économiste en chef, Agence internationale de l’énergie

    LES ESSAIS américains avec le gaz de schiste ont démontré que, avec des ressources adéquates et des efforts considérables en matière de forage, de grandes quantités de gaz naturel peuvent être produites. Toutefois, ils ont aussi démontré que la production a tendance à s’orienter sur le court terme (les puits s’épuisant rapidement), que les ressources varient grandement en qualité (seuls les « points idéaux » sont rentables), que les opérations de forage peuvent entraîner une pollution de l’eau et de l’air, et que les fuites de méthane suppriment tout effet bénéfique que le gaz de schiste a sur le climat par rapport au charbon. Au contraire, les ressources d’énergies renouvelables représentent l’avenir de l’énergie, avec une baisse des coûts et des impacts sur l’environnement bien moindres.

    Richard Heinberg, Professeur de classe exceptionnelle, Post Carbon Institute

    NOUS souhaitons être très clairs : les cellules solaires, les éoliennes et l’énergie de la biomasse plantée ne pourront jamais remplacer ne serait-ce qu’une petite partie des centrales nucléaires, des centrales thermiques classiques et des centrales hydroélectriques hautement fiables 24 heures par jour et 365 jours par an. Les affirmations prétendant le contraire sont très répandues, mais irresponsables. Nous vivons dans un monde limité en hydrocarbures, nous produisons trop de CO2, et des opportunités majeures en matière d’hydroélectricité ont été épuisées dans le monde entier.

    Tad W. Patzek, Président du Département du génie pétrolier et des géosystèmes à l’université du Texas d’Austin

    LE « Clean Power Plan » du Président Barack Obama est une disposition réglementaire élaborée par l’Agence de la protection de l’environnement afin de réduire les émissions de CO2 du secteur de l’énergie américain de 32 % par rapport au niveau de 2005. Étant donné que chaque État possède un bouquet énergétique unique, le Clean Power Plan fixe des objectifs de réduction propres à chaque État et offre la possibilité de les atteindre à travers des plans de conformité individuels. Quelle que soit la manière dont les États choisissent d’appliquer le plan, il est entendu que le gaz naturel est la solution la plus rentable pour atteindre nos objectifs d’énergie propre tout en garantissant une croissance économique continue. C’est la raison pour laquelle le gaz naturel continuera d’être un composant clé dans la méthode de production américaine d’énergie pour les années à venir. D’ailleurs, l’Agence d’information sur l’énergie a rapporté qu’en avril, les émissions de CO2 du secteur de l’énergie avaient atteint leur niveau le plus bas depuis 1988. Ce n’est pas un hasard si le mois d’avril a marqué, pour la première fois dans l’histoire, le moment où le gaz naturel a dépassé le charbon en s’imposant comme la source de carburant numéro un pour l’électricité.

    America’s National Gas Alliance

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    LE KILOMÈTRE QUOTIDIEN GAGNE DU TERRAIN

    LA VISION d’une ancienne directrice visant à faire parcourir quotidiennement à chaque enfant de chaque école du Royaume-Uni un kilomètre et demi (pour s’amuser) a franchi un cap grâce, en partie, à la Fondation GO Run For Fun.

    Il y a quatre ans, l’école primaire d’Elaine Wyllie, située à Stirling, en Écosse, était la seule école britannique à participer à la course qu’elle avait baptisé Le Kilomètre Quotidien.

    Mais aujourd’hui, sa campagne visant à produire une génération en meilleure santé et plus mince a été officiellement adoptée par le gouvernement écossais pour toutes ses écoles primaires, et de plus en plus d’écoles situées aux quatre coins du Royaume-Uni s’inscrivent tous les jours.

    « Nous travaillons à la construction d’un réseau national et nous savons déjà, grâce aux réseaux sociaux, que des centaines d’écoles sont en train d’y adhérer », a expliqué Ursula Heath, Responsable de Communication du groupe, qui travaille également pour la Fondation GO Run For Fun.

    « Nous collaborons avec Elaine et notre réseau GO Run For Fun pour transformer cette campagne en programme national », a ajouté Ursula. « C’est très palpitant de voir le projet décoller, et de savoir que nous travaillons à améliorer la santé et le bien-être des enfants britanniques pour les années à venir.»

    Elaine, qui est désormais à la retraite, cherche à encourager davantage de directeurs d’école à participer à la campagne.

    « Au final, ce sont les directeurs qui ont permis d’adopter le Kilomètre Quotidien, le CV d’enseignante et la passion exemplaires d’Elaine pour sa cause poussent d’autres personnes à adopter cette initiative », a précisé Ursula.

    Le 17 mars, la Fondation Daily Mile a été officiellement lancée à l’école primaire Hallfield de Westminster, Londres, avec le soutien de la Fondation GO Run For Fun.

    « Notre rêve est, qu’un jour, chaque enfant du Royaume-Uni puisse avoir l’occasion de courir quotidiennement à l’école », a indiqué Ursula.

    L’espoir immédiat est que le gouvernement britannique verra aussi les avantages liés à l’intégration du Kilomètre Quotidien au programme scolaire national comme une solution contribuant à lutter contre la crise grandissante de l’obésité au Royaume-Uni.

    On estime qu’un enfant sur trois au Royaume-Uni est désormais considéré comme étant en surpoids ou obèse.

    « Nous pensons que cette campagne peut changer la donne de manière radicale face à ce problème », a déclaré Ursula.

    Visitez le site web du Kilomètre Quotidien sur :www.thedailymile.co.uk. Suivez également la campagne sur Twitter @thedailymile et Facebook www.facebook.com/thedailymileforschools

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    THE DAILY MILE

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    SUCCÈS MONSTRE

    UNE CAMPAGNE mondiale pour faire bouger et courir les enfants s’est implantée de manière permanente en Amérique.

    La réaction face aux événements d’inauguration de GO Run For Fun au Texas l’année dernière a été si positive que l’organisation basée au Royaume-Uni a constitué une équipe spécialisée pour accueillir les courses aux États-Unis.

    Cette année, l’équipe américaine espère persuader 10 000 enfants issus de 17 écoles différentes de participer à l’une des 34 courses dans la région de Houston.

    « C’est notre objectif mais on pourrait facilement atteindre 20 000 participants cette année car la demande est présente », a déclaré Kathryn Shuler, Responsable des relations communautaires et des projets spéciaux chez INEOS Olefins & Polymers USA. « Mais il s’agit de notre première année officielle et nous devons veiller à pouvoir offrir le programme de grande qualité auquel tout le monde s’attend de la part de GO Run For Fun. »

    L’équipe américaine sera également chargée d’amener la campagne à Chicago, à proximité des sites d’INEOS Styrolution et Technologies.

    Près d’un lycéen sur cinq au Texas est désormais considéré comme étant en surpoids. Mais GO Run For Fun contribue déjà à régler le problème.

    Karla Klyng, la directrice adjointe de l’école primaire Alvin à Alvin, Texas, a déclaré à INEOS que 155 enfants, au lieu des 65 attendus, avaient participé à son club de course extrascolaire Mighty Milers après avoir pris part à un événement GO Run For Fun l’année d’avant.

    « Les enfants ont hâte de participer de nouveau à GO Run For Fun cette année », a-t-elle ajouté.

    La Fondation GO Run For Fun a été créée au Royaume-Uni par le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, lui-même passionné de course à pied, qui souhaitait encourager les enfants à courir pour le plaisir, tout en retrouvant la forme.

    La ferveur a déjà réussi à gagner le Royaume-Uni et le continent européen où des milliers d’enfants ont participé à l’une des centaines de courses sur courte distance. Et maintenant, l’Amérique, qui est consciente d’avoir un problème de poids, suit ses traces.

    « Désormais, les fast-food mentionnent la teneur en calories des éléments de leurs menus, et le gouvernement se soucie du fait que les enfants doivent pratiquer 60 minutes d’exercice physique par jour », a indiqué Kathryn.

    Mais la nourriture n’est pas le seul problème à peser lourdement dans l’esprit des professeurs d’EPS aux États-Unis.

    « Selon eux, les jeux vidéo sont aussi une dangereuse distraction pour les enfants », a ajouté Kathryn.

    Mary Meyer, professeur d’EPS à l’école primaire Longfellow d’Alvin, au Texas, a déclaré à INEOS : « Les enfants sont si habitués à jouer aux jeux vidéo que lorsqu’ils sortent pour la récréation, ils se contentent de rester assis. Ils ne savent même plus courir et jouer.»

    Mais les équipes à l’origine de ce qui est devenu la plus grande initiative au monde de course pour enfants estiment que quand on veut, on peut.

    La campagne américaine a déjà conquis une armée de supporteurs charismatiques, dont le champion du 1000 mètres Bernard Lagat, le sprinter olympique Wallace Spearmon et l’astronaute Mario Runco qui a participé à trois missions dans l’espace pendant les années quatre-vingt-dix.

    L’année dernière, Wallace Spearmon, qui est actuellement le septième coureur le plus rapide au monde, a pris part à plusieurs événements GO Run For Fun au Texas. Il a raconté aux enfants comment il avait échoué deux fois dans sa tentative d’obtenir une place dans l’équipe d’athlétisme de son lycée. « C’est uniquement grâce aux encouragements de mon père que je me suis accroché à la course et que j’ai continué à m’entraîner », a-t-il confié. « Ça a été difficile, mais j’ai travaillé.»

    Il a fini par gagner sa place dans l’équipe olympique des États-Unis.

    Pour veiller au succès à long terme de la campagne américaine GO Run For Fun, cette dernière a également créé une fondation de bienfaisance.

    La principale initiative de la Fondation ICAN d’INEOS, une organisation bénévole pour la forme physique et la sensibilisation de la communauté, sera GO Run For Fun. Mais la Fondation s’appuiera également sur le tournoi de golf annuel organisé par les employés d’INEOS Olefins & Polymers USA pour collecter des fonds et accorder des subventions aux écoles pour qu’elles étendent l’enseignement des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques à leurs salles de classe.

    La Fondation Houston Marathon est déjà l’un de ses supporteurs officiels, aux côtés de l’équipe de foot féminine professionnelle de Houston, les Dash de Houston, qui a envoyé jusque là des ambassadrices charismatiques aux événements de ce printemps.

    « Nous pouvons ainsi montrer aux enfants que la course est non seulement une activité gratuite et amusante à elle seule, mais qu’elle fait aussi partie intégrante de nombreux sports formidables », a indiqué Kathryn. Un grand nombre de parents sont aussi enthousiastes à l’idée d’aider la campagne.

    « Malheureusement, certaines de nos écoles ciblesn’ont pas autant de parents volontaires que d’autres », a ajouté Kathryn. « Et un bon nombre d’entre elles se trouvent dans des zones où les parents ont plus d’un emploi pour joindre les deux bouts. Mais il est extrêmement important de faire comprendre à tous les parents qu’il faut promouvoir de bonnes habitudes sur le plan physique dans ces zones.»

    Pour aider à faire passer le message sur les bienfaits de la course et de l’exercice physique sur le corps et l’esprit, INEOS imprimera des dépliants d’information en anglais et en espagnol.

    Les événements prendront place dans 17 écoles primaires publiques dans les districts scolaires d’Alvin, de Clear Lake et de La Porte cette année, 9 jours de course ayant déjà eu lieu dans le district scolaire d’Alvin en avril dernier.

    Mais INEOS se tourne déjà vers l’avenir, et a à coeur d’attirer 15 000 enfants d’ici 2017 et 20 000 enfants d’ici 2018. Et avec une équipe aussi passionnée que la sienne, cela devrait être facilement réalisable.

    « Je suis enchanté de pouvoir contribuer à motiver des enfants à être plus actifs sur le plan physique », a déclaré Dennis Seith, PDG d’INEOS Olefins & Polymers USA. « Des enfants actifs et en bonne santé ont tendance à être plus engagés, et à mieux réussir à l’école », a-t-il ajouté. « Pratiquer des activités sportives leur enseigne également les valeurs du travail d’équipe, de la responsabilité, du fair-play et du dépassement de soi.»

    Bernard Lagat, ambassadeur de GO Run For Fun, est du même avis. « La course m’a offert la chance inouïe de voyager à travers le monde », a-t-il déclaré. « Mais cette campagne est plus qu’une simple course pour le plaisir. Elle enseigne aux enfants l’importance de vivre sainement.» 

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    GRFF - TEXAS

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    CULTURE DES JEUNES

    COMME supporteur, INEOS est dans une classe à part.

    Mais ce n’est pas le propre jugement d’INEOS; c’est ce qui se dit sur le terrain, où INEOS fait tout son possible pour contribuer à développer un vif intérêt pour le sport, notamment parmi les jeunes.

    Et dans n’importe quel sport. Le hockey sur glace. Le football. Le rugby. La course. Et dans chacun des pays où elle a des activités. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, la Suisse et la Belgique.

    « INEOS a révolutionné notre club », a déclaré Sacha Weibel, PDG du club de hockey de Lausanne. « Nous sommes désormais en première division et notre équipe est l’une des 10 meilleures du pays.»

    INEOS a contacté le club en 2010, l’année au cours de laquelle la société a muté 80 familles et transféré son siège social du Royaume-Uni à Rolle, en Suisse.

    « Ils souhaitaient faire partie de la communauté, ce qui était merveilleux », a commenté Sacha. « Si seulement plus de gens partageaient cette façon de penser. »

    Mais la société n’a pas simplement proposé une aide financière.

    « INEOS souhaitait être totalement impliquée », a ajouté Sacha.

    Cela nécessitait d’assister régulièrement aux matches ayant lieu dans le stade de 8 000 places et d’organiser ses propres matches amicaux avant la saison officielle du club.

    Sont-ils doués ?

    « Non, ils sont nuls », a-t-il avoué en souriant. « Mais il fallait s’y attendre. Ici, les enfants patinent dès qu’ils savent marcher. »

    Le hockey sur glace est le sport qui attire le plus de spectateurs en Suisse et l’un des sports les plus difficiles à maîtriser. On ne doit pas seulement savoir bien patiner, les concurrents doivent également être capables de courir, tirer, passer et bloquer des tirs à grande vitesse.

    INEOS a beau ne pas être à la hauteur sur la glace, hors de la patinoire, le soutien de l’entreprise s’est révélé inestimable.

    « Ça nous a vraiment aidés à transformer la société tout entière », a indiqué Sacha.

    Au cours des quatre dernières années, le club a connu un retour spectaculaire et joue désormais dans le hockey suisse de haut niveau. Et à chaque nouvelle saison, il s’améliore.

    « C’est vraiment stimulant de travailler avec INEOS », a confié Sacha. « Leur façon de fonctionner déteint sur nous tous.»

    Bien entendu, ça ne s’arrête pas là.

    En tant que société, INEOS fabrique également les produits chimiques de base que l’on peut trouver dans les casques et crosses de hockey et qui permettent aux patinoires de rester gelées.

    INEOS est aussi une grande supportrice des clubs de sport dans lesquels ses propres employés, ou les enfants de ces derniers, passent leur temps libre à s’entraîner, à enseigner ou à jouer.

    « Nous sommes toujours fiers de nos employés qui s’investissent activement au sein des clubs pour aider d’autres personnes », a indiqué le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua, responsable du service de communication chez INEOS Cologne.

    En janvier, le site s’est associé à l’un des plus grands clubs sportifs d’Allemagne.

    Son travail consistera en partie, avec l’aide de l’ASV Cologne, d’organiser les événements GO Run For Fun de juin.

    La course GO Run For Fun inspirée par INEOS est désormais devenue une campagne mondiale en faveur de la course. Plus de 1 000 écoles du Royaume-Uni, du continent européen et des États-Unis ont organisé une course sur 2 km grâce à l’investissement initial d’INEOS s’élevant à 1,5 million de livres sterling (soit 1,9 million d’euros ou 2,5 millions de dollars).

    Et ce travail visant à inculquer une approche saine face à l’exercice physique et à la nutrition se poursuit.

    Anne-Gret a indiqué qu’INEOS apportait son aide financière à d’innombrables clubs de sport pour enfants se trouvant à proximité du site de Cologne.

    « INEOS aime soutenir ceux qui souhaitent donner un coup de main à la communauté », a-t-elle affirmé.

    Bill Faulds, qui dirige l’équipe de rugby des moins de 16 ans de Falkirk en Écosse, Royaume-Uni, est présent par tous les temps.

    Le Responsable technique des infrastructures du site de Grangemouth d’INEOS est lié au club depuis 1985, alors qu’il était étudiant. Aujourd’hui, il passe jusqu’à trois soirs par semaine à entraîner les jeunes.

    « C’est si gratifiant de voir les enfants développer leurs compétences et leur confiance », a-t-il confié. « Et INEOS nous a été d’un grand soutien en nous offrant une subvention annuelle, en lien avec le temps que je consacrais à l’équipe. Leur soutien nous a permis d’acheter du matériel d’entraînement. »

    INEOS trouvera toujours des moyens de soutenir ceux qui défendent le sport et comprennent combien il joue un rôle important dans le développement des jeunes.

    Comme l’ancien Président des États-Unis John F Kennedy l’a dit: « L’activité physique est non seulement l’un des piliers les plus importants pour avoir un corps en bonne santé, mais c’est aussi la base d’une activité intellectuelle dynamique et créative. »

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    POUR PLAYMOBIL, la solution d’INEOS est la meilleure

    LE PLUS grand fabricant de jouets d’Allemagne, PLAYMOBIL, a pensé qu’INEOS pourrait l’aider et il avait raison.

    La société avait besoin d’un matériau résistant et flexible pour trois nouveaux personnages spéciaux; un dragon de glace, un robot rose transparent et un pirate.

    PLAYMOBIL savait ce dont INEOS était capable car ils travaillent ensemble depuis des années. Mais cette fois-ci, ils avaient besoin d’un matériau solide, facilement modelable et transparent.

    INEOS Styrolution, le leader mondial du secteur du styrène, a proposé du Zylar, l’un de ses produits chimiques spéciaux, et la compatibilité était parfaite.

    « Les exigences étaient élevées mais nous avons toujours eu pour objectif de trouver la bonne solution, quel que soit le client », a indiqué Julia Herzog, Responsable de la communication commerciale.

    Les personnages PLAYMOBIL ont fait leur première apparition en 1974. À l’époque, il n’y en avait que trois : un ouvrier du bâtiment en dossard rayé, un chevalier portant un heaume argenté et un Indien d’Amérique avec une plume dans les cheveux.

    Depuis, près de 4 000 modèles différents sont sortis des lignes de production à Malte et presque 3 milliards de personnages en plastique ont été créés.

    « Le Zylar devient de plus en plus un matériau de prédilection pour les jouets », a indiqué Peter Rath, Directeur de l’Élaboration de la politique commerciale, de la Distribution, de la Composition & Autres, INEOS Styrolution. « Sans le plastique, de nombreux jouets et toutes sortes d’équipements sportifs n’existeraient pas. »

    Il a indiqué qu’INEOS était honorée de travailler avec un fabricant de jouets aussi emblématique.

    Le Zylar est actuellement utilisé dans les dispositifs médicaux mais on peut le trouver également dans une multitude d’applications domestiques, dont les filtres à eau ou les réservoirs d’eau des machines à café.

    1 minute lecture Numéro 10
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    INEOS achète une usine sur la côte espagnole

    INEOS a acheté une usine d’acide sulfurique dans l’un des centres logistiques les plus importants d’Europe. L’acquisition de l’usine de Bilbao, en Espagne, complète dans la chimie du soufre, l’entreprise qu’INEOS possède déjà à Runcorn au Royaume-Uni doublant sa capacité de production.

    L’acide sulfurique est l’un des composés de base les plus importants qui soient produits par l’industrie chimique. Il est utilisé pour fabriquer, littéralement, des centaines de composés dont presque tous les secteurs industriels ont besoin, y compris pour les engrais, les détergents, le traitement des eaux et les piles.

    « Autrefois, la consommation d’acide sulfurique était un indice permettant de mesurer le PIB d’un pays », a indiqué Ashley Reed, PDG d’INEOS Enterprises. « La demande était étroitement liée à la santé économique d’un pays. »

    C’est peut-être encore le cas aujourd’hui.

    L’année dernière, l’Espagne était la deuxième économie à plus forte croissance d’Europe, son PIB présentant une croissance de 3,2 %, et le Fonds monétaire international est convaincu que la reprise de l’Espagne va se poursuivre.

    « C’est une bonne nouvelle pour nous et cela devrait fournir un solide tremplin pour la croissance des ventes dans les marchés locaux », a précisé Ashley.

    L’usine espagnole, qui produit près de 340 000 tonnes d’acide sulfurique chaque année, est l’une des plus modernes en Europe et se trouve à proximité de la raffinerie de Bilbao qui fournit à l’usine la plupart de sa principale matière première, à savoir le soufre.

    « Le soufre est bien souvent un sous-produit indésirable dans la fabrication de produits de raffinage. C’est donc un moyen pour eux de s’en débarrasser », a indiqué Ashley.

    Près de 25 % du chiffre d’affaires de l’usine provient de la cogénération d’électricité qui est produite en brûlant du soufre dans l’air. Le prix de l’électricité en Espagne est l’un des plus élevés au monde et en vertu de la nouvelle législation espagnole visant à encourager la production d’énergie renouvelable, le gouvernement espagnol financera le coût de l’électricité pour l’usine sur les 25 prochaines années.

    « C’était l’une des raisons pour lesquelles INEOS s’intéressait à cette usine », a précisé Ashley.

    L’usine est stratégiquement située dans le port de Bilbao, ce qui en fait un lieu idéal pour exporter dans le monde entier.

    « Il n’y a aucun autre producteur d’acide sulfurique à moins de 400 km du port », a indiqué Ashley. « Et puisque les coûts de transport représentent une grande partie du prix de l’acide sulfurique, disposer du bon endroit est essentiel pour garantir le succès d’une entreprise de chimie du soufre. »

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    INEOS décide de faire cavalier seul

    UNE SOCIÉTÉ en collaboration entre INEOS et Solvay va prendre fin plus tard dans l’année, deux ans avant ce qui était prévu.

    Les deux sociétés ont accompli tant de choses depuis qu’elles avaient formé INOVYN en juillet 2015 que Solvay a accepté de laisser les commandes de l’entreprise d’une valeur de 3,5 milliards d’euros à INEOS.

    « Grâce à l’intégration rapide et efficace de ses équipes et avoirs, INOVYN est désormais un acteur fiable et durable dans le secteur des chlorures de vinyle », a déclaré Jean-Pierre Clamadieu, PDG de Solvay.

    La société belge Solvay avait depuis toujours eu l’intention de laisser la propriété exclusive de l’entreprise à INEOS mais cela avait été initialement prévu pour juillet 2018.

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a affirmé qu’INEOS | n’était pas inquiète au sujet de ce départ prématuré.

    « Les entreprises de chlorures de vinyle sont le coeur des grandes entreprises pétrochimiques telles que la nôtre », a-t-il ajouté. « Et à travers ce projet d’acquisition, INOVYN aura un propriétaire dont la vision à long terme offrira de la stabilité à son activité et à ses employés.”

    La décision des deux sociétés de fusionner leurs entreprises de chlorures de vinyle en 2015 a créé une combinaison gagnante. Cela a permis à la société nouvellement nommée INOVYN de devenir l’un des trois plus grands producteurs de PVC au monde. Résultat : l’entreprise était bien placée pour s’adapter rapidement à l’évolution des marchés européens.

    INOVYN, dont le siège social se trouve à Londres, emploie 4 300 personnes sur 18 sites de fabrication répartis dans huit pays.

    La société fabrique chaque année 40 millions de tonnes de produits chimiques qui sont utilisés dans la quasi-totalité des domaines de la vie moderne, en assurant le logement, la bonne santé et la connexion des gens.

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    Des eaux inexplorées

    INEOS vit une époque palpitante, à terre comme en mer, et INCH a pu s’en rendre compte au cours d’une conversation avec Geir Tuft, CEO du nouveau business pétrole et gaz, INEOS Breagh

    DE NOMBREUSES personnes se demandent pourquoi INEOS a décidé de s’impliquer dans la prospection pétrolière et gazière. Ces questions sont soulevées alors que la société étend ses activités en mer du Nord, au moment où tout le monde quitte la région.

    Mais INEOS est convaincue qu’elle peut incarner le changement dont l’industrie du pétrole et du gaz a besoin pour redresser des actifs vieillissants, jugés peu rentables et inadaptés ; tout autant convaincue que Geir Tuft, l’homme sollicité pour prendre la tête de la nouvelle exploitation de gaz en mer, INEOS Breagh, qui dispose de quatre plateformes en mer du Nord, et détient des intérêts dans 16 licences de prospection.

    INCH a réussi à obtenir une interview avec M. Tuft qui venait juste d’emménager dans son nouveau bureau de CEO de la nouvelle filiale de gaz d’INEOS, à Londres.

    « Je ne sais pas encore où cette aventure va nous mener, mais nous sommes sûrs de pouvoir faire la différence en mer du Nord. Nous ne nous sommes pas engagés dans ce projet pour rester dans le court terme », a-t-il déclaré.

    En octobre, INEOS a racheté les 12 champs de gaz britanniques situés en mer du Nord et précédemment détenus par la compagnie allemande DEA, membre du groupe LetterOne. Tous ces champs sont situés à proximité des actifs d’INEOS dans le nord-est des îles britanniques et en Écosse, et fournissent environ 8 % du gaz britannique, suffisamment pour chauffer un ménage sur 10.

    « Ces chiffres sont loin d’être insignifiants, et je me les remémore chaque fois que je rentre chez moi, en me disant que je détiens le contrôle sur ces enjeux », a-t-il ajouté.

    Le gouvernement britannique a exigé du milliardaire russe Mikhail Fridman qu’il cède ces champs de gaz, alors que régnait un climat de crainte de sanctions sur Moscou en raison de l’implication de la Russie en Ukraine.

    Quelques jours après qu’INEOS a accepté d’acquérir DEA (Royaume-Uni), qui comprenait la plateforme de Clipper South, Fairfield Energy Holdings Ltd vendait 25 % de ses intérêts dans Clipper South, permettant à INEOS de détenir 75 % de la société. Fairfield Energy Holdings Ltd a déclaré vouloir se concentrer sur le démantèlement.

    Mais il est peu probable que le souhait d’INEOS d’acquérir plus d’activités en mer du Nord s’arrête là.

    Comme le dit Geir: « Pratiquement tout ce qui se trouve en mer du Nord est à vendre. Et nous sommes les seuls acheteurs parmi un raz-de-marée de vendeurs ».

    À bien des égards, la mer du Nord est un domaine inexploré pour INEOS, mais la région lui est familière.

    « Bien qu’INEOS soit un nouvel arrivant en mer du Nord, la société a une longue expérience d’exploitation de sites chimiques de complexité similaire ou supérieure à ces plateformes au large des côtes. Nos priorités concernant la sécurité, la santé, les performances environnementales, ainsi que la fiabilité, un taux d’utilisation élevé et des coûts fixes compétitifs constituent des éléments décisifs dont la mer du Nord a besoin pour rallonger la durée de vie de ses actifs et permettre d’extraire autant d’hydrocarbures que possible. Nous pensons pouvoir gérer ces actifs pour améliorer leur fiabilité et investir dans les domaines qui l’exigent » .

    Les problèmes rencontrés par l’industrie du pétrole et du gaz au Royaume-Uni, qui a mis en place des forages pétroliers et gaziers dans la mer du Nord depuis 1964, ont été bien documentés.

    En 2014, le cabinet d’audit Pricewaterhouse Coopers (PwC) prévenait que la région avait un besoin urgent d’une nouvelle approche et de nouvelles méthodes de travail afin de consolider sa position en tant que centre mondial d’exploitation pétrolière et gazière.

    « Il est crucial que nous adoptions une vision plus stratégique et intégrée pour aider à prolonger la durée de vie de la mer du Nord pour tous les acteurs de la région et pour les générations futures. Si nous n’optons pas pour le changement, nous risquons de manquer le coche », déclare Kevin Reynard, principal associé de PwC à Aberdeen.

    Cette analyse a reçu des échos en juin 2015, lorsque le cabinet d’audit a, une nouvelle fois, exhorté les compagnies pétrolières et gazières à tirer des enseignements des autres industries britanniques qui ont été forcées de faire un choix entre changer et disparaître.

    « On ne peut ignorer le fait que la prospection et la production ont ralenti ces dernières années . La dure réalité veut que, même si tous les forages prévus sont réalisés, l’activité de forage est trop lente pour récupérer ne serait-ce qu’une partie des ressources potentielles », ajoute Kevin.

    PwC a appelé à un changement progressif de stratégie : « Les compagnies doivent innover et coopérer, renforcer le contrôle des coûts et augmenter les performances ».

    Depuis le début de l’année 2014, le gouvernement britannique exhorte également l’industrie à réduire les coûts d’exploitation, améliorer l’efficacité, exploiter les ressources inutilisées et investir davantage dans la prospection.

    « Notre expérience sera d’une valeur inestimable dans cet environnement. En fait, nous avons une longue expérience en matière d’acquisition, d’amélioration et de gestion d’actifs jugés peu rentables. Si une société sur terre peut inverser la tendance, c’est bien INEOS », annonce Geir.

    On estime que la production pourra être maintenue pendant encore 30 ou 40 ans, fournissant 24 milliards de barils de pétrole, mais le Bureau en charge du Budget du Royaume-Uni prévoit une baisse de 38 % des revenus pétroliers d’ici à 2017–2018.

    Afin de stimuler la production en déclin dans la mer du Nord et apporter une augmentation de 15 % avant la fin de la décennie, le Chancelier britannique George Osborne a récemment présenté plusieurs mesures d’un montant d’1,7 milliard d’euros sur cinq ans et prévoit également de financer partiellement de nouveaux travaux de prospection pour augmenter les réserves de la région.

    L’industrie du pétrole et du gaz sait qu’elle doit réduire ses coûts d’exploitation de plusieurs milliards d’euros et renforcer l’efficacité de sa production si elle veut rester compétitive.

    Le coût élevé de l’exploitation de ces actifs a été brutalement révélé lorsque le prix du pétrole a brutalement chuté de 110 à 60 dollars le baril, puis est passé sous la barre des 40 dollars à la fin de l’année 2015.

    Geir, qui a passé les trois dernières années sur le site de Grangemouth d’INEOS, est enthousiaste quant aux développements qu’apportera l’année 2016.

    « Tout d’abord, nous devons bien comprendre le business. Pour le moment, j’ai l’impression d’avoir un pied posé sur la terre ferme grâce à ce qu’INEOS a déjà accompli, et l’autre posé sur un terrain moins sûr, où nous devrons avancer avec précaution car certains éléments liés à l’exploration, l ’environnement sub-surface, la géologie et la sismologie sont complètement nouveaux pour nous. »

    Cependant, d’ici à la fin du mois de janvier 2016, Geir aura un plan solide de développement à présenter à INEOS Capital.

    Le personnel, venant de l’acquisition de DEA, semble également très optimiste quant à l’avenir de la société.

    « Après tant d’incertitudes, nous ressentons un véritable soulagement. Les prévisions sont très optimistes, car tout le monde sait que nous voulons exploiter et développer cet actif. Nous serons présents en mer du Nord pour le long terme », continue Geir.

    D’ailleurs, Adrian Coker, directeur du département Prospection et nouvelles activités d’INEOS Breagh, est d’accord avec cette vision.

    « Nous avons enduré avec succès un processus de vente qui a duré deux ans. D’abord à LetterOne, puis avec la vente forcée à INEOS, aussi nous sommes plutôt satisfaits de pouvoir finalement avancer et reprendre une activité normale », a-t-il déclaré.

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a déjà pu rencontrer l’équipe.

    « Jim Ratcliffe navigue à contre-courant, puisque de nombreuses sociétés ont décidé de quitter la mer du Nord, mais quelqu’un avec le sens des affaires saura sûrement tirer profit de la situation », ajoute Adrian.

    La très expérimentée équipe de direction existante de l’activité de DEA au Royaume-Uni sera maintenue et dirigera l’activité de manière similaire à toutes les autres Businesses d’INEOS.

    « Il y aura peu d’interférences avec le siège. L’équipe de direction sera dotée d’une certaine autonomie et devra diriger l’activité à elle seule », annonce Jim.

    Pour INEOS, cette percée en mer du Nord représente une démarche audacieuse pour intégrer un tout nouvel univers, mais selon les développements de cette initiative, elle dispose du potentiel pour transformer l’activité de la même manière qu’elle l’a fait avec l’acquisition d’INNOVENE en 2005.

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    INEOS Breagh

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    Une transaction à huit milliards d’euros

    L’acquisition de champs de gaz dans la mer du Nord signe une étape importante de l’histoire d’INEOS. Mais ce n’était pas la première fois qu’INEOS parvenait à réaliser l’impossible. Dix ans auparavant, elle avait levé huit milliards d’euros pour acheter l’imposante filiale pétrochimique de BP, INNOVENE. Ce marché a engendré une transformation qui a complètement modifié l’activité d’INEOS du jour au lendemain.

    Cela se passait en 2005.

    Le monde redoutait de connaître une pandémie de grippe aviaire alors que les cas se multipliaient d’Asie en Europe, des millions de personnes pleuraient la mort du pape Jean-Paul II, et Saddam Hussein était trainé devant les tribunaux.

    Mais à cette époque INEOS tirait son épingle du jeu. La société réalisait un chiffre d’affaires annuel de 7,3 milliards d’euros et employait 7 500 personnes réparties sur 20 sites dans le monde.

    Cependant, INEOS Capital nourrissait de plus grandes ambitions et cherchait à investir dans de nouvelles activités.

    BP se préparait à faire entrer son énorme filiale pétrochimique, INNOVENE, sur la bourse de New York, mais à la place, INEOS a convaincu l’équipe de direction de lui vendre sa filiale spécialisée en oléfines et dérivés, ainsi qu’en raffinage, pour 8,2 milliards d’euros.

    La mise était colossale, et l’accord fut conclu sans même qu’INEOS ne visite la totalité des sites.

    Mais à cette époque INEOS tirait son épingle du jeu. La société réalisait un chiffre d’affaires annuel de 7,3 milliards d’euros et employait 7 500 personnes réparties sur 20 sites dans le monde.

    INNOVENE disposait d’un effectif de 8 000 employés et de 26 sites de production répartis en Amérique, France, Belgique, Allemagne, Italie, au Canada et au Royaume-Uni.

    « Ce marché a propulsé INEOS dans la cour des grands de l’industrie mondiale des produits chimiques », a déclaré Patricia Short, journaliste à Chemical & Engineering News.

    L’activité combinée issue de l’acquisition a enregistré un chiffre d’affaires de 27,6 milliards d’euros, faisant d’INEOS la quatrième société pétrochimique de la planète.

    Jim Ratcliffe a qualifié ce marché, qui représente le plus important désinvestissement de BP, de « transformation par acquisition ».

    Du jour au lendemain, sa société avait atteint une taille plus de deux fois supérieure.

    L’acquisition, qui comprenait également les raffineries de Lavéra et Grangemouth, a permis à INEOS de compléter son portefeuille dans les dérivés de l’éthylène et du propylène.

    David Anderson, président de la société Chemical Market Resources Inc, cabinet de consultants basé à Houston, se rappelle parfaitement cette transaction :

    « C’était une petite entreprise qui s’attaquait aux géants de l’industrie. La sardine avalant la baleine ! Personne ne croyait à son succès. Mais l’enjeu reposait sur la faculté d’INEOS à intégrer toutes les composantes en une entité opérationnelle cohérente. »

    Cela aurait pu vite mal tourner.

    Mais INEOS a gagné son pari et elle a fini par maîtriser l’art de l’acquisition d’actifs délaissés, tels que ceux d’ICI, BASF ou BP, alors que ces colosses de l’industrie chimique restructuraient leur activité. Une seule société était capable de réaliser cet exploit, INEOS. La seule question qu’INEOS s’est posée était : « Est-il possible de doubler le cash-flow opérationnel (EBITDA) de l’activité acquise en cinq ans ? »

    Ceux qui travaillaient pour INNOVENE à l’époque étaient loin de se poser la même question.

    Bob Sokol, actuel directeur financier de C2 Derivatives, avait déjà entendu parler d’INEOS, mais la concevait comme une petite entreprise de produits chimiques focalisée sur l’Europe.

    « Je ne l’aurais jamais vue comme une société capable de conclure l’acquisition d’INNOVENE pour 8,2 milliards d’euros », concède-t-il.

    Selon lui, le personnel d’INNOVENE s’attendait à voir arriver des changements :

    « Les employés travaillaient dans un climat d’incertitude, mais le voile a été vite levé lorsque la nouvelle fut rendue publique que leur société allait être rachetée par une compagnie de produits chimiques inconnue à l’aide d’un investissement reposant entièrement sur un emprunt. »

    Dennis Seith, actuel CEO d’INEOS O&P USA, faisait partie de l’équipe de direction sélectionnée par BP au moment de la fondation d’INNOVENE.

    « Je n’avais jamais entendu parler d’INEOS, pas plus que la majorité des ménages américains ou qu’INNOVENE », reconnaît Dennis.

    D’après lui, l’incroyable vitesse de changement qui a suivi l’acquisition n’a laissé que peu de temps aux employés de se soucier qu’une petite entreprise ait racheté un géant de l’industrie pétrochimique.

    « La peur de l’inconnu est toujours quelque peu troublante, mais nous avions un travail à accomplir, et le rythme était si intense que nous n’avions pas le temps de nous inquiéter de la tournure des choses. Je m’en souviens comme d’une période à la fois exaltante et déconcertante. Nous avions l’occasion de passer outre à la bureaucratie, d’expérimenter des idées, de laisser cours à notre esprit d’entreprise et d’assumer l’entière responsabilité de la réussite ou de l’échec de la société », poursuit-il.

    Grâce à cette transaction, INEOS héritait également d’une équipe de direction composée de 12 personnes. Au bout d’un an, seulement l’une d’entre elles avait quitté la société.

    « C’était moi, avoue Dennis. Les strates de la société ont été réduites, et les responsabilités étaient confiées à ceux prêts à les assumer. Nombreux furent ceux qui se sont sentis mal à l’aise face à la réduction des effectifs et des frais généraux, d’où au concept de responsabilité entrepreneuriale dans une entreprise privée. »

    BP était devenue une organisation particulièrement lente et bureaucratique ; obsédée par la nécessité de plusieurs revues entre pairs, elle a fini les mains liées par l’indécision. Avec INEOS, les délégations d’autorité furent réduites et des décisions prises à tous les niveaux. Les dépenses « corporate » ont été réduites. Et les dépenses en capital soumises à un contrôle plus strict. Le personnel a dû réduire les coûts d’au moins 25 %. La direction commença à instaurer une nouvelle culture d’entreprise, où l’on demande aux employés d’« agir en propriétaires » pour comprendre que les coûts et décisions ont un impact sur leur avenir.

    « Nous nous sommes véritablement attachés à mettre en place et à développer la vision d’entreprise que nous avons conservée depuis », déclare Dennis.

    Il était convaincu, et l’est toujours, que le rachat d’INNOVENE représentait la meilleure chose qui pouvait arriver.

    « L’activité d’INNOVENE marchait bien, mais la société s’était complètement perdue dans un système de fonctionnement beaucoup trop complexe. INEOS nous a donné l’occasion de diriger une activité à proprement parler, et de travailler avec des personnes très talentueuses en vue d’atteindre des objectifs communs. Les efforts de chaque employé avaient leur importance et pouvaient faire la différence. Nous n’étions limités que par notre propre créativité et par nos choix de priorité de nos ressources », conclut-il.

    Joe Walton, actuel directeur commercial d’INEOS Oligomers, a également travaillé à BP INNOVENE.

    « Un certain nombre de mes collègues de BP étaient inquiets à l’idée d’abandonner la stabilité ressentie lorsque l’on travaille pour une société comme BP, pour rejoindre une entreprise endettée comme INEOS. Cependant, si l’on compare la situation des deux entreprises depuis 10 ans, on comprend que cette analyse était mal avisée. »

    Lorsqu’il travaillait pour BP, Joe était responsable de l’optimisation de l’activité globale dans les domaines des alpha-oléfines linéaires (LAO) et des polyalphaoléfines (PAO) uniquement.

    Après l’acquisition, il reçut de nouvelles attributions, dont la responsabilité globale pour le Business Oligomers du management, des ventes et de la technologie.

    « Nombre de mes clients me demandaient ce que cela faisait de travailler pour INEOS au lieu de BP. Je leur répondais qu’en tant que directeur chez BP, je passais 60 % de mon temps à gérer mon activité et 40 % à répondre aux questions de la direction, ce qui ne permettait pas de créer de la valeur ajoutée. Chez INEOS, je peux consacrer plus de 90 % de mon temps à la gestion active de l’activité », précise-t-il.

    Quelques semaines seulement après le rachat, INEOS créait sept nouvelles branches d’activité couvrant les domaines du raffinage, des oléfines, polyoléfines, oléfines et polymères aux États-Unis, nitriles, technologies et oligomères.

    INNOVENE avait cessé d’exister et laissait la place à INEOS Nitriles, INEOS Olefins et INEOS Polyolefins en Europe, INEOS Olefins & Polymers USA, INEOS Oligomers, INEOS Refining et INEOS Technologies, chaque filiale étant dotée d’une équipe consacrée.

    La même année, Jim recevait le titre de meilleur entrepreneur du Royaume-Uni, décerné par le magazine Management Today, devant Charles Dunstone et Simon Nixon, respectivement PDG de Carphone Warehouse et fondateur de Moneysupermarket.com.

    Selon la revue commerciale, M. Ratcliffe serait à l’industrie des produits chimiques « ce que le magnat Lakshmi Mittal est au secteur sidérurgique ».

    Au cours des 10 premières années de son existence, INEOS a conclu plus de 20 acquisitions.

    Mais la transaction d’INNOVENE restera toujours le marché qui a transformé à jamais le visage d’INEOS.

    Et en considérant l’avenir, on ne peut s’empêcher de penser que l’acquisition de champs gaziers dans la mer du Nord pourrait avoir un effet semblable.

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    Un départ sur les chapeaux de roues

    INEOS admire les esprits fougueux, particulièrement ceux prêts à conquérir le monde

    La société a eu l’occasion d’aider les étudiants de l’équipe cycliste de l’Université de Liverpool à construire le vélo le plus rapide du monde, et INEOS n’avait pas l’intention de passer à côté de cette opportunité.

    Alors que les étudiants en ingénierie de l’université britannique travaillaient tranquillement sur leur vélo de course ARION 1, INEOS s’apprêtait à les transporter, avec leur incroyable véhicule, aux États-Unis pour le World Human Powered Speed Challenge (Concours de vitesse de véhicules à propulsion humaine).

    « Je savais qu’INEOS aimerait apporter son soutien à cette aventure, car elle alliait sport, ingénierie, esprit d’entreprise et une petite équipe dotée d’une expérience limitée, mais prête à conquérir le monde », déclare Iain Hogan, CEO d’INEOS O&P South. « Les étudiants disposaient de suffisamment de sponsors pour concevoir et construire leur véhicule, mais ils avaient d’abord refusé notre aide, car ils ne pensaient pas avoir entre les mains un véhicule capable de décrocher le record du monde de vitesse. »

    Mais au fil des tests réalisés sur le terrain d’essai de Bruntinghorpe, les 16 étudiants, y compris leur chef d’équipe, Ben Hogan, le fils de Iain Hogan, réalisèrent qu’il était possible de battre le record du monde, établi à 133,78 km/h, aussi se tournèrent-ils vers INEOS.

    Ce dont les étudiants avaient désespérément besoin, c’était d’une entreprise ayant le savoir-faire nécessaire pour transporter le vélo, ainsi que l’ensemble de l’équipe, au beau milieu du désert du Nevada et assurer le trajet retour.

    « Sans le soutien d’INEOS, l’équipe n’aurait jamais pu se rendre à la compétition, » reconnaît Ben Hogan. « INEOS s’est occupée de la logistique pour transporter notre valise colossale, qui ressemblait plus à une petite caravane, de notre foyer à Liverpool jusque dans le désert du Nevada, puis la ramener chez nous en toute sécurité. Il était indispensable que la valise, contenant notre vélo, ainsi que tous nos outils, arrivent sur les lieux à l’heure et intacts. Nous avions réellement besoin d’une société avec ce savoir-faire. »

    David Thompson, directeur des opérations d’INEOS Trading and Shipping, a été appelé pour aider les étudiants. Son équipe importe et exporte des matériaux depuis et vers les États-Unis quotidiennement.

    « Cela aurait pu être un cauchemar logistique. Mais nous savions comment gérer les douanes américaines et européennes pour garantir que le vélo, ainsi que toutes les pièces détachées et le matériel de maintenance arrivent aux États-Unis dans les temps, puis refassent le trajet inverse vers l’Europe ».

    Au cours des tests, le véhicule de course terrestre ARION 1, dont l’armature est composée de fibre de carbone pour lui permettre de fendre l’air, a enregistré des records de vitesse supérieurs à 80 km/h.

    « Les matériaux composites à base de fibre de carbone représentaient le choix idéal pour la fabrication du véhicule, car ils peuvent être façonnés pour prendre presque toutes les formes souhaitées. Voilà pourquoi nous avons choisi ce matériau », explique Ben Hogan.

    Le pilote voit la trajectoire du véhicule à l’aide une petite caméra montée sur le sommet de la capsule, ce qui rend la conduite particulièrement difficile.

    « Imaginez-vous conduire une moto en regardant à travers l’écran de votre téléphone portable, poursuit Ben Hogan. Ne pouvant voir le monde extérieur qu’à travers cette caméra, et ne disposant d’aucun système d’aération, on peut vite se sentir à l’étroit dans ce véhicule. Heureusement, le pilote ne doit endurer cette situation que sept minutes environ, c’est donc supportable. »

    Ainsi, malgré le coût de ce vélo, 200 000 euros, le confort n’est pas vraiment au rendez-vous.

    « L’habitacle est très bruyant, on croirait que le véhicule est équipé d’un réacteur. Tous les bruits engendrés par la chaîne et les roues se propagent à l’intérieur. La plupart du temps, nous avions du mal à entendre notre pilote à travers la radio. »

    Le vélo a six vitesses, comme un vélo normal, mais est beaucoup plus volumineux. « La chaîne avant compte 104 dents », précise Ben n.

    Cependant, le pilote n’avait à changer de vitesse que lorsque le vélo lui indiquait de le faire.

    L’équipe a passé près de deux ans à perfectionner son véhicule.

    « C’était devenu une obsession. L’équipe s’est même passée de vacances d’été cette année-là. Nous sommes restés à l’université, et avons travaillé sept jours sur sept pour finir notre projet ».

    Le Concours mondial de vitesse de véhicules à propulsion humaine a lieu chaque année sur la route 305, un tronçon de huit kilomètres de route située en plein coeur du désert du Nevada.

    Des équipes issues des quatre coins du monde viennent présenter les véhicules qu’elles ont conçus et construits elles-mêmes.

    Prendre la vitesse nécessaire pour être le plus rapide est une chose, mais ralentir après avoir atteint la vitesse maximale en est une autre.

    « Ce n’est pas facile de ralentir après avoir atteint une vitesse de 120 km/h. La section en bout de piste destinée à l’arrêt du véhicule fait un peu plus d’un kilomètre. Et comme le pilote n’est pas en mesure de rester droit une fois que le vélo est arrêté, l’équipe doit le réceptionner alors que le véhicule est toujours en mouvement. Cette manoeuvre en soi requiert beaucoup de compétence ».

    Bien que l’équipe britannique n’ait pas battu le record du monde, leurs deux pilotes sont parvenus à améliorer le record de vitesse sur route du Royaume-Uni, établi 13 ans auparavant, par trois fois.

    Ken Buckley fut le premier à réussir cet exploit en enregistrant une vitesse de 112,1 km/h. Puis, Davic Collins, étudiant en doctorat, a atteint la vitesse de 113,6 km/h, avant que Ken Buckley ne réussisse une nouvelle performance à 121,1 km/h, générant, dans la foulée, assez d’énergie pour porter une bouilloire à ébullition.

    « Battre le record britannique de presque 13 km/h, ce n’était pas une mince affaire ».

    Fait particulièrement impressionnant de la prouesse de Ken Buckley : il a réalisé son dernier record seulement 15 heures après un accident survenu à 88 km/h, lorsqu’une rafale de vent se levant soudainement et un obstacle imprévu sur la route lui firent perdre le contrôle du véhicule.

    « Le vent et la météo sont deux risques importants », poursuit Ben. « Au cours d’une si longue course, le vent peut souffler dans des directions complètement différentes et ainsi surprendre le pilote. Si Ken avait demandé à arrêter la course, nous aurions tout à fait compris, mais il était déterminé à faire une autre tentative. »

    Et la détermination est l’une des qualités qui ont motivé le choix de Ken Buckley parmi les candidats.

    Il fallait également que les pilotes possèdent un excellent sens de l’équilibre en position allongée.

    « Il faut tout réapprendre sur la conduite, car piloter un de ces vélos de course est très différent », annonce Robert McKenzie, qui a repris les rênes du projet depuis que Ben a obtenu son diplôme.

    Et les pilotes doivent également faire preuve de courage.

    « L’habitacle est sombre et étroit, et l’on s’attend à ce que vous pédaliez le plus vite possible pendant qu’on enregistre vos performances », indique M. McKenzie.

    Heureusement, Ken Buckley est sorti indemne de son accident. Cependant, la coque et la direction du véhicule furent endommagées, signifiant une nuit blanche pour l’équipe britannique afin de permettre à ses pilotes de reprendre la course au record.

    Même si elle ne fut pas à la hauteur de l’équipe canadienne, dont le co-concepteur et pilote Todd Reichert parvint à établir un nouveau record du monde avec une vitesse de 137,93 km/h, l’équipe britannique pense déjà aux performances qu’elle pourra accomplir à la prochaine édition du concours.

    ARION 2 sera plus compact, plus léger et plus stable.

    « Nous avons réussi à battre le record britannique dès notre première participation, et si nous arrivions à rapporter le record du monde en Grande-Bretagne, ce serait extraordinaire », conclut Ken.

    Et bien sûr, INEOS sera à nouveau de la partie pour soutenir l’équipe dans sa deuxième tentative.

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    Arion 1

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    Éléments dangereux

    Qu’est-ce qui peut bien pousser quelqu’un à vouloir être le meilleur dans le monde ? INCH a pu s’entretenir avec Steve Nash, ingénieur électricien sur le site INEOS de Runcorn, au Royaume-Uni. Depuis des années, Steve vise les plus hauts sommets

    Et il a vécu une expérience incomparable.

    Alors qu’il survolait le col du Nufenen, en Suisse, culminant à 2 478 mètres en parapente, il fut happé par un courant d’air glacial et turbulent.

    « Je perdais de l’altitude si rapidement, que je pensais m’être décroché du parapente. J’avais l’impression de voler au milieu d’une chute d’eau endiablée ».

    Alors qu’il se précipitait vers le sol à une vitesse de huit mètres par seconde, il se démena pour reprendre le contrôle de son parapente et garder son sang-froid.

    « Heureusement, j’étais entraîné pour me tirer d’une situation pareille. Je fus quand même infiniment soulagé de me tenir sur la terre ferme après cette sacrée chute ».

    Mais même après être passé si près de la catastrophe, Steve se leva à cinq heures du matin le lendemain pour poursuivre son voyage épique à travers les Alpes. Et tout l’enjeu est là. C’est cette détermination qui différencie les meilleurs de ce monde du reste de la population ou, pour reprendre les mots de celui qui conquit le mont Everest, Sir Edmund Hillary : « Ce n’est pas la montagne que l’on surmonte, mais bien soi-même. »

    Steve participait à l’une des plus dures courses du monde, la Red Bull X-Alps. 

    Les concurrents - et ils ne sont qu’une trentaine à être assez courageux et sportifs pour se réunir tous les deux ans avec leur parapente dans cette compétition extrême - doivent affronter des pluies torrentielles, des turbulences, des orages, des vents de face puissants, du blizzard et des températures glaciales pour marcher, courir et voler de Salzbourg en Autriche à Monaco, en passant par l’Allemagne, l’Italie, la Suisse et la France.

    Et ils peuvent emprunter le chemin qui leur plaira. Les athlètes doivent rallier dix « points de contrôle », prenant souvent la forme de montagnes emblématiques, mais ils peuvent choisir leur itinéraire pour s’y rendre.

    Cette année, la légende suisse du parapente, Christian Maurer, a remporté la victoire en atterrissant à Monaco huit jours, quatre heures et 37 minutes après son départ de la place Mozart à Salzbourg. C’était la quatrième fois qu’il décrochait le titre.

    48 heures plus tard, la course prenait officiellement fin avec l’arrivée de Steve Nash, l’unique concurrent britannique et, à 52 ans, le doyen de la compétition. 

    « Pour moi ce fut une occasion unique de me mesurer aux meilleurs pilotes du monde », indique-t-il.

    Après avoir été sélectionné en octobre 2014, Steve Nash a demandé les conseils d’experts en conditionnement physique, de nutritionnistes et d’anciens participants.

    « Tous les compétiteurs, peu importe leur niveau, veulent donner le meilleur d’eux-mêmes », déclare-t-il.

    Mais la compétition ne requiert pas seulement du sang-froid face à l’altitude.

    « Les véritables dangers sont liés à la météo. Les turbulences causées par les changements thermiques peuvent endommager le tissu des ailes et les énormes cumulonimbus sont si dangereux qu’on évite même de s’en approcher », nous explique Steve Nash.

    Ce qui différencie les compétiteurs de la Red Bull X-Alps réside dans la capacité des pilotes à voler dans des conditions que la plupart des autres parapentistes jugeraient trop dangereuses.

    « Les meilleurs pilotes du monde sont devenus experts dans la maîtrise des conditions météorologiques défavorables, et savent comment en tirer parti. Et cette maîtrise est primordiale, car c’est dans les airs que cette course se gagne », nous révèle Steve Nash.

    Sa dernière participation remonte à quatre ans, lorsqu’il fut éliminé pour avoir volé pendant huit mètres dans un espace aérien interdit situé près de l’aéroport de Locarno.

    « C’était la première fois que je me retrouvais dans une telle situation, mais lorsque l’on cherche à repousser ses limites physiques et psychiques, il devient difficile d’avoir les idées claires », indique-t-il.

    Mais cette année, il était bien décidé à ne pas commettre la même erreur. Et il a réussi.

    En une journée, il a littéralement survolé la compétition en parcourant plus de 130 km dans les airs et 70 km à pied.

    Au cours d’un jour moins favorable, il fut forcé de courir ou marcher avec un sac à dos de 9 kg.

    « La pire journée de vol est survenue après mon départ de Zermatt, où des conditions difficiles, engendrées par de fortes rafales, m’ont fait avancer dans le mauvais sens sur le chemin de Monaco », ajoute-t-il.

    La Red Bull X-Alps met le corps humain à rude épreuve en laissant peu de temps aux compétiteurs pour se reposer.

    « Je me souviens qu’une fois on m’a demandé ce que je voulais manger et je n’ai pas été capable de répondre », poursuit Steve Nash.

    Il a également perdu environ 5 % de sa masse corporelle, malgré une absorption de 4 500 calories par jour.

    Les concurrents ont le droit de se déplacer à pied entre 5 heures du matin et 22 h 30, et dans les airs entre 6 heures du matin et 21 heures.

    « Plusieurs fois, je me suis élancé de très hautes montagnes à 6 heures pile », se rappelle-t-il.

    L’une des spécificités de cette course réside dans la possibilité pour les spectateurs de suivre les déplacements des athlètes en ligne.

    Ils auraient donc pu apercevoir Steve Nash atterrir sur une pelouse privée près de la frontière entre la Suisse et la France.

    « Le propriétaire est sorti du chalet pour vérifier que j’allais bien et me proposer à boire », signale-t-il.

    Steve a découvert le parapente dans le nord du Pays de Galles, en 1990, où le point culminant de la région se trouve seulement à 1 085 m.

    « Pour moi, le parapente représente la liberté. On peut parcourir plus de 100 km sans avoir aucune idée de l’endroit où l’on va atterrir ou de la façon dont on va revenir à son point de départ », nous avoue-t-il.

    Il se maintient en forme grâce à la course et au cyclisme, qu’il pratique quotidiennement pour se rendre à son travail, sur le site INEOS de Runcorn.

    En tant qu’employeur, INEOS comprend les motivations de Steve Nash, et lui a accordé un congé sans solde pour lui permettre de s’entraîner au Brésil en hiver, et de passer deux mois dans les Alpes pour préparer la course.

    « Peu de patrons accorderaient cette liberté. Mais INEOS pense que les employés en forme profitent à tout le monde, car ils sont moins susceptibles de tomber malades », déclare-t-il.

    Alors sera-t-il à nouveau en lice pour l’édition 2017 de la Red Bull X-Alps ?

    « Absolument. Cette compétition cristallise l’imagination de tout pilote qui a un jour rêvé de survoler une chaîne de montagnes aussi impressionnante que les Alpes. Elle ne ressemble tout simplement à aucune autre épreuve d’endurance. Après avoir tenté deux fois l’aventure et l’avoir presque remportée cette fois-ci, je ne peux m’empêcher de penser que la troisième sera la bonne ».Qu’est-ce qui peut bien pousser quelqu’un à vouloir être le meilleur dans le monde ? INCH a pu s’entretenir avec Steve Nash, ingénieur électricien sur le site INEOS de Runcorn, au Royaume-Uni. Depuis des années, Steve vise les plus hauts sommets

    Et il a vécu une expérience incomparable.

    Alors qu’il survolait le col du Nufenen, en Suisse, culminant à 2 478 mètres en parapente, il fut happé par un courant d’air glacial et turbulent.

    « Je perdais de l’altitude si rapidement, que je pensais m’être décroché du parapente. J’avais l’impression de voler au milieu d’une chute d’eau endiablée ».

    Alors qu’il se précipitait vers le sol à une vitesse de huit mètres par seconde, il se démena pour reprendre le contrôle de son parapente et garder son sang-froid.

    « Heureusement, j’étais entraîné pour me tirer d’une situation pareille. Je fus quand même infiniment soulagé de me tenir sur la terre ferme après cette sacrée chute ».

    Mais même après être passé si près de la catastrophe, Steve se leva à cinq heures du matin le lendemain pour poursuivre son voyage épique à travers les Alpes. Et tout l’enjeu est là. C’est cette détermination qui différencie les meilleurs de ce monde du reste de la population ou, pour reprendre les mots de celui qui conquit le mont Everest, Sir Edmund Hillary : « Ce n’est pas la montagne que l’on surmonte, mais bien soi-même. »

    Steve participait à l’une des plus dures courses du monde, la Red Bull X-Alps. 

    Les concurrents - et ils ne sont qu’une trentaine à être assez courageux et sportifs pour se réunir tous les deux ans avec leur parapente dans cette compétition extrême - doivent affronter des pluies torrentielles, des turbulences, des orages, des vents de face puissants, du blizzard et des températures glaciales pour marcher, courir et voler de Salzbourg en Autriche à Monaco, en passant par l’Allemagne, l’Italie, la Suisse et la France.

    Et ils peuvent emprunter le chemin qui leur plaira. Les athlètes doivent rallier dix « points de contrôle », prenant souvent la forme de montagnes emblématiques, mais ils peuvent choisir leur itinéraire pour s’y rendre.

    Cette année, la légende suisse du parapente, Christian Maurer, a remporté la victoire en atterrissant à Monaco huit jours, quatre heures et 37 minutes après son départ de la place Mozart à Salzbourg. C’était la quatrième fois qu’il décrochait le titre.

    48 heures plus tard, la course prenait officiellement fin avec l’arrivée de Steve Nash, l’unique concurrent britannique et, à 52 ans, le doyen de la compétition. 

    « Pour moi ce fut une occasion unique de me mesurer aux meilleurs pilotes du monde », indique-t-il.

    Après avoir été sélectionné en octobre 2014, Steve Nash a demandé les conseils d’experts en conditionnement physique, de nutritionnistes et d’anciens participants.

    « Tous les compétiteurs, peu importe leur niveau, veulent donner le meilleur d’eux-mêmes », déclare-t-il.

    Mais la compétition ne requiert pas seulement du sang-froid face à l’altitude.

    « Les véritables dangers sont liés à la météo. Les turbulences causées par les changements thermiques peuvent endommager le tissu des ailes et les énormes cumulonimbus sont si dangereux qu’on évite même de s’en approcher », nous explique Steve Nash.

    Ce qui différencie les compétiteurs de la Red Bull X-Alps réside dans la capacité des pilotes à voler dans des conditions que la plupart des autres parapentistes jugeraient trop dangereuses.

    « Les meilleurs pilotes du monde sont devenus experts dans la maîtrise des conditions météorologiques défavorables, et savent comment en tirer parti. Et cette maîtrise est primordiale, car c’est dans les airs que cette course se gagne », nous révèle Steve Nash.

    Sa dernière participation remonte à quatre ans, lorsqu’il fut éliminé pour avoir volé pendant huit mètres dans un espace aérien interdit situé près de l’aéroport de Locarno.

    « C’était la première fois que je me retrouvais dans une telle situation, mais lorsque l’on cherche à repousser ses limites physiques et psychiques, il devient difficile d’avoir les idées claires », indique-t-il.

    Mais cette année, il était bien décidé à ne pas commettre la même erreur. Et il a réussi.

    En une journée, il a littéralement survolé la compétition en parcourant plus de 130 km dans les airs et 70 km à pied.

    Au cours d’un jour moins favorable, il fut forcé de courir ou marcher avec un sac à dos de 9 kg.

    « La pire journée de vol est survenue après mon départ de Zermatt, où des conditions difficiles, engendrées par de fortes rafales, m’ont fait avancer dans le mauvais sens sur le chemin de Monaco », ajoute-t-il.

    La Red Bull X-Alps met le corps humain à rude épreuve en laissant peu de temps aux compétiteurs pour se reposer.

    « Je me souviens qu’une fois on m’a demandé ce que je voulais manger et je n’ai pas été capable de répondre », poursuit Steve Nash.

    Il a également perdu environ 5 % de sa masse corporelle, malgré une absorption de 4 500 calories par jour.

    Les concurrents ont le droit de se déplacer à pied entre 5 heures du matin et 22 h 30, et dans les airs entre 6 heures du matin et 21 heures.

    « Plusieurs fois, je me suis élancé de très hautes montagnes à 6 heures pile », se rappelle-t-il.

    L’une des spécificités de cette course réside dans la possibilité pour les spectateurs de suivre les déplacements des athlètes en ligne.

    Ils auraient donc pu apercevoir Steve Nash atterrir sur une pelouse privée près de la frontière entre la Suisse et la France.

    « Le propriétaire est sorti du chalet pour vérifier que j’allais bien et me proposer à boire », signale-t-il.

    Steve a découvert le parapente dans le nord du Pays de Galles, en 1990, où le point culminant de la région se trouve seulement à 1 085 m.

    « Pour moi, le parapente représente la liberté. On peut parcourir plus de 100 km sans avoir aucune idée de l’endroit où l’on va atterrir ou de la façon dont on va revenir à son point de départ », nous avoue-t-il.

    Il se maintient en forme grâce à la course et au cyclisme, qu’il pratique quotidiennement pour se rendre à son travail, sur le site INEOS de Runcorn.

    En tant qu’employeur, INEOS comprend les motivations de Steve Nash, et lui a accordé un congé sans solde pour lui permettre de s’entraîner au Brésil en hiver, et de passer deux mois dans les Alpes pour préparer la course.

    « Peu de patrons accorderaient cette liberté. Mais INEOS pense que les employés en forme profitent à tout le monde, car ils sont moins susceptibles de tomber malades », déclare-t-il.

    Alors sera-t-il à nouveau en lice pour l’édition 2017 de la Red Bull X-Alps ?

    « Absolument. Cette compétition cristallise l’imagination de tout pilote qui a un jour rêvé de survoler une chaîne de montagnes aussi impressionnante que les Alpes. Elle ne ressemble tout simplement à aucune autre épreuve d’endurance. Après avoir tenté deux fois l’aventure et l’avoir presque remportée cette fois-ci, je ne peux m’empêcher de penser que la troisième sera la bonne ».

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    Profil De Steve Nash

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    www.redbullxalps.com

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    6 minutes de lecture Numéro 9
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    INEOS obtient une licence pour explorer le royaume-uni à la recherche de gaz de schiste

    INEOS est maintenant l’acteur le plus important de l’industrie du gaz de schiste au Royaume- Uni. Progression fulgurante pour une société qui n’a commencé à explorer de nouvelles activités qu’en 2014

    INEOS a aujourd’hui reçu l’autorisation du gouvernement britannique pour explorer de larges territoires d’Angleterre à la recherche de gaz de schiste.

    Depuis l’annonce du ministère de l’Énergie et du Changement climatique, INEOS détient maintenant les licences nécessaires pour explorer un million d’acres de terrain représentant des sources potentielles de gaz de schiste.

    « Nous sommes maintenant l’acteur principal de l’industrie du gaz de schiste au Royaume-Uni, et sommes clairement considérés comme une société sûre », déclare Gary Haywood, CEO d’INEOS Shale.

    La Grande-Bretagne est actuellement l’un des pays les plus chers du monde en ce qui concerne la fabrication de produits pétrochimiques.

    Mais INEOS est convaincue qu’une industrie du gaz de schiste locale aura le pouvoir de révolutionner la production au Royaume-Uni, d’offrir la sécurité énergétique au pays pour la première fois depuis de nombreuses années et de créer des milliers d’emplois.

    « Nous avons vu les effets d’une telle industrie sur l’économie des États-Unis. Le gaz de schiste représente une opportunité unique en son genre que le Royaume-Uni ne peut se permettre de laisser passer. Le pétrole trouvé en mer du Nord a créé d’énormes richesses pour le pays et le gaz de schiste a le même potentiel ».

    Pour la plupart, les 21 licences attribuées à INEOS en décembre 2015 sont situées dans des régions avec un patrimoine minier ou industriel. Les régions couvertes par les licences comprennent les terrains à proximité des usines d’INEOS à Runcorn, Hull et Newton Aycliffe.

    « Nous sommes heureux que le gouvernement britannique soit déterminé à avancer aux côtés de cette nouvelle industrie », annonce Jim Ratcliffe, président d’INEOS.

    INEOS Shale gère l’activité du groupe en matière de prospection et de production de pétrole et de gaz terrestres. La filiale a atteint une première étape dans la course à la découverte de gaz de schiste en août 2014, lorsqu’elle a acquis une part de la licence pour la prospection et le développement pétroliers auprès de Dart Energy.

    Depuis, elle se développe rapidement. En mars 2015, INEOS Shale a conclu un marché avec Igas, qui lui a donné accès à presque 250 000 acres de réserves potentielles de gaz de schiste en Écosse. Cette transaction fut rapidement suivie par l’approbation du gouvernement pour la prospection de gaz de schiste sur des terrains des East Midlands.

    Mais c’est la toute dernière annonce, concernant l’octroi de 21 licences supplémentaires, qui a réjoui l’équipe d’INEOS.

    « Le fait d’avoir remporté autant de licences confirme notre vision qu’INEOS est la société idéale pour extraire le gaz de schiste du Royaume-Uni. Nous ne concevons pas le gaz de schiste comme une spéculation sur le court terme. Pour nous, il s’agit de renforcer notre activité manufacturière, qui fournit des milliers d’emplois au sein d’économies régionales, principalement dans le nord de l’Angleterre et en Écosse », signale Gary.

    Toutefois, la décision d’INEOS de se lancer dans la prospection de gaz de schiste au Royaume-Uni s’est heurtée, comme l’on pouvait s’y attendre, à l’opposition de groupes d’environnementalistes et de contestataires.

    Si l’on en croit ses opposants, la fracturation hydraulique est dangereuse et perturbante, elle déclenche des séismes et contamine les eaux potables, ainsi que l’air que nous respirons.

    Ses partisans affirment au contraire que, si elle est conduite de manière appropriée, c’est une activité sûre, qui fournit des ressources nationales de grande valeur, crée des emplois, renforce la production et participe à la réduction des émissions de carbone, en se substituant à l’industrie du charbon, qui émet deux fois plus de CO2.

    Plus tôt dans l’année 2015, INEOS a rencontré des habitants, dans le cadre d’efforts concertés pour détailler les faits relatifs au développement du gaz de schiste et répondre à toutes les questions des habitants des communautés écossaises qui vivent ou travaillent dans l’une des régions couvertes par les licences.

    « Il y aura toujours des groupes philosophiquement opposés au développement de combustibles fossiles, même si l’empreinte carbone du gaz de schiste est la moitié de celle du charbon. Toutefois, bon nombre d’habitants redoutent le développement de cette industrie pour des raisons plus locales. Et c’est à ces personnes qu’INEOS voudrait s’adresser, afin de les rassurer sur l’impact du développement de l’industrie du gaz de schiste sur leur région. Nous pensons que, dans leur grande majorité, les gens font preuve d’ouverture d’esprit face au développement de cette industrie, mais veulent plus d’informations », ajoute Gary.

    « Faire comprendre à la population que l’industrie peut exploiter de façon responsable, sans endommager l’environnement ou leur mode de vie à long terme, est une démarche des plus importantes. Il est également primordial d’apporter les preuves que le développement de l’industrie du gaz de schiste sera bénéfique pour toutes les communautés et pour l’ensemble du pays », poursuit-il.

    INEOS s’est engagée à consulter pleinement l’ensemble des communautés locales, et redistribuera 6 % de ses recettes aux propriétaires immobiliers et fonciers, ainsi qu’aux communautés installées à proximité de ses puits de gaz de schiste*.

    « Nous sommes conscients que les communautés doivent récolter une part des bénéfices pour que cette industrie puisse se développer avec succès », déclare Jim.

    Barnett Shale, les pionniers et leaders mondiaux de l’industrie du gaz de schiste qui ont ouvert la voie à l’industrie aux États-Unis, ont décidé d’établir un partenariat exclusif avec INEOS en Europe.

    L’ingénieur pétrolier Nick Steinsberger, ainsi que les géologues Kent Bowker et Dan Steward disposent de plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie.

    « Ils ont foré des milliers de puits de gaz de schiste sans jamais rencontrer de problèmes majeurs, et ils apportent leurs conseils à INEOS sur la meilleure façon d’accéder aux immenses réserves de Grande-Bretagne en toute sécurité », reprend Gary.

    Et à la différence de nombreuses sociétés de prospection, INEOS peut utiliser le gaz de schiste aussi bien en tant que matière première qu’en tant que source d’énergie. Ce qui signifie que le gaz de schiste pourrait également permettre d’étayer la compétitivité des sites de production d’INEOS au Royaume-Uni pour les années à venir.

    *4 % pour les propriétaires immobiliers et fonciers situés directement au-dessus des puits, et 2 % pour les communautés. 

    5 minutes de lecture Numéro 9
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    Une volonté de fer

    Abraham Lincoln a dit un jour : « Si vous voulez tester la capacité de quelqu’un, donnez-lui le pouvoir. »

    Le sport est tout aussi important quand il s’agit de tester les capacités d’un homme, et INCH a découvert que LA route qui mène au sommet est toujours pavée de sacrifices.

    Mais c’est bien souvent le point de vue des personnes qui portent un regard extérieur sur la question.

    L’Américain Bart Connor, l’un des plus grands gymnastes ayant participé aux Jeux olympiques, n’a jamais considéré son parcours comme un sacrifice.

    « J’ai fait des choix. Je n’ai jamais eu l’impression de passer à côté de quelque chose, j’ai juste fait le choix d’un chemin différent », reconnaît Bart.

    L’athlète olympique Josh Davis, qui est entré dans l’histoire en 1996 en devenant l’unique sportif au monde à avoir remporté trois médailles d’or aux JO d’Atlanta, avoue que la seule chose à laquelle il ait jamais renoncé, c’est la médiocrité.

    Eleanor Haresign, la fille de Cliff Haresign d’INEOS, comprend tout à fait cette façon de penser. Elle a remporté son premier triathlon Irondistance, en parcourant 1,9 km à la nage, 90 km à vélo et 21 km de course à pied, dès sa deuxième tentative, à l’âge de 35 ans.

    « Ce que certains voient comme un sacrifice ne l’est pas pour d’autres. Bien sûr, je ne compte plus les réveils au petit jour, les couchers à l’heure des poules, les sorties entre amis manquées, les inquiétudes de tomber malade et le nombre de fois où je me suis sentie épuisée et asociale. Mais la sensation de remporter une victoire ou d’enregistrer de bonnes performances rend tout le reste superficiel et vous motive à continuer », nous avoue-t-elle.

    En résumé, il faut viser les sommets.

    « Il faut se demander jusqu’où on est capable d’aller pour obtenir ce que l’on veut, car même les sportifs professionnels connaissent la souffrance. Il faut se souvenir que de nombreuses personnes ne peuvent se permettre de choisir et doivent endurer la souffrance dans leur vie. J’ai de la chance de pouvoir me donner à fond dans les courses, de supporter la douleur et de repousser les limites du possible », poursuit-elle.

    Mais vouloir n’est pas toujours pouvoir, nous a-t-elle déclaré.

    « Certaines caractéristiques sont nécessaires pour devenir le meilleur, et tout le monde doit se préparer à les accepter. Pour gagner, il faut exceller physiquement, mais le physique seul ne suffit pas pour devenir un champion. Il faut faire appel à tout son mental pour surmonter les symptômes physiologiques, comme la fatigue ou la douleur ».

    Pour surpasser les meilleurs, il faut être plus concentré, en meilleure forme, plus organisé et mieux préparé qu’eux. Il faut de la volonté, de la détermination, de la discipline, de l’implication et de la motivation.

    Pour celles qui, comme Eleanor , doivent travailler à mi-temps pour joindre les deux bouts, il faudra également savoir gérer son temps efficacement.

    « On me demande parfois comment je fais pour jongler entre mon travail, ma vie personnelle et l’entraînement. Les gens se plaignent de ne pas avoir le temps de pratiquer un sport, mais je ne crois pas que ce soit une question de temps », poursuit Eleanor , qui est conseillère en environnement. « Il faut réussir à trouver les moyens d’intégrer le sport dans sa vie quotidienne. Outre le talent, ce qui différencie un sportif professionnel d’un amateur, c’est la volonté d’intégrer chaque aspect de sa discipline dans son quotidien. Cela ne se résume pas à l’entraînement. Cela concerne également les choix nutritionnels, la préservation du système immunitaire, le sommeil et les étirements. Tout ce que vous faites entre vos entraînements est également pris en compte pour son impact ou sa contribution à vos performances sportives », conclut-elle.

    Le prochain objectif d’Eleanor est la qualification pour l’Ironman World Championships d’Hawaï en 2016. Pour y parvenir, elle devra d’abord réussir trois épreuves et deux courses de l’Ironman sur les dix prochains mois, afin d’accumuler assez de points pour se classer dans les 35 premiers mondiaux.

    Compétition destinée aux meilleurs des meilleurs, l’Ironman est devenue l’épreuve d’endurance la plus emblématique du triathlon. Pas moins de 3 000 athlètes venus du monde entier prendront place sur la ligne de départ pour s’élancer sur un parcours de 3,86 km à la nage, 180 km à vélo et 42 km de course à pied, sans interruption.

    Cliff, le père d’Eleanor, nous a dit qu’avec son épouse, Carolyn, ils feront tout leur possible pour soutenir leur fille depuis les gradins.

    « Nous avons compris que cette compétition avait pris une dimension très importante pour Eleanor lorsqu’elle a commencé à monter sur les podiums. Personne ne se lance dans ce genre d’événement à la légère. Le simple fait de terminer ces épreuves nécessite un mental d’acier, alors j’ai du mal à imaginer ce qu’il faut pour en remporter ne serait-ce qu’une », explique Cliff Haresign.

    Eleanor, qui a accompli son premier triathlon sur un VTT équipé d’un porte-bagages près de St Andrews, en Écosse, sait bien de quoi son père parle. Elle participe maintenant à de nombreuses courses en tant que professionnelle.

    « Le triathlon demande autant de force mentale que d’endurance physique, mais c’est cela qui me pousse à continuer. Cependant, même si les épreuves de l’Ironman exigent une condition physique robuste, elles font également prendre conscience de ce qu’on peut faire pour conserver un mode de vie sain. On ne peut tout simplement pas demander à son corps d’accomplir des performances, si l’on ne fait pas attention à son régime alimentaire, à son sommeil et à son système immunitaire », reprend Eleanor.

    Bien que les compétitions requièrent un féroce esprit de compétition, c’est surtout la camaraderie que l’on retrouve chez les athlètes, en même temps qu’une véritable entente et un respect mutuel.

    « On découvre un côté vraiment particulier de l’esprit humain sur une course », ajoute-t-elle.

    Charlie webster tient la distance

    S’il y a UNE personne qui connaît la difficulté de l’Ironman, c’est bien l’ambassadrice de la Fondation Go Run For Fun d’INEOS, Charlie Webster.

    Cette présentatrice sportive de la télévision britannique a terminé son tout premier triathlon Ironman UK en six heures, 20 minutes et 21 secondes.

    « Sachant qu’il y deux ans je ne savais pas encore nager, et que j’ai acheté mon premier vélo l’année dernière, j’étais tout simplement aux anges », nous concède-t-elle après son parcours de 3,8 km à la nage, 180 km à vélo et 42,1 km de course à pied.

    « La météo était atroce. Nous avons enduré des vents violents, la pluie et le froid. Mais les encouragements étaient incroyables. J’étais désolée pour les spectateurs qui ont fini trempés », continue-t-elle. 

    6 minutes de lecture Numéro 9
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    La campagne mondiale surpasse son objectif

    La Fondation Go Run For Fun a atteint son objectif, six moins avant le délai prévu.

    Les organisateurs de la campagne mondiale en faveur de la course à pied espéraient que le 100 000e participant franchisse la ligne d’arrivée d’une épreuve Go Run For Fun au Royaume-Uni, d’ici le mois de juillet 2016.

    Mais Jack Ryan est entré dans l’histoire lorsqu’il a rejoint près de 1 000 coureurs issus de 23 écoles primaires pour la course Go Run For Fun d’INEOS, sur la piste d’athlétisme de Wavertree à Liverpool.

    Et pour l’encourager, ainsi que les autres compétiteurs, le champion du monde du sprint Richard Kilty était présent.

    « J’ai assisté à six de ces événements à travers le pays, et ce fut chaque fois un immense plaisir de voir la campagne prendre de l’envergure et offrir toujours plus de sensations. C’est un grand jour pour Go Run For Fun », nous a-t-il déclaré.

    Go Run For Fun en quelques chiffres

    189 événements organisés au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis

    106,288 coureurs ont franchi la ligne d’arrivée

    1,061écoles ont participé à la campagne

    74 ambassadeurs sportifs ont apporté leur soutien, dont Colin Jackson et Tanni Grey-Thompson

    2,443 volontaires se sont impliqués pour encourager les enfants

    1 minute lecture Numéro 9
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    Une approche visionnaire

    Mais que faire une fois qu’on arrive au bout du chemin ? Ou, dans le cas d’INEOS, lorsque l’on a accompli ses objectifs six mois en avance ? Eh bien, on en fixe de nouveaux !

    Galvanisée par le succès de sa campagne mondiale Go Run For Fun, INEOS élargit maintenant ses horizons pour participer à l’éducation d’une génération d’enfants en bonne santé.

    Elle a apporté son concours à la vision de la directrice d’établissement Elaine Wyllie pour encourager chaque enfant de chaque école à courir quotidiennement pour lutter contre l’obésité infantile.

    Elle prévoit également de lancer un programme éducatif autour de son dessin animé primé, Dart, pour apprendre aux plus jeunes l’importance d’un régime alimentaire sain et de la pratique d’une activité quotidienne.

    Elaine Wyllie a ouvert la voie à une initiative intitulée aujourd’hui « kilomètre quotidien », qu’elle a mise en place dans son école primaire de Stirling, en Écosse. Au cours des trois dernières années, chaque élève a couru ou marché un kilomètre tous les jours, juste pour s’amuser.

    « La course à pied en elle-même est déjà une récompense », annonce-t-elle.

    Initialement, INEOS et Elaine Wyllie se concentrent sur le Royaume-Uni, où un enfant sur trois est considéré en surpoids ou obèse. Mais in fine, l ‘objectif est d’atteindre ensemble une portée mondiale.

    « La passion, la motivation et l’enthousiasme d’Elaine pour cet objectif sont très communicatifs », nous révèle Ian Fyfe, directeur des ressources humaines pour le groupe INEOS, qui a rencontré la directrice lors de l’événement phare GO Run For Fun, organisé au Parc olympique de Londres cet été.

    Les événements GO Run For Fun, dont 200 épreuves déjà organisées au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis, sont de grands rassemblements, menés dans une ambiance festive, en compagnie de célébrités importantes aux yeux des enfants.

    « Le kilomètre quotidien est effectivement une activité GO Run For Fun organisée tous les jours », signale Ian Fyfe.

    L’objectif des deux événements, ainsi que les avantages sur la santé et l’estime de soi des plus jeunes, sont identiques.

    « Les deux organisations ont semé chez les enfants une graine qui, en se développant, leur apprendra à quel point il est amusant de pratiquer une activité en plein air, de faire de l’exercice et d’améliorer sa condition physique pour devenir plus athlétique », nous confie-t-il.

    Elaine Wyllie a pris sa retraite et quitté l’établissement de St Ninians où elle avait lancé son projet astucieusement simple, après avoir entendu des élèves se plaindre d’être éreintés après s’être seulement échauffés pour leur cours d’EPS hebdomadaire. Mais son travail est loin d’être terminé.

    L’équipe GO Run For Fun a récemment organisé un débat, au Parc olympique Queen Elizabeth de Londres, à propos des efforts à déployer au Royaume-Uni pour lutter contre le problème croissant de l’obésité infantile.

    Elaine Wyllie faisait partie des quatre experts présentés à un public de journalistes et d’invités par Charlie Webster, ambassadrice de la campagne GO Run For Fun et également présentatrice sportive à la télévision britannique.

    « L’enfance est la période idéale pour inculquer les bonnes valeurs aux jeunes en matière de condition physique et de régime alimentaire », soutient le Dr Paul Sacher, un autre expert qui a aidé INEOS à réaliser une vidéo éducative destinée aux enfants. « Si nous manquons cette occasion, nous manquons à notre tâche en tant que parents, professeurs et en tant que société », continue-t-il.

    Les quatre experts, parmi lesquels se trouvaient également Leen Heemskerk, directeur de la Fondation GO Run For Fun , et le légendaire marathonien Rob Young, sont décidés à transformer le programme des écoles du Royaume-Uni pour que l’exercice physique soit considéré au même niveau que d’autres matières comme les maths ou l’anglais, et ce, dès l’école primaire.

    « C’est un problème très sérieux. De nos jours, il est plus “normal” d’être en surpoids qu’en bonne santé », déclare le Dr Sacher.

    Toutefois, ce n’est pas le cas dans l’enceinte de l’ancienne école d’Elaine Wyllie, où aucun des 420 élèves n’est en surpoids.

    « Ils sont en forme et pleins d’énergie, mais également plus attentifs en classe », concède Elaine Wyllie.

    Cependant, elle a déclaré aux spécialistes que l’école n’avait pas toujours été un exemple de bonne santé.

    En 2012, après avoir appris que les élèves manquaient d’exercice, elle décida d’emmener une classe sur le terrain de sport pour les faire courir. La plupart n’a pas réussi à faire plus d’un tour de terrain.

    Quatre semaines plus tard, après la mise en place du kilomètre quotidien, tous les enfants parvenaient à courir un kilomètre sans s’arrêter. Mais que faire une fois qu’on arrive au bout du chemin ? Ou, dans le cas d’INEOS, lorsque l’on a accompli ses objectifs six mois en avance ? Eh bien, on en fixe de nouveaux !

    « Je savais qu’ils seraient plus en forme. Mais j’ai découvert bien plus. Les enfants avaient meilleure mine, étaient moins agressifs, avaient un meilleur comportement et semblaient plus heureux. Le kilomètre journalier leur a permis d’améliorer leur bien-être physique et mental à tel point que la course fait maintenant partie de leur quotidien », nous raconte-t-elle.

    À St Ninians, on ne perd pas de temps à se changer. Les élèves habillés normalement courent pendant 15 minutes, puis retournent en classe reprendre leur travail.

    « Cela ne coûte rien et les enfants apprécient. Il faut être passionné, peu importe le manque d’installations », poursuit-elle.

    La Fondation GO Run For Fun partage la même philosophie.

    La campagne a été lancée par INEOS en septembre 2013, grâce à un don de 2 millions d’euros, étalé sur trois ans pour encourager les plus jeunes à courir en s’amusant.

    Jim Ratcliffe, président d’INEOS mais aussi passionné par la course à pied, espérait que 100 000 enfants participent à l’un des 100 événements prévus au Royaume-Uni d’ici le mois de juillet 2016.

    À ce jour, plus de 188 événements ont déjà été organisés, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi en Europe et au Texas (États-Unis), et le 100 000 ème participant a franchi la ligne d’arrivée de la piste d’athlétisme de Wavertree, à Liverpool en novembre 2015, soit six mois plus tôt que prévu.

    « Nous avons été stupéfaits du retentissement mondial de cette aventure », nous déclare John Mayock, orgnisateur des événements qui a aussi participé à trois finales olympiques et est médaillé des Jeux du Commonwealth. « C’est fantastique de voir un tel progrès », poursuit-il.

    Et ce progrès n’est pas près de s’arrêter alors qu’INEOS et ses nouveaux cherchent un antidote aux maux de notre société moderne. 

    5 minutes de lecture Numéro 9
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    Un nouvel horizon

    Les opportunités peuvent surgir à tout moment. L’important est d’être prêt, alors qu’INEOS est bien consciente qu’elle pourrait être assise sur une mine d’or

    Tout d’abord, elle devra toutefois convaincre l’Union d’investir une partie des 80 milliards d’euros que l’UE a récemment débloqués pour la recherche et l’innovation.

    « C’est une incroyable opportunité pour nous et cela s’inscrit dans la lignée des activités que nous menons », déclare Greet Van Eetvelde, qui dirige le réseau Carbone & Energie d’INEOS et motive son équipe en charge de la recherche et de l’innovation. « Nous avons juste besoin de plus de visibilité et d’implication, car nous jouissons déjà d’un énorme soutien du public. Aujourd’hui, ces organisations peuvent entièrement financer les projets de l’industrie, ce qui donne à tout le monde l’envie de coopérer », ajoute-t-il.

    Greet s’est adressée à INCH après l’annonce de l’Union Européenne du récent financement de son projet Horizon 2020, le plus important programme destiné à encourager la recherche et l’innovation.

    « Cet investissement vise à aider la relance de l’industrie chimique », a-telle déclaré.

    L’industrie joue un rôle de première importance au sein de l’économie européenne. Elle enregistre un chiffre d’affaires de 7 000 milliards d’euros par an et génère 30 millions d’emplois directs. Cependant, ces dernières années, la compétitivité de l’Europe à l’échelle mondiale a lentement chuté en raison de la montée en flèche des coûts énergétiques et des contraintes législatives. Et comme les entreprises étaient en difficulté, les budgets de la recherche et l’innovation ont diminué.

    Selon Carlos Moedas, Commissaire européen à la recherche, à l’innovation et à la science, l’UE devait réagir pour amener l’Europe à renouer avec la compétitivité.

    « La recherche et l’innovation représentent le moteur du progrès européen, et sont nécessaires pour faire face aux nouveaux défis actuels comme l’immigration, le changement climatique, l’énergie propre et la santé », signale-t-il.

    Le projet Horizon 2020 a été lancé au 1er janvier 2014. Durant plus de sept ans, 77 milliards d’euros ont été investis dans le cadre du projet afin de soutenir la compétitivité de l’économie européenne et de repousser les frontières de la connaissance humaine. Le budget européen de la recherche se concentre essentiellement sur l’amélioration de la vie quotidienne dans des domaines tels que la santé, l’environnement, les transports, l’alimentation et l’énergie. Ce projet a également pour objectif de faciliter la collaboration entre les secteurs privé et public pour trouver des solutions innovantes.

    INEOS travaille activement en arrière-plan sur toute une gamme d’initiatives. Ces travaux sont liés au projet Horizon 2020 à travers l’adhésion à un ensemble d’organisations, dont SPIRE (Sustainable Process Industry through Resource and Energy Efficiency), SusChem et PlastEU, qui ont toutes ajouté de la valeur à INEOS et l’aident à renforcer son action.

    « Toutes ces plateformes partagent la même philosophie, avec pour but de trouver de nouveaux modes de pensée et méthodes de travail pour optimiser l’utilisation des ressources et de l’énergie de l’industrie européenne », révèle Greet.

    Elle pilote le réseau Carbone & Energie d’INEOS. Ce réseau comprend tous les businesses avec compte une centaine représentants partageant tous un intérêt réel pour améliorer l’efficacité de la manière la plus durable.

    À la différence d’autres entreprises, INEOS ne dispose pas, ni ne désire se doter d’un département développement durable indépendant. INEOS considère que c’est un aspect fondamental de son activité et souhaite que tous ses collaborateurs s’engagent à travailler de manière à préserver la société pour les générations futures.

    Et cela vaut aussi pour le réseau de Greet, dont tous les membres travaillent sur différents sites dans la société. Selon elle, l’objectif ne se résume toutefois pas à économiser l’énergie.

    « Il s’agit avant tout de saisir les opportunités qui gravitent autour de nous. Il faut toujours apprendre à faire ses premiers pas. Mais qui ne tente rien n’a rien. Si nous arrivons à de bons résultats, nous pourrons espérer attirer de nouveaux investissements chez INEOS », poursuit-elle.

    Et c’est dans cette optique qu’a été créée une équipe chargée de la recherche et de l’innovation au sein du réseau Carbone & Energie, avec pour objectif premier de saisir les nouvelles opportunités.

    En décembre, Greet a pris la parole lors du 7e Sommet européen de l’innovation, qui s’est tenu au parlement européen, à Bruxelles.

    « Il est important de challenger les scénarios des Businesses et les solutions. Pourquoi ne pas faire des routes en plastique ? Même si ce n’est pas un projet réel, il faut faire preuve d’un peu d’imagination », déclare-t-elle.

    Selon elle, il est crucial que toutes les industries clés, chimiques,acier, minéraux, ciment, sciences de la vie et ingénierie, trouvent les moyens de tirer le maximum de leurs procédés en partageant les flux et ressources gaspillées.

    Actuellement, le manque de connaissance mutuelle des procédés freine ce développement, que Greet juge primordial si l’industrie veut faire face aux défis à venir.

    « Nous devons passer d’une chaîne de valeur linéaire à une symbiose industrielle. Ces industries ont plus de choses en commun qu’elles ne le pensent, et elles peuvent travailler plus efficacement ensemble. Il faut qu’elles coopèrent », continue-t-elle.

    Selon Greet, INEOS Technologies, établie en France, est en train de lancer un projet européen sur quatre ans destiné à trouver les moyens d’améliorer la coopération entre s six industries de transformation pour économiser l’énergie, les coûts et les ressources.

    L’idée du projet EPOS de 5,1 millions d’euros, dont 3,7 millions ont été apportés par l’Union Européenne et 1,4 million par le gouvernement suisse, a été lancée par SPIRE.

    « Lorsque les industries se sont rencontrées récemment, elles pensaient n’avoir rien en commun, aussi le médiateur leur a demandé de profiter de cette réunion pour se découvrir mutuellement. En quelques minutes, elles ont réalisé qu’elles étaient capables de travailler ensemble », C’était un peu : « Ah, vous proposez cela ? Nous en avons justement besoin », reprend-elle.

    Toutes ces plateformes, ces programmes et ces projets, tels que SPIRE, Horizon 2020 et SusChem, se focalisent sur la création d’un monde plus durable.

    « Nous disposons de ressources limitées. Nous devons donc stimuler notre mode de pensée de manière inédite », signale Greet.

    Et cette démarche pourrait bien se révéler possible grâce au récent soutien apporté par le programme européen Horizon 2020.

    INEOS profite de l’aubaine

    INEOS n’est pas étrangère à la réussite de l’industrie énergétique au sein de l’Union européenne.

    Grâce à plusieurs partenariats, elle a réussi à rassembler des millions d’investissements pour des projets qui ont participé à l’amélioration de l’efficacité énergétique, ainsi qu’à la réduction du gaspillage des ressources et des émissions polluantes.

    INEOS O&P (Köln), INEOS Oxide en Belgique, INEOS Paraform (division d’INEOS Entreprises) en Allemagne, INEOS Chlor au Royaume-Uni et récemment INEOS Technologies en France ont toutes activement collaboré.

    « Tous ces projets ont soit été menés avec succès, soit sont encore en cours », ajoute Greet Van Eetvelde, directrice de Cleantech Initiatives.

    INEOS Paraform a reçu un financement de l’UE pour mettre en oeuvre une nouvelle technique de purification pour le traitement de l’air dans le processus de fabrication du paraformaldéhyde.

    L’usine, qui fabrique des produits chimiques sur son site de Mainz (Allemagne) depuis 1856, avait cruellement besoin de réduire ses émissions polluantes.

    « À l’époque, aucune technologie réalisable permettant d’améliorer la situation n’existait, aussi l’usine fonctionnait par le biais d’une dérogation », nous révèle Horst Schmolt, chef de projets.

    INEOS a mené des essais en laboratoire, et une usine pilote a démontré qu’il était possible de réduire significativement les émissions à l’aide d’un module plasma-catalytique de traitement de l’air mis en place à grande échelle.

    « C’était une initiative qu’aucune entreprise de l’industrie n’avait tentée auparavant. Mais elle a fonctionné », déclare M. Schmolt.

    Entre-temps, INEOS Chlor contribuait à lever des investissements au Royaume-Uni pour développer un nouveau système informatique destiné à aider les sociétés à mener leur activité plus efficacement, et INEOS Oxide travaillait, en Belgique, en collaboration avec les représentants de 17 entreprises installées en France, Allemagne, Espagne, Norvège, Russie, Italie, au Danemark et au Royaume-Uni pour trouver des financements afin de développer de nouveaux moyens de production de combustibles liquides issus de gaz naturels.

    Le Dr Stefan Krämer, responsable énergétique des sites de production à INEOS O&P (Köln), participe actuellement à deux projets, qui ont reçu un financement total de 5,5 millions d’euros de l’UE.

    L’un a pour objectif de créer un système permettant aux exploitants d’importantes usines intégrées de pétrochimie et de chimie de gérer leurs ressources et leur énergie plus efficacement, sans affecter la production. Ce système est maintenant développé de manière à être intégré au sein d’autres industries disposant d’installations de production similaires.

    L’autre projet vise à améliorer la fiabilité et l’efficacité de vastes systèmes interconnectés, tels que les systèmes électriques, les tours de contrôle du trafic aérien, les gares ferroviaires et les grandes usines de production industrielle.

    La dernière à en avoir profité est INEOS Technologies, en France, qui vient de lancer un projet européen sur quatre ans destiné à trouver des moyens de collaboration pour s six principales industries de transformation afin d’économiser l’énergie, les coûts et les ressources.

    Selon Greet, il est crucial que toutes les industries clés, chimiques, acier, minéraux, ciment, sciences du vivant et ingénierie, trouvent les moyens de partager leurs flux et ressources gaspillées.

    « Toutes ces industries ont plus de choses en commun qu’elles ne le pensent, et elles peuvent travailler plus efficacement ensemble », annonce-t-elle.

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    Sain et sauf

    On se perd très vite en statistiques et procédures lorsque les sociétés parlent de sécurité. Et c’est la dernière chose que désire INEOS. Comme l’explique Simon Laker

    THOMAS Edison a un jour déclaré : « Aucune règle ne compte lorsque l’on tente d’accomplir quelque chose. »

    INEOS est d’accord avec cette vision. La société s’épanouit dans sa différence et félicite son personnel de prendre des risques calculés.

    Mais lorsqu’il s’agit de sécurité, les règles doivent être respectées. Elles sont là pour la protection de tout le monde, à l’intérieur comme à l’extérieur de la société.

    « Chez INEOS, personne ne devrait être victime d’un accident pouvant changer définitivement le cours d’une vie, ou pire », déclare Simon Laker, directeur des opérations du groupe INEOS, basé à Lyndhurst, au Royaume-Uni.

    Les règles de sécurité du groupe doivent non seulement être comprises par tout le monde, mais aussi soutenues par chacun.

    « Parfois, il est facile de perdre de vue l’essence de nos objectifs. Nous ne sommes pas des machines. Les décisions sont prises par des individus, et la prise de décisions pertinentes au quotidien constitue notre façon d’empêcher les principaux accidents liés à nos processus », reprend Simon.

    Bien que chaque Business d’INEOS soit responsable de ses propres programmes de sécurité, INEOS adopte également une approche globale de la sécurité au sein du groupe, car des accidents similaires peuvent survenir sur différents sites et la mise en commun de meilleures pratiques est un élément crucial de la sécurité.

    « Nous ne comptons pas sur la chance. La sécurité c’est la gestion responsable des risques. La protection des employés repose sur l’évaluation des risques et sur les décisions prises pour éliminer ou contenir ces risques. Si une erreur est commise, quelqu’un sera blessé », nous révèle Simon.

    L’analyse des accidents les plus courants et les plus graves survenus à INEOS a permis l’élaboration de nombreuses mesures de sécurité au sein du groupe, qui emploie plus de 17 000 personnes sur ses 65 sites répartis sur 16 pays.

    En 2012, la société a présenté ses 20 principes de sécurité à la suite de l’analyse des accidents qui se sont produits au cours des huit années précédentes chez INEOS mais aussi dans d’autres entreprises, y compris l’explosion du dépôt de pétrole de Buncefield au Royaume-Uni, survenue en décembre 2005, qui a fait 43 blessés lorsque des milliers litres d’essence se sont échappés d’un réservoir et ont pris feu.

    Les principaux moyens dont INEOS dispose pour éviter de tels incidents sont exposés dans ses 20 principes de sécurité et, tous les trois ans, chaque site du groupe est inspecté afin de garantir que les mesures nécessaires sont mises en place.

    « Nous avons analysé tous les accidents graves survenus depuis l’établissement des 20 principes, et nous avons remarqué que ces incidents avaient pu se produire parce qu’un ou plusieurs des principes n’avaient pas été respectés. À partir de ce constat, nous pensons que si tous les sites mettent en oeuvre et respectent les 20 principes, nous éliminerons tous les accidents survenant à INEOS », poursuit Simon.

    Les meilleures pratiques sont partagées dans un guide pour le groupe INEOS. 16 recommandations couvrant tous les aspects liés à la sécurité, de la gestion de la corrosion à l’identification des alertes de sécurité ont été publiées, et trois recommandations supplémentaires sont en cours

    « Ces trois nouvelles recommandations ont été élaborées à la suite d’accidents répétés impliquant ces activités critiques », signale-t-il.

    Ensemble, les guides et les principes de sécurité constituent un outil efficace pour aider les employés à se concentrer sur les mesures à respecter pour garantir la sécurité de chacun. Et c’est là un processus continu de formation, d’information et d’évaluation.

    Cependant, les accidents persistent.

    « Nous ne sommes pas encore parfaits, mais nous faisons tout notre possible pour y arriver », indique Simon.

    Les lacunes spécifiques – les domaines où INEOS a remarqué que les accidents persistaient – ont désormais été comblées par sept règles primordiales, établies en raison du risque d’accidents graves dans ces domaines.

    Toute personne venant à bafouer l’une de ces règles, qui couvrent tous les domaines de la société, du travail en hauteur à la consommation de boissons alcoolisées sur les sites, court le risque d’être licenciée.

    Au cours des six dernières années, les résultats sécurité d’INEOS ont été divisé par trois. Cependant, malgré la réduction de la fréquence des accidents OSHA de 1,13 à 0,4 , Simon pense que la société peut encore progresser.

    Les alertes HSE du groupe – des descriptions simples et concises de tous les accidents et mesures entreprises pour prévenir leur réapparition – sont largement diffusées.

    Même chose pour les alertes HIPO (concernant les risques d’accidents potentiellement majeurs), qui sont tout aussi importantes et sont partagées au sein du groupe.

    De par sa nature-même, l’industrie chimique est potentiellement dangereuse, mais si ces règles de sécurité sont respectées, on peut éviter les accidents.

    Et Simon voit l’avenir du groupe avec optimisme.

    Alors, INEOS peut-elle empêcher tout accident ?

    « Absolument. Si l’on effectue une évaluation exhaustive des risques d’une activité, menée par des personnes compétentes ; si ces risques sont maîtrisés et qu’une décision est prise en conscience lorsque le niveau de risque est acceptable, alors rien ne devrait arriver. »

    Selon lui, le personnel ne dispose malheureusement pas d’un temps illimité pour évaluer les risques ; une décision doit donc pouvoir être prise en conscience pour accepter le niveau de risque résiduel.

    « Lorsque ce type de décision n’est pas pris consciemment, on ne peut compter que sur la chance pour savoir s’il existe encore un risque important ou non. Si nous sommes passés à côté d’un risque, nous pouvons compter sur un système fiable de rapports de presque accidents afin d’identifier le problème avant qu’il n’entraîne un accident. C’est pourquoi ces rapports de presque accidents sont tellement importants pour garantir la sécurité des employés. Nous ne comptons pas sur la chance ».

    Et INEOS peut-elle prévenir tous les accidents de process ?

    « Bien sûr, mais nous avons besoin de personnes bien formées à la tête d’usines correctement conçues, inspectées et entretenues, et fonctionnat dans les enveloppes opératoires connues. Si des erreurs sont commises, en raison d’un manque de connaissances ou d’une mauvaise décision, un accident surviendra à une étape du processus et entraînera probablement un effet, dont l’ampleur reposera entièrement sur la chance. Si nous estimons être en dehors de notre sphère de compétences, nous devons tout arrêter, sécuriser la situation et faire appel à des experts. Nous ne comptons pas sur la chance ».

     

     

     

     

    On se perd très vite en statistiques et procédures lorsque les sociétés parlent de sécurité. Et c’est la dernière chose que désire INEOS. Comme l’explique Simon Laker THOMAS Edison a un jour déclaré : « Aucune règle ne compte lorsque l’on tente d’accomplir quelque chose. » INEOS est d’accord avec cette vision. La société s’épanouit dans sa différence et félicite son personnel de prendre des risques calculés. Mais lorsqu’il s’agit de sécurité, les règles doivent être respectées. Elles sont là pour la protection de tout le monde, à l’intérieur comme à l’extérieur de la société. « Chez INEOS, personne ne devrait être victime d’un accident pouvant changer définitivement le cours d’une vie, ou pire », déclare Simon Laker, directeur des opérations du groupe INEOS, basé à Lyndhurst, au Royaume-Uni. Les règles de sécurité du groupe doivent non seulement être comprises par tout le monde, mais aussi soutenues par chacun. « Parfois, il est facile de perdre de vue l’essence de nos objectifs. Nous ne sommes pas des machines. Les décisions sont prises par des individus, et la prise de décisions pertinentes au quotidien constitue notre façon d’empêcher les principaux accidents liés à nos processus », reprend Simon. Bien que chaque Business d’INEOS soit responsable de ses propres programmes de sécurité, INEOS adopte également une approche globale de la sécurité au sein du groupe, car des accidents similaires peuvent survenir sur différents sites et la mise en commun de meilleures pratiques est un élément crucial de la sécurité. « Nous ne comptons pas sur la chance. La sécurité c’est la gestion responsable des risques. La protection des employés repose sur l’évaluation des risques et sur les décisions prises pour éliminer ou contenir ces risques. Si une erreur est commise, quelqu’un sera blessé », nous révèle Simon. L’analyse des accidents les plus courants et les plus graves survenus à INEOS a permis l’élaboration de nombreuses mesures de sécurité au sein du groupe, qui emploie plus de 17 000 personnes sur ses 65 sites répartis sur 16 pays. En 2012, la société a présenté ses 20 principes de sécurité à la suite de l’analyse des accidents qui se sont produits au cours des huit années précédentes chez INEOS mais aussi dans d’autres entreprises, y compris l’explosion du dépôt de pétrole de Buncefield au Royaume-Uni, survenue en décembre 2005, qui a fait 43 blessés lorsque des milliers litres d’essence se sont échappés d’un réservoir et ont pris feu. Les principaux moyens dont INEOS dispose pour éviter de tels incidents sont exposés dans ses 20 principes de sécurité et, tous les trois ans, chaque site du groupe est inspecté afin de garantir que les mesures nécessaires sont mises en place. « Nous avons analysé tous les accidents graves survenus depuis l’établissement des 20 principes, et nous avons remarqué que ces incidents avaient pu se produire parce qu’un ou plusieurs des principes n’avaient pas été respectés. À partir de ce constat, nous pensons que si tous les sites mettent en oeuvre et respectent les 20 principes, nous éliminerons tous les accidents survenant à INEOS », poursuit Simon. Les meilleures pratiques sont partagées dans un guide pour le groupe INEOS. 16 recommandations couvrant tous les aspects liés à la sécurité, de la gestion de la corrosion à l’identification des alertes de sécurité ont été publiées, et trois recommandations supplémentaires sont en cours « Ces trois nouvelles recommandations ont été élaborées à la suite d’accidents répétés impliquant ces activités critiques », signale-t-il. Ensemble, les guides et les principes de sécurité constituent un outil efficace pour aider les employés à se concentrer sur les mesures à respecter pour garantir la sécurité de chacun. Et c’est là un processus continu de formation, d’information et d’évaluation. Cependant, les accidents persistent. « Nous ne sommes pas encore parfaits, mais nous faisons tout notre possible pour y arriver », indique Simon. Les lacunes spécifiques – les domaines où INEOS a remarqué que les accidents persistaient – ont désormais été comblées par sept règles primordiales, établies en raison du risque d’accidents graves dans ces domaines. Toute personne venant à bafouer l’une de ces règles, qui couvrent tous les domaines de la société, du travail en hauteur à la consommation de boissons alcoolisées sur les sites, court le risque d’être licenciée. Au cours des six dernières années, les résultats sécurité d’INEOS ont été divisé par trois. Cependant, malgré la réduction de la fréquence des accidents OSHA de 1,13 à 0,4 , Simon pense que la société peut encore progresser. Les alertes HSE du groupe – des descriptions simples et concises de tous les accidents et mesures entreprises pour prévenir leur réapparition – sont largement diffusées. Même chose pour les alertes HIPO (concernant les risques d’accidents potentiellement majeurs), qui sont tout aussi importantes et sont partagées au sein du groupe. De par sa nature-même, l’industrie chimique est potentiellement dangereuse, mais si ces règles de sécurité sont respectées, on peut éviter les accidents. Et Simon voit l’avenir du groupe avec optimisme. Alors, INEOS peut-elle empêcher tout accident ? « Absolument. Si l’on effectue une évaluation exhaustive des risques d’une activité, menée par des personnes compétentes ; si ces risques sont maîtrisés et qu’une décision est prise en conscience lorsque le niveau de risque est acceptable, alors rien ne devrait arriver. » Selon lui, le personnel ne dispose malheureusement pas d’un temps illimité pour évaluer les risques ; une décision doit donc pouvoir être prise en conscience pour accepter le niveau de risque résiduel. « Lorsque ce type de décision n’est pas pris consciemment, on ne peut compter que sur la chance pour savoir s’il existe encore un risque important ou non. Si nous sommes passés à côté d’un risque, nous pouvons compter sur un système fiable de rapports de presque accidents afin d’identifier le problème avant qu’il n’entraîne un accident. C’est pourquoi ces rapports de presque accidents sont tellement importants pour garantir la sécurité des employés. Nous ne comptons pas sur la chance ». Et INEOS peut-elle prévenir tous les accidents de process ? « Bien sûr, mais nous avons besoin de personnes bien formées à la tête d’usines correctement conçues, inspectées et entretenues, et fonctionnat dans les enveloppes opératoires connues. Si des erreurs sont commises, en raison d’un manque de connaissances ou d’une mauvaise décision, un accident surviendra à une étape du processus et entraînera probablement un effet, dont l’ampleur reposera entièrement sur la chance. Si nous estimons être en dehors de notre sphère de compétences, nous devons tout arrêter, sécuriser la situation et faire appel à des experts. Nous ne comptons pas sur la chance ».

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    Pouvons-nous réellement décarboniser l’économie ?

    Alors que les dirigeants du monde entier se réunissaient à Paris pour parler de mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre, INCH s’est demandé s’il était possible de décarboniser notre production énergétique

    Laissons de côté la question concernant la nécessité de réduire les émissions de carbone et imaginons qu’il faille prendre des mesures : il existe des politiques abordables et d’autres plus chères. Le gouvernement du Royaume-Uni a opté pour l’approche coûteuse. En sélectionnant des champions de la technologie et en subventionnant d’énormes programmes, tels que le projet de centrale nucléaire proposé, le gouvernement entreprend une action qui fera augmenter les factures et ralentir la baisse des émissions. Au lieu de cela, nous devrions disposer de mesures simples et directes, destinées à déterminer le prix des émissions de carbone, puis permettre aux entreprises, aux ménages et aux compagnies énergétiques de décider des meilleurs moyens de réduire leurs émissions.
    Le Professeur Philip Booth, directeur éditorial et des programmes à l’Institut des Affaires économiques de Londres, au Royaume-Uni.

    Si nous voulons mettre en place une décarbonisation, nous devons réformer notre gouvernance économique mondiale. À ces fins, nous devons réunir trois conditions. Tout d’abord, un prix mondial du carbone. La fixation de prix plus élevés pour les produits et services ayant une empreinte carbone importante incite à la réduction des émissions. Les règles concernant le commerce et l’investissement internationaux devraient également prendre en compte le changement climatique. Malgré le peu de progrès réalisés ces dernières années, l’Organisation mondiale du commerce reste un forum au sein duquel des réglementations internationales sont élaborées et mises en oeuvre. La conclusion du cycle de Doha pourrait permettre d’ajouter plus de questions liées à l’énergie verte dans l’agenda. Enfin, si l’on veut encourager les investissements faibles en carbone sur le long terme, il est nécessaire de réformer le système financier international de manière à ce que les banques commerciales investissent plus dans les projets à faible empreinte carbone. Les réglementations actuelles ont une portée limitée, voire inexistante, concernant ce dernier objectif. Le fait de viser haut pour l’accord de Paris ne constitue que la première étape. Mais elle ne suffira pas à elle seule, car il faudra que beaucoup plus d’acteurs s’investissent si nous voulons réformer notre administration économique mondiale. Nous devrons viser encore plus haut après Paris.
    Institut pour le développement allemand

    Des changements DYNAMIQUES surviennent dans le domaine de l’approvisionnement énergétique, mais ces changements doivent être plus rapides. Aucune barrière économique ou technique importante ne nous empêche d’atteindre un approvisionnement total en énergie renouvelable d’ici à 2050. Le secteur de l’énergie renouvelable connaît aussi des transformations, mais une action politique est nécessaire pour garantir que ces transformations surviennent en temps opportun. C’est aux dirigeants politiques et d’entreprises que revient la tâche de promouvoir l’industrie, d’influencer les consommateurs et de stimuler les marchés vers la transition énergétique.les énérgies renouvelables et l’efficacité énergétique.
    Greenpeace

    Le changement CLIMATIQUE est un problème de taille qui nécessite des technologies à la hauteur. Les nouvelles technologies du nucléaire, du gaz et, si les coûts diminuent, des parcs éoliens en mer pourront nous aider à relever le défi de la décarbonisation. Mais il est important de se pauser et de répondre à cette question : « Pourquoi la décarbonisation ? » Les actions pour le climat concernent l’avenir de notre sécurité économique. Or, le changement climatique est un problème mondial, et non local. Une action unilatérale ne résoudra pas le problème. C’est ce que nous accomplissons tous ensemble qui compte. Mais ce problème ne sera pas résolu par un groupe de politiciens surmenés et de négociateurs réunis dans un centre de conférence. Nous aurons besoin d’une action des entreprises, de la société civile, des villes, des régions et des pays. Toutefois, pour être honnêtes, nous n’avons pas aujourd’hui entre les mains toutes les réponses à la décarbonisation. Nous devons développer des technologies qui soient à la fois abordables et vertes. Nous devons travailler à construire un marché où la réussite dépend de la capacité à être compétitif et non pas de la capacité à faire pression sur le gouvernement.
    Amber Rudd, secrétaire d’État pour l’Énergie et le Changement climatique au gouvernement britannique

    Le besoin de réduire les émissions de gaz à effet de serre n’est pas récent, mais il est de plus en plus urgent d’appliquer une mesure que nous savons nécessaire depuis des décennies : la transition vers une économie mondiale verte efficace en matière d’utilisation des ressources et entraînant peu d’émissions de carbone, afin de réduire le risque d’un changement climatique dangereux. Toutefois, il est évident qu’un acteur clé de cette transition est fortement négligé : le secteur financier. Il joue un rôle central dans la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre au bon endroit et à la bonne échelle , car c’est manifestement là que l’argent se trouve. Des capitaux importants sont nécessaires pour investir dans le développement rapide d’une infrastructure énergétique sobre en carbone, particulièrement au sein des économies en voie de développement ou émergentes. Le rôle que les investisseurs institutionnels peuvent jouer pour traiter la problématique du changement climatique, dépasse toutefois largement le financement de l’infrastructure. Ces investisseurs sont plus que des financiers de l’infrastructure, ce sont des propriétaires et des créanciers de larges segments de l’économie mondiale. Et, tout simplement, si les investisseurs institutionnels ne réaffectent pas systématiquement le capital des investissements hauts en carbone vers des investissements sobres en carbone, particulièrement en ce qui concerne les capitaux et les dettes des entreprises, cette transition vers une économie sobre en carbone sera virtuellement impossible.
    Achim Steiner, directeur général d’UNEP et Secrétaire adjoint de l’ONU

    5 minutes de lecture Numéro 9
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    Une fusion crée la combinaison gagnante

    INEOS et Solvay ont fusionné leur business chlorvinyl pour proposer aux clients un meilleur marché et les garder au coeur de l’industrie chimique européenne.

    INOVYN fait maintenant partie des trois grands producteurs de PVC du monde.

    « L’entreprise a atteint une envergure mondiale, et elle est bien positionnée pour s’adapter rapidement aux marchés changeants d’Europe », indique Chris Tane, CEO d’INOVYN.

    L’annonce que l’entreprise commune avait reçu l’approbation de la Commission Européenne a été rapidement suivie d’autres nouvelles en septembre, telles que l’arrêt de la dernière salle d’électrolyse au mercure à Runcorn (Royaume-Uni) afin de répondre aux exigences de l’Union Européenne, le projet de fermeture définitive de son site de production de PVC à Schkopau (Allemagne) et la proposition d’un important investissement dans son gigantesque site de production d’Anvers/Lillo, en Belgique.

    La production de Schkopau était arrêtée depuis décembre 2014 en raison de l’expiration de son contrat de fourniture VCM avec DOW et, malheureusement, toutes les tentatives pour aboutir à un nouveau contrat compétitif sur le long terme ont échoué.

    En Belgique, cependant, des travaux utilisant des technologies de pointe ont été engagés à grande échelle pour renforcer la position d’INOVYN en tant que leader européen de la fourniture d’hydroxyde de potassium.

    INOVYN, dont le siège social se trouve à Londres, emploie 4 300 personnes sur 18 sites de production répartis dans huit pays. La société a enregistré un chiffre d’affaires annuel de plus de 3,5 milliards d’euros.

    Chaque année, INOVYN produit 40 millions de tonnes de produits chimiques utilisés dans presque tous les domaines de la société moderne, que ce soit l’habitat, la santé ou la communication.

    Conformément à l’accord, Solvay, qui a une longue tradition dans l’industrie du chlorure de vinyle , quittera l’entreprise commune en 2018, laissant INEOS seule propriétaire de l’activité. 

    2 minutes de lecture Numéro 9
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    INEOS ouvre un nouveau siège au Royaume-Uni

    INEOS vient d’ouvrir un nouveau siège en Grande-Bretagne pour accueillir ses nouveaux businesses britanniques.

    Des businesses d’INEOS UK y seront transférés , comme les filiales pétrolières et gazières, ainsi que son activité de transport et de trading.

    L’établissement accueillera également le siège de l’entreprise commune INOVYN, qui contrôle 14 sites de production à travers l’Europe, y compris l’impressionnante usine de Runcorn, dans le Cheshire.

    « Cette initiative est tout à fait judicieuse » Bien qu’INEOS détienne des intérêts commerciaux sur toute la planète, les activités pétrolières et gazières au Royaume-Uni font partie de nos priorités actuelles », indique Jim Ratcliffe, président et fondateur d’INEOS.

    Rolle, en Suisse, restera le siège social du groupe d’INEOS, ainsi que de plusieurs businesses bien installées d’INEOS. INEOS se considérera désormais officiellement comme une entreprise anglo-suisse. 

    1 minute lecture Numéro 9
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    INEOS s’apprête à relancer un réacteur américain

    INEOS s’apprête à relancer un réacteur qui avait été fermé à titre provisoire trois ans plus tôt, en raison de conditions de marché difficiles.

    Même si les conditions ne sont toujours pas faciles, INEOS Nitrile est motivée par la demande mondiale croissante d’acrylonitrile, ingrédient principal des fibres acryliques et fibres de carbone, et par l’accès à des matières premières américaines à moindre coût.

    INEOS Nitriles est le plus grand producteur d’acrylonitrile et acétonitrile au monde. Son usine de Green Lake, au Texas, est l’une des plus importantes et des plus efficaces de la planète et sera bientôt capable de produire à nouveau 545 000 tonnes d’acrylonitrile par an.

    Les fabricants utilisent l’acrylonitrile pour produire des fibres synthétiques, des plastiques d’ingénierie, des fibres de carbone, du caoutchouc synthétique et des polymères solubles dans l’eau. À partir de ces produits, on fabrique des pièces de voiture, des vêtements, des matériaux de construction, de l’électroménager, ainsi que des équipements sportifs, pour n’en citer que quelques-uns

    « Chacun d’entre nous entre probablement en contact au quotidien avec de l’acrylonitrile, d’une manière ou d’une autre », signale Gordon Adams, directeur commercial.

    De bonnes nouvelles sont également venues des actifs d’INEOS Nitriles à Seal Sands, avec une promesse d’investissement prévue dans le cadre du grand arrêt de l’année prochaine.

    INEOS Nitriles gère quatre usines à travers le monde, dont deux en Amérique du Nord, une en Allemagne et une au Royaume-Uni. La société avait réduit sa production d’acrylonitrile de moitié dans ses installations de Green Lake en janvier 2014, en raison de « marges non satisfaisantes ». 

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    Les vainqueurs de la course

    La Fondation GO Run For Fun d’INEOS s’est vue nominée pour deux récompenses lors du festival de Cannes d’octobre, et a remporté les deux.

    La société a été mise à l’honneur du Cannes Corporate Media & TV Awards, l’un des plus importants festivals du milieu de l’audiovisuel d’entreprise, pour sa série animée éducative, Dart TV.

    La Fondation GO Run For Fun avait commandé la série, qui est diffusée gratuitement dans les écoles, pour encourager les enfants à suivre un mode de vie plus sain et plus actif.

    Jim Ratcliffe, président d’INEOS et coureur passionné qui a créé la Fondation, a rejointl’équipe de production Mediazoo de Dart TV, au Palm Beach de Cannes, pour recevoir les prix du meilleur programme RSE et du meilleur Webisode.

    La Fondation GO Run For Fun a été constituée il y a deux ans. Depuis, plus de 100 000 enfants du monde entier ont participé à des activités de la Fondation. « Elle a dépassé toutes mes espérances », indique Jim.

    Toutes les vidéos de la série Dart se trouvent sur le site Web de la Fondation GO Run For Fun www.gorunforfun.com 

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    INEOS communique de bonnes nouvelles

    INEOS a accepté d’approvisionner en éthane un troisième vapocraqueur en Europe, à partir de gaz qu’elle prévoit d’importer d’Amérique.

    La transaction avec ExxonMobil Chemical Ltd et Shell Chemicals Europe BV a été finalisée en novembre dernier.

    Dès la mi-2017, l’éthane dérivé du gaz de schiste américain d’INEOS entrera dans les pipelines du nouveau terminal d’importation de Grangemouth pour rejoindre l’usine d’éthylène de Fife, à Mossmorran.

    « C’est un marché très important pour toutes les personnes impliquées. Nous savons que l’éthane issu du gaz de schiste américain a transformé la production des États-Unis, et nous voyons maintenant ces avantages se propager à travers l’Écosse », déclare Geir Tuft, directeur d’INEOS O&P UK.

    INEOS fournira dorénavant l’éthane issu du gaz de schiste américain à ses sites de Rafnes (Norvège), de Grangemouth (Écosse) et à son usine d’éthylène de Fife (Écosse).

    1 minute lecture Numéro 9
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    Un léger parfum de succès

    INEOS a acquis une entreprise de produits aromatiques pour près de 58 millions d’euros.

    La transaction permettra à INEOS Phenol de reprendre l’usine de cumène d’Axiall Corporation, située à Pasadena (Texas), et de transférer ses activités de phénol, acétone et alpha-méthylstyrène (AMS) vers son usine de Mobile, en Alabama.

    Environ 43 personnes travaillent actuellement à l’usine de Pasadena, ouverte en 1979 et produisant aujourd’hui 900 000 tonnes de cumène par an. Le cumène est utilisé dans la fabrication de phénol et d’acétone, qui sont à la base d’une gamme de produits du quotidien, comme le contreplaqué, le plastique, les produits pharmaceutiques, la peinture, l’acrylique et les vernis.

    Le PDG M. Casier est convaincu que l’acquisition d’actifs de bonne qualité et correctement positionnés, présente à INEOS Phenol une excellente occasion d’augmenter encore sa compétitivité.

    « Nous sommes déjà à la tête du marché de la production de phénol et d’acétone. Grâce à des investissements sélectifs dans de nouveaux actifs et de nouvelles technologies, nous visons à développer encore notre activité afin d’évoluer avec nos clients », déclare M. Casier. 

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    La question à neuf milliards d’habitants

    La Terre est de plus en plus peuplée. La durabilité doit être la priorité de tous si nous voulons survivre en tant qu’espèce sur une planète dont les ressources naturelles sont limitées. Mais comment faire avec une population mondiale qui devrait dépasser les neuf milliards en 2050 ? Voilà la question à neuf milliards d’habitants. Les avis sont partagés.

    Le célèbre réalisateur britannique de films d’histoire naturelle Sir David Attenborough n’est pas homme à mâcher ses mots. Il n’a pas non plus le sens de l’exagération.

    Ces quarante dernières années, il a vu l’Homme détruire des régions du monde naturel, à tel point que certains animaux n’existent plus. Il a été le témoin direct des changements qui ont affecté la nature.

    Il en accuse la croissance de la population.

    « Il ne fait aucun doute qu’il s’agit là de la source fondamentale de tous nos problèmes, en particulier de nos problèmes environnementaux », a-t-il affirmé dans un entretien accordé récemment à The Wellcome Trust. « Je ne peux penser à un seul problème qui ne serait pas plus facile à résoudre s’il y avait moins d’habitants sur Terre. »

    Sir David Attenborough a affirmé qu’au cours de sa carrière, la population mondiale avait triplé.

    « Si nous pouvions endiguer la croissance de la population, nous aurions peutêtre une meilleure chance de nous attaquer aux problèmes, mais c’est impossible », a-t-il déploré. « Le mieux que nous puissions faire, c’est de ralentir le taux de croissance. Dieu merci, les administrateurs du Trust sont des scientifiques et non des politiciens. »

    L’année dernière dans un entretien accordé au magazine INCH, Jonathon Porritt, l’un des plus grands environnementalistes du monde, a déclaré qu’il misait lui aussi sur l’industrie chimique pour jouer un rôle capital dans les moyens mis en oeuvre pour relever les défis en matière de durabilité.

    Et c’est le cas.

    Depuis le premier sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, l’industrie chimique mondiale a permis aux agriculteurs d’adopter des méthodes agricoles durables et contribué à ce qu’un plus grand nombre de gens aient accès à une eau potable plus sûre et plus propre.

    D’autres actions ont donné lieu à des percées médicales, changé la manière dont l’énergie est utilisée et permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Le Comité international des associations chimiques, le porte-parole de l’industrie chimique dans le monde, a déclaré que ces progrès résultaient d’idées, de technologies et de processus innovants rendus possibles grâce à la chimie.

    INEOS fait partie de ces entreprises qui s’efforcent de trouver des solutions durables et innovantes à des problèmes complexes et difficiles, car elle reconnaît qu’elle peut avoir une influence considérable sur le monde d’aujourd’hui et de demain.

    L’acétonitrile compte parmi les produits qui font une énorme différence dans le domaine de la santé et de l’alimentation à l’échelle mondiale. Ce composé chimique sert à fabriquer des médicaments indispensables tels que l’insuline et les antibiotiques, et il joue un rôle important dans les traitements contre le cancer. Ce solvant liquide et clair est également utilisé pour fabriquer des produits agrochimiques qui garantissent de meilleurs rendements des cultures. INEOS répond actuellement à environ la moitié de la demande mondiale d’acétonitrile. Et la majeure partie de l’acétonitrile qu’elle ne produit pas est fabriquée par d’autres entreprises au moyen de sa technologie cédée sous licence.

    Il ne fait aucun doute que l’humanité se trouve confrontée à des questions épineuses quant à la manière dont la planète pourra nourrir neuf milliards d’habitants après 2050. La demande alimentaire augmente, les ressources naturelles sont mises à rude épreuve et le changement climatique a créé un besoin en nouvelles sources d’énergie économes en carbone.

    Selon Tim Benton, professeur d’écologie des populations à l’université de Leeds au Royaume-Uni et expert en sécurité alimentaire, les gens devaient comprendre et accepter que la Terre a ses limites.

    « C’est la seule façon d’atteindre un jour le développement durable », a-t-il précisé. « La demande tue. Si nous ne réduisons pas la demande, nous surexploiterons la terre et l’eau et nous accélérerons le changement climatique. »

    D’ici 2050, la planète devra nourrir un tiers d’habitants en plus, mais les terres cultivables sont limitées.

    « Les avancées technologiques nous permettront certainement d’exploiter les terres de manière plus efficace, mais nous ne pouvons pas extraire toujours plus de toujours moins », a expliqué Tim Benton. « La seule façon d’atteindre un jour le développement durable est de modérer notre demande. »

    Tim Benton a précisé que le monde produisait actuellement assez de calories pour 12 milliards de personnes, mais que les habitants des pays développés mangeaient trop, qu’une bonne partie de cette nourriture servait à nourrir le bétail et que le reste était gaspillé.

    « Il ne s’agit pas de la formulation et des différents nutriments ou des imprimantes 3D », a-t-il ajouté. « Il s’agit de renforcer la résilience, de réduire les déchets et de modifier notre alimentation. À l’avenir, l’agro-industrie ne pourra pas poursuivre dans l’optique « la demande augmente, il faut y répondre à tout prix ». Nous devons changer nos habitudes. »

    L’organisation les Amis de la Terre, qui milite depuis plus de 40 ans pour améliorer le bien-être de la planète, a récemment lancé son projet sur trois ans « Big Ideas Change the World » (de grandes idées pour changer le monde).

    Un porte-parole de l’organisation a déclaré que les habitants, en particulier ceux des pays développés, exerçaient une pression extrême sur la planète et qu’il fallait réduire cette pression rapidement et de manière significative.

    « C’est un défi herculéen et si la population mondiale n’atteint pas son pic au cours de ce siècle, il pourrait bien être impossible de le relever », a-t-il annoncé.

    Les avis sont néanmoins partagés sur la question de savoir si le monde est condamné ou pas.

    « C’est la course entre l’épuisement des ressources et l’innovation, et jusqu’à présent, c’est l’innovation qui gagne », a récemment confié Willem Buiter, économiste en chef de Citi au magazine INCH. « Plusieurs milliers d’années d’histoire humaine nous soutiennent sur ce point, donc je suis assez optimiste. »

    Robert Aliber, professeur d’économie et de finances internationales à l’université de Chicago, se montre lui aussi serein.

    « Thomas Malthus a prédit en 1798 qu’une croissance démographique incontrôlée condamnerait les habitants de la Terre à mourir de faim », a-t-il dit. « Il a eu tort pour ces 200 dernières années, pourquoi aurait-il donc raison pour les 100 prochaines ? »

    La surpopulation est un problème dans certaines régions du monde. C’est un fait indéniable.

    Le photographe danois primé Mads Nissen explique qu’il a pu observer ce problème de surpopulation lorsqu’il se trouvait à Manille aux Philippines il y a neuf ans.

    En 1980, 50 millions de personnes vivaient aux Philippines. Ce chiffre devrait grimper à 180 millions d’ici 2050.

    « Manille figure déjà parmi les endroits les plus surpeuplés de la Terre », affirme-til. « Des familles vivent dans des cabanes bricolées dans des cimetières, entre des voies ferrées ou sous des ponts. Elles vivent là où elles trouvent de la place. Même les décharges publiques toxiques de la ville abritent des gens qui mangent, dorment et vivent entourés d’ordures en décomposition. »

    L’organisation World Population Balance estime néanmoins que l’avenir peut être changé de manière humaine.

    « Nous pouvons créer une nouvelle vision, un nouveau rêve pour notre planète », affirme le fondateur et président de l’organisation, David Paxson.

    Selon lui, la solution consiste à mener une campagne mondiale visant à encourager les habitants du monde entier à avoir moins d’enfants.

    « Nous dépensons actuellement des millions pour créer un monde plus durable, mais tout ce que nous avons est un monde plus pollué », explique-t-il. « Le développement durable sur une planète surpeuplée est impossible et le monde est très surpeuplé à l’heure actuelle. »

    David Paxson précise que deux milliards d’habitants vivent actuellement dans la pauvreté. « C’est plus que la population de la Terre entière il y a moins d’un siècle », a-t-il ajouté.

    D’après lui, la lutte sera rude pour parvenir à réduire la population, mais ce ne sera rien à côté des conséquences dévastatrices de la surpopulation.

    Le débat continuera de diviser l’opinion : comment diable parviendrons-nous à nourrir neuf milliards d’habitants ?

    Mais alors que ce débat se poursuit, l’industrie chimique, qui se trouve désormais à la base de presque toutes les autres industries, se doit de poursuivre ses efforts pour produire les éléments essentiels qui contribueront à résoudre bon nombre des problèmes soulevés par ce monde en constante évolution. Elle doit s’efforcer de résoudre ces problèmes de manière plus efficace tout en réduisant son propre impact sur l’environnement, mais aussi l’impact des industries qu’elle dessert.

    Il ne s’agit pas uniquement d’économiser de l’argent. INEOS est consciente d’être investie d’une grande responsabilité : fournir les matières nécessaires aux technologies de demain et utiliser moins de matières premières pour aider la société à consommer moins d’énergie dans un monde où les ressources sont limitées.

    Voilà pourquoi INEOS se retrouve au coeur de la chimie qui se cache derrière nos besoins humains fondamentaux. Nos besoins en alimentation, en transports, en communications, en eau et en énergie.

    INEOS satisfait ces besoins en chimie depuis des années. Et elle a l’intention de continuer pour les générations à venir.

    10 minutes de lecture Numéro 8
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    L’endroit le plus peuple de la terre

    Si vous aimez observer les gens, Mong Kok est l’endroit idéal, si vous n’avez pas peur de la foule.

    Ce district de Hong Kong est considéré comme l’endroit le plus densément peuplé de la planète.

    Avec plus de 130 000 habitants par kilomètre carré, il reste sans égal.

    Charles Reynolds, qui vit et travaille à Hong Kong depuis neuf ans, estime cependant que l’on ne s’y sent pas trop à l’étroit.

    « J’ai visité d’autres endroits où c’est le chaos et où personne n’arrive à bouger », explique-t-il. « À Mong Kok, les piétons peuvent circuler assez facilement. »

    Vous pouvez acheter, vendre ou marchander tout ce que vous pouvez imaginer ou presque à Mong Kok. Des rues entières sont réservées à la vente de poissons rouges qui portent chance, de fleurs, d’ustensiles de cuisine et de baignoires.

    1 minute lecture Numéro 8
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    Énergie propre

    La demande mondiale en énergie augmente depuis le XVIIIe siècle, lorsque les Hommes se sont mis à utiliser les ressources naturelles de la Terre pour alimenter la révolution industrielle. Cette révolution a entraîné des changements importants à travers le monde. Mais avec la récente industrialisation rapide de pays comme l’Inde et la Chine, la demande enregistre une nouvelle hausse considérable. Que nous réserve l’avenir ?

    La demande énergétique mondiale ne devrait pas perturber Monsieur et Madame Tout-le-Monde.

    Néanmoins, les gouvernements, les scientifiques, les universitaires, les environnementalistes et les entreprises à forte consommation énergétique telles qu’INEOS cherchent continuellement à améliorer leur efficacité énergétique. Il s’agit d’une préoccupation majeure.

    Les combustibles fossiles alimentent actuellement les usines du monde entier, où des tonnes de produits chimiques sont fabriquées chaque jour pour que d’autres usines puissent fabriquer toutes sortes de produits : peintures, plastiques, médicaments, téléphones portables, voitures et textiles, entre autres.

    « Bon nombre des problèmes qui menacent la survie de l’humanité sur Terre proviennent de la consommation accrue d’énergie, d’eau et de matières premières », explique un porte-parole des Amis de la Terre Europe.

    Existe-t-il des alternatives ? Les parcs éoliens et l’énergie solaire sont-ils la solution ?

    Cela ne fait aucun doute pour les Amis de la Terre Europe.

    INEOS se montre quant à elle plus partagée sur la question. Ils font partie du bouquet énergétique, mais l’éolien et le solaire ne pourront pas toujours répondre aux besoins de l’humanité.

    Une vingtaine d’années seront nécessaires pour transformer complètement la manière dont l’Europe produit de l’électricité et de la chaleur. Entre-temps, INEOS doit faire appel aux combustibles fossiles pour répondre à ses besoins énergétiques. Le gaz génère environ moitié moins d’émissions que le charbon. INEOS estime donc qu’il est de son devoir, sur le plan environnemental, de favoriser le gaz plutôt que le charbon.

    Les technologies renouvelables constituent un débouché important pour INEOS. INEOS fabrique les matières premières qui servent à créer les éoliennes et les cellules photovoltaïques. Ces matières premières sont produites à partir de molécules obtenues à partir du gaz.

    « Le gaz est nécessaire sur le long terme en tant que matière première pour approvisionner la production », déclare Leen Heemskerk, directeur financier d’INEOS Olefins & Polymers Europe (Nord).

    Le gaz n’est pas qu’un combustible qu’INEOS brûle pour son énergie. Le gaz est également une matière première utilisée dans la fabrication de produits chimiques qui sont utilisés dans un large éventail de produits, tels que les médicaments, les textiles, les matériaux de construction , les équipements pour les véhicules, les ordinateurs et les technologies vertes, comme les éoliennes et les matériaux écoénergétiques.

    INEOS aura encore besoin du gaz pour fabriquer ces produits essentiels, après être passée à une énergie sobre en carbone. Il est dès lors primordial que l’Europe possède une réserve de gaz fiable et compétitive à long terme pour assurer l’avenir du secteur manufacturier.

    « INEOS soutient les innovations visant à trouver d’autres sources énergétiques, mais nous devons être réalistes en ce qui concerne la vitesse à laquelle nous pourrons décarboniser notre économie », explique Leen Heemskerk.

    À l’heure actuelle, le monde consomme quelque 529 quadrillions de British Thermal Units (150 billion kWh) par an. Les combustibles fossiles produisent près de 80 % de l’énergie mondiale. Et l’industrie, qui fabrique les produits de consommation, en est le plus gros client.

    Les États-Unis, qui hébergent seulement 5 % de la population mondiale, consomment actuellement environ 20 % de l’énergie mondiale.

    La demande énergétique mondiale devrait toutefois doubler d’ici 2040, dans la mesure où l’Inde et la Chine qui représentent plus d’un tiers de la population mondiale, s’enrichissent et veulent davantage de produits énergivores, comme les ordinateurs.

    Les environnementalistes affirment que la société doit changer ses habitudes pour éviter une crise énergétique et espérer prévenir les changements climatiques.

    D’après eux, le renforcement de la réglementation et les restrictions sur les gaz à effet de serre ont déjà permis d’éviter des catastrophes.

    Les Amis de la Terre Europe estiment néanmoins que les pays riches doivent également diminuer leur consommation d’énergie.

    La Commission européenne partage cette vision des choses.

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    Qui a besoin de gaz ?

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    Elle établit des objectifs ambitieux pour l’Europe, qui pourraient, à terme, obliger l’industrie à réduire la quantité d’énergie qu’elle consomme.

    INEOS estime que cette situation pourrait avoir des conséquences imprévues, y compris une réorientation des investissements et une croissance de l’industrie en dehors de l’Europe.

    « L’industrie chimique est très mal comprise », explique Greet Van Eetvelde, directrice des projets innovants dans le domaine des technologies propres chez INEOS. « Nous consommons beaucoup d’énergie, mais nous ne sommes pas inefficaces sur le plan énergétique. Nous cherchons continuellement des solutions pour réduire la quantité d’énergie que nous utilisons pour fabriquer nos produits. Ces efforts se justifient tant sur le plan économique que du point de vue environnemental. Nous consommons beaucoup de carbone. Nous utilisons ces molécules de gaz comme matières premières. Nous avons encore un long chemin à parcourir avant que les fonctionnaires comprennent notre contribution. À leurs yeux, l’industrie n’est que l’industrie. L’industrie de la transformation est toutefois différente, et sans l’industrie chimique en particulier, la vie moderne ne serait pas possible. »

    Selon Dan Byles, président du Groupe parlementaire Unconventional Oil and Gas du gouvernement britannique, la question n’est pas de savoir si le monde veut ou non une énergie économe en carbone. « C’est la manière dont nous pourrons y parvenir », explique-t-il. « Le gaz doit être considéré comme un combustible de transition entre un système énergétique encore dominé par le pétrole et le charbon et le futur bouquet énergétique économe en carbone auquel nous souhaitons tous aboutir. » Dan Byles a ajouté qu’on ne devrait pas imposer un choix entre gaz et énergies renouvelables. « Nous avons besoin de ces deux types d’énergie », affirme-t-il. « Et la situation n’est pas encore près de changer. »

    Le charbon, combustible le plus polluant, a favorisé l’ascension fulgurante de la Chine, qui, d’un petit marché émergent, est devenue la deuxième plus grande économie mondiale. Cette ascension a pesé lourdement sur l’environnement : la Chine émet désormais plus de CO2 que n’importe quel autre pays du monde.

    L’année dernière, la dépendance de la Chine au charbon a chuté pour la première fois au cours de ce siècle et a été associée à une augmentation rapide de l’utilisation des énergies renouvelables.

    Selon Greenpeace East Asia, ce changement a donné au monde une « occasion d’agir ».

    « Si la croissance de la consommation de charbon observée en Chine ces dix dernières années s’était poursuivie, nous aurions perdu tout espoir de maîtriser le changement climatique », affirme Lauri Myllyvirta, militante de Greenpeace East Asia pour l’énergie. « La consommation chinoise de charbon n’a peut-être pas encore atteint son pic, mais c’est le signe que la Chine commence à tourner le dos au charbon. »

    Il faut trouver d’autres sources d’énergie, car à mesure que la population mondiale augmente, la demande énergétique augmente elle aussi.

    Dans les pays développés, l’accès à une énergie abordable, fiable et sûre a transformé la vie des habitants, et il pourrait en être de même pour les habitants des pays les plus pauvres.

    Bill Gates, le fondateur de Microsoft et l’un des hommes les plus riches de la planète, souhaiterait que les pays en développement puissent eux aussi avoir ce luxe.

    « Dans les pays riches, nous avons raison de nous préoccuper des économies d’énergie, mais dans les pays pauvres, les habitants ont besoin de plus d’énergie », a-t-il écrit récemment sur un blog. « Pour sortir de la pauvreté, ces pays ont besoin d’éclairage dans les écoles, afin que les élèves puissent étudier lorsqu’il fait noir, de réfrigérateurs dans les cliniques pour garder les vaccins au frais et de pompes pour irriguer les terres arables et fournir de l’eau potable. »

    D’après Bill Gates, il revient désormais aux pays riches, tels que les États-Unis, d’investir davantage dans la recherche sur les énergies propres.

    « Il s’agit de développer des sources d’énergie qui ne génèrent aucune émission carbone », a-t-il expliqué.

    Même si elle consomme une grande partie l’énergie mondiale, l’industrie chimique est au coeur de bon nombre de ces développements et contribue à la « décarbonisation » de l’économie internationale.

    Les émissions mondiales ont été réduites grâce à l’amélioration, stimulée par l’industrie chimique, des matières isolantes pour l’habitat, des engrais chimiques et de la protection des cultures, des emballages en plastique, des éclairages, des revêtements anti-salissures marines, des textiles synthétiques, des plastiques automobiles, des détergents à basse température, de l’efficacité des moteurs et des plastiques pour les tuyaux et les canalisations.

    « Ces économies soulignent le rôle vital que joue l’industrie chimique dans la décarbonisation de l’économie », affirme un porte-parole du Comité international des associations chimiques. « En réalité, il ne serait pas possible de réaliser les économies de CO2 équivalentes sans les avantages qu’offrent les technologies et produits chimiques. »

    L’utilisation de la chimie dans les produits qui permettent de réaliser des économies d’énergie, tels que l’isolation des bâtiments, les lampes fluorescentes compactes et les équipements pour l’automobile en plastique léger, a permis aux États-Unis d’économiser jusqu’à 10,9 quadrillions de Btu d’énergie (3 billion kWh) et jusqu’à 85 milliards de dollars de coûts énergétiques par an.

    En bref, cela signifie que les États-Unis ont réduit leur consommation d’énergie de 11 % et ont économisé l’énergie nécessaire pour faire fonctionner 135 millions de véhicules pendant un an.

    « Ce chiffre représente 55 % de toutes les voitures en circulation aujourd’hui », explique Ryan Baldwin, porte-parole de l’American Chemistry Council.

    Le Comité international des associations chimiques a annoncé récemment que les produits chimiques destinés aux véhicules permettaient désormais d’économiser 230 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre chaque année.

    INEOS est au coeur de nombreux progrès réalisés par les constructeurs pour rendre les voitures plus légères, plus solides et plus écoénergétiques. Le plastique en est un. Les fibres carbones en sont un autre. Il existe aussi toute une série d’autres matières premières créées par INEOS qui sont utilisées pour fabriquer des pneus écoénergétiques, et des huiles synthétiques qui améliorent l’efficacité des moteurs.

    INEOS fabrique également des composantes d’éolienne et des produits pour l’industrie solaire. En bref, INEOS permet à d’autres industries (le secteur des énergies renouvelables) d’économiser de l’énergie et de réduire leurs émissions de CO2.

    Il est toutefois peu probable que la transition vers les énergies renouvelables s’effectue du jour au lendemain, car, même si le secteur des énergies renouvelables est en pleine expansion, il ne croît pas assez vite et les technologies vertes disponibles ne génèrent pas suffisamment d’énergie pour répondre à la demande en permanence.

    Les National Academies, institutions qui conseillent les États-Unis dans le domaine des sciences, de l’ingénierie et de la médecine, expliquent qu’il importe tout autant pour notre avenir énergétique de réduire la quantité d’énergie perdue que de trouver de nouvelles sources d’énergie.

    « Des quantités énormes d’énergie sont perdues chaque minute de chaque jour lors de leur conversion en énergie utilisable », a précisé le porte-parole.

    Il s’agit là aussi d’un domaine dans lequel le Groupe INEOS se montre créatif. Il le doit, s’il souhaite poursuivre ses activités en Europe où le coût de l’énergie est actuellement deux fois plus élevé qu’aux États-Unis.

    « Nous devons continuellement optimiser notre efficacité énergétique », explique Jean-Noël Large, qui est chargé d’améliorer l’efficacité énergétique du site Petroineos à Lavera en France. « C’est une priorité, tout comme la sécurité du site. »

    13 minutes de lecture Numéro 8
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    Le gaz de schiste : la voie de l’avenir

    La décision d’INEOS de se lancer dans l’exploration du gaz de schiste au Royaume-Uni s’est heurtée aux protestations des environnementalistes et groupes de contestation. Mais le Groupe INEOS n’est pas du genre à fuir une situation difficile, surtout lorsqu’il estime qu’il s’agit de la bonne décision à prendre.

    INEOS est aujourd’hui la troisième plus grande entreprise de gaz de schiste au Royaume-Uni.

    Son accord avec IGas, annoncé en mars et conclu en mai, lui donne désormais accès à plus de 200 000 hectares de réserves potentielles de gaz de schiste en Écosse et dans le nord-ouest de l’Angleterre.

    « Il s’agit d’actifs de première qualité qui ont le potentiel de produire des quantités importantes de gaz dans l’avenir », affirme Gary Haywood, PDG d’INEOS Shale.

    En août, INEOS a obtenu trois nouvelles licences de gaz de schiste de la part du gouvernement britannique. Cette superficie supplémentaire conforte la position d’INEOS comme l’une des principales entreprises de gaz de schiste au Royaume-Uni.

    L’entreprise pense que l’industrie nationale du gaz de schiste révolutionnera l’industrie en Grande-Bretagne (actuellement l’un des pays les plus chers au monde pour fabriquer des produits pétrochimiques), assurera la sécurité énergétique du pays pour la première fois depuis de nombreuses années et permettra de créer des milliers d’emplois.

    Le soutien du public demeure néanmoins un défi pour cette industrie naissante au Royaume-Uni.

    En mars, INEOS s’est réjouie des résultats d’une enquête parrainée par Greenpeace, qui a révélé que les Britanniques soutenaient davantage la fracturation qu’ils ne s’y opposaient.

    « Cette enquête a montré que de plus en plus de gens voyaient les avantages potentiels considérables d’un gaz de schiste produit au Royaume-Uni », avait alors déclaré Tom Crotty, directeur des relations extérieures chez INEOS. « Le gaz de schiste britannique est une occasion unique que nous ne pouvons pas nous permettre de rater. Le pétrole de la mer du Nord a créé d’immenses richesses pour le Royaume-Uni et le gaz de schiste peut en faire de même. »

    Les opposants à la fracturation prétendent que cette pratique est dangereuse et perturbante, qu’elle déclenche des tremblements de terre et qu’elle contamine l’eau potable ainsi que l’air que nous respirons.

    Les partisans estiment quant à eux que cette pratique, correctement mise en oeuvre, est sûre, qu’elle permet de fournir aux pays de précieuses ressources nationales, de créer des emplois, de consolider la production et de réduire les émissions de CO2.

    Les États-Unis en sont déjà la preuve. Là-bas, la fracturation a permis à la production de renaître et de créer des milliers d’emplois grâce à des investissements dépassant 150 milliards de dollars ; elle a également permis de réduire considérablement les émissions de CO2 des États-Unis en remplaçant le charbon, qui émet deux fois plus de CO2 que le gaz. D’après l’Agence américaine d’information sur l’énergie, en 2012, les émissions de CO2 liées à l’énergie ont chuté à leur plus bas niveau depuis 1994 grâce au gaz de schiste.

    En avril et en mai de cette année, INEOS a rencontré des riverains locaux pour la première fois, dans le cadre d’une rencontre concertée pour expliquer les faits relatifs au développement du gaz de schiste, et pour répondre aux questions posées par les membre de la communauté Écossaise directement concernés.

    « Il y aura toujours un noyau dur d’opposants qui seront foncièrement opposés au développement de l’énergie fossile, bien que le gaz de schiste ne génère que la moitié de l’empreinte carbone du charbon », explique Gary. « Les habitants sont nombreux à craindre l’exploitation du gaz de schiste pour des raisons plus locales. INEOS souhaite s’adresser à ces personnes et les rassurer quant aux impacts de l’exploitation du schiste. Nous pensons que la plupart des gens sont ouverts à l’exploitation du gaz de schiste, mais qu’ils souhaitent davantage d’informations. Il est de notre devoir de fournir aux habitants des données factuelles, afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées concernant l’exploitation fructueuse et sans danger du gaz de schiste au sein de leur communauté. Nous y croyons sincèrement. »

    Ces réunions ont atteint leur objectif et les communautés ont apprécié la possibilité d’entendre les arguments de première main d’INEOS et d’obtenir des réponses à leurs questions.

    L’équipe assurera le suivi de la première série de réunions publiques avec d’autres types d’événements en Écosse en septembre.

    « Il est primordial de rassurer la population sur le fait que l’industrie peut fonctionner sans détériorer l’environnement et leur mode de vie sur le long terme », a expliqué Gary. « Il est également très important d’expliquer pourquoi l’exploitation du gaz de schiste est bénéfique pour les communautés et pour le pays. »

    Le gaz de schiste est largement considéré comme la passerelle la plus importante vers de futures sources d’énergie renouvelables et abordables, en raison de sa faible empreinte carbone (deux fois moins importante que celle du charbon).

    Actuellement, la hausse des coûts de l’énergie en Europe menace de mettre en péril la capacité des producteurs de l’UE à rivaliser sur la scène mondiale.

    Le Royaume-Uni perd actuellement des emplois au profit des États-Unis où le gaz est disponible à bas prix, grâce au schiste. Afin de protéger son activité pétrochimique au Royaume-Uni avant qu’il ne soit trop tard, INEOS a déjà investi un milliard de dollars pour importer du gaz de schiste des États-Unis, afin que son site de Grangemouth soit rentable et pour assurer la croissance à long terme de son site de Rafnes (en Norvège). En première mondiale, ces cargaisons d’éthane liquéfié arriveront à Rafnes dès la fin de cette année et en Écosse par la suite.

    « Notre réussite au Royaume-Uni dépend de l’accès à une énergie concurrentielle et à un approvisionnement en matières premières », explique Tom. « L’accès à une énergie et à des matières premières à un prix plus compétitif permettrait de redresser le secteur de l’industrie pétrochimique britannique et l’aiderait à rivaliser sur le marché mondial. »

    Il est difficile de croire que la Grande-Bretagne, à l’origine de la révolution industrielle, a un jour été le moteur économique du commerce international.

    De nos jours, au Royaume-Uni, la production est perçue comme une industrie du passé. Elle poursuit son déclin de façon constante, avec la perte de plus de trois millions d’emplois sur ces vingt dernières années.

    Aujourd’hui, l’industrie chimique est pourtant plus pertinente et importante que jamais pour nous permettre d’aboutir à une économie plus verte.

    Même si l’industrie chimique dépend toujours des combustibles fossiles pour faire fonctionner ses usines, on estime que pour chaque tonne de CO2 qu’elle utilise, plus de deux tonnes sont économisées grâce à ses produits (catalyseurs, isolants, composantes d’éolienne et cellules photovoltaïques, entre autres).

    Le forage pour extraire du gaz de schiste est peut-être une nouvelle aventure pour INEOS au Royaume-Uni, mais l’équipe d’INEOS est conseillée par trois grands pionniers de niveau mondial à l’origine de l’exploitation du premier gisement de schiste commercial aux États-Unis, le puits Barnett. Depuis le développement du puits Barnett, ils ont exploité d’autres gisements de schiste aux États-Unis et à travers le monde.

    L’ingénieur pétrolier Nick Steinsberger et les géologues Kent Bowker et Dan Steward, qui travaillent désormais exclusivement pour INEOS en Europe, ont plus de vingt ans d’expérience dans l’industrie. Ils ont foré des milliers de puits de gaz de schiste sans avoir rencontré de problèmes majeurs et ils conseilleront INEOS pour trouver le meilleur moyen d’accéder sans danger aux immenses réserves de la Grande-Bretagne.

    « Nous estimons que nos connaissances et notre expérience dans la gestion d’installations pétrochimiques complexes, ainsi que l’excellente expertise souterraine que nous avons récemment acquise, permettront à INEOS d’agir en toute sérénité », affirme Gary.

    Selon lui, « Pour nous, le gaz de schiste n’est pas un objectif court terme de spéculation. Il s’agit de sécuriser notre socle de production qui fournit des milliers d’emplois dans les économies régionales. »

    Pour plus d’informations sur le gaz de schiste, visitez le site www.ineosupstream.com

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    Qui a besoin de gaz ?

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    La fracturation hydraulique: les faits

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    16 minutes de lecture Numéro 8
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    Visite à Cologne: efficacité énergétique

    La Commission européenne souhaite réduire de manière considérable la consommation d’énergie en Europe. Elle affirme qu’il s’agit d’une sage décision pour l’environnement, l’emploi, la sécurité énergétique et l’économie. INEOS, qui consomme 1,3 milliard d’euros d’énergie chaque année, n’est pas de cet avis.

    La Commission européenne doit comprendre que l’industrie chimique s’efforce quotidiennement d’améliorer son efficacité énergétique et s’abstenir d’imposer de nouveaux objectifs. INEOS demande à la Commission, qui souhaite une réduction de la consommation d’énergie de 27 % d’ici 2030, de reconnaître que les économies d’énergie constituent déjà un élément fondamental du mode de fonctionnement d’INEOS.

    « Nous n’avons pas besoin de plus de réglementations ou d’objectifs », explique Tom Crotty, directeur de la communication du Groupe INEOS. « L’efficacité énergétique constitue déjà une valeur essentielle de l’entreprise, car elle relève du bon sens commercial. Presque toutes les technologies disponibles et abordables pour réduire la consommation d’énergie ont déjà été installées sur nos sites. Pour nous, une nouvelle réduction de la consommation d’énergie équivaudrait à une diminution de la production. »

    La Commission est convaincue que la définition d’un objectif ambitieux en matière d’efficacité énergétique sera bénéfique pour l’environnement, l’emploi, la sécurité énergétique et l’économie européenne.

    INEOS, qui consomme 1,3 milliard d’euros d’énergie chaque année, est d’avis que cet objectif est irréaliste, impossible à mettre en pratique pour l’industrie chimique et qu’il menace de tuer l’industrie en Europe, ainsi que six millions d’emplois.

    Selon INEOS, le problème découle en partie du fait que la Commission ne comprend pas l’importance et la réalité de l’industrie chimique sur le terrain.

    « Nous sommes déjà confrontés à un problème de concurrence en Europe », a expliqué Tom.

    Dans un effort concerté visant à se démarquer des milliards de personnes qui ont répondu à une consultation de la Commission européenne sur ses politiques climatiques et énergétiques pour 2030, INEOS et le CEFIC ont invité des représentants de la direction générale de l’énergie de la Commission à visiter le site de Cologne.

    « INEOS s’efforce avec succès de réduire sa consommation d’énergie depuis des années », affirme Gerd Franken, PDG d’INEOS O&P North. « Et nous sommes convaincus que nos sites comptent parmi les plus efficaces au monde sur le plan énergétique. »

    Le site de Cologne en Allemagne emploie 2 000 personnes originaires de 28 pays et couvre une superficie équivalente à celle de Monaco. Il dépense 90 % de ses fonds en énergie et en matières premières, et il consomme suffisamment d’énergie pour chauffer, éclairer et alimenter en électricité quelque 200 000 foyers.

    Le site consomme sans doute beaucoup d’énergie, mais cela ne signifie pas qu’il est inefficace. Stefan Krämer, responsable de l’énergie sur le site, a montré à la délégation de la DG Énergie comment tous les employés du site travaillaient déjà main dans la main pour économiser l’énergie.

    « C’est un véritable défi, car les réseaux d’énergie internes du site INEOS de Cologne doivent être équilibrés », a-t-il expliqué. « Le traitement de l’acide nitrique et de l’acrylonitrile, par exemple, génère de la vapeur, et les craqueurs et la production de butadiène nécessitent de la chaleur et donc de la vapeur. »

    Le sous-produit de l’hydrogène, au lieu d’être brûlé, est utilisé pour générer de la chaleur dans la centrale électrique à la place du gaz naturel, ce qui a permis d’économiser 80 000 MWh de gaz naturel par an. Les améliorations apportées à la tour aéroréfrigérante ont permis d’économiser 13 000 MWh d’électricité supplémentaires.

    « INEOS est déterminée à utiliser et à réutiliser tout ce qu’elle produit », affirme Gerde. « C’est une décision judicieuse tant sur le plan économique qu’environnemental. »

    Au cours de la visite, Brigitta Huckestein, chargée de communication et des relations gouvernementales pour BASF, la plus grande entreprise chimique au monde, a également tenté de faire entendre raison à la Commission.

    Pour la toute première fois de son histoire, BASF a annoncé une diminution stratégique de ses investissements en Europe, en raison des marchés stagnants, ainsi que d’une énergie et d’une main d’oeuvre coûteuses.

    Brigitta a affirmé que BASF peinait à trouver des mesures supplémentaires pour réduire sa consommation d’énergie et ses émissions de CO2.

    Le site de BASF situé à Ludwigshafen est le site intégré le plus grand et le plus efficace d’Allemagne. Elle a toutefois affirmé que la production intégrée perdrait en efficacité si une surtaxe en faveur des énergies renouvelables était appliquée à l’énergie auto produite par une centrale de cogénération après 2017.

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    L’efficacité énergétique constitue déjà une valeur essentielle de l’entreprise

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    « La compétitivité de ses installations les plus efficaces sur le plan énergétique s’en verra également affectée », a-t-elle affirmé. « En bref, nous nous sentons déjà pourchassés. Si les réglementations ciblent la production de produits chimiques de base en Europe afin de réduire la demande européenne en énergie, nous pensons que les économies allemande et européenne en pâtiront, car les chaînes de valeur seront détruites. Et si les conditions ne sont pas favorables, nous investirons ailleurs. »

    Alistair Steel, un représentant du CEFIC, l’organisation qui représente l’industrie chimique en Europe, a affirmé qu’une énergie abordable était essentielle pour la croissance.

    « La compétitivité dépend de la possibilité pour l’industrie d’avoir accès à un approvisionnement énergétique compétitif et fi able », a-t-il déclaré.

    Les coûts de production de l’éthylène en Europe sont désormais deux fois plus élevés qu’aux États-Unis, où le gaz de schiste bon marché a entraîné une renaissance du secteur de la fabrication. Les bénéfices d’INEOS en Europe ont été divisés par deux au cours des trois dernières années, tandis que ses bénéfices aux États-Unis ont triplé.

    « Nous ne pouvons pas réduire davantage notre consommation d’énergie », a expliqué Greet Van Eetvelde, directrice des projets innovants dans le domaine des technologies propres, basée au siège d’INEOS à Rolle en Suisse. « La Commission européenne doit décider si elle veut ou non une industrie chimique en Europe. Il est impossible d’atteindre ces objectifs sans des investissements significatifs et l’environnement économique en Europe rend ces investissements très difficiles. »

    Même si INEOS souhaitait financer une technologie propre, elle se verrait confrontée à une série d’obstacles.

    « Les banques n’aiment pas prendre de risques », a expliqué Tom. « Elles n’aiment pas les nouvelles technologies. Bien souvent, le financement de nouvelles technologies dépend également du soutien du gouvernement, ce qui implique un risque politique. »

    Selon Stefan, l’industrie chimique s’efforce depuis des années de trouver le moyen de rendre ses usines de production plus efficaces.

    « L’industrie a commencé à prendre des engagements en faveur de l’efficacité énergétique bien avant l’adoption des directives européennes en 1996 », a-t-il affirmé.

    L’année dernière, le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a annoncé que l’industrie chimique européenne risquait de disparaître en l’espace d’une décennie.

    « Je constate l’introduction de taxes écologiques. Je constate que l’Europe contribue à faire fuir l’industrie manufacturière », a-t-il écrit dans une lettre ouverte à Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne à l’époque. Il a demandé à la Commission d’ouvrir les yeux.

    « Le secteur chimique affiche un chiffre d’affaires mondial de 4 300 milliards de dollars », a-t-il précisé. « C’est plus que le PIB de l’Allemagne. En Europe, les produits chimiques et l’industrie automobile se partagent la part du lion avec 1 000 milliards de dollars de recettes chacun. Sur le plan économique, l’industrie chimique est l’un des joyaux de la couronne européenne. »

    INEOS espère que la visite du site de Cologne aura permis à Bruxelles d’ouvrir les yeux.

    Paul Hodson, membre de la délégation de la Commission, a affirmé dans un courriel adressé à INEOS que cette visite leur avait fourni des informations précieuses sur l’industrie chimique et qu’elle leur avait permis de mieux comprendre le secteur.

    Il a déclaré qu’une industrie européenne prospère était au coeur des préoccupations de la Commission et que ses politiques viseraient à renforcer la compétitivité de l’industrie.

    Ce que souhaite la Commission Européenne d’ici 2030

    • Une réduction de 27 % de la consommation d’énergie (objectif non contraignant pour l’industrie)
    • Une augmentation d’au moins 27 % de l’utilisation des énergies renouvelables
    • Une réduction de 40 % des émissions de carbone

    11 minutes de lecture Numéro 8
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    Une question de point de vue

    Modifier la configuration d’un lieu de travail est facile, modifier le point de vue des gens est une autre paire de manches. Mais avec la bonne approche, ce n’est pas impossible.

    Personne n’aime le changement.

    Du moins en théorie. Mais en réalité, certains apprécient le changement. Et d’autres non.

    Les entreprises, qui souhaitent rallier leur personnel à leur cause, devraient peut-être tout simplement changer leur approche.

    Le maître du management, le regretté Peter Drucker, était très clair quant à la meilleure manière pour une organisation de mettre en oeuvre des changements.

    « Il faut faire en sorte que l’ensemble de votre organisation voie le changement comme une opportunité et non une menace », affirmait-il. « Les gens se sentent rassurés s’ils réalisent que cette période de changement soudain, imprévu et radical est synonyme d’opportunités. »

    Le docteur Fred Wadsworth, directeur médical de Corperformance, une organisation basée au Royaume-Uni qui a travaillé en étroite collaboration avec INEOS par le passé, comprend parfaitement que le changement peut causer un bouleversement émotionnel, et donc donner lieu à une baisse de performances.

    « Les processus de changement mal gérés peuvent être considérés comme une menace et entraîner des effets de stress classiques », a-t-il expliqué.

    Il a toutefois ajouté que la peur du changement ne devait jamais dissuader une entreprise d’aller de l’avant.

    « L’appétit pour le changement doit être présent et cultivé, mais il doit reposer sur la définition d’objectifs concrets pour les membres du personnel ; ils doivent croire en ces objectifs », a-t-il affirmé. « Ceux qui se sentent menacés par le changement sont généralement les plus difficiles à convaincre. »

    Mais même ceux-là peuvent être ralliés à la cause.

    Selon John Reh, éminent directeur d’entreprise et auteur américain, en comprenant ce qu’il faut faire et comment, la moitié du chemin est déjà parcourue.

    « Il faut aider votre personnel à comprendre quels seront les changements, quand ils surviendront et pourquoi ils doivent avoir lieu », a-t-il expliqué.

    Roberta Katz, vice-présidente associée chargée de la planification stratégique à l’université de Stanford aux États-Unis, décrit le changement comme un procédé itératif.

    « Les individus au sein d’une organisation prendront le train du changement à des moments différents », a-t-elle ajouté. « Le dirigeant doit continuer à répéter sa vision et sa stratégie, afin que tous les effectifs montent à bord du même train ; ils doivent entendre le même message, afin de comprendre l’objectif auquel ils travaillent tous. Si vous êtes le dirigeant à l’initiative du changement, vous vous ennuyez, vous êtes prêt à aller de l’avant, mais n’oubliez pas qu’il faut continuer à répéter, car même lorsqu’une personne l’a entendu dix fois, il faut parfois attendre la onzième avant qu’un événement survienne dans sa vie et qu’il comprenne que ce changement sensé. »

    La résistance au changement découle souvent de la peur de l’inconnu.

    « Nous résistons au changement, mais la peur de l’inconnu peut entraîner l’immobilisme, aussi négatif qu’il puisse être », explique le docteur Stan Goldberg, ancien professeur clinicien à l’université d’État de San Francisco.

    Cette peur se fonde souvent sur la perception du personnel. Et cette perception a de l’importance, car il s’agit de leur réalité.

    Selon le Dr Wadsworth, la bonne nouvelle, c’est que les perceptions, tout comme les personnalités, peuvent changer.

    « La personnalité évolue », a-t-il affirmé. « Des valeurs peuvent nous être inculquées pendant notre adolescence et s’apparenter à des ancres dans le fond marin, mais la manière dont nous nous comportons est moins rigide, comme des bouées qui flottent sur la mer. Elles restent liées à nos ancres, mais elles sont ouvertes au changement. C’est la raison pour laquelle les objectifs qui sont reliés à nos valeurs ont plus de chances d’être atteints que ceux qui ne le sont pas. »

    Le regretté M. Drucker affirmait que pour qu’un changement apparaisse comme une opportunité, une entreprise devait mettre une ou deux personnes compétentes sur le dossier.

    « Vous avez besoin d’un chef de projet qui aime l’imprévu », expliquait-il. « C’est essentiel, car il y aura tant de surprises que, si chaque surprise est une menace, le projet n’ira pas bien loin. »

    Selon M. Drucker, un changement rapide peut être mis en oeuvre sans contrarier les employés s’ils font confiance à l’entreprise.

    « Nouer des relations de confiance n’est pas sorcier », explique James Hec, membre de la faculté de la Harvard Business School. « Cela devrait être assez simple en réalité. Il suffit de ne pas susciter des attentes qui ne pourront pas être satisfaites. Il faut partager les connaissances. Engager, reconnaître et se séparer de ceux qui n’ont pas le bon profil. Être cohérent et prévisible, tout en évitant autant que possible les licenciements de masse. »

    Le Dr John Kotter, professeur à la Harvard Business School, a écrit près de vingt ouvrages sur le leadership et le changement.

    L’année dernière, il a créé le Kotter International Center for Leaders, une organisation qui réunit des spécialistes d’envergure mondiale dont l’objectif est d’aider les organisations à opérer des changements.

    « Le rythme des changements augmente plus rapidement que notre capacité à les maîtriser », a-t-il expliqué. « Nous attendons pourtant des dirigeants de tous les niveaux qu’ils obtiennent toujours de meilleurs résultats plus rapidement. »

    David Carder est conseiller en chef chez Kotter International aux États-Unis.

    « Nous avons vu tant d’entreprises incapables de capitaliser véritablement sur la technologie et mettre en oeuvre le changement , car elles étaient freinées par leur hiérarchie et leurs structures », a-t-il expliqué.

    Selon M. Drucker, ce qu’il faut retenir, c’est que le changement est difficile, risqué et qu’il nécessite de travailler dur.

    « Malheureusement, vous ne pouvez pas gérer le changement », expliquait-il. « Vous pouvez seulement le devancer. Vous pouvez seulement le réaliser. »

    Cinq astuces pour une entreprise souhaitant mettre en oeuvre un changement.

    1. Tenir le personnel informé : les effectifs aiment savoir ce qui se passe, surtout sileur emploi est directement concerné
    2. Motiver son personnel : faire appel aux aspirations et aux souhaits du personnel. Des objectifs liés à leurs propres valeurs seront plus faciles à atteindre
    3. Anticiper : les changements doivent être effectués dans l’intérêt à long terme de l’entreprise, pas seulement pour économiser de l’argent à court terme
    4. Se montrer compréhensif : le personnel est plus susceptible d’accepter le changement s’il en comprend les raisons
    5. Être réaliste : les objectifs irréalistes renforcent les craintes, ce qui augmente les risques d’échec.

    6 minutes de lecture Numéro 8
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    Le nouveau visage de Grangemouth

    Grangemouth change de visage. Et avec ce changement, la promesse d’un avenir qui s’annonce passionnant.

    L’un des plus grands réservoirs d’éthane d’Europe est en train de prendre forme.

    Une fois terminé, ce réservoir de 60 000 mètres cubes accueillera 30 000 tonnes d’éthane liquéfié et annoncera une nouvelle ère dans la production de produits pétrochimiques.

    « L’horizon a quelque peu changé à Grangemouth depuis que la paroi du réservoir de 40 mètres a été dressée », explique Alan MacMillan, responsable du projet Ethane pour O&P UK. « Il s’agit d’une période passionnante pour O&P UK et le réservoir constitue une preuve visible des investissements réalisés. »

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    Le toit en acier du bac acheminé par flottaison

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    La construction du réservoir ne représente qu’une partie des différents projets et activités synchronisés qui concrétisent la vision d’O&P UK pour un avenir durable et viable.

    INEOS investit environ 450 millions de livres sterling dans le site de production écossais déficitaire qui emploie plus de 1 300 personnes directement, pour en faire l’un des sites les plus performants au monde.

    « Il s’agit de l’investissement le plus important de ces dernières années dans la fabrication britannique et écossaise de produits pétrochimiques », affirme John McNally, PDG d’INEOS Olefins & Polymers UK. « Ce qui démontre clairement notre engagement envers Grangemouth. »

    INEOS a besoin de l’éthane qui commencera à arriver des États-Unis l’année prochaine pour remplacer les stocks qui s’épuisent dans la mer du Nord. Ce n’est qu’en garantissant un approvisionnement suffisant de matières premières pour exploiter les usines de fabrication de façon optimale et à pleine capacité (ce que Grangemouth n’est plus parvenu à faire depuis des années) que le site écossais pourra renverser la vapeur.

    En plus du bac de stockage, le projet d’approvisionnement en éthane prévoit d’importants travaux d’infrastructures.

    Le business apporte des modifications aux quais et aux infrastructures de déchargement, où des navires de pointe s’amarreront. Il installe également des kilomètres de tuyaux pour transférer l’éthane vers le stockage puis vers le site.

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    INEOS construit le plus grand bac de stockage d’éthane en Europe

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    Les travaux seront réalisés par une série d’entreprises qui ont été engagées pour garantir la fin du projet dans les délais, en toute sécurité et dans le respect du budget.

    « Travailler aux côtés de nombreuses entreprises différentes et sur plusieurs interfaces est une tâche complexe et difficile », explique Alan.

    Le plan mis en oeuvre à Grangemouth est très proche de celui récemment réalisé dans l’usine INEOS de Rafnes en Norvège, où l’entreprise est parvenue à construire les infrastructures nécessaires à l’importation d’éthane depuis les gisements de gaz de schiste d’Amérique du Nord cette année.

    Des contrats à long terme ont été conclus avec des fournisseurs américains, afin d’acheminer l’éthane bitumineux à travers le pays vers les côtes Est des États- Unis, où il sera transporté à travers l’Atlantique jusqu’en Norvège (et en 2016 vers l’Écosse) à bord d’une flotte de huit navires spécialement conçus à cette fin et construits par INEOS.

    Dans le même temps, alors que Grangemouth attend ces livraisons, le business O&P UK continue de travailler à son plan de survie stratégique qui permettra de préserver la valeur à long terme du site en créant un pôle mondial incontournable pour la pétrochimie qui sera potentiellement de devenir un centre d’excellence et d’innovation en Écosse.

    3 minutes de lecture Numéro 8
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    La chute des titans

    Dans l’environnement dynamique d’aujourd’hui, les entreprises apparaissent et disparaissent plus rapidement qu’auparavant. La principale menace réside sans doute dans la complaisance. Comme le regretté Steve Jobs, l’inventeur de l’iPhone, le préconisait : « Tuez la complaisance avant qu’elle ne vous tue. » Voici six entreprises qui ont un jour été considérées comme des leaders dans leur domaine avant de malheureusement partir à la dérive.

    Blockbuster

    Rares sont ceux qui auraient pu prédire comment se terminerait leur parcours pourtant prometteur. Blockbuster était le leader incontesté de la location de vidéos avec une valeur de marché de 5 milliards de dollars. Cette entreprise employait 60 000 personnes et possédait 9 000 magasins dans le monde. Netflix a ensuite commencé à envoyer des films par la poste et les opérateurs du câble et du téléphone se sont mis à diffuser des films directement dans les foyers. Blockbuster n’est pas parvenue à s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs.

    Kodak

    Personne n’a pu rivaliser avec Kodak pendant près d’un siècle. L’entreprise avait été bâtie sur une culture de l’innovation et du changement. Elle a été détruite par sa complaisance. La plupart des gens possédaient un appareil photo Kodak et utilisaient des films de la marque Kodak. Mais l’entreprise n’a pas vu venir sa chute avec l’avènement de la photographie numérique, une technologie qu’elle avait pourtant inventée. Elle n’est pas parvenue à réagir assez rapidement et d’autres ont pris sa place.

    Polaroid

    L’inventeur emblématique d’Apple, Steve Jobs, aurait idolâtré l’homme qui a lancé le célèbre Polaroid SX-70. Edwin Land a en effet été le premier à allier technologie de pointe et design. À son apogée en 1991, les ventes de ses appareils photo pour la plupart instantanés et de ses films ont atteint près de 3 milliards de dollars. Mais la révolution de la photographie numérique a sonné le glas de l’entreprise qui a fait faillite dix ans plus tard.

    Motorola

    Il est difficile de croire que Motorola a fabriqué et vendu le premier téléphone portable au monde et qu’en 2003, cette entreprise a créé le téléphone portable le plus vendu à l’époque, le Razr. Motorola n’a toutefois pas saisi le coche avec l’apparition des Smartphones en mesure de gérer des courriels et des photos et elle a rapidement perdu des parts de marché.

    Commodore

    Commodore International était l’une des premières entreprises informatiques compétitives sur le marché national. Ses machines relativement petites étaient bien conçues et bon marché. Au début des années 1980, deux millions de Commodore 64 étaient vendus chaque année et l’entreprise s’était accaparé près de 50 % de ce marché. Elle a ensuite lancé le Commodore Plus/4 plus intelligent. Cette initiative aurait pu se révéler judicieuse, mais l’entreprise s’est mis à dos ses principaux clients. Le nouveau modèle était incompatible avec l’ancien que chérissaient tant ses clients. L’entreprise a fait faillite en 1994.

    ICI

    Par le passé, ICI était le symbole de la puissance industrielle de la Grande-Bretagne. À son apogée, cette entreprise, qui a inventé le polyéthylène, employait 130 000 personnes et était l’une des plus grandes entreprises chimiques au monde. Dans les années 1990, elle a toutefois fait preuve d’une trop grande complaisance. Paul Hodges, cadre supérieur chez ICI jusqu’en 1995, explique que l’entreprise est devenue de plus en plus réfractaire aux risques et à la prise de décisions. « Elle a perdu son attitude avant-gardiste, sa motivation à innover », affirme-t-il. « La nouvelle devise était « pas de surprise ». » Elle s’est concentrée sur les produits chimiques spéciaux et a vendu ses activités de base à INEOS, sous la direction de laquelle elles n’ont fait que se renforcer. Dans le même temps, les bénéfices d’ICI ont continué de chuter. L’entreprise a finalement été vendue au néerlandais AkzoNobel en janvier 2008 et ses activités de matériaux adhésifs et électroniques ont été achetées par l’entreprise allemande Henkel trois mois plus tard.

    3 minutes de lecture Numéro 8
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    Changement de decor

    Les zones de confort ne sont pas pour tout le monde. Surtout pour les hommes comme Tony Moorcroft. Pour lui, il vaut toujours mieux faire des changements que de se reposer sur ses lauriers, comme INCH l’a découvert.

    Le 19 mars 2003, le président américain George Bush s’est adressé au monde.

    Dans une émission télévisée en direct, il a annoncé que la campagne des Alliés visant à désarmer l’Iraq, à libérer son peuple et à protéger le monde de graves dangers avait commencé.

    À des milliers de kilomètres de là, le réserviste Tony Moorcroft regardait la situation se dégrader de chez lui au Royaume-Uni, peut-être plus attentivement que les autres.

    En effet, son régiment maritime spécialisé était le premier à avoir été mobilisé depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Tony Moorcroft avait reçu une enveloppe brune dans sa boîte aux lettres deux mois auparavant.

    « Je l’ai ouverte et j’ai lu brièvement cette lettre avant de partir travailler, mais je n’ai pleinement assimilé son contenu que quelques heures plus tard, lorsque j’ai soudainement réalisé que c’était la réalité », explique-t-il.

    Tout naturellement, sa famille était plus inquiète que lui.

    « Tu sais que c’est pour cela que tu as signé et que tu as été formé. Afin que tu te concentres totalement sur les tâches heure après heure, jour après jour. C’est ce qui te permet de surmonter ta peur ou ton inquiétude », ajoute-t-il. « Il faut aller de l’avant le plus normalement possible. »

    Une semaine après avoir reçu ses ordres en janvier 2003, Tony Moorcroft a quitté la maison familiale au nord de l’Angleterre et rejoint le 165e régiment maritime et portuaire, une unité logistique spécialisée, dans le cadre de l’opération Telic 1.

    La mission de ce régiment pour les cinq prochains mois serait de maintenir les forces alliées en vie lors des débarquements dans des endroits dangereux en Iraq et au Koweït.

    En tant que sous-officier, Tony Moorcroft était également chargé d’une équipe d’hommes.

    « Cette responsabilité permet de concentrer toute son attention sur l’objectif que tout le monde souhaite atteindre : rentrer sain et sauf auprès de sa famille et de ses amis », confie-t-il.

    Des milliers de soldats ont trouvé la mort dans le conflit, mais Tony a survécu et a réintégré son poste en tant que directeur des ressources humaines chez INEOS ChlorVinyls et INEOS Enterprises.

    « Après une courte période d’absence, je voulais retrouver une vie civile normale le plus vite possible », explique-t-il. « Je me suis facilement adapté parce que, dès que j’ai retrouvé mon poste, j’ai eu un emploi du temps chargé. Ma famille, mes amis et mes collègues m’ont beaucoup soutenu et ne m’ont pas ennuyé avec des questions sans fi n. INEOS m’a apporté un soutien fantastique. Les réservistes étaient nombreux à s’inquiéter pour leur emploi une fois de retour au pays. Ce n’était pas mon cas. Je pouvais donc me concentrer uniquement sur mon objectif : veiller à ce que tout le monde rentre sain et sauf. »

    Cette expérience a toutefois changé sa vie.

    « J’ai beaucoup appris sur moi-même et sur les autres, mais je ne renouvellerais pas cette expérience sans une certaine appréhension », précise-t-il. « La vie a pour moi plus de valeur et je pense que je gère mieux les situations difficiles. »

    « Au début, j’ai rejoint l’Armée territoriale pour améliorer mes compétences en ingénierie et poursuivre ma carrière », a-t-il expliqué. « Mais être un réserviste a complètement changé ma vie et INEOS n’aurait pas pu mieux faire en tant qu’employeur. Dans l’armée de réserve, on apprend à se préparer à des conditions très difficiles où tu n’as pas d’autre choix que de prendre tes responsabilités et de rendre compte de tes actes. Nous rencontrons des défi s et des problèmes similaires dans l’industrie chimique. Au fi l des ans, j’ai constaté que ces deux rôles se complétaient, dans la mesure où ils font tous deux appel au leadership, au travail d’équipe, à la discipline, à l’intégrité et au respect. »

    Tony Moorcroft a certainement bien fait les choses.

    En effet, l’année dernière, il a été sélectionné par son officier commandant, le lieutenant-colonel CK Thomas RLC, pour recevoir une récompense à l’occasion de l’anniversaire de la reine, la Médaille des réservistes volontaires de la reine, pour ses services exemplaires dans l’exercice de ses fonctions.

    Seulement 13 récompenses de ce type sont accordées chaque année.

    « Tout d’abord, j’ai été étonné », a déclaré Tony, âgé de 55 ans. « Puis j’ai éprouvé une grande fierté, car seules quelques-unes de ces médailles sont décernées chaque année, ce qui les rend vraiment spéciales. »

    La médaille lui a été remise au palais de Buckingham par le prince Charles qui s’est rappelé avoir rencontré Tony en 1993 lors de la cérémonie pour les commémorations de la bataille de l’Atlantique à Liverpool.

    « Il s’est particulièrement intéressé à mon passage de la marine à l’armée, car nous avons servi sur la même classe de navires au cours de nos carrières », précise-t-il.

    DECORATION

    La Médaille des réservistes volontaires de la reine est la distinction la plus élevée qu’a reçue Tony Moorcroft.

    Mais là encore, les louanges qu’il a reçues sont tout aussi importantes.

    Son officier commandant, le lieutenant-colonel Colin Thomas, qui l’a nommé pour la récompense, a déclaré que Tony s’était constamment démarqué comme un individu généreux et exemplaire, alors même qu’il approchait de la retraite.

    « Il a toujours été connu pour son esprit d’équipe et sa disposition à sacrifier son propre confort pour aider ses collègues », explique-t-il. « Tous ceux qui ont travaillé avec lui, et peut-être avant tout, ceux qu’il a commandés, le respectent profondément. Il est totalement dévoué, tout à fait fi able et déborde d’enthousiasme, même après trente ans de service militaire et naval. »

    Le lieutenant-colonel Thomas a ajouté que Tony se souciait profondément du bien-être de ses soldats lorsqu’ils étaient déployés en Iraq en 2003.

    « En plus de sa fonction principale, Tony dépensait beaucoup d’énergie à réparer ou improviser des équipements de base pour veiller à ce que le moral reste au beau fixe. »

    5 minutes de lecture Numéro 8
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    Débat: Le changement est-il toujours une bonne chose ?

    Certains s’épanouissent dans le changement ; d’autres font tout pour y résister. Mais ceux qui proclament que le changement est une bonne chose ont-ils toujours raison ? INCH a demandé l’opinion de différentes personnes sur ce sujet.

    Le changement n’est pas toujours une bonne chose. Il peut nous forcer à changer nos vieilles habitudes et nous en imposer de nouvelles, mais il peut aussi être stressant, coûteux, voire destructeur. Ce qui importe dans le changement, c’est la manière de l’anticiper et d’y réagir. Le changement peut nous apprendre à nous adapter, il peut nous aider à faire preuve de résilience, mais seulement si nous comprenons notre propre capacité à évoluer et à apprendre. Quand le changement nous rend meilleurs, c’est parce que nous avons compris comment retourner une situation difficile à notre avantage, et pas simplement en raison du changement lui-même.
    Rick Newman, auteur de « Rebounders: How Winners Pivot from Setback to Success » et chroniqueur pour Yahoo Finance

    Le changement est l’une des constantes de la vie. Que vous soyez prêt ou non, il arrive. Nous grandissons. Nous vieillissons. La technologie réinvente chaque nouvelle journée. Certains savourent le changement ; d’autres y résistent. Nous le préférons à nos conditions, mais nous n’avons pas toujours le choix. Parfois, nous ne pouvons qu’y faire face. Lorsque nous avons la possibilité d’exprimer notre volonté, mieux vaut se montrer prudents. Le changement pour le changement est risqué : l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. La poursuite incessante du « mieux » peut parfois nous rendre amères. Nous regrettons d’avoir apporté des changements dont nous n’avions pas besoin.
    Bob Tamasy, auteur et vice-président de la communication chez Leaders Legacy, Inc.

    Le changement n’est pas foncièrement bon ou mauvais. Il est inévitable. Des problèmes surgissent en raison de la vitesse à laquelle il survient et de la menace qu’il constitue pour ceux à qui l’on demande de changer. Selon une maxime utile, un changement se déroule bien quand ce que vous demandez de faire à une personne, une organisation ou un pays est presque aussi facile que de ne pas changer. Malheureusement, ceux qui préconisent le changement sont choqués lorsque les choses se passent mal. Même la compréhension la plus élémentaire des principes du changement faciliterait les transitions, que le changement soit proposé par un gouvernement qui promeut une assurance universelle, par le PDG d’une entreprise qui souhaite que ses employés assument davantage leurs responsabilités ou par une épouse qui en a assez du désordre de son mari.
    Stan Goldberg, auteur de « I Have Cancer », « 48 Things To do When You Hear the Words » et de huit autres livres sur les thèmes difficiles de la vie

    Le changement est inévitable, mais sommes-nous toujours contraints de changer sous prétexte que nous vivons dans un environnement mondial dynamique et hautement connecté ? J’estime que le changement pour le changement n’a rien à voir avec une véritable innovation ou le fait d’encourager la créativité ou d’acquérir de nouvelles connaissances et d’apprendre les nouvelles compétences nécessaires pour rester compétitif. Pour les grandes ou les petites entreprises, tout changement apporté à l’identité de la marque via une modification de l’image, du logo ou du slogan, a un impact sur l’image de la marque et sur la manière dont les consommateurs perçoivent les produits ou les services. Dans la plupart des cas, les amoureux fidèles de la marque détestent le changement. Il est donc préférable, avant de mettre des changements en oeuvre, de se demander : quelle est la valeur ajoutée pour mes clients, mes employés et les autres parties prenantes ?
    Anne Egros, coach pour chefs d’entreprise

    Nombreux sont ceux qui détestent le changement. D’autres l’attendent avec impatience. Résister au changement est une attitude normale, mais très destructrice. Certains directeurs ne reconnaissent pas les symptômes du changement comme étant directement liés aux changements actuels ou envisagés. Il peut s’agir notamment d’une rotation élevée du personnel, d’un conflit, d’un retard, d’erreurs, de blessures, d’un moral à plat ou d’une baisse de la productivité.
    Eve Ash, psychologue australienne et directrice générale de Seven Dimensions

    D’excellentes entreprises ne croient pas en l’excellence. Elles ne croient qu’en l’amélioration constante et au changement perpétuel. Les meilleurs doivent apprendre à se délecter du changement en faisant preuve du même enthousiasme et de la même énergie avec lesquels ils y ont résisté par le passé.
    Tom Peters, écrivain américain sur les pratiques de la gestion d’entreprise

    Le changement est positif. Il est aussi souvent difficile. Le statu quo peut être beaucoup plus confortable, mais pour réussir en affaires, vous devez courir vers le changement. Nous vivons dans un paysage de technologie et de communications qui n’a jamais été aussi dynamique. Il y a vingt ans, vous n’aviez sans doute pas d’adresse électronique. Aujourd’hui, il est devenu difficile d’imaginer sa vie (ou son entreprise) sans courriel. Il y a dix ans, Facebook n’existait pas, et maintenant 1,25 milliard d’individus et des millions d’entreprises s’en servent pour communiquer. Même si vous n’êtes pas directement concerné par les industries de la technologie et des communications, il ne fait aucun doute que la technologie a joué un rôle majeur dans les changements qui ont affecté votre secteur. Ces changements impliquent que vous devez changer.
    Dave Kerpen, auteur à succès du New York Times qui a écrit « Likeable Social Media and Likeable Business »

    Le progrès est impossible sans changement et ceux qui ne peuvent pas changer leur perception, ne peuvent rien changer.
    Le regretté George Bernard Shaw, dramaturge irlandais et cofondateur de la London School of Economics.

    4 minutes de lecture Numéro 8
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    Entre de bonnes mains

    La sécurité est l’obsession d’INEOS. Elle se doit de l’être. Des vies peuvent être en jeu si les choses tournent mal. Lorsqu’il y a des incidents, INEOS tient à s’assurer que des leçons en sont tirées à chaque fois.

    La COMPLAISANCE tue les entreprises.

    Dans une activité potentiellement dangereuse telle que celle d’INEOS, la complaisance peut coûter des vies.

    Un homme a pour mission de lutter contre la complaisance : Steve Yee, directeur de la santé, de la sécurité et de l’environnement du Groupe INEOS, basé à Runcorn au Royaume-Uni.

    « Il est très important que personne ne perde de vue la sécurité », explique-t-il. « Nous savons tous que la pérennité de nos entreprises dépend de nos résultats en matière de sécurité, de santé et d’environnement. »

    La démarche d’INEOS, quelle qu’elle soit, semble porter ses fruits.

    L’année dernière, le bilan de sécurité global d’INEOS a enregistré une amélioration de 23 % par rapport à 2013 et ses écarts sur le plan environnemental ont atteint leur plus bas niveau.

    « Il s’agit de nos meilleures performances en matière d’environnement et de sécurité », précise Steve, qui compile les rapports de sécurité du Groupe.

    Selon lui, INEOS a souvent constaté des améliorations d’une année à l’autre, mais celle-ci est la plus impressionnante.

    « Il est particulièrement réjouissant d’observer des progrès sur des sites qui n’étaient pas des champions de la sécurité », confie-t-il. « Lorsque cela arrive, ces progrès montrent très clairement ce qui peut être réalisé lorsque nous sommes déterminés à atteindre des objectifs. »

    Le Groupe INEOS est récemment passé au système OSHA (Occupational Health and Safety Administration), un système américain plus strict d’enregistrement des accidents, des blessures et des maladies sur le lieu de travail, qui permet de comparer ses performances avec celles des meilleurs.

    « Nous pouvons désormais constater qu’INEOS rivalise avec des entreprises telles que Shell et Dow Chemical », explique Steve. « Mais même si nous rattrapons notre retard, nous sommes encore à la traîne »

    Selon INEOS, une performance OSHA de 0,23 est le résultat vers lequel il faut tendre.

    « Dow Chemical fait partie des meilleurs », explique-t-il. « Nous sommes à 0,40 ».

    En décembre, Steve Yee et Simon Laker, directeur des opérations du Groupe INEOS, ont visité le siège social de Dow aux États-Unis, afin de comprendre comment l’entreprise parvenait à réaliser de telles performances.

    « Plusieurs facteurs nous ont frappés, dont un particulièrement important : les performances OSHA s’améliorent, mais le nombre de blessures graves ne diminue pas », fait-il remarquer. « Il en va de même pour nous. Visiblement, nous devons nous concentrer davantage sur ce qu’il faut faire pour éviter les blessures graves et les décès. »

    Steve s’est également rendu compte que les incidents survenus dans tous les pays devaient être relayés à un niveau hiérarchique élevé si INEOS voulait parvenir à de véritables améliorations.

    « En tant qu’équipe de direction, nous tenons à être informés des incidents », explique-t-il. « Ce n’est pas bon du tout si les premiers incidents dont nous sommes informés sont un décès ou la perte d’un membre. »

    Pour changer les choses, INEOS a lancé une initiative à l’échelle du Groupe à la fi n de l’année dernière, après qu’un membre du personnel sur l’un de ses sites de production a neutralisé un système de sécurité pour accélérer le travail.

    « Nous lançons toujours de nouvelles initiatives après avoir examiné les incidents qui se sont produits, dans la mesure où nous constatons alors des mesures à prendre pour empêcher que les mêmes scénarios ne se reproduisent », précise-t-il. « Par miracle personne n’a été blessé dans cet incident, mais heureusement qu’il nous a été signalé. »

    Des règles de sécurité vitales ont permis à tous de mieux comprendre les attentes d’INEOS et de veiller à ce que les notions de sécurité de base soient respectées partout.

    D’après Steve, ces règles sont affichées partout.

    « L’organisation d’INEOS permet de vérifier facilement si les messages ont été clairement communiqués et compris », explique-t-il. « Nous n’avons pas un immense siège social. Chaque site est autonome pour agir. »

    LES REGLES

    INEOS a introduit sept règles de sécurité vitales après qu’un employé a décidé de neutraliser un système de sécurité pour accélérer son travail.

    Ces règles sont les suivantes :

    • Interdiction de consommer ou d’être sous l’emprise de l’alcool ou de drogues dans nos sites
    • Interdiction de fumer en dehors des endroits prévus à cet effet
    • Interdiction de commencer un travail sur des équipements/machines en service sans autorisation
    • Les dispositifs/verrouillages de sécurité essentiels ne doivent pas être désactivés ou neutralisés sans autorisation
    • Les personnes travaillant en hauteur doivent utiliser les équipements antichute appropriés
    • Interdiction de pénétrer dans un espace confiné sans autorisation et un test d’atmosphère
    • Manutention/levage : interdiction à toute personne non autorisée de pénétrer dans la zone à risque balisée où il y a danger de chute d’objets

    4 minutes de lecture Numéro 8
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    Sortir des sentiers battus

    Le regretté Steve Jobs avait une stratégie et une vision pour Apple. Cela partait du client, pas des ingénieurs ou de l’incroyable technologie de l’entreprise. Il s’agissait toujours de trouver quels avantages incroyables Apple pouvait offrir à ses clients. Styrolution partage cette vision.

    STYROLUTION a parcouru un long chemin depuis 2011.

    Ce fut un sacré changement pour le personnel.

    Pour les clients, ce fut la preuve que la consolidation de l’industrie pouvait s’effectuer dans l’intérêt général.

    Aujourd’hui, INEOS Styrolution est une division commerciale à part entière qui a racheté l’année dernière les 50 % de parts de BASF dans l’entreprise commune de plastiques styrèniques pour la somme de 1,1 milliard d’euros.

    Et l’avenir pour les clients s’annonce encore plus prometteur, si c’est possible.

    L’industrie automobile fera partie de celles qui bénéficieront le plus de la récente décision d’INEOS de fusionner deux de ses business et de créer un seul point central pour les styrèniques, qui permettra de fabriquer le plastique pour les composants automobiles, les appareils électroniques, les appareils ménagers, le matériel médical, les emballages et les jouets.

    « Aucune autre entreprise n’est en mesure de le proposer à cette échelle », affirme Andy Currie, directeur d’INEOS Capital et président de Styrolution. « C’est un argument de poids pour nous et nos clients. »

    La décision de fusionner INEOS Styrolution et INEOS ABS a été prise en mars de cette année, quelques mois seulement après l’acquisition par INEOS des parts de BASF dans Styrolution, le leader du marché mondial des styrèniques.

    D’après Andy Currie, cette fusion était devenue évidente et offrait de « nouvelles perspectives de croissance extraordinaires ».

    INEOS ABS est le plus grand producteur de polymères styrène-acrylonitrile en Amérique du Nord et est bien connu dans cette région pour les revêtements intérieurs des voitures. INEOS Styrolution, qui gère 15 sites de production dans neuf pays, était historiquement bien positionné pour l’équipement extérieur des automobiles.

    « Les deux activités se complètent à merveille », indique Kevin McQuade, PDG d’INEOS Styrolution. « De bonnes performances et un aspect esthétique de première qualité constituent des critères essentiels pour nos clients de l’industrie automobile. C’est ce qui distingue nos produits des autres. Nous sommes déterminés à offrir à nos clients la meilleure solution. C’est dans l’ADN de notre entreprise. »

    Il ajoute : « Dans le passé, les deux entreprises se disputaient le même marché, mais nous pouvons désormais profiter de nos compétences mutuelles pour proposer à nos clients une offre plus complète. »

    Lors du dernier salon international du plastique NPE à Orlando en Floride, INEOS Styrolution et INEOS ABS ont partagé un stand et ont donné à leurs clients un aperçu de l’avenir.

    « Nous avons pu leur montrer que les possibilités des styrèniques étaient illimitées et ils ont été emballés par ce qu’ils ont vu », affirme Kevin. « Nous avons toujours simplement cherché à aider les autres à construire pour le futur que ce soit dans le secteur automobile, médical, électronique, électroménager, bâtiment ou emballage grâce aux styrèniques. »

    INEOS et BASF ont créé cette entreprise commune en octobre 2011 dans des conditions de marché difficiles. Ils ont fondé du jour au lendemain une véritable entreprise internationale et renforcé leur place de numéro un sur le marché mondial du styrène, avec une plateforme de fabrication internationale qui offre à ses clients une sécurité d’approvisionnement, un accès à la meilleure technologie qui soit et un large éventail de produits et de services.

    Ensemble, elles étaient également plus fortes et plus efficaces. En l’espace de deux ans (au lieu des cinq années prévues), elles ont réalisé des économies d’une valeur de 200 millions d’euros.

    « Nous avons créé une entreprise unique et totalement différente », explique Kevin. « Ça a changé la donne. »

    Dans le cadre de l’accord d’entreprise commune, INEOS avait le droit de racheter la part de BASF, une décision qu’elle a prise en novembre de l’année dernière.

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a qualifié cette acquisition de nouvelle étape importante dans la croissance de l’entreprise Styrolution.

    « Nous sommes ravis d’accueillir totalement Styrolution dans la famille INEOS », a-t-il confié au moment de l’acquisition.

    INEOS Styrolution est désormais une entreprise détenue intégralement par INEOS et qui cherche à étendre ses activités.

    « Styrolution est déjà bien implantée à l’échelle mondiale, mais de nouveaux marchés émergent », explique Kevin. « Nous voulons étendre nos activités au Brésil et en Asie, surtout en Chine. Il s’agit du prolongement de notre stratégie Triple Shift (trois changements), qui prévoit de développer notre position au sein des industries clientes, de l’ABS standard et des spécialités en styrèniques, ainsi que sur les marchés émergents. Si nous installons des usines partout dans le monde, nous n’aurons plus à expédier de marchandises de l’Europe vers l’Amérique et vice-versa. Les marchandises seront sur le pas de la porte de nos clients. Nous sommes une véritable entreprise mondiale au sein d’INEOS. »

    INEOS Styrolution vend ses produits à l’industrie automobile sous forme de granulés. Ces granulés sont ensuite transformés par les fabricants pour créer et former des pièces pour les voitures, par exemple.

    « Ils peuvent créer tout ce qui leur passe par la tête », explique Kevin.

    Par ailleurs, INEOS Styrolution travaille en étroite collaboration avec le secteur du bâtiment, et ça se voit.

    « Nos clients sur le marché du bâtiment sont à la pointe de l’innovation et doivent continuellement offrir au marché des produits plus résistants, plus esthétiques, plus rentables et plus durables », précise Thomas Hazenstab, directeur commercial des spécialités.

    Ensemble, INEOS Styrolution et le secteur du bâtiment ont créé des produits tels que des terrasses en bois, des grillages et des grilles qui résistent mieux aux intempéries et peuvent supporter des températures élevées.

    « Nous sommes fiers de travailler étroitement avec nos clients pour créer de nouveaux produits qui répondent à leurs besoins spécifiques », souligne Thomas. « Nous définissons les tendances de l’industrie. Nous voulons offrir la meilleure solution possible pour leur donner un avantage concurrentiel sur leur propre marché. »

    D’après Kevin, l’innovation est la clé de la réussite de l’entreprise et elle le sera encore davantage à l’avenir.

    « Pour prospérer sur les marchés spécialisés, nous devons générer une valeur ajoutée pour nos clients grâce à l’innovation », explique-t-il. « Voilà pourquoi nous innovons avec nos clients afin de trouver de nouvelles solutions styrèniques pour les produits de demain. Des solutions et des applications révolutionnaires, ainsi que des innovations au niveau de nos produits et procédés nous permettent de nous démarquer de nos concurrents et de renforcer notre position de partenaire privilégié. »

    Styrolution est aussi le principal fournisseur mondial de styrèniques pour l’industrie électronique, afin de veiller notamment à ce que les boîtiers et écrans d’ordinateur soient solides et résistent à la chaleur. Une grande partie des imprimantes fabriquées aujourd’hui dans le monde contiennent du polystyrène ou des produits ABS de Styrolution.

    Styrolution et INEOS ABS devraient également profiter de cette fusion grâce à des synergies qui renforceront l’efficacité de l’entreprise.

    Des fonctions de base telles que le marketing et les ventes, le service à la clientèle, la recherche et le développement, la chaîne d’approvisionnement, la fabrication, les finances et les ressources humaines sont fusionnées et les bonnes pratiques sont partagées. Toute l’organisation pourra en bénéficier, et les clients pourront profiter de nombreux avantages, dans la mesure où ils disposeront d’un contact centralisé pour répondre à tous leurs besoins en styrèniques.

    « Il y a eu beaucoup de changements pour le personnel de ce business », précise Kevin. « Mais pour nos clients, le principal message était la continuité. S’il y a des changements, c’est pour améliorer. Cette entreprise est là pour le long terme. »

    www.styrolution.com

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    Entretien avec Kevin Mcquade

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    14 minutes de lecture Numéro 8
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    INEOS suscite l’interet des banques

    INEOS n’est pas du genre à manquer une occasion, surtout lorsqu’il s’agit de gérer ses finances plus efficacement. Cette année n’a pas fait exception.

    Les bonnes performances et la réputation d’INEOS en tant qu’entreprise rentable lui ont permis de conclure trois accords au cours du premier semestre de cette année et de réduire ses intérêts annuels de 80 millions d’euros.

    « Bien que cela signifie que les investisseurs ne gagneront pas autant d’argent grâce aux intérêts, INEOS peut désormais se concentrer sur la consolidation de ses activités et est considérée comme moins « à risque », ce qui est toujours un bon point pour les organismes de prêt », explique Peter Clarkson, responsable des relations avec les investisseurs chez INEOS.

    L’argent économisé sur les intérêts de la dette de 4 milliards d’euros qui a été refinancée sera réinvesti dans l’entreprise.

    « Il est difficile de savoir exactement à quoi servira ce flux de trésorerie supplémentaire », précise Peter. « Mais nous bénéficions à n’en pas douter d’une plus grande flexibilité quant aux améliorations à apporter dans les business, voire pour certaines acquisitions ciblées, un domaine dans lequel nous sommes réactifs et opportunistes. »

    Au cours des quatre dernières années, INEOS a refinancé, grâce à une succession d’initiatives judicieuses sur le plan tactique, la dette de 9 milliards de dollars dont elle a eu besoin en 2005 pour acheter Innovene, la filiale d’oléfines, de dérivés et de raffinage de BP.

    Elle est ainsi parvenue à économiser 405 millions d’euros d’intérêts.

    « Depuis 2011, nous nous efforçons d’améliorer la structure de la dette du groupe après des restrictions mises en place suite à la crise financière de 2008 », précise le directeur financier, Graeme Leask. « C’est ce qui nous a permis de réduire nos intérêts de 763 millions d’euros en 2010 à 358 millions d’euros aujourd’hui. »

    En avril 2012, le Groupe INEOS est entré dans l’histoire de la finance en obtenant le plus gros prêt à contrat allégé jamais accordé à une entreprise européenne et le plus gros prêt au monde depuis la crise du crédit en 2008.

    Selon Michael Moravec, responsable du groupement bancaire européen à haut rendement, il s’agit d’un véritable exploit pour une entreprise.

    « La direction peut désormais se concentrer sur ce qu’elle fait de mieux, à savoir gérer une entreprise de produits chimiques », avait-il alors déclaré.

    INEOS est parvenue à refinancer la plupart de ses crédits proches de l’échéance.

    « Nous devrons payer une prime importante pour la prochaine tranche de la dette, mais cette prime diminuera et pourrait constituer une proposition plus attractive l’année prochaine », explique Peter.

    2 minutes de lecture Numéro 8
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    INEOS mise sur une nouvelle émission télévisée

    INEOS a lancé un nouveau programme télévisé pour informer son personnel.

    Le Groupe espère que le programme IN:TV, qui sera diffusé à partir d’un site différent chaque mois, permettra de renforcer les liens entre l’entreprise et l’ensemble de son personnel.

    Le directeur des affaires extérieures d’INEOS, Tom Crotty, qui présentera ce programme de 15 minutes, sera rejoint à chaque numéro par un invité spécial du site.

    « En seulement 17 ans, INEOS est devenue un géant mondial de l’industrie chimique, avec plus de 53 sites de production dans le monde et près de 20 000 employés », explique-t-il. « Il est parfois très difficile de communiquer avec tant de personnes différentes. »

    Le premier épisode a été filmé sur le site de Grangemouth en Écosse, où Tom a été rejoint par Jennifer Prentice, une diplômée primée en génie chimique qui travaille pour O&P UK.

    « Je suis convaincu qu’avec IN:TV, nous ouvrons la voie à un nouveau type de communication avec le personnel dans le secteur pétrochimique », affirme Tom. « Et vu l’importance des vidéos et des médias sociaux pour les jeunes qui seront nos futurs employés et clients, nous souhaitons fournir autant d’informations que possible via ces canaux. »

    Chaque épisode permettra de présenter les dernières nouvelles du groupe, mais les employés pourront également poser des questions à Jim Ratcliffe, le président du Groupe.

    Le programme est public et en ligne : www.ineos.com

    3 minutes de lecture Numéro 8
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    Insight et Ingenuity rejoignent la flotte d’INEOS

    Deux navires de pointe, commandés par INEOS pour transporter des tonnes d’éthane liquéfié des États-Unis vers l’Europe, ont été officiellement baptisés.

    JS INEOS Insight et JS INEOS Ingenuity sont utilisés depuis le mois de juillet.

    « Shale gas for manufacturing » (du gaz de schiste pour produire) est armorié sur la coque de l’un des deux navires ; l’autre porte le slogan « Shale gas for chemicals » (du gaz de schiste pour les produits chimiques).

    Les navires ont été baptisés à Qidong, près de Shanghai, ils sont les premiers d’une flotte et ont été construits pour INEOS par SINOPACIFIC. L’une des plus grandes compagnie de construction navale au monde.

    Chaque navire fait la taille de deux terrains de football et peut transporter 40 000 barils d’éthane.

    Steffen Jacobsen, PDG d’Evergas, l’entreprise danoise de transport de gaz qui a conçu, loué et exploite les navires, travaille dans le secteur du transport maritime depuis 35 ans.

    « Ces navires sont une première mondiale à bien des égards », explique-t-il. « Personne n’a jamais essayé de transporter de l’éthane dans de telles quantités et sur une telle distance. Pour ce faire, nous avons dû repenser complètement notre façon de faire. Ces navires sont véritablement uniques. »

    La cérémonie au cours de laquelle les navires ont été baptisés est la dernière étape de ce projet international d’INEOS d’une valeur d’un milliard de dollars, pour acheminer du gaz de schiste des États-Unis vers ses sites de production en Norvège et en Écosse.

    INEOS sera la première entreprise au monde à opter pour l’acheminement en mer d’éthane provenant du gaz de schiste issu des États-Unis, où le gaz a insuflé une renaissance de l’industrie.

    Selon Jim Ratcliffe, fondateur et président d’INEOS, l’envergure de ce projet, qui contribuera à révolutionner l’industrie chimique européenne en amenant l’économie américaine en Europe, est extraordinaire.

    « Nous nous apprêtons à transporter des États- Unis vers l’Europe plus de 40 000 barils de gaz par jour, chaque jour de l’année, pendant 15 ans », précise-t-il. « Dans tous les cas, il s’agit d’une réussite extraordinaire. »

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    INEOS ses noms des navires de dragon

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    4 minutes de lecture Numéro 8
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    GO Run For Fun bat des records

    L’équipe Go Run For Fun d’INEOS a récemment organisé son plus gros événement à ce jour au Queen Elizabeth Olympic Park de Londres, où 6 000 enfants ont participé à une course de 2 km aux côtés de champions olympiques et de personnalités de la télévision.

    « Nous savons que de nombreux parents s’inquiètent que leurs enfants mangent trop et ne font pas assez d’exercice », explique Leen Heemskerk, directeur de projet pour la Fondation Go Run For Fun. « La fondation Go Run For Fun a pour objectif de traiter ce problème de façon amusante et le grand nombre de participants montre que de nombreux citoyens partagent nos préoccupations. »

    Daley Thompson, médaillé d’or olympique britannique, a ouvert la course et remis des diplômes.

    « Ce fut une journée fantastique pour tous les enfants », explique-t-il. « Tout le monde s’est bien amusé et a pu découvrir l’importance d’une alimentation saine et de l’exercice physique. »

    Go Run For Fun est désormais la plus grande fondation de courses pour enfants du monde.

    En plus de la course en elle-même, Go Run For Fun a également lancé une nouvelle série de dessins animés avec Dart, la mascotte de la fondation.

    Dart TV s’adresse aux enfants de 5 à 10 ans et explique l’importance d’une alimentation saine et d’un exercice physique régulier.

    Au cours de la journée, Charlie Webster, ancien présentateur de la chaîne Sky Sports, a présidé une table ronde sur la nécessité de faire faire de l’exercice aux enfants pour lutter contre l’obésité infantile.

    « L’inactivité physique constitue un facteur important dans l’épidémie actuelle d’obésité infantile au Royaume-Uni », affirme le Dr Paul Sacher, un expert international respecté dans le domaine de la santé et de l’obésité chez l’enfant. « Dans la mesure où un enfant sur trois est en surpoids ou obèse et où environ 80 % des enfants ne respectent pas les lignes directrices du gouvernement relatives à l’activité physique, il est essentiel que nous soutenions des initiatives telles que Go Run For Fun. »

    Daley a été rejoint par le coureur olympique de 110 mètres haies Colin Jackson et Louise Hazel, médaillée d’or d’heptatlon aux Jeux du Commonwealth Le champion britannique du marathon, Rob Young, qui a établi son propre record mondial en courant 370 marathons en 365 jours, soutient également l’événement.

    « Ce fut une journée très importante pour Go Run For Fun », affirme Jim Ratcliffe, président d’INEOS et fondateur de Go Run For Fun. « D’une part, des milliers d’enfants se sont amusés et ont découvert l’importance d’une bonne alimentation et de l’exercice physique. D’autre part, l’objectif est de faire réaliser au gouvernement qu’il doit en faire davantage pour aider les moins de 12 ans à rester en forme et actifs. »

    4 minutes de lecture Numéro 8
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    L’esprit d’entreprendre

    Quand de grands esprits se rencontrent, des choses incroyables peuvent se produire. C’est ce qu’a découvert INCH en cherchant des preuves de l’entreprenariat chez INEOS.

    L’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves, disait Eleanor Roosevelt. 

    Il appartient également à ceux qui sont prêts à défier le présent. 

    Chez INEOS, cette approche est activement encouragée, félicitée et récompensée. INEOS souhaite renforcer l’autonomie de ses collaborateurs afin qu’ils comprennent de quelle manière l’entreprise pourrait mieux fonctionner (peu importe le poste qu’ils occupent) et qu’ils aient la motivation pour changer les choses. 

     En 2009, alors que le monde vivait la pire récession depuis des décennies, c’est exactement ce qu’a fait INEOS. Elle a vu une opportunité, elle a réagi rapidement avec une vision stratégique claire et a écrit un nouveau chapitre dans l’histoire des produits pétrochimiques en Europe. 

    « Elle a changé la donne », affirme Bill Reid, Directeur commercial d’Olefins & Polymers Europe (Nord). 

    En Europe, la demande a chuté rapidement, les bénéfices se sont effondrés, les craqueurs européens ont commencé à fermer et le principal concurrent d’INEOS a fait faillite. Pour couronner le tout, l’écart entre les prix de l’énergie et les matières premières en Europe et en Amérique a commencé à se creuser, car les États-Unis ont trouvé un moyen de puiser dans d’immenses réserves de gaz jusque là inexploitées, celles du schiste. 

    « Ce fut sans doute la période la plus noire pour notre entreprise, comme pour l’industrie manufacturière dans son ensemble », explique Bill. 

    Mais les situations désespérées appellent des décisions radicales. 

    Comme elle ne pouvait rien faire pour diminuer les coûts rédhibitoires de l’énergie en Europe, INEOS a décidé d’acheminer vers l’Europe de l’éthane américain bon marché issu du schiste pour faire baisser ses coûts d’exploitation et ainsi conserver une activité compétitive à l’échelle mondiale dans le domaine des oléfines et des polymères. 

     Ce plan a fonctionné. En 2012, INEOS est parvenue au prix d’immenses efforts à conclure une série d’accords garantissant des contrats de 15 ans avec les trois entreprises qui seraient responsables du forage, de la distribution, de la liquéfaction et de la livraison de centaines de milliers de tonnes d’éthane envoyées chaque année des États-Unis vers la Norvège et l’Écosse. Elle a également entamé la construction d’un réservoir de stockage du gaz et d’un terminal dans son usine d’oléfines et de polymères à Rafnes. 

    Lorsque l’éthane commencera à arriver à Rafnes l’an prochain, INEOS sera la première entreprise pétrochimique d’Europe à importer du gaz bon marché des États-Unis et à bénéficier de l’avantage concurrentiel du gaz de schiste. 

    « Personne n’avait pensé à le faire », affirme Gerd Franken, PDG d’Olefins & Polymers Europe (Nord). 

    Le site INEOS de Grangemouth en Écosse au Royaume-Uni bénéficiera également de cette approche lorsque la Grande-Bretagne commencera en 2016 à se faire livrer du gaz de schiste américain pour compléter ses réserves sur le déclin de la mer du Nord. L’investissement de 300 millions de livres sterling dans un nouveau terminal d’importation, comprenant un réservoir d’éthane de 40 mètres de haut pouvant contenir 33 000 tonnes d’éthane, permettra de faire de ce site déficitaire un site rentable. 

    Cet esprit entrepreneurial est ancré dans la culture d’INEOS. Les employés ne veulent pas seulement gagner leur vie, ils veulent faire la différence. Et, plus important encore, ils sont persuadés de pouvoir y parvenir. 

    Chaque jour chez INEOS, nous surmontons des obstacles, nous trouvons de nouvelles méthodes de travail, nous innovons et nous défions régulièrement l’immobilisme. 

    L’esprit d’entreprendre du Groupe se reflète également dans son approche des acquisitions, dans sa vision stratégique et sa capacité à prendre des décisions importantes rapidement. 

    Comme a pu s’en rendre compte INCH, à tous les échelons de la hiérarchie, INEOS n’encourage pas seulement chacun de ses employés à voir les problèmes, les solutions et les opportunités, mais aussi à proposer des idées pour en faire quelque chose.

    5 minutes de lecture Numéro 6
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    La particularité d’INEOS 

    INEOS est différente. Vous pouvez le voir sur le visage de ceux qui travaillent pour l’entreprise, ça se sent. On commence à en parler. Au fil des années, INEOS a grandi pour devenir la troisième entreprise chimique du monde, mais elle n’a pas pour autant perdu son âme

     

    INEOS encourage la libre réflexion. Mais il est bon de savoir qu’une équipe est présente pour vous épauler si nécessaire. Pour moi, l’esprit d’entreprise consiste à saisir des initiatives, à inspirer les autres et à obtenir des résultats. 
    Stijn Dekeukeleire,
    ingénieur RTD
    INEOS Oxide, Belgique

    Après avoir travaillé pour une entreprise chimique plus traditionnelle où la vie était rassurante et confortable, l’environnement d’INEOS est bien plus exigeant et stimulant. C’est pour cela que je me sens plus impliqué et en mesure de faire la différence. J’apprécie donc bien plus mon travail aujourd’hui. INEOS cherche toujours à optimiser les opportunités commerciales grâce à des solutions innovantes, qu’elles soient de nature technique, commerciale ou financière. 
    Dave Hart
    INEOS Nitriles, Seal Sands, Royaume-Uni

    INEOS n’accepte pas que les choses soient faites d’une certaine manière parce que c’est ainsi que l’on a toujours fait. Le Groupe aime remettre en question les conventions et essaye constamment d’atteindre les mêmes résultats tout en baissant les coûts. J’aime travailler pour une entreprise qui vous pousse à trouver vos propres solutions, mais ça peut être difficile, parfois frustrant et inconfortable. 
    Paul McNulty
    INEOS Nitriles, Seal Sands, Royaume-Uni

    En encourageant les employés à trouver des solutions à leurs problèmes, nous agissons sur notre propre destinée. Cet esprit fait également naître un environnement qui nous permet de créer facilement des réseaux solides avec les personnes qui travaillent chez INEOS et les personnes en dehors de l’entreprise. 
    Johan Loots
    Ingénieur principal de la production, services publics, énergie et carbone
    INEOS Oxide, Belgique

    Nul doute qu’INEOS est un groupe dynamique dans sa manière de développer ses activités, ses produits et ses employés. C’est à la fois motivant et gratifiant d’avoir la liberté de penser différemment et de voir de nouvelles possibilités s’offrir à nous. Et ça se ressent dans notre travail, que ce soit dans la manière dont nous gérons l’entreprise en toute sécurité ou dont nous essayons de réduire constamment notre impact sur l’environnement.
    Kjell Andersson
    Constructeur
    INEOS ChlorVinyls, Stenungsund, Suède 

    INEOS offre un environnement stimulant qui vous permet d’aller aussi loin que votre esprit vous le permet. Les gens pensent souvent qu’il faut travailler de longues heures pour réussir, mais il est sans doute plus important de travailler sur les bonnes choses, plutôt que de rester assis à son bureau pendant des heures. Le secret, c’est de se concentrer et de rester concentré, de faire confiance à son instinct. Dans la mesure où notre activité est en constante évolution, nous devons nous adapter aux circonstances, définir de nouveaux objectifs et mettre en œuvre des solutions plus intelligentes. Croire en soi permet d’atteindre les mêmes objectifs bien plus rapidement que les autres. Vous pouvez vous asseoir et réanalyser sans cesse la situation, mais pendant ce temps-là, la concurrence avance. 
    Peggy Gerits
    Directrice de la planification et de la logistique
    INEOS Oxide, Belgique

    Chez INEOS, on nous encourage à sortir des sentiers battus pour trouver des solutions aux problèmes et développer l’entreprise. Vous pouvez entrevoir de nouvelles possibilités tous les jours au travail. Bien que nous soyons tous différents et que nous ayons tous nos propres qualités et caractéristiques, nous sommes tous innovants. 
    Carita Johansson
    Spécialiste RH et Chargée de communication
    INEOS ChlorVinyls, Stenungsund, Suède 

    INEOS fait penser à une nouvelle entreprise, pleine d’entrain et de motivation. Elle attribue des responsabilités claires. Elle lutte contre l’absurdité et encourage ses employés à trouver des solutions, afin que le travail soit fait. J’ai travaillé pour d’autres entreprises où j’ai été submergée par la bureaucratie et où je me suis retrouvée confrontée à tellement de murs que j’en ai perdu ma motivation. Ce n’est pas le cas chez INEOS. 
    Debbie Clark
    AP/chef de bureau
    Groupe INEOS, Hampshire, Royaume-Uni 

    INEOS fonctionne très différemment des autres entreprises, surtout celles de l’industrie chimique. Ceux qui aiment les hiérarchies se sentiraient perdus chez nous. INEOS vous oblige à penser différemment, à être flexible, direct et à sortir du cadre classique. Si vous vous sentez à l’aise avec cette approche, si vous aimez jouir d’une immense liberté et si vous souhaitez faire la différence, c’est une entreprise pour vous. C’est génial de n’avoir aucune limite à part celles que vous vous imposez. Ici, on nous encourage à explorer de nouvelles pistes, de nouvelles idées et à avoir une vision d’ensemble. Chez INEOS, il faut être passionné et avoir la volonté de faire avancer les choses. 
    Dr. Anne-Gret Iturriaga Abarzua
    Responsable de la communication d’entreprise
    INEOS Olefins & Polymers Europe Nord

    Je considère INEOS comme une entreprise chimique entrepreneuriale en raison de sa volonté de remettre en question les pratiques de travail et les comportements dans la société. Travailler pour cette entreprise est incroyablement gratifiant, car elle vous encourage à chercher, trouver et mettre en œuvre des solutions à vos propres problèmes. 
    David Sopher
    INEOS Nitriles, Seal Sands, Royaume-Uni

    La direction d’INEOS est brillante et très audacieuse. J’apprécie tellement mon travail que je n’ai pas l’impression de travailler. Pour moi, l’ entreprenariat consiste à assumer ses responsabilités pour l’entreprise, et au fil des années, j’ai pu véritablement constater la présence de cet esprit d’entreprendre au sein du Groupe, surtout lors de la crise de 2008/2009 et plus récemment lors du conflit de Grangemouth. 
    Manfred Hartung
    Gestionnaire d’actif du département de l’énergie
    INEOS Olefins & Polymers Europe North 

    En tant que jeune diplômé, INEOS a fait de moi un ingénieur proactif. Je suis formé pour me débrouiller et comprendre les choses par moi-même, tout en bénéficiant du soutien de personnes formées et très expérimentées qui sont là pour m’aider si nécessaire. Chez INEOS, vous avez de vraies responsabilités et vous êtes réellement exposé au monde de l’entreprise. Si vous adoptez la bonne attitude et le bon état d’esprit, vous pouvez aller loin, car les opportunités existent. Chaque jour, nous sommes confrontés à des enjeux réels, nous réglons de vrais problèmes et nous travaillons ensemble pour qu’à la fin de la journée, la plupart des problèmes soient résolus. 
    Amadou Tounkara
    Ingénieur fiabilité I&E 
    INEOS O&P États-Unis

    Chez INEOS, nous avons la liberté d’utiliser nos connaissances et nos ressources pour développer sans crainte des idées innovantes à grande valeur ajoutée de manière proactive. Grâce à cette approche, nous ne nous contentons pas d’« éteindre les incendies », de travailler de manière traditionnelle ou de miser sur le statu quo
    Mark Gessner
    Conseiller en ingénierie
    INEOS O&P États-Unis 

    C’est intéressant et passionnant de travailler pour une organisation qui vous pousse à trouver des solutions à vos propres problèmes. Chez INEOS, on vous encourage à être ingénieux, à trouver de nouvelles méthodes de travail et à évoluer. 
    Annika Petrusson
    Assistante du Directeur général
    INEOS ChlorVinyls, Stenungsund, Suède 

    Rien n’est gagné d’avance chez INEOS, ce qui vous permet d’évoluer et d’apprendre bien plus rapidement qu’ailleurs. L’absence de hiérarchie imposée permet réellement aux employés de s’épanouir et il est bénéfique pour l’entreprise que chacun de ses membres s’investisse personnellement pour son succès. J’observe cet esprit d’entreprendre tous les jours au travail, car je suis entourée de personnes qui ne se limitent pas à leur description de poste et cherchent constamment de nouvelles opportunités pour développer l’entreprise, l’améliorer et la rendre plus efficace. Ils le font de leur plein gré, sans qu’il y ait besoin de les y pousser. On observe une véritable autodiscipline chez les employés, assortie d’une réelle motivation et d’une détermination qui se ressentent dans toute l’organisation. 
    Gabriella Isidro
    Responsable des produits polymères
    INEOS Olefins & Polymers Europe Nord

    8 minutes de lecture Numéro 6
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    Une main-d’œuvre dynamique 

    Nouvelle approche:

    Une nouvelle approche adoptée par INEOS Oxide lui a permis non seulement de gagner de l’argent grâce à ses déchets, mais aussi de créer une activité fructueuse pour deux autres entreprises et de retirer des routes l’équivalent de 60 000 voitures.

    Tout a commencé alors qu’INEOS cherchait des entreprises potentiellement intéressées par le CO2 généré par son usine d’oxyde d’éthylène en Belgique.

    « Nous produisons une assez grande quantité de CO2 et nous savions qu’il pouvait sans doute être utilisé à bon escient, mais ce n’était pas notre marché », explique Hans Casier, CEO d’INEOS Oxide, qui dirigeait déjà l’usine d’oxyde d’éthylène la plus efficace d’Europe sur le plan énergétique.

    Au lieu de rejeter directement ce CO2 dans l’atmosphère, INEOS Oxide a décidé de trouver deux entreprises qui, ensemble, pourraient exercer une activité lucrative en utilisant ce CO2 pour fabriquer notamment des boissons gazeuses non alcoolisées et de la neige carbonique pour conserver les aliments et les boissons au frais lorsqu’ils sont transportés des entrepôts vers les magasins. INEOS a présenté Messer à Strombeek IJsfabriek qui ont formé une entreprise commune, BECO2, qu’ils exploitent sur le site Zwijndrecht d’INEOS à Anvers.

    « Nous les avons convaincus de créer leur propre entreprise au lieu d’acheter leur CO2 à quelqu’un d’autre », précise Hans.

    « Ils reprennent à présent environ 150 000 tonnes de CO2 et nous partageons nos coûts et nos infrastructures. »

    Lors de la présentation de l’unité de liquéfaction du CO2 devant la presse, le CO2 a été directement tiré de l’unité d’oxyde d’éthylène et transformé en eau pétillante. « Tous les travailleurs de l’usine présents se sont avancés et ont pris un verre », raconte Hans. « Nous en avons proposé à la presse et ils ont tous reculé. Il s’agit d’un exemple typique de la méconnaissance des produits chimiques par la communauté au sens large. »

    Repérer les marchés de niche:

    On ne pense pas nécessairement au secteur turc du bâtiment pour la mise au point d’un nouveau matériau isolant haute performance et c’est pourtant ce qu’a fait INEOS Styrenics.

    « L’économie turque s’est fortement développée ces dernières années et les réglementations gouvernementales de la construction sont devenues plus strictes à la suite des séismes désastreux de 1999 et de 2011, pendant lesquels de nombreux bâtiments se sont effondrés », explique Rob Ingram, Directeur de l’exploitation chez INEOS Styrenics. « De nombreux travaux de construction ont été lancés et l’isolation a gagné en importance à mesure que les normes devenaient plus strictes. »

    Le polystyrène expansible (EPS) sous forme de blocs de mousse blanche est un matériau important, utilisé pour l’isolation des bâtiments en Europe, et il était déjà largement utilisé en Turquie. La nouveauté pour le marché turc était une version grise de ce matériau dont les propriétés d’isolation thermique ont été améliorées de 20 %.

    INEOS avait trois options : se battre pour obtenir une plus grande part du marché de l’EPS gris en Allemagne, où ce matériau est déjà reconnu pour ses avantages et où il existe déjà un producteur local bien établi ; attendre que le reste de l’Europe adopte ce matériau et suive l’exemple de l’Allemagne ; ou rechercher d’autres marchés et tenter de tirer parti de l’avantage du précurseur.

    INEOS Styrenics a choisi la troisième solution.

    Elle a travaillé avec l’un de ses principaux clients en Turquie et lui a vendu les avantages de son produit EPS Silver. Ensemble, ils ont compris qu’ils pourraient être les premiers à introduire ce nouveau matériau en Turquie. Ils ont lancé une campagne de promotion conjointe lors d’une grande exposition nationale du secteur du bâtiment, ils ont parlé à des architectes et à des entreprises de construction des avantages du produit, ils ont organisé des séminaires et écrit une série d’articles pour la presse spécialisée du pays.

    « Le succès n’a pas été immédiat, mais en cinq ans, nos ventes ont augmenté et en partant de rien, nous sommes devenus les leaders du marché », explique Rob. « Et tout cela parce que nous avons saisi cette opportunité en investissant très tôt sur le marché pour établir notre produit en tant que norme de haute qualité. »

    Il faut y croire.

    Avoir foi en un projet est aussi important que le projet lui-même.

    Chez INEOS Europe AG, c’est ce qui a sauvé l’usine PP de Sarralbe, un petit site de production

    de polypropylène en France qui perdait environ quatre millions d’euros chaque année.

    En 2012, Xavier Cros, le responsable commercial des polymères d’INEOS O&P Sud, a repris la gestion du site et a mis en œuvre un plan détaillé qui avait lamentablement échoué par le passé.

    « Aucune des actions entreprises n’était véritablement nouvelle ou révolutionnaire », explique-t-il. « La différence, c’est que cette fois-ci, les gens sur le site ont cru aux changements. »

    Il s’est adressé à l’ensemble des travailleurs et chacun s’est vu attribuer un objectif.

    « Chaque personne sur le site a fait partie du plan, donc chacune jouait un rôle dans le succès ou l’échec de celui-ci », précise Xavier.

    Ce plan a fonctionné. En un an, le site est redevenu rentable. « Ce succès a redonné vie au site », affirme-t-il. « Tout le monde pense désormais qu’on peut faire encore mieux cette année. »

    Des décisions audacieuses:

    Le leadership demande du courage.

    Il y a deux ans, INEOS achetait des catalyseurs et les revendait à ses clients. Aujourd’hui, elle fabrique ses propres catalyseurs et en vend environ 500 tonnes par an, car elle a pris la décision audacieuse de créer une usine de fabrication de catalyseurs en Inde.

    « Si nous avions construit cette usine en Europe ou en Amérique, cela nous aurait coûté quatre fois plus cher », affirme Peter Williams, PDG chez INEOS Technologies.

    En partenariat avec une entreprise locale, INEOS fabrique désormais des catalyseurs dans sa propre usine pour ensuite les envoyer à ses clients partout dans le monde.

    « Nous avons pris un risque calculé, mais c’est un secteur très compétitif qui compte pour nous et nous n’aurions pas eu les moyens de construire une usine sur l’un des sites existants d’INEOS », ajoute-t-il.

    L’usine de fabrication de catalyseurs est si prospère qu’une deuxième est en cours de construction.

    Informations produit:

    Le méthoxy polyéthylène glycol (MPEG) était utilisé depuis près d’un demi-siècle lorsqu’INEOS a été fondée en 1998.

    Il s’agissait d’une molécule testée et éprouvée, mais son utilisation était très limitée.

    Peu après, INEOS a racheté l’ancien site pétrochimique de BP à Anvers, et a commencé à changer la façon de présenter de nombreux produits chimiques pour qu’ils rapportent plus à l’entreprise, qu’ils apportent une valeur ajoutée et qu’ils offrent aux clients de meilleurs produits. Le MPEG faisait partie de ces produits chimiques.

    Mais avant.de le modifier, une équipe d’INEOS a étudié le marché pour savoir ce que les entreprises du bâtiment voulait et ce dont elles avaient besoin.

    « En modifiant les spécifications et en travaillant avec les entreprises clés, nous avons introduit une toute nouvelle technologie dans ce secteur », explique Hans Casier, CEO d’INEOS Oxide. « Le béton à prise rapide en est un bon exemple. Nous avons trouvé cette solution en modifiant la manière dont nous produisions la molécule, afin de répondre aux besoins de cette application et nous avons observé une très forte hausse des ventes et du résultat opérationnel. »

    La volonté de prendre des risques:

    La volonté de prendre des risques calculés dénote également un véritable esprit d’entreprise au travail.

    Peter Williams, le PDG, a expliqué que son équipe chez INEOS Technologies avait démontré cet esprit d’entreprise en essayant de gagner un client au Mexique.

    INEOS était sur le point de concéder à une entreprise mexicaine une licence sur sa technologie pour une usine de polymère, mais le client n’était pas tout à fait convaincu, dans la mesure où c’était la première fois qu’INEOS fabriquait l’un des produits qu’il prévoyait de produire à l’échelle commerciale.

    « Nous savions que c’était possible d’après nos travaux en laboratoire et nous avions confiance en nos capacités », explique Peter.

    Afin de convaincre le client, INEOS a utilisé une usine pilote pour fabriquer ce produit, puis elle l’a envoyé au Japon où il a été transformé en emballage, ce que souhaitait le client.

    INEOS a ensuite envoyé une équipe au Mexique pour tester l’emballage sur le marché.

    « Nous n’avons fabriqué que deux lots du produit et ça a fait mouche », raconte Peter. « Nous avons remporté le marché et notre relation avec ce client ne fait que se renforcer. »

    Sortir des sentiers battus:

    Sortir des sentiers battus peut permettre d’économiser des millions. C’est ce qu’a découvert INEOS Phenol lorsqu’elle a décidé de mettre à disposition d’une entreprise voisine d’Anvers en Belgique des terrains qu’elle n’utilisait pas et de lui permettre d’utiliser sa jetée.

    Cet accord est un excellent exemple de situation avantageuse pour les deux parties, qui bénéficient du projet global. ADPO pourra utiliser la jetée d’INEOS (une installation essentielle pour une entreprise de logistique et de stockage de produits chimiques basée dans un grand port) et INEOS pourra désormais utiliser les voies de garage ferroviaires, les gazoducs et les infrastructures de chargement qu’ADPO prévoit de construire juste à côté du site d’INEOS.

    « La principale ligne de chemin de fer passe juste à côté de notre site et ils vont construire des voies de garage à cet endroit, ce qui signifie que notre phénol et notre acétone pourront être chargés dans des trains au lieu d’être transportés par la route », précise Nick Williamson, Responsable du développement de l’entreprise pour INEOS Phenol. « La mise en place d’un kilomètre de voie de garage coûte des millions d’euros. Nous n’aurions jamais pu justifier cet investissement pour notre seule entreprise, mais en étudiant la question avec ADPO, nous avons tous pu profiter de ce projet. En examinant nos différences, nous avons pu générer une valeur pour nos deux entreprises. »

    Par ailleurs, ADPO prévoit d’agrandir considérablement la jetée, ce qui permettra à INEOS d’accueillir des cargaisons plus importantes de matières premières et d’en exporter davantage. « Il s’agit d’une évolution importante pour l’entreprise, qui offrira de nouvelles opportunités à l’avenir », affirme Nick.

    12 minutes de lecture Numéro 6
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    L’industrie chimique européenne risque de s’éteindre dans dix ans

    L’année dernière, INEOS a commencé à mettre en garde l’Europe quant au fait que l’industrie pétrochimique européenne était confrontée à d’immenses défis internes et externes. Depuis, peu d’initiatives ont été prises pour aider l’Europe à rivaliser avec l’Amérique, le Moyen-Orient et la Chine. À l’heure actuelle, l’Europe est l’un des endroits les plus chers au monde pour la fabrication des produits pétrochimiques. Cela doit changer, les décideurs politiques européens doivent prendre conscience de cette offensive concurrentielle avant qu’il ne soit trop tard, affirme le Président d’INEOS, Jim Ratcliffe.

    L’Europe est indécise. Pourtant, elle ne peut pas se le permettre si elle veut conserver une industrie chimique compétitive, explique le Président d’INEOS, Jim Ratcliffe.

    « C’est mal parti pour l’Europe, mais elle semble indécise quant au destin des produits chimiques européens », affirme-t-il. « Je constate l’introduction de taxes écologiques, mais pas de gaz de schiste, je constate l’abandon du nucléaire et que l’Europe contribue à faire fuir l’industrie manufacturière. Je vois les autorités chargées de la concurrence à Bruxelles parfaitement inconscientes du tsunami des produits importés qui déferle sur leur territoire et leur refus aveugle de procéder à une restructuration réfléchie. » 

    Dans une lettre ouverte adressée au Président de la Commission européenne, José Manual Barroso, Jim lui demande de prendre des mesures de toute urgence pour protéger l’industrie chimique en Europe. 

    « Sur le plan stratégique et économique, aucune grande économie ne devrait abandonner son industrie chimique », affirme-t-il. 

    Les bénéfices d’INEOS en Europe ont été divisés par deux au cours des trois dernières années, tandis que ses bénéfices aux États-Unis ont triplé. BASF, la plus grande entreprise chimique au monde, a annoncé, pour la toute première fois de son histoire, une diminution stratégique de ses investissements en Europe, citant des marchés stagnants, une énergie chère et une main-d’œuvre coûteuse. 

    « À l’heure actuelle, l’énergie sous forme de gaz est trois plus fois plus chère en Europe qu’aux États-Unis ; l’électricité est quant à elle 50 % plus chère », explique Jim. « Il n’existe aucune matière première bon marché en Europe. Les coûts des matières premières aux États-Unis et au Moyen-Orient sont vraiment moins élevés. » 

    Selon lui, le gaz de schiste a grandement favorisé la compétitivité et la confiance des États-Unis. 

    « Des agrandissements de l’ordre de 71 milliards de dollars ont été annoncés dans les usines de produits pétrochimiques depuis l’arrivée du gaz de schiste dans l’industrie chimique », précise-t-il. « Et ce montant devrait dépasser les 100 milliards de dollars. Par opposition, l’Europe ne fait qu’annoncer des fermetures, les unes après les autres. » 

    Rien qu’au Royaume-Uni, 22 usines chimiques ont fermé depuis 2009. 

    Les produits chimiques dépendent des coûts compétitifs de l’énergie et des matières premières. D’après Jim, bien qu’il s’agisse d’une industrie très technique, l’une des raisons pour lesquelles l’Europe a toujours si bien réussi dans ce secteur, la technologie seule ne pourra pas sauver la mise et l’industrie chimique pourrait disparaître en une décennie. 

    « L’industrie textile européenne a été anéantie, car elle ne pouvait pas rivaliser avec la main-d’œuvre bon marché de l’Asie », explique-t-il.« Les produits chimiques pourraient suivre le même chemin. Cette industrie pourrait bien devenir un autre dinosaure européen. » 

    En Europe, l’industrie chimique emploie actuellement un million de personnes directement et cinq millions indirectement. 

    « En Europe, les industries chimique et automobile se partagent la part du lion avec 1 billion de dollars de recettes chacune », affirme-t-il. « Sur le plan économique, l’industrie chimique est l’un des joyaux de la couronne européenne. » 

    Dans cette lettre, Jim a également souligné la menace plus que réelle que représente la Chine, qui deviendra la plus grande économie mondiale d’ici 2020.

    « La Chine se développe sans relâche », a-t-il mis en garde. « Si ces dernières années, ils ont absorbé tous les excédents de produits chimiques du reste du monde, ils seront bientôt autonomes. Et par la suite, ils commenceront à inverser la tendance. » 

    8 minutes de lecture Numéro 6
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    Des petits pieds, mais des pas de géants

    La nouvelle initiative audacieuse lancée par INEOS l’année dernière dans le but de faire bouger les enfants rencontre un franc succès. 

    Au lieu de s’enfuir en courant, de nombreux enfants font la queue pour participer aux événements Go Run For Fun organisés par INEOS dans tout le Royaume-Uni. Le calendrier 2014/2015 est plein et plus de 30 000 enfants devraient participer cette année. 

    « Ces événements ont été une véritable réussite au Royaume-Uni », affirme Leen Heemskerk, qui dirige la campagne Go Run For Fun. « Nous avons été contactés par des conseils municipaux, des clubs d’athlétisme et des écoles qui voulaient tous que nous organisions ce type d’événements. C’est merveilleux, mais si nous voulons étendre la portée du programme, nous avons besoin de plus de ressources. Nous avons développé la campagne autant que possible et nous voulons aller encore plus loin, permettre à davantage d’enfants d’y participer, mais nous ne pourrons y parvenir qu’avec le soutien d’autres organisations commerciales et du gouvernement. »

    Depuis le mois d’août l’année dernière, plus de 15 000 enfants ont déjà participé aux courses d’un mile (1,6 km) inspirées par INEOS. 

    Video

    INEOS GO RUN FOR FUN

    00:00

    L’école primaire de Melton dans le Suffolk a accueilli l’un de ces événements. 

    « L’événement était bien organisé et très participatif, mais il a aussi eu un impact très positif sur nos élèves en leur montrant que courir et être actif peut être amusant et stimulant », a affirmé le professeur de sport de l’école, Andrew Northcote. 

    Jim Ratcliffe est passionné par la course à pied et cette campagne. 

    « L’idée de Go Run For Fun est née du souhait de faire courir autant d’enfants que possible, le plus tôt possible », explique-t-il. « Mais cette campagne est un réel effort d’équipe et nous n’y serions pas arrivés sans le travail acharné et le dévouement de l’équipe. Ce sont les efforts remarquables de tous qui ont permis de franchir si rapidement le cap du 15 000eme coureur » 

    D’ici la fin de cette année, INEOS espère avoir organisé 100 événements au Royaume-Uni. Certains seront organisés en parallèle à de grands événements sportifs, tels que le semi-marathon de Sheffield et la course 10k de Bristol, d’autres dans des écoles et des clubs d’athlétisme. Colin Jackson, médaillé d’argent olympique, est l’un des ambassadeurs de Go Run For Fun. 

    « C’était magique pour les enfants de s’essayer à la course à pied », raconte-t-il. « Ces enfants n’avaient sans doute jamais essayé de courir de leur vie, mais il se peut que ce soit le début d’une carrière sportive, car la course à pied est à la base de tous les sports. » 

    Afin d’assurer l’avenir à long terme de Go Run For Fun, INEOS travaille avec Nova International, qui organise les emblématiques « Great Runs » au Royaume-Uni. 

    L’objectif ultime de Go Run For Fun est de devenir la plus grande initiative mondiale destinée aux enfants dans le domaine de la course à pied. « L’objectif est d’attirer 100 000 enfants d’ici 2016 et nous sommes sur la bonne voie pour y parvenir. Si nous pouvons obtenir un soutien supplémentaire pour cette campagne déjà couronnée de succès, il n’y a aucune raison que nous ne parvenions pas à en élargir la portée », explique Leen. 

    Brendan Foster, un ancien coureur de fond olympique britannique qui a créé la BUPA Great North Run, est quant à lui convaincu qu’INEOS atteindra son objectif. En juin, des événements Go Run For Fun seront pour la première fois organisés de l’autre côté de la Manche à proximité des sites d’INEOS en Belgique, en Allemagne et en Suisse. 

    « Le cirque arrive en ville ! », s’enthousiasme Leen, le directeur financier d’Olefins & Polymers Europe (Nord). 

    INEOS invite également les autres sites du monde entier (notamment en Norvège, en France, en Italie et aux États-Unis) à prendre contact avec Ursula Heath, Go Run For Fun Chef De Projet, à l’adresse suivante : ursula.heath@ineos.com 

    Pour consulter les dernières informations sur Go Run For Fun, visitez le site Internet : www.gorunforfun.com

    10 minutes de lecture Numéro 6
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    Debat: L’esprit d’entreprendre est-il communicatif ?

    Cest un vieux débat. Les entrepreneurs sont-ils différents du reste d’ entre nous ? Ou pouvons-nous tous apprendre à penser différemment ? En d’autres termes, l’esprit d’entreprendre est-il communicatif ? Le caractère inné ou acquis de l’esprit d’entreprendre fait l’objet d’un débat passionné

    1. L’entreprenariat est, à n’en pas douter, à la mode : nombreux sont ceux qui souhaitent créer une entreprise, participer à des initiatives entrepreneuriales ou s’associer à un entrepreneur. Le terme « entrepreneur » n’a jamais eu autant de succès. Que l’entreprenariat soit inné ou acquis (l’esprit d’entreprendre est souvent une qualité naturelle et innée qui est difficile à transmettre) une fois que vous y avez goûté, même avec des résultats mitigés, il est impossible de revenir en arrière. J’ai incontestablement attrapé le « virus » de l’esprit d’entreprendre et je suis persuadée que ces start-ups créatives qui tentent de changer le monde et de trouver des solutions sont bénéfiques aux communautés et à l’économie.
      Michelle Wright, Directrice générale de Cause 4

    2. La propension des êtres humains à imiter le comportement d’autrui a été constatée et étudiée à de nombreuses reprises, qu’il s’agisse du développement de l’enfant, de l’apprentissage des langues, de l’achat de produits et de services ou encore de la décision prise par une personne dans un groupe de vérifier ses e-mails, incitant les autres à l’imiter. Dans tous ces cas, les êtres humains sont fortement influencés par ce que font les autres individus qui les entourent (littéralement ou virtuellement). Nous avons récemment réalisé une étude visant à déterminer si l’ entreprenariat était communicatif et nous avons découvert qu’un individu entouré par des entrepreneurs, et en particulier par des entrepreneurs à forte croissance, avait plus de chances de devenir un entrepreneur. Conclusion ? L’entreprenariat peut être viral, mais il doit être introduit très tôt et souvent dans des environnements où il est rarement présent. En particulier, l’entrepreneuriat à forte croissance est un phénomène assez rare, bien plus difficile à transmettre aux populations réceptives et à utiliser pour stimuler la croissance économique.
      Paul Kedrosky, Ewing Marion Kauffman Foundation, une organisation à but non lucratif basée à Kansas City dans le Missouri 

    3. L’ entreprenariat est tout à fait communicatif. Lorsque vous êtes entouré d’entrepreneurs motivants et novateurs et lorsque vous prenez goût à travailler en dehors des grandes entreprises américaines où vos efforts peuvent avoir un impact direct sur la réussite de l’entreprise et où vous pouvez observer en temps réel les bienfaits de votre travail, il n’y a pas de retour en arrière. C’est la raison pour laquelle de nombreuses universités lancent à la hâte des programmes de master en entrepreneuriat, alors que les MBA deviennent de moins en moins attractifs pour la nouvelle génération de travailleurs.
      George Deeb, directeur associé chez Red Rocket Ventures à Chicago

    4. L’entreprenariat est-il communicatif ? Pensez-y et réfléchissez à ce qui suit : l’obésité est contagieuse, tout comme le fait d’arrêter de fumer et de divorcer. Pourquoi serait-ce différent pour l’esprit d’entreprise ? Pensez à la manière dont les gens s’influencent (du moins semble-t-il) mutuellement en termes d’idées, de mode, d’habitudes alimentaires et de coutumes. Faire quelque chose, même quelque chose de difficile, est plus facile lorsque beaucoup d’autres personnes le font. L’entreprenariat n’est-il pas une combinaison d’idées, de modes, de coutumes, etc. ? Alors, si je crée une entreprise et que je réussis, mes amis n’auront-ils pas davantage tendance à faire de même ? Leur perception du risque aura changé.
      Tim Berry, Fondateur et Président américain de Palo Alto Software à Eugene dans l’Oregon

    5. L’entreprenariat n’a rien à voir avec les gènes. Il dépend de l’environnement politique, économique, éducatif et social dans lequel les personnes sont plongées. Et c’est pour cette raison qu’il est communicatif. Toutes les données économiques actuelles tendent à prouver une vérité simple : l’esprit d’entreprendre est le meilleur outil jamais inventé pour générer de la croissance et de la prospérité pour les citoyens, les entreprises et des pays tout entiers. Les entreprises qui nous présentaient des employés en costume-cravate prônent aujourd’hui la culture de l’entrepreneuriat comme le meilleur moyen de survivre et d’être concurrentiel dans l’économie mondiale. Les dirigeants gouvernementaux de toutes les couleurs politiques ont également découvert que le développement d’une économie plus entrepreneuriale était le meilleur moyen de créer de l’emploi et de favoriser un développement économique durable. L’entreprenariat est devenu un phénomène mondial, car il fonctionne mieux pour plus de personnes, d’entreprises et de pays que tout autre modèle économique ou d’entreprise. Bien entendu, rien de tout ceci ne serait possible si l’ancien mythe selon lequel « l’ entreprenariat est inné » était vrai. En réalité, cet adage n’a jamais été vrai. À l’heure actuelle, des millions d’entreprises nouvelles sont créées chaque année par toutes sortes de personnes issues de tous les milieux de la société. L’entreprenariat prend naissance en raison d’une opportunité (une nouvelle idée lumineuse de produit ou de service) ou d’une nécessité (la pauvreté, la frustration ou un licenciement). Quatre-vingt-dix-neuf pour-cent des 3 000 entrepreneurs que j’ai rencontrés et étudiés sont en réalité des gens ordinaires qui se sont simplement retrouvés dans des situations extraordinaires. 
      Larry C. Farrell, fondateur et président de The Farrell Company, une entreprise d’envergure mondiale qui étudie et enseigne l’entrepreneuriat aux étudiants universitaires, aux entreprises et aux gouvernements. www.TheSpiritOfEnterprise.com 

    6. Lorsque l’esprit d’entreprendre imprègne chaque recoin d’une organisation, l’entrepreneur qui sommeille en chacun de nous s’éveille. Réfléchissez aux caractéristiques des entrepreneurs à succès. Ils ont une confiance inébranlable en leurs capacités et dans la vision qu’ils ont choisie pour leur entreprise. À présent, imaginons que tous au sein de cette organisation partagent la même conviction. Quel serait le pouvoir de cette organisation ? Toute personne ayant déjà travaillé pour une organisation caractérisée par son esprit d’entreprise sait à quel point c’est exaltant. Vous pouvez ressentir cette effervescence dans l’air. L’activité dans les ateliers et dans les couloirs est si intense que sortir de votre bureau revient à circuler sur la route en pleine heure de pointe. Les décisions sont prises rapidement sans que des réunions ou des autorisations formelles soient nécessaires. L’esprit de corps est palpable. L’ensemble de l’équipe participe à l’effort nécessaire à la réussite de l’entreprise.
      Martin O’Neill, auteur de The Power of an Internal Franchise: How Your Business Will Prosper When Your Employees Act Like Owners

    7 minutes de lecture Numéro 6
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    Plus froid et plus audacieux

    Ce n’est pas l’idée qu’on se fait habituellement du paradis, mais certaines personnes, comme Doug Stoup, seront toujours attirées par les endroits où personne n’a jamais osé mettre les pieds.

    Aucun homme n’a jamais posé le pied sur la plus haute zone du plateau de l’Antarctique de l’est. 

    Selon les scientifiques, cette crête de montagne glacée culminant à 998 mètres de hauteur, où les températures peuvent chuter sous les -92°C, est un endroit hostile où rien ne peut véritablement pousser ou survivre. 

    Il y fait si froid que les yeux, le nez et les poumons d’un être humain pourraient geler en quelques minutes. 

    « C’est un peu mystique là-haut et j’imagine que c’est ce qu’on doit ressentir quand on est sur une autre planète », explique Ted Scambos, le scientifique en chef du US National Snow and Ice Data Center à Boulder dans le Colorado. « Il est extrêmement difficile de respirer. En fait, la respiration peut être douloureuse. On ressent une sensation de brûlure dans les voies nasales et respirer trop rapidement peut endommager certaines parties de la gorge et des poumons. » 

    L’explorateur polaire Doug Stoup s’y connaît mieux que personne en endroits hostiles, dans la mesure où il a exploré l’Antarctique plus souvent que n’importe quel autre être humain en vie aujourd’hui.

     « L’Antarctique est mon bureau », a-t-il expliqué au magazine INCH alors qu’il skiait dans l’arrière-pays du lac Tahoe en Californie. « C’est un endroit peu accueillant, mais je n’ai pas envie de mourir. Je veux revenir sain et sauf. » 

    À 49 ans, il est considéré comme un vétéran, car il a voyagé, grimpé, skié et snowbordé dans certains des endroits les plus reculés de la planète. Décidera-t-il de grimper sur ce plateau polaire reculé qui, en décembre, a été désigné par les scientifiques comme l’endroit le plus froid de la Terre ? 

    « Absolument », a-t-il affirmé. « J’ai déjà visité tellement d’endroits où personne d’autre n’avait mis les pieds auparavant, donc la réponse est oui. Bien sûr. J’adore repousser mes limites et j’ai tant d’objectifs et de rêves. » 

    La température abrutissante de -93,2°C est presque deux fois plus froide que celle de l’endroit le plus froid jamais visité par Doug. Et il sait de quoi il parle. 

    « Vous ne pouvez pas vous arrêter », précise-t-il.

    « Il fait extrêmement froid. Vous devez continuer à avancer. Lorsque vous restez sans bouger, vous brûlez des calories rien qu’en générant la chaleur nécessaire pour rester en vie. Si vous laissez une partie de peau à découvert, les engelures s’installent instantanément. » 

    Des scientifiques ont découvert l’endroit le plus froid de la Terre alors qu’ils analysaient des données de satellites en orbite de la terre depuis 32 ans. Le dernier satellite, Landsat 8, a été lancé en février de l’année dernière et a pris environ 550 photos de la Terre à une distance de 705 km chaque jour. 

    « Nous disposons désormais d’un capteur très précis et constant en orbite autour de la Terre. Il peut nous donner toutes sortes d’informations sur la manière dont la surface de la Terre change, la manière dont le changement climatique influence la surface de la Terre, ses océans et ses zones glaciaires », explique Ted. « Trouver l’endroit le plus froid de la planète n’est que le commencement. » 

    Doug aquiesce. 

    « Si vous êtes mentalement et physiquement préparé et que vous avez le bon équipement,

    je pense que tout est possible », affirme-t-il.

    Depuis plus de dix ans, Doug guide des équipes à travers l’océan Arctique gelé vers le pôle Nord et le pôle Sud en Antarctique. 

    « Le voyage vers le pôle Nord est le voyage le plus difficile au monde », assure-t-il. « La glace se déplace et s’ouvre, quand vous dormez dans votre tente, vous pouvez sentir et entendre la glace craquer et se déplacer en dessous de vous. Parfois, cela ressemble à un sifflement. D’autres fois, à un train. Et, bien entendu, il y a toujours le risque de rencontrer des ours polaires. » 

    Il est essentiel d’être mentalement et physiquement préparé à ce qui vous attend, mais cela ne suffit pas. Sans les bons vêtements, de nombreuses expéditions seraient un échec. 

    « L’industrie chimique a joué un rôle considérable en nous aidant à créer des équipements qui permettent à des gens comme moi de rester en vie », explique-t-il. « Elle conçoit des tissus et des vêtements performants pour m’aider à rester au chaud et au sec dans des endroits plutôt inhospitaliers, quand je suis au repos, tout en m’aidant à contrôler ma transpiration quand je suis en mouvement. » 

    Doug, qui a contribué à la conception de certains des vêtements haute performance pour les explorateurs polaires, utilisera bientôt son expérience pour aider la NASA dans leur tentative d’ envoyer leur premier homme sur Mars. 

    Il doit bientôt se rendre sur l’île de Devon au Canada, qui est la plus grande île déserte inhabitée de la Terre. C’est un endroit froid, aride et désolé où l’on trouve un cratère d’impact de 24 km de large âgé de 23 millions d’années. Il s’agit donc d’un très bon environnement pour les scientifiques dont l’objectif est de préparer l’envoi d’une mission habitée sur Mars. 

    Les experts estiment que la NASA sera en mesure d’envoyer une équipe d’astronautes sur Mars d’ici les années 2030. Tout comme la Terre, Mars a des calottes glaciaires, des saisons, des volcans, des canyons et des déserts. Mais avec des températures chutant à -128°C la nuit, il y fait bien plus froid

    « Mars n’est pas un endroit pour les âmes sensibles », précise un porte-parole de l’agence spatiale. 

    C’est un qualificatif que personne n’utiliserait pour décrire Doug qui, en 2008, a presque perdu la vie en tentant de traverser une crevasse lors d’un trek de 47 jours sur 1188 km vers le pôle Sud via un itinéraire emprunté pour la première fois par l’explorateur polaire Ernest Shackleton. 

    Etait-il inquiet ? « Non », répond-il. A-t-il déjà eu peur? « Oui », répond-il. « J’ai pris un taxi à l’aéroport d’Heathrow à Londres une fois. C’était un truc de fou. » 

    8 minutes de lecture Numéro 6
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    Changer le visage de la société

    Si vous deviez nommer le plus grand entrepreneur de l’histoire de l’humanité, qui choisiriez-vous ? L’homme qui a créé l’iPhone, l’élève « difficile » qui a inventé l’ampoule électrique ou la femme qui pensait que chaque femme pouvait être belle ? Il s’agit d’une question simple à laquelle il est difficile de répondre, comme a pu le constater INCH

     

    APPLE

    Steve Jobs (1955 – 2011) était le cofondateur d’Apple. Lui et son camarade de classe, Steve Wozniak, ont vendu leur premier ordinateur Apple en 1976. Il a ensuite quitté Apple en raison de divers conflits en 1985 pour y revenir en 1996 et devenir son PDG en 1997. Il s’est attaqué à la faible rentabilité d’Apple et a supervisé la conception de l’iPod, de l’iPhone et de l’iPad. Son plus grand bonheur, selon certains, a été d’être en mesure d’anticiper le marché et de concevoir un produit innovant que tout le monde allait s’arracher. 

    FACEBOOK

    Mark Zuckerberg (1984 –) a commencé à créer des programmes informatiques à l’école. Plusieurs entreprises, telles qu’AOL et Microsoft, – ont souhaité l’engager avant qu’il ne soit diplômé de l’université de Harvard. Il a refusé leur offre et a créé Facebook. Aujourd’hui, son site de réseau social compte plus d’un milliard d’utilisateurs et sa valeur boursière dépasse les 150 milliards de dollars. 

    AMAZON

    Jeff Bezos (1964 -) a quitté un emploi bien rémunéré pour un fonds spéculatif de New York pour créer un site d’e-commerce, Amazon, dans son garage en 1994. À l’origine, le site ne vendait que des livres, mais il n’était pas satisfait de son activité de libraire. Il voyait plus loin pour Amazon. Il a rendu les achats en ligne si faciles qu’aujourd’hui, les consommateurs peuvent trouver et acheter presque tout ce qu’ils veulent en cliquant sur un bouton. Amazon est aujourd’hui le plus grand magasin de détail sur Internet. 

    INDUSTRIE DE L’ACIER

    Andrew Carnegie (1835 – 1919) est surtout connu pour avoir donné des bâtiments en vue d’en faire des bibliothèques publiques, mais il était également un industriel à l’origine de l’énorme expansion de l’industrie américaine de l’acier à la fin du XIXe siècle. Lorsqu’il a vendu son entreprise à JP Morgan en 1901, elle valait plus de 400 millions de dollars. Il était motivé par le désir d’aider les autres. Lorsqu’il mourut en 1919, il avait cédé environ 350 millions de dollars de sa fortune. Il a écrit un jour « Tout homme qui meurt riche meurt déshonoré. »  

    AVION

    Le premier avion a été inventé par Wilbur Wright (1867 – 1912) and his brother Orville (1871 – 1948). Après avoir passé beaucoup de temps à observer les oiseaux en vol, ils ont finalement montré au reste du monde que l’homme pouvait voler. Ils sont en effet parvenus à faire voler leur avion pendant 12 secondes sur une distance de 37 mètres le 17 décembre 1903, ce qui a étonné tout le monde. 

    IKEA

    Le Suédois Ingvar Kamprad (1926 -) a commencé par vendre à ses voisins des allumettes, qu’il achetait en vrac à Stockholm, lorsqu’il avait 14 ans. Le fait de pouvoir acheter un produit et le revendre en faisant des bénéfices lui a donné de l’ambition. Il s’est ensuite mis à vendre du poisson, des décorations de Noël, des stylos, des crayons et des graines. À 17 ans, il a nommé sa nouvelle entreprise IKEA et y a ajouté d’autres produits. À 21 ans, il vendait aussi des meubles et en 1953, à l’âge de 27 ans, il a ouvert son premier magasin IKEA. Aujourd’hui, IKEA a des magasins dans 25 pays et son chiffre d’affaires dépasse les 21 milliards d’euros. 

    THE CAR 

    Henry Ford (1863-1947) a permis à Monsieur Tout-le-Monde de conduire une voiture. Son Modèle T était pour lui tout ce qu’une voiture devait être : fiable et pas trop chère ; mais seules quelques voitures pouvaient être produites par jour, ce qui ne suffisait pas pour satisfaire la demande. Il a fini par ouvrir une grande usine avec une chaîne d’assemblage et il est devenu le plus grand constructeur automobile du monde avec une voiture qui était facile à conduire et pas chère à réparer.

    LES COSMÉTIQUES

    Estée Lauder (1906 – 2004) était la fille d’un immigré hongrois. Elle a fondé son entreprise de cosmétiques en 1946 avec seulement quatre produits et une conviction inébranlable : chaque femme peut être belle. Elle a commencé par vendre des produits de soin de la peau à des salons de beauté et des hôtels. Elle était persuadée que pour vendre ses produits, elle devait toucher ses clientes. « Je n’y suis pas arrivée avec des rêves et de l’espoir, mais avec du travail », rappelait-elle souvent à son équipe commerciale. Aujourd’hui ses cosmétiques sont une des marques phare dans le monde.  

    LA BOUSSOLE

    Les Chinois ont inventé la première boussole au temps de la dynastie des Han. Elle était composée de magnétite, un minerai de fer naturellement magnétisé. La boussole a permis aux marins de naviguer en toute sécurité loin des terres, ce qui a renforcé le commerce maritime et contribué à l’époque des grandes découvertes. 

    L’EXPLORATEUR

    Le Portugais Ferdinand Magellan (1480 – 1521) a organisé l’expédition lors de laquelle le premier tour du monde a été réalisé. Il a rassemblé une flotte de cinq navires et malgré d’importants problèmes, dont le capitaine de l’un des navires qui est rentré chez lui et la mort de Magellan lui-même (il a été tué lors de la Bataille de Mactan), il a prouvé que la Terre était ronde. 

    JEANS

    Levi Strauss (1829–1902) est né en Allemagne, mais il a déménagé en Amérique en 1847 afin de travailler pour ses frères. Six ans plus tard, il a lancé sa propre entreprise en important des vêtements, des sous-vêtements, des parapluies et du tissu qu’il revendait à de petits magasins sur la côte ouest des États-Unis. Mais c’est un client, un tailleur, qui a donné à Levi l’idée de fabriquer les « bleus de travail » résistants que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de jeans. À l’origine, il semblerait que les jeans étaient fabriqués par des couturières, mais dans les années 1880, alors que les jeans devenaient de plus en plus populaires, il a ouvert sa propre usine. La suite, nous la connaissons. 

    LA PRESSE À IMPRIMER

    Johannes Gutenberg (1395 – 1468), un orfèvre et homme d’affaires allemand, a inventé une presse à imprimer avec des lettres remplaçables/déplaçables en bois ou en métal en 1436. Son invention, pour laquelle il a dû emprunter de l’argent, est connue pour avoir révolutionné la production de livres. 

    L’AMPOULE

    Thomas Edison (1847 – 1931) était le plus jeune d’une famille de sept enfants. Sa mère avait décidé de lui faire l’école à la maison après que son professeur l’a qualifié d’enfant difficile.

    Il n’a pas parlé avant l’âge de quatre ans, mais à partir de ce moment-là, il n’a eu de cesse de demander « pourquoi ? ». À 12 ans, il a commencé à vendre des journaux et il a ensuite publié son propre petit journal. Au cours de sa vie, il a déposé plus de 1 000 brevets, dont celui de l’ampoule électrique, du premier dictaphone, du phonographe et de la batterie d’accumulateurs. Il a obtenu son dernier brevet à l’âge de 83 ans. Pour beaucoup, il sera toujours le plus grand inventeur de tous les temps.  

    LES DESSINS ANIMÉS

    Walt Disney, le créateur de personnages mythiques tels que Mickey Mouse et Blanche Neige, est un pionnier des films d’animation. Au cours de ses 43 ans de carrière à Hollywood, il est devenu célèbre pour s’être approprié les rêves de l’Amérique et leur avoir donné vie. Son désir de parfaire l’art de l’animation était sans fin. Lorsque Technicolor a été introduit dans l’industrie de l’animation, il a conservé le brevet pendant deux ans. Il était donc le seul à pouvoir produire des dessins animés en couleurs.

    GOOGLE

    Larry Page (1973 -) et Sergey Brin (1973 -) se sont rencontrés à l’université de Stanford en 1995. Larry envisageait d’entrer dans cette école et Sergey devait lui montrer les lieux. Deux ans plus tard, les deux étudiants ont fondé Google, qui est devenu l’une des entreprises à la croissance la plus rapide de tous les temps. Aujourd’hui, Google est le moteur de recherche le plus populaire. Leur philosophie est simple : il ne suffit pas d’être génial. 

    INTERNET

    L’informaticien Sir Timothy Berners-Lee (1955 -) a inventé le World Wide Web, une initiative hypermédia basée sur Internet pour le partage mondial d’informations, alors qu’il travaillait pour le CERN, l’organisation européenne pour la recherche nucléaire, en 1989. Le projet d’études consistait à améliorer un système de communication au CERN mais il a réalisé que le concept pouvait être étendu à travers le monde entier. Le 1° site web a été conçu au CERN et finalement mis en ligne le 6 août 1991.  

    TATA GROUP

    J R D Tata (1904 – 1993) est devenu le premier pilote breveté d’Inde en 1929 et il a fondé la première compagnie aérienne commerciale indienne, Tata Airlines, en 1932. Sa compagnie a ensuite pris le nom d’Air India. Il a rejoint l’entreprise de son oncle, Tata & Sons, en tant qu’apprenti non rémunéré en 1925. En 1938, à l’âge de 34 ans, il a été élu président. Sous sa présidence, les actifs du groupe sont passés de 100 millions à 5 milliards de dollars américains. Il a commencé avec 14 entreprises et lorsqu’il a pris sa retraite, le Tata Group en comptait 95.

    COCA COLA

    En 1886, un pharmacien d’Atlanta, John Pemberton (1831 – 1888), a concocté un liquide parfumé couleur caramel. Souhaitant savoir ce qu’il se passerait s’il le mélangeait à de l’eau gazeuse, il l’a emmené à la pharmacie Jacob où de l’eau pétillante y a été ajoutée et les clients ont pu goûter. Ils ont tous affirmé qu’ils aimaient cette nouvelle boisson et la pharmacie Jacob a donc commencé à en vendre pour cinq cents le verre. Le comptable de Pemberton, Frank Robinson, a nommé la boisson Coca Cola. Malade, c’est Asa Candler, un vendeur doué qui a sécurisé les droits de Coca-Cola et a transformé cette invention en entreprise. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la société Coca Cola dépasse les 35 milliards de dollars. 

    CHINA YOUTHOLOGY

    Zafka Zhang a cofondé l’entreprise d’étude de marché China Youthology en 2008. Il pense que la génération actuelle en Chine peut changer la société. Des entreprises telles qu’Audi, Nokia, L’Oréal et Daimler ont toutes utilisé son entreprise en ligne pour aborder la culture des jeunes Chinois et comprendre comment mieux commercialiser leurs marques. 

    MICROSOFT

    Bill Gates (1955 -) a commencé à programmer des ordinateurs à l’âge de 13 ans. Il a laissé tomber Harvard pour consacrer toute son énergie à Microsoft, persuadé que l’ordinateur serait un jour un outil présent sur chaque bureau et dans chaque foyer. Il a commencé par développer un logiciel pour ordinateurs personnels et il a ainsi lancé la révolution de l’ordinateur personnel. Ayant déjà versé 28 milliards de dollars à sa fondation, Bill Gates prévoit à présent d’éradiquer la polio avec la même motivation qui lui a permis de créer Microsoft.

    LE TÉLÉPHONE PORTABLE

    Martin Cooper (1928 -) a inventé le concept du téléphone portable lorsqu’il travaillait chez Motorola en 1973. Son prototype, qui pesait deux kilos, aurait coûté à Motorola environ 1 million de dollars selon la valeur actuelle de l’argent. La batterie tenait 20 minutes, mais cela n’avait aucune importance, car il était impossible de tenir le téléphone aussi longtemps. 

    LE TÉLÉPHONE

    Alexander Graham Bell (1847 – 1922) a été le premier à obtenir un brevet pour le téléphone électrique en 1876. Il a amélioré son modèle et en 1886, plus de 150 000 personnes possédaient un téléphone aux États-Unis. Il a déclaré un jour : « Le jour viendra où l’homme au téléphone pourra voir à distance la personne à laquelle il parle. »

    FEDEX

    Fred Smith (1944 -) a utilisé l’argent de l’héritage laissé par son père pour fonder Federal Express, un service mondial de livraison en 24h qui, selon un de ses professeurs, ne fonctionnerait pas. Son entreprise, connue aujourd’hui sous le nom de FedEx, est désormais considérée comme la plus grande entreprise de transport au monde, traitant plus de huit milliards de colis par jour et présente dans au moins 220 pays. 

    PAPAYAMOBILE

    Si Shen était inspirée après la lecture de « The Road Ahead » du fondateur de Microsoft Bill Gates. Il voulait changer le monde. Elle aussi. Elle a quitté Google après quelques années de travail, puis est rentrée à Beijing où elle a créé avec un ami, Papaya en 2008. Aujourd’hui, elle transforme des téléphones portables en réseaux sociaux. Le logiciel permet aux gens de partager des photos, d’envoyer des messages, de jouer avec d’autres et il est censé rassembler plus de 35 millions d’utilisateurs.

    VIRGIN GROUP

    Sir Richard Branson (1950 -) a quitté l’école à 16 ans et a commencé par vendre des disques à ses amis en 1970 au prix le plus bas possible. Il a ensuite ouvert un magasin de disques à Oxford Street à Londres et a construit un studio d’enregistrement où il a produit des artistes tels que les Rolling Stones. Aujourd’hui, le Virgin Group qu’il a créé compte plus de 400 entreprises.

    STARBUCKS

    Tout a commencé avec une tasse de café. Howard Schultz (1953 -) s’est senti tellement inspiré après avoir parlé au personnel de Starbucks à Seattle en 1981 qu’il a rejoint l’entreprise en tant que directeur du marketing l’année suivante. À l’époque, Starbucks ne comptait que quatre établissements. En 1983, lors d’un voyage en Italie, il a eu l’idée d’importer la tradition des cafés italiens en Amérique. Il a quitté Starbucks pendant un certain temps, espérant percer par lui-même, mais il est revenu en 1987 et a acheté l’entreprise. Aujourd’hui, Starbucks compte plus de 17 000 salons de café dans 60 pays.

    12 minutes de lecture Numéro 6
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    Comment les journalistes ont aidé à faire connaître INEOS

    En 2011, lorsque la première édition du magazine INCH a été publiée, une étude a révélé que la marque INEOS n’était pas aussi connue qu’elle devait l’être au vu de l’envergure du groupe. Il lui fallait pourtant se faire connaître pour attirer les meilleurs étudiants et investisseurs potentiels, et influencer les décideurs politiques et les médias. Le magazine a, nous l’espérons, contribué à pallier ce problème, mais récemment, INEOS a vu sa visibilité renforcée d’une manière que même Jim Ratcliffe n’aurait pu prédire INEOS ne peut plus se présenter comme la plus grande entreprise dont vous n’avez jamais entendu parler. 

    Depuis les événements de Grangemouth en Écosse à la fin de l’année dernière, l’avis de l’entreprise et de son fondateur et président, Jim Ratcliffe, ont été sollicités. 

    Des journaux du monde entier ont souhaité rédiger des articles sur l’entreprise et ses dirigeants. 

    Sylvia Pfeifer, journaliste du Financial Times, a expliqué que, il y a quelques mois, INEOS était peu connue en dehors des cercles industriels. 

    « Si le conflit de Grangemouth a donné lieu à des titres peu flatteurs, il a également sorti INEOS de l’ombre », affirme-t-elle. 

    Mais les journalistes ne s’intéressent pas uniquement à la réussite d’INEOS. Ils ont également demandé l’avis de l’entreprise sur divers thèmes, tels que la situation de l’industrie manufacturière en Grande-Bretagne, l’impact de l’essor du gaz de schiste aux États-Unis, la flambée des coûts de l’énergie en Europe et les énormes opportunités de croissance en Chine. 

    La journaliste d’affaires Alistair Osborne a écrit dans le Daily Telegraph : « Jim Ratcliffe n’est peut-être pas très connu, mais il est difficile de trouver un autre industriel britannique qui, en 15 ans, est parvenu à créer à partir de rien une entreprise mondiale, qui génère aujourd’hui un chiffre d’affaires de 43 milliards de dollars. M. Ratcliffe jouit d’une grande expérience. Donc, quand il dit que la Grande-Bretagne « n’est franchement pas un endroit très attractif pour l’industrie manufacturière » ou que le Royaume-Uni devrait arrêter de « traîner les pieds » avec le gaz de schiste et l’énergie nucléaire, son avis doit être pris en compte. » 

    Au cours d’une interview, Brian Carney, l’un des journalistes du Wall Street Journal, a demandé à Jim ce que les États-Unis pourraient faire pour faciliter encore davantage la tâche à l’industrie américaine. 

    « Réduire l’impôt sur les sociétés », a-t-il répondu.

    « C’est ma seule plainte. S’il était ramené à environ 30 %, les États-Unis seraient imbattables. » Lors d’une interview accordée à Stanley Reed du New York Times, Jim a expliqué pourquoi il ne voulait pas que les sites rentables situés aux États-Unis subventionnent ceux qui perdent de l’argent en Europe. 

    Bernd Freytag s’est adressé à INEOS dans le cadre d’un article qu’il rédigeait pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans cet article, il a décrit l’entreprise comme une pionnière pour sa décision d’importer de l’éthane bon marché dérivé du gaz de schiste afin de faire baisser les coûts d’exploitation du gaz de craqueurs européens. 

    En parlant de Jim, Bernd a déclaré : « Sa vision de l’industrie pétrochimique en Europe est plutôt morose et il prévoit des temps difficiles. Il ne partage pas l’avis de certains experts qui affirment que l’essor du gaz de schiste aux États-Unis fera bientôt partie du passé. Il est le seul à le penser, mais il estime que cela n’a pas de sens. »

    Un article similaire a été publié dans Le Monde. « L’Europe n’est pas un bon endroit pour les affaires en ce moment, et ça empire », a écrit Eric Albert, le correspondant du journal Le Monde à Londres, dans sa toute première interview avec l’entreprise. « Je ne crois pas que les gens aient compris les défis qui leur font face. » 

    Des interviews ont également été publiées dans des journaux norvégiens et chinois, dont une par Cecily Liu, une journaliste du China Daily, qui a écrit un article sur l’immense marché de la pétrochimie et la demande constante qui stimule la croissance de la Chine. 

    « Je ne connaissais INEOS qu’en raison de son partenariat avec PetroChina, mais j’en savais très peu sur Jim », explique-t-elle à INCH. « Après Grangemouth, il est devenu plus visible dans les médias. Il sait clairement comment tirer le meilleur parti de ses talents et il est plus disposé à prendre des risques que la plupart des gens. » 

    Mais l’un des défis auxquels INEOS était confrontée a aujourd’hui disparu. 

    « INEOS s’est développée si rapidement que la perception que les gens avaient de nous n’a pas suivi », affirme Tom Crotty, Directeur du groupe pour les affaires institutionnelles. « Certains clients pensaient même que nous étions un peu réticents, au vu de notre taille, à donner notre avis sur le marché. Certains investisseurs et les médias nous ont également fait savoir que nous devions nous ouvrir un peu plus. » 

    Aujourd’hui, plus personne ne peut formuler cette critique à l’égard d’INEOS.

    3 minutes de lecture Numéro 6
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    INEOS entame des poursuites pour usage abusif présumé de brevets

    INEOS poursuit Sinopec, une entreprise pétrolière et pétrochimique nationale en Chine, et certaines de ses filiales pour violation présumée de brevets. 

    Selon INEOS, Sinopec Ningbo Engineering Company a enfreint un accord technologique de longue date qui, en plus de l’usage abusif présumé de secrets commerciaux par d’autres entreprises de Sinopec, lui a permis de construire une série d’usines de production d’acrylonitrile en Chine sans l’accord d’INEOS. 

    « Nous voulons faire bénéficier la Chine de notre meilleure technologie, mais nous devons nous assurer que cette technologie sera protégée », affirme le Président d’INEOS, Jim Ratcliffe. « La construction prolifique d’usines d’acrylonitrile en Chine détruira notre entreprise. » 

    INEOS, qui entretient par ailleurs d’excellentes relations avec Sinopec et la Chine, a annoncé dans une déclaration publiée le 21 mars qu’elle n’avait d’autre choix que de protéger sa propriété intellectuelle. 

    « Si nous ne protégeons pas notre propriété intellectuelle durement acquise, à savoir nos secrets commerciaux et nos brevets relatifs à la technologie, la conception et aux opérations, INEOS court à sa perte », explique Jim. 

    INEOS craint que les actions de la Chine ne portent gravement atteinte à son entreprise d’acrylonitrile qui génère 500 millions de dollars de bénéfices chaque année et soutient environ 5 000 emplois aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne. 

    INEOS est actuellement le leader du marché mondial de la production d’acrylonitrile, le principal élément constituant de la fibre de carbone. Cette importante molécule est également l’ingrédient clé du polymère ABS, qui est utilisé dans de nombreuses applications de la vie quotidienne, des jouets pour enfants aux moniteurs d’ordinateurs, en passant par les appareils électroménagers. 

    La technologie d’INEOS est à la base de plus de 90 % de la production d’acrylonitrile dans le monde. SNEC, une entreprise de Sinopec, a obtenu une licence d’exploitation de cette technologie en 1984. 

    INEOS, qui a entamé des actions parallèles auprès de la Haute Cour de Pékin et une procédure d’arbitrage en Suède, a expliqué qu’elle faisait « totalement confiance » au système chinois de propriété intellectuelle, dans la mesure où il s’agit du pays qui dépose le plus de brevets au monde. 

    Sinopec rejette les accusations d’INEOS. 

    2 minutes de lecture Numéro 6
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    INEOS répond à la demande de ses clients

    INEOS Oxide a agrandi son usine d’éthylidène norbornène (ENB) à Anvers en Belgique, afin de satisfaire la demande de ses clients. 

    L’usine sera désormais en mesure de produire 28 000 tonnes par an, une augmentation de 20 %, et elle deviendra ainsi la plus grande usine au monde uniquement dédiée à l’ENB. 

    L’ENB est principalement utilisé pour fabriquer du caoutchouc éthylène-propylène-diène (EPDM), un caoutchouc synthétique très imperméable et durable, de plus en plus privilégié par les constructeurs automobiles et le secteur du bâtiment. 

    « Dégoulotter l’usine d’Anvers est une démarche unique pour INEOS qui permettra de produire suffisamment d’ENB pour les deux à trois années à venir », affirme le CEO, Hans Casier. 

    L’ENB est également utilisé dans l’industrie du parfum comme vecteur de senteur. 

    1 minute lecture Numéro 6
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    INEOS réduit le montant de ses intérêts de 30 millions d’euros

    Une approche entrepreneuriale a permis à INEOS d’économiser 30 millions d’euros par an d’intérêts lorsque l’entreprise a refinancé certains de ses emprunts en février. 

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    SHARP Financial Thinking

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    La décision prise récemment de tirer parti des marchés financiers favorables a fait suite au refinancement de l’année dernière, quand INEOS était parvenue à réduire de manière significative ses taux d’intérêt, ce qui a fait baisser ses remboursements de 140 millions de dollars par an

    « Si nous combinons cette récente amélioration à celles des 18 derniers mois, nous avons réduit nos charges d’intérêt de 550 millions à 385 millions d’euros », explique Graeme Leask, Directeur financier d’INEOS Group Holdings. 

    INEOS a été en mesure de réduire le taux d’intérêt de son emprunt grâce à la forte demande des investisseurs souhaitant participer au succès d’INEOS. 

    « La réaction des investisseurs en février a été extrêmement positive », affirme Graeme. « La demande pour la nouvelle obligation a été sursouscrite  sept fois. »

    INEOS a payé un peu moins de 8 % d’intérêts sur ses obligations. Elle espérait payer un peu plus de 6 % sur les nouvelles. Elle est parvenue à obtenir un taux juste en dessous de 6 %. 

    Elle a aussi obtenu une réduction supplémentaire du taux d’intérêt sur son emprunt bancaire. 

    « Nous aurions pu décider d’utiliser ces économies pour rembourser l’emprunt, mais nos investisseurs savent que nous avons de nombreuses occasions de gagner de l’argent avec nos business grâce à cet investissement. Donc il est préférable pour INEOS et ses investisseurs d’utiliser cet argent plutôt que de rembourser le prêt », explique Pepter Clarkson, à la tête du service des relations avec les investisseurs chez INEOS.

    Les conseillers financiers ont qualifié ce dernier accord de « grande victoire », affirme Graeme. 

    INEOS a attribué sa réussite à sa bonne communication avec les investisseurs, qui lui a permis de mettre en exergue les performances de l’entreprise.

    « Nous sommes très ouverts avec nos investisseurs et ils apprécient cette transparence », précise Peter.

    « Chaque semaine, ce qui est inhabituel dans le monde dans lequel ils investissent, nous rédigeons une mise à jour sur le marché destinée à tous les investisseurs et analystes, dans laquelle nous résumons ce qui s’est passé sur l’ensemble de nos principaux marchés. » 

    Cette ouverture et cette honnêteté ont également permis à INEOS de réduire le temps de négociation et d’obtention de meilleurs taux d’intérêt.

    La conclusion d’un accord de refinancement obligataire pouvait prendre jusqu’à trois semaines. Il est désormais possible de le faire en quelques jours, car les investisseurs nous connaissent bien. INEOS n’avait pas besoin de refinancer ces obligations à haut rendement avant 2016, mais elle a compris qu’il serait intéressant de profiter de la bonne santé des marchés financiers et elle s’est rapidement décidée. 

    « Nous n’attendons généralement pas le dernier moment pour agir dans ce domaine, car nous souhaitons disposer d’une grande marge de manœuvre », explique Peter. 

    Ce récent accord a également permis d’améliorer la notation de crédit attribuée par Moody’s, qui correspond désormais à celle de Standard & Poor’s, à savoir B1/B+. 

    « Les agences de notation de crédit sont conservatrices par nature et leur scénario unique est « la fin du monde est pour demain » ; donc l’obtention d’une meilleure note à ce moment précis est une bonne nouvelle », affirme Peter. 

    Cette amélioration comporte d’autres avantages, dont la possibilité de négocier davantage de crédits avec les fournisseurs, ce qui améliore les flux de trésorerie. 

    Selon l’analyste de Moody’s, Douglas Crawford, cette révision à la hausse de la note reflète la performance « résistante » d’INEOS en 2013 et les bonnes prévisions quant aux résultats de l’entreprise cette année. Le directeur d’INEOS AG Finance, John Reece, a expliqué que le groupe avait obtenu de bons résultats en 2013 et que 2014 avait bien commencé. La majeure partie des recettes d’INEOS proviennent toutefois des États-Unis, avec une part de 60 % en 2012 qui est passée pratiquement à 70 % l’année dernière.

    « Le schiste n’est pas la seule raison de notre succès aux États-Unis, mais il a joué un rôle majeur », a-t-il affirmé. 

    INEOS prévoit d’investir massivement aux États-Unis au cours de l’année prochaine. « Cet investissement est clairement notre priorité numéro un », précise John. 

    Les projets prévus comprennent une usine de polyéthylène, une usine d’oligomères et éventuellement une nouvelle usine d’oxyde d’éthylène.

    Selon John, « L’Europe, en particulier le sud de l’Europe et le Royaume-Uni, reste un défi, mais notre décision d’y importer de l’éthane bon marché dérivé du schiste américain permettra de réduire les coûts d’exploitation de nos craqueurs de gaz européens, ce qui nous aidera à rester compétitifs. »

    Par la suite, cette aventure, débutée en avril 2012 lorsqu’INEOS a obtenu le plus grand prêt à contrat allégé jamais obtenu par une entreprise européenne et le plus important au monde depuis la crise du crédit, se poursuivra.

    « Cela fait partie de notre stratégie », explique Graeme. « Nous sommes des opportunistes, donc si une opportunité de réduire nos taux d’intérêt ou de prolonger notre financement se présente sur le marché, nous sommes toujours prêts à la saisir. »

    11 minutes de lecture Numéro 6
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    INEOS signe un deuxième accord pour acheminer davantage d’éthane en Europe – et commande d’autres navires 

    INEOS a conclu un nouvel accord visant à importer davantage d’éthane bon marché dérivé du gaz schiste américain, afin de réduire les coûts d’exploitation de ses craqueurs de gaz en Europe. 

    INEOS Europe AG commencera à recevoir des cargaisons en provenance de CONSOL Energy (Pittsburgh) à partir de l’année prochaine.

     « Nous pourrons ainsi continuer à consolider la compétitivité de la production d’éthylène d’INEOS en Europe », affirme David Thompson, Directeur des achats et de la chaîne d’approvisionnement.

    Il y a deux ans, INEOS est devenue la première entreprise pétrochimique d’Europe à saisir l’opportunité d’importer de l’énergie et des matières premières moins chères de l’entreprise américaine Range Resources. 

    En décembre 2012, elle a finalisé des contrats de 15 ans avec trois entreprises américaines qui seront responsables du forage, de la distribution, de la liquéfaction et de l’acheminement de l’éthane entre les États-Unis et le site d’INEOS situé à Rafnes en Norvège. 

    Le 7 mai de cette année, INEOS a annoncé qu’elle avait conclu un accord avec Evergas pour porter le nombre de ses navires à six. 

    Ces navires sont actuellement fabriqués en Chine et transporteront de l’éthane vers le site de Rafnes et l’usine d’INEOS Grangemouth en Écosse. Ces navires seront les navires-gaziers multi-usages les plus grands, les plus flexibles et les plus innovants jamais construits. Ils apporteront à INEOS une solution flexible pour son approvisionnement en éthane, en lui permettant de transporter du GNL et du GPL, ainsi que des gaz pétrochimiques tels que l’éthylène. 

    « La conception avancée de ces navires offre une grande efficacité et une flexibilité inégalée à INEOS, ce qui lui permettra d’assurer la longévité du business et d’asseoir sa position sur le marché », explique Martin Ackerman, PDG d’EVERGAS. 

    Les navires hybrides utiliseront du GNL propre pour leurs moteurs de pointe, ce qui permettra de garantir une grande efficacité, de faibles émissions et des coûts de carburant réduits. 

    2 minutes de lecture Numéro 6
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    INEOS Technologies réagit rapidement pour remporter de nouveaux contrats au Vietnam

    Une Enterprise basée au Vietnam a acheté une licence à INEOS Technologies pour fabriquer du polypropylène, un polymère plastique aux usages multiples, utilisé dans les réfrigérateurs, les tapis ou encore les pièces détachées automobiles. 

    Selon Vung Ro Petroleum Limited, le procédé PP Innovene d’INEOS lui donnera l’avantage sur ses concurrents et l’aidera à satisfaire une demande croissante sur le marché asiatique.

    « Les économies asiatiques sont en pleine croissance et cette croissance s’accompagne d’une demande pour des produits en matière plastique destinés aux infrastructures, à l’emballage, aux articles ménagers, aux appareils et aux produits de la vie quotidienne », explique Randy Wu,

    Vice-président, marketing et ventes PE/PP chez INEOS Technologies. « Par le passé,

    la plupart de ces produits étaient destinés à l’exportation. » 

    Au milieu de l’année 2012, Vung Ro Petroleum Limited a eu un premier contact avec INEOS Technologies. Un an plus tard, l’entreprise a signé un accord avec INEOS. « C’est plutôt rapide pour un projet de vente de licence polyoléfines ; ces projets prennent généralement des années avant de se concrétiser », affirme Randy. « Mais cela montre que nous avons tellement bien développé nos relations avec nos clients, nos consultants et nos sous-traitants que notre réputation d’éminent fournisseur de solutions technologiques est largement reconnue dans le secteur. » 

    La raffinerie sera basée dans le district de Dong Hoa dans la province de Phu Yen. 

    « Le procédé PP Innovene d’INEOS fera partie intégrante de notre projet de raffinerie et il nous permettra de disposer d’un procédé de production de polypropylène de pointe avantageux sur le plan économique et à usage multiple et varié », affirme Kirill Korolev, PDG de Vung Ro Petroleum Limited.

    2 minutes de lecture Numéro 6
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    Une Entreprise qui prend goût aux nouvelles aventures

    Baleycourt est l’une des douze business sous l’égide d’INEOS Enterprises. Il s’agit d’un petit site, environ la taille de 20 terrains de football, mais sa contribution au succès d’INEOS ne devrait pas être sous-estimée. 

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    BUSINESS PROFILE: BALEYCOURT

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    INEOS Enterprises fabriquera un autre nouveau produit cette année, l’huile de colza alimentaire. 

    Ce sera la première fois qu’INEOS se lance sur le marché des ingrédients alimentaires, mais d’ici la fin de l’année 2014, elle produira 15 000 tonnes d’huile de colza sur son site de Baleycourt en France. 

    Seul le temps permettra de savoir s’il s’agit d’un investissement judicieux, mais Ashley Reed, le Président Directeur Général d’INEOS Enterprises, et Steve Dosett, le Directeur des Opérations qui gère l’entreprise, sont confiants. 

    « C’est un nouveau départ pour nous, mais l’huile de colza est de plus en plus populaire, principalement en raison de ses propriétés bénéfiques pour la santé et de son prix avantageux par rapport à l’huile d’olive », explique Ashley. 

    La production d’huile de colza, une huile riche en vitamine E qui contient deux fois moins de graisses saturées que l’huile d’olive, permettra également à ce site, situé au cœur de la deuxième plus grande région de production d’huile végétale en France, de rester concurrentiel. 

    Baleycourt produit des tonnes de biodiesel depuis des années pour des supermarchés français et des entreprises pétrolières telles que Total. 

    En 2008, INEOS Enterprises a renforcé encore la position de Baleycourt en créant une filiale de 80 millions d’euros, connue sous le nom d’INEOS Champlor, avec la coopérative agricole française SICLAE et le groupe C.Thywissen spécialisé dans le broyage des graines oléagineuses. Cette entreprise commune a donné lieu à l’ouverture d’une seconde unité de production de biodiesel, d’un broyeur de colza et d’une usine de raffinage d’huile.  

     « Cet investissement a surtout été encouragé par le gouvernement français qui favorisait des niveaux importants d’incorporation de biocarburants en avance sur l’application de la législation européenne », explique Ashley. « Chacun des marchés de carburant (diesel et essence) avait des objectifs individuels d’incorporation assortis d’amendes élevées pour les opérateurs s’ils ne respectaient pas leurs obligations. Nous étions ainsi sûrs d’avoir un marché. » 

    Cela signifiait également qu’INEOS pouvait broyer du colza cultivé localement au lieu de l’acheter sous forme d’huile de colza en Allemagne où le colza avait été précédemment envoyé pour être broyé.

    L’investissement avait du sens sur le plan financier et le partenariat a merveilleusement bien fonctionné. INEOS a acheté le colza à un prix compétitif et l’a broyé pour obtenir des milliers de tonnes de carburant renouvelable pour un marché en demande. 

    En prime, le tourteau de colza, un produit dérivé, a pu être utilisé comme nourriture protéinée sans OGM pour les cochons. 

    Au maximum de sa capacité, le site de Baleycourt produisait 140 000 tonnes de biocarburant et

    180 000 tonnes de tourteau de colza. 

    Ensuite, le vent a commencé à tourner. 

    En 2010, l’UE a introduit la législation des « doubles comptabilisations » qui a encouragé les producteurs à incorporer des charges de déchets, telles que les huiles de cuisson et le suif. En 2011, en l’absence de plafonnement pour ce produit, la plateforme de négociation internationale des huiles, ARA, a commencé à saturer le marché français avec ce type de carburant, ce qui a eu un impact important sur la demande en produit dérivé de l’huile pure de colza. Les volumes de production de Baleycourt ont chuté. Au final, les importations vers la France ont été limitées. 

    Les producteurs nationaux ont repris des parts de marché, mais la dynamique du marché avait été fortement perturbée et les mesures incitatives du gouvernement français étaient également vouées à disparaître. L’année suivante, la Commission Européenne a changé de cap concernant les biocarburants en proposant de limiter la quantité de biocarburants d’origine agricole à 5 %.

    Ensuite, l’année dernière, une nouvelle législation européenne a été imposée. En bref, l’UE ne se passionne plus pour les biocarburants d’origine agricole. 

    « Le débat continue de faire rage au sein des institutions européennes, y compris sur ce qui doit être considéré comme « agricole » ; il est donc difficile de savoir comment la situation évoluera au cours des prochaines années », explique Ashley. « Il est toutefois très improbable que les niveaux moyens actuels d’incorporation de biocarburants agricoles augmentent beaucoup dans l’UE, pour peu qu’il y ait une augmentation. »

    INEOS a décidé qu’il était temps de reprendre le contrôle. Pour devenir maître de son propre destin. 

    À la fin de l’année dernière, elle a négocié à la baisse la dette non rentable de la filiale avec les banques, elle a racheté les parts de ses partenaires dans la filiale, convenu d’un meilleur accord sur cinq ans avec les agriculteurs pour leur colza et restructuré l’entreprise de Baleycourt.

    « Depuis quelques temps, nous avions pensé utiliser l’excédent de capacité pour produire de l’huile de colza au lieu des biocarburants, mais nous avions besoin de l’accord de toutes les parties », raconte Steve. « La filiale ne pouvait pas rembourser ses dettes à ses créanciers et se dirigeait vers la faillite depuis la fin de l’année 2010. Nous aurions pu échouer, mais aujourd’hui, INEOS a de l’avenir dans le monde des graines oléagineuses et du biocarburant ; et elle a conservé son approvisionnement stratégique en graines locales auprès des coopératives françaises. Ce nouveau projet est un ballon d’essai. Nous sommes conscients qu’il existe déjà un très grand marché pour l’huile, mais nous sommes confiants. » 

    Les graines de cette nouvelle aventure ont été plantées dans les champs qui entourent le site de

    25 hectares situé près de Verdun. 

    Mais le site de Baleycourt, qui emploie 150 personnes et enregistre un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros par an, ne produit pas que des biocarburants. 

    Ce petit site français produit également des plastifiants de haute qualité à partir d’alcool et d’acides depuis plus de 40 ans. De plus, les activités de l’entreprise sont en plein essor grâce au développement des esters CEREPLAS™ sans phtalates d’INEOS qui sont désormais utilisés pour fabriquer des films étirables en PVC et des sacs alimentaires, des tableaux de bord de voiture, du plancher en vinyle, des tubes et des poches pour l’industrie médicale. 

    Au cours des cinq dernières années, trois nouvelles catégories, à savoir les téréphtalates, les trimellitates et les sébaçates, ont été introduites sur le marché, ce qui a donné lieu à une augmentation des ventes de plus de 20 %.

    « Cette croissance a été générée en répondant à la demande du marché et grâce à notre approche proactive face aux tendances adoptées par les clients », affirme Steve. 

    Les phtalates permettent d’assouplir le plastique et de le rendre plus flexible et plus résistant, mais leur utilisation fait l’objet de plus en plus de contrôles en raison d’éventuels risques pour la santé.

    « Confrontée à ces inquiétudes, INEOS a décidé de mettre au point un nouvel ester sans phtalates qui a les mêmes propriétés », raconte Steve. 

    « Certains de nos concurrents continuent de fabriquer des produits avec et sans phtalates, mais nous avons pris la décision importante de faire de notre site un site 100 % sans phtalates. Bien que nos opportunités commerciales s’en soient vues limitées, nous avons ainsi pu promettre à nos clients que nous ne leur fournirions pas par accident des produits contenant des phtalates. »

    Le site de Baleycourt, où plus de 700 000 tonnes de produits divers transitent chaque année, produit également des esters pour le marché des lubrifiants. 

    « À l’avenir, notre activité de production d’esters continuera de se développer de manière significative via l’apport de solutions intelligentes et sur mesure », affirme Ashley. 

    Nous y parviendrons en surveillant de près l’évolution de ce marché en perpétuel changement et en concevant des produits innovants pour répondre aux besoins des clients d’INEOS. 

    « INEOS Enterprises est à présent reconnue comme l’un des principaux fournisseurs d’esters en Europe, ce qui est une grande réussite lorsque l’on sait que les clients du secteur des esters sont historiquement réticents au changement en raison des longues procédures d’autorisation qui leur sont imposées par leurs clients en aval », explique Ashley. 

    20 minutes de lecture Numéro 6
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    La sécurité avant tout

    La sécurité est primordiale chez INEOS. Il s’agit d’une obligation pour une entreprise qui évolue dans un environnement dangereux. Le monde évolue, mais l’approche d’INEOS en matière de sécurité des personnes et des procédés reste inchangée. Les seuls changements qui seront apportés ne serviront qu’à la rendre plus rigoureuse et à lui accorder une place plus importante, explique Stephen Yee.

    La sécurité ne va pas de soi. Elle nécessite beaucoup de travail et que tous (tant les employés, les employeurs et les sous-traitants) comprennent les enjeux d’une sécurité irréprochable pour une entreprise telle qu’INEOS. 

    « Notre engagement envers la sécurité est la première de nos priorités, c’est une valeur fondamentale de notre société », affirme Stephen Yee, Responsable Hygiène , Sécuté et Environnement INEOS ChlorVinyls à Runcorn au Royaume-Uni. « Nous savons tous que la perennité à long terme de nos business dépend de nos résultats en matière de sécurité, de santé et d’environnement. » 

    L’année dernière a été une bonne année pour INEOS, malgré sa décision de passer au régime de l’OSHA (Occupational Health and Safety Administration), un système américain plus strict d’enregistrement des accidents, blessures et maladies sur le lieu de travail, afin que ses performances puissent être jugées par des tiers et comparées avec celles des meilleurs. 

    « Nous pouvons à présent constater qu’INEOS rivalise avec des entreprises telles que Shell ou Dow Chemical », explique Stephen, qui rédige les rapports de sécurité du Groupe. « Les données montrent également qu’il est encore possible de réduire le nombre de blessures. Selon notre propre analyse, si nous regardons cinq ans en arrière, nous sommes environ 50 % meilleurs qu’en 2008. Et en 2013, 70 blessures de moins ont été signalées. »

    L’année dernière a été particulièrement favorable pour INEOS O&P Europe du Nord qui a remporté le prix HSE d’INEOS pour la deuxième fois grâce à ses performances dans le domaine de la sécurité et à la mise en place de normes adéquates en matière de gestion de la sécurité des procédés. 

    Selon Hans Niederberger, Directeur des Opérations, une communication claire a constitué l’une des raisons du succès de l’entreprise l’année dernière. Les chefs opérationnels HSE se sont en effet vu confier la tâche essentielle d’informer tous les employés des attentes en la matière.

    « De plus, chaque site dispose de sa propre fiche d’évaluation sur les améliorations apportées en matière d’HSE au cours de l’année, et ces fiches sont examinées tous les mois », a-t-il précisé. INEOS O&P Europe du Nord a signalé quatre blessures en 2013. 

    « Cela représente une fréquence de 0,12 blessure toutes les 200 000 heures travaillées », précise-t-il. « Une bonne fréquence à l’échelle mondiale se situe entre 0,20 et 0,25. » 

    Selon Stephen, INEOS s’inspirerait des meilleurs sites pour améliorer les sites les moins performants en matière de sécurité. 

    « Nous pouvons – et nous voulons comprendre l’approche sécurité adoptée par les meilleurs sites pour améliorer les performances de toutes nos business », affirme-t-il. 

    Chez INEOS à Cologne, une campagne d’affichage percutante, « Les ombres simulent les accidents », a été lancée pour encourager tout le personnel à réfléchir aux conséquences potentielles de leurs actes au travail. 

    Selon Juergen Schmitz, à la tête du département sécurité et santé au travail, qui s’attache également à véhiculer des messages essentiels sur la sécurité à près de 2 000 employés et 1 000 sous-traitants sur le site, la campagne a été bien accueillie, mais il a été difficile d’établir un lien entre cette campagne et l’amélioration des résultats du site en matière de sécurité.

    « De nombreux facteurs liés à la sécurité au travail auront contribué à cette amélioration », précise-t-il. 

    En plus de la campagne, tous les stagiaires et le personnel de la direction, des chefs d’équipes au directeur général, ont dû participer à un programme obligatoire de formation à la sécurité en 2013. 

    Quand il repense aux succès de cette année, Stephen affirme que des « étapes importantes » ont été franchies. Personne n’a été blessé dans l’usine INEOS ChlorVinyls suédoise depuis le 30 décembre 2010. 

    « Le site doit être très fier d’avoir atteint 1 000 jours sans la moindre blessure à signaler », explique-t-il. 

    Helen Axelsson, chargée de la sécurité, de la santé, de l’environnement et de l’assurance de la qualité, a attribué les résultats impressionnants de l’usine à une dizaine d’années de focalisation sur le comportement des employés.

    « Nous sommes ouverts sur la question de la sécurité et chacun peut signaler à un travailleur que selon lui, il travaille de manière dangereuse », précise-t-elle. « Depuis trois ou quatre ans, nous utilisons l’expression : « On a toujours le temps de travailler en toute sécurité et je pense vraiment que tous, tant les employés que les sous-traitants, ont le sentiment que c’est vrai. » 

    L’année dernière, chaque entreprise d’INEOS a également appliqué (malgré le calendrier ambitieux qu’elles se sont elles-mêmes imposé) les 20 principes clés de la sécurité définis par l’équipe de gestion de la sécurité des procédés d’INEOS et fondés sur des incidents réels ou « évités de justesse ». 

    « Nous les avons non seulement appliqués, mais chaque entreprise a été auditée indépendamment », précise Stephen. 

    « Les principaux auditeurs étaient les responsables de sites et les directeurs de la production d’autres sites, ce qui encourage les différentes usines à partager leurs meilleures pratiques. » 

    Selon lui, les gens ne devraient toutefois pas s’inquiéter outre mesure des statistiques. 

    « Notre démarche est simple », explique-t-il. « C’est une étape à la fois et nous nous concentrons sur ce que nous pouvons tous faire pour éviter à ceux qui travaillent sur nos sites de se blesser. Les bons résultats suivront. » 

    Mais comme pour tout, il est toujours possible de s’améliorer. 

    « Je trouve frustrant que des incidents continuent de se produire alors qu’ils pourraient être évités si les gens prenaient le temps de réfléchir avant d’agir », explique-t-il. 

    En tant que groupe, INEOS souhaite également que chacune de ses entreprises améliore ses résultats de 10 % en matière de sécurité. 

    « Il s’agit d’objectifs HSE ambitieux », reconnaît Stephen. « Mais ils sont réalisables. »

    10 minutes de lecture Numéro 6
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    INEOS affine ses objectifs

    Alors que l’Europe est désormais l’un des endroits les plus chers au monde pour la production de produits chimiques, les entreprises énergivores telles qu’INEOS doivent faire preuve de créativité pour rester dans la course. Sur le site français de Lavéra, des changements se préparent.

    Marseille est la deuxième ville de France, et aussi la plus ancienne. Elle bénéficie de kilomètres de plages de sable et regorge de bâtiments pittoresques. 

    Vous n’imagineriez jamais qu’elle puisse avoir quoi que ce soit en commun avec une raffinerie de pétrole brut avoisinante, qui produit des milliers de tonnes d’essence, de carburéacteur, de diesel et de mazout chaque jour.

    C’est pourtant le cas. Le site pétrochimique de Lavéra d’INEOS et la raffinerie de pétrole brut de Petroineos, situés à 50 kilomètres seulement de Marseille, consomment autant d’énergie que la ville elle-même. 

    Et c’est là que le bât blesse.

    « Nous devons constamment optimiser notre efficacité énergétique », explique Jean-Noël Large, qui est aujourd’hui chargé d’améliorer l’efficacité énergétique de cette raffinerie âgée de 81 ans. « Il s’agit de l’une des priorités d’INEOS, et pas juste en France. Les coûts élevés de l’énergie sont un problème partout en Europe. Nos coûts énergétiques sont désormais extrêmement élevés en comparaison avec l’Amérique et l’Asie. Par rapport aux autres entreprises pétrochimiques et raffineries de taille similaire sur les autres continents, nous sommes en mauvaise posture, et ceux qui travaillent sur le site comprennent très bien la situation en général. » 

    Dans l’exercice de ses fonctions, Jean-Noël travaille en étroite collaboration avec des techniciens du site, des ingénieurs chargés de la fabrication, des procédés et de la maintenance sur le site, ainsi que des experts d’INEOS Technologies et des partenaires externes. 

    « L’équipe de modélisation d’INEOS Technologies est en mesure de réaliser des simulations pour tester des moyens d’améliorer l’efficacité du site », explique-t-il.

    L’ensemble du site de 650 hectares de Lavéra est l’un des plus grands sites pétrochimiques d’Europe. Il appartenait à BP lorsque Jean-Noël a rejoint l’entreprise en 1989. INEOS l’a acheté lors de l’acquisition de la filiale Innovene de BP pour 9 milliards de dollars il y a neuf ans, en décembre 2005. « Lorsque BP possédait le site, les coûts de l’énergie étaient compétitifs en Europe », raconte-t-il. « Mais les prix de l’énergie en Europe ont continué de grimper, tandis que l’essor du gaz de schiste a fortement fait chuter les prix de l’énergie pour nos concurrents aux États-Unis, ce qui a creusé un fossé entre ces deux marchés. L’énergie est désormais une priorité pour nous, au même titre que la fiabilité du site. » 

    Selon Tom Crotty, Directeur du Groupe INEOS, en raison de la flambée des prix de l’énergie en Europe, la production d’une tonne d’éthylène coûte aujourd’hui deux fois plus cher à l’entreprise Olefins & Polymers d’INEOS en France qu’aux États-Unis.

    « Si nous voulons rester compétitifs dans les années à venir, il est extrêmement important de réduire nos factures énergétiques », prévient Jean-Noël. Il travaille actuellement sur de nombreux projets. Certains petits projets, dont un outil servant à analyser la consommation de vapeur dans la raffinerie, ont déjà été mis en œuvre, d’autres sont en cours (jusqu’à présent, les investissements réalisés et un suivi minutieux ont permis de réduire de 20 % le nombre de fuites de vapeur) et d’autres encore sont en phase de planification. 

    Cette année, il supervisera également un changement majeur apporté à l’un des fours de la raffinerie. L’unité de distillation du pétrole brut fonctionne actuellement à l’aide d’un mélange de liquide et de gaz, mais à partir du mois de mai, elle ne fonctionnera qu’avec du gaz. 

    « Pour l’instant, la combustion de carburant liquide génère des dépôts dans le four, ce qui limite l’efficacité globale », explique Jean-Noël. En améliorant l’efficacité de l’unité, nous consommerons moins de carburant, nous économiserons de l’argent et les émissions atmosphériques seront réduites. 

    Petroineos Manufacturing France investit également dans un projet de 70 millions d’euros visant à installer deux nouvelles chaudières à vapeur ultramodernes d’ici le milieu de l’année 2015. Une fois installées, elles permettront également d’améliorer l’efficacité de la raffinerie et de réduire davantage les émissions. 

    En 2002, le site rejetait 13 000 tonnes de dioxyde de soufre par an dans l’atmosphère. En 2013, INEOS était parvenue à réduire ce chiffre de 70 % grâce à une série d’améliorations et d’investissements.

    « Grâce aux changements que nous comptons opérer, nous serons en mesure de réduire encore ces émissions de plus de 90 % d’ici 2016 », affirme Jean-Noël. 

    Selon lui, tous ces projets auront un immense impact sur l’efficacité de la raffinerie et permettront au site de retrouver sa compétitivité. « Nous souhaitons économiser jusqu’à 25 millions d’euros par an », précise-t-il. 

    Jean-Noël est enthousiaste quant à l’avenir de Lavéra et à la différence qu’il peut faire. « On m’a donné la liberté d’explorer toutes les solutions jugées potentiellement intéressantes, en mesure d’accroître nos performances et de réduire les coûts de l’entreprise », explique-t-il. « Mon champ d’investigation couvre toutes les unités de la raffinerie et toutes les sources potentielles d’amélioration de l’efficacité énergétique. Heureusement, mon expérience et mes connaissances du site et des employés m’aideront à mettre en œuvre ce plan d’action. » 

    8 minutes de lecture Numéro 6
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    Les experts explorent les options

    L’initiative audacieuse prise par INEOS en 2009 commencera à porter ses fruits l’année prochaine lorsque les premières cargaisons d’éthane bon marché en provenance des États-Unis arriveront à Rafnes en Norvège pour contribuer à la réduction des coûts d’exploitation des craqueurs de gaz d’INEOS en Europe. Mais pourquoi s’arrêter là ? C’est la question que se pose actuellement INEOS.

    INEOS a horreur du gaspillage. Et il en va de même pour les opportunités manquées qui permettent de mieux faire fonctionner ses entreprises. 

    Après avoir conclu des accords de 15 ans qui ont changé la donne avec deux entreprises américaines en vue d’importer en Europe de l’éthane bon marché dérivé du schiste américain pour réduire les coûts d’exploitation de ses usines européennes, INEOS se tourne à présent vers le Royaume-Uni. Une nouvelle équipe, dirigée par Gary Haywood, pèse à présent le pour et le contre de la poursuite de l’exploration des gisements de gaz de schiste et du lancement de la production au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni est pour l’instant l’un des seuls pays de l’UE à reconnaître l’importance de la fracturation hydraulique (ou hydrofracturation), le procédé qui permet d’extraire du gaz et des liquides du schiste. 

    Selon Gary, le soutien du gouvernement britannique en faveur de l’exploration des gisements de gaz de schiste a joué un rôle important dans la décision d’INEOS d’investir dans sa propre équipe de projet, formée en février. 

    « Sans le soutien du gouvernement, le développement de la production de gaz de schiste serait presque impossible », explique-t-il. 

    Le gouvernement britannique a créé un bureau chargé du gaz et du pétrole non conventionnels, afin de promouvoir une récupération sûre, responsable et respectueuse de l’environnement des ressources de gaz et d’huile de schiste britanniques. Il a par ailleurs promis des incitations fiscales pour encourager les investissements. 

    « Le gouvernement reconnaît que le gaz de schiste pourrait au Royaume-Uni être synonyme d’une plus grande sécurité énergétique, de croissance et d’emploi, tout en contribuant à la réussite de l’industrie chimique et du secteur manufacturier britannique gourmand en énergie », affirme Gary. 

    Au Royaume-Uni, quelques 176 licences d’exploration et d’exploitation pétrolières (PEDL) ont déjà été octroyées pour le pétrole et le gaz sur terre. Des licences supplémentaires devraient être délivrées cette année. 

    La révolution du gaz de schiste aux États-Unis a transformé l’industrie pétrochimique américaine.

    Les prix du gaz y sont désormais deux à trois fois moins élevés qu’en Europe (et quatre fois moins élevés qu’en Asie) et les matières premières utilisées dans les craqueurs ont elles aussi vu leur prix baisser. Dennis Seith, PDG d’Olefins & Polymers (États-Unis), affirme que l’impact de la réduction des coûts de l’énergie sur l’industrie américaine a été phénoménal. 

    Les entreprises chimiques américaines devraient dépenser plus de 70 milliards de dollars dans de nouvelles installations de production d’ici 2020, encouragées par ces baisses des coûts. Les facteurs qui influencent le prix du gaz au Royaume-Uni sont complexes et quelque peu différents des facteurs américains. Il est peu probable que l’impact d’une production significative de gaz de schiste sur les prix du gaz reflète parfaitement celui des États-Unis, mais il est certain que l’exploitation de cette ressource nationale stimulera la compétitivité du marché gazier britannique, renforcera sa sécurité énergétique, sa balance des paiements et son marché de l’emploi. 

    En janvier, le premier ministre britannique, David Cameron, encouragé par l’évolution de la situation aux États-Unis, a exhorté l’Union européenne à ne pas imposer un fardeau réglementaire prématuré sur l’exploration des gisements de gaz de schiste, car selon lui, les investisseurs se tourneraient alors vers d’autres contrées « Le pétrole et le gaz continueront d’être produits en abondance, mais l’Europe sera à sec »,

    a-t-il expliqué aux participants du Forum économique mondial. 

    Il a au contraire encouragé l’UE à saisir cette opportunité. « Je comprends les inquiétudes de certains », a-t-il expliqué.

    « Nous avons besoin de réglementations adaptées et les gouvernements doivent rassurer 

    leur population quant au fait que rien ne sera entrepris en cas de dangers pour l’environnement. Mais exploité correctement, le gaz de schiste peut en réalité générer moins d’émissions que le gaz importé. » 

    L’équipe de Gary a déjà commencé à travailler.

    Selon les estimations, le Royaume-Uni recélerait de vastes réserves de gaz de schiste inexploitées. Reste à savoir si l’extraction de ce gaz sera intéressante sur le plan économique. Une partie du mandat de l’équipe d’INEOS consiste à étudier la géologie du sol britannique pour identifier les zones les plus adaptées à une production économe.

    Bien entendu, une production économe de gaz de schiste requerra aussi de bonnes conditions en surface, y compris la disponibilité des terrains et des infrastructures adaptées. L’équipe travaille également avec d’autres entreprises chimiques, de gros consommateurs d’énergie et des entreprises de production de gaz de schiste, afin de trouver le meilleur moyen d’expliquer à un public désormais sceptique que le gaz de schiste peut être extrait en toute sécurité et dans le respect de l’environnement.

    « Le climat est tendu pour l’instant », affirme Gary. « Les gens sont inquiets, mais nous devons leur transmettre notre message, afin de contrebalancer ces inquiétudes qui peuvent parfois être émotionnelles et pas nécessairement fondées sur des preuves scientifiques solides ou une connaissance réelle des faits. » 

    INEOS a déjà adopté une stratégie visant à convaincre la population de la nécessité d’explorer les gisements de gaz de schiste. Cette stratégie consiste à participer aux discussions menées à ce sujet au parlement, dans les médias et via INCH, et à présenter les avantages du gaz de schiste à ses propres employés dans l’espoir qu’ils fassent aussi la promotion de cette approche. « Nous devons continuer à véhiculer le message selon lequel les industries chimiques et énergivores au Royaume-Uni se doivent d’être compétitives pour affronter un avenir bien sombre », martèle Gary.

     « À l’heure actuelle, l’Europe est confrontée à une concurrence grandissante de la part des États-Unis et du Moyen-Orient, où l’énergie et les matières premières sont très bon marché. Nous devons expliquer que l’exploitation de nos ressources de gaz de schiste constitue une solution. » 

    INEOS peut utiliser le gaz de schiste comme matière première ou source d’énergie pour ses craqueurs d’éthylène, mais elle possède également des terrains, des gazoducs et des installations de stockage dans certaines des principales zones explorées au Royaume-Uni. 

    « Tout ceci, en plus de l’excellence industrielle d’INEOS, de son attachement à la sécurité et de ses bonnes relations avec les communautés au sein desquelles elle travaille, signifie qu’INEOS pourrait apporter une contribution unique à cette industrie émergente », ajoute Gary. « Il se peut donc qu’INEOS décide finalement de forer elle-même pour extraire du gaz de schiste. » 

    INEOS a accueilli d’éminents experts externes au sein de son équipe afin qu’ils contribuent à l’évaluation de cette grande opportunité. Tom Pickering avec dix ans d’expérience dans l’exploration et la production terrestres de gaz en Europe est également l’homme qui a demandé, et obtenu, le plus grand nombre de licences d’exploitation terrestre britanniques. Gareth Beamis a 30 ans d’expérience en tant que spécialiste des sciences de la terre au sein de grandes sociétés

    telles qu’ExxonMobil et BG Group, dont cinq ans d’expérience dans l’exploration mondiale des gisements de gaz de schiste.  

    « Nous cherchons ce qui pourra nous être bénéfique », explique Gary. « Nous sommes à n’en pas douter de fervents partisans de la production de gaz de schiste. Que nous nous contentions de soutenir l’exploration et la production de gaz de schiste ou de participer activement, ou quelque chose entre les deux, dépendra de notre évaluation des avantages et des risques, puis, au final, de comment INEOS Capital évaluera ces avantages et ces risques et engagera les ressources de l’entreprise. » 

    Selon Gary, si le Royaume-Uni parvient à puiser dans ses vastes réserves de gaz de schiste, cela pourra avoir un effet d’entraînement sur le reste de l’Europe. 

    « Nous ne pouvons pas en être certains, mais nous pensons bel et bien qu’une progression en ce sens dans un pays européen donnera le ton au reste de l’Europe », précise-t-il. « La population veut des options énergétiques sûres, compétitives et respectueuses de l’environnement, et nous pensons que si elle disposait de toutes les données sur la production de gaz de schiste, elle serait partisane de cette solution. »

    10 minutes de lecture Numéro 6
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    Le conflit de Grangemouth

    Le complexe de Grangemouth, qui comprend la filiale  raffinage Petroineos, constitue l’un des trois plus grands sites d’INEOS. Il a été bâti il y a plus de 50 ans pour traiter le pétrole et le gaz provenant de la mer du Nord.

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    GRANGEMOUTH DISPUTE

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    Le site n’enregistrait plus de bons résultats depuis la crise de 2008 et sa survie dépendait chaque année des financements d’autres businesses du Groupe INEOS. Au total, 600 millions de livres sterling (715 millions d’euros) ont été injectées par le Groupe au cours de cette période.

    Deux businesses sont présents sur le complexe et chacun d’eux présente des problèmes différents. Le raffinage souffre d’un environnement médiocre pour les affaires en Europe depuis l’émergence de la crise et de marges faibles. Il a eu par ailleurs une mauvaise fiabilité et des coûts élevés.

    Au cœur du second business Chemicals du site, se trouve le craqueur KG qui convertit les gaz de la mer du Nord en oléfines. Ces dernières années, le volume de ces gaz a rapidement diminué ; en conséquence, nous ne pouvons fonctionner qu’à 50 % de nos capacités. Les coûts sont en outre bien trop élevés.

    Grangemouth (produits chimiques et raffinage) n’a pas pu faire face aux coûts fixes élevés qui paralysaient l’entreprise, car le syndicat opérant sur le site, Unite, refusait de discuter sur la gravité de la situation.

    Les retraites constituent un exemple flagrant de la position non compétitive de l’entreprise. Sur le site de Grangemouth, une retraite type représente 65 % d’un salaire. C’est beaucoup trop cher. Les salaires sont deux fois plus élevés que la moyenne nationale du Royaume-Uni. Toute tentative d’aborder cette situation non viable avec le syndicat s’est avérée vaine et a donné lieu à des menaces de grève. Unite a menacé d’organiser une grève à trois reprises en 2013 : en février, en juillet et en septembre. La grève de 2008 a coûté 120 millions de livres Sterling à l’entreprise et a privé Grangemouth d’investissements en infrastructures plus que nécessaires. 

    Après « un été de malaise » vis-à-vis du représentant syndical Stevie Deans, qui malheureusement avait utilisé les moyens et les informations d’INEOS de façon inappropriée et avec des pertes en augmentation, nous avons décidé que le site de Grangemouth devait accepter le changement ou fermer.

    Le seul scénario laissant entrevoir un avenir radieux pour l’activité liée aux produits chimiques sur le site était de remplacer la chute de volume du gaz de la mer du Nord par du gaz de schiste américain, qui est à la fois bon marché et abondant. Le transport de grandes quantités de gaz requiert toutefois des investissements et des infrastructures adaptées. Des navires spéciaux et de grands terminaux d’importation et d’exportation capables de gérer des gaz liquéfiés à moins 100°C sont nécessaires. L’investissement total requis pour permettre à Grangemouth d’acheminer et de traiter du gaz de schiste américain est de l’ordre de 300 millions de livres, dont 150 millions serviront à construire les structures d’importation sur le site même de Grangemouth.

    Avant l’été, INEOS Capital a décidé avec la direction du site qu’elle était prête à financer ce projet de « transformation » du site de Grangemouth, à condition que l’entreprise prenne des mesures pour réduire son assiette de coûts, y compris son système de retraite inabordable, et la rémunération globale de 100 000 livres (120 000 euros ou 160 000 dollars) par an pour les opérateurs.

    La direction a élaboré un « plan de survie » qui prévoyait de mettre fin au système de retraite actuel, mais de le remplacer par un système de pension « best in class », un gel des salaires sur trois ans, une modification des modalités de licenciement et du travail flexible. En échange, INEOS a accepté d’investir 300 millions de livres pour importer du gaz américain.

    Unite s’est toutefois opposé à toute discussion sur le « plan de survie » ce qui impliquait que d es pertes supplémentaires seraient inévitables et que, de plus, les autres businesses du Groupe INEOS devraient continuer à soutenir Grangemouth.

    Nous avons demandé aux employés de voter sur le plan de survie, mais malheureusement, le résultat s’est révélé partagé.

    À l’issue d’innombrables discussions en interne suite à ce résultat décevant, nous n’avions d’autre choix que d’annoncer la fermeture du complexe pétrochimique pour éviter des pertes supplémentaires.

    Au dernier moment, le syndicat a annoncé qu’il revenait sur sa position et qu’il acceptait les changements nécessaires pour garantir le financement de 300 millions de livres. 

    Avec le recul, ce résultat était clairement positif pour le site. Grangemouth a un avenir, et le site pourra sans doute profiter encore de longues années de prospérité.

    Il est toutefois très regrettable que le chemin pour y parvenir ait été aussi tortueux. Les employés et leurs familles ont été plongés dans le désarroi et une énorme somme d’argent a été dépensée, à savoir plus de 40 000 000.

    C’est un véritable gâchis. La direction et les employés du site de Grangemouth doivent trouver un moyen pour maintenir le dialogue, comme sur la plupart de nos autres sites, que les syndicats y soient présents ou non. Nous avons subi deux grèves ces dernières années (ce qui nous a coûté 200 millions d’euros), nous avons eu de nombreuses discussions agressives avec les syndicats au fil des années, nous avons reçu de multiples menaces de grève et subi des pertes importantes. Le monde évolue en permanence et les entreprises sont tantôt prospères, tantôt en mauvaise posture. Des changements sont parfois nécessaires et nous devrions disposer d’un forum efficace pour en discuter.

    Je demande aux employés de Grangemouth de réfléchir comment ils souhaiteraient être représentés dans le futur d’une manière éfficace et constructive, en gardant à l’esprit que les employés et l’employeur seront gagnants si le futur de Grangemouth est florissant. 

    JIM RATCLIFFE

    7 minutes de lecture Numéro 5
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    Grangemouth

    Le conflit qui a secoué la raffinerie de pétrole de Grangemouth a pris un nouveau tournant cet automne.

    Après avoir appris que l’usine pétrochimique de Falkirk en Écosse resterait ouverte grâce à un accord conclu avec Unite, des accusations de campagne de harcèlement et d’intimidation ont émergé, rappelant le militantisme syndical des années 1970 et 1980.

    Un directeur d’INEOS, l’entreprise qui gère le site de Grangemouth, a affirmé que le syndicat Unite avait envoyé une foule de manifestants à son domicile, ce qui lui a fait craindre pour la sécurité de sa femme et de ses deux enfants.

    Dans le même temps, la fille d’un autre directeur a déclaré avoir reçu une affiche critiquant son père et portant l’inscription « Wanted » à son domicile dans le Hampshire, à des centaines de kilomètres de l’usine de Grangemouth.

    David Cameron a qualifié ces accusations de « plutôt choquantes » et a exhorté le parti travailliste à enquêter sur les allégations portées contre le syndicat, qui s’avère son plus grand donateur.

    Len McCluskey, le secrétaire général d’Unite, a défendu ces pratiques en les qualifiant de « légales et légitimes ». Il a ajouté: « Si le directeur d’une entreprise s’engage dans ce que nous considérons comme une attaque injuste envers les travailleurs, leurs familles et leurs communautés, nous estimons qu’il n’est pas correct qu’il puisse disparaître dans sa banlieue verdoyante et s’en sortir ainsi. » 

    Dans cet article, Jim Ratcliffe, le président d’INEOS, parle de la manière dont il a affronté le syndicat et de ce que l’industrie britannique peut apprendre d’une Allemagne florissante.  

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, revient sur le conflit de Grangemouth et le militantisme syndical 

    Fin 2005, INEOS a acheté Innovene, la filiale pétrochimique de BP, pour la somme de 9 milliards de dollars. En une nuit, INEOS a ainsi quadruplé de taille et rassemblé en son sein certains des plus grands sites industriels au monde. L’un de ces sites est situé à Cologne en Allemagne.

    Trois mois plus tard, je me suis rendu sur le site de Cologne, similaire en taille à celui de Grangemouth, mais bien plus rentable. J’ai rencontré le représentant syndical. Il s’appelle Siggi, il mesure 1,93 m et il a la réputation de représenter les employés avec fermeté, mais justesse. 

    Au bout de 15 minutes de discussion nous ayant permis de faire connaissance, Siggi m’a dit: « Jim, je n’apprécie pas votre système de primes. » Abasourdi, j’ai répondu: « Mais pourquoi, Siggi ? Il s’agit pourtant d’un système de primes très généreux. » Il m’a expliqué: « Je préfèrerais que vous dépensiez cet argent dans l’usine, dans des investissements industriels, dans l’entretien et la peinture, afin que nous puissions être sûrs que les enfants et petits-enfants des employés auront un emploi. »

    Aucune grève n’a jamais été organisée sur ce site. Le syndicat, au nom des employés et d’INEOS, partage un objectif commun: un avenir prospère à long terme. Les employés profitent d’emplois de qualité et INEOS peut enregistrer des bénéfices et réinvestir sur le site.

    C’est triste à dire, mais un complexe pétrochimique en Allemagne est toujours en meilleur état et plus efficace qu’une installation équivalente au Royaume-Uni. Il est tout aussi regrettable de constater que l’industrie chimique allemande se porte mieux que son homologue britannique qui a souffert de nombreuses fermetures dans le nord-est et le nord-ouest du pays. 

    Le dialogue constructif que nous avons pu observer à Cologne serait bénéfique à l’usine pétrochimique de Grangemouth à Falkirk. Les syndicats peuvent jouer un rôle précieux dans les grandes organisations où il est difficile de s’adresser à des milliers de personnes. Ils peuvent négocier les rémunérations annuelles avec la direction, représenter les employés en cas de griefs, expliquer les changements complexes des lois sur le travail ou les retraites, et prodiguer des conseils à cet égard. Selon moi, ils doivent comprendre cependant qu’une entreprise doit être rentable pour survivre, que le monde est en constante évolution, que les entreprises doivent donc s’adapter pour rester compétitives et, enfin, que leur rôle est de sauvegarder l’emploi à long terme de leurs membres.

    Cette année, sur le site de Grangemouth, Unite a menacé la direction de faire grève à trois reprises : en février, en juillet et en octobre. En février, le syndicat a exigé une augmentation des salaires de 3,9 pour-cent, une hausse que l’entreprise ne pouvait tout simplement pas se permettre. Nous n’avons pas eu d’autre choix que d’accepter, dans la mesure où le site ne pouvait pas assumer une grève bien trop dévastatrice. Fin juillet, Len McCluskey, le secrétaire général d’Unite, a téléphoné personnellement à l’entreprise et a exigé la réintégration de Stevie Deans (qui venait d’être suspendu après que des milliers de courriels du parti travailliste ont été découverts dans notre système) en menaçant de « mettre Grangemouth à l’arrêt ». Encore une fois, une grève aurait été trop dommageable à ce moment-là. C’est en octobre que la goutte a fait déborder le vase. Unite a déclaré une grève en raison de l’enquête menée sur Stevie Deans, mais, pire encore, le syndicat a refusé d’engager la moindre discussion à propos de l’avenir du site.

    Sans changement, Grangemouth aurait sombré. L’entreprise n’a pas été en mesure de s’adapter à un monde qui avait évolué, et de devenir plus efficace et plus compétitive, car le syndicat exerçait une emprise sur l’usine. Chaque opérateur du site de Falkirk coûte à présent près de 100 000 livres par an, si l’on prend en compte le salaire de 55 000 livres, plus une cotisation de retraite de 35 000 livres, plus les primes et la sécurité sociale. Ce niveau de dépenses n’est tout simplement pas viable dans notre secteur. 

    Les syndicats britanniques ont tort de penser que nous sommes l’ennemi. Ce n’est pas le cas. Il n’est ni nécessaire, ni approprié, de semer la discorde, de ne pas représenter correctement les employés ou de constamment menacer d’entreprendre une action syndicale. Il n’est pas correct que les lettres destinées aux « frères et sœurs » (la formule utilisée par le syndicat pour s’adresser à ses membres sur le site) qualifient de briseurs de grève les sceptiques ou toute personne osant s’opposer au syndicat. Cette attitude relève d’ailleurs du harcèlement. Il s’agit d’un comportement incorrect et intimidant, dont l’objectif est de museler les avis divergents. Cette attitude va totalement à l’encontre des valeurs de la société actuelle où la liberté d’expression occupe une place de premier plan.

    Lors du conflit, une employée du service de comptabilité qui s’inquiétait des revendications du syndicat a exprimé la crainte de perdre son emploi et a confirmé que l’entreprise connaissait des difficultés financières (elle préparait les chiffres tous les mois) dans un courriel qu’elle a diffusé au sein de l’usine. Elle a reçu des appels téléphoniques anonymes grossiers avant que le téléphone ne soit raccroché brutalement.

    Ce petit incident a fait l’objet de nombreuses discussions chez INEOS. Beaucoup d’entre nous ont été bouleversés de savoir qu’une femme de notre entreprise, mère de trois enfants, n’avait pas pu exprimer ses opinions et ses inquiétudes en toute liberté. Cet événement a finalement joué un rôle dans notre décision de ne pas accepter une solution n’apportant aucun changement dans bien des domaines, mais surtout en matière d’attitudes et de pratiques de travail.

    Sur le site de Grangemouth, les problèmes avec les syndicats remontent aux années 1970. Il y a tout juste trois semaines, une demi-douzaine d’amis et moi-même roulions en vélo tout terrain avec un guide sur les chemins rocailleux des Alpes italiennes. L’un des participants, Tony Loftus, l’ancien directeur des opérations du prédécesseur d’INEOS, Inspec, a révélé lors d’une discussion quels étaient les problèmes du site de Grangemouth au début des années 1970, époque à laquelle il a obtenu son premier emploi de stagiaire en sortant diplômé de chimie de l’université de Manchester. Il a expliqué assez spontanément: « Lorsque j’étais à Grangemouth, il n’y avait pas de problème, nous n’avions pas de grève et la direction faisait ce qu’on lui disait. » La situation n’a guère évolué depuis et aujourd’hui, le site peine à rivaliser avec ses homologues allemands. 

    Alors que les syndicats n’ont joué aucun rôle dans la vie de ma famille pendant mon enfance, j’ai passé les premières années de ma vie dans une communauté ouvrière. J’ai vécu mes dix premières années à Failsworth, une banlieue au nord de Manchester, près d’Oldham. Je me rappelle que je pouvais compter plus de 100 cheminées de moulin de la fenêtre de ma chambre. C’est sans doute ainsi que j’ai appris à compter. Nous vivions dans un petit cul-de-sac appelé Boston Close, au sein d’un logement municipal très douillet. Il existe toujours aujourd’hui. Je me rappelle que mon père me disait que, lorsqu’il était plus jeune, il avait grimpé à tous les arbres de Miles Platting, une banlieue voisine où il a grandi. Ce n’est que de nombreuses années plus tard, lorsque j’étais adolescent, que je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas d’arbre à Miles Platting. Cela n’a rien à voir avec les banlieues verdoyantes des comtés autour de Londres.

    Ces communautés du Lancashire se sont développées à la fin des années 1700. Les travailleurs ont quitté leurs campagnes à la recherche d’un nouveau travail et des nouvelles opportunités qui émergeaient au cœur du Lancashire lors de la Révolution industrielle. La Grande-Bretagne a inventé le concept de l’industrie manufacturière. Dans mon arbre généalogique, je constate très clairement que nombre de mes ancêtres ont quitté les champs du Derbyshire pour rejoindre Manchester. Ils signaient tous d’une croix.

    J’ai, à n’en pas douter, des affinités avec l’industrie manufacturière, comme une grande partie de la population de cette région. Je suis un fervent partisan de la fabrication pour une grande économie comme la Grande-Bretagne. Je n’ai rien contre les services. Rien du tout. Mais j’estime qu’une économie solide et équilibrée a besoin d’un secteur manufacturier sain. Nous dépensons une part importante de nos revenus en biens, qu’il s’agisse de machines à laver ou de sacs à main (Dieu seul sait pourquoi nous avons besoin d’autant de sacs d’ailleurs), et en toute logique, nous ferions mieux de fabriquer certains de ces biens nous-mêmes au lieu de les importer.

    La Grande-Bretagne a assisté à l’effondrement de son outil de production ces 20 dernières années. Une économie typique se divise en trois segments: l’agriculture, l’industrie manufacturière et les services. L’agriculture représente généralement une part modeste de l’activité économique à moins de 10 pour-cent; les services sont souvent le secteur le plus développé et l’industrie manufacturière peut représenter aux alentours de 20 pour-cent, comme en Allemagne. 

    Vingt ans plus tôt, la Grande-Bretagne était derrière l’Allemagne, mais l’écart n’était que de 2 ou 3 pour-cent. Aujourd’hui, le secteur manufacturier britannique ne représente que la moitié de celui de l’Allemagne.

    On peut évidemment se demander quelle est la cause de cet effondrement, et est-ce bien important? À mon sens, il est clairement important. Une trop grande dépendance vis-à-vis des services fragilise l’économie. L’Allemagne est sortie de la récession de 2008-2009 bien plus rapidement et avec plus de vigueur que la Grande-Bretagne. La division géographique revêt autant d’importance à cet égard. Les Midlands et le Nord sont plus portés sur l’industrie manufacturière et leur population souffre d’un taux de chômage élevé. L’économie londonienne repose clairement sur les services et cela lui réussit. Mais ce n’est pas la seule activité de la capitale.

    J’observe une certaine tendance gouvernementale qui semble s’épanouir dans un « environnement de services »: Londres penserait donc que l’avenir tourne autour de la City et de son histoire d’amour avec les services financiers. Nous devrions suivre l’exemple de l’Allemagne qui reste fort attachée à son industrie manufacturière florissante et reconnaît son rôle clé au sein d’une économie équilibrée.

    J’assiste au déclin rapide du secteur manufacturier en Grande-Bretagne à cause du manque de reconnaissance qui lui était accordé par les précédents gouvernements.

    Le discours de la Grande-Bretagne n’est pas très aguicheur pour les fabricants. INEOS dispose de plusieurs sites en Grande-Bretagne, mais ils ne sont pas aussi rentables que nos usines en Allemagne, en Belgique, et surtout aux États-Unis. En Grande-Bretagne, l’énergie est chère, les compétences de la main-d’œuvre ne sont pas au même niveau que dans les autres pays, les retraites sont onéreuses et les syndicats peuvent s’avérer difficiles à gérer. Traditionnellement, le gouvernement ne s’intéresse pas beaucoup au secteur manufacturier en Grande-Bretagne. À l’inverse, les États-Unis possèdent d’excellentes compétences, la plupart de nos sites ne sont pas syndicalisés, l’énergie coûte beaucoup moins cher qu’en Grande-Bretagne et leur marché est énorme. L’Allemagne est simplement douée pour l’industrie manufacturière, comme nous l’étions auparavant. 

    Il n’y a aucune raison que l’industrie manufacturière britannique ne revienne pas sur le devant de la scène. L’actuel gouvernement prend conscience de son importance pour conserver une économie saine. Nous ne devrions jamais oublier que ce sont les Britanniques qui ont inventé l’industrie manufacturière.

    Pour revenir au sujet principal de cet article, les syndicats et les gros titres des journaux se demandant si les « syndicats sont bons ou mauvais », je maintiens que le comportement syndical des années 1970 mène à la ruine. En revanche, Siggi, le représentant syndical allemand dont j’ai parlé, vit au XXIe siècle. Il met l’entreprise au défi, il la teste, il secoue l’arbre et négocie, mais il convainc toujours INEOS d’investir. Un bon syndicat est bénéfique pour les employeurs et pour les employés.

    14 minutes de lecture Numéro 5
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    Des temps difficiles

    La chimie fait vraiment la différence dans le monde où nous vivons. Mais l’industrie chimique européenne, qui contribue à hauteur de 500 milliards d’euros à l’économie de l’UE, pourra-t-elle convaincre ses dirigeants d’écouter afin qu’elle puisse concourir sur la scène mondiale ? Seul le temps nous le dira. Mais le temps commence à nous manquer, comme l’explique Tom Crotty d’INEOS.

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    CHALLENGING TIMES

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    La position de l’Europe dans le monde est menacée. Son industrie pétrochimique, qui contribue directement à hauteur de 500 milliards d’euros à l’économie de l’UE, est aujourd’hui confrontée à des défis majeurs, provenant tant de l’intérieur que de l’extérieur. 

    Mais ces défis ne devraient pas menacer la survie économique si l’Union européenne entend raison à temps, explique Tom Crotty, directeur du Groupe INEOS. 

    « L’Europe a un choix très clair à faire », a-t-il affirmé. « Elle doit choisir entre un cercle vicieux de déclin ou un cercle vertueux d’amélioration. »

    Le choix qu’elle fera sera déterminé par deux éléments: les politiques environnementales de l’UE visant à faire baisser les émissions de carbone et l’exploitation de ses propres ressources pour faire baisser le coût vertigineux de l’énergie. 

    « Il s’agit des deux principaux enjeux de l’Union européenne », a précisé Tom.

    L’Europe est actuellement l’une des régions les plus chères au monde pour fabriquer des produits pétrochimiques. Le Moyen-Orient est toujours la région la moins chère, mais grâce à son exploitation du gaz de schiste, l’Amérique gagne du terrain. 

    « Le problème de l’UE est qu’elle est entourée de deux grands blocs commerciaux qui ont accès à un énergie bien meilleur marché », a affirmé Tom.

    Et ça se voit. 

    En France, INEOS Olefins & Polymers Europe dépense deux fois plus d’argent que son homologue américaine pour produire une tonne d’éthylène.

    « L’entreprise américaine est plus rentable et la société européenne est sans doute la moins rentable », a-t-il expliqué. 

    Le Cefic, l’association professionnelle de Bruxelles qui défend l’industrie chimique de l’Europe dans son ensemble, pense que la situation va empirer cette année avant de s’améliorer légèrement l’an prochain.

    « Le Cefic prévoit une croissance modeste de 1,5 % l’année prochaine », a déclaré Tom, qui est membre du Conseil d’administration du Cefic. « C’est une croissance modeste, mais bien réelle. »  

    Cette croissance découlera de la production de produits de haute qualité, novateurs, à haute valeur et écologiques pour des marchés qui exigent le meilleur et non pas nécessairement le moins cher. 

    « Si vous recherchez un plastique technique spécifique pour fabriquer le composant clé d’une nouvelle BMW, vous n’allez pas demander qui est le moins cher, mais qui est le meilleur? »

    C’est ce qui sauve l’industrie chimique européenne, pour l’instant.

    « C’est essentiel pour l’avenir de l’Europe », a affirmé Tom. « Sans cette protection, l’Europe sera inondée de produits chimiques bon marché. » « Mais nous devons continuer à fabriquer des produits très techniques, difficiles à reproduire pour nos concurrents. »

    L’un de ces produits est fabriqué par INEOS. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication d’un polymère que les Français utilisent pour les bouteilles de lait.

    Le plastique doit être en mesure d’empêcher les produits chimiques d’atteindre le lait.

    « Ce n’est pas un produit qu’une grande usine du Moyen-Orient pourrait ou souhaiterait copier, carbon nombre d’entre elles sont trop grandes »

    Le Cefic exhorte actuellement la Commission européenne à ne pas imposer de nouvelles réglementations environnementales tant que le reste du monde ne fera pas de même.

    Selon lui, si l’UE poursuit ses objectifs environnementaux 2050 et fait donc grimper les coûts de l’énergie et du carbone, elle mettra en péril sa compétitivité, ce qui donnera lieu à une« fuite » de carbone et à une réduction des investissements dans l’Union Européenne. 

    « L’UE doit réfléchir à sa politique environnementale car l’adoption de nouvelles réglementations fait grimper les prix et a des répercussions énormes », a précisé Tom. 

    Le Cefic partage l’objectif de la Commission européenne de décarboniser la planète. Mais il n’est pas d’accord sur la méthode choisie pour y parvenir. 

    « Imposer des réglementations environnementales alors que le reste du monde ne le fait pas entraînera la mise à l’arrêt de la production chimique européenne car nous ne pourrons plus nous le permettre », a-t-il expliqué.

    « La planète ne sera pas décarbonisée pour autant, dans la mesure où les mêmes produits seront toujours utilisés par les 350 millions de consommateurs européens. Ils seront tout simplement importés de pays comme la Chine, où du carbone supplémentaire sera émis par la production et le transport.

    « Les émissions de carbone seront donc plus importantes, tandis que l’UE perdra des emplois et de la richesse. »

    « Sur le plan environnemental et commercial, il est plus sensé d’encourager les industries européennes à faire le bon choix en utilisant leur expertise technique pour créer des produits plus verts », a-t-il ajouté. 

    Selon Tom, aujourd’hui, une tonne de PVC produite en Chine avec de l’énergie générée à partir de centrales électriques au charbon émet sept fois plus de CO2 qu’une tonne de PVC fabriquée dans l’UE. Et cette comparaison ne prend pas en compte le carbone nécessaire pour le transport.

    « C’est peut-être un exemple extrême », a-t-il expliqué. « Mais c’est un exemple réel. »

    Il convient donc de se demander si l’UE écoute ces arguments.

    La Direction générale de l’énergie et la Direction générale des entreprises de la Commission européenne le font, affirme Tom. Mais rien n’est moins sûr pour la Direction générale de l’environnement qui impose les réglementations.

    « Leur message est que l’UE doit montrer l’exemple au reste du monde », a précisé Tom.« Mais la réalité, c’est que le reste du monde ne suit pas. L’Europe court en tête et les Américains leur disent: « À plus tard ! Nous n’allons pas ruiner notre industrie ou notre économie ».

    Selon Tom, les taxes sur le carbone ne pourront fonctionner que si elles sont imposées à l’échelle mondiale.

    « Il est vrai que le meilleur moyen d’encourager les entreprises à agir différemment est de rendre ce qu’elles font pour l’instant trop coûteux, et c’est l’objectif de la taxe carbone », a consenti Tom. 

    « Mais tout le monde doit le faire. »

    « Si une taxe carbone n’est introduite que dans l’UE, plus personne ne voudra réaliser ses opérations industrielles en Europe. Ils iront en Chine, au Moyen-Orient ou aux États-Unis. »

    Selon le Cefic, une croissance de 9 % serait déjà nécessaire pour que la production européenne atteigne ses niveaux d’avant la récession de 2008-2009, qui a vu l’un des principaux concurrents d’INEOS déposer le bilan. 

    « Nous avons rebondi après la récession, car notre dépendance vis-à-vis des industries de l’automobile et de la construction était bien moins importante que celle de nos concurrents », a expliqué Tom. « Pour nous, cela a été très dur, mais pas fatal. » 

    Outre la menace que présentent les taxes sur le carbone, l’industrie chimique est consternée par la réticence de l’UE à exploiter le gaz naturel enfermé dans les roches de schiste, ce qui pourrait faire baisser les coûts de production de l’énergie pour l’industrie et les consommateurs en général.  

    « Vous pouvez continuer à faire baisser vos propres coûts, mais dans la limite de la politique énergétique », a affirmé Tom.  

    « Je sais que je ressasse toujours la même rengaine, mais il s’agit d’un énorme problème pour nous. » 

    L’usine ChlorVinyls d’INEOS à Runcorn dans le nord de l’Angleterre utilise actuellement autant d’énergie que la ville voisine de Liverpool.

    Le Cefic estime que le secteur chimique européen, qui emploie 1,2 millions de personnes, sera de nouveau confronté à une rude concurrence l’an prochain, alors qu’il luttera pour son expansion face à des producteurs américains qui bénéficient d’une énergie et de matières premières bon marché grâce à l’exploitation du gaz de schiste.

    Jusqu’à présent, le Royaume-Uni est le meilleur espoir de l’Union européenne en matière d’énergie bon marché.

    « Rien ne sert de chercher ailleurs en Europe pour l’instant, car l’opposition est trop importante », a expliqué Tom.

    Malgré les manifestations organisées au Royaume-Uni, telles que celles de Balcombe (West Sussex) en juillet, le gouvernement britannique est en faveur de l’exploration du gaz de schiste et il a promis de confier la responsabilité des questions de planification technique, complexe et importante au ministère de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales (Defra) ainsi qu’à l’agence de l’environnement (EA) au lieu de conseillers locaux.

    Cuadrilla compte parmi la douzaine d’entreprises britanniques qui disposent d’une licence pour forer à la recherche de gaz de schiste. 

    INEOS, qui possède un craqueur à Grangemouth en Écosse et a besoin de trouver une source à long terme d’éthane pour le faire fonctionner, est en pourparlers avec l’ensemble de ces entreprises. 

    « Il est clair que nous nous impliquerions en tant que client », a déclaré Tom. « Mais la question consiste à savoir si nous souhaitons nous impliquer davantage. » « Nous savons que le gaz d’éthane de la mer du Nord est presque épuisé et qu’à moins de trouver une autre source de gaz, nous aurons des difficultés à faire fonctionner le craqueur de Grangemouth après 2017 », a expliqué Tom. 

    En octobre, INEOS a annoncé qu’elle prévoyait d’investir 300 millions de livres sterling dans un terminal à Grangemouth afin de pouvoir importer du gaz liquéfié moins cher d’Amérique, après que le personnel a accepté de soutenir le plan de survie du site. 

    Le gouvernement écossais a également déclaré qu’il octroierait à l’entreprise une subvention de 9 millions de livres pour financer ce terminal et le gouvernement britannique a donné son accord préalable pour un mécanisme de garantie des prêts de 125 millions de livres, même si l’Écosse vote en faveur de la rupture de ses liens de 306 ans avec l’Angleterre lors du référendum de l’année prochaine sur l’indépendance. 

    « Nous avons besoin de tout leur soutien », a affirmé Tom.

    Des failles commencent à apparaître en Europe 

    LA capacité de l’Amérique à produire des produits chimiques à faible coût a déjà eu des répercussions colossales.

    La première victime est l’industrie chimique européenne qui utilise surtout du pétrole brut pour produire les mêmes produits.

    Dans un rapport publié par KPMG en octobre 2012, Mike Shannon, responsable mondial des produits chimiques et des technologies haute performance, prévoyait que cette situation perturberait l’économie. 

    « Il se pourrait que les usines les moins rentables ferment et que certains pays bloquent le flux des exportations américaines pour protéger leur production locale. »

    Il est possible que cela ait déjà commencé en Europe, l’une des régions les plus chères du monde pour fabriquer des produits pétrochimiques. 

    En septembre, Total a annoncé qu’elle prévoyait de fermer une unité de vapocraquage génératrice de pertes à Carling en France. Le craqueur de naphta, qui utilise du pétrole brut pour produire des produits chimiques et rencontre des difficultés depuis cinq ans, sera fermé en 2015.

    Ce ne sera pas une surprise pour KPMG qui, en 2009, avait prévu que 14 des 43 craqueurs situés en Europe perdraient leur rentabilité à l’horizon 2015 en raison de la forte concurrence du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Amérique. 

    Pendant ce temps, en Amérique, grâce à un éthylène abondant et bon marché, couplé au ralentissement de la croissance de la demande nationale, les entreprises américaines cherchent des opportunités d’expansion.

    Les États-Unis sont déjà un exportateur net de dérivés de l’éthylène et le volume de ces exportations devrait augmenter de manière significative.

    18 minutes de lecture Numéro 5
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    Un front uni

    Alors que l’Europe subit des pressions de l’intérieur et de l’extérieur, il n’a jamais été plus important pour les dirigeants et les syndicats de travailler main dans la main afin de trouver des solutions. INCH s’est entretenu avec des représentants syndicaux de Norvège, d’Italie et d’Allemagne et leur a demandé ce dont l’entreprise INEOS avait besoin selon eux pour rester compétitive et la contribution qu’ils pouvaient apporter. 

    Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre, dit le proverbe. 

    Ce pourrait bien être le cas pour la défense. Et toute personne mariée sait que les mariages entraînent leur lot de difficultés.

    La clé de la réussite est l’ouverture, l’honnêteté et l’équité.

    Thomas Meiers, le représentant syndical d’INEOS à Cologne, affirme que l’ouverture, l’honnêteté et l’équité sont tout aussi importantes dans un business.

    « Nous travaillons en étroite collaboration avec INEOS, ce qui est une bonne chose », a-t-il expliqué.

    Il a précisé que les discussions étaient souvent mouvementées, mais qu’INEOS encourageait activement ces échanges.

    « Parfois, nos discussions peuvent être animées, mais c’est parce que nous pouvons être francs; chacun d’entre nous peut pointer du doigt des situations potentiellement dangereuses et régler ces problèmes éventuels à un stade très précoce », a-t-il déclaré. Ces discussions franches et constantes permettent selon lui au syndicat et à la direction de trouver la meilleure approche pour aborder un problème particulier et trouver une solution qui convienne à tout le monde.

    « Généralement, le résultat permet d’accentuer le succès économique et la compétitivité de l’entreprise, et d’assurer des conditions de travail décentes et le bien-être des travailleurs », a-t-il ajouté.

    Et cela semble fonctionner.

    Le site d’INEOS Olefins & Polymers de Cologne est l’un des plus rentables d’Europe.

    Selon Thomas, la structure de direction peu hiérarchisée d’INEOS, la manière dont elle gère ses activités et le fait que le personnel s’identifie à l’entreprise et à ses objectifs sont des éléments qui ont contribué à ce succès.

    « Notre approche des relations syndicales chez INEOS est véritablement unique », a-t-il affirmé. « C’est aussi ce qui nous permet de durer et de prospérer. »

    Travailler ensemble à la réalisation d’un objectif commun est également ce qui motive Wenche Jansen Tveitan, la représentante syndicale de l’usine Olefins & Polymers d’INEOS en Norvège.

    « Toute entreprise doit avoir le personnel de son côté si elle veut rester compétitive », a-t-elle expliqué. « Et une bonne relation, fondée sur la confiance, se construit grâce à l’ouverture. » 

    Selon elle, ce sont les contacts informels réguliers entre les représentants syndicaux et la direction qui ont permis d’établir cette relation de confiance.

    « Les avis divergeants sont exprimés dès que possible et non reportés à la prochaine réunion du comité d’entreprise », a-t-elle expliqué. 

    Selon elle, la direction utilise également le syndicat comme comité consultatif.

    « Dans ce cas, les employés peuvent jouer un rôle actif et contribuer à des solutions encore plus adaptées au final », a-t-elle affirmé. 

    Ce genre d’approche est essentiel, surtout dans le monde compétitif, rapide et en évolution constante dans lequel nous vivons. De nombreuses entreprises pétrochimiques investissent actuellement la plus grande partie de leur argent aux États-Unis plutôt qu’en Europe en raison des matières premières et de l’énergie bon marché en Amérique.

    Alors que l’Europe est devenue l’une des régions les plus chères au monde pour produire des produits pétrochimiques, Mme Wenche estime que les syndicats peuvent directement et indirectement maintenir la compétitivité d’INEOS.

    D’après elle, cette approche a d’autant plus d’importance en Norvège où le coût de la vie est élevé.

    « Notre site dépend des bonnes performances, à tout instant », a-t-elle affirmé.

    « Nous y parvenons en montrant que l’investissement dans notre site rapporte des bénéfices. »

    Wenche a déclaré que le syndicat était tout aussi inquiet que la direction à propos des taxes et des prix de l’énergie, et qu’il a souvent exercé des pressions sur le gouvernement et les organisations pour tenter d’influencer les politiques susceptibles d’affecter le bon fonctionnement du site d’INEOS O&P à Rafnes. 

    « La coopération entre la direction et les syndicats est très importante dans ce domaine », dit-elle. « Ensemble, nous sommes plus forts ».

    Selon Wenche, le syndicat a récemment joué un rôle important en organisant une rencontre avec des politiciens.

    « Nous travaillons sans cesse pour montrer quels sont les défis auxquels l’industrie terrestre doit faire face et ce qui devrait être fait pour résoudre ces problèmes », nous explique-t-elle.

    « Ensemble, nous avons réussi à obtenir quelques allégements fiscaux et à conclure des accords avantageux sur l’énergie, qui ont amélioré notre compétitivité ».

    Elle affirme que le syndicat a également joué un rôle important lorsque le Premier Ministre, le Ministre des finances ainsi que le chef de la Commission permanente du commerce et de l’industrie ont visité Noretyl/O&P en Norvège. 

    Tom Crotty, directeur du groupe INEOS, a déclaré qu’il était important pour les syndicats de travailler sur des solutions en coopération avec la direction.

    « La relation avec les syndicats à Cologne et Rafnes est fantastique », dit-il.

    « Ils souhaitent comprendre les objectifs de l’entreprise et veulent apporter leur aide directement ou indirectement ».

    « Ils peuvent discuter d’une éventuelle modification des pratiques et de la façon dont ils peuvent exercer une pression sur le gouvernement et vous aider. »  

    Les représentants du syndicat italien ont exprimé des points de vue similaires à leurs collègues de Norvège et d’Allemagne. 

    « Une concertation et une coopération étroites entre l’entreprise et le syndicat est très importante », a déclaré Stefano Santini, représentant syndical sur le site d’INEOS O&P à Rosignano en Italie. 

    « Au fil des années, nous avons établi une confiance mutuelle grâce à de nombreux engagements pris et tenus ».

    En septembre, Total a annoncé la fermeture d’une unité de vapocraquage générant des pertes à Carling en France.

    Patrick Pouyanné, président de Refining & Chemicals et membre du Comité de direction de Total, invoque la concurrence internationale de plus en plus importante.

    « Le marché européen de la pétrochimie fait face à une surcapacité permanente », a-t-il déclaré.

    Le craqueur, qui raffine du pétrole brut en composants chimiques pour fabriquer des plastiques, devrait fermer en 2015.

    Cette annonce a préoccupé le personnel d’INEOS à Rosignano.

    « Ici, nous craignons que cette fermeture affecte également le personnel travaillant sur le site de Saralbe », dit Stefano. 

    Comme beaucoup d’autres, il est préoccupé par la montée en flèche des coûts de l’énergie et des matières premières en Europe.

    « Nous devons travailler sur les économies d’énergie, tout spécialement sur la réduction du gaspillage de l’énergie en utilisant des équipements à basse consommation », dit-il. 

    « Nous devons aussi revoir les contrats d’énergie, tenter de produire de l’énergie nous mêmes pour le site, et investir dans des sources d’énergie alternatives comme celles provenant de l’utilisation des biomasses ».

    Il a affirmé que, du point de vue du syndicat, INEOS avait besoin d’investir dans la recherche pour développer des produits innovants, ce qui nécessitait un niveau d’expertise structurelle et technique poussé.

    « Nous pouvons également investir dans des méthodes d’accès plus simples aux matières premières », a-t-il dit. 

    Les cinq facteurs qui aideront l’industrie chimique européenne à rester compétitive:

    1. Une énergie moins chère:
      Un changement de politique pour parvenir à réduire les coûts d’énergie de l’UE est essentiel pour favoriser l’innovation et les investissements, créer emplois et croissance, et enfin aider à réduire les gaz à effet de serre.

    2. Une meilleure réglementation:
      La législation de l’UE sur les produits chimiques, Reach, est actuellement considérée comme l’une des législations les plus complexes en Europe. L’industrie chimique s’est, jusqu’à présent, conformée à celle-ci et a enregistré toutes les substances chimiques fabriquées ou importées en quantités supérieures à 100 tonnes par an. Cependant, d’autres obligations sont à venir. Lors de la « phase 3 », les sociétés qui produisent entre 1 à 100 tonnes par an devront enregistrer ces substances. Cette mesure affectera presque chaque société de produits chimiques de l’UE, ainsi que tous leurs clients.

    3. Un partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement:
      Le PTCI proposé impliquerait la suppression des droits à l’importation portant sur 48 milliards d’euros de produits chimiques commercialisés en 2012 entre l’Amérique et l’Europe. Le Cefic souhaiterait que tous les tarifs douaniers sur les produits chimiques soient supprimés et espère que les négociations, qui devraient être finalisées d’ici deux ans, conduiront à une plus grande coopération et transparence. 

    4. Une conservation des Technologies Clés Génériques:
      Les TCG, comme on les appelle, sont considérées comme essentielles pour redynamiser l’économie de l’UE. Actuellement, même si l’Europe est un chef de file mondial en matière de recherche et de développement des TCG, avec une part internationale supérieure à 30 % des demandes de brevets, cette recherche ne se reflète pas dans une production de processus et de produits nécessaires pour stimuler la croissance et l’emploi.

    5. Une protection des secrets commerciaux:
      Il a été demandé à la Commission européenne de s’assurer que des systèmes adéquats sont en place pour garantir que l’innovation et le savoir-faire européens sont protégés. La commercialisation des idées révolutionnaires est considérée comme la meilleure façon pour l’industrie de l’UE de garder une longueur d’avance dans la course mondiale de plus en plus concurrentielle.

    12 minutes de lecture Numéro 5
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    L’est regarde vers l’ouest

    La Chine entre dans une nouvelle ère, particulièrement motivante. Elle doit continuer à fournir des matières premières chimiques pour favoriser la croissance et elle doit résoudre le problème de la pollution qui touche ses villes en réduisant ses émissions de CO2. Elle ne peut pas y parvenir seule. Elle a besoin de l’aide d’entreprises innovantes et éco énergétiques, qui disposent de l’expertise technique et d’excellents résultats en matière de sécurité, comme INEOS. 

    Le Dragon chinois, longtemps considéré comme un symbole de puissance, de force et de chance, a jusqu’à présent été bénéfique à ses dirigeants. 

    Il a été témoin de la montée en puissance de la Chine qui, après avoir été un petit marché émergent, est devenue la deuxième plus grande économie du monde, talonnant aujourd’hui les États-Unis de très près. 

    Cependant, cette croissance rapide et sans précédent, essentiellement due aux exportations et à l’industrie lourde, a coûté extrêmement cher à l’environnement, la Chine émettant désormais davantage de CO2 que tout autre pays au monde. 

    Les autres nations estiment que la Chine se soucie peu de l’environnement.

    Toutefois, les dirigeants chinois ne sont plus disposés à accepter cette critique.

    Leur dernier plan quinquennal traduit un important virage dans leur mode de pensée.

    Pendant des années, la Chine s’est concentrée sur les exportations. Maintenant, elle se concentre davantage sur les affaires nationales.

    Les entreprises chinoises ont été fortement encouragées à établir des partenariats avec des sociétés occidentales pour les aider à améliorer leur efficacité énergétique et à générer une croissance, comme détaillé dans le plan.

    « Des graines ont été semées dans ce plan quinquennal », a déclaré Rob Nevin, Directeur général d’INEOS Nitriles. « La porte est ouverte aux échanges ».

    En début d’ année, la Chine a établi des partenariats avec deux businesses leaders du groupe INEOS, INEOS Nitriles et INEOS Phenol, pour construire la plus grande usine de phénol en Chine ainsi qu’une usine d’acrylonitrile de taille mondiale pour répondre à la demande domestique grandissante en produits pétrochimiques.

    « C’est incroyablement excitant », dit Rob. « La Chine est le centre de la demande en produits chimiques et pétrochimiques. Ce pays est comme un moteur qui propulse le reste du monde »

    « Pour INEOS, il s’agit d’une occasion d’évoluer sur le plus grand marché du monde ».

    « Nous souhaitions nous développer, et la position d’INEOS sur le marché, ainsi que son savoir-faire technologique, a fait de nous le candidat idéal ».

    La Chine a souvent été considérée comme une seconde planète Terre.

    « Il faut aller dans ce pays pour en apprécier l’envergure », dit-il. « J’ai vécu aux États-Unis et je peux vous dire que la Chine ne ressemble à aucun autre endroit du monde »

    INEOS Phenol est le plus grand fabricant mondial de phénol et d’acétone. La Chine est le marché qui connaît la croissance la plus rapide du monde à la fois pour les produits chimiques utilisés pour produire du polycarbonate, des plastiques, des résines phénoliques, des fibres synthétiques, comme le nylon, et pour les solvants.

    INEOS Nitriles est le plus grand producteur d’acrylonitrile, qui est l’ingrédient clé pour fabriquer de la fibre de carbone, et la Chine ne peut pas en obtenir suffisamment.

    Une fois les deux usines opérationnelles, INEOS Nitriles sera l’unique producteur à disposer d’usines sur chacun des plus grands marchés mondiaux d’acrylonitrile, et INEOS Phenol sera la seule société à produire de l’acétone et du phénol en Europe, en Amérique et en Asie.

    « Les plus grands producteurs au monde s’établissent sur le plus grand marché international », déclare Rob. « C’est le mariage parfait ».

    La filiale d’INEOS avec Sinopec Yangzi Petrochemical Company aboutira à la création d’un complexe produisant  1,2 millions de tonnes de cumène, de phénol et d’acétone dans le Parc Industriel de Nanjing dans la province de Jiangsu.

    La nouvelle usine, qui sera capable de produire au moins 400 000 tonnes de phénol et 250 000 tonnes d’acétone chaque année, devrait commencer à répondre aux besoins de la Chine à la fin de l’année 2016. Elle permettra également aux usines européennes et américaines d’INEOS de se concentrer sur leur croissance sur leurs propres marchés.

    « Ce partenariat mutuellement avantageux est d’une grande importance pour INEOS Phenol et pour le groupe INEOS en Chine », a déclaré Harry Deans, Directeur général d’INEOS Phenol. « Il s’agit également du plus grand investissement de capitaux entrepris par INEOS à ce jour ».

    « L’association d’un partenaire local solide, tel que Sinopec YPC, de notre technologie de pointe et de notre accès au marché est particulièrement bénéfique à notre entreprise et à nos clients ».

    INEOS Nitriles a commencé à conclure des affaires avec la société d’État Tianjin Bohai Chemical Industry Group Corporation. 

    Ensemble, ils prévoient de construire et d’exploiter une usine d’acrylonitrile de taille mondiale à Tianjin, qui sera conçue avec la technologie la plus récente d’INEOS en matière de catalyseurs et de processus.

    « Nous n’avons pas entamé la construction car nous finalisons les détails, mais le projet est en bonne voie », a déclaré Rob.

    « Nous sommes largement considérés comme le leader sécurité de l’industrie et nous souhaitons établir nos standards élevés en Chine »

    « La performance en matière de sécurité n’est pas très bonne en Chine. Ils souhaitent apprendre nos méthodes de travail, à la fois en matière de sécurité du personnel et des procédés. Ils souhaitent adopter les standards élévés occidentaux »

    Des partenariats de ce type et de cette ampleur avec des sociétés étrangères sont ce que les dirigeants chinois recherchent pour résoudre les problèmes du passé et créer une économie plus durable.

    Leur vision à long terme est claire: ils souhaitent passer à une économie très efficace à faibles émissions de carbone à l’aide d’une technologie de fabrication de pointe. Cette vision a été exposée dans le 12ème Plan quinquennal du Conseil des affaires d’État de la Chine.

    Selon ce plan, les dirigeants chinois s’engagent à:

    • Fixer de nouvelles limites dans le domaine de la consommation énergétique
    • Prendre des mesures contre les sociétés et les industries qui consomment beaucoup d’énergie mais qui produisent très peu
    • Réduire les émissions de carbone de 45 % d’ici 2020
    • Réduire la dépendance de la Chine par rapport aux combustibles fossiles, tout particulièrement le charbon
    • Investir dans des technologies permettant d’économiser de l’énergie, et
    • S’attaquer aux problèmes de pollution
    • Il s’agit d’un véritable défi mais les dirigeants chinois estiment que ces objectifs peuvent être atteints.

    Rob, qui a travaillé pour BP pendant 25 ans, a déclaré que la rapidité de travail d’INEOS avait également séduit les Chinois.

    « INEOS est une société simple et souple avec laquelle il est facile de travailler, et cela fait une différence considérable », dit-il. « Le contraste entre BP et INEOS est immense lorsqu’il s’agit de parvenir à un accord ». 

    Il a déclaré que, une fois qu’INEOS Nitriles s’était décidé sur le bon projet, la bonne structure et le bon endroit, la proposition a été soumise au président Jim Ratcliffe, qui l’a approuvée.

    « Parfois, certaines choses sont approuvées à une vitesse effrayante », dit Rob, qui travaille pour INEOS depuis huit ans. « Il faut alors être à la hauteur ».

    Ceci dit, Rob nous a expliqué que les processus d’approbation chinois sont devenus de plus en plus compliqués au fil du temps. 

    « Il y a dix ans, on pouvait commencer une construction n’importe où et être passible d’une amende », dit-il. « Aujourd’hui, si vous ne prenez pas toutes les précautions, la construction peut être arrêtée. Aujourd’hui, l’intérêt porté à l’environnement et aux personnes est sans précédent ».

    Et cela, dit-il, était compréhensible.

    « La pollution en Chine affecte la vie des gens. Dans la plupart des grandes villes, les personnes portent des masques car la situation est catastrophique »

    La pollution de l’air est désormais la plus grande cause de troubles civils en Chine ; la Banque Mondiale estime que 16 des 20 villes les plus polluées au monde se trouvent à l’intérieur des frontières chinoises.

    La Société pour les Sciences de l’Environnement chinoise a déclaré que le nombre de plaintes contre la pollution en Chine a augmenté d’environ 29 % par an depuis 1966. 

    « En 2011, le nombre d’incidents environnementaux majeurs a augmenté de 120 % », a déclaré Yang Zhaofei, vice-président de la société.  

    En septembre, les autorités de Beijing ont dévoilé leur propre plan en cinq points pour s’attaquer aux problèmes de pollution dans la capitale.

    « Ce qui est nouveau, c’est le niveau de détermination ainsi que l’attention portée aux détails », dit Alvin Lin, Directeur des politiques climatiques et énergétiques auprès du Conseil de défense des ressources naturelles de Beijing. « Nous constatons une nouvelle résolution de lutter sérieusement contre la pollution de l’air »

    L’Institut des ressources mondiales a déclaré que la Chine et les États-Unis étaient actuellement responsables de 43 % des émissions mondiales.

    Le problème de la Chine est qu’elle dépend énormément du charbon.

    « Le charbon fournit à la Chine 70 % de son énergie et près de 80 % de son électricité », affirme Luke Schoen, qui a rédigé un rapport pour l’Institut des ressources mondiales. 

    Même si le pays dispose de grandes ressources domestiques en charbon et en gaz, il rencontre des problèmes pour accéder à ces ressources; par conséquent, il s’appuie davantage sur les importations. Son pétrole provient du Moyen-Orient et de l’Afrique, son charbon d’Australie et d’Indonésie, et son gaz d’Asie centrale et d’Australie.

    « Les dirigeants chinois reconnaissent que la dépendance énergétique du pays envers le charbon est un problème », dit Luke. 

    « Et la dépendance grandissante envers l’énergie étrangère représente une préoccupation d’ordre stratégique pour les dirigeants chinois ».

    La Chine a découvert d’importantes zones de gaz de schiste mais, contrairement aux États-Unis, le pays ne dispose pas de la technologie de pointe permettant d’y accéder. 

    Entre-temps, les dirigeants chinois se concentrent sur le maintien de la croissance tout en développant des politiques visant à réduire les émissions de carbone et à utiliser une énergie plus propre.

    « Actuellement, la Chine investit davantage que les autres pays dans les énergies renouvelables », dit Luke.

    En 2011 le pays a investi 52 milliards de dollars dans des sources d’énergie renouvelables, chiffre augmenté à 67,7 milliards de dollars l’an passé, 50 % de plus que les États-Unis.  

    Contrairement à d’autres nations qui considèrent l’énergie propre comme un frein à la croissance économique, la Chine n’est pas de cet avis.

    Elle estime que ses politiques les plus récentes aideront le pays à maintenir sa position en tant qu’acteur mondial majeur tout en s’attaquant au problème du changement climatique, qui, d’après elle, représente une grande menace pour sa prospérité à long terme.

    « La Chine estime à 50 milliards de dollars les pertes économiques directes dues aux catastrophes naturelles de 2011 », déclare Luke. 

    « Une étude indépendante estime que ce chiffre pourrait atteindre prés de 748 milliards de dollars d’ici 2030 si aucune mesure n’est prise ».

    12 minutes de lecture Numéro 5
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    Pour des enfants plus actifs…

    INEOS n’a jamais reculé devant un défi et n’a pas l’intention de commencer. L’entreprise souhaite que les enfants retrouvent l’envie de courir et a lancé une nouvelle initiative audacieuse dans ce but.

    INEOS souhaite inspirer des milliers d’enfants et les inciter à abandonner temporairement la télévision, l’internet et les jeux vidéo pour sortir et s’amuser. 

    Le président Jim Ratcliffe a transformé sa propre passion pour la course en une initiative qui pourrait permettre de lutter contre l’un des fléaux les plus graves du 21ème siècle en matière de santé publique: l’obésité des enfants.

    « Ce n’est pas sorcier », dit-il. « Nous voulons juste que les enfants sortent un peu de chez eux »

    « La course est le fondement de nombreux sports. Alors, si nos enfants prennent goût à la course assez tôt, ils sont plus susceptibles de continuer cette pratique par la suite, et cela ne peut les conduire qu’à apprécier un style de vie plus actif et plus sain ».

    Lors du premier événement « Courir pour le plaisir » (d’autres événements sont également prévus au Royaume-Uni), des centaines d’enfants ont participé à une course d’environ 1,5 km. Et lorsque vous lirez ces quelques lignes, plus de 10 000 enfants auront participé.

    L’ancien coureur de haies britannique, Colin Jackson, médaille d’argent olympique, était à Newbury prés de Londres pour assister au départ.

    « Courir est une chose simple, et les enfants le font naturellement. C’est une bonne façon pour eux de s’amuser avec leurs camarades », dit-il.

    Pour garantir le succès à long terme de la campagne, INEOS travaille cependant avec les responsables de la course symbolique Great North Run pour organiser une série de petits et de grands événements destinés aux enfants de quatre à onze ans, partout au Royaume-Uni.

    D’ici 2014, on espère que plus de 30 000 enfants auront pris part à l’un des 70 événements « Courir pour le plaisir » planifiés et, d’ici 2016, ils seraient 50 000 à avoir participé à 100 événements. 

    « Si nous y parvenons, et je suis sûr que cela sera le cas, il s’agira de la plus grande initiative au monde ayant motivé des enfants à courir », dit Brendan Foster, un ancien coureur de fond britannique, qui a fondé le BUPA Great North Run. « Il s’agit également d’un héritage fantastique des Jeux Olympiques de Londres ».

    Le rôle de Brendan et de son équipe chez Nova International consistera à contacter les écoles et les autorités locales pour encourager les enfants à prendre part à chaque événement.

    « Ce sont les gens qui rendent un marathon possible, ce sont les gens qui permettent la réussite des projets », dit-il. « Ils seront l’ingrédient essentiel de la longévité de cet événement ».

    Dans un premier temps, Brendan pense que les courses pour le plaisir d’INEOS vont attirer principalement des enfants qui aiment déjà courir, et dont les parents savent que la course est bénéfique pour le corps et l’esprit, plutôt que des enfants qui considèrent la course comme une corvée.

    « Nous devons cibler les parents, mais si les parents sont réticents, il sera difficile d’impliquer ces enfants », nous explique-t-il. 

    « C’est pourquoi nous devons rendre les événements attractifs et motiver ceux qui participent. Ces enfants vont pousser d’autres enfants à s’impliquer. Et les parents motiveront d’autres parents »

    Alors, pourquoi cela n’a-t-il pas été fait avant?

    « Bonne question », répond Brendan. « Mais, qui sait? ».

    « Tout ce que je sais, c’est que nous avons organisé au Royaume-Uni l’événement ayant enregistré la participation la plus massive et nous sommes heureux d’encourager les gens à participer », a-t-il déclaré. 

    Il a affirmé que cela était dû à diverses circonstances favorables. La Grande Bretagne est toujours regonflée à bloc après le succès des Jeux olympiques l’année dernière, et trois personnes sont très désireuses de faire la différence.

    Ces trois personnes sont : Jim Ratcliffe, Brendan et le médaillé d’or olympique Sebastian Coe,. Ils se sont rencontrés à Londres cette année.

    « C’était l’initiative d’INEOS, l’idée de Jim », dit Brendan. « Il avait une idée précise de ce qu’il souhaitait organiser et quand ».

    « C’était audacieux, mais Jim avait raison et son approche des choses était admirable ».

    Brendan a déclaré qu’il était également ravi que l’initiative ait vu le jour, non pas grâce au gouvernement, mais grâce à la plus grande société industrielle privée du Royaume-Uni.

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    Run For Fun

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    La campagne a été lancée au Royaume-Uni, où le pourcentage d’enfants obèses est l’un des plus élevés d’Europe, mais elle a été conçue de façon à être facilement généralisée en Europe et en Amérique.

    « Nous allons organiser des événements en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique et aux États-Unis, mais nous nous concentrons actuellement sur le Royaume-Uni où les enfants sont moins actifs », déclare Jim.  

    Ce style de vie sédentaire, associé à des aliments trop gras et trop sucrés, a conduit à une hausse importante du nombre d’enfants touchés par l’obésité au Royaume-Uni.

    Cependant, le Royaume-Uni n’est pas le seul pays concerné. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’obésité infantile était désormais si répandue qu’elle considérait ce problème comme l’un des plus importants défis de santé publique du 21ème siècle.

    « Notre principal objectif est simplement de pousser les enfants à devenir plus actifs », explique Jim.

    « Les jeunes enfants aiment courir partout, c’est dans leurs gènes. Mais on leur demande souvent de ralentir et de rester calmes. Cette campagne a pour but de les encourager à courir à nouveau ».

    La plupart des courses seront programmées pour coïncider avec de grandes courses existantes, comme le Great North Run, pour permettre aux enfants d’éprouver la sensation de participer à un grand événement de masse.

    Le Great North Run, créé en 1981, est aujourd’hui le semi-marathon pour adultes le plus important et le plus populaire au monde, ayant attiré plus de 55 000 participants cette année. À côté de cela, citons ce chiffre record: 6 000 enfants ont participé au Junior Great North Run de 4 km. 

    Brendan et son équipe sont enthousiastes de voir ce qui peut être obtenu via les événements « Courir pour le plaisir » d’INEOS.

    « Il s’agit d’une initiative fantastique car le but est simplement que de jeunes enfants s’amusent dehors et prennent du plaisir à courir », dit-il.

    « Ce n’est pas difficile. Nous ne tentons pas d’envoyer un homme sur la Lune. Nous essayons tout simplement de faire courir le plus d’enfants possible pour leur plaisir »

    « Il peut s’agir d’une compétition pour ceux qui le désirent, mais l’objectif est d’encourager les enfants à courir pour le plaisir »

    « S’ils courent et s’ils aiment cela, ils pourraient avoir envie de s’impliquer davantage dans la compétition. Et ils deviendront les futurs coureurs du Marathon de Londres et du Great North Run. Vous pouvez parier qu’au moins un de ces 50 000 enfants sera présent aux Jeux Olympiques »

    Pour INEOS, la récompense sera de voir des jeunes enfants aimer le sport.  

    « Courir pour le plaisir n’a qu’un seul but », dit Jim. « Que les enfants se mettent à courir. Il n’y a pas vraiment de lien avec notre activité, mais nous nous investissons pour que ce programme soit mis en place et pour qu’il fonctionne ».  

    « Nous ne cherchons pas à influencer des actionnaires ou à vendre des produits. Nous souhaitons juste que les enfants courent et s’amusent »

    Pour plus d’informations à ce sujet, ou si vous souhaitez organiser un événement, consultez le site Internet: www.gorunforfun.com

    12 minutes de lecture Numéro 5
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    Le meilleur moyen de se sentir mieux

    Courir est l’un des meilleurs moyens pour avoir un corps et un esprit plus sains.

    C’est également un sport facile. 

    « Vous n’avez besoin d’aucun équipement et vous pouvez pratiquer ce sport n’importe où », dit le Dr Fred Wadsworth, directeur médical chez Corperformance, qui a travaillé étroitement avec INEOS dans le passé.

    Il a déclaré que les médecins s’étaient rendus compte que la course ne servait pas uniquement à brûler des calories.

    « Il existe de nombreuses études aujourd’hui qui démontrent que la course est aussi efficace que la prise d’antidépresseurs en cas de légère dépression », nous dit-il. 

    L’une des idées fausses les plus répandues est que la course abîme les articulations.

    « Si vous êtes en bonne santé, la course vous protège contre l’arthrite », affirme Fred.

    « Les problèmes surviennent lorsque vous avez des blessures. La meilleure chose que vous puissiez faire est de vous assurer de ne pas prendre trop de poids ».

    Fred nous explique que la course est le meilleur moyen, et le plus rapide, d’être en forme. 

    Puis, il a fait l’éloge de l’initiative Courir pour le plaisir d’INEOS qui encourage les enfants britanniques à se remettre à courir. 

    « C’est une évidence mais les gouvernements n’ont pas lancé de telles campagnes. Il revient donc à des entreprises comme INEOS d’agir », dit-il.

    Mais, il estime que la clé du succès à long terme de ce projet est de motiver les parents.

    « Les enfants sont principalement influencés par ce que font leurs parents », dit-il. « Ils copient ce qu’ils voient ».

    « Ils n’auront certainement pas envie de s’impliquer si leurs parents leur disent : pourquoi ferais-tu cela ? »

    INEOS espère que ceux qui s’impliquent deviendront des coureurs passionnés et qu’ils auront un mode de vie plus sain.

    Les bénéfices à long terme de la course sont désormais bien connus et bien documentés.

    La course est un entraînement pour le cœur et les poumons, elle améliore la circulation et diminue le risque de crise cardiaque, d’accident cérébro-vasculaire ou d’hypertension.

    Elle permet également de réduire le stress, améliore l’endurance, renforce votre système immunitaire, vous donne plus d’énergie et vous aide à conserver un poids de forme.

    Des études ont aussi démontré que les adultes en bonne santé qui faisaient régulièrement de l’exercice étaient généralement plus heureux que ceux qui n’en faisaient aucun, qu’ils dormaient mieux et qu’ils étaient plus vifs.

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    BEST WAY TO FEEL MILES BETTER

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    5 minutes de lecture Numéro 5
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    Debat: La competition est-elle bonne pour les enfants?

    La compétition est-elle bonne ou mauvaise pour les enfants? Depuis des années, les avis sont partagés à ce sujet. Certains affirment que cela encourage les enfants à se dépasser dans le monde très compétitif d’aujourd’hui où il faut lutter pour obtenir ce que l’on veut, qu’il s’agisse d’un emploi, d’une famille ou d’une maison. D’autres disent que cela peut détruire l’estime de soi et pousser au ressentiment. Quel que soit votre point de vue, le débat reste ouvert. Nous avons demandé quelques paroles sages à ceux qui avaient quelque chose à dire sur ce sujet…

    Mauvaise:

    1. La plupart d’entre nous ont grandi avec l’idée que, sans compétition, nous deviendrions tous gros, paresseux et médiocres. Personnellement, je pensais que la compétition pouvait être saine et amusante si on ne perdait pas de vue l’objectif final. Cependant, il n’existe pas vraiment de compétition « saine ». Dans une culture compétitive, on dit à un enfant qu’il ne suffit pas d’être bon. Il doit triompher sur les autres. Plus il entre en concurrence avec les autres, plus il a besoin de concurrencer les autres pour se sentir bien. Gagner ne forge pas le caractère, cela permet juste à un enfant d’exulter temporairement. Par définition, tout le monde ne peut pas gagner une compétition. Si un enfant gagne, un autre ne le peut pas. La compétition pousse les enfants à envier les gagnants, à rejeter les perdants. En revanche, la coopération aide parfaitement les enfants à communiquer avec efficacité, à se faire confiance les uns les autres et à accepter ceux qui sont différents. Les enfants se sentent mieux quand ils travaillent les uns avec les autres, plutôt que les uns contre les autres, et leur estime d’eux-mêmes ne dépend pas d’une victoire à un test d’orthographe ou à un jeu.
      Alfie Kohn, auteur américain de No Contest: The Case Against Competition

    2. Les compétitions sportives sont mauvaises pour les enfants si l’on attend d’eux qu’ils parviennent à des résultats supérieurs à ceux qu’ils sont capables d’atteindre. Nous nous en sommes rendus compte et avons donc modifié l’orientation dans les clubs d’athlétisme au niveau national. De nouvelles disciplines d’athlétisme pour les enfants ont été créées, spécialement adaptées aux enfants âgés de 6 à 11 ans. La priorité est donnée à la compétition par équipe, avec des enfants qui évoluent dans plusieurs disciplines. Tous les enfants qui souhaitent participer sont autorisés à le faire, et ils rentrent tous fièrement à la maison après une cérémonie officielle avec un document attestant de leur participation. Les compétitions d’athlétisme ont toujours été populaires auprès des enfants. Ils ressentent le besoin de comparer leurs forces et leurs compétences à celles des autres. Depuis le début de cette année, nous avons renforcé cette motivation naturelle en leur proposant de nouvelles formes de compétitions et de disciplines plus attractives aujourd’hui, qui sont plus palpitantes et exigeantes.
      David Deister, chef de projet, Fédération allemande d’athlétisme

    3. La compétition s’est avérée utile jusqu’à un certain point, mais la coopération, qui est l’objectif vers lequel nous devons tendre aujourd’hui, commence lorsque la compétition s’arrête.
      Franklin D. Roosevelt, ancien Président des États-Unis

    4. Dans la vie, un enfant a souvent l’occasion d’être déçu et d’apprendre à gérer cette déception. Dans notre école, nous les préparons à toutes les étapes de la vie. Ils n’ont pas besoin de perdre pour comprendre des choses tant qu’ils sont dans notre école.
      Elizabeth Morley, Directrice de l’école laboratoire de l’Institut des études de l’enfant, Toronto au Canada

    Bonne:

    1. Une compétition saine pousse les enfants à faire de leur mieux, pas uniquement à faire bien. Lorsque les étudiants se concurrencent, ils sont plus curieux, font des recherches par eux-mêmes et apprennent à travailler avec les autres. Ils vont tenter de faire plus que ce qui leur est demandé. Ces situations préparent les enfants à des évènements de toutes sortes. Qu’il s’agisse de passer un test pour rentrer dans une université, d’obtenir une promotion ou de trouver un remède contre le cancer, leur capacité à être compétitifs leur donnera un sérieux avantage.
      Jennifer Veale, fondatrice et directrice générale de TrueCompetition.org

    2. La compétition peut être une épée à double tranchant pour les enfants, leur inculquant des valeurs positives dans de bonnes conditions, mais créant des environnements négatifs démotivants. La concurrence peut être saine lorsqu’elle apprend aux enfants des choses sur leur performance et leur façon de s’améliorer, si gagner n’est pas le seul ou le principal objectif, et si les enfants apprennent des choses sur eux-mêmes lorsqu’ils sont mis au défi. Dans de telles circonstances, les enfants peuvent tirer des leçons inestimables qu’ils n’apprendront pas en salle de classe en général. Malheureusement, la mentalité « gagner à tout prix » associée à de nombreux comportements compétitifs peut saper la motivation des enfants et les pousser à éviter ou même à abandonner des activités qu’ils auraient appréciées dans d’autres cas. Il est essentiel que les entraîneurs, les éducateurs et les parents apprennent aux enfants ces leçons importantes par le biais de la compétition. Ainsi, qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, nos enfants apprendront, grandiront et seront mieux préparés pour affronter la vie qui (comme dans la compétition) est faite d’instants marquants, d’adversité et d’opportunités de se comporter convenablement avec les autres et de traiter ses concurrents avec dignité et respect.
      John Tauer, entraîneur d’une équipe masculine de basket-ball, professeur de psychologie à l’Université de St Thomas dans le Minnesota 

    3. La compétition est bonne pour les enfants. Il est plutôt normal de s’évaluer par rapport aux autres. Dans un tel cadre, la compétition est plutôt saine. Dans un environnement favorable, cela peut permettre à un enfant d’apprendre à accepter l’échec sans perdre l’estime de lui-même. Cependant, cela devient malsain si la personne entre en compétition avec quelqu’un ou si elle estime qu’elle doit entrer dans une telle compétition pour se sentir aimée ou pour trouver sa place au sein de sa famille.
      Lyn Kendall, conseillère pour enfants surdoués de British Mensa

    4. La priorité accordée à la sécurité et l’aversion pour le risque qui prédominent dans notre pays créent une génération d’enfants qui sont mal préparés à vivre dans un monde qui nécessite de prendre des risques quotidiennement. La compétition apprend le sens critique, la prise de décision et la résolution de problème. Sans ces compétences, les pays ne peuvent pas réussir à l’échelle mondiale. D’autres partisans de la concurrence en Amérique du Nord affirment que la compétition favorise l’apprentissage, la bonne forme physique et empêche la délinquance juvénile.
      Sir Digby Jones, ancien Ministre d’État du Gouvernement du Royaume-Uni pour le commerce et l’investissement

    5. Nous devons mettre un terme à la culture « tout le monde mérite un prix » et laisser les enfants aimer et pratiquer des sports de compétition dès leur plus jeune âge, en les associant à des clubs de sports pour qu’ils puissent réaliser leurs rêves. C’est pourquoi le nouveau programme scolaire du Royaume-Uni inclut désormais une obligation pour les écoles primaires de proposer un sport de compétition.
      David Cameron, Premier Ministre du Royaume-Uni

    6 minutes de lecture Numéro 5
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    Sauver des vies

    Pour INEOS, la sécurité est une obsession. Lorsque vous travaillez dans un environnement à haut risque, vous ne pouvez pas vous permettre de vous laisser aller. La sécurité est au cœur de toutes les activités d’INEOS. Norward AS, société détenue par INEOS, n’existe que pour une seule raison: sauver des vies, comme Øyvind Klæboe le sait bien. 

    En août 2003, un hélicoptère indien transportant 25 ouvriers sur une plateforme en mer est descendu en piqué dans la mer, ses hélices continuant à tourner.

    Les membres de l’équipage, toujours attachés à leur siège, sont décédés car l’hélicoptère a coulé en quelques secondes. Seuls deux passagers ont survécu. Ils se sont échappés à la nage, en passant par les portes arrière, et ont été secourus.

    Ces deux personnes étaient d’ailleurs les seules à avoir suivi la formation à l’évacuation d’un hélicoptère submergé (HUET).

    Des telles tragédies rappellent à Øyvind Klæboe l’importance du travail de son équipe chez Norward AS, société norvégienne appartenant à INEOS. Au cours des sept dernières années, ils ont appris au personnel travaillant en haute mer comment s’échapper en cas de chute d’un hélicoptère en mer.  

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    THE LIFE-SAVER

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    « La valeur de la formation HUET est incontestable », dit-il. « Peut-elle faire la différence en termes de vie ou de mort ? Absolument ».

    « Vous n’avez que quelques secondes pour décider de ce qu’il faut faire en cas de crash et, grâce à la formation, vous avez beaucoup plus de chances de survivre ».

    Une défaillance mécanique, une erreur de pilotage ou de mauvaises conditions météorologiques peuvent provoquer un crash.

    Un hélicoptère peut tomber comme un roc, tournoyer sans aucun contrôle, ou atterrir plutôt doucement.

    Quoi qu’il arrive, la clé de la survie est de sortir le plus rapidement possible.

    « Vous ne savez pas de combien de temps vous disposez avant que l’hélicoptère ne se retourne et coule ; votre priorité est donc de sortir de l’engin », explique-t-il. « Mais une fois sorti, vous pouvez être confronté à bien d’autres problèmes »

    Parmi ceux-ci, des mauvaises conditions météorologiques, des eaux glacées, une mer agitée, une faible visibilité, un incendie ou une fuite de carburant dans l’eau.  

    « On ne peut pas prédire la situation, mais la formation prépare les gens à ce type d’incertitude », dit-il. 

    Leur confiance en eux s’améliore aussi pour faire face à l’inimaginable et garder leur calme.

    Chez Norward, les instructeurs utilisent un faux hélicoptère dans une piscine pour montrer ce qui se passe lorsqu’un hélicoptère tombe dans la mer et, en toute probabilité, se retourne étant donné que le sommet d’un hélicoptère est très lourd.

    Une machine à vagues, un générateur de vent et des éclairages sont également utilisés pour créer différents scénarios.

    « Nous sommes capables de recréer différentes situations dans des conditions très contrôlées », nous explique Øyvind.

    Les crashs d’hélicoptères sont heureusement rares, mais depuis 2006, tous les membres du personnel travaillant en haute mer ont suivi la formation HUET exigée par la loi.  

    « Aujourd’hui, personne ne peut aller travailler en mer sans sa « carte verte ». Cela signifie que la formation HUET est obligatoire pour tous les employés et tous les visiteurs », dit Øyvind. « En fait, toute personne se rendant par les airs sur une installation en mer doit avoir suivi la formation de base ».

    Pendant la séance de formation HUET de huit heures chez Norward, les travailleurs apprennent à gérer les contraintes physiques et psychologiques d’une chute en mer.

    Øyvind espère que ce type de formation ne leur servira jamais, mais, s’ils en ont besoin, il sait qu’il s’agira de la formation la plus importante de leur vie. 

    La société INEOS a acquis le site de formation Norward lorsqu’elle a acheté les activités de polymères en Norvège de Norsk Hydro ASA en 2007.

    Ce site a alors été transformé d’un simple centre de réponse d’urgence interne affilié à Norsk en une business générant un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros et proposant des formations à des sociétés externes ainsi qu’à des particuliers.

    « Petit à petit, Norward a relevé de nouveaux défis », raconte Øyvind. « Nous avons fini par assurer le développement de nos propres employés, par améliorer les compétences internes et par pénétrer de nouveaux marchés »

    « Nous sommes désormais au service du secteur privé dans toute la Norvège ».

    Statoil est l’un de leurs plus grands clients. Cette année, la compagnie pétrolière a demandé à Norward de proposer une nouvelle formation à ses travailleurs en mer pour qu’ils apprennent comment, entre autres choses, aider un pilote d’hélicoptère à atterrir en toute sécurité sur une plateforme, et que faire en cas d’accident.

    Mis à part les séances de formation standard sur la lutte contre l’incendie et les premiers soins, l’équipe d’Øyvind propose également des formations sur la sécurité industrielle et sur les méthodes de gestion des fuites de gaz ou de produits chimiques. 

    « Des formations telles que celles-ci attirent des clients industriels de tout le pays, et Norward fait partie des meilleurs prestataires », affirme Øyvind. 

    Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Internet : http://norward.no/

    14 minutes de lecture Numéro 5
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    Qui ose, gagne!

    Cette année, nous fêtons le 60ème anniversaire de la première ascension du Mont Everest par Edmund Hillary et le Sherpa Tenzing Norgay en 1953. En 1998, un scout de 12 ans a entendu parler de l’Everest. Ce garçon, c’était Rhys Jones qui a gravi le Mont Everest pour son 20èmeanniversaire et a établi un record: il est la plus jeune personne à avoir gravi les plus hautes montagnes des sept continents de la planète. 

    Le Mont Everest, ce n’est pas pour les âmes sensibles.

    Il s’agit d’un endroit hostile, impitoyable. Un endroit où la mort se lit sur les visages des corps gelés qui jonchent le chemin vers le sommet.

    À part le manque d’oxygène (la haute altitude peut vous faire perdre vos sens), les avalanches, les chutes de rochers, les vents de force 12, les glaciers glissants, les blizzards, les engelures, les pneumonies, l’épuisement et les températures extrêmes attendent les alpinistes dans la « zone de mort ».

    « Cette zone est appelée la « zone de mort » mais la réalité est encore pire », explique Rhys Jones. « Grimper ces montagnes interminables avec peu d’oxygène, c’est comme nager dans la colle. Il y a de la glace dans les tentes. La situation est misérable. Vous n’avez pas d’appétit, vous ne pouvez pas vous reposer comme il le faut et il fait horriblement froid ».

    Mais lui, il a osé, et il a gagné. Pour Rhys, qui avait rêvé de grimper au sommet de la plus haute montagne du monde depuis qu’il avait 12 ans, toutes les difficultés valaient la peine de passer cinq minutes au sommet, à 8 850 m.

    « J’ai entendu parler du Mont Everest lorsque j’étais scout », dit-il. « Je ne savais pas grand chose sur les montagnes jusqu’alors. Mais j’ai décidé que je voulais gravir l’Everest un jour, et ce qui m’est arrivé par la suite est le résultat des efforts entrepris pour atteindre ce but »

    Le but n’était pas uniquement de conquérir l’Everest, mais de devenir la plus jeune personne à avoir relevé le défi des sept sommets en gravissant les plus hautes montagnes sur chacun des sept continents de la planète. 

    Le Mont Everest devait être le dernier des sept, et il devait tout d’abord réunir la somme de 30 000 livres Sterling.

    « J’ai envoyé des centaines de lettres à des sponsors éventuels, mais cela ne m’a pas porté chance », dit-il. « Puis la société INEOS est intervenue en garantissant que je pourrais effectuer la montée ».

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a accepté de rencontrer Rhys pour discuter de l’expédition prévue.

    « Je ne savais absolument pas à quoi m’attendre lorsque je l’ai rencontré » dit Rhys. « Je me souviens d’ être venu en costume dans ma vieille voiture, alors qu’il portait un jean et un T-shirt ».

    Les deux hommes ont parlé pendant une heure.

    « J’avais l’impression qu’il comprenait tout et il semblait très intéressé tout au long de la conversation; c’était impressionnant, surtout en pensant à tout ce qu’il avait à faire par ailleurs », explique Rhys.

    « J’ai également compris qu’il était entouré d’excellents collaborateurs étant donné qu’il a pu passer une grande partie de la journée à discuter avec moi ».

    L’entrevue s’est conclue par un parrainage d’INEOS à hauteur de 30 000 livres.

    « Tout a changé », nous dit Rhys.

    Avec l’argent en poche, et un drapeau INEOS à planter au sommet, Rhys pouvait désormais se concentrer sur sa future ascension.

    En mai 2006, Rhys, trois autres alpinistes, deux guides et cinq sherpas ont quitté le camp de base de l’Everest.

    « Nous étions la première équipe de l’année à grimper au sommet. Alors, nous avons dû fixer une corde tout au long du chemin et effectuer un tracé dans la neige, ce qui était très éprouvant », dit-il.

    « Depuis ce jour, cette expérience me sert à bien déterminer ce qui est difficile ou pas ».

    Avant tout, l’équipe a laissé la peur derrière elle.

    « Pour réussir, il faut rester positif », dit Rhys.

    « Habituellement, une prise de risque est la clé du succès », affirme Rhys Jones.

    « Bien entendu, j’ai eu des inquiétudes et des frayeurs. J’ai failli, par deux fois, être pris dans une avalanche. Des gens meurent sur l’Everest, mais je me souviens avoir été très objectif par rapport à cela. Je tenais le compte des échecs et des réussites, et j’avançais à tâtons », poursuit-il.  

    « Je n’espérais qu’une seule chose : que la météo soit favorable et que je ne finisse pas au mauvais endroit au mauvais moment ».  

    Si ses projets soigneusement préparés étaient allés à vau-l’eau, ce qui peut arriver extrêmement vite sur l’Everest, Rhys aurait fait demi-tour, peu importe la distance qui le séparait du sommet. 

    « Aucune montagne ne vaut la peine de perdre mes doigts, mes orteils ou ma vie », affirme-t-il. « Je recommencerais tout simplement. La montagne ne va pas s’en aller. Malheureusement, l’Everest semble inciter des gens intelligents à prendre des risques stupides ».  

    Jusqu’à présent, l’Everest a tué plus de 200 personnes et environ 150 corps n’ont jamais été retrouvés. 

    « Pour gravir l’Everest, il vous faut une grande force de caractère qui vous dissuade d’abandonner, sauf si les choses deviennent trop dangereuses », dit-il.  

    « Dans le cas contraire, il faut y aller et s’accrocher ».

    Rhys a atteint le sommet enveloppé dans les nuages le 17 mai 2006 à 15 h, après une ascension finale de 16 heures.

    Son soulagement était immense.  

    « J’étais vraiment soulagé d’avoir atteint le sommet, mais je savais aussi qu’il était déjà tard et qu’une longue descente m’attendait », nous explique-t-il. « J’ai déroulé le drapeau d’INEOS, enlevé mon masque à oxygène, pris quelques photos, remercié Dieu pour tout cela et je suis redescendu ».

    Aujourd’hui, Rhys a créé sa propre entreprise, RJ7 Expeditions, qui dispose de bureaux sur quatre continents et aide les gens à planifier des expéditions. 

    « Notre société n’est pas comparable à INEOS, mais notre croissance est agressive », dit-il avec le sourire.

    Les leçons apprises lors de l’ascension l’ont aidé à créer son entreprise. 

    « Il y a des points communs entre les deux aventures », déclare-t-il. « Gérer une équipe dans un environnement à haut risque, atteindre des objectifs et être ambitieux, ce sont des choses qui s’appliquent dans les deux cas ».  

    Il considère également que la prise de risques est nécessaire dans la vie.

    « Habituellement, la voie vers le succès implique une certaine prise de risque », dit-il.

    « Les risques que j’ai pris en grimpant étaient parfois une question de vie ou de mort, les risques que je prends dans mon travail sont plutôt d’ordre financier. Mais je les gère de la même façon, et je me concentre sur les faits, les probabilités, les conséquences, puis je prends une décision ».

    Il estime qu’aujourd’hui de nombreuses sociétés échouent en raison de problèmes de gestion et d’un manque d’objectifs. 

    « Une équipe peu motivée représente un gaspillage d’argent, mais le problème peut être résolu à peu de frais », dit-il.  

    « Un manque d’objectifs représente également un piège, car de nombreuses sociétés tentent de récupérer ce qu’elles peuvent dans le contexte actuel, au lieu de se concentrer sur leurs points forts ».

    Rhys est, et a toujours été, guidé par sa passion.

    « Pendant toutes ces années où j’ai grimpé, je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir conquis une montagne », dit-il. « J’ai juste la chance d’avoir profité de cette ascension et d’avoir été capable de me tenir au sommet pendant quelques instants ».

    10 minutes de lecture Numéro 5
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    En avant toute vers la suisse

    Le monde a besoin de la chimie, aujourd’hui plus que jamais. L’industrie chimique est la mieux placée pour comprendre ce qui doit être fait afin de créer un monde durable et, ce qui est plus important, elle sait comment il est possible d’y parvenir. Jusqu’à présent, 11 pays ont adhéré à SusChem Europe. La Suisse sera la prochaine. Et INEOS, une société qui s’efforce de trouver des solutions innovantes aux problèmes de fond, sera aux commandes.

    La catastrophe nucléaire de Fukushima, déclenchée par un tremblement de terre et un tsunami gigantesque au Japon en mars 2011, a choqué le monde entier. 

    L’Allemagne a fermé huit de ses réacteurs, l’Italie a choisi de continuer de préserver le pays du nucléaire, et l’Espagne a interdit la construction de nouveaux réacteurs. 

    Nous avons constaté une réaction similaire en Suisse, qui a été le premier pays d’Europe à annoncer des plans de suppression progressive de l’énergie nucléaire, suite à la catastrophe du Japon.

    Le Parlement et le Conseil Fédéral ont posé les bases d’une nouvelle stratégie relative à l’énergie suisse pour 2050.

    Dans un premier temps, la Suisse devra s’appuyer sur les importations d’énergie et d’électricité, ce qui va augmenter son empreinte carbone et représente un important défi politique et économique.

    Mais cette décision audacieuse crée également une grande opportunité et incite la Suisse à utiliser l’énergie de façon plus responsable et à modifier l’utilisation du carbone, en l’utilisant en tant que matière première plutôt qu’en tant que combustible.

    En novembre, SusChem Switzerland est lancée lors d’une conférence Ecochem réunissant à Bâle, les dirigeants gouvernementaux et industriels les plus influents au monde, les scientifiques et les innovateurs.

    Cette initiative gérée par INEOS ne pouvait pas être mieux programmée.

    « INEOS a été l’une des principales sociétés à soutenir SusChem Switzerland depuis le début », explique Greet Van Eetvelde, présidente de SusChem Switzerland.

    Le but est de trouver des méthodes pour réduire les émissions de carbone, diminuer la consommation d’énergie, gérer les ressources avec efficacité, traiter les déchets et développer des technologies propres.

    « Nous nous efforcerons de parvenir à une symbiose industrielle », dit Greet. 

    « Pour ce faire, différents secteurs industriels devront trouver des façons de travailler ensemble pour créer une vision du futur partagée, qui profitera à tous »

    Greet, qui travaille pour INEOS Europe, déclare que l’industrie produit beaucoup de chaleur perdue et que celle-ci pourrait être réutilisée sur le site, soit par d’autres industries ou même dans des communes voisines. 

    « C’est l’avenir », dit-elle. « Il s’agit d’une situation gagnant/gagnant pour toutes les parties. Une industrie a une question, l’autre a la réponse. Nous servirons d’intermédiaire »

    Aujourd’hui, INEOS travaille étroitement avec l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) pour créer une intégration et une optimisation de l’énergie sur les sites de production d’INEOS. 

    L’année dernière, INEOS a également accepté de soutenir financièrement des projets d’entreprise innovants impliquant des chercheurs de l’EPFL jusqu’en 2022. 

    Greet dit qu’elle espère que les « Innogrants » d’INEOS pourront soutenir d’importantes recherches en laboratoire, tout spécialement dans le domaine de la chimie verte. Lors de la conférence SusChem, le premier « Innogrant » est attribué à Imperix, une jeune société qui s’attaque au problème de la stabilité du réseau électrique.

    La production, la gestion et le stockage d’énergie, ainsi que la capture et l’utilisation du CO2, feront également l’objet de recherches sur le campus Valais Wallis de l’EPFL dans le canton suisse du Valais. 

    Une étude a été menée pour déterminer si la Suisse pouvait ou non tirer avantage de ses glaciers, qui fondent à une vitesse alarmante en raison de la hausse des températures. 

    Lorsque des glaciers se rencontrent, de nouveaux lacs se forment. L’étude a tenté de déterminer si ces réservoirs naturels pouvaient servir à la production d’énergie hydro-électrique.

    Jusqu’à présent, 11 pays, dont la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni disposent de leur propre Plateforme Technologique Nationale SusChem. La Suisse, grâce au coup de pouce d’INEOS, sera le 12ème.

    L’initiative suisse a été lancée lors de la conférence Ecochem de trois jours, au cours de laquelle les plus grands de l’industrie chimique et les sociétés de cette filière étaient rassemblés en un seul endroit dans un seul but: donner un coup d’accélérateur à la « chimie verte ».

    Ce réseau de plateformes technologiques nationales est entièrement relié à SusChem Europe, la Plateforme Rechnologique Européenne pour une chimie durable, qui a été lancée en tant qu’initiative commune par le Conseil Européen de l’Industrie Chimique (Cefic) et d’autres partenaires en 2004. 

    Plus qu’un forum de discussion, cet outil est une force motrice qui est aujourd’hui officiellement reconnu par la Commission européenne.

    Au fil des années, SusChem a favorisé le développement de matériaux et de technologies de pointe qui ont conduit à une utilisation plus efficace de l’énergie, des matières premières et de l’eau. 

    Aujourd’hui, la plateforme est au cœur même de la stratégie de croissance de l’Union européenne et de « l’Horizon 2020 », un nouveau programme-cadre pour la recherche et l’innovation qui sera lancé l’an prochain afin de s’attaquer aux problèmes du changement climatique, de l’énergie, de la sécurité alimentaire, de la santé et du vieillissement de la population.

    En bref, la Commission européenne estime que l’industrie chimique européenne a un rôle essentiel à jouer afin de créer un meilleur avenir pour nous tous. 

    SusChem Switzerland sera conçue conformément à la mission et à la vision de SusChem Europe de bâtir une Europe encore plus compétitive et plus novatrice où une chimie durable apportera des solutions pour les générations futures. 

    Selon Greet, « INEOS sait qu’elle peut apporter son aide »

    Pour INEOS, dont le siège social a été déplacé à Rolle en 2010, cette implication permet aussi à la société de jouer un rôle plus important pour façonner l’avenir de la Suisse, tout en accentuant sa présence sur ce territoire. 

    Le Cefic a déclaré qu’il était ravi de la décision d’INEOS de devenir un acteur clé dans SusChem Switzerland. 

    « La Suisse est un noyau de fabrication important pour l’Europe, aussi bien pour la chimie de base que pour la chimie fine des principes actifs utilisés dans le domaine de la santé ou autre », déclare Esther Agyeman-Budu, conseillère en communication du service de la recherche et de l’innovation du Cefic. 

    « Des sociétés telles qu’INEOS, qui disposent d’un plus grand « savoir-faire » en matière de production, sont nécessaires pour régénérer la fabrication. Avec nos ressources limitées, nous devons nous assurer que ces moyens sont optimisés, sur le plan de la valeur qu’elles apportent à la société »

    Pour plus d’informations sur la conférence Ecochem, rendez-vous sur www.ecochemex.com, ou sur SusChem, consultez le site www.suschem.org

    8 minutes de lecture Numéro 5
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    Climat de changement

    Quelques unes des plus grandes sociétés de chimie du monde se sont lancées le défi de s’attaquer à un problème international: celui de préserver les ressources naturelles de la Terre. 

    D’ici 2030, INEOS, AGA, AkzoNobel, Borealis et Perstorp, le regroupement de chimie de Stenungsund en Suède, souhaitent produire des plastiques et des produits chimiques utilisés pour les tubes, les tuyaux, les revêtements, les peintures, les câbles, les détergents et bien d’autres applications, dans la mesure du possible, sans avoir recours à du gaz naturel, du charbon ou une huile fossile.

    Pour INEOS à Stenungsund, qui compte uniquement sur les combustibles fossiles, il s’agira d’un défi de taille. Cependant, Lars Josefsson, président d’INEOS Sverige AB, déclare que le passage aux combustibles renouvelables est vraiment essentiel, pas uniquement pour la Suède, mais également pour le reste du monde, si cela peut aider à inverser les effets du changement climatique. 

    « Il s’agit d’un défi considérable mais nous souhaitons être une société où les ressources sont utilisées efficacement et où tous nos produits sont recyclés », dit-il.

    « Nous souhaitons utiliser des ressources renouvelables pour développer des produits plus durables ».

    Les cinq sociétés composant ce regroupement de chimie à Stenungsund comptent parmi les meilleures du monde. En tant que telles, elles ont d’ores et déjà obtenu un financement considérable depuis le lancement de leur campagne: Chimie durable 2030. 

    « Si nous réussissons, cela se traduira par une amélioration significative pour l’environnement et la prospérité économique de notre région », dit Lars.

    « Nous savons que cela est possible mais cela n’arrivera pas tout seul. La participation de plusieurs acteurs est requise, y compris la collaboration avec le monde universitaire, les politiciens et d’autres industries. Nous devons tous travailler main dans la main ».

    Et c’est ce qu’ils font depuis qu’ils ont défini leur vision.

    Jusqu’à présent, ils ont obtenu un financement provenant, entre autres, de l’Union européenne et de plusieurs agences gouvernementales suédoises.

    Leur objectif, qui consiste à ne plus être dépendant des réserves de pétrole et de gaz de la Terre, leur a valu le respect de la communauté locale. 

    D’ici vingt ans, les cinq sociétés clés estiment que Stenungsund sera le moteur de l’économie de la région Ouest de la Suède, le noyau de fabrication de produits durables de l’industrie chimique, et l’endroit idéal pour les sociétés partageant le même état d’esprit pour prospérer et se développer.

    L’objectif a été fixé pour 2030 mais le travail a déjà commencé. INEOS et Borealis se sont impliqués en soutenant les projets de Stena Recycling de développer une technologie permettant à des milliers de tonnes de plastiques d’être recyclés et réutilisés dans de nouveaux produits chaque année. Le recyclage a commencé il y a quelques années et, chaque année, des milliers de tonnes de plastiques (PVC et PE) sont recyclés avec succès.

    « Auparavant, cela n’était pas possible à cause de la forte teneur en métal présente dans le matériau », explique Lars.

    Un autre exemple implique AkzoNobel, qui investit énormément dans la recherche et le développement. Un produit à base d’eau qui enlève efficacement la graisse et la saleté, qui permet de réutiliser plus de 97 % de l’eau dans le lavage des voitures est l’un des résultats finaux (et commerciaux). La plupart des nouvelles stations de lavage de Suède sont équipées de cette technologie. 

    « L’énergie est également très importante », dit Lars. « Et un projet est en cours pour économiser de l’énergie ».

    « Une étude sur un site complet, menée par L’université de Technologie de Chalmers et financée par l’agence suédoise pour l’énergie, démontre un fort potentiel d’économie d’énergie si nous étudions les cinq sociétés en même temps »

    « Une seconde phase a désormais commencé pour déterminer comment concrétiser cette économie potentielle ».

    Le regroupement de chimie a également lancé un projet visant à augmenter le recyclage du plastique provenant des hôpitaux.

    « Beaucoup de plastiques sont utilisés dans les hôpitaux, dont le PVC », explique Lars.« Nous disposons désormais d’un consortium de partenaires, y compris dans le comté de Stockholm et dans la zone ouest de la Suède. En plus d’INEOS, les autres partenaires sont des universités et des instituts suédois, des sociétés de recyclage et PVC MedAlliance*. L’objectif est d’établir un système de gestion durable pour les déchets plastiques médicaux via une étroite collaboration des différents intervenants et des projets sur le terrain ».

    Autre projet, un programme commun avec les principales sociétés de pâte et de papier de Suède pour étudier les matières premières renouvelables pouvant être issues des forêts. La Suède, qui possède la troisième plus grande industrie de pâte et de papier d’Europe, se trouve dans une position unique, car d’importantes régions du pays sont recouvertes de forêts. 

    Cependant, la consommation de papier diminuant, l’industrie recherche de nouvelles applications.

    Le projet Forêt-Chimie est soutenu par l’agence gouvernementale suédoise VINNOVA.

    Entre-temps, Chimie durable 2030 a également obtenu le soutien d’institutions académiques telles que l’Université de technologie de Chalmers, l’Institut de recherche technique SP de Suède, l’Université de Gothenburg, IVL et l’Université Luleå/Umeå, entre autres.

    « Notre vision, Chimie durable 2030, a augmenté la coopération au sein du regroupement et représente une plateforme afin d’expliquer que la chimie est nécessaire pour parvenir à une société basée sur la biotechnologie », nous explique Lars. « Ce point sera très important lorsque nous discuterons d’autres problèmes importants avec les politiciens ».

    Lars a déclaré que l’année 2030 représente une orientation claire qui maintient la pression pour atteindre les objectifs fixés. 

    « Nous pensons qu’il est possible d’atteindre notre objectif », dit-il. 

    *En savoir plus PVC Med Alliance sur http://www.pvcmed.org.

    6 minutes de lecture Numéro 5
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    Le terminal d’éthylène offre un sérieux avantage à INEOS sur ses concurrents

    INEOS Oxide a ouvert un nouveau terminal en eau profonde, capable de traiter un million de tonnes, dans son usine de Belgique, pour pouvoir accéder à de l’éthylène à des prix compétitifs.

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    Ethylene terminal

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    Selon le Directeur général Hans Casier, le site d’Anvers serait capable de concurrencer avec succès les meilleurs sur le plan international.

    Le nouveau terminal, qui se trouve au coeur de la deuxième plus grande région pétrochimique du monde, a été officiellement ouvert par Kris Peeters, le Ministre-Président de Flandre.

    « Ce nouveau terminal représente une nouvelle force pour le groupe de pétrochimie d’Anvers qui, pendant les 50 dernières années, a créé des emplois et a apporté une prospérité à la Flandre », dit-il. « Cet investissement démontre qu’INEOS envisage un avenir à Anvers, et c’est le signe que la politique de la Flandre commence à porter ses fruits »

    Le terminal sera capable de décharger des livraisons d’éthylène depuis les plus grands bâtiments d’éthylène du monde et celles reliées au pipeline ARG, qui relie Anvers à Cologne et aux zones industrielles de la Ruhr. 

    En reliant le terminal à INEOS Oxide à Anvers et au-delà, via le pipeline, à l’usine d’INEOS Oligomers LAO/ PAO de Feluy en Belgique, et celles d’INEOS Olefins & Polymers à Lillo et à Cologne, INEOS sera capable de fournir une matière première à des prix compétitifs et d’effectuer une répartition équitable entre ses nombreuses usines européennes.

    4 minutes de lecture Numéro 5
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    L’industrie sous les projecteurs

    Les Français ont vu l’industrie sous un jour différent cet été.

    Des images et des photos géantes de personnes travaillant chez INEOS et Petroineos ont été projetées sur d’énormes réservoirs, et de grandes photos de la raffinerie de Lavéra ont également été affichées sur les bâtiments de Martigues et de Port-de-Bouc. 

    Cette initiative, surnommée Nuit Industrielle, faisait partie d’une action menée par la ville de Marseille, alors Capitale européenne de la culture, en hommage à son héritage industriel. 

    Le site de Lavéra, y compris ses filiales Appryl, Naphtachimie et Oxochimie, est habituellement fermé au public, mais il a ouvert ses portes exceptionnellement. 

    Selon Martine Le Ster de Petroineos Manufacturing France SAS, plus de 700 personnes ont profité de ces heures d’ouverture exceptionnelles pour effectuer une visite de nuit en bus de ville en écoutant les commentaires joués par des acteurs.

    Par ailleurs, des spectacles et des concerts ont été organisés et les sites d’autres sociétés ont également accueilli des visiteurs.

    1 minute lecture Numéro 5
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    Unipetrol accorde sa confiance à INEOS

    Le principal groupe de pétrochimie et de raffinerie de la République Tchèque a choisi INEOS pour l’aider à développer ses activités de polyéthylène.

    Unipetrol a acheté une licence du procédé Innovene S d’INEOS Technologies afin de pouvoir fabriquer du polyéthylène haute et moyenne densité dans son complexe de Litvinov.

    Unipetrol a déclaré que la construction d’une nouvelle unité de polyéthylène représentait un projet d’investissement clé dans le cadre de sa stratégie à moyen terme.

    « Nous avons choisi la technologie la plus récente, qui nous permettra de développer notre portefeuille de produits actuel et de satisfaire les demandes de plus en plus exigeantes de nos clients », déclare Marek Świtajewski, Président du Conseil d’administration et Directeur général.

    Cette technologie améliorera également la sécurité et la fiabilité de la production.

    1 minute lecture Numéro 5
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    INEOS Capital

    Le développement durable est au cœur même de l’approche adoptée par INEOS partout dans le monde. Mais de quelle manière l’entreprise aborde-t-elle ce sujet dont on parle tant aujourd’hui? Pour le découvrir, Tom Crotty a rencontré Jim Dawson, directeur non exécutif d’INEOS, et président d’INEOS Technologies, Oxide et Bio. Il jouit par ailleurs d’une grande expérience dans l’industrie pétrochimique. 

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    INEOS CAPITAL INTERVIEW

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    Tom: De nombreuses entreprises ont investi dans des services dédiés au développement durable, ce qui n’est pas le cas d’INEOS. INEOS ne considère-t-elle pas le développement durable comme suffisamment important pour y consacrer un service à part entière? 

    Jim: C’est plutôt le contraire. Le développement durable est important aux yeux d’INEOS. Il est partie intégrante de toutes nos activités. Nous ne sommes pas le type d’entreprise à disposer d’une organisation centrale marquée ‘Développement Durable’. Nous attendons de chaque Business et de chaque personne qui la compose qu’ils suivent cette approche dans leurs activités quotidiennes.

    Comme je suis assez vieux, je me souviens qu’il y a 40 ans, le prix du pétrole était de 2 dollars (environ l’équivalent actuel de 10 dollars) et l’énergie était bon marché. Depuis deux ans, son prix avoisine les 110 dollars et il existe donc une forte pression pour améliorer la manière dont l’énergie est consommée, ainsi que pour produire des produits économes en énergie. Un bon exemple de cette approche est l’amélioration du fonctionnement et de l’efficacité de nos unités. Nous investissons dans de meilleurs échangeurs thermiques. Nous améliorons notre fiabilité et réduisons le brûlage à la torche. Nous améliorons nos fours et leur efficacité. En conséquence, notre consommation d’énergie diminue considérablement et les produits que nous produisons offrent par ailleurs des avantages substantiels à la société. Citons le polystyrène expansé à titre d’exemple. Nous disposons d’une version spéciale, appelée EPS Silver, qui est utilisée pour isoler les bâtiments. Il s’agit d’un type spécifique d’EPS qui peut améliorer l’efficacité énergétique de 20% par rapport au produit traditionnel. Il ne s’agit que d’un exemple de produit favorisant le développement durable. En moyenne, à travers toute la gamme des produits chimiques, pour chaque kilogramme de carbone émis pour leur production, deux kilogrammes de carbone sont économisés lors de leur utilisation.

    Tom: INEOS parle souvent de l’importance d’être un bon voisin. En quoi s’agit-il d’un élément important pour la viabilité de l’entreprise?

    Jim: Il s’agit d’un élément important sur de nombreux plans. Nous devons conserver la confiance des communautés locales et entretenir de bonnes relations avec celles-ci. L’une des raisons de cette nécessité est bien entendu que nous employons sur nos sites beaucoup de personnes vivant au sein de ces communautés. Il est très important de se montrer transparent quant à ce qu’il se passe sur nos sites. La sécurité et l’environnement peuvent être cités à titre d’exemple. Avec la santé, il s’agit de thèmes très importants que nous prenions très au sérieux à l’échelon le plus haut.

    Si nous sommes performants dans ce domaine, les communautés locales sauront que nous agissons dans le respect des règles. Nous comptons 15 Business et le Conseil d’Administration se réunit tous les mois ou tous les deux mois. Au début de chaque réunion, nous commençons par une session sur la sécurité des personnes, la sûreté des procédés et l’impact environnemental de nos activités. Je suis heureux de préciser que l’année dernière, nos résultats en matière de sécurité des personnes se sont avérés les meilleurs de toute l’histoire d’INEOS. Nos résultats en matière d’impact environnemental faisaient également partis des meilleurs jamais observés chez INEOS, donc je pense que nous avons pris les bonnes décisions pour la communauté et pour notre entreprise en nous concentrant sur ces deux axes. Nous organisons également des réunions avec les communautés locales sur de nombreux sites, afin que la population soit au courant de ce qu’il se passe dans l’usine installée non loin de chez eux.

    Tom: Un autre aspect important du développement durable consiste à attirer et conserver les bonnes personnes. De quelle manière INEOS investit-elle dans la formation et le développement de ses effectifs? 

    Jim: Notre domaine d’activité est exigeant sur le plan technique et la concurrence est rude. En conséquence, nous devons veiller à attirer et garder les bonnes personnes, et ce à tous les niveaux de l’organisation. Il peut s’agir de formations par apprentissage par lesquelles nous tentons d’améliorer les opérations dans nos usines et d’offrir des opportunités de progression. Il peut également s’agir de programmes destinés aux diplômés, à qui nous proposons des formations complémentaires, afin qu’elles puissent diversifier leur carrière, bénéficier d’opportunités dans d’autres business du groupe et progresser au sein de l’entreprise. C’est pour cette raison que nous travaillons beaucoup avec différentes institutions, avec des écoles, des instituts techniques et des universités, afin d’identifier et d’attirer les meilleurs qui deviendront un jour les dirigeants de nos entreprises.

    Tom: Jim, nous avons beaucoup parlé de la culture d’entreprise. Et la culture d’INEOS semble encourager le développement d’un esprit d’entreprise. Pour quelle raison? 

    Jim: INEOS a son propre style. Ses activités s’articulent autour de plusieurs axes. Elle se concentre sur les bénéfices. Elle se concentre sur la sécurité et se veut entrepreneuriale, volontaire. Nous devons adopter une telle approche, car l’industrie chimique est complexe et compétitive. Les produits chimiques sont utilisés dans les transports, en médecine, en communication, dans le bâtiment, dans une série de secteurs importants et nous avons besoin d’un esprit entrepreneurial pour en tirer le meilleur parti. Plusieurs exemples peuvent être cités dans ce contexte. L’emballage des liquides alimentaires est important pour nous tous. Nous pouvons réduire de 35% l’épaisseur de la barrière centrale en utilisant un catalyseur différent dans le polyéthylène qui la compose. Nous prenions également des mesures simples, telles que l’utilisation d’une forme différente de polyéthylène à haute densité pour réduire le poids des bouchons des bouteilles. Il s’agit d’un élément trivial, mais si vous pensez aux milliards de bouteilles produites et aux contenus consommés, de petits changements de ce type peuvent faire une grande différence. Notre approche en matière de biocarburants constitue un autre exemple de notre esprit entrepreneurial. Nous avons mis au point un procédé pour convertir les déchets organiques en bioéthanol. Ces déchets organiques peuvent aussi se composer des déchets solides des municipalités. Ils sont transformés en gaz de synthèse, composé de monoxyde de carbone et d’hydrogène. Ce gaz de synthèse réagit ensuite avec de micro-organismes qui le transforment en éthanol. Nous avons construit une usine de taille commerciale d’une capacité de 30 millions de litres en Floride. Elle est terminée sur le plan mécanique. Il s’agit de la première usine de ce type dans le monde. C’est une nouvelle technologie, donc la mise en service de l’usine prend du temps. La manipulation et l’optimisation du procédé visant à convertir des éléments solides en éléments liquides prennent un certain temps. Lorsque l’optimisation sera terminée, nous serons en mesure de produire du bioéthanol à l’échelle commerciale qui s’ajoutera aux réserves nationales de carburant. Il s’agit à n’en pas douter d’un exemple de développement durable. 

    Tom: Pourquoi est-il si important que des entreprises comme la nôtre créent et mettent au point des produits qui font la différence?

    Jim: C’est assez simple; il s’agit de l’essence même des entreprises chimiques. Il est important que nous produisions de nouveaux produits qui répondent aux attentes de la population mondiale. Parfois ces produits peuvent devenir communs. Le chlore, par exemple, est un produit qui existe depuis de nombreuses décennies et pourtant, le chlore que nous produisons au Royaume-Uni purifie 98% de l’approvisionnement en eau du pays. Il s’agit d’un pourcentage dont nous pouvons être fiers. Nous avons également mis au point un procédé de filtration par membrane pour le chlore qui supprime le mercure et améliore l’efficacité de fabrication de ce chlore de quelque 30 %.

    Les huiles de moteur synthétiques peuvent également être citées en exemple. Les moteurs de voiture sont de plus en plus complexes et de plus en plus efficaces. Leur fonctionnement demande des huiles de moteur de grande qualité. Nous produisons des huiles synthétiques servant de lubrifiants de pointe.

    Mais ce n’est pas tout. Nous utilisons également des huiles similaires dans les compresseurs et dans les boîtes de vitesses, et le lubrifiant spécial que nous avons conçu pour les éoliennes constitue un bon exemple de cette approche. Vous imaginez bien que lorsqu’on installe une éolienne (qui est sur une structure élevée où la boîte de vitesses se situe à une hauteur impressionnante), on ne tient pas à l’escalader toutes les semaines pour la lubrifier. C’est la raison pour laquelle nous avons conçu des produits exceptionnellement efficaces, durables, de bons lubrifiants qui réduisent les frictions et sont idéaux pour prolonger la durée de vie des turbines éoliennes que nous retrouvons partout dans le monde.

    Nous produisons également de l’acrylonitrile, le précurseur de la fibre de carbone. La fibre de carbone est légère et solide. Dans un avion, son utilisation peut en réduire la consommation de carburant d’environ 30%. Il s’agit de faire voler une structure plus légère dans le ciel: la fibre de carbone n’est donc pas uniquement utilisée dans les clubs de golf. Dans le secteur des transports, il est possible d’apporter de réels changements. Nous estimons que chez INEOS, nous mettons au point des produits qui font réellement la différence.

    20 minutes de lecture Numéro 4
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    L’importance de l’anticipation

    Les entreprises qui souhaitent développer une activité durable doivent disposer d’un vivier de talents dans lequel puiser. Mais face au vieillissement de la main-d’œuvre et à la pénurie des compétences, cela devient primordial. Comme toutes les autres entreprises des secteurs de la science, de l’ingénierie et des technologies, INEOS ne le sait que trop bien. C’est l’une des raisons qui la poussent à œuvrer d’arrache-pied et à faire d’INEOS un lieu de travail valorisant pour attirer des employés talentueux et plus important encore, pour les faire évoluer et les garder. 

    Anticiper, c’est exactement ce que font les entreprises tournées vers l’avenir. Elles pensent à l’avenir. Elles planifient.

    Et un élément essentiel de ce plan consiste à déterminer quelles seront les futures étoiles d’une entreprise.

    Cela n’a jamais été aussi important pour l’industrie chimique.

    Aujourd’hui, combiné à une pénurie des compétences, le vieillissement de la main-d’œuvre a un impact important sur tous les secteurs, explique le Conseil européen des fédérations de l’industrie chimique (Cefic).

    L’industrie chimique a besoin d’un vivier d’employés compétents, hautement qualifiés, très disciplinés et motivés pour survivre sur les marchés mondiaux extrêmement compétitifs. Elle s’inquiète en particulier du nombre décroissant d’étudiants qui envisagent une carrière dans les sciences.

    Une partie du problème réside dans l’image des sciences à l’école et la façon généralement négative dont cette industrie est perçue.

    Cette année, le Cefic a publié son tout premier rapport sur la manière dont l’industrie chimique européenne devrait progresser vers la durabilité.

    Selon lui, l’industrie chimique devait prendre davantage d’initiatives pour améliorer son image auprès du public. Il estime que l’industrie y parviendrait si elle se montrait plus ouverte, dialoguait davantage avec les étudiants, les gouvernements et les parties prenantes, tout en démontrant publiquement la manière dont ses produits ont fait la différence dans la société.

    « Notre objectif est de faire de la chimie et de notre activité une option de carrière encore plus séduisante », a précisé le Cefic.

    On peut arguer que l’entreprise d’INEOS a commencé à le faire.

    Elle a conscience qu’elle doit renforcer sa notoriété à l’échelle mondiale afin d’attirer la prochaine génération de chercheurs, d’ingénieurs, de directeurs et d’ouvriers d’usine.

    En effet, malgré la position qu’occupe INEOS sur le marché mondial, vous ne seriez pas le seul à dire: « Je n’ai jamais entendu parler d’INEOS. »

    Pour remédier à cette situation, INEOS s’active pour établir de solides relations avec les écoles, les collèges, les universités et les communautés locales.

    L’objectif est toujours le même: inspirer et enthousiasmer les jeunes les plus brillants pour qu’ils aient envie de travailler pour nous et pour que les communautés se rassurent que nous nous préoccupons également de leur bien-être. 

    « Il relève du bon sens commercial de nouer de bonnes relations avec les communautés locales et de faire de notre entreprise un environnement de travail agréable », a expliqué Anne-Gret Iturriaga Abarzua, directrice de la communication sur le site d’INEOS à Cologne. 

    « Ces deux éléments sont essentiels pour garantir le succès à long terme de notre entreprise. »

    Cette approche fonctionne. 

    INEOS travaille en étroite collaboration avec des écoles, des universités et des organisations en Amérique et en Allemagne, où elle a effectivement pu forger son propre destin en recrutant exactement le genre de personne dont elle avait besoin.

    « En bref, nous sommes parvenus à créer un vivier de talents », a déclaré au magazine INCH Sam Scheiner, directeur des ressources humaines d’Olefins & Polymer USA.

    Cependant, une grande partie du bon travail d’INEOS passe inaperçu.

    Le Dr Anne-Gret Iturriaga Abarzua s’est récemment exprimée lors d’une conférence scientifique mondiale à Helsinki en Finlande. Cette conférence était organisée par le Global Network of Science Academies pour souligner la manière dont les écoles et l’industrie devaient préparer la main-d’œuvre de demain.

    Aux côtés d’autres industries chimiques à Stenungsung en Suède, INEOS collabore aussi étroitement avec le Molekylverkstan, un centre scientifique de renommée mondiale qui a accueilli 50 000 visiteurs rien que l’année dernière. 

    Les jeunes enfants y sont encouragés à réaliser des expériences avec des modèles de molécules qui les aident à comprendre le fonctionnement réel du monde.

    « Le Molekylverkstan est une plateforme pour les industries chimiques », a déclaré Carita Johansson, chargée de communication chez INEOS ChlorVinyls à Stenungsund.

    « Et notre objectif à terme est de sensibiliser la population et de l’intéresser aux sciences. » 

    En outre, INEOS coopère avec le collège technique local et participe à la préparation des cours des étudiants afin qu’ils correspondent à la réalité de l’industrie.

    « La coopération est importante entre les industries chimiques et les écoles, car nous avons ainsi davantage de chances d’intéresser des enfants talentueux, qui seront un jour des employés jouissant des compétences nécessaires », a-t-elle expliqué.

    Ailleurs toutefois, le plus gros obstacle d’INEOS est qu’elle est très peu connue à l’extérieur, bien qu’elle emploie 15 000 personnes et gère 51 sites de fabrication répartis dans 11 pays.

    « Compte tenu de la taille d’INEOS, nous ne vendons jamais réellement l’argument INEOS comme nous le devrions », a expliqué Jill Dolan, directrice des ressources humaines du groupe INEOS. 

    Cette année pour la première fois, INEOS a participé à plusieurs salons de l’emploi dans d’éminentes universités afin de se faire connaître aux États-Unis et en Europe.

    Mais il ne suffit pas d’essayer de convaincre les meilleurs de rejoindre une organisation, a précisé Nathalie Crutzen, titulaire de la chaire Accenture pour la stratégie durable, HEC-École de gestion de l’université de Liège. 

    Elle a expliqué que les entreprises devaient également en faire davantage pour améliorer le sort des employés et de ceux qui vivent et travaillent près des sites d’exploitation chimique.

    « Si nous voulons atteindre les objectifs du développement durable sur le plan macroéconomique, les entreprises doivent également se préoccuper davantage des aspects sociaux, c’est-à-dire le bien-être des employés et la prospérité de la population vivant autour de l’entreprise », a-t-elle déclaré. 

    Il s’agit d’un objectif auquel travaille INEOS dans le cadre de ses activités quotidiennes.

    « Nous travaillons d’arrache-pied pour nous assurer qu’INEOS offre des emplois valorisants à ses employés, car nous savons qu’à long terme, il est vital pour la viabilité de notre entreprise de disposer d’une main d’œuvre hautement qualifiée », a déclaré Jill.

    « Nous voulons non seulement, mais avons également besoin de conserver la confiance des communautés qui vivent et travaillent près de nos sites et nous sommes déterminés à les soutenir, car notre droit d’exploitation est assis sur ce fondement. »

    8 minutes de lecture Numéro 4
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    La sécurité d’abord pour INEOS

    La sécurité est la priorité d’INEOS. L’entreprise sait qu’elle ne pourra pas prospérer dans la durée si elle ne prend pas au sérieux la sécurité de ses employés et de ceux qui vivent aux alentours de ses usines de fabrication. Depuis des années, le groupe INEOS exerce un contrôle très strict sur ses performances en utilisant un système hérité d’ICI. Elle a toutefois décidé de faire les choses différemment. Elle souhaite que le monde puisse juger ses performances par rapport à celles des meilleurs sur le marché.

    Le monde pourra bientôt juger de manière impartiale les performances de sécurité d’INEOS par rapport à celles des autres entreprises pétrochimiques.

    Les grandes multinationales de l’industrie chimique que sont Shell, Dow Chemical, BP et Exxon signalent depuis des années les blessures et les maladies observées sur leurs sites conformément aux règles de l’Occupational Health and Safety Administration (OSHA), une agence fédérale du ministère du travail des États-Unis qui a été fondée sous la présidence de Richard Nixon en 1970.

    Depuis des années, INEOS, une entreprise qui se développe en rachetant des sites de production, utilise un système d’enregistrement des « blessures classifies » hérité d’ICI.

    Le groupe a maintenant décidé de commencer à signaler ces blessures et maladies dans le cadre de l’OSHA, comme le font d’autres entreprises.

    « Bien que le système d’enregistrement de l’OSHA soit américain, il est mondialement reconnu », a expliqué Stephen Yee, directeur de la Sécurité, Santé et Environnement au travail chez INEOS ChlorVinyls. 

    « Il sera ainsi plus facile de comparer nos performances de sécurité avec celles d’Exxon », a-t-il affirmé. « Nous pourrons effectuer des comparaisons sur une base comparable. »

    Les entreprises d’INEOS aux États-Unis respectent déjà les réglementations de l’OSHA et les deux plus grandes structures d’INEOS Olefins & Polymers USA se sont déjà vues octroyer les notes Star et Merit de l’OSHA dans le cadre du Voluntary Protection Program (VPP).

    Les entreprises qualifiées pour participer à ce programme doivent adopter un système de gestion de la sécurité et de la santé efficace, qui respecte des critères rigoureux basés sur les performances.

    En bref, elles sont censées dépasser les attentes de l’OSHA.

    Le système d’INEOS fonctionne très bien et a permis à l’entreprise de fortement améliorer les performances de sécurité de ses filiales. Avec la croissance de l’entreprise, INEOS a estimé qu’il n’était pas nécessaire d’en changer.

    La décision d’adopter les directives d’enregistrement de l’OSHA est une étape importante et notable.

    « Le système de l’OSHA est très diffèrent », a expliqué Stephen. 

    INEOS n’enregistrerait pas un incident comme « blessure devant être signalée » dans le cas où un membre du personnel se serait vu prescrire du paracétamol par un médecin de l’entreprise, mais l’OSHA l’exigerait conformément à ses directives d’enregistrement. 

    « La sécurité reste notre priorité et en opérant ce changement, nous continuerons de contrôler et d’améliorer nos performances de sécurité, mais l’entreprise enregistrera les événements d’une manière légèrement différente », a précisé Stephen. 

    Afin de faciliter cette transition, et pour que notre personnel sache que les performances de sécurité d’INEOS ne se sont pas détériorées en un jour, Stephen a rédigé un rapport qui présente les résultats qu’INEOS aurait obtenus dans le cadre des directives d’enregistrement de l’OSHA depuis 2002. 

    « Nous voulions permettre au personnel de se faire une idée des résultats que nous aurions obtenus dans toute l’entreprise », a-t-il précisé.

    Depuis le mois d’octobre, INEOS fonctionne avec les deux systèmes pour garantir une amélioration continue.

    « Ainsi, nos employés peuvent toujours voir ce que nos performances auraient été dans le cadre de l’ancien système », a déclaré Stephen.

    Ce changement ne porte pas atteinte à la conformité juridique de l’entreprise et INEOS continuera de respecter ses exigences réglementaires.

    « Dans chaque pays, nous devons respecter des exigences locales et juridiques,«  a-t-il ajouté. » Ça ne changera pas. »

    Au cours des quatre dernières années, le niveau de sécurité d’INEOS s’est continuellement amélioré; 2012 aurait été la meilleure année si un incident de procédé n’était pas survenu à Lavéra (France) en décembre dernier, où cinq pompiers ont été exposés à des niveaux sonores supérieurs à la normale.

    « Dans la mesure où ils ont été en arrêt de travail pendant plus de trois jours, cet incident a été classé comme une blessure à signaler », a précisé Stephen. 

    La sécurité a toujours été la priorité d’INEOS et l’entreprise est fière de sa transparence et de sa franchise quant à ses activités, ses méthodes et son incidence sur son personnel et ceux qui vivent et travaillent à proximité de ses 51 sites de fabrication. 

    « Nous avons toujours assuré le suivi et signalé plus de faits que ce que prévoit la loi et nous ne comptons pas changer d’approche sous le système de l’OSHA », a expliqué Stephen. 

    Même si certains ne connaissent pas encore l’OSHA dans l’entreprise, ils sont nombreux à savoir comment ce système fonctionne.

    « Pour beaucoup, le système de l’OSHA ne sera pas tout à fait nouveau, car au fil des années, INEOS a racheté des entreprises où ce système était utilisé auparavant », a ajouté Stephen.

    Tous les employés devant signaler des blessures dans le cadre des directives de l’OSHA ont suivi une formation en septembre de l’année dernière et Stephen est là (aux côtés des équipes des filiales américaines) en cas de doute. 

    « À nos yeux, cela ne change pas l’importance de la sécurité dans tous les aspects de nos activités. Il s’agit juste d’une autre manière de faire les choses, mais il est important d’opérer cette transition en douceur et de rester concentrés sur la sécurité », a ajouté Stephen

    7 minutes de lecture Numéro 4
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    Jim est un chef de file

    Le président d’INEOS, Jim Ratcliffe, a remporté un prix pour son exceptionnelle contribution au monde dans lequel nous vivons.

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    JIM RATCLIFFE EST PRÉSENTÉ AVEC LE PETROCHEMICAL PATRIMOINE PRIX

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    Il a reçu le Petrochemical Heritage Award lors de l’International Petrochemical Conférence de 2013 à San Antonio au Texas.

    Ce prix couronne l’ensemble d’une carrière, il est considéré depuis longtemps comme l’un des plus prestigieux de l’industrie et il a récompensé d’éminents lauréats.

    Tom Tritton, le président et PDG de la Chemical Heritage Foundation, a déclaré que cette année, Jim avait remporté ce prix haut la main grâce à la croissance rapide et à l’incroyable succès d’INEOS ces 15 dernières années.

    « Les industries basées sur les sciences ont besoin de gens comme Jim, a-t-il confié au magazine INCH à l’issue de la cérémonie. Il combine une compréhension des sciences fondamentales à une vive sagacité qui lui permet de traduire la science en applications pratiques.

    « Il sait également comment prendre des risques au bon moment pour faire de concepts des réalités. »

    C’est la première fois qu’un Britannique remporte ce prix qui existe depuis 17 ans, un élément que Jim n’a pas manqué de remarquer.

    « J’avais un peu peur que vos normes aient été revues à la baisse », a-t-il déclaré avec le sourire.

    Mais cet ancien ingénieur en chimie, diplômé de l’université de Birmingham en 1974, a précisé que le succès d’INEOS ne découlait pas du travail d’un seul homme.

    « Je suis ici grâce à ce qu’INEOS a accompli, mais je n’ai pas fait tout ça tout seul », a-t-il affirmé. 

    « Nous sommes un groupe de personnes assez soudé chez INEOS, c’est donc un réel travail d’équipe qui nous a amenés ici. »

    INEOS a adopté une approche différente de celle de la plupart des entreprises de taille similaire.

    « Nous ressemblons davantage à une fédération d’entreprises, a-t-il précisé. Nous accordons une grande autonomie à nos entreprises. Nous accordons beaucoup d’autonomie et d’indépendance aux équipes de direction et aux directeurs généraux.

    « C’est pour cette raison que ceux qui travaillent chez INEOS se comportent davantage comme des propriétaires que comme des employés. Nous espérons que c’est ce qui insuffle cet esprit d’entreprise, ce qui nous permet d’être réactifs et de prendre des décisions rapidement. » 

    Il a expliqué qu’INEOS se concentrait sur les coûts fixes, l’utilisation d’équipements fiables, les bénéfices et la sécurité. 

    « Tout le monde dans notre secteur parle de la sécurité. Notre conseil d’administration se réunit entre 10 et 15 fois par mois et à chaque réunion, le premier sujet à l’ordre du jour est la sécurité », a-t-il déclaré.

    Lors de son discours de remerciement et de la session de questions/réponses qui s’est ensuivie, Jim a également mentionné l’histoire remarquable d’INEOS, la récession de 2008-2009 et la manière dont INEOS est parvenue à se sortir de cette crise, ainsi que de l’essor du gaz de schiste qui a transformé l’industrie manufacturière américaine.

    Il a également expliqué pourquoi INEOS n’appréciait pas la bureaucratie (elle étouffe les entreprises), et pourquoi selon lui, le Royaume-Uni, qui hébergeait autrefois le siège d’INEOS, était toujours en récession.

    « Je suis persuadé que chaque économie doit disposer d’une solide base manufacturière », a-t-il affirmé.

    « Le Royaume-Uni n’est pas encore sorti de cette récession en grande partie parce qu’il ne dispose d’aucune ou presque aucune base manufacturière. »

    Il a ajouté qu’il avait été plutôt déprimant d’assister au quasi-effondrement de l’industrie manufacturière au Royaume-Uni, alors qu’il y a 15 ans, le Royaume-Uni était sur un pied d’égalité avec l’Allemagne avec une part de 25% dans l’économie.

    Aujourd’hui, environ 10% seulement de l’économie britannique repose sur l’industrie manufacturière, alors que l’Allemagne est toujours à 25%. 

    Cette diminution est survenue car à l’époque, le gouvernement britannique s’intéressait plus aux services financiers qu’à l’industrie.

    « Ils pensaient que les services financiers étaient gages d’avenir », a-t-il affirmé.

    Jim a expliqué aux invités que pour garantir le succès de l’industrie dans un pays, il était nécessaire de disposer d’arguments clés de vente (ACV).

    « Quand on observe la situation du Royaume-Uni aujourd’hui, on ne trouve guère d’ACV, » a-t-il déclaré. « Peu de raisons motiveraient quelqu’un à choisir le Royaume-Uni pour fabriquer des produits, si ce n’est la langue anglaise.

    « Les impôts sont relativement élevés, les syndicats sont coriaces, les retraites sont coûteuses, les coûts logistiques et d’énergie sont très élevés. »

    En revanche, selon lui, l’Amérique regorge d’ACV.

    « Votre main-d’œuvre est qualifiée, les syndicats sont raisonnables, les retraites également, et vous jouissez d’un nouvel avantage énorme: une énergie et des matières premières bon marché » , a-t-il ajouté.

    Lors de la session de questions/réponses, Jim a été interrogé sur le gaz de schiste, la matière première bon marché qui a relancé l’industrie manufacturière américaine, et pour savoir si le gouvernement américain devrait limiter ses exportations de gaz de schiste afin de protéger l’économie américaine. 

    « Je peux comprendre que des restrictions s’appliquent dans certains domaines, » a-t-il répondu. « Mais de manière générale, j’estime que le reste du monde considérerait une telle mesure comme un précèdent dangereux dans la mesure où l’Amérique importe beaucoup de pétrole. »

    En tant que 17ème lauréat du Petrochemical Heritage Award, Jim rejoint une élite qui compte l’ancien président de Cain Chemical et le fondateur de la Texas Petrochemicals Company. 

    « La carrière de Jim montre à quel point un optimiseur est synonyme de croissance continue, » a déclaré Tom Tritton. « Grâce à lui, INEOS va de succès en succès malgré les deux crises majeures qui ont affecté l’industrie. » 

    « C’est aussi un homme qui n’est clairement pas près de nous quitter. Il exerce la présidence d’INEOS depuis 1998 et cette année, il a terminé les marathons de Paris, Londres et Genève en moins de quatre heures. »

    « Pour moi, courir le marathon est un exploit tout à fait admirable. Cela montre un certain acharnement, une certaine résistance face à l’adversité et la volonté de se fixer des objectifs difficiles à atteindre. »

    La Chemical Heritage Foundation et le Founders Club ont créé le Petrochemical Heritage Award en 1997 pour rendre hommage aux individus qui apportent une contribution exceptionnelle à l’industrie pétrochimique et promeuvent la compréhension des sciences modernes, des diverses industries et économies auprès du public. 

    D’ou vient le nom?

    Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir d’où venait le nom INEOS?

    Il s’agit d’une question qui a été posée à Jim Ratcliffe après qu’il a accepté son prix au Texas.

    Deux fils, deux dictionnaires et une date butoir d’acquisition sont à l’origine du nom unique de notre entreprise, à sa création il y a 15 ans.

    Le vendredi précédant la date d’acquisition de l’entreprise par Jim, ses avocats avaient besoin d’un nom. Pour le lundi. 

    Le samedi matin, M. Ratcliffe a acheté deux dictionnaires, un grec et un latin, et s’est assis avec ses deux fils alors âgés de 10 et 12 ans.

    Ils ont tous trois commencé à travailler à la création d’un nom pour l’entreprise. Et pour un coût total de 20 dollars, ils ont trouvé un nom riche de sens. L’ancienne société à la base de la nouvelle entreprise s’intitulait INspec Ethylene Oxide and Specialties, et les lettres ont trouvé leur place.

    Dans les dictionnaires, ils ont découvert qu’en latin ‘INEO’ signifiait ‘nouveau départ’. ‘EOS’ est la déesse grecque de l’aurore et ‘NEOS’ signifie nouveau, original et innovant. Le nom ‘INEOS’ a donc été choisi pour représenter l’avènement de quelque chose de nouveau et d’innovant. L’entreprise fait honneur à son nom depuis lors.

    26 minutes de lecture Numéro 4
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    Des gains substantiels

    Personne ne connaît réellement l’impact que le gaz de schiste pourrait avoir en Europe, mais ce continent cache des réserves importantes. Elles pourraient être exploitées à l’aide du procédé dit de ‘fracturation’. Selon INEOS, il s’agit d’une occasion que l’UE n’a pas le luxe de refuser si elle tient sérieusement à faire concurrence à l’Amérique. L’exploitation du gaz de schiste y a fait chuter les prix de l’énergie et contribué à la relance industrielle avec la création d’emplois et le retour aux États-Unis de procédés de production auparavant sous-traités en Chine. 

    Tandis que l’Europe hésite encore, l’Amérique récolte déjà les fruits du gaz de schiste au niveau des coûts, de la sécurité énergétique, mais aussi des matières premières compétitives qui servent de fondement à une majeure partie de son secteur manufacturier. Les avantages du gaz de schiste ne font que se multiplier. 

    Les entreprises chimiques du monde entier affluent vers Houston et sa région pour y construire de nouvelles installations de craquage, remettre en marche d’anciennes usines ou élargir des usines existantes, afin de tirer parti des énormes volumes de gaz naturel du pays qui recèlent les matières premières vitales dont l’industrie pétrochimique a besoin pour fabriquer des plastiques et solvants.

    L’American Chemical Council a déclaré que s’agissant de l’énergie du pays, C’était l’une des évolutions les plus enthousiasmantes des 50 dernières années et qu’elle alimentait la relance industrielle de l’Amérique.

    Après des années de déclin au profit des économies en développement en Asie, un nombre croissant d’entreprises américaines rapatrient leurs installations de fabrication aux États-Unis. Le vent pourrait être en train de tourner. PricewaterhouseCoopers appelle ce phénomène le ‘retour à la maison’.

    De l’autre côté de l’Atlantique, en Europe, c’est une autre histoire.

    On y dispose de la même technologie de pointe pour extraire le gaz naturel renfermé dans le schiste, mais on ne l’exploite pas pour l’instant. Et personne ne sait combien de temps cela va durer. 

    La France, qui a lourdement investi dans l’énergie nucléaire, doit en affronter l’opposition qui se prononce contre l’exploitation du gaz de schiste, et l’Allemagne, qui a place son argent dans d’énormes parcs éoliens, fait face à la colère des lobbies de l’énergie renouvelable. Le débat se poursuit donc. 

    INEOS a quant à elle décidé qu’elle ne pouvait pas attendre et elle a conclu un accord avec les États-Unis pour faire acheminer des matières premières d’origine américaine vers ses usines européennes et assurer ainsi la compétitivité de son entreprise Olefins & Polymers.

    À partir de 2015, INEOS Olefins & Polymers en Norvège commencera à réceptionner des cargaisons d’éthane américain, un ingrédient essentiel à la production d’éthylène.

    « Nous sommes une entreprise mondiale qui approvisionne les marchés mondiaux et il est donc crucial pour nous de disposer de matières premières à des prix compétitifs si nous voulons maintenir notre entreprise à flot et conserver nos emplois ici à l’avenir », a expliqué Magnar Bakke, directeur du site INEOS Olefins & Polymers Norway.

    INEOS estime que la capacité d’importer jusqu’à 800 000 tonnes d’éthane des États-Unis chaque année vient en complément de son portefeuille de contrats d’approvisionnement en matières premières pour ses installations de craquage européennes et qu’elle renforcera sa position concurrentielle en tant que producteur d’éthylène en Europe.

    La négociation du contrat avec les États-Unis a pris deux ans, entre le moment où l’idée a été émise pour la première fois et la signature des contrats. INEOS n’en tirera aucun bénéfice financier avant 2015, mais lorsque ce jour arrivera, les bénéfices seront substantiels.

    « Nous pourrions commencer à acheminer l’éthane dès maintenant, mais nous ne disposons pas encore des systèmes et des infrastructures pour l’expédier, » a expliqué David Thompson, directeur de l’approvisionnement chez INEOS O&P Europe. « Ils doivent construire un terminal d’exportation par exemple. » 

    Il y a peu, l’Amérique dépendait de ses importations de gaz naturel liquéfié.

    Elle est à présent en passe de devenir un grand exportateur de gaz.

    Cette activité est devenue économiquement viable grâce au forage horizontal et aux avancées majeures dans le domaine de la fracturation hydraulique du schiste.

    Les sociétés pétrolières et gazières en amont ont découvert comment extraire le pétrole et le gaz des roches, une méthode considérée autrefois comme trop difficile et trop coûteuse. En bref, elles ont trouvé le moyen de fracturer de longues veines fines de schiste et d’autres roches pour faire sortir le gaz en injectant sous haute pression de l’eau, du sable et des produits chimiques dans le sol.

    « C’est la technologie qui est la clé de cette grande avancée technique », a affirmé David. 

    Mais à présent, les États-Unis ont le problème qu’ils ont tant de gaz qu’ils ne savent pas quoi en faire. En conséquence, le prix du gaz a chuté dans le pays et entraîné celui de l’éthane dans son sillage.

    L’une des solutions pour stabiliser les prix consiste à trouver de nouveaux clients. INEOS en fait partie.

    « Pour l’instant, le gaz est utilisé en Amérique seulement, mais l’accord conclu avec nous donne aux États-Unis un nouveau moyen de vendre l’éthane que l’on trouve normalement en abondance dans le gaz de schiste humide », a expliqué David.

    Aux États-Unis, certains souhaitent que le gaz reste à l’intérieur des frontières américaines. Dow Chemical, pour ne citer qu’elle, craint que des exportations non contrôlées fassent de nouveau grimper les prix nationaux et qu’elles menacent aussi les investissements dans le secteur manufacturier américain.

    « Le débat continue de faire rage », a ajouté David.

    Peu avant Noël, INEOS a finalisé un contrat de 15 ans avec les trois entreprises qui seront responsables du forage, de la distribution, de la liquéfaction et de l’acheminement de l’éthane entre les États-Unis et le site d’INEOS situé à Rafnes en Norvège.

    L’éthane sera acheminé par gazoduc des réserves de gaz de schiste de Marcellus dans la chaîne des Appalaches jusqu’à Marcus Hook en Pennsylvanie. De là, il sera expédié en Europe. 

    Le gaz sera ensuite stocké sur le site dans un nouveau réservoir d’éthane qui sera construit à côté des réserves existantes d’éthane et de GPL dont dispose INEOS au niveau local.

    Selon le prix de l’éthane et du GPL, INEOS décidera dans quelle réserve puiser pour sa production d’éthylène, un produit chimique utilisé dans des milliers de produits dont nous nous servons au quotidien. En bref, INEOS jouit d’une grande flexibilité.

    David a affirmé que dans l’avenir proche, cet accord d’approvisionnement avec Range Resources Appalachia LLC renforçait également la position concurrentielle d’INEOS en tant que producteur d’éthylène européen.

    C’est plus important que jamais, dans la mesure où les politiques de décarbonisation de l’UE risquent de faire encore grimper les prix de l’énergie en Europe. 

    Dans un rapport présenté au sous-comité aux affaires internes de l’UE de la Chambre des Lords, INEOS a prévenu qu’en raison de l’augmentation des prix de l’énergie, les fabricants européens risquent de ne plus pouvoir être compétitifs sur la scène internationale.

    Les industries chimiques sont particulièrement menacées, dans la mesure où leurs usines dépendent lourdement des carburants fossiles pour leur fonctionnement. 

    « Nous sommes très vulnérables face aux fluctuations des prix de l’énergie, » a affirmé Tom Crotty, directeur du groupe INEOS.

    « Nous vendons nos produits sur des marches internationaux extrêmement compétitifs et nous ne pouvons pas répercuter ces coûts à nos clients. »

    « Mais nous ne pouvons pas non plus nous permettre d’évoluer sur des territoires où les prix de l’énergie ne sont pas concurrentiels. »

    Selon INEOS, si l’Europe souhaite réellement s’atteler à la décarbonisation, elle devra protéger les industries énergivores des hausses de prix fulgurantes tout en progressant vers la création de sources d’énergie faibles en carbone et abordables.

    « Dans le cas contraire, la production devra s’effectuer en dehors de l’Europe, dans des pays plus compétitifs, ce qui entraînera des pertes d’emplois, d’investissements et de recettes fiscales, » a-t-il expliqué.

    La décarbonisation ne devrait pas entraîner la désindustrialisation, a ajouté Tom. 

    « L’objectif doit être d’alimenter l’industrie en énergie verte, et non de la faire fuir », a-t-il martelé.

    Il a affirmé que les industries énergivores n’étaient pas des ‘industries en déclin’ faisant obstacle aux améliorations environnementales.

    « Elles sont en réalité une source vitale de matières premières et d’innovations nécessaires pour faire de l’économie verte une réalité », a-t-il déclaré.

    On estime que pour chaque tonne de CO2 produite dans l’industrie chimique, plus de deux tonnes sont économisées grâce à ses produits, comme les catalyseurs, les produits d’isolation, les composants d’éoliennes et les cellules solaires. 

    Selon INEOS, l’Allemagne et la France ont toutes deux mis en œuvre des politiques qui ont convaincu l’industrie d’investir et lui ont permis de prospérer. 

    L’Allemagne a proposé d’importants abattements fiscaux pour l’énergie et la France a facilité la conclusion de contrats énergétiques à long terme. 

    « Le Royaume-Uni risque de se retrouver en queue de peloton, » a déclaré Andrew Mackenzie d’INEOS ChlorVinyls. « Les prix de l’électricité britannique sont élevés par rapport aux autres pays européens et nos prix pour le gaz sont bien supérieurs à ceux des pays hors de l’Europe.

    « Au cours de la prochaine décennie et par ses politiques qui font grimper les prix de l’énergie, le gouvernement risque de fortement accentuer l’écart au niveau de la compétitivité internationale. »

    Selon lui, en raison de sa faible empreinte carbonique, le gaz de schiste est souvent considéré comme la plus importante passerelle vers l’énergie renouvelable de demain et il constitue une nouvelle ressource précieuse qui pourrait renforcer la sécurité énergétique du Royaume-Uni et s’y traduire par des prix plus concurrentiels. 

    Au Royaume-Uni, les forages d’exploration de gaz de schiste ont repris dans le Lancashire après une frayeur initiale en mai 2011, le sol y recèlerait environ 5,6 trillions de mètres cubes de réserves terrestres rien que dans le nord-ouest du pays. 

    C’est une bonne nouvelle pour INEOS.

    « Notre succès au Royaume-Uni dépend de l’accès à des réserves d’énergie et des matières premières compétitives, » a-t-il expliqué.

    « L’accès à des matières premières et à de l’énergie à des prix plus concurrentiels donnerait un nouvel élan à l’industrie pétrochimique britannique et lui permettrait d’être compétitive sur le marché mondial. »

    Grâce à l’aubaine du gaz de schiste, le gaz américain est aujourd’hui cinq fois moins cher qu’au Royaume-Uni. 

    « Si le gaz au Royaume-Uni atteignait des prix similaires, les coûts de production du chlore baisseraient de 58 millions d’euros par an sur notre site à Runcorn, qui utilise actuellement autant d’électricité que la ville de Liverpool », a déclaré Andrew. 

    Au Royaume-Uni, le gouvernement de coalition a force l’interruption des forages d’exploration de gaz de schiste après que les opérations de Cuadrilla Resources Ltd ont causé une légère secousse près de Blackpool.

    L’enquête de trois éminents géologues qui s’est ensuivie a rassuré le gouvernement que la fracturation n’était pas dangereuse.

    « Les médias ont monté cette affaire en épingle, »  a expliqué Tom. « Le ‘tremblement de terre’ était d’une intensité inférieure aux secousses telluriques qui sont ressenties chaque jour dans les mines désaffectées. »

    « Le rapport des géologues précisait qu’il n’y avait pas de problème, mais que l’entreprise devait prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que cela ne se reproduirait plus. »

    INEOS souhaite faire affaire avec Cuadrilla.

    « Ils prévoient de s’en servir comme carburant, mais ce qu’il contient déterminera s’il peut être facilement utilisé pour cet emploi », a expliqué Tom.

    Avant que du gaz naturel puisse être vendu à l’échelle commerciale, il faut en extraire les composants du mélange ou fractions. Elles comprennent des hydrocarbures, tels que l’éthane, le butane et le propane, des matières premières qui sont d’une grande valeur pour l’industrie chimique.

    « Cuadrilla ne connaît pas la composition du gaz, car elle n’en a pas encore fait l’extraction, mais si elle décide de le faire, nous pourrons l’aider, » a précisé Tom.

    « Nous pouvons en quelque sorte extraire ces gaz, les transformer en produits chimiques et produire des produits de valeur qui pourront être utilisés et réutilisés, » a-t-il déclaré.

    « En ce qui nous concerne, rien ne devrait être gaspillé. »

    Le gaspillage est l’une des principales bêtes noires d’INEOS. 

    « L’éthane est le produit chimique le plus précieux au monde, car on peut en faire des choses, mais comme il n’est pas extrait du flux de gaz, il brûle en grande partie », a-t-il expliqué.

    INEOS possède actuellement deux des quatre installations de craquage en Europe.

    L’une est située en Norvège et l’autre à Grangemouth en Écosse.

    Il y a environ 30 ans, l’installation de craquage de Grangemouth a été construite pour fonctionner avec de l’éthane pur des plateformes pétrolières de la mer du Nord.

    Toutefois, au cours des 15 dernières années, la quantité d’éthane (un gaz plus léger) a diminué et des gaz plus lourds, bien plus riches en carbone ont pris sa place. 

    « Le carbone encrasse le craqueur d’éthane. Il faut donc tout éteindre pour y entrer et le nettoyer, ce qui fait gaspiller beaucoup de ressources », a expliqué Tom Crotty. 

    INEOS a récemment dépensé des millions pour que son craqueur de Grangemouth puisse gérer les gaz plus humides et plus lourds. 

    En l’état actuel des choses, sans investir lourdement dans ce site, Grangemouth ne peut tirer parti de l’éthane distillé à partir du gaz de schiste bon marché d’Amérique.

    Des études sont en cours pour explorer les différentes options sur le site.

    « Nous devrions construire un nouvel embarcadère, de nouvelles structures de réception et des réservoirs de stockage, » a ajouté Tom.

    « En Norvège, nous disposons déjà de Presque tous ces éléments. Et nous investirons dans la construction de nouvelles structures pour en recevoir davantage à l’avenir. »

    14 minutes de lecture Numéro 4
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    En route vers l’avenir

    Mais dans quelle direction l’industrie automobile nous emmène-t-elle?

    Certains disent qu’une grande dame se cache derrière le succès de chaque homme.

    S’il était toujours en vie, l’ingénieur automobile allemand Karl Benz serait sans doute d’accord.

    C’est en effet par un coup de publicité de sa femme Bertha, en 1888, que l’attention du monde entier a été attirée sur son Motorwagen breveté et que l’entreprise a pu réaliser ses premières ventes.

    Le 5 août, sans en avertir son mari, elle a emprunté sa voiture et est partie de Mannheim en Allemagne avec leurs deux aînés dans un périple historique. C’était la première fois que quelqu’un tentait de conduire une voiture sur une si longue distance.

    Les voitures étaient considérées comme dangereuses et peu fiables. Personne n’en voulait.

    Bertha a décidé de les convaincre du contraire. Elle voulait éliminer tout doute: la voiture était synonyme d’avenir.

    Elle est partie avant l’aube et, peu après la tombée du jour, elle est arrivée chez sa mère à Pforzheim, d’où elle a envoyé un télégramme à Karl pour l’informer de la bonne nouvelle. Le lendemain, elle a d’autant plus fait mentir les critiques qu’elle est revenue au volant de la voiture, à la suite de quoi, elle a remis à son mari une liste de suggestions concernant tous les problèmes mécaniques qu’elle avait eus en voyage.

    Ce trajet de 106 km il y a 124 ans a déclenché une histoire d’amour avec la voiture qui perdure.

    À l’époque, il s’agissait de convaincre un public sceptique que la voiture était un moyen de transport viable. Aujourd’hui, il s’agit de garder les millions de voitures déjà sur les routes tout en réduisant leur impact sur la population et la planète.

    Et ce n’est pas une mince affaire. La technologie évolue à une telle vitesse qu’il est en effet difficile de prévoir la direction que l’industrie prendra à terme. 

    Les voitures fonctionneront-elles à l’hydrogène, à l’aide de biocarburants, de cellules de combustible, d’énergie solaire, d’électricité, d’azote liquide ou de gaz naturel? Seront-elles fabriquées en plastique, en fibre de carbone ou en aluminium? 

    Il n’y aura pas de solution unique, mais l’orientation générale est la même. Les voitures du futur ont besoin de matériaux et de technologies qui les rendront plus légères et plus sûres, tout en réduisant leur consommation et en faisant chuter leurs émissions des gaz d’échappement.

    Le rendement actuel des voitures conventionnelles est d’environ 15 %, donc le potentiel d’amélioration est énorme pour les technologies de pointe.

    Cherchez un peu et, vous vous rendrez compte qu’INEOS est déjà au coeur de nombreuses avancées de constructeurs pour rendre les voitures plus solides, plus sûres, plus légères, plus sexy et plus efficaces, tout en répondant aux préoccupations environnementales. 

    Le plastique est un atout qui s’avère de taille, comme la fibre de carbone. Mais INEOS a conçu une foule d’autres matières premières que l’on retrouve dans les pneus, les ceintures de sécurité, le liquide de frein, l’antigel, les filtres à air et les huiles synthétiques.

    INEOS Olefins & Polymers fabrique le polyéthylène à haute densité et le polypropylène qui forment l’épine dorsale de toute l’industrie du plastique.

    Les constructeurs automobiles sont particulièrement friands de plastique, car on peut lui donner presque n’importe quelle forme, mais il présente d’autres avantages que sa polyvalence.

    Il est aussi incroyablement solide et bien plus léger que l’acier, ce qui permet de construire des voitures plus légères et économiques sans toutefois compromettre la sécurité.

    À l’heure actuelle, la plupart des reservoirs de carburant en Europe et en Amérique, et environ 40% de ceux d’Asie, seraient fabriqués en plastique et non plus en acier, parce qu’ils sont plus légers, peuvent être recyclés et ne rouillent pas.

    Certains des plus grands producteurs mondiaux produisent leurs réservoirs à partir de polymères conçus sur mesure par INEOS.

    L’utilisation de la fibre de carbone est un autre domaine fascinant. Premier producteur mondial de l’acrylonitrile, le principal ingrédient de la fibre de carbone, INEOS Nitriles est également au coeur de cette évolution.

    La fibre de carbone est 50% plus légère que l’acier, mais environ cinq fois plus solide. Le défi consiste à trouver le moyen de la render plus abordable pour pouvoir la produire en masse.

    Selon INEOS, si cela devient possible, les avantages seront énormes pour l’environnement vu le nombre de voitures actuellement sur les routes dans le monde.

    Observez de près les composants électriques de la plupart des voitures, vous découvrirez que tous les fils sont couverts de PVC, principalement pour ses propriétés ignifuges. C’est un facteur toujours plus important alors que le nombre de composants électriques augmente dans les voitures.

    « Les câbles en PVC ne périssent pas comme ceux en caoutchouc », a expliqué Dr Jason Leadbitter, directeur de la durabilité et de la conformité chez INEOS ChlorVinyls, le plus grand fabricant de PVC en Europe.

    Dans le même temps, ses collègues d’INEOS Oligomers travaillent en étroite collaboration avec les fabricants d’huiles synthétiques et les fournisseurs d’additifs afin de répondre aux attentes de leurs clients. Les huiles synthétiques de pointe contribuent à réduire l’usure des composants mécaniques, tout en prolongeant les meilleures performances des moteurs modernes. 

    « En raison des exigences actuelles en matière d’économie de carburant, les constructeurs automobiles et les consommateurs s’intéressent davantage aux lubrifiants pour moteur à basse viscosité, » a expliqué Michel Sánchez, directeur du développement des marches PAO chez INEOS Oligomers. « Cette tendance se maintiendra avec l’arrivée de nouveaux grades de viscosité sur mesure. »

    Il a expliqué qu’INEOS enregistrait de bien meilleurs résultats avec ses PAO, des huiles de base du groupe IV, au niveau de la durabilité, des performances et de la fiabilité du moteur.

    Chez INEOS Olefins & Polymers, on produit aussi les matières premières pour le butadiène qui sert à créer le caoutchouc synthétique utilisé dans les pneus. L’avantage du butadiène, c’est qu’il donne les mêmes performances, peu importe les conditions météorologiques, et qu’il résiste beaucoup mieux à l’usure que les autres types de caoutchouc.

    Il existe actuellement plus de 160 fabricants de pneus dans le monde, qui dépensent chaque année plus d’un milliard d’euros en recherché et développement dans le but d’améliorer les performances, la maniabilité et les distances de freinage des voitures.

    INEOS Phenol n’est pas en reste dans ce domaine.

    Son phénol est utilisé dans des résines tackifiantes pour les pneus et des armatures intermédiaires en nylon, afin de fabriquer des câbles de pneumatique et d’autres thermoplastiques techniques.

    Mais l’implication d’INEOS Phenol ne s’arrête pas là.

    Il faut du phénol et de l’acétone pour fabriquer du polycarbonate, un matériau malléable magique, abondamment utilisé dans les toits ouvrants, les fenêtres latérales, les feux arrière, les phares et d’autres pièces automobiles.

    L’avantage du polycarbonate est qu’il peut être moulé en une seule pièce, qu’il est léger et incroyablement solide, soit plus de protection en cas d’accident.

    INEOS Phenol fabrique également de l’acétone qui est utilisée dans le Perspex, dans les acryliques pour les peintures, en plus de résines pour les plaquettes de frein et les filtres à air.

    Mais la plus grande question sans doute est de savoir à quoi rouleront les voitures de demain.

    Tous les constructeurs automobiles, sans exception, envisagent d’autres options que les carburants fossiles et la forme que prendra ainsi leur produit.

    Il s’agit d’un domaine dans lequel INEOS s’implique également.

    INEOS a construit une usine en Floride, dont l’objectif est de produire chaque année 30 millions de litres de biocarburants de pointe à partir de déchets, pour les voitures d’aujourd’hui et de demain.

    Dans le même temps, INEOS ChlorVinyls a contribué à la création d’une ‘autoroute de l’hydrogène’ en Norvège en fournissant de l’hydrogène sous une forme propre. Essentiel dans les cellules à combustible, l’hydrogène est un produit dérivé du procédé chlore-alcali d’INEOS à son site de Rafnes.

    « Elle fournit du carburant à partir de l’un des points de ravitaillement en hydrogène qui forment à présent un couloir de Stavanger à Oslo », a expliqué Jason.

    Personne ne devrait jamais douter de l’importance de l’industrie chimique pour l’industrie automobile.

    L’International Council of Chemical Association (ICCA) a récemment annoncé que grâce aux produits chimiques pour l’automobile, les émissions de gaz à effet de serre étaient aujourd’hui réduites de 230 millions de tonnes chaque année.

    Un rapport livré au sommet Rio+20 a également souligné à quel point la technologie du catalyseur métallocène, sous licence d’INEOS Technologies, avait été une avancée majeure dans la fabrication des plastiques.

    « Les polymères métallocènes permettent aussi aux plastiques modifiés d’être davantage utilisés dans les applications automobiles en remplaçant l’acier », a expliqué l’ICCA. 

    Quoi qu’il arrive, l’industrie automobile continuera de se tourner vers des entreprises telles qu’INEOS pour trouver des solutions.

    Heureusement, INEOS en a plein en réserve.

    RÉSERVOIRS DE CARBURANT

    Le plastique remplace l’acier dans les réservoirs de carburant, car il est plus léger (une voiture plus légère est plus économique), il est recyclable et ne rouille pas. INEOS Olefins & Polymers fabrique des polymères à haute densité pour les réservoirs de carburant en plastique.

    PNEUS

    Il existe actuellement plus de 160 fabricants de pneus dans le monde, qui dépensent chaque année plus d’un milliard billion d’euros en recherche et développement dans le but d’améliorer les performances, la maniabilité et les distances de freinage des voitures. INEOS Olefins & Polymers produit les matériaux utilisés dans la fabrication des pneus. Ils permettent d’en améliorer les performances et d’en réduire l’usure. INEOS Phenol produit des resins phénoliques qui sont utilisées dans la fabrication de tackifiants et son alpha-méthylstyrène sert à produire de meilleurs pneus permettant d’économiser du carburant.

    INTÉRIEURS

    Le plastique est utilisé à l’intérieur des voitures pour en améliorer l’aspect esthétique et la sûreté. INEOS Olefins & Polymers fabrique le polyéthylène à haute densité et le polypropylène qui forment l’épine dorsale de toute l’industrie de fabrication de plastique. Il faut du phénol et de l’acétone d’INEOS pour fabriquer le polycarbonate qui sert aussi à remodeler l’intérieur et l’extérieur des voitures. Il faut du phénol et de l’acétone d’INEOS pour fabriquer du polycarbonate.

    CARBURANT

    Le monde entier recherche une alternative aux carburants fossiles traditionnels. INEOS Bio détient la technologie pour produire des biocarburants de pointe (à partir de déchets et non de cultures) qui sont ensuite mélangés à de l’essence. Cette technologie permet également de produire de l’énergie renouvelable qui pourrait être utilisée pour charger des batteries.

    HUILES SYNTHÉTIQUES

    L’intérêt s’accentue pour les huiles de moteur à faible viscosité qui permettent de consommer moins et d’avoir des moteurs plus performants.
    INEOS Oligomers fournit aux fabricants d’huiles synthétiques et aux fournisseurs d’additifs des huiles de base haute performance qui permettent d’améliorer les performances globales de la voiture.

    PIÈCES DE CARROSSERIE

    La fibre de carbone est 50% plus légère que l’acier, mais environ cinq fois plus solide. Elle est de plus en plus utilisée dans les voitures afin d’en réduire le poids sans compromettre la sûreté. INEOS Nitriles est le premier producteur mondial d’acrylonitrile, ingrédient essentiel de la fibre de carbone. Sans lui, il n’y aurait pas de fibre de carbone.

    COMPOSANTS ÉLECTRIQUES

    Le PVC est utilisé pour revêtir le câblage des composants électriques des voitures, car il est ignifuge et, contrairement au caoutchouc, il ne périt pas.
    INEOS ChlorVinyls est le plus grand fabricant de PVC en Europe.

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    Une industrie chimique respectueuse

    Le monde fait face à un défi en croissance permanente. Comment satisfait-il les demandes d’une population qui augmente rapidement – dernier comptage à sept milliards – avec des ressources limitées, en ne menaçant pas la planète? Un secteur qui peut apporter une réponse et qui fait plus qu’on peut s’imaginer pour relever ce défi est l’industrie chimique.

    Partout dans le monde, l’industrie chimique travaille dur pour trouver des solutions aux nombreux problèmes que pose à la société la croissance de la population.

    Depuis le premier Sommet historique de la terre à Rio de Janeiro en 1992, ce travail a contribué à l’adoption par les agriculteurs de méthodes agricoles durables et à un accès accru pour la population à des sources d’eau propre et potable. Il a par ailleurs donné lieu à des avancées médicales, transformé la manière dont l’énergie est utilisée et il contribue à la réduction des gaz à effet de serre.

    Et le travail continue.

    L’an dernier, l’industrie chimique, qui emploie directement plus de sept millions de personnes dans le monde, a dressé le bilan de ses réalisations au cours des 20 dernières années depuis la première Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement durable. Elle tente à présent de trouver un moyen collectif pour commencer à relever les défis qui sont apparus depuis.

    Lors de la conférence Rio+20, à laquelle des représentants de 196 pays ont participé, Steve Elliott, directeur général de l’Association des Industries Chimiques du Royaume-Uni, a affirmé que l’industrie chimique était à l’avant-garde de l’économie verte émergente. 

    « Sans les entreprises chimiques, la technologie et l’économie vertes ne pourront tout simplement pas exister », a-t-il expliqué. 

    M. Elliott a déclaré qu’il espérait que Rio+20 révèle au monde comment l’industrie et ses parties prenantes avaient travaillé ensemble pour que la population, la planète et les entreprises se portent bien. 

    Certains de ces progrès ont été mis en exergue dans un rapport publié par l’International Council of Chemical Associations (ICCA), la voix mondiale de ce secteur d’industrie. 

    Le président de l’ICCA, Andrew Liveris, a expliqué lors d’une table ronde que les progress réalisés découlaient d’idées, de technologies et de procédés innovants, tous rendus possibles grâce à la chimie.

     « Partout dans le monde, l’industrie chimique permet de mettre en place les solutions dont nous avons besoin pour relever les défis mondiaux », a-t-il expliqué.

    Dans son rapport, l’ICCA a précisé que la mise en place d’une économie verte dépendrait des solutions innovantes proposées par tous les secteurs, une vision que partage le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

    « En cette période d’austérité et d’incertitude économique, les efforts du seul secteur public ne seront pas suffisants », a-t-il déclaré.

    « Tout le monde doit se réunir autour de la table, à savoir les investisseurs, les PDG, les gouvernements, les organisations de la société civile, les experts techniques et les professionnels, afin de faire front commun. »

    Carlos Fadigas, le directeur général de l’entreprise chimique brésilienne Braskem, a également participé à la table ronde de l’ICCA lors du sommet.

    Il a déclaré qu’il était crucial que l’utilisation des ressources soit efficace. 

    « Nous devons nous concentrer sur la pérennité de la consommation, pas seulement la production, en nous engageant à produire des biens et des services rentablement et à les consommer autrement  », a-t-il expliqué.

    « Pour y parvenir, il est crucial que chaque entreprise place le développement durable au Coeur de sa stratégie commerciale. De plus en plus d’entreprises chimiques empruntent ce chemin. »

    L’ICCA a affirmé qu’elle espérait que Rio+20 pousserait les gouvernements à établir le climat voulu pour permettre aux entreprises chimiques d’agir rapidement et de trouver des solutions encore plus innovantes pour répondre à des besoins en pleine évolution dans le monde. 

    « Les contributions de l’industrie chimique mondiale joueront un rôle essentiel dans la transition vers une économie verte, telle que celle envisagée à Rio+20. »

    L’ICCA continue par ailleurs à encourager les économies en développement à utiliser et manipuler de manière responsable les 2000 produits chimiques actuellement sur le marché, grâce à ses ateliers de formation qui sont jusqu’à présent organisés par de grandes entreprises chimiques souhaitant partager leurs bonnes pratiques au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie notamment.

    « La promotion de la sécurité dans la gestion et l’utilisation des produits chimiques essentiels relève de la responsabilité commune des fabricants, des gouvernements et de tous ceux qui vendent ou utilisent des produits chimiques », a martelé l’ICCA.

    Rio+20 a été organisée dans le sillage du tout premier rapport sur le développement durable rédigé par l’ICCA. Ce rapport avait pour objectif de sensibiliser la population aux avantages qu’apporte l’industrie à la société.

    « Il s’agit d’un défi de taille », a déclaré Tom Crotty qui est également membre du Conseil d’administration et du Comité exécutif du Cefic.

    Le Cefic est le Comité Européen de l’Industrie Chimique. Cette organisation basée à Bruxelles a expliqué que ses propres enquêtes et des études externes avaient montré que l’opinion publique sur l’industrie chimique changeait d’un pays à l’autre.

    Ce rapport, qui présente des exemples d’initiatives et de produits innovants, ainsi que des avancées de pointe, avait pour but d’améliorer la perception généralement négative de la population par rapport à l’industrie chimique.

    « L’industrie chimique est sans doute mieux placée que n’importe quel autre secteur pour relever les défis du développement durable », a-t-il expliqué.

    « Après tout, il n’existe presque aucun produit, service ou activité humaine qui ne repose pas d’une certaine manière sur une contribution de l’industrie chimique. »

    Dans son rapport, le Cefic a souligné l’importance d’une communication franche.

    « Les partenariats et la collaboration au sein de l’industrie sont essentiels, »  a affirmé M. Giorgoi Squinzi, président du Cefic. « Mais les partenariats avec les autorités, au sein de la chaîne d’approvisionnement et avec les institutions universitaires et de recherche le sont tout autant. »

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    Un Regard objectif

    Le professeur Peter Styles était l’un des trois experts engagés par le gouvernement britannique en 2011 pour établir un rapport indépendant après deux secousses dues à la fracturation dans le nord de l’Angleterre. Il explique ici pourquoi l’avenir à long terme de la Grande-Bretagne dépend des vastes réserves de gaz de schiste enterrées profondément sous son sol.

    Le salut de la Grande-Bretagne pourrait résider dans le gaz de schiste enfermé dans la roche depuis 300 millions d’années.

    Selon le professeur Peter Styles, les vastes réserves britanniques doivent être exploitées si la Grande-Bretagne veut assurer ses besoins énergétiques à long terme.

    « C’est très important, » a-t-il affirmé. « Je ne pense pas que les gens réalisent à quel point nous sommes extrêmement vulnérables au Royaume-Uni.

    À l’heure actuelle, 70% des systèmes nationaux de chauffage et de cuisson fonctionnent au gaz et nous en importons la moitié.

    Une partie vient de Norvège, ce qui ne pose sans doute aucun problème, mais une grande partie est issue de la Sibérie, une source d’alimentation pas toujours des plus sûres au fil des années. »

    En janvier 2009, un litige entre l’Ukraine et la Russie sur les prix du gaz naturel a mené à l’interruption totale de l’approvisionnement de plusieurs pays européens.

    « Nous sommes tombés à deux jours d’approvisionnement, » a-t-il raconté.

    « Et dans ce genre de situation, les entreprises telles qu’INEOS ChlorVinyls à Runcorn, troisième consommateur de gaz en Grande-Bretagne, doivent fermer pour préserver les réserves nationales. »

    Mais selon lui, en temps normal, la Grande-Bretagne n’a la capacité de stocker que 12 jours de réserves de gaz.

    « La France a 120 jours et l’Allemagne 150 jours, » a-t-il expliqué. « Et nous 12. »

    Et la situation risque d’empirer.

    D’ici 2015, la Grande-Bretagne devra fermer six centrales électriques au charbon en raison des réglementations européennes.

    « Ces fermetures entraîneront une perte d’environ huit à neuf gigawatts d’électricité, » a-t-il précisé. « Nous parlons d’un jour d’électricité perdu par semaine. C’est-à-dire que nous devrons nous passer de la quantité d’électricité et d’énergie que nous utiliserions normalement en un jour. Comment allons-nous la remplacer? Pas par des éoliennes, j’en ai bien peur, car les gens n’en veulent pas chez eux. »

    Selon le professeur Styles, les Britanniques doivent comprendre que leurs actes ont des conséquences, s’ils refusent l’exploration des réserves de gaz de schiste au Royaume-Uni, le déploiement de parcs éoliens ou de permettre aux entreprises de construire des structures pour stocker du gaz sur le territoire, une situation qui a été observée à Byley, dans le Cheshire en Angleterre en 2001.

    « Leur réaction est souvent: «Je n’y connais rien du tout, mais je sais que je n’en veux pas », a-t-il déploré.

    « Très bien. Si les gens n’en veulent pas, je peux m’y faire. Mais si nous prenons cette décision, nous devons en assumer les conséquences, ce qui veut dire vivre avec moins d’énergie. »

    Le 30 janvier, l’industrie nucléaire britannique a subi un revers lorsqu’un projet de 14 milliards d’euros dont l’objet était de trouver un site pour l’enfouissage souterrain de déchets nucléaires dans le Cumbria a été rejeté par le Conseil du comté. 

    « Je ne suis pas certain que le Conseil du comté de Cumbria réalise qu’en fait, son vote signifie qu’ils devront vivre dix ans de plus (au moins) avec la majeure partie des déchets radioactifs stockés en surface sur le site de Sellafield, dont plus de 100 tonnes de plutonium, » a-t-il affirmé.

    « Cette décision n’aidera pas l’industrie nucléaire. Elle empêchera la construction de nouvelles installations nucléaires au Royaume-Uni, car il faut bien faire quelque chose des déchets. Pourtant, avec le gaz, il s’agit de la seule énergie pouvant nous permettre de jouir à long terme d’un approvisionnement énergétique de base propre en matière de CO2. 

    Les gens sont parfois surpris lorsque je leur dis que les roches contiennent de toute façon des minerais radioactifs, que c’est de là qu’ils proviennent et que malgré leur radioactivité naturelle, il est difficile de les détecter. Les réinjecter dans le sol pour les stocker dans des couches géologiques profondes n’est donc pas aussi surprenant qu’ils pourraient le penser.

    Pour l’instant, tous ces déchets sont stockés en surface sur le site de Sellafield, dans des conditions d’entreposage conçues il y a 50 ans. »

    L’autre tempête qui se prépare (et qui mobilise l’énergie des militants) est l’exploration des réserves de gaz de schiste et la technique controversée de la fracturation hydraulique, qui consiste à injecter sous haute pression de l’eau, du sable et des produits chimiques dans le schiste, afin d’en extraire le gaz. 

    « C’est parce que le schiste est tellement compact qu’il renferme toujours du gaz 300 millions d’années plus tard, a-t-il expliqué.

    Mais dans le bassin de Bowland dans le Lancashire, ce schiste s’étend sur 800 m de profondeur. C’est quatre fois l’épaisseur de la couche aux États-Unis où son gaz est presque devenu la seule source de gaz. »

    Les militants pensent que la fracturation comporte des ‘risques énormes pour l’environnement’.

    Selon le professeur Styles, l’un des trois experts à qui le gouvernement britannique a fait appel en 2011 pour établir un rapport indépendant après que cette technique a été accusée d’avoir causé deux secousses à Blackpool, il n’y a pas de danger si le procédé est bien contrôlé. 

    « À Stoke-on-Trent, au Royaume-Uni, nous subissons régulièrement des tremblements de terre plus importants causés par l’inondation d’anciens puits de mine, » a-t-il affirmé.

    « Je ne veux pas dire que les secousses ressenties ne dérangent pas, mais si la fracturation est bien contrôlée, elle ne devrait donner lieu à aucun tremblement de terre. »

    Il a expliqué que les craintes des militants quant à la pollution de l’eau étaient également infondées.

    « Notre industrie est la mieux réglementée, » a-t-il ajouté. « Si INEOS ChlorVinyls à Runcorn déverse une seule boîte de cola dans ses déchets, elle dépasse son quota.

    C’est à ce point que nous sommes réglementés au Royaume-Uni. »

    Il a précisé que l’un des produits chimiques qui seraient mélangés au sable et à l’eau était un détergent similaire à du liquide pour vaisselle.

    « Celui qui lave sa voiture ne réfléchit pas à deux fois avant d’évacuer le savon dans les canalisations, a-t-il déclaré. Le nettoyant pour pinceaux est très nocif aussi, et pourtant, les gens continuent d’en déverser dans leurs canalisations, » a-t-il ajouté. « Pensent-ils que leurs canalisations ne fuient pas? » 

    Les entreprises qui forent pour trouver du gaz de schiste ont reçu pour consigne de ne pas utiliser la technique de la fracturation à moins de 610 mètres d’un cours d’eau. 

    « La fracturation s’opère à 3 km de profondeur, »  a expliqué le professeur Styles. « Qu’est-ce qui a le plus de chances de causer une contamination? 

    « Si les gens veulent s’opposer à cette technique, ils ne doivent pas s’appuyer sur des bases scientifiques infondées », a-t-il ajouté.

    Le sol de la Grande-Bretagne recèlerait d’immenses réserves de gaz de schiste. Le débat est toujours en cours sur les volumes de gaz qui pourront être exploités. 

    « La population du Royaume-Uni est plus dense que celle des États-Unis, ce qui ne facilite pas les choses, » a-t-il affirmé.

    « Je peux vous dire si c’est techniquement possible et les promoteurs devront décider si l’extraction est faisable sur le plan économique. Sinon, ils ne le feront pas.

    Mais le plus difficile avec la plupart de ces grands enjeux, tels que les déchets radioactifs, la séquestration du carbone et plus récemment le gaz de schiste, c’est de persuader les gens de vous laisser faire, que ce soit le gouvernement, les autorités locales ou des groupes de pression locaux. » 

    C’est là que le bât blesse.

    « Autrefois, nous tirions notre énergie de nos environs, » a expliqué le professeur Styles. « On sortait chercher de la tourbe ou abattre des arbres.

    L’invention du réseau électrique national est une avancée extraordinaire, mais elle a éloigné les habitants de la source de production. Elle les a éloignés des réalités et de ce qui se passe vraiment.

    Tout le monde veut de l’énergie, mais personne ne veut vivre près d’une source d’énergie, si ce n’est un bon feu de bois dans la cheminée. » 

    Le professeur Styles est déçu par ceux qui semblent tout à fait satisfaits d’accepter du gaz en provenance de pays non réglementés.

    « L’empreinte carbonique des gazoducs qui fuient et acheminent du gaz de Sibérie est plus élevée que la consommation de ce gaz au Royaume-Uni, » a-t-il affirmé.

    « Si certains avancent l’argument que le gaz de schiste entraînera plus de fuites que le gaz conventionnel, il faut qu’ils soient conscients de cette réalité. Nous pourrions tout aussi bien prendre le même volume de CO2 et le libérer directement dans l’air.

    Nous voulons du gaz pour nous, mais qu’ils gèrent nos problèmes. Le changement climatique ne connaît pas de frontières. Le réchauffement climatique ne s’arrêtera pas à notre porte.

    De plus, il n’est pas éthique de penser que les autres peuvent bien affronter la majorité des problèmes environnementaux dus à notre demande en énergie. »

    Selon lui, au niveau du volume de gaz à effet de serre produits, le gaz de schiste est moins nocif pour l’environnement que le charbon. 

    « C’est moitié moins nocif que le charbon », a-t-il affirmé.

    De nombreuses entreprises se sont déjà vues accorder des licences de prospection et d’exploitation de pétrole par le gouvernement britannique, afin de rechercher, de forer et de trouver du pétrole et du gaz conventionnel et ce qui est considéré à tort comme du gaz non conventionnel, à savoir du gaz de charbon et du gaz de schiste.

    « Ces entreprises sont contractuellement obligées de forer des puits d’exploration dans le cadre de ces licences », a-t-il déclaré.

    10 minutes de lecture Numéro 4
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    Le climat change

    À première vue, on ne s’attend pas à ce que l’un des plus éminents spécialistes de l’environnement au monde et la troisième entreprise chimique mondiale partagent le même avis sur de nombreux points. Mais le vent a tourné, comme a pu le constater l’ancien conseiller du gouvernement britannique, Jonathon Porritt.

    Jonathon Porritt, spécialiste de l’environnement, estime que les entreprises privées telles qu’INEOS sont les mieux placées pour améliorer le monde où nous vivons.

    Selon lui, elles ont la volonté, le désir, le savoir-faire et des arguments commerciaux convaincants pour contribuer au combat contre le changement climatique et à d’autres problèmes urgents en matière de durabilité.

    « Les chefs de file qui ouvrent la voie pour créer un monde durable, ce sont les entreprises privées, pas les gouvernements, » a-t-il affirmé. « Pour l’instant, les gouvernements sont paralysés par leur propre médiocrité. »

    Il a toutefois ajouté que les gouvernements pourraient apporter leur pierre à l’édifice en atténuant les risques associés aux investissements, afin que les marches de capitaux voient clairement à quoi ressemblerait un monde durable. Une telle approche impliquerait des politiques cohérentes et le recours à des mesures d’incitation pour contribuer à l’encadrement à long terme des marchés de capitaux.

    « Les gouvernements n’ont pas pour seule tâche de faire avancer les choses, » a-t-il expliqué. « Ils doivent également empêcher que des malheurs n’arrivent.

    « INEOS s’est montrée disposée à déployer ses innovations intellectuelles. C’est une source de solutions aux dilemmes que nous rencontrons actuellement en matière de durabilité. INEOS est l’une des entreprises les mieux placées pour saisir ces opportunités. »

    Jonathon s’est confié au magazine INCH après avoir rédigé un rapport pour le gouvernement britannique sur l’avenir de la biotechnologie industrielle.

    Dans ce rapport, il souligne les résultats sans précédent qu’INEOS a obtenus à Vero Beach en Floride, où est implantée la première usine d’échelle commerciale au monde capable de transformer un large éventail de déchets en biocarburants de pointe et en énergie renouvelable.

    Publié le 22 janvier et s’adressant davantage à l’industrie qu’aux ministres du gouvernement, son rapport vise à encourager celle-ci à penser différemment.

    Jonathon reconnaît toutefois que le gouvernement a son rôle à jouer.

    « Je ne recommande pas davantage de réglementations, mais elles peuvent faire une grande différence, surtout avec des enjeux majeurs tells que le changement climatique », a-t-il affirmé.

    Selon Jonathon, comme toutes les grandes entreprises chimiques, INEOS reste ‘dépendante du pétrole’, mais son parcours est positif dans de nombreux domaines.

    Il fait référence à l’implication d’INEOS dans le projet ‘The Natural Step’, une initiative mondiale en faveur de la durabilité d’abord lancée en Suède et dont l’objectif est de fournir un cadre scientifique rigoureux pour les changements à opérer dans notre économie.

    INEOS et Norsk Hydro ont été sollicitées, dans la mesure où elles font partie des plus grands producteurs de PVC au monde.

    « Leur participation était essentielle », a affirmé Jonathon.

    Lors du récent sommet de l’industrie plastique européenne en Allemagne, Jonathon a félicité INEOS, et l’industrie plastique dans son ensemble, pour leurs initiatives en faveur d’un avenir plus durable.

    « Ces efforts démentent l’idée des plastiques que se font beaucoup de gens dans l’Union européenne, à savoir qu’il s’agit du pire désastre environnemental jamais observe », a-t-il expliqué lors de son discours au sommet PolyTalk à Wiesbaden.

    Il a affirmé que la richesse extraordinaire des nouvelles idées issues de toutes les industries reposant sur le plastique (automobile, électronique, santé, agriculture, emballage, énergie, éclairage et construction) lui donnait l’espoir d’un avenir meilleur.

    Ses commentaires ont été chaleureusement salués par le Dr Jason Leadbitter, directeur chargé de la durabilité et de la conformité chez INEOS ChlorVinyls.

    « L’attention se porte souvent davantage sur le PVC que sur les autres plastiques, et pas toujours pour les bonnes raisons. Il est donc très encourageant et réconfortant de recevoir ces félicitations », a-t-il déclaré à l’issue du sommet.

    Lors de cette discussion, Jonathon a expliqué que l’industrie du plastique aurait du mal à convaincre ceux qui n’en font pas partie. Elle s’opposait à un grave problème de crédibilité à cause de son comportement passé.

    Il comprenait aussi la frustration à l’égard des spécialistes de l’environnement qui se préoccupent uniquement du passé et non de l’avenir.

    Il a expliqué toutefois que l’industrie du plastique avait besoin des ONG (organisations non gouvernementales), car elles ont acquis la confiance de la société et peuvent ainsi jouer le rôle d’intermédiaires dans des débats complexes et controversés.

    « Au fond, si nous ne parvenons pas à mieux collaborer, les perspectives de l’industrie seront bien moins réjouissantes qu’elles ne pourraient l’être », a-t-il déclaré lors du sommet.

    Mais Jonathon a cependant critiqué le rôle des ONG. Il a affirmé souvent ressentir un degré profond de frustration face à la manière dont les ONG abusaient parfois de cette confiance, surtout au Royaume-Uni, où il en accusait certaines d’attiser la tendance NIMBY (‘Not in my back yard’ soit ‘pas de ça chez moi’) à l’égard des nouvelles technologies de gestion des déchets en particulier.

    « Nous vivrions dans un monde bien différent s’ils avaient mobilisé une petite partie de cette énergie pour orienter l’attention collective vers une démarche plus intégrée et sophistiquée de gestion des déchets de notre société », a-t-il déclaré.

    En tant que président de l’initiative The Natural Step au Royaume-Uni, il avait rencontré certaines de ces difficultés quand il collaborait avec INEOS et Norsk Hydro sur une initiative visant à définir le visage d’une ‘industrie du PVC réellement durable’.

    « Pour certaines ONG, il n’était même pas concevable d’avoir cette discussion, » a-t-il expliqué lors du sommet PolyTalk. « Elles avaient le sentiment qu’il était impossible de définir une vision réellement durable de l’avenir du PVC. À leurs yeux, c’était une ‘contradiction en soi’ et elles ont finalement rompu le dialogue. »

    Pourtant, l’initiative The Natural Step a fini par donner lieu à l’élaboration de Vinyl 2010, un engagement volontaire sur dix ans dont l’objectif est de déterminer la direction que pourrait prendre l’industrie du plastique dans le domaine du PVC au Royaume-Uni, mais également dans le reste de l’Europe.

    « L’avantage de Vinyl 2010, c’est qu’il s’agit bien d’une initiative volontaire, mais non sans moyens d’agir, » a expliqué Jonathon.

    « Bon nombre d’initiatives n’ont aucun moyen d’action, il est alors facile aux entreprises d’y souscrire, car elles n’ont à subir aucune conséquence: elles se contentent de s’asseoir autour d’une table et ne font rien. »

    Depuis lors, l’industrie du plastique a été encore plus loin en approuvant le programme VinylPlus, qui a fixé des objectifs de développement durable encore plus ambitieux.

    Lors de l’interview qu’il a accordée à INCH, Jonathon a déclaré que le ressentiment et l’antagonisme entre les entreprises et les ONG provenaient en partie de l’histoire ancienne.

    « Par le passé, l’industrie et les ONG semblaient toujours à couteaux tirés et enchaînaient les confrontations, » a-t-il expliqué. « Aujourd’hui, la plupart des ONG sont heureuses de travailler avec les entreprises lorsqu’elles ont le sentiment que les objectifs qu’elles tentent d’atteindre sont bien assimilés. »

    Il a précisé au magazine INCH qu’il y a 10 ans encore, les entreprises peinaient à comprendre le concept du développement durable.

    Dans les années 1990, l’« éco-blanchiment » était monnaie courante dans de nombreuses grandes entreprises, qui faisaient des déclarations mensongères pour satisfaire leurs clients en paraissant respectueuses de l’environnement.

    « Certaines entreprises ont outrageusement flirté avec le développement durable sans jamais sauter le pas, » a-t-il déclaré. « Le problème était grave, car il a donné lieu à beaucoup de scepticisme et les gens ont alors cru qu’on les trompait sur les questions d’écologie. »

    La situation n’est plus la même selon lui et il y avait trois bonnes raisons pour expliquer que les entreprises devenaient plus durables. Il relevait du bon sens commercial d’en prendre conscience et de s’assurer que leur entreprise disposait des ressources nécessaires pour opérer de manière plus durable sur les marchés mondiaux.

    Selon lui, les trois principaux moteurs de la création de richesses plus durables sont la réglementation gouvernementale, les attentes des consommateurs et l’innovation de l’industrie.

    Il s’est par ailleurs dit très impressionné par la manière dont de nombreuses entreprises prenaient conscience des défis à venir et dont elles assumaient leurs responsabilités.

    « Les dirigeants politiques sont là pour gagner des voix à court terme, mais les entreprises sont là pour le plus long terme », a-t-il affirmé.

    Il a toutefois déploré que même si les consommateurs parlaient beaucoup de la durabilité, ils n’effectuaient pas toujours leurs achats selon leur conscience.

    « Ce peut être très frustrant, mais les entreprises plus durables peuvent toujours espérer que leurs clients finiront par les récompenser comme il se doit, » a-t-il déclaré.

    « Les produits durables ne doivent cependant pas coûter plus, parce que cela ne marchera tout simplement pas. »

    12 minutes de lecture Numéro 4
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    Débat: Le changement climatique est-il une catastrophe imminente ou un défi technologique qu’il est possible de relever?

    Les scientifiques nous mettent en garde que la fonte des glaces record dans l’Arctique s’inscrit dans une tendance inquiétante. Il s’agit selon eux de l’avertissement le plus clair que la société doit agir pour contrer le changement climatique. Mais est-ce une catastrophe imminente ou un défi technologique à relever? Que disent certaines des sommités dans ce domaine?

     

    Oui:

    1. Le changement climatique est l’affaire de tous. Dans le cas du réchauffement climatique, nous devrions agir, mais la plupart des mesures proposées ne règleront pas le problème. Nous devons donc trouver la bonne politique énergétique. Elle doit reposer sur la science, l’ingénierie et la technologie. Deux choses sont réellement importantes. La première est qu’on peut vraiment faire beaucoup pour économiser et préserver l’énergie: des véhicules plus performants et une meilleure isolation des habitations. La deuxième, tout aussi importante, est de reconnaître que par rapport au charbon, le gaz naturel émet deux tiers de moins de dioxyde de carbone.
      Richard Muller, scientifique éminent du Lawrence Berkeley National Laboratory aux États-Unis

    2. Si le changement climatique présente des défis significatifs à l’échelle mondiale, il stimule également la recherche et le développement, ainsi que l’élaboration de solutions créatives pour aider les villes et communautés à anticiper et à s’adapter à son impact. Les pays dont les tentatives sont les plus fructueuses seront les mieux placés pour relever leurs propres défies nationaux, proposer des technologies vertes et des solutions aux autres pays et prospérer dans un monde en pleine évolution. Singapour investit activement dans ce domaine et se positionne en tant que plateforme d’essais pour les nouvelles technologies et les modèles d’entreprise capables d’apporter des solutions écologiques au monde entier.
      Secrétariat national du changement climatique, Singapour

    3. Nous vivons une vraie catastrophe. Nous avons déjà abîmé l’un des plus grands atouts physiques de la planète (l’Arctique qui fond à une vitesse effrayante) et nous en avons fortement endommagé d’autres (les océans qui sont 30% plus acides qu’il y a 40 ans). Les défis technologiques permettant de surmonter ce problème (en passant rapidement à l’énergie renouvelable) sont modestes comparés au problème politique de traiter avec l’industrie des carburants fossiles qui s’est opposée jusqu’ici à tout changement.
      Bill McKibben, militant écologiste américain

    4. Notre climat subira des changements inévitables en raison de l’accumulation passée des émissions dans l’atmosphère, mais heureusement, de nombreuses solutions technologiques existent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Même si ces technologies ont un prix, il est bien inférieur au coût de l’inaction. Le financement de ces technologies demeure toutefois un défi. De nouvelles sources de financement, des marchés du carbone par exemple, doivent permettre de mobiliser les investissements et les flux financiers nécessaires pour contrer le changement climatique.
      The Carbon Neutral Company, Londres

     

    No:

    1. Sur la base des éléments disponibles, il est prématuré d’envisager la géo-ingénierie comme une option viable pour contrer le changement climatique. Il est essentiel et impératif de s’attaquer à la cause originale en réduisant les émissions de gaz à effet de serre qui résultent de l’activité humaine et de s’adapter aux impacts qui seront inévitables. L’atténuation des effets du changement climatique, via la réduction des émissions et la protection des puits naturels de carbone, reste le moyen le plus sûr d’augmenter nos chances d’éviter un changement climatique dangereux à l’avenir. Certains, dont des scientifiques, ont laissé entendre qu’à l’avenir, la géo-ingénierie pourrait jouer un rôle dans nos efforts pour atténuer les effets du changement climatique. Toutefois, pour la plupart des techniques, nos connaissances actuelles sont limitées en matière de coûts, de faisabilité et d’impacts sur l’environnement et la société.
      Ministère de l’énergie et du changement climatique (gouvernement britannique)

    2. Concernant le changement climatique, les messages alarmistes sont généralement contre-productifs et suscitent plus de scepticisme que de volonté d’agir. Toutefois, les impacts d’un climat en plein changement auront des répercussions significatives sur les secteurs environnementaux (ressources en eau, écosystèmes) et socio-économiques (agriculture, santé, énergie), avec de grandes différences entre les régions et des implications pour les segments plus pauvres de nos sociétés. Il convient donc de prendre des mesures technologiques et économiques pour mettre en œuvre des stratégies d’adaptation qui permettront d’atténuer les impacts plus négatifs du réchauffement climatique vers lequel nous sommes engagés.
      Professeur Martin Beniston, directeur, Institut des sciences de l’environnement, Université de Genève, Suisse

    3. Nous ne connaissons pas les effets négatifs ou positifs que le changement climatique aura dans le monde au cours des 100 prochaines années. De nombreux spécialistes du climat ont exagéré les risques potentiels du réchauffement planétaire. Tout en amplifiant les risques possibles posés par une hausse des températures, ils sont nombreux à faire fi des avantages économiques et sanitaires possibles d’un réchauffement modéré. Il n’y aucune raison de penser que les sociétés développées ne seront pas capables de gérer un changement climatique que peut nous imposer la nature. Si les sociétés du passé étaient extrêmement vulnérables aux agressions climatiques, les cultures d’aujourd’hui, qui reposent sur les hautes technologies, sont davantage protégées contre de probables changements des températures grâce à l’adaptation technologique et à l’atténuation des impacts sociaux.
      Dr Benny Peiser, directeur, The Global Warming Policy Foundation, Londres

    4. Les cycles politiques courts découragent les réflexions à long terme, surtout lorsque les coûts initiaux peuvent s’avérer élevés. La lutte contre le changement climatique peut pourtant aider à accélérer les transformations économiques et énergétiques, susciter des révolutions technologiques et entraîner la création de nouveaux modèles de production. Elle peut stimuler la création de nouveaux produits, services, emplois et exportations. Ce processus requiert toutefois des citoyens engagés et des dirigeants audacieux et tournés vers l’avenir.
      Helen Clark, présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement

    7 minutes de lecture Numéro 4
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    Tricoya tire parti de l’expertise d’INEOS

    Le commerce des bois durs tropicaux comme l’acajou et le teck est depuis longtemps considéré comme l’une des principales causes de la destruction des forêts tropicales. Une partie de cette demande pourrait bientôt changer grâce à l’association d’INEOS avec une petite entreprise anglo-néerlandaise innovante.

    INEOS a conclu un partenariat avec une entreprise anglo-néerlandaise dont la technologie innovante pourrait permettre de ne plus utiliser le bois dur issu des forêts tropicales.

    Elle a signé un accord avec Accsys Technologies Plc, une petite entreprise cotée sur le marché AIM, qui a développé une technique de pointe pour transformer le bois tendre, abattu dans des forêts durables à croissance rapide, en bois robuste et résistant aux propriétés au moins aussi intéressantes que celles des bois durs tropicaux.

    « Je pense que le monde entier reconnaît que nous ne pouvons plus nous permettre de puiser dans ces forêts, et notre technologie unique contribuera à supprimer le besoin de bois issu des forêts tropicales, » a expliqué Paul Clegg, le président-directeur général d’Accsys.

    « Nous souhaitons vendre à des opérateurs du monde entier une licence d’exploitation de notre technologie. Il faudra sans doute du temps. Nous sommes peut-être très ambitieux, mais nous pensons que c’est tout à fait possible. »

    Le rôle d’INEOS au sein de la nouvelle entreprise, Tricoya Technologies Ltd, sera de s’appuyer sur sa grande expérience, son excellent réseau mondial et son expertise de la concession de licence pour vendre dans le monde entier la technologie d’acétylation de Tricoya. 

    « Sans INEOS, nous y serions parvenus, mais cela aurait pris plus de temps », a expliqué Paul.

    « Nombreux sont ceux qui ont de bonnes idées, mais ce qui compte, c’est leur mise en pratique.

    La participation d’INEOS fera la différence et augmentera les probabilités de réussite de l’exécution.

    Elle accélérera le déploiement du Tricoya et INEOS dispose également de contrats sur des marchés comme la Chine, l’Inde et la Russie, ce qui n’est pas notre cas. »

    Il y a environ 18 mois que les deux entreprises ont débuté leurs négociations sur l’exploitation d’un marché d’une valeur de près de 60 milliards d’euros par an.

    L’enthousiasme d’INEOS a été éveillé par ce que le Tricoya pouvait offrir au monde et par la manière dont cette technologie brevetée pouvait révolutionner le marché des panneaux de bois. Accsys avait besoin d’un partenaire jouissant d’une réputation d’excellence au niveau mondial.

    « Convaincre les marchés que vous disposez du meilleur produit et d’une technologie révolutionnaire peut prendre beaucoup de temps, » a expliqué Pierre Lasson, directeur général de Tricoya.

    « INEOS nous permettra d’accélérer ce processus en mettant son expertise au service de cette technologie innovante. » 

    INEOS offre en fait la ‘validation d’un tiers’, une commodité qui ne s’achète pas.

    « Les gens tendent davantage à croire ceux qui ont acheté un produit ou l’utilisent, plutôt que l’entreprise elle-même », a ajouté Paul.

    Ensemble, les deux entreprises combineront leurs forces pour développer la production et la vente des produits du bois transformés de Tricoya.

    La spécificité de la technologie de Tricoya est qu’elle ouvre de nouveaux horizons à des produits tels que le MDF (panneau de fibres à densité moyenne) qui avait lui-même révolutionné l’industrie dans les années 1980. 

    Bien qu’à sa première commercialisation en 1980, le MDF ait été qualifié de meilleur produit du genre pour sa polyvalence et sa fiabilité, son défaut est qu’il absorbe l’eau comme une éponge, ce qui le rend inutilisable à l’extérieur ou dans des environnements humides ‘hostiles’. 

    « Si vous le placez dans un seau d’eau, il se transforme en bouillie », a affirmé Paul.

    Le Tricoya conserve toutes les propriétés positives du MDF, mais il ne retient pas l’eau, ce qui signifie qu’il ne se déforme pas, qu’il ne gonfle pas et qu’il ne pourrit pas. Au contraire, le procédé utilisé renforce la durabilité et la stabilité du bois, en transformant un panneau de bois tendre en un panneau de bois aux propriétés de durabilité de première catégorie accompagné d’une garantie de 50 ans pour un usage en extérieur hors sol.

    « La caractéristique véritablement unique du Tricoya est sa résistance à l’eau. Il peut donc être utilisé là où d’autres bois tendres n’auraient pas résisté, sur de nouveaux marchés où d’autres produits comme le PVC ou l’aluminium étaient souvent privilégiés », a affirmé Paul.

    Ceci devrait plaire et bénéficier au secteur de la construction, souvent récompensé pour son utilisation de matériaux durables, et aux fabricants de panneaux de bois dont les marges bénéficiaires sont faibles, car leurs produits sont si bon marché.

    « Nous pouvons les aider à créer des produits de plus grande valeur, qui leur permettront d’améliorer leur rendement », a expliqué Paul. 

    L’autre atout du Tricoya est qu’il consomme du dioxyde de carbone. Lorsque l’arbre est abattu, le carbone est capturé et comme il ne pourrit pas, il conserve ce carbone.

    « Même lorsque nos produits atteignent la fi n de leur durée de vie utile, ils peuvent être brûlés pour générer de l’énergie », a précisé Paul.

    À l’heure actuelle, le rejet de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est une très grosse épine dans le pied canadien.

    D’énormes pans de ses forêts ont été frappés par une infestation de dendroctones du pin qui tuent des millions d’arbres. Les chercheurs estiment que d’ici 2020, cette infestation aura entraîné le rejet de 270 mégatonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

    Le 5 mars, le Tricoya a été nommé Produit de l’Année par le Sustain Magazine.

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    TRICOYA TIRE PARTI DE L’EXPERTISE D’INEOS

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    « Il est clair que ce prix nous donne du prestige, mais ce n’est pas ce qui fait bouillir la marmite, » a déclaré Paul.

    « Par contre, il valide nos procédés et nos produits, dans la mesure où nous sommes approuvés par un tiers »

    C’est l’entreprise commune avec INEOS qui réjouit surtout Accsys.

    « Le Tricoya est notre bébé, mais ce qui nous attirait chez INEOS, c’était qu’elle a toutes les caractéristiques d’une grande entreprise, tout en restant une entreprise privée, » a expliqué Paul.

    « Elle agit vite et elle s’intéresse réellement au développement d’idées durables. C’est une combinaison peu commune. »

    Paul a affirmé que la confiance a également joué un rôle significatif et important dans la décision d’Accsys de ‘partager le butin’ avec INEOS. 

    Peter Williams, président-directeur général d’INEOS Technologies, a déclaré qu’il avait hâte que cette entreprise commune accélère la commercialisation de ce nouveau procédé à travers le monde.

    « Tricoya offre au secteur de la construction de nouvelles options d’utilisation de matériaux à base de bois très performants, concurrentiels et plus durables, a-t-il affirmé

    Nos compétences viennent compléter celles de notre partenaire et ensemble, nous réaliserons d’importantes synergies pour la nouvelle entreprise. »

    7 minutes de lecture Numéro 4
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    INEOS Récolte Les Fruits D’un Accord De Refinancement

    INEOS a encore une fois montré qu’elle était capable d’agir rapidement pour tirer le meilleur parti d’une opportunité. Sa récente décision de profiter des marchés du crédit favorables vient juste d’économiser 140 millions de dollars d’intérêts par an à l’entreprise.

    Le directeur financier John Reece a expliqué que cet accord plus qu’opportun ferait baisser de manière significative les frais d’intérêts de l’entreprise, ce qui lui permettra de disposer de plus d’argent pour le développement de ses activités.

    Dans une circulaire destinée au personnel, le président Jim Ratcliffe a qualifié ce récent accord de refinancement de « résultat très positif ».

    « Les marchés financiers sont devenus de plus en plus favorables cette année », a-t-il expliqué.

    INEOS paie à présent 4% d’intérêts au lieu de 6,5% sur son prêt à terme de 3 milliards de dollars.

    « Il s’agit de la plus grande baisse de taux d’intérêt enregistrée grâce au refinancement d’un prêt par une entreprise cette année », a déclaré Jim.

    En outre, INEOS a contracté un nouvel emprunt de 2,4 milliards de dollars, en combinant crédits et obligations, et elle a remboursé 2,4 milliards de dollars d’un ancien emprunt plus onéreux.

    Les analystes estiment qu’INEOS tire parti des marchés du crédit pour maintenir ses coûts à un niveau aussi bas que possible, afin de pouvoir surmonter d’éventuels ralentissements de l’économie.

    Ce fut quoi qu’il en soit une décision futée de la part d’INEOS qui, l’an dernier, a marqué l’histoire des marchés financiers en contractant le plus grand prêt à contrats allégés jamais obtenu par une entreprise européenne, ce qui n’était plus arrivé à l’échelle mondiale depuis le début du resserrement du crédit en 2008.

    Cette opération réalisée en avril 2012 a été qualifiée de « performance stupéfiante » par les analystes financiers.

    « Il faut vraiment tirer parti des marchés du crédit quand c’est possible, car ils sont très cycliques », expliquait John au magazine INCH l’année dernière.

    Malcolm Stewart, associé chez Ondra Partners, conseiller d’INEOS depuis de nombreuses années, a affirmé que le moment avait été extrêmement bien choisi. « Ils ont mis dans le mille », a-t-il déclaré.

    L’agence Standard & Poor’s a élevé sa notation de l’entreprise de B à B+, remarquant des performances « résilientes » en 2012 en Amérique du Nord qui ont permis de « compenser dans une large mesure » des performances européennes plus mitigées.

    2 minutes de lecture Numéro 4
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    Les Coureurs d’INEOS Lèvent 100 000 € Lors Du Marathon

    INEOS est parvenue à lever 100 000 € au bénéfice d’un organisme de charité pour les enfants grâce à une détermination mentale et physique à toute épreuve.

    Les 43 coureurs qui représentaient INEOS faisaient partie des 34 631 personnes au départ du Marathon de Londres, considéré comme l’un des événements sportifs les plus emblématiques au monde.

    Mais plus impressionnant surtout est le fait que tous les coureurs d’INEOS ont franchi la ligne d’arrivée, parvenant ainsi à lever 100 000 euros au bénéfice de la NSPCC (société nationale pour la prévention de la cruauté à l’égard des enfants) et à faire parler de l’entreprise sur les chaînes de télévision nationales.

    Chris Woods, d’O&P Europe, a terminé la course en 3 heures, 14 minutes et 41 secondes.

    Il s’agissait d’une première pour la plupart des coureurs d’INEOS.

    Pour d’autres par contre, dont Chris, cette course de 42,195 km n’était qu’un échauffement.

    Cinq semaines plus tard, Chris, Jim Ratcliffe, Leen Heemskerk, Oliver Hayward-Young et Alessia Maresca ont participé à la course d’endurance mythique qu’est le marathon des camarades à Durban en Afrique du Sud.

    1 minute lecture Numéro 4
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    INEOS S’associera À Solvay Pour Créer Un Producteur De PVC D’envergure Mondiale

    Le 7 mai, INEOS a signé une lettre d’intention visant à combiner ses activités ChlorVinyls dans le cadre d’un projet d’entreprise commune à parts égales. En s’alliant ces deux entreprises deviendront l’un des trois plus grands producteurs mondiaux de chlorure de polyvinyle (PVC). Cette association s’appuiera sur les atouts industriels et les compétences de nos deux entreprises pour renforcer leur compétitivité.

    « Cet accord donnera lieu à la création d’une entreprise véritablement concurrentielle et durable qui apportera des avantages significatifs aux clients, tels qu’un accès fiable au PVC, » a expliqué Jim Ratcliffe. « Cette nouvelle entreprise d’envergure mondiale sera en mesure de s’adapter rapidement aux marchés européens en pleine évolution et de faire face à la concurrence mondiale croissante qui s’installe entre les producteurs mondiaux. »

    Cet accord est l’instrument qui permettra à INEOS d’acquérir la part de 50% de Solvay dans l’entreprise commune quatre à six ans après sa formation, après quoi INEOS deviendra seule propriétaire de l’entreprise. 

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    INEOS Nitriles Et Tianjin Bohai Chemical Industry Group Corporation Formeront Une Entreprise Commune

    Le 22 mai, INEOS Nitriles et Tianjin Bohai Chemical Industry Group Corporation ont signé un protocole d’accord non contraignant. Cet accord marque leur intention de former une entreprise commune à parts égales dont l’objectif sera de construire et de gérer une usine de 260 000 tonnes d’acrylonitrile située à Tianjin en Chine. Conçue à l’aide des procédés et de la technologie de catalyse d’INEOS les plus récents, l’usine sera terminée d’ici la fin de l’année 2016.

    Rob Nevin, PDG d’INEOS Nitriles, a déclaré: « Il s’agit d’un investissement important pour l’entreprise Nitriles en Asie, il permettra de répondre aux besoins croissants de nos clients dans la région. Nous sommes très heureux de construire cette nouvelle installation avec Tianjin Bohai Chemical dans le cadre d’une entreprise commune. Notre partenariat devrait apporter une valeur ajoutée considérable aux deux entreprises et à leurs clients. Notre technologie propriétaire de l’acrylonitrile, l’expertise et les matières premières de Tianjin Bohai Chemical constituent une formidable combinaison. »

    Il s’agit du deuxième projet d’entreprise commune en Chine qu’INEOS annonce cette année. En mars, INEOS Phenol a paraphé un accord d’entreprise commune avec Sinopec YPC. Ces deux entreprises communes permettront d’allier notre technologie de pointe à un partenaire chinois solide. Tous les partenaires compris, elles représenteront un investissement total de plus de 1 milliard d’euros.

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    INEOS Barex Ag S’apprête À Acquérir L’entreprise De Polyacrylonitriles De Mitsui Chemicals Inc

    INEOS Barex AG a signé un accord portant sur l’acquisition de l’entreprise Polyacrylonitriles (PAN) de Mitsui Chemicals Inc. Cet accord permet d’allier les capacités complémentaires des deux entreprises et d’assurer un approvisionnement à long terme de résine PAN et de film Zexlon™ à nos clients asiatiques.

    David Schmidt, le PDG, a déclaré: « Le transfert de cette entreprise au sein d’INEOS Barex AG présente un grand intérêt stratégique. Cet accord est une bonne nouvelle pour toutes les parties. Le plus important toutefois, c’est qu’il apportera un avantage considérable aux clients qui jouiront d’un accès fiable au Barex®, à la résine PAN et au film Zexlon. »

    INEOS Barex AG continue d’investir dans ses activités de production de Barex®. Ses objectifs comprennent l’amélioration de la qualité du produit et l’élargissement de ses capacités actuelles afin de répondre aux besoins croissants des nouveaux marchés du conditionnement de produits pharmaceutiques, de médicaments, de cosmétiques et de produits de soin.

    Barex® est un copolymère d’acrylate de méthyle acrylonitrile spécialisé qui est approuvé par la pharmacopée américaine et la FDA pour les conditionnements médicaux et pharmaceutiques. Grâce à ses propriétés chimiques, il suffit d’un équipement standard pour transformer le Barex® en film, en feuille ou en bouteille à l’aide de techniques d’extrusion, d’injection et de calandrage.

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    INEOS Obtient Le Cogent Gold Standard À Seal Sands

    Les apprentis parfois abandonnés à leur sort dans des rôles non familiers sont en passe de devenir des spécialistes de classe mondiale.

    Et c’est à INEOS qu’ils le doivent.

    Lors de l’acquisition du site de Seal Sands à Teeside au Royaume-Uni en 2008, INEOS Nitriles a découvert une approche de formation décousue.

    Ils ont remarqué que la formation des nouvelles recrues et des apprentis reposait sur une approche incohérente et que seuls quelques stages de perfectionnement étaient disponibles pour les techniciens de production en place. L’ensemble de la formation était par ailleurs assuré par les membres du personnel, en plus de leurs tâches principales.

    INEOS savait que pour tirer le meilleur parti de ce site, elle devait avant tout le tirer de son personnel, ce qui impliquait de créer une équipe dédiée de formation, dont le seul rôle serait d’améliorer les compétences des employés affectés aux opérations chimiques.

    L’entreprise a rassemblé quatre coordinateurs de procédés expérimentés et jouissant d’une grande connaissance de leurs secteurs individuels.

    Ils se sont d’abord concentrés sur l’évaluation, le recyclage et la re-certification des techniciens de production déjà présents, s’assurant ainsi que tous disposaient des connaissances et des capacités de base.

    Ce fut un travail fastidieux, mais les quatre formateurs ont pu ainsi se faire une idée précise des besoins futurs en formation.

    Grâce à la base de données des RH, ils ont également découvert que 70% des techniciens de production atteindraient l’âge de la retraite dans les 10 années à venir.

    Depuis cette première évaluation, ils ont mis en place un nouveau programme de recyclage (assuré pendant et en dehors des heures de travail) afin de maintenir les niveaux de compétence, de transférer le savoir des autres sites d’INEOS Nitriles et d’intégrer les changements dans l’usine ou les procédés.

    Ils ont également conçu 32 séances de formation de base auxquelles participent toutes les nouvelles recrues avant de suivre la formation spécifique à leur fonction dans l’usine. Pour s’assurer que les formations sont à jour et pertinentes, un système d’évaluation a été mis en place avec l’aide des spécialistes du site.

    INEOS était si fière des résultats du groupe et de ses projets que le site de Middlesbrough a demandé à la National Skills Academy Process Industries d’examiner ses procédures de formation.

    Le résultat? Le programme de formation sur site d’INEOS Nitriles s’est vu attribuer le Cogent Gold Standard qui définit les références en matière de compétences au niveau mondial.

    « Nous sommes évidemment très heureux que notre engagement et nos efforts aient été reconnus, » a déclaré Dave Hart, directeur de la formation et du développement sur le site de Seal Sands.

    « Le fait que notre papier à lettres puisse comporter le logo Gold Standard et que le logo d’INEOS apparaisse au tableau d’honneur de Cogent/NSAPI reflète le grand engagement à la formation sur site dont a fait preuve INEOS depuis sa reprise du site de Seal Sands. »

    Mais ils ne comptent pas s’arrêter là.

    Dave a expliqué qu’ils souhaitaient à présent passer à l’étape suivante.

    « Nous projetons de faire confirmer notre formation en interne sur site comme une qualification reconnue par un organisme d’accréditation indépendant », a-t-il précisé.

    2 minutes de lecture Numéro 4
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    Faire Un Effort Supplémentaire Pour Attirer Les Meilleurs Étudiants

    Les entreprises savent qu’elles doivent faire un effort supplémentaire dans ce monde hautement concurrentiel si elles souhaitent attirer les meilleurs étudiants.

    On peut dire que sur les sites d’INEOS en Belgique, c’est matériellement fait.

    Chaque année, plusieurs ingénieurs et membres des RH d’INEOS et d’autres entreprises sélectionnées, embarquent à bord d’un train spécial qui s’arrête dans toutes les grandes villes universitaires du nord de la Belgique.

    À chaque arrêt, les étudiants ingénieurs en dernière année sont encouragés à monter à bord pour rencontrer des employeurs potentiels et discuter des opportunités qui s’offrent à eux.

    Ce «Job Train » de son surnom est organisé par ie-net, un réseau d’anciens étudiants des grandes écoles d’ingénieurs belges.

    Le déjeuner est offert à tous les représentants des entreprises et les étudiants pour qu’ils aient tout le temps de faire connaissance.

    Ce train existe depuis maintenant trois ans.

    INEOS se félicite de l’avoir attrapé, surtout pour mieux faire connaître l’entreprise aux étudiants comme l’un des principaux employeurs du secteur chimique en Belgique.

    « Au cours des deux dernières années, plus de 300 ingénieurs diplômés ont été présentés à INEOS de cette manière, ce qui a permis à certains bons candidats de nous rejoindre », a expliqué Katrien Poppe, chargée de communication et du personnel.

    1 minute lecture Numéro 4
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    INEOS JV S’apprête À Construire La Plus Grande Usine De Phénol En Chine

    INEOS s’est lancée dans une entreprise commune avec une grande entreprise pétrochimique chinoise pour concevoir, construire et gérer la plus grande usine de production de phénol jamais créée en Chine.

    Une fois construite, l’usine pourra produire chaque année au moins 400 000 tonnes de phénol afin de répondre à la demande croissante du marché chinois pour cette matière première de grande valeur.

    L’accord a été conclu cette année avec Sinopec Yangzi Petrochemical Company. Harry Deans, PDG des partenaires d’INEOS Phenol, a déclaré qu’il s’agissait du plus grand investissement de capitaux jamais réalisé par INEOS en Chine.

    « Ce partenariat, qui bénéficiera aux deux parties, constitue une grande avancée pour INEOS Phenol et INEOS en Chine, » a-t-il affirmé.

    « La combinaison d’un partenaire local solide tel que Sinopec YPC à notre technologie de production de phénol et l’accès au marché apportera une grande valeur ajoutée à notre entreprise et nos clients. »

    L’usine, qui devrait être totalement opérationnelle d’ici fin 2015, sera également en mesure de produire chaque année 250 000 tonnes d’acétone (une autre matière première utilisée dans les produits d’usage quotidien) et 550 000 tonnes de cumène.

    Le Dr Ma Qiulin, PDG de Sinopec YPC, a qualifié cette entreprise commune de partenariat important.

    « Notre présence établie, notre avantage concurrentiel et notre technologie de production de cumène, combinés à la technologie de pointe de production de phénol d’INEOS, nous placent en bonne position pour répondre à la demande croissante en aval de produits pétrochimiques dans la région », a-t-il déclaré.

    INEOS est déjà le plus grand producteur mondial de phénol et d’acétone grâce à ses sites en Allemagne, en Belgique et en Amérique.

    Elle deviendra le seul fabricant au monde à disposer de sites de production de phénol et d’acétone en Europe, en Amérique et en Asie.

    Le feu vert a été donné au projet en novembre de l’année dernière, lorsque le Ministère chinois de la protection de l’environnement a approuvé l’étude d’incidence sur l’environnement réalisée par INEOS et Sinopec.

    Cet agrément, qui a fait suite à une analyse détaillée, était une étape clé dans la formation de l’entreprise commune.

    L’usine sera construite dans le parc industriel chimique de Nanjing dans la province de Jiangsu, au coeur du plus grand marché chinois du phénol et de l’acétone.

    La Chine étant actuellement le marché mondial de phénol et d’acétone enregistrant la plus forte croissance, la nouvelle usine de Nanjing devrait permettre de libérer de la capacité pour les usines européennes et américaines d’INEOS, afin qu’elles puissent également répondre à la croissance dans ces régions.

    Sinopec, le plus grand producteur chinois de phénol et d’acétone, dispose actuellement de trois sites de production situés à Shanghai, Beijing et Tianjin.

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    Tarkett Jette Des Bases Solides Pour La Production De Sols En PVC, Tandis Que Riflex Joue La Carte Du Renouvelable

    L’AVENIR des sols en PVC en Suède n’a jamais semblé si radieux, grâce aux plus grands clients d’INEOS en Scandinavie.

    Tarkett vend à présent des sols en PVC sans phtalates, un type de plastifiant qui fait depuis longtemps l’objet de controverses.

    En outre, les sols en PVC de l’entreprise ont été les premiers à recevoir l’assentiment d’une association professionnelle très respectée en Suède.

    L’organisme suédois du Byggvarubedömningen (BVB) a inscrit l’iQ Granit de Tarkett dans la liste des produits qu’il recommande.

    Le BVB évalue tous les matériaux de construction pour que le secteur du bâtiment puisse faire des choix respectueux de l’environnement. Jusqu’à présent, ses experts ont évalué plus de 7000 produits, mais de nouveaux produits s’ajoutent continuellement à la liste.

    L’approbation des sols en PVC de Tarkett est une bonne nouvelle pour INEOS qui fournit l’entreprise en PVC d’année en année.

    Dans le même temps, l’entreprise suédoise Riflex Film AB, un autre client d’INEOS, a développé une gamme de produits à l’aide d’un nouveau plastifiant basé sur des ressources renouvelables.

    Le directeur général, Magnus Jörsmo, a expliqué que cet investissement s’inscrivait dans la stratégie de cette entreprise privée qui souhaite devenir le plus grand producteur européen de films de PVC, un marché de niche.

    INEOS fournit à Riflex des polymères produits par INEOS ChlorVinyls à Stenungsund.

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    Vue équilibrée

    Andy Currie dirige INEOS depuis treize ans. Appartenant à l’équipe INEOS Capital, il a joué un rôle primordial pour façonner et faire progresser la stratégie de croissance de l’entreprise. Il s’entretient ici avec Tom Crotty à propos d’INEOS, de son portefeuille équilibré d’activités, de sa future croissance et des raisons qui lui ont permis d’affronter de plein fouet la crise européenne.

     

    Video

    Entretien INEOS Capital

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    Tom: Quand on considère la croissance d’INEOS, certains pourraient dire qu’elle est opportuniste.
Penses-tu que ce soit juste ?

    Andy: D’un point de vue historique, je pense que c’est assez juste. Comme tu le sais, à nos débuts, surtout dans les cinq à dix premières années d’INEOS, nous étions en quête d’actifs orphelins mal aimés et probablement sous-gérés provenant d’importantes multinationales qui s’en défaisaient et c’est devenu notre secteur cible. Depuis la grosse acquisition d’Innovene en décembre 2005, les temps ont changé.
Nous avons traversé des conditions de marché assez difficiles, mais de nos jours, l’accent est bien plus sur la gestion de l’activité au jour le
jour, l’amélioration continue de son efficacité et l’assurance qu’elle est solidement financée pour l’avenir, avec une acquisition à l’occasion. Mais ces acquisitions ont été vraiment très stratégiques. Seal Sands en est un exemple frappant ; nous avons essentiellement repris un actif qui était en difficulté, nous en avons rajusté le prix de base, amélioré le rendement et de façon générale nous l’avons remis sur pied grâce à toute l’expertise que nous détenons dans le groupe. En exemple plus récent, on pourrait citer l’acquisition de l’activité Tessenderlo ChlorVinyls par Kerling, qui encore une fois, subit le même type de progression.

    Tom: Et quels sont les avantages spécifiques qui découlent de cette démarche ?

    Andy: Le gros avantage est que nous détenons l’expertise en interne. Nous disposons d’un grand nombre de gens aux compétences variées pour gérer de telles opérations en toute efficacité. Dans le cas d’INEOS Nitriles, nous sommes le plus gros producteur mondial, notre technologie est présente dans de nombreuses usines partout dans le monde, si bien que nous disposons de l’expertise de base dans beaucoup d’usines et de la technologie ; c’est un atout que nous utilisons pour gérer nos usines pour qu’elles soient à la fois très efficaces et très performantes.

    Tom: Concernant les éléments du portefeuille, que nous apportent-ils ?

    Andy: Essentiellement, nous avons une présence dans de nombreux secteurs de l’industrie chimique. Le premier avantage est que nos
revenus et nos ventes sont solides, en particulier quand les temps sont durs. Car bien évidemment, étant dans les matières premières, on doit inévitablement gérer des cycles assez serrés. Ainsi, dans les périodes difficiles comme actuellement, nous nous assurons une protection naturelle grâce à la gamme variée de nos entreprises et de nos applications à travers des marchés différents. Et nous en avons vu la preuve. Le ralentissement majeur de 2008/2009 – quasi-effondrement à maints égards – en a été l’épreuve suprême. Notre situation d’alors était que près d’un quart de nos ventes se situait dans le domaine des produits de consommation. C’était vraiment valable, car les gens doivent quand même se nourrir, ce qui demande des emballages et c’était précieux pour nous. Nous avions aussi d’autres produits : pharmaceutiques, cosmétiques et même des lessives.

    Tom: Nous avons donc un portefeuille de produits très bien équilibré, mais on ne peut pas en dire autant de notre répartition géographique ?

    Andy: Non. C’est assez juste. Mais ceci dit, regarde notre performance récente. Notre rentabilité s’approche de plus en plus du 50/50 entre l’Amérique du Nord et l’Europe, et si nous revenons six ans en arrière, juste après la transaction d’Innovene, près de 70 % se trouvaient en Europe. Ce n’est pas l’équilibre idéal dans le monde entier, mais cela
va dans le bon sens. Avec le gaz de schiste, le marché des États-Unis est bien sûr d’un grand intérêt. Mais nous souhaitons vivement développer notre présence en Asie et nos revenus dans cette région, c’est un élément sous-jacent important de notre stratégie d’avenir.

    Tom: Du point de vue stratégique, quels sont les principaux défis pour l’avenir d’INEOS ?

    Andy: Faire baisser notre dette est un de nos défis. Nous avons fait de gros progrès. À l’heure actuelle, le refinancement est heureusement terminé, si bien que notre prochain défi se limite à des efforts sur le portefeuille, à utiliser les revenus tout en amenant notre dette et notre ratio d’endettement à un niveau inférieur, mais en cherchant en même temps à financer la croissance.

    Tom: Comment envisages-tu la croissance d’INEOS à l’avenir ?

    Andy: Hormis les quelques petites opportunités d’acquisition, nos
efforts se concentrent principalement sur le golfe américain et le marché de ce pays de façon générale, pour voir si nous pouvons tirer profit de l’arrivée récente du gaz de schiste. Et le fait qu’il y ait aujourd’hui cette renaissance importante de l’industrie pétrochimique sur la côte du golfe et l’apparition sur le marché d’ éthane à très faible coût. Notre position
y est déjà favorable et un de nos défis sera de déterminer la façon
dont INEOS peut en tirer profit. Ce sera un point de mire en matière
de croissance. Le second tout aussi important sera l’Asie, la Chine
plus particulièrement. Tout le monde est au courant de notre projet de phénol, mais d’autres suivent. Ce seront des produits intermédiaires pour lesquels nous avons une position forte sur les marchés, et aussi au niveau technologique, ce qui nous permet d’apporter quelque chose à la table de discussion avec les Chinois, ce qui est très important.

    Tom: Est-il aussi facile d’atteindre les mêmes résultats quand on opère avec les contraintes liées aux filiales ?

    Andy: Il est inévitable que des filiales apportent un degré de complication. C’est plus complexe quand il y a deux groupes d’actionnaires, même s’ils vont dans le même sens. Il faut avoir la conviction que les avantages sont plus nombreux que les inconvénients. Si l’on considère l’ensemble de nos filiales, nous avons bien sûr la
filiale en raffinerie où notre associé est un géant, une des plus grosses entreprises au monde, qui collabore avec nous dans l’industrie du raffinage, qui comme tu le sais, connaît à l’heure actuelle de grosses difficultés. Mais elle amène à la table sa capacité d’approvisionnement en amont, son potentiel financier et une très grosse capacité commerciale sur toute la sphère d’influence, c’est pourquoi nous considérons qu’il s’agit d’un partenariat tout à fait naturel. Si l’on prend Styrolution, nous avons réuni deux jeux d’actifs pour créer la plus grosse entreprise mondiale de produits de styrène. Il existe évidemment de nombreuses synergies possibles pour simplifier l’entreprise, réduire les coûts et bénéficier du meilleur des deux mondes. Les filiales marchent. Ce n’est pas aussi simple qu’être propriétaire à 100 %, mais d’un point de vue financier et de ce qui est possible, cela fait partie de notre plan de créer ces filiales qui nous apporteront de nombreux avantages.

    Tom: Et pour finir Andy, autour de la table d’INEOS Capital, il y a Jim Ratcliffe qui supporte Manchester United, Jim Dawson Wolverhampton et John Reece Sunderland,
à qui va ton allégeance ?

    Andy: Bon, je dois dire que cela fait un certain temps que je cache mon allégeance. Mais aujourd’hui je peux te le dire, je peux mettre le nez à peu près au-dessus du parapet et dire Sheffield Wednesday, qui ont maintenant atteint les sommets glorieux du championnat pour l’an prochain aussi, d’accord, un peu en retrait du reste du peloton mais en mode de reprise.

    15 minutes de lecture Numéro 3
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    Les ombres simulent les accidents

    Il suffit de penser à Texas city, Piper Alpha et à Deepwater Horizon
pour comprendre pourquoi la sécurité chez INEOS est la toute première priorité. Des incidents de cette magnitude sont heureusement très rares dans le monde, mais ce sont souvent de plus petits accidents qui mènent aux plus gros. En luttant contre ceux-ci, on n’évite pas seulement des blessures, mais on façonne aussi toute l’attitude que les gens ont envers la sécurité et la prévention des incidents.

    La plupart des accidents d’INEOS sont des glissades, des faux-pas ou des chutes ou, dans le cas de Cologne, des blessures à la main. La campagne de communication
a eu d’excellents résultats sur le site et elle est maintenant adoptée par des activités voisines.

    Il existe une différence ÉNORME entre écoute et adhésion. Personne n’en est plus conscient que Jürgen Schmitz, dont le travail à INEOS Cologne consiste à faire passer au quotidien les messages clés de sécurité sur le site à près de 2000 employés et 1000 sous-traitants en espérant qu’ils les ont écoutés et compris.

    « Ce n’est pas une tâche facile, dit-il. Il peut être difficile de trouver de nouveaux moyens de rendre intéressants les thèmes sécurité pour l’auditoire. Mais c’est tellement important parce que la sécurité est primordiale sur notre sit. »

    Ces dernières années, le nombre et la sévérité des accidents n’ont cessé de diminuer sur le site de 191 hectares. 98 % des accidents sont liés au comportement. Pour cette raison, conjointement avec Holger Laqua, responsable des actifs d’INEOS Oxide à Cologne, Jürgen et son équipe ont décidé d’adopter une démarche différente et, pour la première fois, ils ont recouru à une agence de publicité de Düsseldorf pour les aider à développer une campagne efficace de sensibilisation à la sécurité.

    « C’est une entreprise qui s’est avérée stimulante, explique Jürgen.

    Nous sommes ingénieurs en sécurité et un peu stéréotypés d’une certaine manière, et eux sont des types très créatifs à la pensée originale.

    C’était donc intéressant de voir et d’entendre comment la sécurité était interprétée par des gens qui ne sont pas comme nous impliqués au quotidien dans des questions de sécurité.

    C’est ainsi qu’ils ont apporté des idées vraiment neuves. »

    L’agence de publicité a incité Jürgen, chef du service santé et sécurité au travail, et son équipe, à réfléchir à la sécurité du point de vue d’un employé.

    Ensemble, ils ont créé six scénarios différents pour une série de posters percutants. Chacun se concentrait sur un secteur où les accidents sont le plus susceptibles de se produire.

    « Au lieu de recourir à des personnes externes, nous avons demandé à nos employés s’ils voulaient bien servir de modèles pour les prises de vue sur le site, dans un environnement que notre personnel reconnaîtrait » , explique-t-il.

    Le résultat a été immédiat. Les employés pouvaient se voir dans chacune des situations dangereuses et clairement visualiser le danger potentiel.

    Jusqu’ici, trois des posters ont été dévoilés, tous intitulés
 « les ombres simulent les accidents ». Le premier montre un employé travaillant dans un espace confiné, le second un travail en hauteur et le troisième se concentre sur la sécurité
à vélo. Sur chaque image, les ombres reflètent ce qui pourrait se produire en cas d’accident.

    « Ce sont toutes des situations typiquement dangereuses sur le site et pour l’industrie chimique meme, »  
précise Jürgen.

    Au lancement de chaque poster, Jürgen et son équipe ont organisé une journée interactive de sensibilisation à la sécurité avec des simulateurs pour que les employés puissent tester leurs compétences et leurs connaissances. Il y avait même un quiz avec un prix. Jürgen indique que c’était le désir de parler de sécurité d’une toute nouvelle façon qui a déclenché la campagne.

    « C’est ni plus ni moins une question de psychologie, déclare-t-il. Nous voulons que nos employés s’arrêtent un instant pour réfléchir avant de commencer à travailler. »

    Jusqu’à présent, les employés et sous-traitants ont donné des retours positifs sur la campagne des posters. Il semble que le message soit non seulement mieux entendu, mais aussi mieux compris.

    En fait, la campagne a été tellement efficace et convaincante que les posters ont été traduits en néerlandais, anglais, italien et norvégien pour s’en servir dans d’autres activités et sur d’autres sites d’INEOS.

    La campagne a aussi reçu des commentaires élogieux d’organisations externes.

    « Les collectivités locales étaient très intéressées par ce que nous faisions et nous ont demandé de partager les posters avec d’autres entreprises de produits chimiques en Allemagne »  confie Jürgen.

    Sur un plan personnel, Jürgen est fier de son équipe et de ce qu’ils ont accompli ensemble jusqu’ici.

    « Le travail sur cette campagne leur a apporté beaucoup de plaisir. Mais nous sommes conscients que nous devons continuer à faire rouler le rocher: la sécurité est un labeur constant à l’instar de Sisyphe. »

    5 minutes de lecture Numéro 3
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    La victoire de l’équipe de basket-ball remplit INEOS de fierté

    Chez INEOS, on a la conviction que les talents naissants doivent être développés, au travail comme dans les loisirs.

    Le travail que l’entreprise réalise pour attirer les talents les plus brillants est bien connu des apprentis ; peut-être moins sa passion pour soutenir les sports en équipes juniors. Mais ce soutien a permis à l’équipe de BBC Nyon des  national suisse.

    En fait, l’équipe A a tout remporté, en gagnant aussi le titre de la Conférence OUEST de Basketball et la coupe de Vaud.

    « Le soutien de sociétés comme INEOS est très important pour les clubs sportifs parce que nous voulons non seulement améliorer le niveau de l’entraînement, mais aussi encourager la passion d’un enfant pour le sport  », a déclaré Josiane Chabbey, l’agent de liaison du club.

    « Nous pensons aussi que le sport joue un rôle social important dans la vie d’un enfant et qu’il l’aide à rester dans le droit chemin ». INEOS Rolle, qui a commencé à parrainer l’équipe au début de la saison 2011/2012, est fier du travail accompli sur la touche.

    « Nous pensons que nous avons une responsabilité sociale d’apporter notre soutien aux communautés locales au sein desquelles nous opérons », explique David Thompson, le directeur de l’approvisionnement basé à Rolle pour INEOS Olefins and Polymers et responsable du parrainage pour le groupe. Il a précisé que l’argent reçu par le club, qui compte environ 200 enfants licenciés réguliers et accueille aussi les enfants d’étrangers, avait servi à investir dans un entraînement professionnel ainsi que des installations et équipements destinés à toutes les équipes juniors du club.

    INEOS Rolle parraine aussi le club de football de Bursin/Rolle/Perroy, le club de rugby de Nyon et le club de hockey de Lausanne.

    « L’argent que nous leur donnons est consacré par tous aux équipes juniors » nous confie David.

    2 minutes de lecture Numéro 3
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    Course au soleil d’INEOS Oxide

    Pour être honnête, les huit réunis auraient pu faire le trajet Paris-Nice par avion, en moins de deux heures. Mais ce n’était pas du tout le but recherché.

    Au lieu de cela, Kurt De Bruyn, Didier Audenaert, Johan De Veirman, Jan De Meyere, Patrick Staes, Chantal Bracke, Kathleen Vriesacker et Chris Vroman d’INEOS Oxide voulaient prendre un itinéraire légèrement plus touristique et s’y rendre à vélo, parce que cela correspondait à leur défi annuel pour les motiver à garder la forme.

    C’est avec beaucoup de sérieux qu’ils se sont lancés sur ce parcours de 1 155 km, connu dans le monde du cyclisme professionnel sous le nom de « course au soleil ».

    Ce n’était pas sensé être une course, mais plutôt un défi d’endurance sur six jours avec un élément important de développement de l’esprit d’équipe.

    Mais comme ils ont tous l’âme plutôt compétitive, il y avait un désir constant d’aller plus vite, surtout dans les montagnes.

    Leur plus grosse montagne à affronter était le Mont Ventoux, à 1912 m d’altitude, avec ses 21 km d’ascension jusqu’au sommet. C’est , la plus haute de Provence, et un des cols les plus durs à grimper en France.

    C’est aussi une ascension de légende, qui a coûté la vie à Tom Simpson, un cycliste britannique mort d’un coup de chaleur à moins d’un kilomètre du sommet le 13 juillet 1967.

    Thierry Nordéra d’INEOS Oxide sur le site de Lavéra, pas très loin de cette montagne, s’est joint à ses collègues pour l’ascension jusqu’au sommet du col qu’ils ont tous atteint dans la bonne humeur.

    De tout en haut, la vue qui s’ouvre sur toute la Provence vous coupe le souffle et le paysage lunaire au sommet de cette montagne est tout à fait spectaculaire. Le voyage ne s’est pas déroulé sans heurts.

    Certains jours, il faisait si chaud que la route fondait, d’autres les cyclistes se sont retrouvés trempés jusqu’aux os, et un jour en particulier, le brouillard était si dense que l’ascension du col de Vence a été aussi effrayante qu’épuisante.

    Tous étaient clairement soulagés d’arriver enfin à Nice.

    En célébration, ils se sont régalés avec un bon repas arrosé de quelques verres de vin alors qu’ils reposaient leurs jambes fatiguées dans un hôtel surplombant Nice.

    Le lendemain, ils sont montés à bord du minibus de soutien, qui les avait accompagnés tout au long du trajet Paris-Nice et qui les a ramenés à Anvers.

    Le groupe, qui a bénéficié d’un bon soutien de la part d’INEOS, a indiqué qu’une autre course serait peut-être organisée pour relier certains des sites européens d’INEOS.

    2 minutes de lecture Numéro 3
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    Soutien d’INEOS à un projet historique pour les pandas

    Un projet historique, qui verra la réintroduction de pandas géants dans la nature, a obtenu un soutien financier d’INEOS Grangemouth et de PetroIneos Fuels Ltd.

    L’entreprise a accepté de soutenir pendant trois ans les recherches de la Société royale zoologique d’Écosse relatives au panda géant.

    Dans le cadre du projet de recherche et de conservation, deux pandas géants sont maintenant abrités entre les murs du zoo d’Édimbourg. Ce sont les seuls animaux de leur espèce au Royaume-Uni et l’un de trois couples seulement en Europe.

    La Chine a confirmé que les deux pandas pouvaient être envoyés au Royaume-Uni le jour même où INEOS a signé une lettre d’intention qui a mené par la suite à la formation d’une joint-venture de raffinerie avec PetroChina.

    Gordon Grant, PDG d’INEOS Grangemouth Services, a déclaré que c’était plutôt approprié que l’accord de parrainage soit aussi convenu le même jour.

    Andrew Gardner, responsable commercial de PetroIneos Fuels, a ajouté que le partenariat avec PetroChina apporterait des avantages incroyables aux raffineries d’INEOS en Écosse et dans le sud de la France.

    1 minute lecture Numéro 3
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    INEOS octroie un marché révolutionnaire

    La brigade des sapeurs-pompiers de Cleveland a remporté un appel d’offres de plusieurs millions de livres pour assurer les interventions d’urgence 24h/24 sur le site de Nitriles’ Seal Sands.

    C’est la première fois que cette brigade de sapeurs-pompiers remporte un marché dans le secteur privé, mais elle espère que ce n’est que le début d’une longue série qui aidera à sauvegarder les services locaux de secours et de lutte contre les incendies de Cleveland, dans ce climat de réductions généralisées des dépenses du secteur public par le gouvernement britannique.

    « Nous sommes vraiment comblés que notre approche d’entreprise sociale ait remporté son premier gros succès commercial » a déclaré le commandant de la brigade de sapeurs-pompiers Ian Hayton.

    Tous les bénéfices serviront à financer des dizaines de programmes communautaires de sécurité contre les incendies au cours des trois prochaines années.

    La société INEOS a déclaré qu’elle était enchantée de sa décision d’octroyer cette mission à Cleveland.

    « Nous recevrons non seulement un service professionnel de haute qualité, mais nous sommes aussi ravis que les bénéfices serviront à la sécurité des communautés et apporteront un plus à la qualité de vie dans la région de Teeside » a affirmé Jean Phaneuf d’INEOS Nitriles.

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    Le monde s’apprête

    Plus d’un milliard de personnes de tous les coins de la planète ont suivi la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres le 27 juillet.

    Pratiquement l’équivalent de toute la population de la Chine était devant son écran pour assister sans doute à l’un des plus grands spectacles sportifs sur Terre.

    INEOS l’a également suivi, pour une multitude de raisons.

    En tant que société, elle a été grandement sollicitée par les organisateurs des Jeux et leur décision d’adopter le PVC et toutes ses qualités magiques pour créer le parc olympique.

    En tant que société comptant des sites de fabrication en Allemagne, Suède, Norvège, France, Belgique, Italie, au Canada, aux USA, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, ses employés originaires de nombreuses nations ont encouragé les athlètes de leur pays natal.

    Et pour certains, comme Jerry Tweddle et Manfred Hartung, tous deux employés d’INEOS, c’était une affaire hautement personnelle, car leur progéniture, la gymnaste britannique Beth et l’escrimeur allemand Max cherchaient à ramener une médaille d’or de ces Jeux d’été. Au moment de mettre INCH sous presse, Max avait échoué de très peu à battre le Hongrois Aron Szilagyi pour remporter une place dans les demi-finales de la compétition du sabre hommes.

    Mais Beth est devenue la première femme britannique à avoir jamais remporté une médaille olympique dans une compétition individuelle de gymnastique. Après s’être qualifiée pour la finale des barres asymétriques, lors d’une finale tendue dans la North Greenwich Arena, la jeune femme de 27 ans a remporté une médaille de bronze en réalisant une des meilleures performances de sa vie.

    Les organisateurs de ces Jeux de Londres 2012 ont expliqué qu’il leur avait fallu des semaines pour préparer le stade olympique de Stratford, dans l’est londonien, pour l’extravagante cérémonie d’ouverture intitulée « Îles aux merveilles ».

    « Nous voulions capturer notre image en tant que nation, d’où nous sommes issus et où nous voulons nous placer, »  a déclaré Danny Boyle, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londres 2012.

    La flamme olympique qui a allumé le chaudron dans ce stade de 80 000 places a signalé le début d’un évènement de 16 jours et la fin pour la flamme de sa course-relais
de 70 jours, à laquelle ont participé 8000 porteurs, commencée à Land’s End en Cornouailles le 19 mai, avec Ben Ainslie, trois fois médaillé olympique d’or en voile, qui a entamé la première étape de ce parcours de 12 800 km.

    Pendant ce relais épique, la flamme a voyagé à pied, mais aussi par canot de sauvetage, train à vapeur, bateau à rames, à cheval, par tyrolienne, téléphérique et à travers le Loch Ness ; elle est passée devant des sites historiques tels que l’hippodrome d’Aintree, l’Eden Project, le château de Caernarfon, Stonehenge, le pont suspendu de Clifton, Trafalgar Square, Downing Street et le palais de Buckingham.

    Elle est passée entre autres entre les mains de l’ancien coureur olympique Brendan Foster, de la fille de Jerry Tweddle, Beth, qui est considérée comme la meilleure gymnaste britannique de tous les temps, et bien sûr du sapeur-pompier Craig Hannah d’INEOS.

    Le flambeau a été testé dans une installation d’essais climatiques de BMW à Munich en Allemagne pour s’assurer qu’il supporterait les caprices météorologiques de la Grande-Bretagne.

    Et bien que la flamme se soit éteinte dans le Devon à cause du mauvais fonctionnement d’une veilleuse, elle est restée allumée quand elle a atteint le plus haut point de toute la course-relais du flambeau pour Londres 2012: le sommet de Snowdon (1 085 m) dans le Nord du Pays de Galles.

    En fait, le temps était presque parfait quand, à 77 ans, l’alpiniste Sir Chris Bonington, qui a conquis l’Everest en 1975, s’est tenu sur le sommet gallois portant haut la flamme.

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    Chauffé à blanc

    La flamme olympique a été remise entre les mains plus que compétentes de Craig Hannah le 8 juin.

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    Craig porte la flamme olympique

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    Car cet homme de 48 ans, choisi pour porter le flambeau à travers la ville écossaise de Glasgow, est sapeur-pompier depuis de nombreuses années.

    Craig, qui opère sur le site d’INEOS d’INEOS Grangemouth, a vécu cette journée avec beaucoup d’émotion.

    « Ce jour-là, j’étais aux anges », a-t-il déclaré.

    29 jours plus tôt, les rayons du soleil de Grèce avaient allumé ce flambeau que Craig a tenu pendant 800 mètres, avant de le remettre au porteur suivant.

    « Quand on y pense, c’est magique, raconte Craig, on tient un flambeau qui a parcouru tout ce chemin. »

    Sebastian Coe, le président du comité d’organisation de Londres 2012, a expliqué que la flamme symbolise l’esprit olympique et son parcours à travers le Royaume-Uni a transmis aux rues du pays le sentiment d’excitation que suscitent les Jeux de Londres.

    C’est certainement ce que Craig espérait découvrir, et ce qu’il a vécu, en courant dans les rues.

    « C’était super de voir les gosses enthousiasmés par les Jeux olympiques et de les encourager à faire du sport, parce que de nos jours, on ne voit presque jamais les jeunes jouer dehors, explique-t-il. Ils semblent tous être chez eux devant leur ordinateur. »

    Craig a été choisi pour compter parmi les 8000 porteurs de la flamme au Royaume-Uni après que son beau-frère Jim Blaikie l’a proposé pour son travail au sein de la communauté de Bo’ness.

    « J’ai ressenti un sentiment de grande humilité d’avoir été choisi parmi tant de personnes proposes », déclare-t-il.

    Craig est un pilier bien connu de la communauté de Bo’ness.

    Cela fait une quinzaine d’années qu’il mène un projet de musique pour les jeunes de Bo’ness qui s’appelle Cozy Blanket. Et beaucoup d’enfants et de groupes de la localité ont recours au studio qui est tout équipé.

    C’est aussi un fidèle de l’église St Andrew, il joue de la batterie dans un groupe local Hunter et il est bénévole comme contact de premier secours avec les ambulances.

    « J’aime bien travailler en poste parce qu’il m’est aussi plus facile d’organiser mes activités en tant que bénévole » explique-t-il.

    Ceux qui ont raté Craig à Glasgow l’ont retrouvé plus tard (avec le flambeau olympique qu’il a porté à travers les rues de la ville écossaise) au Festival de la foire pour les enfants de Bo’ness le 29 juin.

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    VOILE & JEUX OLYMPIQUES

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    7 minutes de lecture Numéro 3
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    Le PVC étale ses muscles

    Chez INEOS, nous n’avons pas l’habitude de parler de nos réalisations, mais c’est peut-être un tort. Si vous recherchez une société qui touche
à presque tout ce que nous faisons, alors INEOS est vraiment synonyme de produits chimiques. 

    Depuis des années, INEOS permet de battre des records du monde, de modeler des évènements internationaux et de créer des champions du monde.

    C’est une entreprise très fière de ce qu’elle fait, mais les marques d’approbation semblent s’arrêter là.

    Car, hors de l’industrie, peu connaissent l’énorme contribution du PVC dans le monde moderne du sport.

    « C’est un matériau impressionnant, » nous dit Jason Leadbitter, responsable de la durabilité et de la conformité pour INEOS ChlorVinyls.

    « C’est un matériau rentable, durable, d’un entretien facile et très polyvalent qui a une empreinte favorable sur l’environnement. »

    Ceci dit, Jason a précisé que malheureusement le racisme institutionnel envers le PVC continuerait d’exister.

    « Il sera toujours considéré par certains comme le vilain petit canard des plastiques, ce qui me peine vraiment, »  ajoute-t-il.

    Craignant que les organisateurs de Londres 2012 puissent faiblir sous la pression de groupes écologistes comme Greenpeace et bannir le PVC des Jeux olympiques (comme l’avaient fait les organisateurs australiens des Jeux de Sydney en 2000), conjointement avec d’autres représentants de l’industrie, il a organisé une réunion avec Dan Epstein, le chef du développement durable de l’ODA (Olympic Delivery Authority), il y a environ cinq ans, afin de présenter ses arguments en faveur d’une utilisation du PVC.

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    PVC dans le sport

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    « Tout ce que nous avons demandé, c’était le droit d’être entendu », explique Roger Mottram, responsable des affaires environnementales et réglementaires chez INEOS ChlorVinyls et président du groupe Vinyls de la Fédération britannique des plastiques. Il a également assisté à cette réunion.

    « Et c’est ce que nous avons obtenu. Il s’est très bien comporté envers nous.

    Il nous a dit que de la même façon que les athlètes seraient censés élever la barre des performances, la même chose était attendue de l’industrie.

    Il voulait que nous établissions de nouvelles normes et que nous innovions.

    Nous ne demandions que la possibilité de faire nos preuves. Et c’est essentiellement ce que nous avons l’intention de faire. »

    À l’ouverture officielle des Jeux de Londres le 27 juillet, plus de 142 000 mètres carrés de PVC avaient été employés dans la création des lieux d’accueil, centre aquatique compris, pour le plus grand spectacle sportif du monde.

    En salle, les athlètes se sont opposés sur des sols en PVC, en s’appuyant parfois sur un équipement fabriqué en PVC.

    Les milliers de spectateurs qui ont assisté aux évènements en cours étaient assis sous des auvents en PVC, protégés par des barrières en PVC.

    Sans oublier les kilomètres de tuyaux et câbles électriques en PVC qui ont été posés avant la cérémonie d’ouverture, qui a attiré une audience de téléspectateurs dans le monde de plus d’un milliard de personnes.

    « Le PVC était utilisé pratiquement partout où l’on posait le regard, » affirme Roger.

    Et ceci s’explique tout simplement. En bref, le PVC peut résister à des pluies torrentielles, à des mers déchaînées et à un soleil de plomb, ce qui est une bonne nouvelle si l’on considère le caractère imprévisible des étés en Grande-Bretagne.

    Mais ceux qui pensent que l’ODA (Olympic Delivery Authority) a simplement cédé sous la pression de l’industrie du PVC et lui a fait la vie facile devraient revoir leur jugement.

    Conscient de la question controversée de l’utilisation du PVC, le groupe responsable du développement durable de Londres 2012 a publié une politique en 2009 pour définir les grandes lignes de l’emploi du vinyle dans le parc olympique.

    « Nous voulions nous servir de l’occasion d’accueillir les Jeux olympiques de Londres 2012 pour collaborer avec l’industrie et établir de nouvelles normes », précise Dan Epstein

    « Notre désir était d’aider l’industrie à se diriger vers une approche plus durable dans la fabrication, l’usage et l’élimination des matières en PVC. »

    Il a indiqué que des contrôles sévères et des procédures d’audit avaient été mis en place pour veiller à un emploi du PVC suivant un mode responsable envers l’environnement de sorte qu’il pourrait être en grande partie recyclé ou réutilisé.

    David Stubbs, responsable du développement durable pour le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Londres 2012, a déclaré que le recyclage était important car il avait fallu cette fois-ci recourir à un plus grand nombre de lieux d’accueil provisoires que pour n’importe quels autres Jeux olympiques ou évènements internationaux précédents.

    Toutes ces structures temporaires ont été conçues pour être recyclées après les JO de Londres.

    Le PVC sera séparé des autres matériaux comme les textiles naturels, le métal ou le caoutchouc, puis recyclé ou réutilisé.

    Il est proposé d’utiliser une partie du PVC lors de la coupe du monde de la FIFA 2014 au Brésil et on espère qu’une fois démontée, la salle de basket-ball pourra être réutilisée lors des Jeux olympiques de Rio en 2016.

    La politique établie pour Londres 2012 insistait aussi sur des matériaux qui devaient:

    • INCLURE au moins 30 % de produit recyclé;

    • ÊTRE fabriqué conformément à la charte de l’industrie des fabricants de vinyle du Conseil européen; et

    • RÉPONDRE aux normes en matière de rejets d’effluents et d’émissions à l’atmpspère et ne contenir aucun agent stabilisant à base de plomb, mercure ou cadmium.

    Richard Jackson, responsable principal pour le développement et la régénération durables de l’ODA, a parlé des leçons tirées dans son rapport intitulé Learning Legacy.

    Il a ajouté que malgré ses inquiétudes initiales concernant la politique, l’industrie des plastiques avait en grande partie bien accueilli cette démarche et il a indiqué que la chaîne d’approvisionnement avait été réellement stimulée pour innover avec un PVC sans phtalate employé dans un certain nombre de revêtements des bâtiments.

    Cette politique, a-t-il poursuivi, avait aussi reconnu Vinyl2010, le code volontaire de l’industrie du PVC qui, pendant son cycle de vie de 10 ans, avait dépassé ses propres objectifs en matière de recyclage et fait de bons progrès dans le domaine de la suppression progressive de divers additifs.

    La société INEOS s’était fortement impliquée dans Vinyl2010 pour étudier ce que l’industrie pouvait faire sur le PVC en Europe et elle a apporté une importante contribution financière pour y arriver.

    L’an dernier, encouragée par la réussite de Vinyl2010, l’industrie européenne du PVC est allée encore plus loin avec le plan VinylPlus et s’est engagée volontairement pour 10 années supplémentaires.

    « Avec VinylPlus, nous avons mis en place certains objectifs de développement durable qui sont nouveaux et plus ambitieux, »  explique Jason.

    Tous les objectifs ont été fixés indirectement après concertation des parties prenantes.

    « Cela signifie que nous pouvons réellement nous atteler aux questions qui sont perçues comme problématiques, »  poursuit-il.

    Ce plan prévoit de :


    • RECYCLER annuellement 800 000 tonnes de PVC d’ici 2020;

    • ÉLIMINER progressivement d’ici 2015 les additifs de stabilisation à base de plomb; et

    • RÉDUIRE la quantité d’énergie requise pour produire du PVC.

    « Nous essayons de trouver des moyens de sensibiliser les gens sur les avantages du PVC, mais aussi de montrer que nous faisons des progrès au niveau de l’environnement, »  déclare Jason.

    Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à LONDRES au mois de juin, Roger a lancé une brochure intitulée PVC in Sport produite par la Fédération britannique des plastiques pour montrer à quel point ce matériau est devenu critique dans les sphères du sport de haut niveau.

    « C’est une période de manifestations sportives passionnante et le PVC aura son rôle à jouer, »  affirme-t-il.

    Cette brochure a également mis en avant les critères que l’ODA (Olympic Delivery Authority) a fixés dans sa politique pour Londres 2012.

    Roger a indiqué qu’il espérait que cela aiderait à faire passer le message de la durabilité du PVC.

    « L’industrie du PVC au Royaume-Uni a subi une transformation après une période où ce matériau a été en fait étiqueté comme une menace publique, »  confie-t-il aux journalistes.

    À l’occasion d’une récente interview pour le magazine British Plastics and Rubber, Roger a parlé de l’importance d’évènements comme les Jeux olympiques pour le PVC.

    « Si des projets comme les Jeux olympiques ont recours à beaucoup de PVC et s’il est possible de démontrer l’adhésion à des critères très stricts de durabilité, alors nous espérons que cela encouragera les autres à suivre la même voie, dit-il.

    Ce que nous avons démontré, c’est que le PVC peut être recyclé et puisque c’est le cas, qu’il peut être produit d’une manière responsable suivant des normes très élevées. »

    Jason a précisé qu’un des buts principaux de VinylPlus était aussi de sensibiliser les parties prenantes à l’égard de la contribution du PVC à la vie moderne.

    « Le PVC est incroyablement polyvalent, il est employé dans beaucoup d’articles du quotidien que les gens considèrent comme acquis », ajoute-t-il.

    Le groupe fait aussi la promotion d’une nouvelle étude comparative du coût total du PVC par rapport à d’autres matériaux.

    « Dans le climat économique actuel, où le secteur public subit des pressions pour réaliser des économies, nous désirons montrer que grâce aux produits en PVC, il est possible d’économiserr des millions sur les budgets des municipalités ». affirme-t-il.

    15 minutes de lecture Numéro 3
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    INEOS aide les athlètes a concourir pour l’or

    La fibre de carbone est en passe de révolutionner la manière dont nous vivons, travaillons et nous amusons. C’est déjà chose faite en grande partie. Il suffit de regarder les sprinteurs des Jeux paralympiques qui courent
sur des lames en fibres de carbone. INEOS Nitriles fournit le monde en acrylonitrile, l’ingrédient de base pour produire la fibre de carbone.

    Personne n’oubliera la vue de Dennis Oehler, le sprinteur américain sur 100 mètres qui est passé en dessous de la barrière des 12 secondes lors des Jeux paralympiques de Séoul en Corée du Sud.

    C’était la première fois que le monde voyait la fibre de carbone en action.

    Ces lames en fibres de carbone, qui ont depuis révolutionné les manifestations sur les pistes d’athlétisme handisport, sont aujourd’hui emblématiques du sport paralympique.

    Et pour INEOS Nitriles – premier producteur mondial d’acrylonitrile – c’est une raison de plus d’être fier.

    L’acrylonitrile, composant chimique de la famille des cyanures, est un ingrédient dans la fabrication de la fibre de carbone.

    Sans lui, le monde n’aurait pas de fibre de
carbone et, sans elle, bon nombre d’importants nouveaux développements seraient tout simplement impossibles.

    Barry Slater est directeur des ventes internationales pour INEOS Nitriles.

    « C’est un secteur où il est vraiment passionnant de travailler, dit-il.

    Le plus gros défi est le coût de la fibre de carbone – c’est beaucoup plus cher que l’acier – mais elle commence à s’immiscer sur de nombreux marchés de luxe. »

    Prenez l’exemple du Boeing 787, l’appareil américain de taille moyenne à la pointe de la technologie, qui a été lancé l’an dernier. Sa structure en fibres de carbone a entraîné une réduction de son poids et permis de réduire ses émissions de CO2
de près de 20 % par rapport aux appareils déjà commercialisés.

    L’équipe qui se cache derrière cet appareil est celle de Toray, une société japonaise qui est aujourd’hui considérée comme le fabricant mondial numéro un de fibres de carbone. L’équipe qui se cache derrière Toray est celle d’INEOS, qui s’est assurée les droits pour lui fournir l’acrylonitrile pour la flotte de Boeing 787.

    Et jusqu’ici, Boeing aurait déjà reçu la commande de plus de 800 appareils de la part de compagnies aériennes du monde entier.

    « C’est fantastique pour INEOS, » s’exclame Barry.

    Mais entre-temps, l’attention s’est portée sur les Jeux paralympiques de Londres.

    C’est là que la fibre de carbone a joué un rôle important dans l’amélioration dramatique des performances des athlètes handisport, ses propriétés la rendant idéale pour les prothèses.

    Pour commencer, elle est cinq fois plus résistante que l’acier. Elle est à la fois plus rigide et beaucoup plus légère. Elle est fabriquée de fils de carbone d’une épaisseur inférieure à celle d’un cheveu humain qui sont entortillés ensemble puis tissés comme une étoffe pour constituer une couche de fibres de carbone.

    Chaque lame de course est composée de plus de 80 couches de carbone. Chaque couche est ajoutée au moule, une par une, à la main. Il peut falloir deux heures à quelqu’un pour poser le carbone d’une seule lame de course. Les couches sont ensuite fusionnées et durcies par l’administration de pression et de chaleur. C’est le moulage et la fixation qui sont intéressants.

    Le champion du monde sur 100 mètres Heinrich Popow, un athlète qui concourt sur lames de course en fibres de carbone, a presque établi un nouveau record européen en courant la distance en 12:43 secondes le 15 juin à Berlin.

    « C’était un début parfait pour la saison, » affirme-t-il. À Londres 2012, il est entré en lice dans le 100 mètres et le saut en longueur.

    Mais à long terme, il espère que sa performance l’aidera à élever la barre dans tous les sports paralympiques.

    « Pour moi, il est clair que tous les concurrents aux Jeux paralympiques sont reconnus comme des athlètes à part entière et non pas pour leur handicap, »  précise-t-il.

    Heinrich, qui avait autrefois rêvé de devenir joueur de football professionnel, a dit qu’il lui avait fallu du temps pour apprendre à courir vite avec une prothèse, mais que le secret avait été de ne jamais abandonner.

    « Le sport est ce qui importe le plus dans ma
vie, »  explique Heinrich, qui n’avait que neuf ans quand les médecins ont découvert une tumeur dans son mollet gauche et qu’ils lui ont dit qu’il fallait lui amputer la jambe.

    « Que je gagne ou perde ne fait aucune différence, je n’abandonne pas. Je m’accroche. Je veux que ma réussite soit un encouragement pour les autres et qu’elle leur montre qu’il y a toujours des possibilités, même dans les coups les plus durs. »

    Kelly Cartwright est une autre athlète des Jeux paralympiques de Londres 2012 qui court sur une lame en fibres de carbone.

    « Je crois qu’on peut faire ce qu’on veut dans la vie, indépendamment du fait qu’on ait un handicap ou non, nous confie Kelly.

    On me demande assez souvent de parler de ce que je ne peux pas faire à cause de mon handicap, mais la seule chose qui me vient à l’esprit, c’est mettre des talons aiguilles. »

    7 minutes de lecture Numéro 3
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    INEOS excelle qu’il pleuve ou qu’il vente

    INEOS Oligomers fabrique des matières étonnantes, dont le polyisobutène, un produit phénoménal dont les usages sont beaucoup plus nombreux que ne se l’imagine la plupart des gens. Quelqu’un d’extraordinaire, qui lui en était conscient, était Richard Schabel, qui a non seulement découvert le polyisobutène, mais l’a utilisé pour l’aider à devenir champion du monde.

    Athlète handisport, Richard Schabel a vu ses chances d’une médaille d’or lui glisser littéralement des mains lors des JO de Sydney en 2000.

    Le lanceur britannique du disque, qui a de mauvaises capacités de préhension avec la main, s’était servi d’une substance semblable à la colle pour l’aider à bien le tenir jusqu’au moment de le lâcher.

    Mais il avait employé une substance à base de résine de pin qui lui a fondu dans la paume de la main sous la chaleur de plomb.

    « Si bien que le disque était tellement glissant que je n’arrivais pas à l’agripper, » explique-t-il.

    La déception l’a conduit à la recherche d’un produit dont la performance serait optimale, qu’il pleuve ou qu’il vente. Cette quête l’a amené à un produit que fabrique INEOS Oligomers qui s’appelle Indopol.

    « Il en avait déjà essayé un échantillon et il savait qu’il marchait, mais il voulait parler au fabricant pour trouver une plus grosse source d’approvisionnement plus importante et régulière, » raconte Ian Purvis, directeur de la clientèle chez INEOS Oligomers.

    Ian s’est fait un plaisir de le satisfaire.

    « Nous pouvions certainement voir pourquoi cela marcherait, même sans savoir comment, poursuit-il. Indopol est un des produits les plus gluants sur le marché ; il permet une excellente adhésion sur presque n’importe quelle surface et ses propriétés hydrophobes signifient que la pluie ou la transpiration ne peuvent pas l’altérer. »

    Bien que ce ne soit pas une ‘colle’ à proprement parler, ce produit a fonctionné à merveille.

    « Il a fait une différence énorme dans ma performance, » raconte Richard, qui est devenu le champion n° 1 mondial au lancer du disque.

    « Il marchait bien d’une façon constante, si bien que je pouvais mieux m’entraîner. Et le jour d’une compétition, cela voulait dire que c’était un souci de moins pour moi. »

    Mais il a fallu du temps à Richard pour mettre au point son lancer avec cette substance qu’il s’appliquait sur la paume de la main.

    « Je n’ai aucun contrôle sur le moment où le disque est relâché, alors si je n’en mets pas assez, le disque peut glisser et sortir trop tôt de la main, explique-t-il. Et si j’en mets trop, il sort trop tard. »

    Mais ce qui a aidé Richard, c’était que le produit conservait sa nature collante, de sorte qu’il n’avait qu’à travailler sur son timing.

    Malheureusement, Richard a maintenant 54 ans et n’a pas pu le mettre à l’essai suprême, manquant de peu de se qualifier dans l’équipe britannique pour les Jeux paralympiques de cet été à Londres.

    Il est déçu, mais il a quand même été présent pour encourager ses coéquipiers.

    Et ayant fini le marathon de Londres quatre fois, il savait que la foule pourrait faire toute la différence pour les athlètes britanniques sur leur propre sol.

    « Pour eux tous, l’enthousiasme était plus grand parce qu’ils étaient devant leur propre public, raconte-t-il.

    Le bruit était assourdissant. »

    Richard, qui s’est cassé le cou à l’âge de 21 ans dans un accident de voiture, avait déjà eu un aperçu du stade olympique de Londres 2012.

    Avec des dizaines d’autres athlètes, il avait été invité à participer à un évènement d’essai dans ce stade de 80 000 places.

    Bien que Richard ne se soit pas qualifié dans l’équipe britannique, un autre supporter sérieux observait les lanceurs de disque handisport de Grande- Bretagne : Ian.

    « C’est dommage que Richard n’ait pas été parmi eux, dit Ian. Mais d’un point de vue personnel, c’était merveilleux que nous puissions aider Richard.

    Et d’une perspective commerciale, c’est toujours fascinant de trouver de nouvelles applications intéressantes pour nos produits, parce que cela nous permet de comprendre comment nous pouvons aider des entreprises à créer de nouveaux produits à partir de nos matières. »

    Près de 80 000 tonnes de polyisobutène sont produites chaque année sur le site d’INEOS Oligomers à Lavéra en France.

    On le connaît sous l’abréviation de « PIB » et c’est un petit produit chimique malin que l’on peut trouver dans tout, des cosmétiques à la « patafix », en passant par l’huile de moto ou encore le film alimentaire. C’est même ce qui donne son mordant au chewing- gum.

    « Il n’y a rien de comparable sur le marché, » nous explique Ian Purvis, directeur de la clientèle chez INEOS Oligomers, qui vend le PIB depuis 11 ans. « C’est un produit phénoménal dont les usages sont beaucoup plus nombreux que ne se l’imagine la plupart des gens. »

    INEOS utilise différents procédés chimiques pour produire des grades variés de polyisobutène. Certains ressortent en huiles fluides, d’autres sont plus collants et d’une consistance semblable au miel, tandis que d’autres encore finissent plus pateux, des matières semblables au caoutchouc.

    « Toute la ‘magie’ se passe en fait à la phase de polymérisation, » explique Ian. Certains des plus gros clients d’INEOS sont des producteurs de films (pour fournir des films d’ensilage aux agriculteurs) et d’autres d’adhésifs et de mastics.

    Selon Ian, les PIB existent depuis de nombreuses années, le marché est établi et tous les usages possibles ont été exploités pour la plupart.

    C’est une des raisons pour lesquelles Ian a dit qu’il était tellement content que Richard Schabel, athlète handisport, le contacte.

    « La plupart des gens qui m’appellent pour obtenir des échantillons sont des producteurs, explique-t-il. Il est rare de pouvoir parler à quelqu’un qui utilise vraiment le produit final.

    Bien que ce soit réellement le marché de niche suprême, cela illustre bien la façon dont nous opérons. Être à l’écoute d’histoires de ce type nous aide à comprendre comment nous pouvons développer de nouvelles activités et créer de nouveaux produits avec nos matières. »

    10 minutes de lecture Numéro 3
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    Debat: Les jeux olympiques - legs durable ou extravagance coûteuse?

    La Grande-Bretagne a dépensé 9,3 milliards de livres sterling pour accueillir les Jeux olympiques de cette année. Le Premier ministre britannique David Cameron estime que les Jeux olympiques légueront un héritage durable à la ville de Londres. Mais ce n’est pas l’avis de tous, de la Grèce en particulier, qui impute la crise actuelle liée à sa
dette énorme aux Jeux olympiques organisés en 2004 à Athènes.

    Les Jeux olympiques sont-ils alors un legs durable ou une extravagance coûteuse?

    Un legs:

    1. Grâce aux Jeux olympiques en Grande-Bretagne, le sport sera revitalisé au niveau local pour les générations à venir. C’est le legs des sports à l’école, où la moitié des établissements du pays participe à des Jeux olympiques scolaires. Et celui
qui est le moins tangible de tous, est l’inspiration qui sera suscitée chez ceux qui regardent de grands athlètes britanniques, qu’ils soient dans une course d’aviron, sur un vélo ou sur une piste d’athlétisme. C’est un fait bien connu qu’il y a un effet de transformation. Le gouvernement peut avoir autant de débats qu’il veut sur le sport dans les écoles, c’est de voir quelqu’un comme Chris Hoy qui incite les gens dans la rue à dire: “je veux acheter un vélo, je veux faire du vélo”. C’est un élément intangible, mais qui est très, très puissant et je pense qu’il peut unir le pays.
      David Cameron, Premier ministre britannique 


    2. Le legs des Jeux olympiques de 2012 nous a presque autant préoccupé que l’évènement même. Et c’est normal. Quand on investit autant dans un festival
de deux semaines et demie de sport, on attend d’en tirer des bénéfices à plus long terme. Ceci dit, legs est un mot problématique parce qu’il comporte tant d’éléments. En premier lieu, il y a le legs physique, c’est-à-dire les lieux d’accueil qui restent comme le vélodrome, le centre aquatique et le stade olympique même. Ensuite, il y a le legs culturel, l’impression de la Grande-Bretagne 
que les visiteurs emporteront avec eux. Mais, à mon avis, l’élément qui est le plus important est le legs humain. Le sport britannique bénéficiera d’un essor puissant incalculable du fait que les Jeux olympiques seront à l’esprit de tous.
      Steve Redgrave, cinq fois médaillé d’or aux Jeux Olympiques 


    3. Hormis les avantages sociaux énormes liés à l’organisation des Jeux olympiques, de gros investissements ont déjà été réalisés dans un quartier de Londres qui
a grand besoin d’être rénové. L’Est londonien se caractérise par des niveaux
de pauvreté infantile en hausse, sans opportunité ni espoir. Ce n’est pas un 
‘cirque’. L’effet sur la région et l’économie britannique sera durable.
      
Charlie Edwards, rédacteur fondateur du magazine Political Promise

    4. De bien des façons, les Jeux olympiques de Beijing ont été les plus extravagants
de tous les temps. De nouveaux stades époustouflants ont été érigés et sont
devenus des sites touristiques en soi. D’importantes parties du nord de Beijing
(une ville où les terrains sont rares et coûteux) ont été réservées aux installations
d’athlétisme, de loisirs et de logements pour les Jeux olympiques. L’ensemble a largement dépassé le budget, avant même de calculer le coût des magnifiques cérémonies d’ouverture. Mais la ville y a gagné un investissement énorme dans son infrastructure de base et ses espaces publics. De nouvelles lignes de metro ont commencé à traverser une ville de part et d’autre alors qu’elle était paralysée par la circulation automobile. De nouvelles autoroutes ont été ajoutées, le centre-ville encerclé de périphériques sur périphériques. Un nouveau terminal d’aéroport étonnant, plus grand qu’Heathrow tout entier, et peut-être le plus beau de la planète, a ouvert ses portes pour coïncider avec les Jeux olympiques, et de nouveaux parcs ont été construits à travers cette ville autrement grise.
      William Kirby, professeur d’études chinoises, Université Harvard

    5. Les Jeux d’été de 1996 ont eu un effet incroyablement positif sur le paysage urbain d’Atlanta. Sans la mesure incitative que représente l’organisation
des Jeux olympiques, qui sait si un excellent espace public comme le Centennial Olympic Park aurait vu le jour dans notre centre-ville. Ce parc est la pièce maîtresse des efforts de revitalisation du centre-ville d’Atlanta, car plusieurs immeubles, musées et lieux d’attraction importants ont été bâtis sur sa périphérie. Il sert toujours comme espace d’accueil d’évènements étonnants. Oui, les Jeux olympiques ont été coûteux, mais ils peuvent aider à créer un environnement urbain plus durable pour la ville d’accueil.
      Dahshi Marshall, urbaniste, Atlanta Regional Commission

    Extravagance:

    1. Personne ne sait ce que les Jeux olympiques ont coûté à
la Grèce, mais beaucoup pensent que la dette qu’ils ont engendrée a joué un rôle majeur qui a entraîné la crise économique que traverse désormais le pays. Étant un des plus petits pays à accueillir cet évènement, les Grecs parlent encore de 2004 comme d’un moment déterminant où le pays résonnait d’optimisme, de confiance et de fierté. Mais le parc olympique d’Athènes n’est pas le témoin
de gloires passées. Au lieu de cela, c’est le signe d’une extravagance mal placée, de la désolation et du désespoir.
      Helena Smith, The Sydney Morning Herald

    2. Les Jeux olympiques se résumaient à la consommation, pour capitaliser sur le phénomène et créer des spots publicitaires pour vendre des produits. Pour nous, cela a été une catastrophe.
      
Manolis Trickas, conseiller d’Hellenikon, une banlieue d’Athènes

    3. Il n’y a aucun doute qu’accueillir le festival des Jeux olympiques une dose importante de fierté civique.
Quand un pays d’accueil passe à la télévision, devant deux tiers de la population mondiale, les évènements deviennent un phénomène amplifié de relations publiques et publicitaires. Mais la fierté civique que suscite une telle entreprise n’est que passagère et les monuments construits pour le spectacle, sous la forme de stades et de salles de sports, se limitent rapidement à des spectres de jours glorieux passés. De fait, ce qui est retenu historiquement des bénéfices à long terme d’installations sportives olympiques est grevé d’une façon indélébile de coûts de maintenance et de fonctionnement qui dépassent largement les revenus perçus des contributions des utilisateurs.
      Robert K Barney, International Centre for Olympic Studies à l’université de Western Ontario au Canada

    4. L’expérience des Jeux olympiques passés est loin de suggérer qu’être la ville d’accueil est synonyme d’un gain économique catégorique. Suite aux Jeux olympiques de Montréal en 1976, la ville s’est retrouvée avec une dette de 2,7 milliards de dollars qu’elle a fini de rembourser en 2005. Une ville en quête d’essor économique serait sage de ne pas accueillir les Jeux olympiques.
      Andrew Zimbalist, économiste,
Smith College, Massachusetts

    5. De façon générale, les économistes trouvent que les organisateurs locaux et les promoteurs sportifs exagèrent régulièrement les avantages des Jeux en sous-estimant les coûts d’évènements majeurs comme les Jeux olympiques. Si une ville s’appuie sur une attente de gains financiers pour justifier l’accueil des Jeux olympiques, l’expérience passée suggère qu’elle peut escompter un réveil difficile.
      Victor Matheson, économiste, College of Holy Cross à Worcester, Massachusetts

    8 minutes de lecture Numéro 3
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    Tout de réussite vêtu

    Qui aurait imaginé que les fibres synthétiques, autrefois portées parce qu’elles étaient bon marché, ouvriraient aujourd’hui la voie dans le domaine du vêtement de haute performance ? Pourtant, c’est bien
le cas. Et c’est quelque chose dont INEOS et Dralon sont tous deux exceptionnellement fiers, pour des raisons bien différentes.

    Hommes et femmes d’un certain âge se rappelleront du nylon et de l’acrylique.

    Ces synthétiques étaient populaires dans les années soixante-dix. Le nylon ne se froissait pas et séchait plus vite que le coton, tandis que l’acrylique était épais et chaud. Et tous deux étaient bon marché.

    Mais peu à peu, ils sont devenus des produits à éviter.

    Barry Slater, directeur des ventes internationales pour INEOS Nitriles, se rappelle très bien de cette époque.

    « Les synthétiques étaient considérés comme l’alternative pauvre des fibres naturelles, raconte-t-il. Leur performance et leur toucher étaient pires, mais ils avaient leur place sur le marché. »

    Et puis, quelque chose a changé. Ils ont évolué. Comme tous les athlètes, ils ont travaillé sur leur performance.

    « C’est ce qui est bien avec les synthétiques, explique Barry. Parce
qu’ils sont artificiels, on peut en fait jouer avec leurs propriétés. Il est possible d’ajuster le mélange de produits chimiques, de modifier les caractéristiques pour qu’elles puissent égaler celles des fibres naturelles. Et parfois, on peut les rendre encore meilleures. »

    Et c’est ce qu’a fait Dralon, le plus gros producteur mondial de fibres acryliques filées à sec, en s’appuyant sur le réseau d’alimentation d’acrylonitrile d’INEOS pour parvenir à ses fins.

    Dralon et INEOS partagent un site à Dormagen, près de Cologne, ce qui facilite les affaires entre les deux entreprises.

    Chaque jour, plusieurs centaines de tonnes d’acrylonitrile, principale matière première pour fabriquer la fibre acrylique, sont acheminées jusque chez Dralon où des choses magiques se passent depuis des années.

    « Beaucoup de développement s’y est déroulé au fil des années », explique Barry.

    « De nos jours par exemple, l’acrylique est beaucoup plus doux. Il était tellement solide que les pull-overs finissaient par faire des boulettes. Beaucoup de travaux ont été réalisés pour que la matière soit moins solide et maintenant, les petites boulettes se détachent. »

    Ce qui fait qu’aujourd’hui des athlètes de classe mondiale portent des vêtements en nylon et en acrylique pour améliorer leurs performances.

    Rien d’étonnant. Les tissus en acrylique actuels sont intelligents. Si vous avez froid, ils vous tiennent chaud et si vous avez chaud et que vous transpirez, ils s’en occupent. Ils absorbent l’humidité en l’éloignant du corps et la transporte vers le haut et l’extérieur pour qu’elle s’évapore.

    Pas du tout comme le coton qui s’alourdit quand il est mouillé et cause des ampoules aux pieds. C’est la même chose pour la toile denim qu’on ne devrait jamais porter en randonnée. Quand il fait mauvais, elle se mouille et s’alourdit.

    « En fait, le coton devient pratiquement rond quand il est exposé à l’eau ou la transpiration, »  explique Manfred Borchers, chef du marketing et des ventes internationales pour Dralon.

    Des essais ont montré que le nylon sèche 60 % plus vite que le coton et que l’acrylique fait encore mieux, à 75 %.

    Les chaussettes gardent leur forme et les vestes conservent leurs propriétés thermiques, même quand elles sont mouillées.

    Dans ses deux usines allemandes, Dralon produit annuellement 188 000 tonnes de fibres acryliques filées . Ces fibres sont alors transformées en une multitude de vêtements hautement performants, notamment des chaussettes, des pulls, des T-shirts, des vêtements de ski et des bonnets.

    « Notre fibre filée à sec n’absorbe absolument aucune humidité, »  précise Manfred

    L’acrylonitrile est aujourd’hui une industrie d’une valeur de plus de cinq millions de tonnes.

    « INEOS est le numéro un mondial de la fabrication et commercialisation, indique Barry. Et nous l’expédions dans le monde entier. »

    Parmi ses cinq premiers clients, INEOS Nitriles compte Dralon, Chi Mei, le plus gros fabricant mondial de plastique ABS de Taïwan et la société turque AKSA, un des plus gros fabricants d’acrylique dans le monde.

    Elle fournit également l’acrylonitrile au fabricant japonais de fibres synthétiques Toray Industries, le numéro un mondial de la fabrication de fibres de carbone, qui est en voie de révolutionner la manière dont nous vivons, travaillons et nous amusons.

    « La fibre de carbone est en fait une fibre acrylique grillée, explique Barry. Mais c’est une matière étonnant. »

    Il suffit de jeter un coup d’œil au vélo Lotus de légende que le cycliste britannique Chris Boardman a chevauché pour s’octroyer la victoire aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992.

    L’industrie de la fibre acrylique est cependant moins lucrative qu’elle ne l’a été.

    « Elle produisait deux millions et demi de tonnes par an et maintenant deux millions parce qu’elle est en concurrence avec le polyester qui coûte moins cher, »  précise Barry.

    Selon lui, c’était l’une des raisons pour lesquelles l’industrie de la fibre acrylique avait choisi de se spécialiser dans le marché des vêtements de sport hautement performants. Elle avait besoin d’un marché de niche et elle l’a trouvé.

    Pour INEOS Nitriles, l’utilisation d’acrylonitriles pour fabriquer des plastiques pour un usage dans l’équipement informatique, l’électroménager, comme Dyson, et l’habillage automobile intérieur, est un secteur en croissance.

    Et si tout va dans le bon sens, c’est une activité qui peut générer un chiffre d’affaires aux alentours de 3 milliards de livres sterling par an.

    « Nous avons des clients incroyables parce que nous avons une base très solide de fabrication d’acrylonitrile, » indique Barry. « Cette technologie nous appartient. »

    Toutes les fibres sont en demande croissante. Il est prévu que le marché actuel total de 35 millions de tonnes de fibres atteigne 70 millions de tonnes d’ici 2020 avec le développement des économies.

    Plus les ressources terrestres diminueront et seront mises à contribution maximale pour nourrir la population croissante, plus le besoin de fibres sera satisfait par des synthétiques.

    « Cela pourrait être une bonne nouvelle pour l’acrylique, »  nous dit Barry.

    Un mariage idéal

    Cologne est considéré comme la patrie des fibres acryliques et de l’acrylonitrile en Europe.

    Ce qui est INEOS aujourd’hui était alors BP. Ce qui est Dralon aujourd’hui était alors l’unité des fibres acryliques de Bayer AG.

    À la fin des années 1950, BP et Bayer se sont mis d’accord pour construire un craqueur de naphta à Dormagen afin de satisfaire la demande croissante de dérivés pétrochimiques que connaissait Bayer. C’est autour de ce craqueur que des produits en aval, des constituants chimiques de base comme l’acrylonitrile, ont été installés.

    « Une grosse partie du propylène disponible a été transformée en acrylonitrile dont une proportion énorme a été, et continue d’être, alimentée par un pipeline jusqu’à Dralon, explique Manfred Borchers, chef du marketing et des ventes internationales pour Dralon.

    Ceci a permis l’installation d’une chaîne d’approvisionnement très durable bien avant les discussions en cours à l’heure actuelle sur ce qui est durable ou non ».

    Aujourd’hui INEOS est un leader mondial de l’industrie de l’acrylonitrile. Dralon conserve toujours sa troisième place mondiale des producteurs de fibres acryliques malgré une concurrence croissante de l’Extrême-Orient où les fibres sont poduites en grande partie.

    12 minutes de lecture Numéro 3
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    Timing parfait

    Pour cette année, l’objectif principal d’INEOS était de choisir le bon moment pour refinancer le reste de ses prêts. Peu encline à rater une occasion, INEOS a considéré que l’heure était la bonne en avril. Et il semble que cela ait fait l’unanimité.

    INEOS s’est inscrite dans l’histoire du monde financier en avril

    Encouragée par la réponse des marchés à la fin janvier vis-à-vis de ce qu’elle pouvait offrir à des investisseurs, elle est revenue comme prévu pour refinancer le
reste de ses prêts et est parvenue à obtenir le plus gros financement de type « covenant-lite » de tous les temps par une entreprise européenne et le plus gros mondialement depuis que la crise du crédit a commencé en 2008.

    « La société a réalisé une opération incroyable, »  raconte Michael Moravec, chef du syndicat européen à haut rendement et co-responsable de la création de financements par effet de levier sur le territoire EMEA chez Barclays, coordinateurs mondiaux du financement conjointement à JPMorgan.

    « INEOS a éliminé toutes ses échéances à court terme, supprimé le risque lié au refinancement et transformé la structure de l’intégralité de sa dette, de clauses d’entretien en simples clauses de création. »

    Selon lui le résultat engendré – les clauses d’entretien sont beaucoup plus onéreuses pour les sociétés, surtout dans des secteurs cycliques comme celui de l’industrie chimique – et une plus grande liberté et souplesse d’opération pour INEOS.

    « La direction peut maintenant se concentrer sur ce qu’elle fait de mieux, c’est-à-dire gérer une activité de produits chimiques, »  précise-t-il.

    Ailleurs, la réaction au refinancement a été tout aussi positive.

    Selon Euroweek, premier journal hebdomadaire spécialisé des marchés mondiaux de capitaux, INEOS avait prouvé son poids en tant qu’emprunteur.

    « INEOS a pu faire le transfert au dernier moment, là où les prix étaient les meilleurs, »  écrit Oliver West, journaliste spécialisé dans la finance par effet de levier, dans un article publié à la fin avril.

    Mais tout était aussi dans le choix du moment, comme l’avait prévu le directeur financier d’INEOS John Reece quand il s’est adressé au magazine INCH au mois de mars, après qu’en janvier, INEOS a réussi à refinancer une grosse partie de ses prêts, une année avant d’y être obligé.

    « Il faut vraiment profiter des marchés du crédit quand ils offrent des avantages, au vu de leur nature cyclique, »  dit-il.

    Malcolm Stewart, associé chez Ondra Partners, conseiller de longue date d’INEOS a déclaré que le timing était parfait.

    « Ils ont tapé dans le mille, »  dit-il.

    « L’accord initial avait été si bien reçu par les marchés à la fin janvier qu’INEOS y est retournée très rapidement. »

    INEOS savait aussi que la fenêtre d’opportunité offerte par les marchés ne serait pas ouverte très longtemps, et la direction avait raison.

    En l’espace d’un mois, les taux d’intérêt avaient grimpé de 1 %.

    « Quand il est question d’un accord de refinancement d’une valeur de 3,8 milliards de dollars, c’est une somme importante qui pourrait être investie ailleurs dans l’activité, »  explique Malcom, qui décrit l’accord d’avril comme ‘l’aboutissement heureux’ de quatre années de travail.

    Le regain des prêts de type ‘covenant-lite’ vient à la suite d’une recherche de ‘rendement’ des créances d’entreprise. Avec des taux d’intérêt au plus bas, les investisseurs en veulent plus pour leur argent et les emprunteurs veulent plus de latitude vu l’imprévisibilité
de l’économie mondiale. Les prêts de type ‘covenant- lite’ offrent les deux et éliminent certaines des restrictions imposées aux entreprises.

    En avril, le groupe INEOS a organisé des journées
pour les investisseurs à Londres et à New York. Les
CEO de chaque Business ont donné des informations détaillées sur les performances et les marchés pour que les investisseurs aient l’occasion de bien comprendre l’entreprise. L’objectif était de refinancer les lignes de crédit de premier rang – et d’obtenir les meilleures conditions possibles – et pour ce faire, la société a simplement tiré le meilleur profit de la concurrence entre la demande des investisseurs américains et européens en matière d’obligations et de prêts à haut rendement.

    « La société est initialement ressortie avec 1,5 milliard de dollars de prêts et 2,2 milliards de dollars en obligations, explique Malcolm.

    Mais dans le monde, chaque investisseur connaît la puissance et la profondeur du marché américain des obligations à haut rendement et sa capacité
à absorber potentiellement l’intégralité du refinancement.

    Alors en présentant au départ une obligation importante à haut rendement, la société a su inciter les investisseurs prêteurs à soumettre des ordres conséquents associés à des modalités strictes. »

    Par une action intelligente, INEOS a surpris le marché – pratiquement à la dernière heure – en abandonnant complètement le composant d’obligations à haut rendement en euros et en réduisant le composant américain à juste 775 millions de dollars.

    Au lieu de cela, la société a négocié un prêt de 2 milliards de dollars de type « covenant-lite » à effet de levier sur six ans, un prêt « covenant-lite » de 375 millions de dollars sur trois ans et la plus grosse surprise de toutes, un prêt « covenant-lite » à effet de levier de 500 millions de dollars sur six ans.

    Il y avait encore d’autres bonnes nouvelles à venir.

    En réussissant son refinancement, INEOS a également pu améliorer sa notation de crédit.

    Standard & Poor’s l’a relevée de B à B à tendances positives.

    « Les mesures de notation traduisent notre opinion des performances opérationnelles vigoureuses d’INEOS ces derniers trimestres, »  affirme Oliver Kroemker, directeur associé et analyste spécialiste du crédit chez Standard & Poor’s.

    De même, le service Investisseurs de Moody a fait passer sur positives ses perspectives pour INEOS. Selon l’agence, ce refinancement donnerait plus de liberté financière à INEOS grâce à la suppression des clauses restrictives.

    La plupart des prêts datent de 2005, quand la société en a souscrit une série pour acheter Innovene à BP
et une grande partie d’entre eux arrivent maintenant à échéance.

    John a expliqué qu’INEOS aurait pu essayer de se refinancer sur le marché des actions plutôt que sur celui des titres d’emprunt, mais qu’elle a choisi de ne pas le faire.

    « La différence, c’est qu’avec cette solution, INEOS garde le contrôle, ce n’est pas le cas avec l’autr, »  dit-il.

    Malcolm comprend la réticence d’INEOS à être autre chose qu’une société privée.

    « L’ADN d’INEOS ne comporte pas d’actions en bourse, » affirme-t-il.

    « Quand on donne des actions au public, on lui donne des votes et des droits sur la façon dont la société est gérée.

    À l’heure actuelle, INEOS est en mesure de gérer ses propres affaires, selon les hauts et les bas du cycle de l’industrie chimique, et en fonction de ce qui convient le mieux à la société et à ses besoins à long terme, sans avoir à se soucier des exigences à plus court terme des actionnaires. »

    Le Groupe INEOS au deuxième trimestre

    Après un début d’année impressionnant, INEOS a subi un ralentissement au deuxième trimestre 2012.

    Le groupe a rapporté que ses revenus (EBITDA) pour
le second trimestre étaient de 308 millions d’euros comparés à 576 millions d’euros (un record trimestriel) pour la même période l’an dernier et en baisse de 157 millions d’euros par rapport au premier trimestre de cette année.

    John Reece, directeur financier, a déclaré: « Au début, INEOS a en fait eu un mois d’avril assez bon, mais l’impact du prix du pétrole en forte baisse – il est tombé de 123 $ le baril à 94 $ pendant ce trimestre – a eu un effet néfaste sur les résultats de coûts historiques de mai et de juin. »

    En conséquence, nous avons connu des pertes liées à la valeur des stocks s’élevant environ à 141 millions d’euros pourle second trimestre, principalement dans les activités Olefins & Polymers.

    Chemical Intermediates a rapporté un EBITDA de 119 millions d’euros comparé à 267 millions d’euros au second trimestre l’an dernier et à 233 millions d’euros pour le premier trimestre. La baisse des prix des charges d’alimentation, associée à l’incertitude macroéconomique généralisée, a influencé la tendance au sein des activités de produits chimiques intermédiaires.

    INEOS Phenol est l’une des activités à avoir enregistré les meilleures performances. La production de l’industrie lourde a continué d’exercer une influence majeure sur l’offre, ce qui a engendré des marges et des volumes intéressants.

    Et INEOS Oligomers a également connu une demande régulière et de bonnes marges dans tous les secteurs.

    Pour INEOS Nitriles, les volumes et les marges ont continué à être relativement faibles, la demande en fibre acrylique et en ABS étant atone au Moyen-Orient et en Europe.

    Quant à elle, la performance d’INEOS Oxide a été mitigée. En Europe, la demande en oxyde d’éthylène s’est maintenue, mais elle a dû être compensée par le ralentissement de la demande en glycol, surtout en Asie.

    INEOS Olefins & Polymers Amérique du Nord a rapporté un EBITDA de 132 millions d’euros comparé à 163 millions d’euros au même trimestre l’an dernier et à 175 millions d’euros au premier trimestre. L’activité a continué à bénéficier de l’utilisation d’une alimentation en gaz meilleur marché, si bien qu’elle a pu conserver de bonnes marges et battre un nouveau record pour ses résultats trimestriels (avant pertes liées aux stocks).

    L’environnement de l’activité américaine de
craquage a continué à se renforcer avec des coûts d’approvisionnement plus bas, ce qui a poussé les marges d’exploitation du trimestre pour le craquage. Par ailleurs, la demande en polymères est restée solide dans l’ensemble, l’exportation de produits dérivés comblant le vide laissé par une demande domestique affaiblie alors que le gaz craqué reste très compétitif dans le monde. Le grand arrêt d’un des craqueurs de Chocolate Bayou a eu lieu ce trimestre, et il a été réalisé avec succès.

    INEOS Olefins & Polymers Europe a rapporté un
EBITDA de 57 millions d’euros comparé à 146 millions d’euros au même trimestre l’an dernier et à 57 millions d’euros au premier trimestre. La demande en oléfines
a été modérée, mais le butadiène a continué à bien se maintenir. Les baisses importantes des prix du naphta ont entraîné de bonnes marges pour le craquage ce deuxième trimestre. Mais les volumes ont diminué, certains clients réduisant leur stock. Un grand arrêt important a été effectué sur le craqueur de Rafnes en Norvège au cours du second trimestre. Cependant, la demande en polymères a été atone, les clients anticipant des prix plus bas à la suite de la réduction des prix du pétrole et du naphta. La mollesse des marchés des matières de base des polymères a aussi engendré de faibles marges.

    En mai 2012, le groupe a réussi l’émission de 775 millions de dollars de bons à échéance en 2020 et un nouveau prêt à terme garanti d’une valeur totale de 3025 millions de dollars. Les produits nets ont servi à rembourser toutes les dettes restantes dans le cadre des prêts précédents.

    John a indiqué que le groupe INEOS continuerait à se concentrer sur la gestion du cash et de la trésorerie.

    La dette nette d’INEOS était de 6,55 milliards d’euros à la fin juin 2012. À la fin du deuxième trimestre, le cash s’élevait à 1247 millions d’euros et la société disposait dun potentiel de capex de 200 millions d’euros. À la fin juin 2012, le ratio de la dette était d’un coefficient d’environ 4,9.

    16 minutes de lecture Numéro 3
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    La sécurité d’abord

    L’année dernière, le bilan sécurité d’INEOS s’est amélioré en passant de 0,25 à 0,21 CI (Classified Injuries = blessures répertoriées) pour 100 000 heures travaillées. C’est la quatrième année consécutive d’amélioration continue. Steve Yee, Directeur Santé, Sécurité et Environnement, décrit l’approche de l’entreprise.

    « La communication marche pour ceux qui y travaillent ». C’est ce qu’affirme le compositeur britannique John Powell, auteur de plus de 50 musiques de films.

    Et INEOS excelle dans le domaine de la communication sur la sécurité. Certains diront que c’est devenu quelque peu une obsession, mais c’est pour une excellente raison.

    INEOS opère dans un domaine à risque, potentiellement dangereux si les normes de contrôle les plus strictes ne sont pas appliquées. C’est pour cela que, sur ses sites, jamais ne seront menés de travaux considérés assez importants pour mettre en danger qui que ce soit, y compris ceux qui vivent ou travaillent à proximité des usines d’INEOS.

    C’est Steve Yee qui compile tous les rapports sécurité du groupe.

    « Si un incident se produit sur l’un de nos sites, je le saurai », explique-t-il.

    Il compare souvent le bilan sécurité d’INEOS à celui de sociétés de l’industrie chimique similaires opérant dans le monde.

    « Notre objectif final est de ne blesser personne. La compréhension des statistiques n’est qu’un élément de la solution pour nous aider à atteindre cet objectif. Dans notre secteur, la maîtrise des produits chimiques tout au long des processus est essentielle. »

    « Ce que les chiffres nous révèlent cependant, c’est que nous ne devons jamais être complaisant, les améliorations sont toujours possibles. Il faut beaucoup de temps pour améliorer la performance sécurité mais très peu pour qu’elle chute. Nous ne devons jamais relâcher notre vigilance un seul instant. »

    L’année dernière, le bilan sécurité d’INEOS s’est amélioré en passant de 0,25 à 0,21 blessures répertoriées pour 100 000 heures travaillées. C’est la quatrième année consécutive où l’entreprise connaît une amélioration continue, ce qui témoigne des efforts et de l’engagement présents à tous les niveaux pour éviter les accidents.

    Steve mentionne que les facteurs humains au travail et l’identification des leviers d’amélioration, ont été une cible majeure l’année dernière.

    « La majorité de nos blessures ne sont pas liées aux produits chimiques », précise-t-il. « La plupart sont des blessures liées aux déplacements ».

    « Notre performance est bonne, mais nous ne pouvons jamais nous en satisfaire. Si nous voulons continuer à nous améliorer, nous devons tous faire l’analyse critique de ce que nous faisons, éviter de prendre des raccourcis, faire les choses comme il faut, même si cela demande un peu plus de temps. Il est question de changer les comportements pour que, progressivement, nous soyons de plus en plus prudents. »

    Mais changer nos comportements est plus facile à dire qu’à faire.

    « Changer peut prendre des années, mais en six mois tout peut être perdu parce que les gens font ce qu’ils ont toujours fait », explique-t-il. « L’être humain est ainsi. »

    Principes clés qui définiront les normes pour l’ensemble de l’entreprise : une liste de 10 principes basés sur les facteurs humains que nous avons intitulée Comportements Sécurité et une autre liste de 10 principes basés sur la sécurité des procédés; ceux-ci sont tous basés sur les leçons tirées des SHE alerts d’incidents réels ou presqu’incidents.

    Comportements sécurité

    1. Notre conviction profonde est que tous les accidents peuvent être évités.

    2. Chacun a pour première responsabilité de s’assurer qu’il travaille en sécurité.

    3. Nous sommes mutuellement attentifs à notre sécurité et aux situations à risque.

    4. Chacun a le devoir d’arrêter un travail s’il pense que la situation est dangereuse.

    5. Les exigences et les standards sont les mêmes pour tous sur le site.

    6. Les procédures et les règles doivent être suivies et respectées.

    7. Tous les accidents, incidents et presqu’incidents sont rapportés et investigués.

    8. Nous évaluons le risque avant, pendant et après la finalisation d’un travail.

    9. Tous les responsables d’équipe ont une responsabilité particulière pour promouvoir et supporter ces principes.

    10. Nous devons toujours travailler dans les limites de nos compétences et de ce pour quoi nous avons été formés.

    Sécurité des procédés

    1. Les directeurs opérationnels ont la responsabilité de l’intégrité de leurs unités.

    2. Les responsabilités dans l‘organisation sont clairement établies, pour maintenir l’intégrité des installations et des systèmes
de protection.

    3. Les responsabilités dans l‘organisation sont clairement établies, pour définir et maintenir sous contrôle les enveloppes opératoires.

    4. Les procédures d’exploitation et les enveloppes opératoires sont respectées. Toute déviation doit être rapportée et analysée.

    5. Tout changement doit faire l’objet d’une analyse de risque appropriée, dans le cadre de l’application des procédures MOC.

    6. Les risques procédés doivent être systématiquement identifiés, évalués, faire l’objet de revues et leurs conséquences doivent être gérées.

    7. Toutes les installations doivent faire l’objet de contrôles périodiques ayant pour but d’assurer leur intégrité et la fiabilité des systèmes de protection.

    8. Les opérations donnent toujours la priorité à la sécurité des opérations par rapport aux impératifs de production.

    9. En cas de doute, la position de repli est toujours de rétablir l’installation dans sa position de mise en sécurité.

    10. Nous avons des plans d’urgence proportionnés aux risques, que nous testons régulièrement.

    Chez INEOS, nous attendons les mêmes standards de haut niveau pour tous, qu’ils soient employés, entreprises extérieures ou visiteurs. Comme dans le reste de l’industrie chimique, nous observons est un écart par rapport aux employés. Au fil des ans, nous avons vu une amélioration, mais nous souhaitons nous améliorer encore.

    Comme toutes les entreprises majeures de la Chimie, INEOS respecte et rend compte au -delà des exigences légales.

    « Nous considérons chaque presqu’incident comme un signal d’alarme, et comme une source d’information précieuse dont nous pouvons tirer des leçons, que cela provienne d’INEOS ou d’autres entreprises », ajoute Steve.

    « Nous améliorons continuellement nos systèmes en nous servant des rapports de presqu’incidents. En suivant, surveillant et partageant toutes les informations de ce type à travers le groupe, il nous est possible d’éviter que des incidents réels se produisent. Tout cela est plutôt évident. Pour nous, il n’est pas question d’attendre que des accidents surviennent. »

    « Tout incident sérieux ou qui contient des éléments qui méritent d’être partagés est publié dans une ‘SHE Alert’ et les conclusions sont ensuite diffusées dans tous les Businesses du Groupe », explique Steve.

    « Ces SHE Alerts (Sécurité, Hygiène et Environnement) peuvent permettre d’éviter des incidents similaires sur un autre site. »

    L’amélioration de la sécurité est un engagement qui commence par INEOS Capital, passant par les conseils d’administration de chaque Business puis par toute l’organisation.

    Dans chaque Business, il existe une ligne hiérarchique qui s’assure qu’à la fin du processus, chaque employé individuel aura été informé.

    « Chaque Business d’INEOS est clairement responsable de sa performance », précise Steve.

    « Beaucoup de grandes entreprises opèrent différemment de nous. D’autres sociétés de l’industrie chimique ont une organisation centralisée HSE qui fixe les objectifs et réalise des audits. À mon avis, en faisant cela, vous retirez le sens des responsabilités à ceux qui peuvent générer des améliorations. Ca ne peut pas marcher. »

    Ainsi, comme INEOS souhaite que cette amélioration se poursuive et que la performance 2011 soit dépassée, le Groupe déploie un de ses projets
les plus ambitieux à ce jour.

    Pour permettre l’amélioration de la performance sécurité, Tony Traynor, Directeur des Opérations du groupe INEOS, dirige une initiative de l’équipe de Management de la sécurité des procédés, qui vise à établir deux listes de 10 principes clés
qui deviendront les standards pour l’ensemble
de l’entreprise : une liste de 10 principes basés
sur les facteurs humains que nous avons intitulée Comportements Sécurité et une autre liste de 10 principes basés sur la Sécurité des procédés; ceux-ci sont tous basés sur des SHE alerts d’incidents réels ou presqu’incidents.

    « Ils sont fondés sur les meilleures pratiques à travers INEOS et d’autres sociétés de l’industrie chimique mondiale », poursuit Steve. « Nous avons réuni une énorme quantité d’informations que nous avons consolidées sous une forme que tous comprendront et qui nous aidera à aller au-delà de l’excellente performance que nous avons obtenue cette année. »

    Lorsqu’on lui demande si 20 principes, ce n’est
pas trop, l’opinion de Steve est très claire: « Je ne pense pas. Ils sont ce qu’ils sont. Ce sont les principes clés issus des connaissances que nous avons acquises au fil des ans et nous pensons qu’ils couvrent tous les incidents. S’ils avaient été appliqués, tous les incidents que nous avons observés au cours des dernières années, chez INEOS ou ailleurs, auraient pu être évités. Ainsi, je crois que c’est le bon nombre. »

    Cependant, une partie du problème de l’industrie chimique provient de la façon dont le public la perçoit. C’est ainsi. C’est pour cette raison que nous faisons de gros efforts pour être sûrs que les communautés locales nous comprennent et qu’elles se rendent compte du travail accompli pour que notre performance sécurité et environnementale s’améliore continuellement.

    « La majorité des incidents chimiques, grands ou petits, font les gros titres des journaux. Pourtant, l’industrie chimique a une performance sécurité bien meilleure que celle de beaucoup d’autres secteurs. C’est un fait. »

    « Si l’on examine les taux de blessures des autres secteurs industriels, la performance de l’industrie chimique est l’une des meilleures. Mais ne
vous méprenez pas, il est toujours possible de s’améliorer. Pour moi, même une seule blessure sur tout le secteur est une blessure qui aurait pu être évitée. »

    « Je sais que je peux dormir tranquille la nuit parce que le conseil d’administration de chaque Business veille à ce que les systèmes de sécurité, les procédures, les ressources humaines et les intervention d’urgence soient tous conçus (et continuellement vérifiés) pour maintenir des niveaux de risques faibles. Si un écart se produit à ce niveau, je m’en apercevrai grâce aux rapports de sécurité. »

    12 minutes de lecture Numéro 2
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    Pensée Indépendante

    INEOS mène ses affaires différemment des autres sociétés et elle y gagne, surtout quand il est question de la façon dont l’entreprise
se finance, comme l’a montré la première partie de son accord de refinancement (conclu fin février). John Reece, Directeur financier, examine la question du financement ainsi que le bilan 2011 d’INEOS.

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    JOHN REECE PARLE DU FINANCEMENT ET DE LA PERFORMANCE D’INEOS

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    Il est parfois payant d’etre different

    Au fil des ans, dans les médias du monde entier, on a pu lire beaucoup de choses à propos d’INEOS et de ses emprunts, mais très peu en ce qui concerne la taille de l’entreprise, sa croissance, son chiffre d’affaires ou ses revenus (avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement).

    Pourtant, l’excellent fonctionnement du modèle d’entreprise d’INEOS a été confirmé à maintes reprises. Cela est absolument nécessaire dans le cas d’une entreprise de produits chimiques et cela signifie que la société garde le contrôle de son destin. En bref, elle ne dépend pas d’exigences à court terme d’actionnaires publics.

    John Reece affirme que la société INEOS a toujours pu choisir la façon dont elle se finance.

    Elle pourrait rechercher un financement sur le marché boursier ou continuer à s’appuyer sur le marché des capitaux. La différence est que l’une des solutions permet à INEOS de garder le contrôle, l’autre non.

    « Financer INEOS sur le marché boursier signifierait que nous devrions procéder à une introduction en bourse », explique-t-il. « Ce qui voudrait dire que nous serions confrontés au cycle classique d’une introduction en bourse, où le résultat de chaque trimestre doit être meilleur que le précédent, car il s’agit d’un critère important pour les analystes et les investisseurs boursiers.

    Et pour une entreprise de produits chimiques cyclique comme la nôtre, cela est très difficile parce que nous nous concentrons davantage sur la croissance à
long terme que sur une progression de trimestre en trimestre. »

    INEOS a donc toujours pensé que, si les marchés des capitaux sont ouverts, et si les prix sont intéressants, alors il s’agit du moyen le plus adapté et le plus efficace pour financer son activité.

    Et cela lui réussit. C’est de cette façon qu’INEOS a fonctionné ces 14 dernières années.

    Fin février, INEOS a réussi à refinancer une grande partie de ses emprunts, une année avant que cela s’avère nécessaire.

    La réaction des marchés financiers a été meilleure que prévue. INEOS espérait lever une somme d’à peu près 1 milliard de dollars sur le marché des obligations, mais la réaction des investisseurs a été tellement positive
et les prix tellement intéressants qu’INEOS a décidé d’augmenter le montant qu’elle prévoyait de refinancer.

    « Il faut choisir le moment opportun, mais la confiance en INEOS était grande et la demande forte », explique-t-il.

    La majorité des emprunts d’INEOS provient d’institutions financières et de fonds. Cela date de l’année 2005, quand la société a souscrit une série d’emprunts pour acheter Innovene à BP. Une grande partie de ces emprunts arriveront à échéance au cours des prochaines années.

    Pour cette année, l’objectif principal d’INEOS est de choisir le bon moment pour refinancer le reste de ses emprunts (ou la convention de crédit senior) qui s’élèvent à 2,4 milliards d’euros environ. «Tel est notre plan», indique John.

    « Nous nous concentrons évidemment sur le coût de l’emprunt et nous essayons de réduire autant que possible nos frais d’intérêt sur la durée.

    Mais il faut vraiment profiter des marchés du crédit quand ils offrent des avantages, car ceux-ci sont cycliques. »

    Selon lui, l’amélioration de l’économie des Etats Unis avait aidé les marchés du crédit américains à repartir du bon pied, et c’est pour cette raison que la société INEOS s’était tournée vers ceux-ci fin janvier et qu’elle avait refinancé la première tranche de sa dette qui serait arrivée à échéance en 2013. Maintenant, nous n’avons plus aucune dette importante dont l’échéance arrive avant 2014.

    Financer une activité comme le fait INEOS ne conviendrait cependant pas à toutes les entreprises.

    « Pour une activité cyclique qui doit être gérée sur le long terme, cela convient tout à fait », affirme John.

    « Pour d’autres entreprises, où les objectifs sont peut-être différents, comme une société appuyée par des capitaux privés qui désire prendre la voie d’une introduction en bourse, il est possible que cela soit différent. »

    John explique qu’INEOS n’envisagerait de modifier la façon dont elle finance son activité que si les marchés du crédit se fermaient.

    « Si nous ne pouvions plus refinancer nos emprunts, peut-être que nous y réfléchirions, mais, heureusement, il est peu probable que cela se produise », ajoute-t-il.

    Une partie en deux manches - performance financière de 2011

    L’année 2011 s’est avérée être une partie en deux manches pour INEOS : pour la société, la première moitié de l’année a été solide, avec deux trimestres records, mais après l’été, le troisième trimestre a connu une baisse considérable et a été suivi d’un quatrième trimestre très faible.

    INEOS est une société qui s’attend à des hauts et
des bas, en fonction de l’économie mondiale. Tout dernièrement, il a été difficile de faire des prévisions d’un trimestre sur l’autre, surtout en Europe.

    Toutefois, les causes principales de la faiblesse du deuxième semestre se trouvent hors du contrôle d’INEOS.

    Hormis des pertes en raison de difficultés opérationnelles liées à l’approvisionnement en matières premières à Grangemouth, en Écosse, ou des problèmes avec un fournisseur à Cologne, en Allemagne, la société a été sérieusement touchée par la crise de l’euro et la decision de la Chine de mettre les freins.

    « Le commerce au dernier trimestre 2011 a été competitive », précise John Reece. « Les incertitudes économiques et politiques dans le monde ont altéré la demande dans un certain nombre de secteurs.

    Par ailleurs, les actions du gouvernement chinois ont carrément annulé la demande pour certains de nos produits en Extrême-Orient avec pour conséquence la baisse des prix des produits. »

    Pour l’Amérique, toutefois, c’est une autre histoire.

    Alors que la crise de l’euro a touché l’activité commerciale à travers le continent, avec de nombreux acheteurs cherchant à réduire les stockages (entraînant une baisse de la demande et une réduction des taux de production), les businesses d’INEOS en Amérique du Nord ont pu maintenir de bonnes marges parce qu’elles ont pu continuer à profiter d’approvisionnements en gaz moins cher et d’une économie de plus en plus sûre.

    Le marché est resté stable avec des marges au dessus du milieu du cycle. Les dérivés d’éthylène sont aussi restés compétitifs sur les marchés de l’exportation.

    Dans l’ensemble, 2011 a été une bonne année, le groupe INEOS affichant un revenu avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement, de 1,7 milliard de livres sterling, en légère augmentation par rapport à l’année précédente.

    Et jusqu’ici, cette année, INEOS se porte bien.

    « Au début de l’année 2012, le marché s’est considérablement amélioré par rapport au dernier trimester », précise John.

    « Pour tout le groupe, la moyenne mobile des volumes de commandes hebdomadaires sur quatre semaines pour les quatre premières semaines de janvier est la plus élevée de ces cinq dernières années. »

    En Amérique du Nord, les marges d’INEOS Olefins & Polymers ont bénéficié de l’augmentation du prix du polyéthylène, de la baisse du coût de l’éthane et d’un resserrement de l’offre en raison d’une saison avec de nombreux grands arrêts dans le secteur. Toutes les usines européennes d’INEOS Olefins & Polymers tournent bien et ont connu, en février, d’importantes augmentations du prix de vente.

    Au niveau des produits chimiques intermédiaires, les quatre principaux businesses bénéficient également de meilleures conditions commerciales.

    Les ventes de Phenol sont 20% supérieures à celles de décembre et les marges sont meilleures sur des marchés tendus.

    Les taux de production pour les Nitriles sont également passés de 60 % au 4ème trimestre à près de 100 %
en février. Les prix continuent à monter dans toutes
les régions, et la demande continue à se rétablir, l’approvisionnement étant limité par de grands arrêts.

    L’amélioration des conditions du marché se poursuit également pour Oxide, tandis qu’Oligomers reste solide grâce à de bons volumes et des marges stables.

    « Tour ceci est encourageant », dit John. « Cela nous met dans une bonne position pour revenir sur les marchés plus tard cette année et achever notre refinancement ».

    15 minutes de lecture Numéro 2
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    INEOS Capital

    Jim Ratcliffe, Président d’INEOS, s’entretient en toute honnêteté avec Tom Crotty, Directeur du groupe INEOS, à propos de l’année 2011 et des premiers mois de l’année 2012.

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    INTERVIEWER AVEC JIM RATCLIFFE

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    TC: La dernière fois que nous nous sommes rencontrés, c’était en novembre, et tu m’as expliqué que, bien que l’année ait bien commencé, elle s’est terminée sur une demande en baisse en raison de l’incertitude qui régnait en Europe. L’année s’est-elle terminée comme tu l’attendais?

    JR: En effet, en raison de la crise de l’euro et de la décision chinoise de se serrer la ceinture, le dernier trimestre a été calme et toutes nos entités ont vu leurs commandes baisser. Les opérations de déstockage se sont multipliées dans le monde.

    Nous avons connu des derniers trimestres semblables en 2009 et en 2010, alors il ne s’agissait pas d’une catastrophe, mais plutôt d’une déception parce que le premier semestre avait été exceptionnel. Mais l’industrie des produits chimiques passe par des hauts et des bas. Nous le savons tous.

    Sur les quatre trimestres de 2011, cela s’est équilibré pour nous donner une année très confortable et le premier trimestre de cette année a commencé en force. Les gens se réapprovisionnent et, de façon générale, la demande a repris. L’Amérique se porte bien et la Chine a de nouveau lâché les freins. L’un dans l’autre, le premier trimestre est assez satisfaisant.

    TC: Quel est le bilan de sécurité pour l’année?

    JR: Au niveau de la sécurité des personnes, nous avons eu une année record. Nos statistiques de sécurité étaient de 0,2 ou 0,21; elles n’ont jamais été aussi bonnes.

    En soi, c’est une très bonne chose, mais il faut souligner un point important : cela fait quatre ans que nous progressons, ce qui signifie que les systèmes que nous avons mis en place fonctionnent bien.

    Nous pouvons affirmer qu’aujourd’hui, nous sommes probablement dans le décile supérieur de l’industrie chimique.

    Mais nous savons qu’Exxon se place à 0,16 alors que nous sommes à 0,21, ce qui signifie que nous pouvons toujours faire mieux, que des améliorations peuvent toujours être apportées jusqu’à ce que nous atteignions le zéro.

    L’autre aspect est la sécurité des procédés, qui est plus difficile à mesurer que la sécurité des personnes parce que, du point de vue statistique, il ne se produit pas autant de choses.

    Mais nous scrutons de très près les pertes de confinement, et toute perte, elle fait l’objet de longues discussions
lors de nos conseils d’administration. Nous examinons très minutieusement les déclenchements et les alarmes critiques HSE afin que si jamais nous atteignons la dernière ligne de défense, ou s’il y a une question liée à l’un des process chimiques, nous pouvons faire quelque chose pour éviter un problème majeur.

    TC: En janvier, tu t’es tourné vers les marchés financiers pour refinancer notre dette. Quelle a été la réaction des investisseurs potentiels?

    JR: Étonnamment bonne. Janvier était encore un mois particulièrement difficile, parce que nous sortions de la crise de l’euro, les gens n’étaient pas trop confiants parce que les Chinois n’avaient pas encore fait leur retour après leurs fêtes du Nouvel an et, bien que nous ayons observé quelques signes très positifs en Amérique, nous manquions encore de certitude concernant l’accueil que l’on nous ferait sur le marché.

    Cependant, nous avons été submergés par la demande. Nous voulions nous procurer juste un peu moins d’un milliard de dollars, mais nous avons fait face à un appétit de plus de 5 milliards de dollars. En fin de compte, nous avons emprunté juste un peu plus de 1,6 milliards de dollars. Mais pour le reste de cette année, l’un de nos exercices consistera à refinancer entièrement l’entreprise.

    TC: Pourquoi la demande d’investissement dans la société INEOS a-t-elle été aussi forte?

    JR: Eh bien, hormis le fait que nous étions clairement appréciés, et que les présentations se sont bien passées, INEOS a fait un grand nombre d’émissions au fil des
ans. La société n’a jamais laissé tomber personne. En 2008, la crise nous a gravement touchés et il est clair que nous avons réussi à surmonter cette épreuve dans la pire récession des 30 ou 40 dernières années.

    Depuis lors, les investisseurs se sont montrés modestes dans leurs investissements et se retrouvent à la tête de liquidités importantes. Ils savent que, s’ils placent leur argent sur des comptes de dépôt, ils ne gagneront presque rien, alors ils cherchent des moyens de l’investir.

    Les obligations que nous émettons rapportent 8 % si bien qu’ils considèrent INEOS comme un risque correct. Et jusqu’ici, de nombreuses années durant, nos obligations ont toujours été satisfaisantes. Elles connaissent bien entendu des hauts et des bas. En cas de crise, les obligations baissent, mais elles sont toujours remontées et nous avons toujours respecté nos engagements.

    Le bilan d’INEOS a toujours été solide, sauf le dernier trimestre de 2011, mais pour la première moitié de cette même année, il avait été le meilleur jamais réalisé, si bien que nous avons bien rebondi suite à cette récession et que notre perspective pour l’année 2012 est assez optimiste. L’un dans l’autre, le résultat était vraiment très bon et nous étions ravis.

    TC: Était-ce une surprise?

    JR: Cela a été une surprise agréable. Mais nous avions la conviction que les choses allaient bien se passer, autrement, nous ne nous serions pas exposés en premier lieu.

    En Amérique (je m’excuse auprès de tous les lecteurs américains), il existe une expression affreuse : « blowout deal » [affaire explosive].

    Cette expression n’est pas très appréciée des puristes de l’anglais, mais il s’agissait bien d’un « blowout deal ». C’est aux États-Unis que nous avons réuni la majorité de l’argent, sur un marché qui est très solide. À l’heure actuelle, l’optimisme règne en Amérique.

    TC: Qu’est-ce que cela signifie pour le groupe?

    JR: Comme tu le sais, nous souhaitons achever le refinancement. C’est quelque chose qu’il faut faire par petits bouts parce qu’il n’est pas possible de tout faire en une fois, alors nous espérons conclure ce processus au cours de la première moitié de cette année. Cela veut simplement dire que nous aurons un bilan financier
bien établi.

    Nous voulons traiter les problèmes qui sont survenus en 2008 et 2009. Je suis sûr que les gens se souviennent que nous nous sommes retrouvés face à des pénalités relativement importantes dont les marchés financiers étaient responsables en raison de ce qui s’est passé pendant la crise provoquée par les banques.

    Celles-ci détiennent clairement le pouvoir d’infliger
à INEOS d’assez grosses pénalités, c’est pourquoi nous devons nous en préserver. Et toutes ces pénalités disparaissent par le biais du refinancement.

    TC: Envisages-tu un changement quelconque du modèle d’INEOS, en tant que groupe privé de businesses chimiques?

    JR: Non. Je ne pense pas. Tout va bien comme cela.

    TC: Les choses se passent-elles bien avec les partenariats établis l’an dernier?

    JR: Le dernier trimestre de Styrolution a été calme, mais de façon générale, l’année a été bonne. Tout comme INEOS, cette société a profité d’un bon premier trimestre, et a donc commencé l’année sur les chapeaux de roue.

    En Europe, Refining connaît un marché encore perturbé suite à la crise de 2008/2009. Nous avons toujours besoin de moins de capacité. Après l’effondrement de Petrolplus il y a quelques mois, la capacité a un peu diminué, même si certains envisagent encore de sauver une partie de ces éléments, ce qui nous paraît ridicule, mais il est très difficile de faire des prévisions dans ce domaine. Refining a connu un assez bon mois de janvier, mais il a été suivi par un mois de février qui s’est avéré plutôt difficile. Il nous faut plus de temps pour que les choses se calment et que l’offre et la demande retrouvent leur équilibre.

    TC: Sur quoi vas-tu te concentrer pour le groupe cette année?

    JR: La priorité numéro un est sans aucun doute la fin du refinancement, qui j’espère va bien se passer. Ensuite, je crois que nous devrions nous concentrer sur deux secteurs de croissance pour INEOS.

    D’abord, grâce au gaz de schiste que nous avons en Amérique, beaucoup de possibilités s’ouvrent à nous. Nous accordons une partie assez importante de notre temps, notre attention et notre concentration à déterminer si nous voulons tirer profit de l’une de ces possibilités.

    Pour INEOS, l’autre secteur de croissance est la Chine, où l’intérêt est assez important au niveau de nos businesses de produits intermédiaires.

    La Chine a investi en amont dans ce que nous décririons comme des activités O&P, c’est-à-dire que beaucoup d’unités de craquage et de polymères y ont été – et y sont encore – construites. Mais la Chine n’est pas encore vraiment passée au secteur des produits intermédiaires, en aval de la pétrochimie, et INEOS détient des businesses très intéressants avec Phenol, Acrylonitrile, Oligomers et Oxide et certaines de nos businesses technologiques.

    TC: En novembre, tu as indiqué qu’il y aurait toujours des hauts et des bas dans notre secteur. Comment la société INEOS peut-elle faire pour continuer à avoir de bons résultats malgré cette incertitude?

    JR: Il n’existe pas de garanties ou de recettes miracles. Nous savons que nos activités sont d’une nature cyclique et qu’il y aura des hauts et des bas. Tout ce que l’on
peut faire, c’est s’assurer que l’on est dans la meilleure situation possible, que l’on a des coûts fixes très compétitifs pour qu’en bas du cycle, on ne se confronte pas à un résultat négatif. Cela veut dire qu’il nous faut de grandes unités à coûts fixes faibles, il nous faut des unités efficaces et fiables et une technologie efficace. Ceci a été vérifié en grande partie pendant la crise de 2008/2009. Depuis, nous avons fermé ou vendu un ou deux sites, si bien qu’aujourd’hui, INEOS détient un portefeuille d’actifs et d’usines propice et adapté.

    TC: Et pour finir, comment va l’équipe? Je veux dire bien sûr Manchester United.

    JR: Il fallait que tu gâches tout ! Lecteur – ou auditeur
– vous savez peut-être que Tom est aussi un fan de Manchester United. Si je me lance, cette partie de l’interview pourrait durer plus longtemps que tout le reste. Je voudrais dire que nous sommes vraiment flattés par la performance consternante du reste du championnat anglais. Ils sont tous sans espoir : Liverpool, Chelsea, Arsenal vraiment sans espoir. Tous les bons joueurs semblent avoir quitté le Royaume-Uni. United se retrouve tout en haut, mais nous avons dû remettre Paul Scholes au milieu du terrain. Il a 38 ans et nous avons dû le faire revenir au milieu du terrain. À Barcelone, il y a huit ou neuf Paul Scholes, et ils ont tous 24 ou 25 ans, alors nous sommes vraiment fiers. Cela ne me surprend pas du tout que nous ayons été éliminés de la Ligue des champions, tout comme le reste des clubs du championnat anglais. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Tout cela est vraiment déprimant.

    Tom, tu as complètement gâché l’interview.

    10 minutes de lecture Numéro 2
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    Face au reste du monde, max l’escrimeur:

    En Allemagne, Manfred Hartung observe depuis des années son fils Max devenir un escrimeur de classe mondiale, et ce faisant, il a aussi appris beaucoup sur le management d’équipes, le leadership et la responsabilité.

    L’ancien boxeur américain Mohamed Ali disait que les champions ne naissaient pas dans les gymnases.

    Selon lui, ils se construisent à partir de quelque chose qu’ils ont au plus profond d’eux-mêmes, un désir, un rêve, une vision.

    Max Hartung a un désir, un rêve, une vision: ramener une médaille d’or olympique chez lui, en Allemagne.

    S’il y arrive, personne ne sera plus fier que son père, Manfred, Leiter Instandhaltungsservice sur le site INEOS de Cologne. Peu après que son fils se soit lancé dans l’escrime, il a notamment appris qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

    « Max était un enfant assez gauche, qui faisait parfois l’objet de moqueries parce qu’il devait porter des lunettes », se rappelle-t-il.

    « Il semblait tellement manquer de coordination que ma femme et moi ne pensions pas qu’il aurait une chance en escrime.

    Et je me souviens avoir souri quand son entraîneur a dit qu’en réalité, il pourrait en tirer profit. Il nous a expliqué que ses adversaires le sous-estimeraient. »

    Manfred et sa femme Roswitha ont écouté l’entraîneur mais ils étaient loin d’être convaincus alors, quand il a fallu acheter tout l’équipement, Max a eu des affaires d’occasion.

    « Max portait une veste d’escrime de fille, ce qui semblait un peu déplacé, mais cela ne le dérangeait pas », raconte Manfred.

    Alors seulement âgé de neuf ans, Max, qui combattait avec des sabres en mousse, les a récompensés en commençant à gagner des tournois.

    En février cette année, leur fils de 22 ans s’est qualifié pour les Jeux Olympiques de Londres.

    Il fera partie des quatre membres de l’équipe de sabre hommes (escrime). S’ils gagnent, ils entreront dans l’histoire en tant que première équipe allemande de sabre à gagner une médaille olympique.

    Cependant, seuls trois membres de cette équipe pourront participer à la compétition individuelle. Le quatrième sera remplaçant.

    Manfred dit que Max est déterminé à ne pas finir sur le banc.

    Ils sont entraînés par Vilmo Szabo, l’entraîneur national allemand de sabre.

    « Son but était de transformer une équipe de jeunes hommes et de jeunes femmes en champions olympiques et en champions du monde », explique Manfred.

    « Jusqu’ici, il a permis à six personnes de devenir champions du monde. »

    Manfred, qui sera à Londres pour les Jeux Olympiques, dit qu’il sera nerveux en regardant son fils défier les meilleurs sportifs du monde.

    Mais cela l’aide de savoir qu’au fil des ans, Max a acquis une paix intérieure et a pris confiance en lui.

    « Si vous ne pouvez pas gérer la pression dans ce type de sport, il vaut mieux abandonner car l’escrime est une discipline très dangereuse », dit-il.

    C’est un danger dont Max est tout à fait conscient, puisqu’il a été blessé à l’entraînement il y a de nombreuses années.

    « L’épée lui a traversé le bras », explique Manfred. « Heureusement, Max n’a eu aucune séquelle importante, ni physique ni psychologique.

    Il n’a jamais peur d’être blessé. »

    Au fil des ans, Manfred a vu son fils grandir et devenir un escrimeur de classe mondiale, mais il reste modeste concernant le rôle que lui et sa femme ont joué dans cette réussite.

    « L’amour et la liberté de grandir sont probablement les plus grands dons que nous ayons faits à notre fils », dit-il.

    « De son côté, il m’a servi de modèle et m’a énormément aidé dans la façon dont je réalise mon travail chez INEOS à Cologne. »

    Manfred explique que Max lui a beaucoup appris sur le management d’équipes, le leadership et la responsabilité.

    « En tant que responsable, vous devez créer un cadre qui permette à vos employés de prendre des décisions par eux-mêmes », indique-t-il.

    « Non seulement ils deviennent plus responsables à l’égard de leurs actions personnelles, mais ils développent également une plus grande confiance en eux et sont plus convaincus de leur propre valeur, ce qui les rend fiers de ce qu’ils accomplissent. »

    Selon Manfred, il s’agit des éléments fondamentaux pour établir une entreprise capable de réussir.

    « Mais cela ne suffit pas, il faut aussi que quelqu’un croit en vous et en vos capacités et que cette personne soit prête à vous encourager pour accomplir des choses encore plus grandes », ajoute-t-il.

    « Au cours des 10 dernières années, j’ai réalisé qu’il est possible de tout accomplir si l’on a un but, et si l’on dispose de la bonne organisation et des bonnes personnes. »

    7 minutes de lecture Numéro 2
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    Libérer les talents

    Dans le monde compétitif d’aujourd’hui, pour toute organisation recherchant la croissance et la prospérité, il est essentiel de trouver ceux qui comprendront la philosophie de l’entreprise. Mais ce n’est pas toujours aussi facile que ça en a l’air. toutefois, ineos traite toujours les problèmes comme des occasions de s’améliorer, et c’est pour cette raison que, très tôt, elle recherche les meilleurs.

    Ce sont les gens qui font – ou défont – une organisation ou une situation.

    Il suffit de prendre l’exemple de l’incident du Costa Concordia. Après avoir fait échouer et chavirer son paquebot contre des rochers au large de la côte italienne, le capitaine aurait abandonné son navire et laissé les passagers et l’équipage se débrouiller seuls.

    C’est pourquoi il est vital de trouver ceux qui, non seulement comprennent la philosophie de votre entreprise, mais donnent également l’exemple en la mettant en pratique.

    C’est ce qui pousse INEOS à prendre constamment des mesures pour s’assurer les services continus
de salariés hautement qualifiés, très disciplinés et très motivés, qui reconnaissent leurs responsabilités et sont prêts à ne rien laisser au hasard.

    Et notre quête commence tôt. Dans les écoles primaires. Dans les collèges et les lycées. Dans les forums scientifiques.

    « Nous sommes continuellement à la recherche de nouveaux candidats et nous formons sans cesse nos propres employés », explique Patrick Giefers, Directeur de site à INEOS Cologne.

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    NOUVEAUX TALENTS À COLOGNE

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    Et ce pour une simple raison: INEOS sait que cela est rentable d’investir dans les meilleurs éléments. C’est une démarche que comprennent les candidats potentiels de Cologne et de ses environs.

    Andreas Hain, responsable de la formation des apprentis sur le site allemand, explique que, tous les ans, 2000 jeunes gens postulent à une soixantaine de postes.

    « Notre programme d’apprentissage a beaucoup de succès et nous n’avons aucun problème à pourvoir ces postes avec des personnes de qualité », dit-il.

    « Nous pouvons nous concentrer sur nos besoins, sur les professions qu’il nous faut et sur les types de personnalité que nous aimerions avoir dans l’entreprise », explique-t-il.

    En Allemagne, cela fonctionne bien.

    Toutefois, au Royaume-Uni, il n’y a pas assez de jeunes gens disposant des qualifications voulues et ayant le désir de faire carrière dans l’industrie pétrochimique.

    « Nous ne manquons jamais de candidatures à des places d’apprentissage dans les villes où INEOS est implanté », explique Tom Crotty, Directeur du groupe INEOS.

    « Les choses sont très simples. Des familles ont grandi dans ces villes, en travaillant pour nous, et ells savent que nous représentons une société solide, offrant une bonne source de revenus, et c’est pour cela que nous sommes submergés de demandes. »

    Le problème – qu’a récemment identifié Hans Niederberger, qui dirigeait autrefois l’usine de Cologne – est le calibre des étudiants britanniques.

    « Il a découvert une différence de taille au niveau des compétences des jeunes ingénieurs », explique Tom.

    « Du point de vue théorique, ils étaient capables, mais il leur manquait des compétences pratiques nécessaires à un emploi dans notre société, »

    Pour combler cette lacune – et pour satisfaire la demande de jeunes travailleurs qualifiés à la raffinerie de Grangemouth en Écosse – INEOS, Forth Valley College et Heriot watt University ont uni leurs forces.

    Ensemble, ils ont lancé un programme d’apprentissage moderne, d’une durée de cinq ans, appelé ‘Ingénieurs d’avenir’, qui garantit à chaque étudiant un enseignement universitaire complet et, ce qui est plus important, l’expérience professionnelle adéquate.

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    INEOS GRANGEMOUTH INSPIRE UNE NOUVELLE GÉNÉRATION

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    « L’étudiant est formé et prêt à travailler lorsqu’il
quitte l’université, contrairement à ce qui se passe traditionnellement, où le véritable apprentissage commence le premier jour de travail », explique Gordon Grant, Chef des Services Supports d’INEOS Grangemouth.

    Il explique que l’écart au niveau des compétences (qu’INEOS a identifié) n’était pas propre à INEOS.

    « C’est une lacune que nous observons dans toute l’industrie pétrochimique et, en réalité, dans les industries technologiques de tout le Royaume-Uni », explique-t-il.

    Il précise qu’il a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement écossais et avec l’agence pour le développement des compétences afin de promouvoir le modèle d’INEOS.

    « Ils devraient prendre ce modèle en considération pour d’autres industries et en promouvoir les avantages », dit-il.

    « Car, en combinant l’enseignement à l’université et dans les grandes écoles avec une expérience sur le lieu de travail, ce modèle offre des avantages à tous ceux qui sont impliqués. »

    Bien entendu, le concept des stages professionnels en entreprise n’est pas nouveau dans le cadre d’un enseignement universitaire.

    Mais la différence est la philosophie qui se cache derrière ce modèle.

    « Prendre le temps de réfléchir à l’expérience qu’acquiert une personne, puis établir un lien direct entre cette expérience et l’apprentissage théorique tout au long du programme est quelque chose d’assez innovant », précise Robin Westacott, directeur du programme « Ingénieurs d’avenir ».

    Forth Valley College gère deux programmes. L’un porte sur la formation professionnelle, l’autre est académique.

    Par ailleurs, les enseignants du collège accordent également de l’importance aux valeurs d’INEOS, et particulièrement à celles liées à la sécurité.

    « Nous voulons qu’ils comprennent la culture d’INEOS. De cette façon, quand ils se rendront sur place pour leur stage pratique, ils auront déjà intégré cette culture », indique Kenny MacInnes, directeur adjoint de la faculté d’ingénierie de Forth Valley College.

    Quand il est question de ce programme, les étudiants sont tout aussi enthousiastes qu’INEOS:

    « Nous sommes rémunérés pour notre travail, nous pouvons acquérir des compétences pratiques que nous ne pouvons pas acquérir à l’université et nous disposons d’une expérience sur le terrain », explique l’un d’entre eux.

    Un autre adore le fait qu’il a déjà un avantage sur ses pairs, avant même d’avoir son diplôme.

    « Vous en savez beaucoup plus qu’un diplômé classique », explique-t-il.

    Et c’est bien cela le but.

    « Nous espérons que de telles initiatives vont se multiplier, qu’elles seront mises en place pour
les industries technologiques et qu’elles nous permettront, à l’avenir, de disposer de travailleurs de grande qualité », déclare Gordon.

    16 minutes de lecture Numéro 2
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    L'idée de cogent pour attirer les nouveaux talents

    Aujourd’hui, INEOS aide indirectement les petites entreprises à trouver des apprentis de grande qualité, par l’intermédiaire de Tom Crotty.

    Il est récemment devenu président de Cogent, un groupe d’importants hommes d’affaires, habilités à établir des standards pour les industries chimiques, pharmaceutiques, nucléaires, du pétrole, du gaz et des polymères ainsi qu’à multiplier les opportunités pour les jeunes au Royaume-Uni.

    « Le problème ne se situe pas dans les grandes entreprises qui, elles, ont les moyens d’employer des apprentis et de les former », dit-il.

    « Mais si vous êtes à la tête d’une petite société d’ingénierie, il pourrait vous sembler trop risqué de prendre un apprenti et, à la place, vous embauchez quelqu’un de 35 ans, qui travaille déjà depuis quelques années »

    Avec l’aide de Cogent, il espère que cela va changer.

    « Cogent emploiera des apprentis sur un programme de trois ans », explique-t-il.

    « L’entreprise prendra à sa charge la moitié des coûts, mais ne sera pas confrontée aux complications que représente le fait d’employer une personne.

    Et si cette personne ne donne pas satisfaction, nous trouverons quelqu’un d’autre. »

    Tom précise que le rôle de Cogent sera aussi de convaincre les jeunes quittant le lycée qu’un apprentissage vaut la peine.

    « Il faut nous débarrasser de l’idée selon laquelle l’apprentissage est dégradant », dit-il

    Les frais d’entrée à l’université ayant augmenté, les jeunes considèrent le fait d’acquérir des compétences dans l’industrie comme un moyen évident de se forger une carrière et un avenir prospère, note Tom.

    Cogent est le Syndicat professionnel pour les industries chimiques, pharmaceutiques, nucléaires, du pétrole, du gaz et des polymères.

    Par le passé, les Syndicats professionnels recevaient une subvention fixe. Désormais, ils doivent déposer un dossier de demande.

    Et jusqu’ici, Cogent s’en sort très bien.

    4 minutes de lecture Numéro 2
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    Pour protéger l’avenir du secteur industriel, le Royaume-Uni a besoin d’une politique de l’énergie à long-terme qui soit claire

    La présence d’INEOS reste significative au Royaume-Uni, avec environ 4 000 salariés sur six sites.

    La société demeure engagée dans ses sites de production, mais elle s’inquiète de ce que le climat commercial n’offre pas le soutien voulu pour devenir plus compétitif sur le marché international.

    Tom Crotty, Directeur du groupe INEOS, estime qu’avant tout, la Grande-Bretagne doit avoir une politique de l’énergie à long-terme qui soit claire, si elle veut limiter les dégâts et protéger l’avenir du secteur industriel du pays.
    Selon lui, la réflexion sur le court-terme a déjà fait des dégâts importants.

    « À l’heure actuelle, la réflexion manque de cohérence », dit-il. « Mais il faut que les choses s’améliorent si le Royaume-Uni veut inverser la tendance des 10 dernières années.

    Sans base industrielle solide, le pays ne peut pas générer de richesse et, sans cela, le gouvernement ne peut pas augmenter ses dépenses pour maintenir les écoles et les hôpitaux. »

    Il explique que les pays qui s’en sortent le mieux – l’Allemagne et la Scandinavie – ont fortement investi dans le secteur industriel.

    Ceux qui ne l’ont pas fait – la Grèce, l’Espagne et l’Irlande – ont fait l’erreur de se reposer sur l’industrie des services.

    Selon Tom, le gouvernement britannique et l’industrie de l’énergie doivent élaborer une politique industrielle cohérente pour que tous connaissent les secteurs qui doivent être conservés à tout prix.

    « C’est ce qui est le plus important et cela va être déterminant », dit-il. « Si nous avons une politique de l’énergie à long-terme qui est stable,
    l’industrie peut aligner ses prestations sur celle-ci.

    À l’heure actuelle, nous avons de la chance si des politiciens effectuent un mandat complet. »

    Tom a également invité les gouvernements britanniques successifs à éviter d’imposer encore plus de réglementations – qu’elles soient d’origine locale ou qu’elles proviennent de l’Union Européenne – à une industrie déjà écrasée par le seul poids de la législation.

    D’après lui, les Allemands et les Français ont trouvé le bon équilibre.

    « Ils interprètent les réglementations de l’UE différemment de nous », dit-il. « Ils imposent les réglementations de manière à protéger leurs industries.

    Je pense que nous devons examiner l’impact de toutes les réglementations de l’UE sur notre industrie avant de les mettre aveuglément en œuvre. »

    Entre 1997 et 2007, le pourcentage du PIB de l’industrie britannique a diminué de moitié, tombant de 22 % à 11 %.

    En revanche, l’Allemagne n’a presque pas été touchée et environ 50 % de son énergie provient encore du charbon.

    Récemment, lors d’un dîner avec le secrétaire d’État britannique au commerce, Vince Cable, Tom a été prié d’indiquer une chose que le gouvernement de la coalition pouvait faire pour aider l’industrie en Grande-Bretagne.

    « J’ai suggéré une machine à remonter le temps pour revenir 20 ans en arrière », dit-il.

    Mais Tom pense que la mentalité est peut-être en train de changer.

    « Je pense que la récession nous a montré clairement ce qu’il faut faire », précise-t-il.

    6 minutes de lecture Numéro 2
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    Des talents renouvelés

    La campagne d’INEOS pour recruter les meilleurs diplômés américains porte ses fruits

    Aux États-Unis, les diplômés savent que s’ils décrochent un emploi chez INEOS Olefins & Polymers USA, on leur confiera un rôle stimulant qui leur donnera de la responsabilité, et ce très tôt.

    Et la nouvelle se répand.

    « Les diplômés des meilleures universités cherchent des postes à responsabilité. Ils ont des idées
neuves et des attentes, que nous pouvons exploiter immédiatement », explique Sam Scheiner, Directeur des Ressources Humaines INEOS Olefins & Polymers USA.

    « Dès le premier jour, nous commençons par donner à nos jeunes diplômés un rôle significatif, avec de réels défis à relever. Les diplômés nouvellement embauchés ne sont pas considérés comme des stagiaires ou des personnes qui ne peuvent remplir que des fonctions ordinaires.

    En donnant à nos diplômés une fonction significative, où ils collaborent avec des employés qui ont de l’expérience, nous leur permettons de développer plus rapidement leur potentiel et d’apporter plus rapidement leur contribution à l’entreprise. »

    Bill Steiner, qui est entré chez INEOS en tant qu’ingénieur chimiste diplômé de la Georgia Tech University il y a presque cinq ans, a remarqué la différence. « J’ai tout de suite eu beaucoup de responsabilités, et j’ai pu avoir un impact sur l’entreprise très tôt », dit-il.

    Le nombre de diplômés américains qu’emploie Olefins & Polymers USA varie d’année en année. Il dépend des besoins de l’entreprise.

    O&P USA a lancé sa campagne de recrutement de diplômés il y a six ans. Depuis, 35 diplômés universitaires, principalement dans les disciplines de l’ingénierie, la finance ou la chimie, ont rejoint l’entreprise.

    « Il est également important de noter que la plupart d’entre eux – en tout, 30 dans la région de Houston – travaillent encore pour la société, sur un marché qui connaît d’habitude une rotation des effectifs assez importante », indique Sam. « Cela veut dire que nous avons quelque chose que les gens recherchent et qu’ils restent chez nous pour y accéder.

    Nos diplômés savent qu’ils font un travail essentiel pour l’organisation. Et le message se répand. D’année en année, nous établissons la réputation d’INEOS dans les universités avec lesquelles nous collaborons étroitement. »

    La plupart des diplômés – la concurrence est toujours très rude aux États-Unis car les entreprises souhaitent attirer les meilleurs d’entre eux – proviennent du Texas ou de la Louisiane voisine, d’universités renommées ayant fait leurs preuves.

    Ce que ces universités et ces écoles supérieures ont toutes en commun, c’est un lien étroit avec INEOS, par l’intermédiaire de ses employés qui sont d’anciens étudiants de ces établissements.

    « Pour nous, il est important d’avoir de bonnes relations avec les universités auprès desquelles nous recrutons », explique Sam.

    Olefins & Polymers USA assiste régulièrement à des forum de l’emploi pour se faire mieux connaître des universités, et donc des étudiants.

    « Pour nous, cela est très important », ajoute Sam.

    « Et c’est une des raisons pour lesquelles nous investissons tant de temps et d’efforts pour y arriver.

    Dénicher les bons diplômés est fondamental pour l’ensemble du processus. Nous recherchons les gens qui correspondent à notre entreprise, qui s’épanouiront et se développeront dans cet environnement passionnant et difficile qui est le nôtre. »

    Olefins & Polymers USA a attribué des équipes de recrutement à chaque université. « Cela nous permet, très tôt, de nous faire une idée des personnes qui correspondent bien à la société », indique Sam.

    Chaque équipe établit une liste de présélection et invite à un entretien les candidats des universités, avant de décider des personnes qui seront conviées au stage de recrutement de deux jours à Marina View, où les employés potentiels effectueront la visite du site d’INEOS de Chocolate Bayou ou de Battleground.

    « Lorsqu’ils visitent nos sites, les diplômés potentiels font aussi la rencontre du PDG et des directeurs
du conseil d’administration de notre société », précise Sam.

    Dennis Seith, PDG d’O & P USA, affirme que le processus de recrutement correspond bien à la façon dont INEOS gère ses affaires.

    « Notre démarche est différente de celle de nos concurrents », dit-il. « Comme notre organisation n’est pas hiérarchisée, le contact avec les cadres supérieurs est non seulement possible, mais courant. Cela permet aux nouvelles recrues de développer des compétences aux côtés de cadres supérieurs et à mon avis, cela réduit le temps qu’il faut pour identifier les meilleurs talents.

    C’est une bonne chose pour INEOS parce que nous obtenons le maximum de nos diplômés. Mais c’est aussi une bonne chose pour nos diplômés, parce qu’ils se confrontent très tôt à des défis plutôt que d’être submergés par des paperasses. »

    La campagne de recrutement dans les universités a permis à INEOS de façonner positivement son propre avenir.

    « En bref, nous avons pu établir un vivier de talents », explique Sam. « Nous avons recruté et formé des gens formidables qui deviendront sans doute les futurs dirigeants de notre entreprise.

    De façon générale, l’industrie pétrochimique doit se fonder sur sa base d’expertise et de connaissances si elle veut survivre sur les marchés internationaux très compétitifs.

    Si nous voulons développer une entreprise durable sur le long terme, qui vise à répondre aux besoins de la société dans un proche avenir, il est essentiel que nous disposions d’une importante source de talents.

    L’avenir à long terme de notre entreprise dépend
des efforts que nous faisons aujourd’hui pour nous assurer les services des personnes appropriées dans notre organisation, qui continueront à façonner notre culture et à garantir la réussite du groupe INEOS dans son ensemble. À mon avis, nous obtenons un retour sur investissement qui est assez bon. »

    10 minutes de lecture Numéro 2
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    Zoom sur le travail en poste

    Pour des millions de personnes dans le monde entier, le travail en poste fait partie du quotidien. Mais ceux qui font tourner les entreprises 24 heures sur 24 peuvent faire plus qu’ils ne le pensent pour se faciliter la vie, améliorer leur santé et être plus heureux.

    Le travail en poste n’a rien de nouveau, comme vous le diront ceux qui travaillent en production.

    Quand des process continus de production prennent plusieurs jours pour être mis en route ou arrêtés, il n’est tout simplement pas pratique de fonctionner sur le mode normal des 9h-17h.

    Aujourd’hui, de plus en plus de personnes travaillent en poste pour répondre à tout instant aux exigences et besoins de la société.

    Ce qui est crucial, c’est de gérer au mieux le travail en poste, faire la transition entre les jours et les nuits et inversement, tout en gardant la forme.

    Steve Gasser, opérateur depuis huit ans dans l’usine d’INEOS Joffre LAO, est membre d’une équipe de 35 opérateurs qui gèrent les opérations quotidiennes de l’usine. Il explique que son expérience lui a prouvé que le travail en poste a des effets différents selon les personnes.

    « Plus on vieillit, plus il devient difficile pour le corps de s’adapter aux horaires décalés », précise-t-il. « Cela peut avoir un effet sur votre dynamisme, la façon dont vous pensez, dont vous vous sentez physiquement, au travail ou à la maison.

    Certaines rotations sont plus faciles que d’autres. L’hiver est la période la plus difficile, à cause du froid et des heures limitées de jour. »

    Cette expérience est assez courante. Elle ressemble beaucoup au décalage horaire. Mais les salariés peuvent faire plus qu’ils ne le croient pour réguler leur horloge interne, en contrôlant ce qu’ils mangent et boivent, en s’assurant d’un sommeil de bonne qualité et en faisant de l’exercice.

    Steve, qui travaille en poste depuis plus de 25 ans, explique que la plupart des salariés de ce type évitent la caféine et les boissons énergisantes, qu’ils apprennent rapidement à dormir quand ils en ont l’occasion et qu’ils font souvent de l’exercice.

    Le Dr Adam Carey, fondateur et directeur de Corperformance, donne ses conseils: « Ces dernières années, les chercheurs ont également trouvé que certains types de nourriture, s’ils sont pris à certaines heures, peuvent réduire jusqu’à plus de 70 % l’impact du passage d’un créneau horaire à un autre (décalage horaire), et cela peut s’appliquer en grande partie au travail en poste ».

    La consommation d’aliments riches en protéines augmente la vigilance tandis qu’un repas riche en glucides endort en raison des hormones qui sont produites par ces aliments.

    « Si le régime alimentaire est associé à de l’exercice et à un sommeil de bonne qualité dans un endroit frais et correctement assombri, les effets peuvent être impressionnants. »

    Ceux qui travaillent de façon décalée et passent des jours aux nuits font déjà un certain nombre de choses. Pour limiter l’impact de la première nuit, ils essaient souvent d’aller se coucher beaucoup plus tard que la normale (à 2h par exemple), ainsi, ils dorment et se lèvent plus tard que la normale le premier jour où ils sont de nuit, avec un peu de chance, vers 11h ou même midi.

    « Les nutritionnistes ont aussi découvert qu’avant le changement, il peut être utile de réduire les réserves en sucre du corps », explique Adam. « Mais d’après notre expérience, il faut que ce soit fait au moins 24 heures avant le changement d’horaire. »

    Notre conseil serait que le salarié supprime les glucides le dernier jour de la période d’équipe de jour et qu’il mange des repas protéinés à la place.

    En bref, cela veut dire que, ce jour là, il ne doit pas consommer de pain, de riz, de pâtes, de légumineuses, de céréales, d’aliments sucrés, de biscuits au chocolat ou de gâteaux.

    Lorsqu’il se réveille le premier jour où il passe en équipe de nuit, un salarié devrait manger très léger pendant la journée et avant de commencer son travail. Tous ses repas devraient être riches en protéines et pauvres en glucides.

    Pendant son travail, et pour rester éveillé, tous ses repas et ses encas devraient eux aussi être riches en protéines et pauvres en glucides.

    Il est aussi très important de boire beaucoup d’eau.

    Il est très fréquent que les gens soient fatigués et manquent de concentration uniquement parce qu’ils sont légèrement déshydratés.

    « À la fin de la nuit de travail, un peu d’exercice peut être utile avant de prendre un repas riche en glucides et faible en protéines, comme des pâtes, car cela libère l’hormone qui nous aide à dormir. »

    Adam donne également des conseils pour avoir un sommeil de bonne qualité. Selon lui, l’endroit où vous dormez est essentiel.

    « Beaucoup de gens dorment dans des pièces qui sont simplement trop chauffées », dit-il. « Il est très important de faire légèrement baisser
la température de base de son corps.

    Si la pièce ou la couette empêche d’être au frais, alors on aura plus de mal à dormir, à rester endormi, même si on est fatigué. »

    Misti Jezek, opératrice et chef d’équipe à l’usine de fabrication de polypropylène d’INEOS Chocolate Bayou works, travaille en équipe depuis près de 19 ans. Elle s’assure toujours que sa chambre est au calme, au frais et sombre.

    La température de la pièce ne devrait pas dépasser 16 oC (69 oF) – voire même 12-14 oC (53-57 oF).

    Après un bon petit somme, il est important de boire beaucoup d’eau puis de bien manger.

    « Si en hiver, la nuit tombe alors que vous êtes censé vous lever, une lampe à éclairage automatique peut avoir l’effet voulu et vous aidera à vous réveiller d’une façon plus naturelle », indique Adam.

    « Il est aussi important que l’éclairage au travail soit vif. »

    Après quatre nuits de travail, il est courant de recourir à l’une de ces deux stratégies. Soit rentrer chez soi et dormir rapidement, mais en se levant plus tôt, soit essayer de ne pas dormir et d’aller au lit plus tôt. Quoi qu’il en soit, au réveil, essayez de faire de l’exercice, mangez un repas riche en protéines et évitez les féculents.

    Au moment de dormir, un repas à base de féculents augmentera les chances de s’endormir.

    C’est ce que fait Kenneth Cockheijt, un jeune opérateur de procédés chimiques basé à Anvers.

    « Je m’entraîne assez souvent au centre de fitness, ou je fais du vélo si je le peux, comme ça, j’ai toujours sommeil quand il le faut », dit-il.

    Lorsqu’il a du mal à s’endormir, il trouve que cela l’aide d’écouter de la musique.
Il fait également attention à son alimentation et il modifie ses repas pour avoir plus d’énergie quand il en a besoin.

    Les environnements de travail sont rarement parfaits, mais en gérant votre alimentation et en faisant de l’exercice, vous serez non seulement plus heureux et en meilleure santé, mais vous pourrez aussi profiter au maximum du temps que vous passez chez vous.

    Et depuis que Misti a commencé à travailler en poste, quand sa fille avait trois ans, cela est très important pour elle.

    « Au fil des ans, le travail en équipe m’a donné l’occasion d’assister aux fêtes et aux manifestations de l’école de ma fille plus souvent que les parents qui travaillent aux heures de bureau », explique-t-elle.

    Comment se simplifier la vie quand on travaille en équipe?

    • Avant de prendre le travail, mangez des repas riches en protéines pour être plus éveillé

    • Avant de vous coucher, mangez des repas riches en glucides

    • Dormez dans une pièce sombre et fraîche. La température de la pièce ne doit pas dépasser 16o C

    • Faites de l’exercice à chaque fois que cela est possible

    • Buvez beaucoup d’eau

    12 minutes de lecture Numéro 2
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    Managment D’équipes

    Comprendre le fonctionnement d’une équipe et en améliorer la performance n’est pas seulement valable sur un terrain de sport. Le dr Phil hopley nous explique la corrélation directe qui existe avec un grand nombre de choses que nous faisons au quotidien.

    Les gagnants – qu’ils travaillent dans un bureau, une usine, une salle de contrôle ou qu’ils soient des athlètes de classe mondiale – ne le sont pas à la naissance. Ils se fabriquent.

    Le cynisme latent de certains est compréhensible. Ils n’ont pas le sentiment d’avoir quoi que ce soit en commun avec des athlètes et estiment que la façon dont ils font leur travail ou gèrent leur équipe n’a rien à voir avec eux.

    Mais les autres cadres d’entreprise sortent-ils souvent de leur bureau pour s’inspirer de ce qu’ils voient sur les pistes d’athlétisme ou sur les terrains de sport, pour les aider à améliorer leur propre performance et celles
des autres?

    Jetez un coup d’œil à l’agenda de Steve Redgrave, Clive woodward ou Alex Ferguson et vous aurez la réponse: oui, très souvent.

    Pourquoi?

    L’occasion pour les cadres stressés de s’échapper du bureau?

    Des cadres d’entreprise qui vivent leurs rêves sportifs non réalisés?

    Ou se peut-il qu’en réalité, grâce aux sportifs d’élite, on découvre un monde où il est important d’être le meilleur dans sa discipline, et qu’à leur tour, les entreprises en tirent des leçons précieuses.

    Écoutez un grand sportif et ce que vous entendrez confirmera indéniablement qu’il doit principalement sa réussite à son organisation, la sélection de son équipe, sa stratégie, sa préparation, son leadership, son travail en équipe, le tout accompagné d’efforts intenses.

    Mais, ce qui est encore plus important, écoutez la façon dont le message est transmis. Cela vous inspirera.

    Clive woodward, directeur de la performance des athlètes pour l’Association olympique britannique et entraîneur
de l’équipe qui a remporté la Coupe du monde de
rugby 2003, parle souvent de la capacité de « réfléchir clairement sous la pression ».

    Steve Redgrave, cinq fois médaillé d’or aux Jeux Olympiques, écrit sur le thème de « la discipline mentale et le fait de surmonter une faible estime de soi ».

    On nous montre dans les deux cas que nous sommes humains, sans plus. Chacun d’entre nous.

    Pourtant, beaucoup de personnes se trompent en pensant que, d’une certaine manière, les athlètes ont un mental d’acier, qu’ils ne sont pas comme nous.
Au fil des ans, j’ai constaté que ce n’était pas le cas, suite à un travail réalisé avec des athlètes olympiques d’aviron, des joueurs professionnels de rugby, des footballers de la première division ou des skieurs de descente.

    Alors, que pouvons-nous faire pour améliorer notre résistance et nos performances?

    Et par résistance, je veux dire la capacité à gérer la pression, à nous rétablir et à rebondir en cas d’échec, et l’aptitude à travailler durablement à un niveau optimal.

    De façon simplifiée, nous devons établir des buts communs et créer un lien avec ce qui est important
à nos yeux.

    Nous arrivons souvent à faire la première de ces choses, mais pas la deuxième. En conséquence, nous perdons l’occasion de développer notre résistance. Et sans elle, nous risquons davantage de succomber au stress.

    Mais si nous pouvons établir des buts communs et créer un lien avec nos valeurs, nous sommes motivés et nous croyons en ce que nous faisons et où nous allons.

    Ceci dit, ne vous attendez pas à des résultats ou à la réussite du jour au lendemain, parce que ce n’est pas si simple.

    Tout d’abord, nous devons découvrir quels sont les éléments qui entrent en jeu dans le cadre de l’amélioration des performances d’une personne.

    Le plus fréquemment, nous notons un problème lié à la façon dont la personne envisage – ou perçoit – les choses.

    Habituellement, les bons responsables savent remarquer
– et gérer – les problèmes au sein de leur équipe. Mais il arrive parfois qu’un accompagnement individuel spécifique soit nécessaire.

    Tout comme dans le sport, nous devons tous pouvoir gérer la pression, les pensées négatives ou les émotions si nous voulons que notre performance soit optimale.

    Le coaching comportemental et cognitif apprend aux athlètes et aux cadres à rester concentrés sur leur travail malgré des émotions difficiles et simultanées.

    Le comportement cognitif est la façon de penser. Le coaching permet de comprendre des pensées et des sentiments qui influent sur les attitudes et engendrent certains comportements.

    Dans l’idéal, les cadres et les dirigeants devraient permettre à leurs équipes de se développer en leur donnant le contrôle et la responsabilité de ce qu’ils font.

    Il est question de baisser le contrôle et de le remplacer par un soutien.

    Les responsables qui ‘s’impliquent trop directement’ font une micro-gestion de leur équipe et il n’y a rien qui fasse baisser le moral plus vite, parce que vous transmettez un message selon lequel vous ne croyez pas que votre personnel est capable de bien faire son travail.

    Baissez un peu le contrôle et, non seulement vous réduirez le stress, mais vous constaterez également une amélioration de la performance.

    Les cadres s’interrogent souvent sur les mauvaises performances de certaines équipes.

    D’après mon expérience, les choses ont tendance à rester les mêmes en l’absence d’une culture de communication honnête et respectueuse.

    Dès que les gens commencent à parler ouvertement de leurs inquiétudes, on revient toujours à la question du contrôle.

    La recherche dans le sport et les affaires indique clairement que nous travaillons mieux si nous avons plus d’autonomie et plus de responsabilité.

    Il est question de se faire mutuellement confiance quant au résultat. Et pour les chefs d’équipe, la clé est le soutien de l’équipe pour qu’elle atteigne son objectif.

    Pendant leur préparation aux Jeux Olympiques de Beijing 2008, les dirigeants de l’équipe des cyclistes britanniques ont examiné leur rôle de très près. Ils ont décidé qu’ils devaient changer, alors ils ont arrêté d’essayer de contrôler les athlètes et, à la place, ils ont créé un milieu leur permettant se développer.

    Et quelle différence cela a produit!

    Beaucoup de choses sont écrites sur le leadership et la façon de tirer le maximum de son équipe, dans le sport ou les affaires.

    Mais il était intéressant de remarquer le peu d’attention qu’a attiré l’entraîneur en chef, Jürgen Gröbler, après l’impressionnante performance de la Grande-Bretagne aux récents championnats du monde de Bled, en Slovénie où les équipes d’aviron de la Grande-Bretagne ont remporté 14 médailles pour arriver premiers du tableau.

    David Bolchover, co-auteur de l’ouvrage The 90-Minute Manager, fait partie de ceux qui ont reconnu le rôle primordial que Jürgen a joué.

    Il l’a décrit comme un homme tranquille et discret qui ne s’intéresse pas aux feux de la rampe:

    « En affaires, son équivalent n’est pas le directeur général charismatique qui aime se faire citer et que les médias adorent, mais plutôt le cadre moyen effacé qui consacre sa vie à extraire la dernière goutte de potentiel des ressources humaines dont il dispose. »

    S’agirait-il d’un exemple à suivre par tous les cadres d’entreprise?

    7 minutes de lecture Numéro 2
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    Débat: Le 7 milliardième bébé signifie-t-il une catastrophe pour la terre?

    Les matières premières de base que fabrique ineos sont essentielles pour de nombreux produits dont dépend
de plus en plus la société. La croissance du produit intérieur brut (PiB) est le moteur de notre activité.

    La demande de produits chimiques de base suit la même courbe que l’augmentation de la population mondiale
et le développement des pays, et elle est alimentée
par les secteurs du transport, de la construction, de l’électronique, de l’agriculture et des soins de santé.

    Mais après la naissance du sept milliardième bébé à la fin de l’année 2011, beaucoup prédisent un scénario apocalyptique, avec des taux de population insoutenables et des pénuries alimentaires.

    Devrions-nous nous inquiéter?

    Ou bien la société va-t-elle s’adapter et tirer profit de nouveaux talents, de nouvelles inventions et d’une évolution constante de l’esprit humain?

    Nous examinons ce qu’en pensent les commentateurs, les journalistes et les hommes politiques.

    Ceux qui s’inquietent:

    1. La croissance en flèche de la population accélère la pauvreté et constitue un indicateur de problèmes environnementaux à l’échelle du globe. De plus, elle engendre une augmentation des prix sur le marché international.
      Renate Bähr, manager en poste à la Deutsche Stiftung Weltbevölkerung (fondation allemande pour la population mondiale)

    2. Il faut arrêter la croissance de la population. Les ressources du monde ne suffisent pas pour le niveau actuel de croissance de la population. La Terre ne peut pas compter plus d’habitants qu’elle ne peut nourrir. Plus vite nous en stabiliserons le nombre, plus vite nous pourrons arrêter de courir pour remonter l’escalier roulant qui descend, et plus vite nous aurons une chance d’arriver en haut, c’est-à-dire que tous aient une vie décente. Il semble pourtant qu’il y ait un tabou bizarre à propos
de ce sujet. Ce tabou n’inhibe pas seulement les hommes politiques
et les fonctionnaires qui assistent aux grandes conférences, il a même
un effet sur les organisations non-gouvernementales de gestion de l’environnement et de développement, ceux qui se revendiquent de vouloir passionnément que nos enfants aient un avenir prospère durable.
      David Attenborough, le réalisateur de films d’histoire naturelle le plus connu en Grande-Bretagne

    3. La population mondiale est en train de submerger les mécanismes qui lui permettent de répondre à ses besoins de base. C’est pour cette raison que
les forêts du monde sont en train de rétrécir, que les réserves de poisson s’effondrent, que les prairies se transforment en déserts à cause du pâturage excessif, que les sols sont érodés et que les nappes phréatiques s’assèchent maintenant dans 18 pays qui contiennent la moitié de la population mondiale. La terre est devenue le nouvel or. C’est une vue initiale du genre de choses auxquelles nous allons assister. Cela devient un monde de « chaque pays pour soi », qu’il soit question de pétrole, d’eau, de céréales ou de cuivre.
      Lester Brown, président de l’Earth Policy Institute, une organisation environnementale à Washington 


    4. Notre population augmente alors que notre capacité à entretenir la vie sur terre diminue. Nous devons changer avant que la nature ne le fasse pour nous. Chaque personne supplémentaire a besoin de nourriture, d’eau et d’énergie, elle produit des déchets et de la pollution en plus, ce qui accentue notre impact total sur la planète et diminue la part 
de chacun, les riches beaucoup plus que les pauvres. Par définition, l’impact et la consommation sont calculés en mesurant la moyenne par personne multipliée par le nombre de personnes. C’est ainsi que tous les problèmes environnementaux (et bon nombre d’autres problèmes économiques et sociaux) sont plus faciles à résoudre s’il y a moins de gens et au bout du compte, insolubles s’il y en a toujours plus. 

      Roger Martin, président de l’association caritative Population Matters

    5. Même si j’ai tendance à considérer que les gens sont ingénieux et que
la société sait résister au changement, c’est en visitant l’Afghanistan et le Pakistan que s’est cristallisée ma conviction qu’il était catastrophique de négliger les efforts pour réduire la croissance de la population. La lutte semblait presque impossible pour construire des écoles et des cliniques
à un rythme de croissance supérieur à la demande, tout comme celle de convaincre qu’un gouvernement serait plus en mesure d’améliorer la vie des habitants que le Taliban. Assis à Peshawar, en train d’écouter une femme de 25 ans environ, mère de sept enfants, témoigner de sa détresse en affirmant qu’elle n’en voulait pas d’autre, il me semblait simplement humain qu’elle puisse avoir les moyens de satisfaire ce souhait.
      Bronwen Maddox, rédactrice du magazine Prospect

     

    Ceux qui ne s’inquietent pas:

    1. Nous vivons sur une planète surpeuplée. En conséquence, les catastrophes naturelles, comme le tsunami du 26 décembre 2004,
font beaucoup plus de morts qu’elles ne l’auraient fait par le passé.
Un autre contrecoup de ceci est que les conflits ont de plus en plus souvent tendance à être motivés par des ressources naturelles comme le pétrole ou l’eau. Seule la coopération peut nous sauver, et pour qu’elle soit possible, nous devons dépendre de Nations-unies réformées.
      Martin Bell, ancien correspondant de la BBC à Washington et ancien député

    2. Il est probable que la population mondiale va augmenter de près de 3 milliards entre aujourd’hui et 2050, surtout dans les pays moins développés. Nous n’avons jamais connu une croissance comparable sur une période aussi courte. Le xxIe siècle entrera dans les annales pour le vieillissement de sa population, pas seulement en Europe et au Japon, mais aussi en Chine, en Amérique latine et, après 2050, en Inde également. Mais nous profitons d’une meilleure espérance de vie, individuellement et collectivement. C’est une amélioration. Par ailleurs, nos compétences et nos connaissances
seront disponibles plus longtemps. Cependant, les soins de santé, le marché du travail et les systèmes d’assistance sociale devront être adaptés.

      Rainer Münz, chercheur en sciences de la population

    3. C’est une course entre l’épuisement des ressources et l’innovation, et jusqu’à maintenant l’innovation a le dessus. Nous avons plusieurs milliers d’années d’histoire de l’humanité en soutien
de cette théorie, alors je suis raisonnablement optimiste.
      Willem Buiter, économiste en chef de Citi et fils de l’économiste néerlandais Harm Buiter

    4. Cela fait 200 ans que l’on prouve l’erreur de Thomas Malthus, qui a prédit en 1798 qu’une croissance de la population non contrôlée causerait la ruine de la Terre par la famine, alors pourquoi aurait-il raison dans le siècle prochain ?
      Robert Aliber, professeur d’économie et de finance internationale à l’université de Chicago

    5. L’anxiété de la population est habituellement causée par de mauvaises informations et souvent de mauvaises intentions – dont la cible est les pauvres qui « se reproduisent comme des lapins » ou les immigrants qui
« envahissent » les autochtones. Dans ces circonstances, l’alarmisme à l’égard de la population est une sorte de terrorisme et la « bombe de la population » est un canular. Le véritable danger est qu’en se multipliant, les gens perdent en valeur. Nous devons apprécier la vie humaine et essayer de continuer à la traiter comme précieuse, quels que soient les chiffres.
      Felipe Fernández-Armesto, auteur de l’ouvrage The World: A Global History

    6. Nous souhaitons la bienvenue au sept milliardième citoyen du monde. À mon avis, ce sont les femmes qui détiennent la clé de l’amélioration de
la qualité de vie des gens, nés ou à naître. Les femmes peuvent le faire seulement si elles n’ont pas faim, si elles peuvent aller à l’école et prévoir leur vie de famille. Ce n’est pas possible si elles sont pauvres. En Occident, nous devons faire le choix de redistribuer les richesses. Nous devons garantir que le sept milliardième bébé ira à l’école, pourra choisir librement d’épouser une personne, pourra décider s’il veut des enfants et combien.
      Johan Braeckman, professeur de philosophie à l’université de Gand

    8 minutes de lecture Numéro 2
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    Des collègues d’INEOS se préparent pour la course la plus difficile au monde

    John Oivind Selmer, responsable syndical et Oyvind Skogen, mécanicien, employés d’INEOS en Norvège, prennent tous deux part à la Finnmarksløpet, la course de chiens de traîneaux la plus septentrionale.

    En matière de course, il s’agit peut-être aussi de la plus froide sur Terre.

    Cela dit, pour les concurrents, l’atmosphère commence à chauffer avant le départ de la course de chiens de traîneaux de Finmark : une course de 500 km à travers des lacs gelés et des montagnes, à des températures pouvant descendre jusqu’à -45 ºC.

    Tous deux employés d’INEOS en Norvège, le responsable syndical John Oivind Selmer et le mécanicien Oyvind Skogen prendront leur place sur la ligne de départ.

    John est un vétéran, cette course (considérée par beaucoup comme la plus dure au monde), il l’a déjà effectué 11 fois. En comparaison, Oyvind est un novice, n’ayant parcouru la distance qu’une seule fois auparavant.

    Mais les deux hommes se sont entraînés dur pour cette course, dont la moitié se déroulera dans l’obscurité. Ils ne sont pas les seuls à devoir avoir une forme exceptionnelle lors du départ à Alta, aux côtés de 75 autres équipes.

    « Nos chiens aussi doivent être bien entraînés », précise Oyvind. « Cela veut dire qu’ils doivent être en bonne forme physique mais aussi qu’ils doivent être forts du point de vue mental. »

    Les hommes s’attendent à de mauvaises conditions. Ce qu’ils craignent le plus, ce
    sont de grosses chutes de neige et des vents violents. « Certains meneurs de chiens ont décrit cette course comme un stage de survie », raconte Oyvind.

    Mais si la météo est bonne, il dit que ce sera à jamais la plus belle aventure hivernale.

    « Le spectacle magnifique de l’aurore boréale dans le ciel est une vision fantastique », dit-il.

    Pour éviter les engelures (les hommes risquent également de perdre des doigts, aux mains ou aux pieds, à cause du froid), les deux hommes porteront plusieurs couches de vêtements.

    « Il nous arrive de porter jusqu’à six couches de vêtements », précise Oyvind.

    Pendant cette course épique, les équipes ont l’occasion de s’arrêter pour reprendre leur souffle, car leurs chiens doivent se reposer pendant 20 heures.

    « Je serai content si j’arrive à avoir cinq heures de sommeil », nous dit Oyvind.

    Ce qui prime avant tout, c’est de ne pas se déshydrater, ou de ne pas se perdre.

    « À Finnmark, il est très facile de se tromper de chemin, parce qu’il y a tellement de traces de scooters des neiges », explique Oyvind.

    Si tout se passe comme prévu, John et Oyvind aimeraient finir en moins de deux jours et trois heures, un record personnel pour John.

    Le temps le plus rapide jamais enregistré était de deux jours et une heure.

    2 minutes de lecture Numéro 2
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    Staffan devance le concurrent royal dans une course à skis éreintante de 90 km

    Le 4 mars, l’opérateur posté Staffan Sandberg s’est découvert quelque chose en commun avec l’héritier du trône danois: une passion pour le ski de fond.

    Car cette année, le prince héritier Frederik du Danemark se trouvait parmi les milliers de concurrents sur la ligne de départ de la course suédoise de 90 km entre Salen et Mora.

    L’exténuante Vasaloppet est considérée comme l’une des plus dures courses de ski de fond du monde. Et avec près de 16 000 participants, c’est certainement la plus grande.

    « Au début, c’est toujours un peu frénétique, parce qu’on essaie de passer devant aussi vite que possible », explique Staffan, qui travaille pour INEOS à Stenungsund.

    « Et on est tellement nombreux à partir en même temps qu’on risque facilement de casser un bâton. »

    Malgré les températures sous la barre du zéro, l’épuisement est le plus gros problème pendant cette course qui compte une longue montée.

    « Certains la comparent à un marathon, parce qu’elle est très longue », dit-il.

    « À vélo, on peut parfois se reposer, mais c’est impossible pendant cette course, parce qu’on fait des efforts constamment.

    Et vers la fin, lorsqu’on a entièrement puisé dans ses réserves, cela devient très dur. »

    Cependant, Staffan a de quoi être fier – et INEOS aussi – car il a amélioré son meilleur temps personnel de 29 secondes en passant la ligne d’arrivée à Mora en 4 heures, 22 minutes et 31 secondes.

    Le prince danois a fini plus de deux heures après Staffan, fatigué selon les dires, mais un sourire aux lèvres et les yeux pétillants.

    « Cette journée sur les pistes a été merveilleuse », a-t-il déclaré.
    Jorgen Brink a remporté la course de cette année, en 3 heures, 38 minutes et 41 secondes, améliorant de 16 secondes le record du parcours.

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    Réveil musculaire avec Sylvia pour le français

    Sur le site français d’INEOS à Lavéra, le personnel est nombreux à participer aux sénaces de réveil musculaire.

    Plus de 100 employés participent aujourd’hui aux cours de gym hebdomadaires de  Sylvia Moreau.

    « Les séances ne sont pas juste bonnes pour le corps, mais pour le moral aussi », nous dit l’un d’entre eux.

    Sylvia, qui est réputée pour son enthousiasme et sa ténacité, a commencé les cours il y a deux ans, après avoir obtenu l’accès à une salle libre du site.

    INEOS lui a maintenant fourni un espace avec des vestiaires où Sylvia peut mener trois séances pendant l’heure du déjeuner et deux séances après le travail.

    1 minute lecture Numéro 2
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    Les étoiles à portée de leur main

    Depuis des années, un père de famille, manager d’une unité d’INEOS au Texas, aide des enfants à viser plus haut.

    Et 2012 ne fait pas exception pour Bob Bradshaw.

    Car cette année, il entraîne quatre équipes de joueurs de basket, de 12 à 20 ans, pour les Jeux Olympiques Spéciaux, et si l’on en croit les trois dernières années, il pourrait y avoir quelques médailles d’or de plus à l’horizon pour une ou deux de ses équipes.

    Concernant ses joueurs, ce qu’il y a de particulier, c’est que malgré le fait qu’ils éprouvent des difficultés sur le plan intellectuel, ils ont tous un incroyable désir d’apprendre.

    « C’est très gratifiant de les observer améliorer leur technique et appartenir collectivement à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes », dit-il.

    C’est vers la fin des années 1980 que Bob, qui dirige le site de Battleground à La Porte, au Texas, a décidé pour la première fois d’aider à entraîner des athlètes pour les Jeux Olympiques Spéciaux, près de 20 ans après avoir assisté à ses tout premiers Jeux Olympiques Spéciaux à Soldier Field, à Chicago.

    « Le fait de voir ces athlètes et de constater leur joie de concourir est quelque chose qui m’a marqué », raconte-t-il

    Au départ, il a passé deux ans à Chicago à entraîner les sportifs dans les disciplines du volley-ball, du basket-ball et de l’athlétisme sur piste, mais il a arrêté quand ses deux aînés sont nés.

    La famille a déménagé à Houston et, en 1993, leur plus jeune fils Sammy est né. Le destin a voulu que Sammy lui-même naisse avec des difficultés d’apprentissage. Il est trisomique.

    Quand Sammy a eu huit ans, Bob a décidé qu’il était temps de renouer avec le sport.

    Et il ne regrette rien.

    Au cours des 11 dernières années, il a enseigné le volley-ball, le softball, la natation et le basket-ball aux Olympiens spéciaux.

    Mais sa passion est – et sera à jamais – le basket.

    « Dans d’autres cadres, ces enfants n’ont pas souvent l’occasion de faire partie d’une équipe », explique-t-il.

    « C’est tellement gratifiant de leur offrir cette occasion. »

    À l’heure actuelle, il y a quatre millions d’Olympiens spéciaux répartis dans 170 pays.

    Les vainqueurs d’épreuves locales prennent part à des compétitions régionales de sélection pour gagner leur place dans les finales nationales.

    Les meilleurs de tous se rencontrent alors pour les Jeux mondiaux. Les prochains Jeux mondiaux d’été auront lieu en Corée en 2014.

    3 minutes de lecture Numéro 2
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    Le site de Lavéra investit 77 millions d’euros pour réduire ses émissions

    La raffinerie de Lavéra investit 77 M€ pour développer une série de projets qui contribueront à réduire considérablement ses émissions, de 50 % pour celles d’oxyde de soufre (SOx) et de 40 % pour celles d’oxyde d’azote (NOx).

    La première étape a été atteinte fin février, avec la mise en service de la nouvelle unité de récupération du soufre (S5) associée à une unité de traitement des gaz soufrés (TGT).

    La construction de ces nouvelles unités a commencé en janvier 2010. Le défi était l’espace très restreint pour héberger ces unités et l’accès limité qui ont imposé aux ingénieurs du projet, et à ceux travaillant dans les environs, une conception et une séquence de construction très rigoureuses. Impliquant directement plus de 150 personnes en période de pointe, l’équipe a imposé pour tous les travaux une gestion très stricte des risques concernant la sécurité, la santé et l’environnement.

    Les nouvelles unités utilisent les meilleures technologies disponibles et permettent une récupération finale du soufre de l’ordre de 99,5 %, ce qui réduira les émissions de SOx de 25 %. Le second projet concernera la centrale de production de vapeur de la raffinerie, mais c’est une autre histoire.

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    Forum annuel SET d’INEOS – Éveil d’une passion pour la science et la technologie

    INEOS a inspiré une nouvelle génération de jeunes par les merveilles de la science.

    Les représentants du site de Grangemouth étaient une nouvelle fois présents au forum annuel d’INEOS pour la science, l’ingénierie et la technologie. Leur objectif était d’encourager les élèves du primaire à devenir des ingénieurs et des scientifiques d’un jour.

    « Nous sommes une industrie qui fait appel à la science et à la technologie au quotidien, il est donc important que nous donnions envie à la prochaine génération de choisir ces matières au secondaire », explique David East, responsable de la communication sur le site écossais.

    Pendant les 12 jours de ce forum, près de 1 800 enfants de 10 et 11 ans provenant de 53 écoles locales ont été enchantés en passant les portes du stade de Grangemouth.

    Par l’intermédiaire d’une série d’ateliers interactifs, les élèves ont découvert comment:

    • CONTRÔLER l’électricité

    • CRÉER des circuits imprimés à piles

    • CONCEVOIR et construire des pièces de robots et, entre autres

    • PRÉPARER des fusées pour leur décollage – et concevoir un parachute pour que son retour soit sans danger

    « Cette manifestation a pour but de montrer aux enfants que la science et la technologie peuvent être amusants », explique M. East.

    Pendant cet évènement, l’équipe du Centre des sciences de Glasgow a également souligné l’importance des sciences et a expliqué que la biologie, la chimie et la physique donnaient accès à certaines carrières.

    Cette manifestation, soutenue par les partenaires d’INEOS : Global Science, Scottish Power et Falkirk Council, coïncidait avec la Semaine nationale de la Science.

    Frank McKeever, porte-parole de Global Science, a indiqué que cette manifestation d’INEOS était maintenant reconnue comme le plus grand évènement de sciences, technologie, ingénierie et mathématiques du district de Falkirk.

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    INEOS Capital: Interview avec Jim Ratcliffe

    INEOS poursuit sa croissance et son développement. L’entreprise est ressortie renforcée du ralentissement économique mondial puisque toutes ses entités affichent une croissance organique et le Groupe continue de former des alliances stratégiques sur les marchés émergeants. Si certains ont affirmé qu’INEOS a échappé à la récession, il a indubitablement obtenu de bons résultats en 2010 et sur le premier semestre 2011, mais doit faire face maintenant à des marchés difficiles jusqu’à la fin de l’année.

    Dans cet interview, Tom Crotty, Group Director for Corporte Affairs and Communications d’INEOS, parle en toute sincérité avec Jim Ratcliffe au sujet de ses priorités pour le Groupe INEOS, des problèmes auxquels l’entreprise est confrontée et comment il entrevoit son avenir.

    Video

    INEOS Capital: Interview avec Jim Ratcliffe

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    TC: Comment expliques-tu que bien qu’INEOS soit l’une des plus grandes entreprises de produits chimiques au monde, également classée 318 ème au Fortune 500, elle donne l’image d’une entreprise gigantesque dont personne n’a jamais entendu parler?

    JR: Selon moi, cela s’explique tout simplement par
le fait qu’INEOS n’a pas de produits destinés aux consommateurs. Dès lors, on ne s’adresse pas à monsieur Tout-le-monde comme le font bien évidemment toutes les grandes sociétés connues telles que Coca Cola et même celles qui ressemblent dans une certaine mesure à INEOS, comme BP ou Exxon qui possèdent leurs propres stations-service. L’acquisition de BP Chemicals nous a permis de sortir de l’ombre tout simplement en raison de la taille de la transaction. Je pense donc qu’il nous appartient de travailler un peu plus sur notre image. Nous ne l’avons jamais fait jusqu’à présent car nous avions toujours les yeux rivés sur notre activité. Pour le monde politique et les jeunes diplômés en recherche d’emploi, il est important que les gens connaissent un peu mieux notre nom.

    TC: Les ventes d’INEOS ont fortement baissé lors de la crise économique de 2008/2009, mais nous nous en sommes assez bien sortis. Où en sommes-nous aujourd’hui?

    JR: Nos ventes et notre rentabilité ont bien évidemment fortement chuté pendant la crise, mais ce fut le cas pour l’industrie dans son ensemble. Comme vous l’avez dit, nous nous en sommes bien sortis. Nous avons opéré quelques changements, nous avons réduit nos coûts, et je pense que cela nous a permis de nous relever plus vite que nos concurrents. Beaucoup d’entreprises n’ont pas survécu à cette crise qui fut probablement la pire qu’on ait connu depuis longtemps. Aujourd’hui, la situation financière de notre entreprise est assainie. Notre dette a diminué, les ventes pour le premier trimestre ont été extrêmement bonnes et elles ont été assez bonnes aussi l’année dernière. Je pense donc que nous pouvons afficher notre optimisme quant à l’avenir de l’entreprise.

    TC: Nous sortons à peine de la récession de 2008 et 2009 qu’une autre crise financière vient frapper les marchés mondiaux. Quelles seront les conséquences pour INEOS d’après toi?

    JR: Il est difficile de se projeter dans l’avenir. Je ne pense pas que le scénario de 2008 va se reproduire. Nous sommes convaincus que nous allons assister au
fil des années à une amélioration progressive de la situation économique, mais sans que ce soit toutefois en continu. La route sera longue et sinueuse et parsemée d’embûches, mais je ne pense pas que l’on assistera à nouveau à la situation de crise de 2008/2009. Je pense que nous sommes bien mieux armés aujourd’hui pour gérer un tel ralentissement. L’industrie chimique sera toujours cyclique. Je pense qu’il est vraiment inutile d’essayer de prédire quand l’économie sera au sommet ou dans le creux de la vague. Si je pouvais faire cela, je trouverais le moyen de gagner ma vie plus facilement ! Selon moi, nous devons surtout faire en sorte d’être bien préparés pour faire face à une récession, et je crois que nous le sommes.

    TC: Notre entreprise s’est développée très rapidement par le biais d’acquisitions. Mais la conjoncture actuelle est fort différente, l’accès au crédit est beaucoup moins évident. Comment va évoluer notre business model à l’avenir?

    JR: Il est certain que notre “business model” a changé puisque l’accès au crédit dans le monde occidental n’est plus le même. une autre tendance que nous observons actuellement au niveau mondial est le déplacement de
la puissance économique d’ouest en est. C’est un autre changement majeur et je pense qu’INEOS se tournera davantage vers l’Est à l’avenir, là où le crédit est disponible. Tandis que le monde occidental fait face à des déficits budgétaires énormes, les pays de l’Est bénéficient de surplus considérables, et une partie de ce surplus est injecté dans le système bancaire et accroît ainsi le crédit disponible. C’est pourquoi je pense qu’INEOS se tournera dorénavant vers l’Est pour financer bon nombre de ses projets.

    TC: Nous avons scellé des alliances avec PetroChina, Styrolution et probablement
avec Sinopec. Penses-tu que nous devrions maintenant nous tourner vers Moyen-Orient et des partenariats pourraient-ils marcher là-bas?

    JR: Je pense que si vous allez dans ces régions où l’approche du monde de l’entreprise est très différente de la nôtre, il vous faut un partenaire solide. Sans un partenaire, vous courez droit dans le mur car la courbe d’apprentissage est plutôt abrupte et peut être très longue. Selon moi, il est préférable pour nous d’avoir des partenaires dans des pays tels que la Chine.

    Le moyen-Orient ? Nous y avons souvent pensé. Si l’on décidait un jour de poursuivre dans cette direction, je
suis persuadé que nous aurions un partenaire. mais
il faut garder à l’esprit qu’il n’y a pas de débouchés là-bas. A priori, le désert n’est pas l’endroit idéal pour fabriquer des produits chimiques. C’est un environnement particulièrement inhospitalier. Et vous devez ensuite exporter les produits finis. Il faut donc de bonnes raisons pour commencer à investir au moyen-Orient, à savoir un accès aux matières premières à des prix très compétitifs. C’est véritablement la base du développement dans la région et, évidemment, ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire de trouver des matières premières à bon prix. une grande partie des efforts consentis jusqu’à présent a été concentrée sur le développement de ces relations et l’identification de matières premières.

    TC: Notre entreprise travaille actuellement sur un projet qui consiste à produire du bioéthanol à partir de déchets. Quelle opportunité cela représente-t-il pour INEOS?

    JR: Il s’agit de la plus grande opportunité qu’ait connu INEOS, probablement le projet le plus fascinant que
nous ayons à l’heure actuelle. La clé de cette technologie innovante est son extrême souplesse. Elle utilisera pratiquement tous les types de déchets organiques disponibles pour les convertir en éthanol, un combustible, et aussi pour alimenter le réseau de distribution électrique. C’est un concept remarquable. Tout d’abord, on trouve des déchets organiques partout dans le monde. Prenez l’industrie de la canne à sucre par exemple. Ils produisent du sucre à partir de la canne à sucre, mais les deux tiers des surplus finissent à la poubelle. Ces déchets peuvent facilement être transformés en combustible. Il y a évidemment de nombreux déchets ménagers dans
le monde, il y a beaucoup de déchets forestiers ou de construction, etc. Ensuite, le monde est confronté à un problème de taille puisque le pétrole se raréfie et devient de plus en plus cher à extraire étant donné qu’il se trouve dans des zones géographiques difficilement accessibles. Nous avons donc mis au point un procédé qui permette de résoudre ces deux problèmes – transformer les déchets organiques en combustible et créer de surcroît de l’électricité.

    Nous sommes en train de construire une usine aux États- unis dont l’investissement s’élève à environ 150 millions de dollars. Cette usine pilote sera mise en service l’année prochaine (2012) en Floride et si l’expérience se révèle être un succès, et moyennant une grosse dose d’optimisme, on pourrait assister à la prolifération de ces usines partout dans le monde. Les déchets de tout type seraient ainsi transformés en biocarburants. Les déchets agricoles ou ceux d’une petite ville en Allemagne ou en Angleterre pourraient servir à produire le carburant que vous utilisez pour rouler en voiture. De même, de très grandes usines pourraient produire avec les déchets d’une ville comme Chicago de grandes quantités de combustibles ou d’électricité. Bref, c’est un projet absolument incroyable et surprenant, et nous devrions savoir d’ici 2012 ou 2013 si le succès est au rendez-vous.

    TC: À l’avenir, comment INEOS peut-il attirer les collaborateurs dont il a besoin pour poursuivre sa croissance, d’après toi?

    JR: Eh bien, je pense qu’INEOS est avant tout une entreprise à forte intensité capitalistique. En fait, le nombre d’employés est assez restreint, mais le personnel que nous employons doit être extrêmement qualifié, ce qui se traduit par une forte présence de diplômés au sein de notre entreprise. Nous avons hérité d’un grand nombre de personnes brillantes à la suite d’acquisitions diverses de sociétés de premier ordre. mais dans le cadre des négociations relatives à l’intégration de ces sociétés au groupe INEOS, et compte tenu de la crise économique de 2008/2009, nous avons été forcés de réduire nos effectifs et nous avons alors décidé de ne plus recruter autant de diplômés. Avec le recul, je pense que c’était peut-être une erreur. Quoi qu’il en soit, il est absolument indispensable aujourd’hui de continuer
à recruter des diplômés hautement qualifiés. J’estime qu’INEOS offre un environnement de travail très stimulant car nos employés ont de nombreuses responsabilités et peuvent avancer rapidement dans l’organisation. Ceci est d’autant plus vrai que nous n’avons engagé qu’un nombre restreint de diplômés ces dix dernières années.

    TC: Quel avenir vois-tu pour INEOS, où serons-nous dans dix ans?

    JR: Eh bien, je ne me risque plus à ce genre de prédictions. C’est trop difficile de se projeter dans l’avenir, en particulier pour une période de dix ans. même si je dirige cette société, il m’est vraiment difficile de vous dire aujourd’hui où nous serons dans dix ans pour la bonne raison que nous avons été essentiellement opportunistes ces 12 ou 13 dernières années. Par contre, nous pouvons affirmer
que d’ici 2020/2025, la Chine consommera à elle seule autant de produits chimiques que le reste du monde. La Chine représentera donc un deuxième monde en termes de demande de produits chimiques. Si la Chine continue sa croissance économique au rythme actuel, cela ne fait aucun doute que ce scénario va se produire. La Chine pèsera alors aussi lourd que l’Europe et les États-unis réunis ! Regardez nos installations, nous avons de nombreuses usines de phénol et d’acrylonitrile, etc., mais elles se trouvent toutes aux États-unis ou en Europe. Nous n’avons rien en Chine, c’est pourquoi je serai très surpris si, dans 10 ans de cela, nous n’avons pas établi une présence bien marquée en Chine. Cela me semblerait tout à fait raisonnable si nous trouvions notre voie vers cette destination.

    TC: Une toute dernière question peut-être, qu’est-ce qui t’empêche de dormir la nuit?

    JR: Manchester United qui s’est fait démolir 6-1 par manchester City fin octobre!

    Non, mais plus sérieusement, la seule chose qui m’empêche de dormir la nuit est la sécurité. C’est la priorité absolue d’INEOS et ce le sera toujours. Lors des réunions du conseil de direction, c’est toujours la première chose que nous abordons. La sécurité est notre priorité numéro 1.

    20 minutes de lecture Numéro 1
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    Bilan Financier

    Après le ralentissement économique de 2009, le résultat des ventes d’INEOS en 2010 s’est nettement amélioré, et cette tendance s’est poursuivie tout au long des six premiers mois 2011. Par contre, la confiance des marchés internationaux a chuté au cours du second semestre de l’année et la demande a baissé, alors que peut-on attendre de 2012 ? En cette fin d’année, John Reece a accepté de répondre à cette question.

    INEOS sait comment gérer une période de récession. Au plus fort de la crise en 2008/09, INEOS a rapidement réagi en gérant ses liquidités et ses coûts. Tout ce qui était contrôlable fut contrôlé de très près. L’entreprise a su tenir le cap lorsque la récession frappa de plein fouet la plupart, si ce n’est tous les marchés.

    INEOS a su baisser ses coûts, améliorer ses rendements et réduire son besoin en fonds de roulement. Lorsque la reprise économique a commencé, certains ont dit d’INEOS qu’il avait su rebondir de plus belle.

    « Entre 2009 et 2010 nous avons réduit nos charges fixes de 200 millions d’euros et nous les avons maintenus. » Selon John Reece, Financial Director INEOS AG, « c’est l’une des principales causes de notre succès. »

    Les bons résultats de 2010 ont confirmé cette tendance et se sont traduits par une hausse de 70 % des bénéfices par rapport à 2009. Depuis, la demande n’a cessé d’augmenter et il semblerait que 2011 sera également l’année de tous les records. En fait, il a suffi d’un seul trimestre pour dépasser les résultats de l’année précédente. INEOS a connu les deux meilleurs trimestres de son histoire et affichait déjà en septembre des résultats bien meilleurs que pour l’ensemble de l’année 2010. Quant aux résultats du premier semestre 2011, ils étaient déjà meilleurs que ceux de 2009.

    INEOS a également sensiblement renforcé sa structure en 2011. L’accord conclu en juillet avec PetroChina a donné naissance à une joint venture avec l’une des plus grosses sociétés au monde. Cet accord fut un tournant décisif pour le Groupe puisqu’il lui a permis de rembourser ses créances à hauteur de 1 milliard de dollars, réduisant ainsi davantage le levier financier de 4,4 fois à 3,5 fois l’EBITDA.

    « Notre activité de raffinage est essentielle et est de par sa taille dix fois plus grande que les autres activités du groupe, dès lors, le besoin de fonds de roulement et les dépenses en capital sont elles aussi dix fois plus importantes. Le fait de sortir l’activité de raffinage du Groupe pour la placer dans une structure financière distincte constitue une différence majeure, raison pour laquelle l’accord avec PetroChina est qualifié de transformateur, » précise John.

    Si INEOS a affiché de très bons résultats pour le premier semestre 2011, il n’en a pas été de même pour la seconde moitié de l’année. Etant donné qu’une part significative des produits de notre entreprise est destinée aux biens de consommation durable, notre activité a tendance à suivre le Produit Intérieur Brut (PIB). Puisque la confiance dans l’économie mondiale a commencé à s’effriter pendant l’été, il n’était pas surprenant de voir la demande, les marges et les bénéfices sur les produits du groupe baisser de manière significative.

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    Bilan Financier

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    En Europe, les craintes portant sur la dette souveraine et son impact éventuel sur l’Euro a provoqué l’incertitude sur les marchés et réduit la demande. Ce ralentissement s’est également fait ressentir en Amérique
du Nord, mais la région continue néanmoins d’afficher de bons bénéfices, en partie grâce à la disponibilité de gaz de schiste bon marché. 50 % de l’EBITDA de cette année provient des États-Unis et cela devrait se poursuivre à l’avenir.

    En Chine, le secteur industriel a vu son activité se contracter au mois
de novembre pour la première fois depuis trois ans, alimentant ainsi
les craintes liées à la santé de l’économie mondiale. Toutefois, INEOS s’attend à une croissance relativement soutenue sur ce marché selon les normes internationales. Le taux de croissance de l’économie chinoise était de 9,1 % au troisième trimestre contre 9,5 % au second trimestre, mais reste tout de même très enviable.

    « La croissance en Asie devrait se poursuivre sur le long terme malgré quelques ralentissements inévitables de l’activité économique », précise John Reece.

    « Pékin a annoncé des nouvelles mesures d’assouplissement monétaire après plus de deux ans de politiques toujours plus rigoureuses. En baissant le ratio des réserves obligatoires des banques auprès de la banque centrale chinoise, les contraintes sur le crédit seront allégées. Cela équivaut à injecter environ 63 milliards de dollars dans l’économie. »

    INEOS est déjà bien implanté en Europe du Nord et en Amérique du Nord et se concentre désormais sur l’Extrême-Orient. un autre avantage de l’alliance avec PetroChina est que les deux sociétés entretiennent de très bonnes relations et comptent bien les développer encore davantage en recherchant la possibilité d’élargir leurs intérêts à d’autres produits du groupe INEOS.

    Les turbulences sur la scène politique et économique mondiale ont plombé les marchés, se traduisant par un ralentissement de la demande dans de nombreux secteurs d’activité en fin d’année. INEOS a annoncé un EBITDA pour le troisième trimestre 2011 à 371 millions d’euros, par rapport aux 464 millions d’euros pour la même période en 2010 et 576 millions d’euros pour le second trimestre 2011.

    « La demande est restée faible au quatrième trimestre 2011 et
il devrait en être de même pour les six premiers mois de l’année prochaine avant d’assister à la relance de l’économie au second semestre », poursuit John Reece. « À l’heure actuelle, nous pensons que 2012 sera une année neutre en terme d’EBITDA. Mais si
vous regardez les chiffres du Capex diminué des gains du taux d’imposition réduit en Suisse, nous serons à même de générer des liquidités et de rembourser une partie de notre dette, ce qui constitue notre principal objectif. »

    Un autre objectif clé est de se refinancer, si un marché du crédit stable se représente à nouveau. Nous aimerions le faire en 2012.

    « Je pense qu’en 2012, nous serons très attentifs à la possibilité de se refinancer, mais cela dépendra des marchés du crédit. Il est difficile à l’heure actuelle de faire des pronostics puisque, à l’instar de ce qui se passe aujourd’hui en Grèce, les marchés des crédits sont bien plus volatils que ceux des produits chimiques. Nous pensons néanmoins qu’ils vont s’améliorer. Un grand volume de liquidité est injecté dans le marché américain des produits à fort rendement et je dirais donc que nous devons envisager le refinancement de nos activités au second trimestre 2012. »

    John conclut: « INEOS est une activité étroitement liée au PIB. Nos produits chimiques prennent soit la forme de biens consommables ou durables. Nous sommes donc toujours dépendants de la demande mondiale,
et même si nous avons été mis à rude épreuve au cours de la récession la plus sévère que l’on ait connue ces 30 dernières années, nous sommes toujours là et notre position financière est meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était en 2008. Nous devons composer avec les cycles économiques, c’est indiscutable, mais je pense que nous y sommes préparés. »

    14 minutes de lecture Numéro 1
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    La sécurité d’abord

    Pour le management et les employés des 15 entités opérationnelles du groupe INEOS, la sécurité est la priorité numéro 1. Mais pour améliorer perpétuellement la sécurité, une attention de tous les jours est nécessaire. En début d’année 2012, notre société va aller encore plus loin dans son engagement en faveur de la sécurité au travail.

    INEOS continue de voir une tendance à l’amélioration de sa performance en matière de sécurité dans chacun de ses businesses. Mais à partir du mois de janvier, Tony Traynor, INEOS Group Operations Director, va engager l’ensemble du Groupe dans la démarche de gestion intégrée de Santé, Sécurité, Environnement (SSE) au travail, avec un accent tout particulier mis sur le processus de gestion de la sécurité et sur la culture de sécurité. « mon rôle », dit-il, « consiste à faire en sorte que cette démarche se concrétise et à m’assurer que toutes les entités du Groupe puissent profiter des meilleures pratiques en vigueur au sein de notre entreprise, mais également au sein de notre industrie dans son ensemble. »

    Traynor aura ainsi une vision d’ensemble du Groupe. Dès lors, « si certaines tendances nécessitent des ajustements, je peux consulter mes directeurs opérationnels et trouver avec eux une solution au problème identifié. » Traynor va également se pencher sur les résultats d’enquête des presqu’incidents et des incidents et s’assurer que le problème est traité et que le retour d’expérience est partagé avec tous.

    Traynor nous explique que pour chaque business il a toujours été impératif de rapporter tous les incidents sécurité ou fiabilité aux directeurs des opérations rapportant eux-mêmes aux CEO. Cette démarche a déjà fait ses preuves puisque le taux de blessures des employés et des contractants INEOS, par exemple, a diminué de moitié à deux reprises au cours des dix dernières années, pour passer de 0,81 blessures répertoriées pour 100 000 heures travaillées en 2002 à 0,19 en 2011.

    Au niveau des paramètres clés, INEOS s’intéresse de très près
aux blessures du personnel, à la performance environnementale, au non respect des réglementations, à l’intégrité des sites actifs et aux pertes de confinement, aux taux d’inspection et aux incidents/ presqu’incidents. Sur ce dernier point, ajoute Traynor, il existe un système en place essentiel qui nous permet de rapporter et de suivre les presqu’incidents. « Plus nous aurons connaissance des presqu’incidents, plus nous pourrons en tirer des leçons et éviter qu’un accident grave se produise. C’est pour cette raison que nous encourageons vivement notre personnel à signaler tous les presqu’incidents. »

    Traynor a été responsable de la production
chez ICI Acrylics avant de devenir directeur des opérations pour INEOS Chlor, dans un premier temps, puis pour INEOS Refining, et il nous explique que le succès de notre entreprise dépend de trois facteurs fondamentaux : « Numéro 1 : exploiter nos usines en toute sécurité. Numéro 2
: faire tourner nos usines à plein régime. Numéro 3 : exploiter nos usines en réduisant au maximum les coûts d’exploitation. L’efficacité, la fiabilité et la sécurité de nos opérations forment un tout et sont essentielles au bon succès de nos activités. »

    En vue d’améliorer la performance sécurité, Traynor est le leader pour l’ initiative de l’équipe de process safety management pour établir
deux listes de 10 principes clés qui deviendront les standards pour l’ensemble du Groupe. Pour ce faire, ils se sont appuyés sur les expériences
et les connaissances accumulées pendant des années au sein du Groupe INEOS, mais ils ont pu également tirer les leçons d’incidents très médiatisés tels que l’explosion de la raffinerie
 BP de Texas City ou encore l’explosion du dépôt pétrolier du Buncefield au Royaume-uni.

    Traynor est bien placé pour nous faire partager ces connaissances externes puisqu’il a présidé
le Process Safety Leadership Group (PSLG) au Royaume-uni. Ce groupe créé en 2007 après Buncefield avait pour mission d’établir des normes de haut niveau en matière de sécurité des procédés et de faire appliquer à l’ensemble de l’industrie les recommandations issues des enquêtes menées suite à l’incident de Buncefield.

    Traynor indique que la première série de facteurs s’intéresse à la sécurité des procédés, tandis que la seconde porte sur les facteurs humains, la culture et les comportements sécurité. « Ce ne sont pas des procédures que nous diffusons », souligne-t-il, « mais des principes qui décrivent la manière dont nous fonctionnons. » Ces principes seront communiqués à tous nos employés dans le courant de l’année.

    Les principes de sécurité des procédés se situent
au niveau technique pour s’assurer que le bon niveau de leadership et les bonnes valeurs sont
en place, afin de maintenir l’intégrité de nos sites, explique Traynor. « Pour des opérations en toute sécurité, nous voulons toujours maintenir les unités dans le meilleur état de sécurité possible, c’est- à-dire que la sécurité sera toujours prioritaire sur
la production. Vous devez disposer d’un certain nombre de choses, tel qu’un personnel expérimenté ayant le niveau de formation adéquat. Il est essentiel de gérer correctement nos unités et de faire le nécessaire pour assurer leur intégrité. Nous voulons éviter à tout prix les pertes de confinement, principe de base de la sécurité dans nos usines. »

    Côté facteurs humains, ajoute-t-il, « il s’agit véritablement d’inculquer les bonnes valeurs et les bons comportements pour que tout le monde comprenne que nous ne privilégierons jamais la production au détriment de leur sécurité. Nous ne voulons pas que nos employés prennent le moindre risque sur leur lieu de travail, et c’est pourquoi nous devons encourager vivement cette culture et nous assurer que des mécanismes d’évaluation du risque sont en place. »

    Traynor précise que ces principes s’appliquent à tous sans exception, de sorte que toute personne qui travaille sur l’un des sites du Groupe INEOS bénéficie de la même protection. « Nous ne voulons pas de valeurs différentes d’un site à l’autre et nous ne voulons pas faire de distinction entre les employés et les contractants de ces différents sites. »

    INEOS s’est développé par acquisition, générant ainsi une palette variée de cultures dans le Groupe. mais Traynor affirme :
 « La sécurité est notre priorité numéro 1 et sur cette base nous établissons des valeurs et des principes communs. La manière dont ces valeurs seront véhiculées et transmises dépendra de la culture locale, mais l’essentiel est qu’elles soient transmises. »

    Traynor est conscient que les niveaux de performance actuels en matière de sécurité
sont déjà honorables et qu’ils ne cessent de s’améliorer. INEOS se positionne dans le premier quartile des sociétés pétrochimiques en termes de taux de « Classified Injuries ». Certains producteurs, ajoute-t-il, ont des taux jusqu’à deux fois supérieurs à INEOS. Et il poursuit, « Nous estimons qu’Exxon mobil est le premier de la classe, mais même si nous ne sommes pas encore aussi bons qu’eux, nous ne sommes pas loin! »

    Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Traynor tient à souligner sa passion pour l’amélioration continue de la performance Sécurité, Santé et Environnement. Sa principale priorité sera de se rendre sur les différents sites d’INEOS pour discuter de ses idées et promouvoir son approche des principes fondamentaux. « Je veux que les gens les comprennent, qu’ils les acceptent et qu’ils les appliquent », dit-il.

    Il reconnaît, bien sûr, que les businesses ne démarrent pas de rien. Ils ont déjà leur propre système de management de la sécurité. « Ce que je veux qu’ils fassent, c’est prendre les nouveaux principes et les comparer à leur système en place. Ils pourront ainsi apprendre et avancer. Avec cette vision transversale du Groupe, nous pouvons accélérer notre apprentissage et continuer à améliorer nos résultats, » conclut Traynor.

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    Hors de Portée

    Lorsque je réponds avec honnêteté à la question : « Qu’est-ce que cela fait vraiment de gagner les Jeux olympiques? », mon interlocuteur semble toujours un peu déçu. Jugez par vous-même. Premièrement, malgré les revers essuyés, je n’ai jamais douté que je gagnerais une médaille d’or et, deuxièmement, la confiance que j’ai acquise grâce à cette victoire m’a été extrêmement précieuse pour me fixer des objectifs et les atteindre dans d’autres domaines de la vie.

    Affirmer que vous allez gagner une médaille olympique indique un certain niveau de confiance en soi mais, quel que soit votre objectif, vous ne l’atteindrez jamais si vous ne définissez pas une démarche solide à suivre. Le fait d’avoir fixé des étapes à franchir pour atteindre le niveau pour gagner un championnat à partir de mon niveau de base, m’a convaincu que tout est possible pourvu qu’un chemin soit tracé.

    Je suis conscient que ma réponse ne fait pas
appel aux émotions et concourir devant 100 000 personnes est une expérience phénoménale, mais je peux aussi m’identifier à la scène finale de Rocky 3. Apollo Creed et Rocky Balboa, ayant chacun gagné leurs combats précédents, s’affrontent dans un gymnase vide, simplement pour savoir qui
est vraiment le meilleur. Ce n’est probablement pas l’analogie la plus classe, mais il s’agit en
effet davantage d’une recherche de satisfaction personnelle plutôt que de l’attention du public.

    Lorsque j’ai quitté l’école pour m’entraîner dans
le même club que Steve Redgrave (qui avait déjà remporté deux médailles d’or), je me suis imaginé que si je pouvais le battre une fois par mois, puis une fois par semaine, et enfin tous les jours, je pourrais prouver que j’étais à la hauteur pour remporter les Jeux olympiques. Mais il me restait
à le convaincre. Steve m’avait entraîné lors de ma préparation pour les championnats du monde des moins de 18 ans. Au cours de la première séance d’entraînement, j’ai chaviré, alors j’ai pensé que ce n’était probablement pas le meilleur moment de lui annoncer que dans dix ans, nous participerions aux Jeux olympiques ensemble.

    Sept ans plus tard, cette perspective ne semblait toujours pas très probable en raison des revers que j’avais essuyés. J’avais été sélectionné pour les Jeux olympiques de Barcelone en 1992, mais je me suis cassé l’épaule en jouant au rugby. Ensuite, on m’a proposé d’être remplaçant, mais, contrairement aux remplaçants d’un match de football, il est impossible d’être parachuté dans le bateau une fois la compétition commencée si les choses ne se passent pas comme prévu. Alors j’ai préféré ne pas y aller. D’un côté, j’ai passé un bon été, mais j’ai perdu mon sponsor, alors j’ai dû m’entraîner et travailler en même temps lors de la préparation pour les Jeux olympiques d’Atlanta de 1996.

    La différence entre un athlète à temps plein et un athlète qui doit concilier entraînement et travail
ne réside pas tant dans le volume d’entraînement que dans le temps de repos et de récupération disponible. Je suis allé aux Jeux olympiques d’Atlanta et j’ai attrapé une angine (probablement en raison de l’affaiblissement de mon système immunitaire) le jour de la cérémonie d’ouverture. J’ai été contraint de passer les Jeux olympiques
en quarantaine. C’étaient les deuxièmes Jeux olympiques pour lesquels j’avais été sélectionné sans pour autant figurer à la ligne de départ.

    Les Jeux de 1996 ont été très décevants pour l’équipe de Grande-Bretagne. Nous n’avons remporté qu’une seule médaille d’or, celle de messers Redgrave et Pinsent. Mis à part le fait que sa performance a donné envie à tout le monde de s’améliorer au tir pour pouvoir le dégommer si on l’apercevait sur un bateau, Steve a annoncé qu’il allait participer à l’épreuve Quatre sans barreur aux Jeux olympiques de Sydney. Bien que les maths ne soient pas mon fort, j’ai pu déterminer qu’il leur manquait deux personnes. Le processus de sélection est objectif et ne consiste pas à déterminer qui convient le mieux aux côtés de Wayne Rooney en attaque. Même si j’avais été un athlète ‘malchanceux’ par le passé, si je répondais à tous les critères de sélection, il me serait impossible de ne pas être choisi.

    Les critères de sélection correspondaient notamment à des tests de vitesse sur les rameurs, à la levée de poids dans la salle de sports, à une course d’aviron en solo pour former des binômes de même vitesse, de façon à ce que les deux meilleurs binômes forment l’équipe de quatre rameurs.

    Les quatre athlètes qui ont participé aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 se sont entraînés ensemble pour la première fois en avril 1997. Notre entraîneur nous a alors dit : « Vous serez jugés sur une seule course, celle du 23 septembre 2000 à 10h30. Pour être sûrs de gagner, votre pire performance doit être meilleure que la meilleure des autres. »

    Ce mantra nous a guidés lors de nos entraînements, considérant chaque course gagnée comme
une défaite afin de nous forcer à progresser.
 Nous n’avions pas établi de règle concernant la responsabilité personnelle. Si vous ne pouviez pas faire confiance à vos équipiers en dehors des entraînements, vous ne seriez pas en mesure d’avoir confiance en eux en pleine finale olympique, lorsque votre corps vous supplie d’arrêter.

    Nous avons remporté la victoire à Sydney et Steve est à peine parvenu à se contenir sur le podium. Lorsque nous sommes revenus à l’abri pour bateaux, notre entraîneur nous a fait la remarque : « Ce n’était pas une très bonne performance », avant de nous demander de noter la course sur 10. La plus haute note a été de 6. Pour être honnête, notre pire performance n’aurait pas été suffisante pour gagner, mais, en plaçant la barre haute, notre performance moyenne a été suffisante.

    Je n’étais pas sûr de vouloir continuer pour participer aux Jeux olympiques d’Athènes. Notre entraîneur s’en est rendu compte et s’est approché de moi à l’aéroport de Sydney en me glissant subtilement les mots suivants : « Tout le monde peut gagner une fois, les vrais champions le font plusieurs fois. » Et c’est ainsi que je me suis enrôlé pour quatre ans supplémentaires.

    Comme Steve Redgrave avait finalement décidé de mettre fin à sa carrière, Matt Pinsent et moi avons fait équipe en binôme. Pendant deux ans, nous avons été couronnés de succès en remportant deux championnats du monde et en battant le record du monde lors de notre préparation pour le deuxième championnat. C’est à ce moment-là que nous avons enfreint notre règle d’or et que nous avons considéré qu’une victoire est une victoire. Nous avions établi un niveau plus élevé que nos adversaires estimaient possible d’atteindre. N’ayant pas progressé durant l’entraînement des longs mois d’hiver, nous avons été largement distancés l’année suivante. Même si nous avions perdu, mais que nous nous étions bien entraînés et que nous avions fait une bonne course, j’aurais accepté la supériorité de nos adversaires. Ce qui était inacceptable, c’est que nous ne nous étions pas donné les meilleures chances de gagner.

    Avec un temps de 9,69 s, Usain Bolt a montré
aux autres sprinters le niveau qu’il était possible d’atteindre à l’épreuve du 100 m aux Jeux olympiques de Pékin. L’année suivante, il a remporté le championnat du monde avec un temps de 9,58 s. S’il ne s’était pas amélioré, l’Américain Tyson Gay l’aurait battu avec ses 9,69 s, qui lui ont valu la médaille d’argent.

    De retour à l’entraînement après notre défaite au championnat du monde de 2003, notre entraîneur était convaincu que notre meilleure performance nous permettrait de gagner, mais que nous n’avions pas prouvé que notre pire performance, ou même notre performance moyenne, étaient suffisantes pour remporter la victoire. Donc Matt et moi avons été réintroduits dans une équipe de quatre sans barreur seulement trois mois avant les Jeux olympiques d’Athènes de 2004. À six semaines des Jeux, nous avons dû remplacer un équipier pour blessure, ce qui a fait que l’épreuve éliminatoire olympique a été notre première course ensemble.

    Nous avons eu une période de temps limitée pour apprendre à nous faire confiance et nous ne voulions pas que la réorganisation de l’équipe soit une excuse pour atténuer nos attentes. Pour grappiller toutes les millisecondes possibles, nous avons créé une culture basée sur la franchise totale afin d’encourager chacun à faire des commentaires et à agir en conséquence sans rancune. Matt et moi étions probablement trop centrés uniquement sur la victoire, donc nous nous sommes recentrés et avons utilisé l’ampleur des Jeux pour accroître notre performance.

    Le jour de la finale olympique, nous pensions que notre meilleure performance pouvait nous permettre de gagner, mais comme nous n’avions jamais fait
la course ensemble auparavant, nous ne pouvions pas en être certains. Si nous avions écouté ceux qui avaient imposé une limite à notre performance potentielle, nous n’aurions jamais gagné car nous avons franchi la ligne d’arrivée avec seulement 0,08 s d’avance. Il n’y avait pas vraiment de marge d’erreur.

    En dehors du sport, j’ai appris qu’il était dangereux d’imposer une limite. Il y a un an aux États-unis, j’ai été renversé à vélo par un camion-citerne
et si j’avais accepté le pronostic des experts concernant mes perspectives de récupération, je n’aurais pas pu les surpasser. Mais, en étant convaincu que je retrouverais ma forme d’avant, je me suis donné les meilleures chances d’y parvenir.

    Donc les leçons que j’ai tirées de mon expérience sont les suivantes: assurez-vous que votre pire performance est meilleure que la meilleure des autres, considérez une victoire comme une défaite et ne laissez personne imposer une limite à votre potentiel.

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    Regardez où vous mettez les pieds: La ‘maladie’ de la zone euro et ses implications mondiales

    L’économie européenne s’est considérablement ralentie au cours des deux derniers trimestres. Selon les prévisions, le PIB devrait se contracter légèrement en 2012. En décembre, la Banque centrale européenne a baissé son taux d’intérêt directeur de 0,25 % en plus, et d’autres réductions sont attendues en 2012.

    La stagnation de la croissance économique dans l’ensemble de la zone euro se caractérise par des différences notables en termes de croissance entre les États membres. L’Allemagne, la Finlande, l’Autriche et les autres pays dits « du centre » devraient enregistrer une meilleure croissance que les pays du sud, tels que l’Italie, l’Espagne, la Grèce et le Portugal. Ces divergences en termes de croissance s’expliquent principalement par: (a) des différences en termes de compétitivité économique, (b) le degré d’endettement des États et de certaines parties du secteur privé, et (c) la différente nature des chocs qui ont frappé les marchés financiers. La prévalence d’importants déficits de la balance courante en Grèce, au Portugal et en Espagne indique que d’autres ajustements importants sont nécessaires, étant donné les niveaux élevés de la dette extérieure de ces pays.

    Les coûts de financement des États varient considérablement parmi les pays dits du centre et les pays du sud. Par exemple, les coûts de financement à 2 ans du gouvernement
italien dépassaient les 7 % en novembre, avant de retomber au niveau actuel de 6 %.
 En comparaison, les taux de l’Allemagne tournent autour de 0,3 %. Par conséquent, les entreprises en Italie et dans d’autres pays du sud seront également confrontées à des
taux de financement considérablement plus élevés que leurs homologues allemands, néerlandais ou autrichiens. Les entreprises qui envisagent d’étendre leurs activités à l’avenir risquent de faire preuve de prudence quant à l’investissement en Europe méridionale jusqu’à ce que les gouvernements puissent montrer qu’ils contrôlent la politique fiscale et qu’ils mettent en œuvre une importante libéralisation économique.

    Les causes de la faible croissance de la zone euro et des différences entre les pays sont nombreuses et entremêlées. Ceci dit, les plus importantes causes sous-jacentes sont actuellement les suivantes:

    • La croissance de la demande extérieure s’est considérablement ralentie au cours
des derniers trimestres. La forte hausse des pressions inflationnistes mondiales au cours du premier semestre de 2011 a érodé le pouvoir d’achat réel des consommateurs. Par ailleurs, la hausse des taux d’intérêts a nui à la demande mondiale, particulièrement dans les marchés émergeants les plus importants. Ce ralentissement de la demande extérieure s’est particulièrement fait ressentir dans les économies de premier plan basées sur les exportations, telles que l’Allemagne, et se reflète notamment dans les carnets de commandes des usines allemandes (Figure 1).

    • Durant l’été et l’automne, il est devenu évident que l’Espagne, l’Italie, le Portugal,
la Grèce et la France devraient annoncer d’autres mesures d’austérité pour répondre aux préoccupations croissantes des investisseurs concernant la viabilité de leurs finances publiques. Cette situation devrait se traduire par une réduction d’environ
1 point de pourcentage de la croissance économique réelle en 2011-2012.

    • L’intensification de la crise de la dette souveraine au 4ème trimestre de 2011 place certaines parties de la zone euro à la veille d’un important resserrement des normes de crédit.

    Toutefois, malgré ces évolutions défavorables dans la zone euro, la situation d’autres régions du monde, comme celle des États-unis et de la majorité des pays d’Asie, s’est considérablement stabilisée.

    Certains de ces effets sont temporaires, tels que la forte augmentation de l’activité
liée aux efforts de reconstruction au Japon. Toutefois, la baisse de l’inflation mondiale devrait stimuler la croissance de la demande tout en permettant aux banques centrales des économies émergeantes d’assouplir leur politique (comme cela se produit déjà avec la réduction des réserves obligatoires des banques chinoises). La hausse des ventes au détail enregistrée ces derniers mois aux États-unis illustre cette tendance. Étant donné la modeste reprise de la demande mondiale, il semble probable que la zone euro serait en mesure d’éviter une grave récession si la contagion des problèmes du secteur financier de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne peut être contenue grâce à des mesures résolues. 


    En conclusion, nous continuons à faire preuve d’une grande prudence quant à l’avenir de l’Europe, y compris celui de l’Europe centrale et de l’Est (matériellement liées à la zone euro). Les investisseurs et les entreprises internationales devraient continuer de cibler les marchés émergeants d’Asie et d’Amérique latine dont l’essor est plus rapide et où le contexte politique est stable. Parmi les pays développés, les investisseurs se centreront probablement sur le Canada, l’Australie et la Nouvelle-zélande, et les pays nordiques.

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    Tous les regards sont fixés sur la Chine

    La Chine a fêté la semaine dernière son dixième anniversaire depuis son entrée dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Dans son discours prononcé à Pékin le 11 décembre 2011 pour commémorer l’événement, Pascal Lamy, Directeur général de l’OMC, a déclaré : « Ces dix dernières années ne représentent qu’une minute dans l’histoire millénaire de la Chine. Et pourtant, nous avons assisté à une transformation sans précédent de l’économie de la Chine et de sa société. »

    Cet anniversaire représente bien plus, pour la Chine, mais aussi pour le monde entier, qu’une levée des barrières protectionnistes.

    « Le miracle de la croissance chinoise n’a pas commencé en décembre 2001 » , précise Patrick Lamy. « Il a précédé son entrée dans l’OMC. Mais son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce fut perçue comme un moyen d’ancrer les réformes et de poursuivre sa métamorphose. En effet, l’entrée de la Chine dans l’OMC a eu un effet de stabilisateur et d’accélérateur sur son envolée économique. »

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    Tous les regards sont fixés sur la Chine

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    En 1980, au début de la réforme et de la période d’ouverture, la Chine comptait pour
à peine 2 % de la production mondiale. En 2010, ce chiffre est passé à environ 14 %, permettant à la Chine de dépasser le Japon et d’accéder au rang de deuxième puissance économique mondiale. D’après les projections du FMI, ce chiffre devrait atteindre environ 18 % en 2016, propulsant ainsi la Chine au premier rang devant les États-Unis.

    Puisque la Chine est devenue la nation la plus puissante du monde, ses ventes constituent également un indicateur clé de la santé de l’économie mondiale. Il n’est pas étonnant dès lors que la croissance des exportations et des importations chinoises aient connu un ralentissement en novembre, reflétant clairement le ralentissement de l’économie mondiale pour la même période.

    Selon des données économiques récentes, les exportations chinoises ont augmenté de 13,8 % entre novembre 2010 et novembre 2011, alors que la croissance était de 15,9 % en octobre. Les importations ont augmenté de 22,1 % d’une année sur l’autre, soit une croissance inférieure aux 28,7 % du mois précédent. Bien que le taux de croissance ait quelque peu ralenti ces derniers temps, les prévisions de croissance à long terme dans la région restent impressionnantes. Certaines estimations prévoient que le montant total des importations de la Chine pourrait excéder les 8 trillions de dollars, ce qui offre des opportunités immenses pour les entreprises partout dans le monde.

    Rien d’étonnant qu’un tel taux de croissance se soit accompagné d’une demande en pétrole sans précédent, au plus grand bonheur de la société de gaz et de pétrole PetroChina, qui réalise sur le marché chinois l’un de ses plus gros chiffres d’affaires et devient par la même occasion l’une des plus grandes compagnies pétrolières dans le monde.

    L’acquisition récente de 50 % des parts de l’activité de raffinage du Groupe INEOS offre à PetroChina un parfait tremplin pour renforcer sa présence en Europe. Quant à INEOS, il peut désormais s’appuyer sur un nouveau partenaire très influant en Chine. Dans
le cadre d’un contrat s’élevant à plus d’un milliard de dollars, PetroChina et INEOS ont établi des joint-ventures liées aux activités commerciales et de raffinage pour les raffineries de Grangemouth, en Écosse et Lavéra en France. Ce partenariat stratégique consolide la viabilité à long terme des deux raffineries, s’accompagne de nouveaux investissements, accroît la sûreté de l’approvisionnement, des emplois, des compétences et de la compétitivité sur le marché européen. Les deux entreprises peuvent tirer profit de cette alliance qui ne se limite en aucun cas à l’activité de raffinage dont la valeur avoisine les 15 milliards de dollars.

    INEOS ne s’est pas fait attendre pour mettre à profit son partenariat avec PetroChina. Lors de la conférence internationale de l’industrie pétrochimique, qui s’est tenue à Tianjin en Chine, toutes les plus grandes entreprises mondiales du secteur étaient présentes, parmi lesquelles INEOS.

    « La Chine est vraiment le pays qui génère la croissance économique mondiale » , déclare Tom Crotty, Communications Director, INEOS Group. « Nous parlons de taux de croissance situés entre 10 et 15 % pour l’industrie chimique. Et pour une société comme la nôtre, c’est là que nous devons être. »

    Tom Crotty et le PDG d’INEOS Oxide, Hans Casier, ont tenu un discours capital au cours de la conférence. Ils ont également rencontré les principaux acteurs de l’industrie pétrochimique en Chine lors de leur visite sur le site de développement de TEDA
 (Tianjin Economic Technology Development Area) situé dans la banlieue de Tianjin.
De nombreuses multinationales telles que Motorola, Toyota et Samsung y sont déjà implantées. Le projet de construction dans la baie de Bohai promet d’être l’endroit idéal pour les pays dont l’activité pétrochimique est en plein essor.

    Pour Tom, le site de TEDA reflète parfaitement le rythme du changement qui s’opère dans le pays: « Le développement du nouveau port à l’extérieur de Tianjin est un exemple typique de ce qui est en train de se passer en Chine et du taux de croissance rapide auquel nous assistons. La mer occupait cette zone il y a encore deux ans. Depuis, des canaux maritimes ont été creusés et un nouveau port construit. La construction, derrière cette infrastructure, d’une nouvelle raffinerie d’une capacité de 30 millions de tonnes et d’un complexe chimique pourrait offrir des opportunités énormes à INEOS. »

    Malgré certains facteurs contraignants, tels que les ressources naturelles limitées et l’impact du développement rapide sur l’environnement, la Chine reste véritablement le pays des opportunités. Pour ceux qui disposent des ressources et de l’expertise requises, la porte est clairement grande ouverte.

    « L’industrie pétrochimique chinoise s’est développée au cours des 30 dernières années. La Chine compte quelque 1,3 milliard d’habitants et, par conséquent, la demande
en énergie est considérable » , déclare Lee Wongwu, Président de China Petroleum
et de la Fédération de l’industrie chimique. « INEOS est très influent dans l’industrie pétrochimique mondiale et nous vous invitons à venir en Chine pour investir dans le pays. J’espère avoir l’occasion de collaborer davantage avec vous à l’avenir. »

    Depuis 1973, l’entité du Groupe qui détient la licence de technologie et qui porte désormais le nom d’INEOS Technologies est parvenue à répondre à la demande croissante pour les produits chimiques en Chine. Ses partenariats avec les principaux producteurs de produits chimiques sur le marché chinois ont permis à INEOS de vendre sous licence plus de 11 millions de tonnes de ses produits. Aujourd’hui, INEOS Technologies connaît bien le marché chinois et s’appuie sur ses 38 années d’expérience internationales en tant que bailleur de licence au niveau mondial pour les technologies relatives aux polyoléfines, polystyrène, nitriles, vinyles et chlore sur ce marché mondial majeur.

    D’autres entités du Groupe INEOS se positionnent également pour répondre aux besoins de la Chine. Au début de cette année (2011), INEOS Phenol a signé un mémorandum d’entente d’une valeur de 500 millions de dollars avec Sinopec pour construire et exploiter un site de production de phénol et d’acétone dans le parc industriel chimique de Nanjing dans la province du Jiangsu.

    Le bureau d’INEOS à Shanghai est le siège de la division commerciale regroupant
les activités de Technologies, O&P Europe et Phenol. Selon Roger Wang et toute l’équipe d’INEOS Shangai, les nouvelles constructions qui se succèdent et s’étendent à perte de vue dans le pays sont le moteur de la croissance économique et la base des changements à venir.

    11 minutes de lecture Numéro 1
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    Conçu pour la vie

    Certains principes généraux montrent que le style de vie détermine en grande partie le niveau de bien-être. Cela ne concerne pas seulement le risque de développer l’une des grandes maladies occidentales à long terme, comme les maladies cardiaques et le diabète, mais un style de vie qui améliore le bien-être au quotidien. Le genre de bien-être que l’on ressent au travail comme à la maison, jour après jour.

    La gestion du stress est depuis peu devenue la première cause d’absentéisme sur le marché du travail britannique. Le stress est la réponse physique et émotionnelle nocive qui se manifeste lorsque les sollicitations exercées sur un travailleur dépassent les ressources dont cette personne dispose pour gérer ces sollicitations. De nombreuses personnes épuisent une quantité importante de leurs ressources à cause de mauvaises habitudes alimentaires et d’un manque d’exercice physique. Si vous vous sentez anormalement épuisé(e) ou très stressé(e), prendre davantage soin de vous vous ferait le plus grand bien. N’hésitez donc pas à suivre les instructions proposées ci-dessous.

    Une méthode rapide et simple pour évaluer la forme physique d’un individu repose sur 2 facteurs, l’indice de masse corporelle (IMC) et le rapport taille- hanches (RTH). L’IMC est une mesure du rapport entre la taille et le poids et peut être facilement calculé sur Internet (tapez “Calcul de l’IMC” sur Google). Si le résultat est compris entre 24 et 25, alors cela indique un poids normal pour un homme, si le RTH est dans les normes. Chez les femmes, un nombre entre 21 et 23 est généralement préféré. Le RTH indique si la proportion de masse graisseuse est élevée ou non. À titre indicatif, les experts suggèrent que deux fois le tour de taille des gens normaux ne devrait pas dépasser leur taille. Si l’IMC est élevé, ou s’il est normal mais si le RTH est élevé, les instructions ci-dessous vous aideront à remettre les choses en ordre.

    Les règles de base d’EatWell LiveWell:

    1. Hydratation: même si la presse populaire aime animer la controverse dans ce domaine, c’est un principe qui marche. Buvez 2 litres d’eau et de boissons chaudes décaféinées par jour. Évitez tout type de boissons sucrées.

    2. 3 repas par jour: prenez l’habitude de prendre un petit déjeuner, ne sautez pas le déjeuner, n’utilisez pas le dîner pour compenser le manque de nour riture de la journée.

    3. Les glucides non raffinés sont essentiels. Les fruits entiers, pas les jus, les céréales complètes, pas blanches. Dans quelle mesure un aliment ressemble- t-il au produit juste cueilli ? Combien d’étapes y-a-t-il entre l’épi de maïs
et les Cornflakes Crunchy Nut? Avoir une alimentation trop sucrée est un problème important et grave.

    4. Moins d’amidon, plus de fibres. Cela réduira votre masse graisseuse, votre cholestérol et contribuera au bon transit intestinal. Remplacez le pain, les pâtes, les pommes de terre et le riz par davantage de légumes qui poussent au-dessus du sol.

    5. Supprimez les en-cas riches en graisse, en sucre et en sel qui sont trop souvent grignotés entre les repas. Si vous mangez bien et suffisamment pendant les repas, vous n’aurez pas faim et cela vous permettra d’éviter les dégâts causés par le grignotage de mauvais aliments entre les repas.

    6. Très peu de gens mangent suffisamment de protéines dans l’alimentation moderne. Elles coupent pourtant l’appétit, ce qui est essentiel pour réduire le grignotage malsain et baisser l’apport calorique quotidien général. Elles réduisent également la vitesse à laquelle les sucres contenus dans l’estomac entrent dans le sang.

    7. La graisse est deux fois plus calorique par portion que les glucides ou les protéines. L’essentiel du goût de nos aliments provient des graisses. Nous avons adopté un régime alimentaire riche en matières grasses parce que le goût est meilleur. La viande transformée (comme les saucisses, le jambon et le bacon), le fromage et le beurre sont souvent consommés en grande quantité. Il est recommandé de consommer le moins de graisses animales possible.

    8. Certains stimulants et friandises que nous prenons tous les jours dans notre régime alimentaire doivent être consommés avec modération. Limitez-vous à 2 boissons caféinées par jour, 1 bouteille de vin (ou 5 verres par semaine) et pas plus d’une canette de boisson gazeuse par semaine. Si vous fumez, essayez d’arrêter.

    9. Exercice physique : quelle est notre activité physique? Achetez un podomètre et observez si vous faites plus de 10 000 pas par jour. Si ce n’est pas le cas, alors vous êtes sédentaire et vous devez changer graduellement cette habitude. Tout le monde tire profit à faire de l’exercice, peu importe
à quel niveau vous commencez. Il n’y a pas meilleur remède contre le stress. Fixez-vous un objectif en matière d’exercice pour lequel il vous faudra 3 à 6 mois d’entraînement : que ce soit une marche de 5 km au profit d’une œuvre caritative, un premier marathon ou une montagne à gravir. Trouvez 3 heures par semaine pour commencer cet entraînement et progresser grâce à des exercices réguliers. Demandez conseil à vos amis si vous ne savez pas comment structurer ces exercices.

    7 minutes de lecture Numéro 1
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    Le gaz de schiste: changer la donne

    Le gaz de schiste est un secteur florissant, à l’instar de l’industrie pétrochimique américaine qui utilise cette nouvelle source de gaz à bas prix en tant que matière première principale. Le gaz de schiste a bouleversé le marché de l’énergie américaine et menace de révolutionner l’ensemble des marchés de l’énergie autour du globe. La production a explosé. Depuis 2000, elle est passée d’à peine 1 à 2 % de l’ensemble de la production américaine à près de 25 % aujourd’hui. Actuellement plus d’un quart de la production totale de gaz du pays provient du gaz de schiste. D’ici à 2035,
 la tendance pourrait encore doubler. De plus en plus
de gaz de schiste étant mis sur le marché, les prix ont largement baissé par rapport aux prix du pétrole qui n’ont cessé de grimper. Il n’y a pas si longtemps, les États-Unis dépendaient des importations de gaz naturel liquéfié. Aujourd’hui, le pays est sur le point de devenir un exportateur de gaz.

    L’existence de vastes formations de roches ‘de schiste
’ contenant une importante teneur en hydrocarbure
est connue depuis près d’un siècle. Ces ressources ont été découvertes à la suite de projets de cartographie géologique et de forages à la recherche de pétrole et de gaz pratiqués sur l’ensemble du territoire américain. Ces formations ont été jugées trop ‘étroites’ pour libérer du pétrole ou du gaz, jusqu’à ce que de nouvelles techniques soient développées. Ces techniques sont également connues depuis un certain temps. Il s’agit du ‘Forage dirigé horizontal’, qui a été largement mis en pratique dans les années 1970 et 1980, et de la ‘Fracturation hydraulique’ ou ‘Fracturation’, qui a été utilisée pour la première fois dans les années 1950. Mais c’est seulement au cours des dix dernières années que ces techniques sont devenues viables d’un point de vue économique et technologique, et qu’elles ont été utilisées conjointement pour atteindre ces nouveaux gisements.

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    Le gaz de schiste

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    Le ‘Forage dirigé horizontal’ permet de forer horizontalement un puits de pétrole ou de gaz dans
la ‘veine’ d’une roche sur une distance de plusieurs kilomètres. La ‘Fracturation’ consiste à dynamiter les couches de roche afin de les fracturer pour ainsi pomper le sable, l’eau et les produits chimiques à haute pression contenus dans la fracture, et permettre au pétrole et au gaz de jaillir. une caractéristique particulière ‘du schiste’ est qu’il produit souvent davantage de gaz naturel que le pétrole, et le gaz naturel extrait est souvent ‘mouillé’ par des gaz liquéfiés naturel tels que l’éthane et le propane. Ces éléments peuvent être séparés du gaz pour être utilisés comme matières premières dans les opérations pétrochimiques.

    Grâce à l’abondance de nouveaux puits et à la production générée récemment, les prix du gaz naturel
et du gaz extrait des matières premières du gaz naturel ont baissé par rapport au prix du pétrole traditionnel et des matières premières dérivées du pétrole des, tel que le naphta qui est largement utilisé en dehors des Etats-Unis.

    Il ne fait aucun doute que le gaz de schiste a donné un nouveau souffle au secteur pétrochimique des Etats-Unis au cours des deux dernières années, comme on peut
le constater au regard des nombreuses annonces de découverte de nouveaux gisements. Mais pour le moment, cela reste un phénomène principalement américain.

    « INEOS est en bonne position pour tirer profit de l’augmentation de la production d’éthane provenant
du gaz de schiste », a commenté Dennis Seith, PDG d’INEOS Olefins & Polymers USA. « Plus le produit devient disponible, plus nous avons accès à cette matière première valorisable. Nos craqueurs sont suffisamment flexibles pour utiliser ces sources de gaz naturel liquéfiés plus légers et pour produire de l’éthylène, notre produit de base. Les couches de schiste dans les régions du Texas, du midwest et du Nord-est des Etats-Unis sont en cours de développement et, en plus du gaz naturel à bas prix, elles génèrent de grandes quantités de ‘gaz naturel liquéfié’. Ces développements de l’approvisionnement en matières premières à bas prix offrent de nouvelles opportunités importantes pour nos installations aux Etats-Unis. Plus tôt cette année, nous avons annoncé la réalisation d’études techniques visant à dégoulotter le craqueur d’éthylène de Chocolate Bayou au Texas. Un tel investissement permettrait de produire 115 000 tonnes de plus par an. Cela permettrait à INEOS de répondre à la demande sur le marché de l’éthylène en vente libre sur la côte américaine du Golfe du mexique, tout en approvisionnant notre unité de polyéthylène haute densité [PEHD] du complexe de La Porte au Texas. »

    Mais la technique de ‘Fracturation’ comporte sa part de problèmes. De nombreuses personnes pensent que cette solution pourrait causer des problèmes de glissement de terrain, d’instabilité géologique et de contamination des eaux souterraines. En l’état actuel, cette technique a été interdite dans certains états américains et pays européens jusqu’à ce qu’elle soit davantage maîtrisée et que de meilleurs contrôles et règlementations soient développés.

    « INEOS n’opère pas dans le secteur de l’exploration et de la production de gaz de schiste, mais nous sommes conscients de la valeur d’une extraction sécurisée, bien gérée et bien règlementée, qui garantit une source d’énergie précieuse et durable pour la nation et l’industrie pétrochimique en aval », a affirmé Dennis Seith. « Le processus d’extraction est bien compris et, selon nous, l’industrie du gaz naturel, en association avec les gouvernements locaux et nationaux, devrait soutenir la mise en place de règlementations « de bon sens » pour apaiser les craintes du public en ce qui concerne la fracturation hydraulique et devrait s’assurer que la sécurité, la santé et l’environnement soient placés en priorité pour cette technologie en rapide croissance aux Etats-Unis. »

    Pour l’instant, les avantages du gaz de schiste appartiennent aux Etats-Unis, mais pour combien de temps? En Europe, les prix du gaz sont deux fois plus élevés qu’aux Etats-Unis. Il n’est donc pas étonnant que certains pays européens cherchent à reproduire le modèle américain de l’essor du gaz de schiste. Mais ce n’est pas aussi simple. Les prix sont plus élevés en Europe en raison de la géologie complexe de ce territoire. Le problème vient également du manque de volonté politique et de la plus forte densité démographique de l’ensemble des pays européens, qui compliquent le développement des infrastructures nécessaires à la récupération et au transport du gaz. Tout cela signifie qu’il faudra un certain temps avant que cela ne devienne une réalité. Les opinions actuelles estiment que ces problèmes seront réglés et qu’il s’agit non plus de savoir ‘si’, mais ‘quand l’ouragan schiste’, tel qu’il a été surnommé, dépassera les frontières des Etats-Unis.

    Alors que les besoins en énergie continuent à augmenter sans cesse dans le monde entier, le gaz de schiste jouera inévitablement un rôle important. Les sondages initiaux révèlent que la Pologne a une importante réserve de gaz de schiste, s’élevant à 5 300 milliards de mètres cubes – soit de quoi alimenter la consommation du pays pendant 300 ans. PetroChina espère produire 1 milliard de mètres cubes de gaz de schiste en 2015 au sud-ouest de la Chine. Des gisements de gaz de schiste ont récemment été découverts près de Blackpool au Nord-ouest de l’Angleterre.

    INEOS a déjà pris position dans le débat et, dans la mesure où la disponibilité du gaz de schiste a des conséquences sur nos marchés, nous utilisons déjà efficacement cette ressource précieuse aux Etats-Unis
 au fur et à mesure de son développement. En Europe, INEOS sera en bonne position pour accepter des importations stratégiques d’éthylène à bas prix dans notre terminal de stockage en eau profonde à Anvers, une fois la construction de l’installation achevée. Avec l’ouverture au début de l’année prochaine d’un des seuls terminaux en eau profonde en Europe, nous serons bien placés pour tirer le meilleur parti des importations d’éthylène à bas prix provenant des gaz de schiste du monde entier.

    8 minutes de lecture Numéro 1
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    Débat: l’énergie nucléaire est-elle le meilleur espoir de la Grande-Bretagne pour la vie après le pétrole?

    Les retombées de la crise qui a frappé la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Dai-ichi, la pire catastrophe nucléaire depuis la catastrophe de Tchernobyl 25 années auparavant, se sont ressenties dans le monde entier. Une industrie sur le point d’être reconnue dans le monde est maintenant paralysée par les doutes. Des pays du monde entier ont vu leurs politiques énergétiques remises en cause par les partis de l’opposition, mais également par l’opinion publique. L’Union européenne a demandé à ce que toutes ses installations nucléaires soient soumises à des tests de résistance, et la Chine, les états- Unis, l’Inde et l’Allemagne ont suspendu les accords de construction de nouvelles centrales. Le Secrétaire d’état britannique à l’énergie, Chris Huhne, a également commandé un examen stratégique de l’ensemble des installations nucléaires de Grande-Bretagne. La crise de Fukushima a mis en lumière les dangers des centrales nucléaires vieillissantes à une époque où les prix du pétrole brut ont atteint des sommets à la suite des désordres politiques qui ont balayé les territoires riches en pétrole du Moyen-Orient.

    Le seul espoir de la Grande-Bretagne est-il l’énergie nucléaire pour assurer son avenir énergétique ? Existe-t-il de meilleures alternatives ? Ou devrons-nous faire le choix de revenir à des carburants fossiles et aux coupures de courant localisées?

    POUR:

    LA RÉACTION ANTI-NUCLÉAIRE À FUKUSHIMA EST ALARMISTE

    Aucune source énergétique ne peut être totalement dépourvue de risque, mais les dangers associés à l’énergie nucléaire ont été largement exagérés par ceux que le journaliste du Telegraph a appelé les ‘catastrophistes’. Le Financial Times affirme que « les faits sont dissimulés par les nuages de la peur que les accidents nucléaires peuvent générer » , et il est clair que la tragédie
de Fukushima a réveillé une peur latente de l’énergie nucléaire qui dormait depuis les années 1970. La panique créée par les incidents tels que celui de Three mile Island a entraîné les mêmes affirmations générales sur la sécurité, mais la plupart des personnes appelant à l’abandon du nucléaire ne tiennent pas compte des différences en termes d’âge, de conception et de risques environnementaux qui séparent Fukushima et la Grande-Bretagne. George Monbiot a affirmé dans le Guardian : « Depuis la catastrophe de Fukushima, je me suis fait une opinion sur le nucléaire. Maintenant je le soutiens. Une usine vétuste vieille de 40 ans, avec des dispositifs de sécurité inadaptés, a été frappée par un séisme colossal et un gigantesque tsunami. Et pourtant personne n’a encore reçu une dose létale de radiation. »

    L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE EST VITALE POUR ASSURER LA SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE

    L’agitation politique qui a balayé les côtes de l’Afrique du Nord et les États du Golfe représente
une réelle menace pour la sécurité énergétique du Royaume-Uni. Les travailleurs dans le secteur
du pétrole ont dû quitter le Yémen et la Lybie lorsque ces deux pays sont entrés en guerre civile. La Lybie était le troisième plus important importateur de pétrole du Royaume-Uni en 2010. Associée
à la dépendance vis-à-vis du gaz naturel du gouvernement russe, qui a déjà affiché sa volonté de stopper l’approvisionnement, une dépendance à l’énergie nucléaire domestique devient de plus
en plus envisageable. Un livre blanc publié par le ministère du commerce et de l’industrie sur l’avenir de l’énergie nucléaire a affirmé que « l’approvisionnement en combustible nucléaire est une industrie stable et établie »  et que le développement de l’énergie nucléaire en Grande-Bretagne peut « entraîner une réduction des besoins en approvisionnement en gaz dont les ressources sont plus largement concentrées dans les pays politiquement instables. »

    L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE EST VITALE POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

    La Grande-Bretagne a proposé de réduire ses émissions de carbone de 80 % d’ici à 2050. Afin d’atteindre cet objectif, l’énergie nucléaire doit être comprise dans la combinaison de sources énergétiques qui seront utilisées par la Grande-Bretagne. La stratégie énergétique à long terme actuelle se base sur une initiative en trois parties qui comprend : un engagement vis-à-vis de l’énergie nucléaire ; le développement de plus d’énergie renouvelable, provenant du vent et de la puissance maritime par exemple, et la nouvelle technologie de captage du carbone destinée à atténuer les effets néfastes sur l’environnement des centrales électriques fonctionnant aux combustibles fossiles. Retirer l’énergie nucléaire de cette équation nécessiterait de réaliser un investissement supplémentaire important dans les sources d’énergie renouvelable, comme l’a remarqué Tim Yeo, Président du Parti conservateur : « Les autres formes d’énergie à faible émission de carbone, telles que l’énergie solaire et éolienne au large des côtes, sont bien plus coûteuses que le nucléaire. Le soleil et le vent ne sont pas des sources d’électricité fiables – les jours nuageux ou sans vent, elles ne produisent rien; elles doivent donc être renforcées par des sources énergétiques fiables. »

    NOUS MANQUONS DE TEMPS POUR TROUVER DES ALTERNATIVES VIABLES

    9 des 10 centrales nucléaires du Royaume-Uni doivent être fermées d’ici à 2023, et huit sites devront être remplacés. La règlementation de l’UE sur les émissions de carbone précise que d’ici à 2015, la plupart des centrales électriques au charbon devront être fermées, ce qui créera un déficit dans le réseau national qui pourrait entraîner des coupures de courant locales, similaires à celles qui ont rongé le pays dans les années 1970. « Il est très probable que, sans de nouvelles centrales nucléaires, nous ne disposerons tout simplement pas de sources de production d’énergie suffisamment fiables au moment de remplacer l’apport actuel de l’énergie nucléaire. »  Les options disponibles offertes aux États utilisant de l’énergie nucléaire sont limitées et, comme l’a soutenu George Monbiot dans le Guardian, la réponse ne viendra « pas du bois, de l’eau, du vent ou du soleil, mais des combustibles fossiles »  et « parmi toutes les mesures envisageables... le charbon est 100 fois pire que l’énergie nucléaire. » même si les investissements préliminaires dans la technologie verte sont admirables, si nous voulons répondre aux futures demandes énergétiques, nous devons construire de nouvelles centrales nucléaires.

    C’EST LE CHEMIN QUE LE GOUVERNEMENT DOIT PRENDRE

    John McNamara de l’Association de l’industrie du nucléaire, qui conseille le gouvernement sur l’approvisionnement en énergie, pense que, même si le gouvernement doit écouter les craintes du public soulevées par Fukushima, « toutes les sources d’énergie comportent des risques inhérents et nous devons prévoir pour l’avenir une méthode sûre, solide et à faible émission de carbone pour alimenter en électricité notre économie en pleine croissance. »  Il a ajouté que le parc des centrales nucléaires britannique présente un excellent niveau de sécurité et est une composante essentielle à notre approvisionnement en énergie à faible émission de carbone.

    CONTRE:

    UNE CATASTROPHE COMPARABLE À CELLE DE FUKUSHIMA POURRAIT SE PRODUIRE ICI

    Ce serait une grave erreur d’ignorer les dangers que la catastrophe de Fukushima a mis en évidence. L’énergie nucléaire est non seulement un danger clair et présent, mais également une bombe à retardement pour nos petits-enfants. En fait, pas plus tard qu’en septembre de l’année dernière,
EDF a admis ne pas suivre les procédures correctes, ce qui a entraîné les « arrêts non planifiés »  de deux réacteurs à Torness dans l’East Lothian. Cet évènement, qui a été signalé dans un rapport de l’Inspection des installations nucléaires, démontre qu’il est impossible de se protéger totalement contre l’incompétence et les erreurs humaines. « Ce genre d’évènement doit tirer de très fortes sonnettes d’alarme » , a affirmé Pete Roche, consultant dans le nucléaire. Brahma Chellaney, Professeur d’études stratégiques au Centre de recherche politique à New Delhi, a ajouté que l’élévation du niveau de la mer menace sérieusement les centrales côtières. « De nombreuses centrales nucléaires installées le long des côtes britanniques sont situées à peine quelques mètres au-dessus du niveau de la mer. »

    L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE POSE UN RISQUE POUR LA SÉCURITÉ

    L’ancien président soviétique mikhail Gorbachev a déclaré au sujet de la menace terroriste qui plane sur les pays disposant de centrales nucléaires: « Après les lourds dégâts causés par les terroristes au cours des 15 dernières années à New york, moscou, madrid, Tokyo et à Bali, entre autres, nous devons prendre en compte la vulnérabilité du combustible des réacteurs, des cuves de combustible usagées et des matières fissiles associées, et les possibilités de sabotage, attaques et vols. »  même si le Royaume-uni n’est pas vulnérable aux risques environnementaux qui menacent les pays bordant le Pacifique, tels que le Japon et la Californie, la réalité du monde moderne veut que la Grande-Bretagne pourrait être la cible d’attaques terroristes.

    LE NUCLÉAIRE ‘VERT’ N’EXISTE PAS

    Les revendications clamant que l’énergie nucléaire est une option ‘verte’ et sans émission de carbone sont plutôt trompeuses, car elles occultent complètement les gaz à effet de serre émis lors de la construction de la centrale elle-même, du stockage des déchets nucléaires et de l’extraction du minerai d’uranium qui l’alimente. un rapport datant de 2008 publié par l’Agence internationale de l’énergie a révélé que si la production d’énergie nucléaire internationale était quadruplée, cela ne représenterait que 10 % de la production énergétique mondiale d’ici à 2050. Greenpeace
a affirmé que ce niveau d’expansion réduirait les émissions mondiales de carbone de 4 % uniquement. Le problème des déchets hérités constitue également une menace environnementale réelle qui durera des décennies. En 2006, Gordon mcKerron, Président du Comité de gestion des déchets radioactifs, a prévenu le gouvernement que: « En 50 ans, nous ne sommes pas parvenus à trouver une option de gestion à long terme des déchets radioactifs dangereux à haute activité. »

    LA GRANDE-BRETAGNE DEVRAIT OUVRIR LA VOIE AUX COMBUSTIBLES ALTERNATIFS

    La Grande-Bretagne possède le potentiel pour ouvrir la voie aux sources d’énergie renouvelable et montrer l’exemple au monde entier. Cela lui permettrait de sortir de l’énergie nucléaire sans mettre
en jeu sa sécurité énergétique. mais nous traînons un énorme retard par rapport à des pays comme l’Allemagne, dont les panneaux solaires placés sur les toits produisent plus d’électricité que la centrale de Fukushima. En octobre 2010, le gouvernement a abandonné ses plans visant à investir dans un barrage de plus de 10 kilomètres dans l’estuaire de la Servern, qui aurait pu être utilisé pour produire de l’électricité ‘verte’. À la place, il a approuvé les huit sites nucléaires qui sont actuellement en cours de révision. Le Secrétaire d’État à l’énergie, Chris Huhne, avait alors déclaré: « Nous avons de toute urgence besoin d’investir dans des sources d’énergie diverses pour alimenter le Royaume-uni. »  Pourtant, le Chancelier George Osbone a vraisemblablement décidé de soutenir l’industrie nucléaire, comme le montre notamment le dernier budget dans lequel il a cherché à subventionner l’industrie nucléaire, en autorisant la nouvelle Banque d’investissement verte à accorder des prêts aux sociétés souhaitant construire de nouvelles centrales nucléaires et en introduisant un nouveau système de prix planchers pour le carbone dont l’aubaine sera largement utilisée par les sociétés spécialisées dans l’énergie nucléaire à une hauteur de 1,3 à 3 milliards de livres sterling. Caroline Lucas, membre du Parlement du Parti vert, a appelé cela: « une trahison à notre environnement. »

    LES GENS VEULENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET NON DU NUCLÉAIRE

    Un sondage réalisé à la suite de la catastrophe de Fukushima par les Amis de la terre a révélé que 75 % des gens veulent maintenant que le gouvernement investisse dans l’efficacité énergétique ou l’énergie renouvelable, alors que seuls 9 % souhaitent davantage d’investissements dans l’énergie nucléaire. Craig Bennet, Directeur des politiques et des campagnes des Amis de la terre au Royaume- uni, a affirmé que l’enquête a montré que les plans du gouvernement dans le développement du nucléaire étaient « en décalage avec l’opinion publique »  et qu’il devrait « de toute urgence recentrer sa politique énergétique », avant d’entamer la construction de huit nouvelles centrales nucléaires.

    Ce débat est extrait de “In-debate magazine”. Visitez www.in-debate.com pour vous inscrire à la newsletter hebdomadaire.

    12 minutes de lecture Numéro 1
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    Le premier Ministre visite INEOS

    Le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg s’est rendu à l’usine d’INEOS à Noretyl, lorsqu’il a visité le comté de Telemark plus tôt cette année. Sa visite avait été organisée par les syndicats locaux et des représentants du parti travailliste dans la région afin de correspondre avec la Campagne électorale nationale en Norvège.

    Ce n’était pas la première fois que le Premier ministre visitait le site, il s’y était en effet déjà rendu lorsqu’il était Ministre de l’énergie et de l’industrie. Il a reconnu la valeur du site d’INEOS et a compris l’importance de sécuriser la disponibilité des matières premières et d’assurer des taxes et des prix de l’électricité compétitifs.

    Magnar Bakke a affirmé : « La visite à Noretyl a été permise grâce à l’excellent travail des représentants syndicaux. Cela nous a donné une très bonne opportunité d’expliquer en personne au Premier ministre et à ses conseillers les défis que l’industrie chimique doit actuellement relever en Norvège. »

    Le Premier ministre était accompagné par des responsables politiques locaux, notamment par Terje Aasland, Membre du Parlement (Directeur du Comité de l’industrie et du commerce au Parlement norvégien), et par des représentants des médias.

    2 minutes de lecture Numéro 1
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    Remplacement du réacteur de l’hydrocraqueur de Lavéra

    Deux nouveaux réacteurs sont actuellement en cours d’installation dans l’unité d’hydrocraquage de la raffinerie de Lavéra en vue de remplacer trois réacteurs qui ont atteint la fin d’une vie bien remplie. L’investissement, qui s’élève à près de 40 millions d’euros, aidera à garantir l’efficacité et la fiabilité de la raffinerie de Lavéra.

    L’hydrocraqueur est une unité à haute valeur ajoutée et une source majeure assurant la rentabilité de la raffinerie, qui prend du résidu sous vide à faible valeur et le transforme en diesel et carburant d’aviation à haute valeur ajoutée. Les réacteurs existants ont plus de 40 ans et ont rendu de bons et loyaux services dans un environnement à haute pression, haute température et riche en hydrogène. Conçus pour fonctionner en toute sécurité et efficacement dans de telles conditions, les nouveaux réacteurs tirent le meilleur parti des dernières avancées en métallurgie et sont fabriqués en acier forgé au vanadium et chrome modifié revêtu d’acier inoxydable.

    Pour vous donner une idée de l’ampleur de cet investissement, les réacteurs pèsent 320 et 420 tonnes et sont fabriqués avec un acier de plus de 185 mm d’épaisseur. De gigantesques grues et un système de transport spécial ont été nécessaires pour mettre les deux réacteurs en place. Grâce à des opérations extrêmement précises et sûres, les réacteurs sont maintenant installés et prêts pour les derniers réglages. Leur mise en service est prévue pour juin 2012.

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    Sinopec choisit le procédé Innovene de fabrication de polypropylène d’INEOS Technologies pour le site de Maoming en Chine

    En octobre, Sinopec a choisi le procédé Innovene de fabrication de polypropylène d’INEOS Technologies pour son nouveau projet à Guangdong en Chine. La nouvelle usine d’une capacité de 200 000 tonnes par an, qui sera située dans la ville de Maoming, approvisionnera les marchés du sud de la Chine, y compris la région du delta de la rivière des Perles. Il s’agit de la quatrième licence dans le secteur du polypropylène signée par INEOS Technologies en Chine cette année.

    Sinopec est le principal producteur de polypropylène en Chine et produit une gamme de produits comprenant la technologie Innovene de fabrication de polypropylène. L’usine de Maoming, dont la mise en service est prévue pour 2013, augmentera la capacité totale de Sinopec basée sur le procédé Innovene d’INEOS Technologies et lui permettra d’atteindre 1,2 million de tonnes de polypropylène.

    Peter Williams, PDG d’INEOS Technologies, a commenté : « Nous sommes ravis que Sinopec ait choisi INEOS comme partenaire pour ce projet, et nous sommes impatients de travailler avec eux pour garantir le succès de la nouvelle installation. Faire régulièrement des affaires avec un client de l’envergure de Sinopec prouve l’excellence générale de la technologie et le soutien qu’INEOS Technologies offre aux détenteurs de ses licences. INEOS a maintenant fourni des licences à une capacité de près de 1,7 million de tonnes en Chine, uniquement cette année. »

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    INEOS Geel soutient Avalympics

    Avalympics est une organisation à but non lucratif qui permet à des personnes souffrant de handicaps physiques et mentaux de pratiquer une variété de sports au sein ou autour de la communauté proche de notre site de Geel.

    Ces athlètes peuvent choisir de s’entraîner ou de participer à des compétitions dans l’un des 14 sports proposés, notamment les courses de ‘G-bicycle’, un évènement coordonné par Gert Verbiest, l’opérateur d’INEOS à Geel.

    « Nous appelons cette discipline le G-cycling », a affirmé Gert. « Tout a commencé il y a 3 ans, pendant l’activité annuelle “Courons ensemble” lorsque l’on m’a demandé d’aider à développer les activités cyclistes. Nous avons reçu une donation de 10 vélos de course parce que certaines personnes n’en avaient pas, et des maillots cyclistes aux couleurs de notre équipe sur lesquels apparaissait notre devise ‘Faire du sport ensemble’. C’est ainsi que tout a commencé !

    « Nous avons commencé par donner des cours d’entraînement au cyclisme, deux fois par mois, sur un ancien circuit de Formule 1 près de Zolder. Notre objectif était d’entraîner chaque cycliste à courir en équipe, à passer les vitesses, à prendre confiance et à réaliser des épreuves contre la montre. »

    Depuis, le G-cycling a beaucoup progressé. Le point fort a réellement été l’ascension du Mont Ventoux (France) l’année dernière. Six G-bikers ont été sélectionnés pour pratiquer cette activité et chacun d’entre eux a atteint le sommet. Nous avons dépassé nos limites et relevé le défi ! Cette saison, Gert a aidé à organiser 2 courses, de Geel à Xanten en Allemagne, soit une distance de 160 km. La vitesse moyenne des concurrents varie entre 10 km/h et 39 km/h. Être le premier ou le dernier, ce n’est pas important. Tout le monde finit avec style, les bras en l’air, fier de ses résultats.

    « C’est une expérience unique et gratifiante de travailler avec ces athlètes et je me sens incroyablement privilégié », a conclu Gert. « C’est une chance incroyable de partager cette expérience avec des gens qui sont si reconnaissants et qui apprécient simplement chaque minute passée à pratiquer ces activités. Tout ceci est uniquement possible grâce au parrainage de nombreuses personnes et organisations, dont INEOS Olefins & Polymers à Geel. »

    Pour en savoir plus sur Avalympics, veuillez consulter le site Internet : www.avalympics.be

    3 minutes de lecture Numéro 1
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    INEOS Oxide sélectionne 3 sites potentiels sur la côte du golfe du Mexique

    INEOS Oxide a confirmé que les sites de Plaquemine en Louisiane, Battleground Dear Park au Texas et Chocolate Bayou au Texas ont été choisi comme les 3 emplacements où sera réalisée une étude finale détaillée en vue d’étendre les capacités en Oxyde d’éthylène (OE) et Dérivés d’oxyde d’éthylène (OED) dans le cadre de la stratégie de la société visant à développer ses activités mondiales au cours des prochaines années.

    « Suite à notre annonce plus tôt cette année, nous avons réduit le nombre d’emplacements potentiels pour réaliser l’étude finale détaillée sur notre investissement dans l’OE et les OED », a déclaré Hans Casier, PDG d’INEOS Oxide.

    « Le travail que nous avons accompli depuis le mois de mars a confirmé que les États-Unis sont l’endroit évident dans lequel INEOS Oxide peut envisager son prochain développement. Nous connaissons bien ce marché, INEOS Group y a déjà établi une bonne présence industrielle, capable de tirer pleinement parti de matières premières à des prix compétitifs. »

    « Nous sommes passionnés par ce projet, qui sera d’une envergure mondiale avec au moins 500 000 tonnes d’OE et des unités de taille adéquate pour le glycol et les dérivés. Les sites de Battleground, Chocolate Bayou et Plaquemine ont été distingués comme les grands favoris par l’étude préliminaire, que nous avons réalisée jusqu’à présent. Nous envisageons de prendre une décision sur l’emplacement final au début de l’année prochaine et de commencer ensuite le travail d’ingénierie détaillé. Le lancement du nouveau complexe est prévu à la fin de 2014. »

    2 minutes de lecture Numéro 1
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    INEOS Oxide développe ses capacités en Éthylidène norbornène (ENB)

    Le 6 décembre, INEOS Oxide a confirmé la planification d’un projet visant à accroître sa capacité en Éthylène norbornène (ENB). Dans le cadre de sa stratégie de croissance, la société projette de construire une nouvelle usine d’envergure mondiale en Asie du Sud-est. Les études de sélection des sites et les discussions sur l’approvisionnement en matières premières sont actuellement en cours avec le projet de mettre l’usine en service au plus tard en 2015.

    « Nous sommes convaincus que la croissance mondiale continue et la potentielle nouvelle demande des consommateurs d’ENB, principalement en EPDM, nécessitera de nouvelles capacités d’ENB et l’Asie du Sud-est est, selon nous, l’endroit idéal pour nous permettre d’entrer sur ces nouveaux marchés », a affirmé Hans Casier, PDG d’INEOS Oxide.

    « Nous sommes ravis de faire cette annonce qui permettra à INEOS de continuer à accompagner la croissance des activités de ses clients. Programmer le lancement de l’unité dépend de la finalisation des accords sur l’approvisionnement en matières premières, des permis et de la réalisation d’une étude de conception technique complète. »

    L’ENB est utilisé principalement dans la production de caoutchouc EPDM (Éthylène- Propylène-Diène monomère), un caoutchouc de haute performance extrêmement résistant à l’usure et aux intempéries qui est de plus en plus utilisé dans les voitures, l’électroménager et le secteur de la construction. Il est également utilisé dans le secteur des parfums et des arômes de haute qualité en tant que capteur de parfum.

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